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ETUDE DE LA CONCORDANCE ENTRE LE DIAGNOSTIC CLINIQUE ET LES RESULTATS DE L’EXPLORATION RADIOGRAPHIQUE :

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Academic year: 2022

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(1)

RÉPUBLIQUE DU BÉNIN

************

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

************

UNIVERSITÉ D’ABOMEY-CALAVI

************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

************

DÉPARTEMENT DE GÉNIE DE L’IMAGERIE MÉDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE

************

POUR L’OBTENTION DU

DIPLÔME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Année académique 2013-2014 7èmepromotion

Présenté par : Sous la direction de :

Superviseur Maranatha J.V.

SAGBO

Dr Bertin GBAGUIDI Maître-Assistant des Universités Enseignant chercheur à l’EPAC/UAC

Tuteur

Judicaël S. HOUSSA

Technicien supérieur en imagerie médicale

RAPPORT DE FIN DE FORMATION

ETUDE DE LA CONCORDANCE ENTRE LE DIAGNOSTIC CLINIQUE ET LES RESULTATS DE

L’EXPLORATION RADIOGRAPHIQUE : CAS DE l’HOPITAL EL- FATEH DE PORTO-NOVO

Année académique 2013-2014

7ème Promotion

(2)

RÉPUBLIQUE DU BÉNIN

************

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

(MESRS)

************

UNIVERSITÉ D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

************

DÉPARTEMENT DE GÉNIE DE L’IMAGERIE MÉDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE

(D/GIMR)

*********

DIRECTEUR DE L’ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI Professeur Titulaire Félicien AVLESSI

DIRECTEUR ADJOINT CHARGÉ DES ETUDES ET DES AFFAIRES ACADÉMIQUES

Professeur Clément BONOU

CHEF DU DÉPARTEMENT DE GÉNIE DE L’IMAGERIE MÉDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE

Professeur Servais GANDJI

Année académique 2013-2014

(3)

II

LISTES DES ENSEIGNEMENTS AYANT INTERVENUS DANS LE

DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE ET DE RADIOBIOLOGIE (GIMR) I. Enseignants Permanents:

Prénoms Noms Matières enseignées

Théodora AHOYO Microbiologie générale

Guy ALITONOU Chimie générale et chimie organique Nicolas ATREVI Anatomie radiologique II, Neuroanatomie,

Techniques radiologique III et Embryologie Sylvère ANAGONOU Education physique et sportive I et II Noël DESSOUASSI Biophysique de l’imagerie Médicale Cyriaque DOSSOU Techniques d’expression et méthodes de

communication III

Julien DOSSOU Notion de radiobiologie et de radioprotection Servais GANDJI Anatomie radiologique I, Technique radiologique

II et Notion générale d’échographie Bertin GBAGUIDI Enregistrement d’image

Hubert HOUNSOSSOU Biométrie

Evelyne LOZES Immunologie générale

Daton MEDENOU Physique électronique, Appareillage I et II

Nestor SANTOS Anatomie générale II et Technique radiologique I

Julien SEGBO Biologie moléculaire

Mohammed SOUMANOU Biochimie générale

Gabriel YANDJOU Techniques d’expression et méthodes de communication I et II

Sonagnon Paulin YOVO Physiologie générale I et II, Pharmacologie

(4)

III

II. Enseignants Vacataires :

PRENOMS NOMS MATIERES ENSEIGNEES

Sylvestre ABLEY Déontologie médicale

Alain ADOMOU Sciences physiques

Gilles AGOSSOU Législation du travail

Olivier BIAOU Sémiologie radiologique

Claude BINANZON Soins infirmiers en imagerie médicale

Bertin DANSOU Anglais III et IV

Justin DEHOUMON Sémiologie médicale

Lordson DOSSEVI Techniques instrumentales

Léonard FOURN Santé publique

Thiburce HOUNDEFFO Sémiologie gynécologique obstétricale

Hyppolite HOUNNON Mathématiques I

Gervais HOUNNOU Sémiologie chirurgicale

Aristide KOFFI Anglais I et II

Gabriel KOUNASSO Initiation à l’informatique

(5)
(6)

DEDICACES

DEDICACES

(7)

V

A mes parents V. Etienne SAGBO et M. Cécile ZOSSOU

Pour tout l’amour, toute l’affection, les exigences, les conseils, et tous les multiples sacrifices consentis à mon égard. Que le seigneur vous comble de tous les efforts et vous donne longue vie pour que vous puissiez me voir transcender cette étape et jouir des fruits de vos efforts, car vous avez toujours eu de grand rêve pour moi.

A mon enfant Kenneth Précieux ADANGO

Pour toute la joie que tu as apportée dans ma vie.

A mes frères et sœurs Josué, Ulrich, Ernachia, Fresnellia et Laurie Que l’amour, la compréhension, et la solidarité soient notre compagnon.

A feu mon oncle Dotou Christophe SAGBO

Pour l’amour et l’affection dont tu m’as entourée. Que la terre te soit légère.

(8)

REMERCIEMENTS

(9)

VII

A Dieu le Père Tout Puissant

Dont la grâce et l’amour me portent chaque jour de ma vie vers le merveilleux plan auquel il m’a prédestinée.

Au Docteur Servais GANDJI,

Chef de département de Génie de l’Imagerie Médicale et de Radiobiologie (GIMR) pour vos encouragements, vos conseils, vos enseignements, et toute l’affection dont vous avez fait preuve à notre égard, nous vous disons sincèrement merci.

Au feu Docteur Nestor SANTOS

Ex- chef du Centre Autonome de Radiologie (CAR), nous vous présentons nos hommages.

Au Docteur Bertin GBAGUIDI,

Notre superviseur et actuel chef CAR, avec une reconnaissance infinie nous vous exprimons notre profonde gratitude pour votre dévouement, votre humilité, vos suggestions utiles et votre disponibilité permanente.

A Monsieur Judicaël Sègla HOUSSA

Notre tuteur de stage, pour avoir accepté de nous accueillir au sein de votre service et de nous avoir encadrés avec enthousiasme et rigueur au cours de notre stage.

Au Docteur Medenou DATON

Vous avez toujours été pour moi un exemple à suivre. Votre rigueur et vos connaissances forcent mon admiration.

Au docteur Nicolas ATREVI,

Pour vos riches connaissances, votre soutien, et vos conseils, nous vous disons sincèrement merci.

A tous mes camarades de promotion et mes amis

(10)

VIII

Ces années passées ensemble nous ont permis de mieux nous connaître.

En souvenir de la grande famille que nous formons.

A tout le corps professoral de l’Ecole Polytechnique d’Abomey- Calavi (EPAC) en particulier du département de GIMR

Pour vos divers enseignements.

A tout le personnel du service de radiobiologie de l’hôpital El- Fateh de Porto-Novo

Pour l’ambiance fraternelle que nous avons bénéficié pendant la période de notre stage.

A mes collègues de stage : Marie- José GODONOU et Idjabatou ADOU MOSTAPHA,

Pour l’entente, l’ambiance harmonieuse, dans laquelle nous avons effectué notre stage.

Au Docteur Brice Armand Tobalo BABATOUNDE

Pour ton soutien, tes conseils, et tes apports pour la réalisation de ce document.

A mademoiselle Halsam Yvelise SASSE

Tu as toujours été là pour moi. Que Dieu te bénisse et préserve toujours cette complicité entre nous.

A Reine Judesse SOVIGUIDI

Pour tous ces moments de soutien que nous avons partagés ensemble.

Reçois ce travail non pas comme exemple mais comme signe de fraternité.

A mes tantes et oncles

Pour l’amour, vos conseils, votre affection dont vous m’avez entourée.

(11)

HOMMAGES

HOMMAGES

(12)

X

Au Président et membres du jury,

Pour l’honneur que vous nous faites en acceptant de présider le jury de notre soutenance, permettez-nous de vous exprimer nos respectueux hommages.

Aux honorables membres du jury,

En acceptant de juger ce travail, vous nous apprenez la rigueur scientifique. Vos critiques et analyses nous permettront d’améliorer la qualité scientifique de ce travail. Recevez l’expression de notre profonde gratitude.

(13)

XI HEF : Hôpital El-Fateh

TOGD : Transit-oeuso-gastro-duodenal HSG : Hystéro salpingographie

IRM : Imagerie par Rayonnement Magnétique ORL : Ortho-Rhino-Laryngologie

IM : Imagerie médicale

AMAI : Association Mondiale pour l’Appel à l’Islam

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

(14)

XII

Tableau I: Répartition selon la programmation de garde ... 12 Tableau II: Tableau des examens réalisés et suivis ... 13 Tableau III: Répartition des bons d’examen selon le service

demandeur ... 30 Tableau IV: Répartitions des examens selon les segments explorés... 31 Tableau V: Concordance entre le diagnostic et résultats selon le

segment exploré (crâne et sinus) ... 31 Tableau VI: Concordance entre le diagnostic et résultats selon le

segment exploré (gril costal) ... 32 Tableau VII: Concordance entre le diagnostic et résultats selon le segment exploré (membres) ... 32

Tableau VIII: Concordance entre le diagnostic et résultats selon le segment exploré (Rachis) ... 32

Tableau IX: Concordance entre le diagnostic et résultats selon le

segment exploré (poumons et télécœurs) ... 33 Tableau X: Concordance entre le diagnostic et résultats selon le

segment exploré (mensuration) ... 33 Tableau XI: Concordance entre le diagnostic et résultats selon le

segment exploré (examens spéciaux) ... 33 Tableau XII: Répartition des bons d’examens selon leur qualité de rédaction ... 34

Tableau XIII: Répartition des examens selon la qualification des prescripteurs ... 34

Tableau XIV: Les qualifications des prescripteurs des bons non

concordant ... 35 LISTE DES TABLEAUX

(15)

XIII

Figure 1 : Plan de la salle d’examen du service de radiologie ... 6 Figure 2 : Cycle de rotation aux trois postes de travail... 11

LISTES DES FIGURES

(16)

XIV

Dans le cadre de notre formation pratique, nous avons été envoyées en stage à l’hôpital El-FATEH de Porto-Novo (HEF) plus précisément dans son unité de radiodiagnostic. Au cours de ce stage, nous avons été confrontées aux réalités du terrain, et avons réalisé beaucoup d’examens et acquis une bonne dextérité dans la réalisation de ces examens. Malgré ces nombreux avantages nous avons étés confrontées à un certain nombre de difficultés dont le plus important est la discordance entre les diagnostics et les examens demandés.

L’étude de notre thème a démontré que sur un total de 369 examens effectués, les résultats étaient en déphasage par rapport au diagnostic posé.

Notre étude a porté sur la concordance entre le diagnostic clinique et les résultats radiographiques.

Au vue de ces résultats, nous avons émis quelques suggestions à l’endroit des différentes autorités afin de sensibiliser tous les acteurs du secteur sanitaire à la prescription des examens radiographiques en liaison étroite avec les renseignements cliniques.

Mots clés: Bon d’examen, renseignements cliniques, examens radiographiques ; HEF.

RESUME

(17)

XV

As part of our practical training, we were requests awaiting internship at El- Fateh hospital in Porto-Novo (HEF) more precisely in radiology service.

During the said training, we were confronted with the realities on the ground, and have made many tests and acquired dexterity in making these exams.

Despite these many advantages summers we face a number of challenges, the most important is the discrepancy between diagnosis and examinations requested.

The theme of our study showed that a total of 369 examinations performed, the results were out of phase with the diagnosis. Our study focused on the correlation between clinical diagnosis and radiographic findings.

In view of these results, we have made some suggestions to the location of the various authorities to sensitize all stakeholders in the health sector to the prescription radiographic examinations closely with clinical information.

Keywords: Good review, clinical information, radiographic examinations;

HEF.

SUMMARY

(18)

XVI INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU CADRE DE STAGE 1.1- HISTORIQUE DE L’HEF

1.2- DESCRIPTION DE L’HEF 1.3- PERSONNEL DE L’HEF

DEUXIEME PARTIE : DEROULEMENT DU STAGE 2.1- OBJECTIFS DU STAGE

2.2- TRAVAUX EFFECTUES

2.3- DIFFICULTES RENCONTREES

TROISIEME PARTIE : ETUDE DU THEME 3.1- CHOIX DU THEME

3.2- OBJECTIFS DU THEME 3.3- GENERALITES

3.4- CADRE, MATERIEL ET METHODE D’ETUDE 3.5- RESULTATS

3.6- COMMENTAIRES CONCLUSION

REFERENCES

TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE

(19)

INTRODUCTION

INTRODUCTION

(20)

2

Créé en 1977, sous la dénomination du Collège Polytechnique Universitaire (CPU), devenu Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi en 2002, l’EPAC est une entité de l’Université d’Abomey-Calavi qui assure la formation des étudiants dans deux secteurs d’activités que sont : le secteur biologique et le secteur industriel. Le secteur biologique dispose de plusieurs départements dont celui de Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie (GIMR) qui, depuis l’avènement du système LMD en 2008, forme les étudiants pour l’obtention des diplômes de Licence et de master.

Pour répondre aux exigences de formation de l’EPAC, les étudiants du Département d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie (DGIMR) à l’instar des autres, sont soumis à un stage au cours duquel, ils doivent acquérir la compétence pratique, la pratique professionnelle dans leur domaine. C’est la raison pour laquelle, en qualité d’étudiante en troisième année en Licence Professionnelle, nous avons été envoyée à l’Hôpital EL- FATEH (HEF) de Porto-Novo. Le but de ce stage est de nous permettre de lier la théorie à la pratique et de nous familiariser avec les réalités du terrain. Au terme de ce stage, il est recommandé de recenser les problèmes rencontrés et de sélectionner celui qui est le plus important qui doit faire l’objet de notre thème de rapport.

Ainsi le présent rapport sera axé sur les points suivants :

 Première partie : la présentation du cadre de stage

 Deuxième partie : le déroulement de notre stage, les problèmes rencontrés

 Troisième partie : Etude du thème

 Conclusion et suggestions.

(21)

3

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU CADRE DE STAGE

PREMIERE PARTIE :

PRESENTATION DU CADRE

DE STAGE

(22)

4 1.1- HISTORIQUE

La construction de l’hôpital EL-FATEH de ouando est l’un des fruits de la coopération entre la République du Bénin et la République Islamique Libyenne.

Il a été inauguré le 20 Avril 1998 par son Excellence le président Mathieu KEREKOU, chef de l’état, chef du gouvernement d’alors. L’hôpital EL-FATEH de Ouando avait pour objectifs de:

 prendre le relais du Centre Hospitalier Départemental de l’Ouémé (CHDO) qui était excédé par la prise en charge des patients et qui se trouvait dans un état vétuste;

 porter une assistance aux populations de Porto-Novo et environ ;

 renforcer la coopération Bénino-Libyenne ;

 offrir de l’emploi aux béninois.

Ces objectifs ont été largement atteints à tel enseigne que l’objectif actuel qui s’ajoute aux objectifs cités ci-dessus est d’offrir un plateau technique de haute qualité sur tous les plans.

Le premier Directeur de cet hôpital fut Dr Ramane ABDOU et l’actuel Directeur s’appelle Dr Abdusallam A. REZEG.

Notons que la gestion de cet hôpital est confiée à l’Association Mondiale pour l’Appel à l’Islam (AMAI) et son personnel est béninois.

1.2- DESCRIPTION DE L’HEF

1.2.1- Présentation générale de l’hôpital

L’hôpital EL-FATEH de Ouando est un hôpital multidisciplinaire composé des différents services à savoir :

 le service de la cardiologie dirigé par Dr Corine SONOU;

 le service de la pédiatrie dirigé par Dr Marouf BELLO;

 le service de la gynécologie et obstétrique dirigé par Dr Prosper DJIDOHOKPE

(23)

5

 le service de la médecine interne dirigé par Dr Joachim FASSINOU

 le service de la chirurgie dirigé par Dr Julien MENOU;

 le Service des urgences dirigé par M Wahab MACHIOUDI;

 le service des soins intensifs dirigé par M. Joseph DEGILA ;

 le service d’analyses biomédicales dirigé par M. Deen LIAMIDI ;

 le service de la radiologie dirigé par M. Magloire BOKO;

 le service de la maintenance dirigé par M. Latif BOUSSARI ;

 la pharmacie dirigée par Dr SAIZONOU;

 le Service de Vaccination dirigé par Mme Mariam.

1.2.2- Description du service d’imagerie médicale

L’hôpital EL-FATEH, dispose d’un service de radiologie. Ce service a été le cadre de notre stage pratique.

C’est dans ce service que nous avons effectué notre stage. Il est situé juste derrière le service des urgences, entre le bloc opératoire et l’administration et fait face à l’entrée principale de l’hôpital. Le service de radiologie de l’HEF est structuré comme suit :

 un secrétariat

 un hall d’attente

 une salle d’examen

 un laboratoire de développement

Comme matériels médico-techniques, on y reconnait

 Un appareil fixe de marque SHIMADZU

 un appareil de Rayon X portatif de marque SIEMENS

 un paravent plombé

 deux tabliers plombés

(24)

6

 deux négatoscopes muraux dont un au secrétariat et un en chambre noire

 une développeuse automatique de marque FUJIFILM

 un aspirateur

 une lampe baladeuse

 des cassettes et des films de différents formats (18cmx24cm ; 24cmx30cm ; 35cmx35cm ; 36cmx43cm)

 des boîtes contenant les matériels d’hystérosalpingographie qui sont conservés à la stérilisation.

1.2.2.1- Plan de la salle de radiologie

Figure 1 : Plan de la salle d’examen du service de radiologie Légende :

: Table d’examen

: Lit du personnel de garde : Potter bucky

: Paravent plombé : Table fixe

1 : Porte d’entrée plombée N°1 2 : Porte d’entrée plombée N°2

 Le secrétariat Nous avons eu à :

 accueillir les patients ;

1 2

(25)

7

 fournir aux patients les renseignements sur le coût des examens et les orienter vers la salle d’examen;

 enregistrer les bons d’examens

 Chambre noire

Ici, nous avons appris à charger et à décharger les cassettes, à développer les films et à y inscrire l’identité du patient ainsi que la date de réalisation de l’examen au marqueur indélébile.

 La salle d’examen

Dans cette salle, nous avons réalisé des examens radiographiques. Les premières semaines nous ont été difficiles, car nous n’avons pas pu choisir les facteurs techniques pour obtenir de bons radiogrammes. Mais progressivement, nous nous sommes familiarisées à l’appareil. Les conseils que nous prodiguaient chaque jour les techniciens de l’unité de radiologie de l’ HEF ont rehaussés notre aptitude professionnelle et notre capacité à réaliser les examens sans assistance majeure de nos encadreurs. Nous nous sommes plus familiarisées aux différents examens dont la réalisation nécessite beaucoup d’attention, de soins, un bon positionnement du patient, sa bonne coopération et un meilleur choix des facteurs techniques.

1.2.2.2- Fonctionnement

Pour être à la disposition permanente des patients, le personnel du service de radiologie de l’HEF effectue un système de garde de 24h (de 8h à 8h) pour 48h de repos. Le service dispose des fiches de passation dans lesquelles sont marqués le point du matériel, les examens effectués, la provenance des examens, le nombre de films utilisés et le montant des recettes du jour.

(26)

8

1.3- PERSONNEL DU SERVICE DE RADIOLOGIE DE L’HEF

 Mr Magloire BOKO : ingénieur des travaux en Imagerie médicale et chef service

 Mr Judicaël S. HOUSSA : technicien supérieur d’imagerie médicale

 Mr Gaël N. HOUNKONNOU : technicien supérieur d’imagerie médicale

(27)

DEUXIEME PARTE : DEROULEMENT DU STAGE

DEUXIEME PARTIE :

DEROULEMENT DU STAGE

(28)

10 2.1- OBJECTIFS DU STAGE

Comme objectif général nous avons :

Maîtriser la réalisation des activités courantes de l’unité d’imagerie médicale.

Et pour objectifs spécifiques nous avons :

 Acquérir une bonne dextérité dans la réalisation des différentes techniques d’examens spéciaux ou standards ;

 Pratiquer les techniques d’enregistrement de l’image radiologique ;

 Identifier les difficultés liées aux conditions de travail ;

 Appliquer les lois de la radioprotection pour toute personne qui vient en salle d’examen y compris le personnel ;

 Apprendre les notions élémentaires d’interprétation radiologique sur la base des connaissances en anatomie, en sémiologie, en techniques radiologiques et en pathologies radiologiquement décelables.

2.2- TRAVAUX EFFECTUES

Dès notre arrivée le jeudi 05 Juin 2014, nous avons été reçues par le chef service M. Magloire BOKO. Après les formalités administratives, nous avons été présentées au personnel présent ce jour.

En effet, les deux premières semaines de notre stage ont été en grande partie une période d’observation et de familiarisation avec le service. C’est après ces deux semaines que nous avons étés réparties suivant une programmation journalière aux trois postes de travail à savoir le secrétariat, la salle d’examen, et la chambre noire. Etant au nombre de trois stagiaires nous nous retrouvions seul à chaque poste. Nous avons donc commencé par réaliser seul des examens standards sous la responsabilité du personnel de garde. Cet exercice nous a permis au fil des jours de maîtriser la pratique des

(29)

11

différentes techniques. Nous avons aussi participé à l’exécution des examens spéciaux qui, parfois, ont été réalisés par nous-mêmes. Ainsi, la figure du planning de rotation illustre bien comment nous nous sommes réparties aux trois postes.

Figure 2 : Cycle de rotation aux trois postes de travail

Nous avons pu réaliser avec l’aide de nos encadreurs des examens d’HSG, de petits osseux et participer activement à la réalisation des autres examens spéciaux ( TOGD).

En dehors de la réalisation des examens, nous avons aussi développé les films et avons accomplir les tâches du secrétariat en accueillant les malades et en remplissant les registres.

Nous avons pu faire l’expérience des gardes avec les techniciens au cours du dernier mois de stage. Cette expérience était formatrice car elle nous a permis de rencontrer des cas d’urgence de diverses provenances. Nous avons étés réparties selon la programmation de garde de nos tuteurs. Ceci est

Salle d’examen

Chambre

noire Secrétaria

t

(30)

12

dû à l’arrivée des étudiants de première et deuxième année qui sont au nombre de cinq et dont un seul en deuxième année :

Tableau I: Répartition selon la programmation de garde Techniciens

postes de travail

Magloire BOKO Gaël

HOUNKONNOU

Judicaël HOUSSA Secrétariat Peggy

AGOSSOU

Boris

HOUNLEDE Erice SONNON

Salle d’examen

Albert CHABLIS Marie- José GODONOU

Albert CHABLIS Idjabatou ADOU MOUSTAPHA

Albert CHABLIS Maranatha

SAGBO Chambre noire Erice SONNON Hugues NOUTAȈ Peggy

AGOSSOU

Il a existé entre nos encadreurs et nous, une bonne coopération et une harmonie soutenue. Cette ambiance de travail, nous a ouvert le chemin d’acquisition de nouvelles connaissances pratiques.

Au cours de notre stage 721examens ont été réalisés dans notre service.

Sur ces 721 examens nous avons réalisé nous-mêmes 284 examens dont 02 examens spéciaux. Ces examens sont répartis dans le tableau ci-après :

(31)

13

Tableau II: Tableau des examens réalisés et suivis

Examens Examens

suivis

Examens

réalisées Total Fréquences (%)

Crâne 47 25 72 10.09

Membres

thoraciques 101 63 164 23

Rachis 69 32 101 14.17

Pulmonaire 61 56 117 16.40

Membres

pelviens 132 96 228 31.98

ASP 12 08 20 2.80

Mensuration 03 02 05

0.7

HSG 03 02 05 0.7

TOGD 01 00 01 0.16

TOTAL 429 284 713 100

L’analyse de ce tableau, nous permet de dire que les examens les plus réalisés par ordre décroissant sont : les radiographies des membres pelviens (31.98%), les radiographies des membres thoraciques (23%) et la radiographie pulmonaire (16.40%). Notre stage dans cet hôpital, nous a permis non seulement de renforcer nos acquis en matière de pratique professionnelle en imagerie médicale mais aussi d’acquérir de dextérité dans la réalisation des examens autant standards que spéciaux. Il est à noter la rareté des examens spéciaux dans ce service.

.

(32)

14 2.3- DIFFICULTES RENCONTREES

En dépit des nombreux avantages dont on a bénéficié au cours de notre stage, nous avons étés confrontés à un certain nombre de difficultés notamment :

 la lenteur de la développeuse automatique, qui allonge le temps d’acquisition de l’image et fait perdre ainsi le temps de travail ;

 l’absence de matériel de contention pour les examens pédiatriques et la non immobilisation des traumatisés entrainent des reprises d’examens et augmentent la dose d’exposition des patients aux rayonnements ionisants ;

 le long retard observé dans l’interprétation des clichés constitue un véritable problème qui empêche l’orientation des soins des patients en temps réel,

 l’absence d’un secrétaire pour accueillir les patients et organiser leur prise en charge ;

 les toilettes communes construites pour les techniciens et les patients augmentent les risques de contamination et d’infections nosocomiales ;

 l’absence de vestiaires oblige les patients à se déshabiller dans la salle d’examens ;

 la non concordance entre le diagnostic posé et les résultats radiographiques obtenus.

(33)

TROISIEME PARTIE : ETUDE DU THEME

TROISIEME PARTIE :

ETUDE DU THEME

(34)

16 3.1- CHOIX DU THEME

Dans un service d’Imagerie Médicale, la conduite d’une exploration dépend de façon exclusive des renseignements cliniques et de l’examen demandé.

Les renseignements cliniques précisent l’objectif de l’exploration et doivent être étroitement liés à l’examen dont le but principal est d’aider le médecin traitant à lever l’équivoque par rapport à ce qu’il recherche. Dans ces conditions une bonne exploration nécessite un diagnostic assez précis et bien orienté. Puisque le diagnostic n’est qu’un soupçon il revient donc au technicien radiologiste de bien orienté l’exploration afin d’aider le médecin traitant à optimiser le traitement du patient.

Au cours de notre stage nous avons constaté que le service d’Imagerie de l’Hôpital El-Fateh reçoit un nombre important de patients référés par des services d’hospitalisation de diverses spécialités. Le nombre important de patients nous a réellement démontré que le service d’Imagerie surtout celui de la radiologie est un carrefour qui permet de desservir plusieurs spécialités de la médecine moderne.

Cependant, il reste à savoir si ce rôle joué par le service de radiologie est toujours efficace en ce qui concerne la concordance du diagnostic par rapport à la suspicion du médecin.

En effet plusieurs explorations radiologiques ont décelé des pathologies qui sont complètement en déphasage par rapport au diagnostic posé. De la même manière, des renseignements cliniques de pathologies graves ont conduit vers des explorations radiologiquement normales. Cette situation est fortement inquiétante lorsqu’on se réfère au coût financier et surtout au risque d’exposition aux rayonnements ionisant des explorations radiologiques, on peut donc se poser plusieurs questions car tout se passe comme si au niveau du premier stade important que représente l’exploration clinique, il y a une

(35)

17

précipitation. Mais peut-on délibérément accuser le médecin traitant sans essayer d’appréhender les différents paramètres qui motivent cette situation ?

Quelle est la proportion exacte des examens dont les renseignements cliniques est en déphasage par rapport aux résultats de l’exploration ?

Quelle est alors la qualification ou le profil du personnel soignant qui sont les auteurs de ces types de renseignements cliniques ?

Pour élucider ces différentes préoccupations, nous avons choisi de réfléchir sur le thème : « Etude de la concordance entre le diagnostic clinique et résultats de l’exploration radiographique »

3.2- OBJECTIFS DU THEME

 OBJECTIF GENERAL :

Contribuer à l’amélioration de la prise en charge des patients dans les services de radiologie en général et à l’hôpital El-Fateh de Porto- Novo en particulier.

 OBJECTIFS SPECIFIQUES

 Recenser la catégorie de personnel prescripteur dont le diagnostic ne concordent pas souvent aves les résultats obtenus ;

 Déterminer la fréquence des bulletins dont les renseignements cliniques sont en discordance avec les résultats.

3.3- GENERALITES 3.3.1 Le diagnostic [1]

 Définition

En médecine, le diagnostic est la démarche par laquelle le médecin, généraliste ou spécialiste, la sage- femme ou le chirurgien-dentiste va déterminer l’affection dont souffre le patient, et qui va permettre, de proposer un traitement. Il repose sur la recherche des causes (étiologie) et des effets (symptômes) de l’affection ; on parle aussi de <<tableau clinique>>

(36)

18

 Le diagnostic du médecin

Typiquement, le diagnostic se déroule en deux parties :

 Anamnèse (ou histoire de la maladie) : c’est l’étape la plus cruciale de la consultation. Le médecin y écoute son patient, d’abord librement, puis en l’orientant par des questions. L’anamnèse permet de connaître les antécédents du patient, les symptômes ressentis, l’ancienneté de la maladie et son évolution, les traitements déjà suivis, les attentes du patient.

 Examen physique : à l’issue de l’anamnèse, le médecin a souvent une idée assez précise de la maladie ; l’examen sert à rechercher des signes physiques ; et ainsi apportés des preuves pour appuyer un diagnostic :

 Prise des constantes vitales : température, tension artérielle, pouls ;

 Inspection : morphologie du patient, ulcération, dysmorphie (maladie génétique), morphotype (obésité, maigreur), couleur de la peau

 Palpation du ventre à la recherche d’un gros foie, d’une grosse rate, ainsi que la palpation des aires ganglionnaires ;

 Test des réflexes : évaluation neurologiques ;

 Auscultation : écoute des bruits du cœur et des poumons avec un stéthoscope ;

 examen des tympans, de la gorge ;

 examen gastroentérologique, gynécologique, rhumatologique, s’il y a lieu.

Il peut se compléter des examens complémentaires, certains pouvant être faits directement lors de la consultation, d’autres nécessitants des intervenants différents (analyses de sang, d’urine, imagerie médicale).

(37)

19

 Le diagnostic in vitro et in vivo

Il existe deux principaux types de diagnostic médicaux :

 Le diagnostic in vivo ; c’est le diagnostic de la maladie dans le corps du patient. Il s’appuie par exemple sur l’imagerie médicale (imagerie par rayon X, IRM,).

 Le diagnostic in vitro ; c’est le diagnostic de la maladie à partir d’un échantillon de fluide corporel (échantillon de sang, d’urine, de lymphe, salive.), d’un échantillon de cellule (frottis), ou de tissus biologiques ou d’organe (biopsie) prélevé sur le corps et étudiés in situ ou en laboratoire.

[1] La Société Française de Radiologie et la Société Française de Biophysique et de Médecine Nucléaire ont rédigé, en concertation avec la Direction Générale de la Santé Nucléaire et de la Radioprotection, un guide du bon usage des examens d’imagerie médicale. Ce guide est un outil pour la mise en pratique des principes de justification et d’optimisation des examens, désormais réglementairement décrits. Il s’agit d’éviter les examens complémentaires systématiques parfois inutiles et redondants et d’en lier la prescription à l’évaluation initiale et régulière de l’état de santé du patient. Le clinicien demandeur, comme le radiologue, doit également s’interroger sur le bénéfice de l’examen par rapport au risque d’exposition. Les demandes d’examens d’imagerie incomplètes ou avec des renseignements cliniques manquants ou imprécis peuvent conduire à une mauvaise réalisation ou une mauvaise interprétation des résultats de l’examen. Le collège des enseignants de radiologie en France indique de la même manière:

 qu’une demande d’imagerie dont le motif clinique n'a pas été notifié sur la demande entraîne un examen mal conduit ;

 qu’une demande d'examen radiologique doit être rédigée de façon lisible et précise. Il faut clairement indiquer le contexte clinique pour que le radiologue comprenne le problème particulier pour lequel l’examen est demandé.

(38)

20

Des actions d’amélioration portant sur les éléments de justification médicale ont donné la preuve de leur efficacité selon Gunderman et al. Et Roussel et al.

Après plusieurs analyses, il est apparu indispensable de définir la conformité de la prescription à partir des critères « motif », « finalité »,

«circonstances particulières » et « examens réalisés antérieurement» tels que précisés par les textes réglementaires.

D’autre part, les résultats de la reproductibilité ont mis en évidence des différences de compréhension concernant les items « motif » et « finalité » de l’examen d’imagerie. Des précisions ont donc été apportées par la Société Française de Radiologie et sont prises en compte dans la « Définition du motif et de la finalité » :

 [2] Motif : il s’agit d’une description de la situation clinique d’un patient, soit en terme de symptômes cliniques si le diagnostic n’a pas été posé, soit en terme de pathologie existante accompagnée le cas échéant d’information sur une évolution de cette pathologie motivant l’examen d’imagerie.

 Finalité : il s’agit de décrire ce qui est attendu de l’examen, c’est la question posée par le clinicien au radiologue : « quel est le diagnostic suspecté ? », « recherche-t-on des complications ? », « Quel est le degré d’extension ? », « s’agit-il d’un suivi systématique ».

Deux types de situation peuvent être pris pour exemple

- Chez un patient dont on ne connaît pas la pathologie, le motif peut être exprimé par les symptômes cliniques présentés par le patient et la finalité est définie par le (ou les) diagnostic (s) recherché (s) potentiellement responsable (s) de ces symptômes (ou les signes radiologiques évocateurs de ces diagnostics).

(39)

21

- La deuxième situation est celle d’un patient dont on a déjà identifié la pathologie pour laquelle il est pris en charge. Le motif se résume à la désignation de cette pathologie.

La finalité consiste à exprimer la raison de l’examen : s’agit-il d’un bilan d’extension pré-thérapeutique, d’un suivi sous traitement, d’une simple surveillance ou recherche-t-on des complications (ou les signes radiologiques évocateurs d’une extension, d’une évolution) ?

3.3.2. Le bon d’examen : support de communication [3]

Le bon d’examen comporte à la fois des renseignements administratifs et des renseignements cliniques indispensables à une bonne prise en charge du patient [4]. Les renseignements cliniques sont indispensables à la bonne réalisation de l’examen. Pour les experts interrogés, outre les renseignements cliniques, la qualité de la demande passe par la présence d’autres éléments indispensables à la programmation et à la réalisation de l'examen [1]. Il s’agit des critères suivants :

Cinq critères administratifs : 1. Date de la demande.

2. Service demandeur.

3. Nom du médecin demandeur.

4. Identité du patient.

5. Date de naissance du patient.

Trois critères cliniques : 6. Région anatomique.

7. Motif de l’examen (histoire clinique).

8. Finalité de l’examen (question posée).

Une demande est conforme dès qu’elle est retrouvée et qu’elle contient les huit critères nécessaires à la réalisation et à l’interprétation de l’examen.

Une demande est non conforme dès qu’elle est non retrouvée ou qu’il manque

(40)

22

un des huit critères nécessaires à la réalisation et à l’interprétation de l’examen.

Ces deux (02) renseignements (administratifs et cliniques) sont nécessaires à la réalisation et à l’interprétation de l’examen.

Les différentes rubriques présentées sur un bon d’examen influencent l’organisation interne du service d’Imagerie Médicale et la qualité de la prise en charge du patient.

[2] Juridiquement, un bon d’examen, en tant que demande médicale, doit être signé par le médecin. D’un point de vue médical, il est indispensable d’identifier sans faille un patient de même qu’il est indispensable, pour le service d’imagerie, de pouvoir identifier et contacter le médecin demandeur pour obtenir certaines informations le cas échéant.

[1]Ces différents éléments permettent d’apprécier la concordance entre le diagnostic clinique et le résultat attendu. Dans cette perspective, nous allons présenter dans la suite de ce travail les éléments indispensables d’un bon d’examen pouvant favoriser une bonne interprétation des résultats ainsi que les répercussions d’un bon d’examen mal rempli.

(41)

23

Exemple d’un format de bon d’examen

REPUBLIQUE DU BENIN *******

MINISTERE DE LA SANTE *******

NOM DU CENTRE DE SANTE : ...

Nom :………...

BON D’EXAMEN

Prénoms :………..

Age :……….

Provenance :………. contact………

Service ou médecin demandeur :……….

Diagnostic :………..

EXAMEN DEMANDE

SIGNATURE :

NOM ET PRENOM DU DEMANDEUR :

RESULTATS

SIGNATURE :

NOM ET PRENOM DU MEDECIN RADIOLOGUE :

(42)

24

Les répercussions liées au bon d’examen mal rempli [3]

- Identité du patient : l’absence de l’identité du patient entraîne l’impossibilité d’effectuer l’examen par le professionnel d’Imagerie Médicale; une perte de temps à rechercher son identité ; un retard dans le déroulement de l’examen ;

- date de la demande : son absence entraîne des problèmes de planification : l’examen a-t-il été effectué ? S’agit-il d’un contrôle ?

- identification du service : un mauvais renseignement de cette rubrique cause une perte de temps à rechercher le service en cas de besoin de complément d’information ;

- examen demandé : une mauvaise formulation de l’examen demandé entraîne une impossibilité d’effectuer l’examen, il faut faire appel au service demandeur qui devra renouveler sa nouvelle demande d’examen. Un tel acte cause une perte de temps, d’énergie pour le professionnel d’IM et peut être une cause d’examens erronés ;

- motif de l’examen : en cas d’absence de ce dernier, le radiologue ne peut cibler avec précision l’examen et orienter son interprétation.

3.3.3 Interprétation radiologique [4]

Pour qu’il remplisse son office et pour qu’il soit pris en considération, le compte rendu doit apporter des renseignements autres que ceux que le médecin prescripteur peut trouver lui- même sur le film. Il doit être logique et structuré pour être bien compris. L’expérience montre que ce n’est pas toujours le cas.

3.3.3.1. Définition du compte rendu radiologique

Le compte rendu radiologique, ou interprétation radiologique ou encore la lettre réponse qui en tient lieu, est un transfert d'informations du médecin qui a fait l'examen à celui qui l'a demandé ou à ceux qui, ultérieurement,

(43)

25

auront à le consulter à nouveau. Il doit tout d'abord mentionner des renseignements d'ordre administratif : nom et prénom du patient, date de l'examen. Le compte rendu doit refléter ensuite les différentes étapes exposées plus haut. Il doit donc comporter :

 Un rappel des raisons cliniques qui ont motivé l'examen, pour certains dans une rubrique initiale, pour d'autres en conclusion, lors de la discussion diagnostique.

 La mention de l'organe exploré et de la technique radiologique utilisée. Les éléments techniques peuvent être rappelés brièvement ; ils doivent être détaillés dès que le protocole d'examen est un peu différent de ceux réalisés habituellement. Cette bonne description des éléments techniques est également impérative lorsque l'examen peut être suivi de complications : dose de produit de contraste injecté, voie d'abord d'un examen vasculaire, ou lorsque l'interprétation des images n'est possible qu'en fonction d'une bonne compréhension de la technique utilisée.

 La description des images retenues à la suite de l'analyse des clichés est un temps essentiel. Elle doit être faite en termes de nombre, de forme, de plage et densité, d'homogénéité, de contours, de dimensions. Tous ces termes doivent être clairs et précis, ayant la même signification pour tous.

Ce compte rendu doit être bref, précis et non ambigu.

Il faut en exclure des comparaisons culinaires, botaniques ou autres qui sont habituellement imprécises, sauf celles qui sont consacrées par l'usage et qui recouvrent une entité non discutée (par exemple, opacité radiée en "poils de brosse" développée dans les parties molles à partir de la corticale osseuse, lacune homogène à contours en "carte de géographie").

En fait, il est impossible de rester purement descriptif : dans l'analyse d'une image radiographique, l'élément pathologique décrit est souvent situé par rapport à des structures anatomiques. Celles-ci ont été analysées de la même façon et reconnues d'emblée comme normales, ce qui est déjà en soi

(44)

26

une interprétation. Ces images normales servent en quelque sorte de cadre dans lequel vient se placer l'image pathologique.

 L'interprétation des images vient ensuite. Comme il a été dit plus haut, elle doit préciser :

 la localisation anatomique.

lorsque la localisation anatomique a été reconnue, il faut encore préciser s'il s'agit d'une image pathologique, d'une variante du normal ou d'un aspect inhabituel du fait d'une projection incorrecte ou non orthodoxe. Pour résoudre ce problème, il est quelquefois utile d'avoir fait un cliché comparatif, il est légitime dans quelques cas de mentionner dans le compte rendu la référence qui a servi à étiqueter une variante du normal.

 localisée anatomiquement, reconnue comme pathologique, l'image doit faire l'objet d'un essai d'interprétation anatomo-pathologique au moins macroscopique : ulcération, œdème.

 enfin, dernier stade, il faut essayer de préciser quelle est l'étiologie de ce trouble anatomo-pathologique.

Il est parfois possible, sur des données purement radiologiques, d'aboutir à un diagnostic définitif mais les images pathognomoniques sont rares. Le plus souvent on se trouve confronté à un syndrome radiologique comportant plusieurs étiologies parmi lesquelles le choix pourra être fait quelquefois par le radiologiste :

- soit par des informations contenues sur le même cliché ou des clichés complémentaires,

- soit grâce aux données cliniques ou d'autres examens complémentaires, humoro-biologiques ou autres.

Le compte rendu doit donc apporter dans la discussion les éléments qui ont permis de conclure. Tel est le mode de construction habituel et complet d'un compte rendu radiologique. Cependant, il n'est pas toujours possible ou utile de suivre ce schéma à la lettre :

(45)

27

 Dans certains cas, l'image radiologique est évidente, il est inutile que du temps soit perdu par le radiologiste, par sa secrétaire ou par le médecin correspondant du fait d'un compte rendu inutilement long. La description doit alors être courte, télescopée, déjà synthétique, mêlant à la fois l'analyse descriptive, l'interprétation et la conclusion.

Exemples :

Opacité en foyer de type alvéolaire du lobe moyen permettant de conclure à une pneumopathie aiguë compte tenu des signes cliniques.

 Dans d'autres cas au contraire, le compte rendu devra être plus long et, en particulier, la description plus fine, plus analytique, plus détaillée. Ceci est vrai dans les circonstances suivantes :

- Lorsqu'il peut y avoir une discussion diagnostique et que plusieurs interprétations peuvent être proposées. Tous les éléments analytiques doivent être exposés en détail puisqu'ils fournissent au radiologiste les arguments de sa conclusion.

- Lorsqu'il s'agit d'une pathologie susceptible d'une surveillance ultérieure avec ou sans traitement ; les clichés peuvent s'égarer ; le compte rendu sera alors le seul élément permettant d'apprécier l'évolution.

- Lorsqu'une sanction thérapeutique agressive est envisagée : les arguments amenant au diagnostic radiologique doivent être développés.

 Enfin, autre possibilité, le processus de raisonnement tel que nous l'avons envisagé dans le cas optimal doit être interrompu à un stade plus ou moins avancé de l'élaboration du compte rendu :

Parfois on ne parvient pas à une bonne localisation anatomique de l'image.

Dans d'autres cas on ne peut préciser son caractère pathologique ou non.

Ailleurs il n'est pas possible de dire quel est le type de pathologie auquel on est confronté.

Dans toutes ces circonstances, le compte rendu doit refléter cette interruption du raisonnement et préciser quelles en sont les raisons. Il est alors

(46)

28

souvent possible d'aller plus loin en pratiquant des explorations complémentaires, radiologiques ou non. Il faut, dans le compte rendu, expliquer pourquoi le raisonnement s'arrête et suggérer quels sont les examens complémentaires utiles. Ceci est facile lorsqu'il s'agit d'examens radiologiques mais peut être plus délicat lorsqu'il s'agit d'examens de laboratoire, d'une endoscopie, d'une biopsie. Le radiologiste doit avoir à sa disposition un certain nombre de tournures de phrases lui permettant de suggérer ces examens en fonction du correspondant auquel il s'adresse.

3.1.3.2 L'acte radiologique [5]

L'acte radiologique lui-même comporte :

 la prise de connaissance du problème clinique,

 le choix de la ou des techniques d'exploration radiologique,

 l'analyse des images obtenues qui sera d'autant plus précise que la qualité technique du document est meilleure, que le radiologiste est attentif et méthodique dans l'analyse des clichés

 la synthèse de l'interprétation des images avec, là encore, plusieurs étapes :

- tri, avec un esprit de recherche systématique, entre les images normales et anormales. Pour celles-ci :

- localisation anatomique,

- signification pathologique ou non,

- essai d'interprétation anatomo-pathologique, 3.4- CADRE, MATERIEL ET METHODES D’ETUDE 3.4.1. Cadre d’étude

Le service de radiologie de l’HEF a servi de cadre pour notre étude.

3.4.2. Matériel

Le matériel utilisé pour notre étude :

(47)

29

352 bons d’examens venus au service d’imagerie médical ont permis de recueillir les renseignements présents ou non selon les différents paramètres.

3.4.3. Méthodes d’étude 3.4.3.1. Type d’étude

Il s’agit d’une étude prospective transversale.

3.4.3.2. Période d’étude

Notre étude a couvert la période de stage allant du 05 juin au 05 septembre 2014.

3.4.3.3. Echantillonnage

 Critère d’inclusion

Tous les bons d’examens radiologiques parvenus au service d’imagerie de l’hôpital El-Fateh de Porto-Novo du 05 Juin au 05 Septembre 2014.

 Critère de non inclusion

Tous les bons d’examens radiologiques délivrés aux patients au sein du service d’imagerie médicale de l’hôpital d’El- Fateh de Porto-Novo.

3.4.3.4. Technique de collecte des données

Lorsque les patients viennent pour être pris en radiologie nous relevons sur chaque bon d’examen :

- l’identité du demandeur - l’âge du patient ;

- le service demandeur ;

- les renseignements cliniques ;

- la corrélation entre les renseignements cliniques et l’incidence demandée.

Après l’interprétation des clichés nous relevons les résultats obtenus.

(48)

30

Nous avons aussi déterminé la qualité des bons d’examens. Ils ont été classés en deux catégories. Les biens libellés sont ceux auxquelles on ne reproche rien et les mal libellés sont ceux auxquels il manque soit l’âge du patient, soit le service demandeur, soit le diagnostic.

3.4.3.5. Difficultés liées à l’enquête

La longue file d’attente n’a pas permis de recenser certains bons d’examens.

3.5- RESULTATS

3.6.1 Détermination de la fréquence des examens en rapport avec le service demandeur les renseignements cliniques et les résultats :

Tableau III: Répartition des bons d’examen selon le service demandeur

Services Effectifs Fréquences en %

Médecine 165 46.87

Cardiologie 23 6.53

Chirurgie 76 21.59

ORL 10 2.84

Pédiatrie 13 3.69

Gynécologie 21 5.96

Neurologie 10 2.84

Maternité 34 9.66

Total 352 100

(49)

31

Tableau IV: Répartitions des examens selon les segments explorés

Organes Effectifs Fréquences en %

Crânes et sinus 48 13

Grill costal 30 8.13

Membres 177 47.97

Rachis 41 11.12

Poumons et télécœurs 63 17.08

Mensuration 05 1.35

Examens spéciaux 05 1.35

Total 369 100

3.6.2 Concordance entre le diagnostic et résultats selon les segments explorés.

Tableau V: Concordance entre le diagnostic et résultats selon le segment exploré (crâne et sinus)

Concordance Effectifs Fréquence en %

Oui 09 18.75

non 39 81.25

total 48 100

(50)

32

Tableau VI: Concordance entre le diagnostic et résultats selon le segment exploré (gril costal)

Concordance Effectifs Fréquences en %

Oui 08 26.66

Non 22 73.34

Total 30 100

Tableau VII: Concordance entre le diagnostic et résultats selon le segment exploré :( membres)

Concordance Effectifs Fréquences en %

Oui 49 27.69

Non 128 72.31

Total 177 100

Tableau VIII: Concordance entre le diagnostic et résultats selon le segment exploré (Rachis)

Concordance Effectifs Fréquences en %

Oui 25 60.98

Non 16 39.02

Total 41 100

(51)

33

Tableau IX: Concordance entre le diagnostic et résultats selon le segment exploré (poumons et télécœurs)

Concordance Effectifs Fréquences en %

Oui 08 12.7

Non 55 87.30

Total 63 100

Tableau X: Concordance entre le diagnostic et résultats selon le segment exploré (mensuration)

Concordance Effectifs Fréquences en %

Oui 05 100

Non 00 00

Total 05 100

Tableau XI: Concordance entre le diagnostic et résultats selon le segment exploré (examens spéciaux)

Concordance Effectifs Fréquences

Oui 05 100

Non 00 00

Total 05 100

En résumé nous avons selon la concordance entre le diagnostic et le résultat sur un total de 369 examens 109 concordances contre 260 soit respectivement 27.52% et 70.46%.

(52)

34

3.6.3 : enquête sur le profil du personnel les plus mis en cause dans l’établissement des renseignements cliniques qui n’ont aucun lien avec les résultats.

Tableau XII: Répartition des bons d’examens selon leur qualité de rédaction

Qualité Effectif Fréquences(%) Bien faits 130 39.94

Mal faits 222 63.06 Total 352 100

Tableau XIII: Répartition des examens selon la qualification des prescripteurs

Qualifications Effectif (examen) Fréquences(%)

Infirmiers 55 15.63

Médecins généralistes 72 20.46

Médecins spécialistes 153 43.47

Sages-femmes 34 9.65

Aides- soignants 26 7.39

Autres 12 3.4

Total 352 100

(53)

35

Tableau XIV: Les qualifications des prescripteurs des bons non concordant

Qualifications Effectifs Fréquences

Infirmiers 42 38.18

Médecins généralistes 03 2.73

Médecins spécialistes 08 7.28

Sages- femmes 28 25.45

Aides- soignants 22 20

Autres 07 6.36

Total 110 100

(54)

36 3.6- COMMENTAIRES

3.6.1 Détermination de la fréquence examens en rapport avec le service demandeur les renseignements cliniques et les résultats

L’analyse du tableau III nous démontre que l’HEF dispose de plusieurs spécialités à savoir la médecine, la chirurgie, l’ORL, la pédiatrie, la gynécologie, la maternité qui utilise de façon variable le service d’IM de cet hôpital. Parmi ces différentes spécialités il ressort que sur 352 bons d’examens, 165 bons provenaient de la médecine soit un pourcentage de 46.87%. Nous pouvons donc affirmer que le service de médecine apparait comme le premier utilisateur des prestations de l’unité d’IM, cette réalité traduit – elle que les bons d’examens qui proviennent de ce service sont les plus exposées à la discordance entre les renseignements cliniques et résultats.

Une analyse poussée, nous permettra d’élucider cette préoccupation.

L’analyse des données du tableau IV nous montrent que sur un total de 369 examens, les examens des membres thoraciques étaient les plus dominants avec un pourcentage de 47.97%, l’origine de ces différents examens est difficile à préciser parce que les services de médecine ou de chirurgie ou de traumatologie peuvent demander des examens qui ne pas toujours de leur spécialité. Dans le cas d’un bilan pré opératoire, un chirurgien ou un ORL (Ortho-Rhino-Laryngologie) peut demander un télécœur ou un poumon en même temps qu’un médecin interne tandis qu’un médecin interne peut demander une radiographie de la jambe du bassin ou du rachis en même temps qu’un traumatologue ou un neurologue.

3.6.2 Concordance entre le diagnostic et résultats selon les segments explorés

L’enquête réalisée sur la concordance entre le diagnostic et le résultat selon le segment exploré nous montre au niveau du tableau V en ce qui concerne les crâne et sinus 81.25% de non concordance, 73.34% de non concordance au

(55)

37

niveau du tableau VI en ce qui concerne le gril Costal, 72.31% de non concordance au niveau du tableau VII en ce qui concerne les membres, 39.02% de non concordance au niveau du tableau VIII en ce qui concerne le rachis, 87.30% de non concordance au niveau du tableau IX en ce qui concerne les poumons et télécœurs. En ce qui concerne les tableaux X et XI pour la mensuration et les examens spéciaux, nous ne notons pas de discordance entre le diagnostic et le résultat.

En conclusion une grande proportion soit 70.46% des renseignements cliniques sont en discordance avec les résultats.

3.6.3 : Enquête sur le profil du personnel les plus mis en cause dans

l’établissement des renseignements cliniques qui n’ont aucun lien avec les résultats.

Il ressort du tableau XII, que sur les 352 bons analyses 222 ont êtes mal rédigés soit un pourcentage de 63.06%. Cela traduit que les bons mal faits sont majoritaires et il va falloir donc rechercher les causes.

Le tableau XIII nous a permis de constater que les bons proviennent de plusieurs agents de différentes qualifications. Les médecins spécialistes demeurent les plus majoritaires avec un pourcentage de 43.47%, mais cette réalité traduit-elle que les discordances entre renseignements cliniques et résultats radiographiques proviennent de cette catégorie de personnel de santé?

Le tableau XIV nous démontre que les bons dont les renseignements cliniques sont en discordance avec les résultats proviennent majoritairement des infirmiers, des sages-femmes et des aides-soignants avec respectivement un pourcentage de 38.18%, 25% et 20%. Si les infirmiers et les sage femmes dans leur activité sont autorisés à prescrire des examens, il apparait suicidaire de permettre aux aide soignants de bénéficier de cette faveur.

(56)

CONCLUSION

(57)

39

Notre séjour à l’hôpital El-Fateh de Porto-Novo nous a permis de renforcer nos acquis en matière de pratiques professionnelles en imagerie médicale. Dans ce centre nous avons eu le privilège de mettre en pratique les cours théoriques reçus au cours de notre formation. Ces différents examens réalisés ont montré qu’il faut réellement lier la pratique à la théorie.

Cependant, tous les objectifs de notre stage ne sont pas atteints à cause de certains examens spéciaux que cet hôpital ne fait pas. Nous avons pu acquérir de nouvelles connaissances, et vivre les réalités de notre formation sur le terrain.

En effet, grâce à notre étude nous avons pu mettre en exergue l’importance des bons d’examens dans la prise en charge des patients et les insuffisances présentées par les bons d’examens en particulier la non concordance entre le diagnostic et les résultats de l’interprétation radiologique au niveau de l’HEF/ de Porto-Novo.

Une analyse effectuée nous permet de constater que la majorité des bons d’examens dont le diagnostic ne concorde pas avec le résultat provienne des cabinets, et des centres de santé et sont majoritairement rédigés par les prescripteurs non qualifiés (infirmiers, aide- soignant, sages- femmes). Par conséquent, il s’ensuit une mauvaise prise en charge du patient.

Le prescripteur doit donc fournir un diagnostic correct au technicien sur la demande concernée pour faciliter la réalisation de l’examen approprié dans le but d’éviter les reprises d’examens, les pertes de films et la surexposition des patients.

Il s’avère alors nécessaire de sensibiliser les prescripteurs sur l’importance d’un diagnostic correcte au niveau des bons d’examens radiographiques.

(58)

40

(59)

41

En vue de résoudre les problèmes énumérés à travers ce rapport, nous formulons les suggestions ci-après :

 Au Ministère de la Santé

Elaborer un document définissant ceux qui peuvent prescrire un examen d’imagerie médicale.

 Au service d’imagerie médicale et de radioprotection,

La conception et la mise en œuvre d’un bon unique d’examen d’imagerie médicale au BENIN.

 Aux autorités de nos facultés de médecine et école de formation sanitaire ;

L’enseignement de la rédaction des bons d’examen aux étudiants, ainsi que l’organisation des séminaires de sensibilisation post – universitaire.

 A l’administration de l’ HEF

-Organiser à l’endroit des praticiens des séances de sensibilisation sur la nécessité de mentionner les renseignements administratifs et cliniques sur les bons d’examens des patients,

-Organiser des séances d’échanges entre prescripteurs et techniciens en imagerie médicale,

 Au personnel de l’unité de radiologie

-Exiger la mention des renseignements administratifs et cliniques sur les bons d’examens,

-Faire l’effort d’écouter les patients

-Et enfin exécuter avec dévouement et abnégation de leur devoir pour une prestation de bonne qualité.

(60)
(61)

43

[1] haute autorite de santé « fiche descriptive de l’indicateur: conformité des demandes d’examens d’imagerie (CDEI) » Manuel de certification des établissements de santé en 2007; decret n° 2003- 270 du 24 mars 2003,

consulté le 15 juillet 2014.

[2]VANHARENS L, VIVIEN C. 1999. Démarche qualité concernant les bons de demande d’examen radiographique. URL : http://

www.ifpvps.fr/IMG/.../Demarche_qualité_radio_FP-0205.pdf, consulté le 30 juillet 2014.

[3] DEMIDE A. G. I., 2013, problématique de la non conformite des bons d’examen radiologique, Rapport de stage pour l’obtention du diplôme de licence professionnelle, GIMR/EPAC/UAC, Bénin, 17-19 pages.

[4] Haute autorité de santé « fiche descriptive de l’indicateur: conformité des demandes d’examens d’imagerie (CDEI) » URL : http:// www.has-

sante.fr/portail/jcms/c.../ipaqss-2010-mco-fiche-descriptive-cdei, consulté le 23 août 2014.

[5] ( http : //www.med . univ- relles1.fr/ cerf/épicer/ BASE/

BA005_cv_rb2.html), consulté le 23 août 2014.

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