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HAUT - COMMISSARIAT DE L'AFRIQUE EQUATORIALE FRANÇAISE SECRÉTARIAT PERMANENT (BUREAU CENTRAL DE LA STATISTI QUE ET DE LA MECANOGRAPHIE) -1-

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(1)

"

HAUT - COMMISSARIAT DE L'AFRIQUE EQUATORIALE FRANÇAISE

GROUPE D'ETUDES DES COMPTES ECONOMIQUES

SECRÉTARIAT PER MANENT

(BUREAU CENTRAL DE LA STATIST I QUE ET DE LA MECANOGRAPHIE)

-1-

INVENTAIRE DES RESSOURCES EQUATORIALE

(1956)

HUMAINES FRANCAISE DE L'AFRIQUE

par

Laurent BASTIAN!, Administrateur de l 'l.N.S.E.E.

chef du Bureau Central de la Statistique et de la Mécanographie d' A. E. F.

2 2 SEP · · 19ss

'

(2)

HAUT-COMMISSARIAT DE L'AFRIQUE EQUATORIALE FRANC AISE

GRO'flPE D' E'T'UDES DES COJIP''l'BS ECO'NOJI l(lllES

SECRET~IAT

PERMANENT

(BUREAU CENTRAL DE LA STATISTIQUE ET DE LA MECANOGRAPHIE)

- I- .

INYBNTAIRl DES RESSOIJRCES BUHAINIS DB

L' AFR IQlJB EQU/{TOR I ALE FRANCAISH ( 195 6)

par

Laurent BASTIANI. Administrateur de l'I.N.S.E.E.

Chef· du Bureau Central de la Statistique et de

la Mécanographie d'A.E.F.

(3)

S 0 lf N A I R E

INrRODUCf ION

I- /JA DEJ!SIXE DE POPULATION Dl L'A.E.P ••••••••••••••••••••••••••••••••••

I-1- Données d'ensemble sur la densité de population d e l ' A.1LF ••••

I - 2- V a. r i a. t

i

on d e l a d e n s

i

t é • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • . • • • • • • • • . • • • • • I-3- Aspects de la densit ( par territoire .••••••••••••••••••••••••

II- SfRUCfURA' GENERALE DE H POPULAfION DG

L'A.E.f •••••••••••••••••••••••

I I -1 - Pop u l a

t

i on p a r

t

e r r

i t

o

i

r e • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • II-2- Originaires et

expatri~s

•••••••••••• •••••••••• ••••••• ••••••••

•îl-3- Milieux urb3.in et rur.'.\l ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

II-4- Moins de 14 "\ns / 14 ans et plus .••.•••••••.•••••••••••••••••

II-5- J!;volution de l:i population originaire des territoires •••••••••

III- STRUOfURE SOCIO-PROfESSIONNELLE

DE LA POPULAfION •• •••••••••••••••••.

III-1- Les principaux secteurs

d'activit~ collectivit~

collective ••••

III-~-

La population non originaire ••••••.•••.••••.•••••••••••••••••

III-3- Etude

du

secteur primaire ••••••••••••••••••••••••••••••••••••

III-4- Etude du secteur

second~ire

···•••••••••••••••••••••

III -5-

.illt

ud e du se et eu r

t

e rt

i

aire •••••••••••••••••••••••••••••••••••

III-6- Etude des administrations ••••.••••••••••• •••••••••••••• •••••

III-?- $léments

complément~ires

à l'ùtude dos secteurs

d'activit~

co

11

e et ive . . . • . . . , . . . • • • • • .

IV--

!Al{ILLES •••.••••••••••• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • · · • • • • • • • • • • • • • • • · • • • • • •

IV-1-

r~~illes

africaines ••.•.••.••••••• •••••••••••••••••••••• •••••

IV-2- i.Jnit6s de consommJ.tion

afric~i11es

•••••••.••••••••••••••• , ••••

IV-3- Ménages européens •••••••••••••••••.•••••••••••••••••••••.••••

Y- HOfK SUR

LES

DIVERS ORGANISNES CREES PAR

LES

INDIVIDUS ••••••• •••••••

V-1- Entreprises . . . , . . . . • . . . , . . . •

V-2-

Administrations . . . , • . . .

CONCLUSION • , . . . • •• • • • • • • • • • • • • • TABLlAUl '

... .

TABLEAU TABLEAU TABLEAU

TABLEAU

TABLEAU TABLEAU TABLlliAU TABLEAU TABLiliAiJ TABLEAU

TABL~A'J

'rABLEA\J

TABLEA\.J

NOfES

KX

PLIC A 'f IV ES TABLEAU TABLEA:.J 'I1ABLEAU TABLEAU TABLEAU TABLEAU TABLEAU

TABLEAU

TADLRAUX HORS UXTES :

l A. E. F. population présente au 1 /l /57 ...

I GABON Il Il Il

...

I MOYEN-CO NGO Il Il Il

...

I

OUBANGUI

Il

"

Il

. . . . .

~

. . . ....

I TCHAD Il Il Il

...

II- A. E. li'. inventaire socio-professionnel en 19 56 ...•.

I I - GABON Il Il Il

II- MOYEN-CONGO

Il Il Il

II- OUBANGUI

Il Il Il

II-

TCHAD Il Il Il

III-A familles originaires (milieu urbain). •••••••••

fa.milles originaires (milieu rural ) ••••••••••

f'\milles non originaires •••••••••••••••••••••

III-B I II-C

SUR LES 11.BLKAUX

I GABON ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

I

MOYEIJ-CON'30 ••••••••••••••.••••••••••••••• , •••••

I OUBANGUI

...

I TCHAD

I I GABON

...

I I MOY EN-C0~1GO . , •••••••••••••••••••••••••••• • •••••

I I OUBANGUI ••••••..•••••••••••••••••••••• , ••••••••

I I TCHAD •••••••••• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

I I I -

...

Carte de

densit~ d(~

la population d'A.E.F.

Poniil at ion active et sala.ri és

p

a." es 3-5.

" .3

Il

4

Il

4-5

pages 6

Il

6

Il

6

Il

6-7

Il

7-8

Il

8

pa~es

9-15

Il

9-10

Il

10

Il

11-12

Il

12

Il

12-13

Il

13-1 ..

Il

14-15 pag'es16..:17

Il

16

Il

16-17

Il

17

pa~esl8-l

9

Il

18-19

Il

19

pa (te

20 pages 21- 33

Il

22

Il

23

Il

24

Il

25

lt

26

pages2?

Il 28

Il

29

Il

30

Il

31

p~Q"es32

Il

32

Il

33

pages

34-56

Il

.55

Il

35

Il

36

Il

37-38

pages 39-42

" 42-47

Il

47- 51

Il

52-55

Il

!)5

In~entaire

socio-professionnel des 4 territoires d' A.E.F.

(4)

INTRODUCTION 1

Une comptabilité économique comporte, en premier lieu,l'établisse- ment d'inventaires à une date donnée des ressources hwnaines, des ressources matérielles, des créances et des dettes du pays dont on se propose d'étudier 1 ' ac t

i

vit é •

Un inventaire socio-démographique permet, non seulement d'apprécier le "potentiel huma.in

11,

d'en décrire la structure et l'organisation, mais aussi d'analyser dans des comptes bien appropriés l'activité des

diff~rents

groupes d'agents composant la population.

Le classement des individus suivant certains critèresCdémographiques, protessionnels,sociaux) facilite ainsi

l'~tude

des or«anismes par eux

cré~s

(entreprises, familles et adrninistrat ions J.

Ce sera le but de la

pr~sente

étude de fournir, d'après le plan pro- posé dans le "Manuel de Comptabilité Economique a.dapt' aux pays tropicaux",les éléments de base d'un tel classement, d'examiner les

caract~ristiques

du poten- tiel humain de l'A.E.F.,d'apporter quelques informations complémentaires sur les groupements socio-économiques des individus recensés.

Ce travail

pr~cède

normalement la constitution des autresinventaires et l'établissement des comptes annuels de l'économie. Sans une bonne connais- sance quantitative des hommes et de leur milieu sociale il ne saurait être question d'aborder avec fruit des travaux de comptabilité globale ou des

~tudes

d'ensemble sur l'activité d'un pays, et bien que le

degr~

de précision des éléments de l'inventaire humain soit loin

d'~tre

poussé, les résultats qui sont présentés serviront d'utile. ca.nevas aux recherches économiques

ult~rieures.

(5)

INVENTAIRE DES RESSOURCES HUMAINES DE

L'AFRIQU~

EQUATORIALE FRANCAISE.

Dans toute t$conomie,le facteur humain tient une pla.ce de premier

•h•ix: son importance numérique,sa

qu1lit~

1

sa

location g6ographique,sa denai-

t4 (e peuplement,sa structure par âges,sa

diversit~

socio-profesionnelle,ses 41Ters Modes de

groupe~ent,en

font un

~lément

capital de l'activit€,face au J•\•ntiel matériel qu'il est

charg~

de mettre en valeur et dont il utilise 1e1 • e s s o ur ces •

Elément dynamique,en constante

~volution,mall~able,diversifi~,l'en•

1e"~le

humain s'intègre,par chacun de ses individus, à

l~

vie économique la pl••

g~a~rale

et la plus complète.

Si les enfants,les vieillards,les malades ou les inactifs

repr~sen­

' • • \ peur la masse productive une charge sociale qui amenuise d'autant le re-

•e•u (u groupe, ils représentent aussi une

cat~g

_·ie particulière de consomma-

•••1'• et. participent au mêr.ie titre que les prod."'.teurs à la

r~partition

et à

t•saplo1 des ressources disponibles; la population enfantine et adolescente . . aa\itue d' a.utre part un

r~el

investissement, dans la mesure où son éducatiol\

ea\IPielle et morale, son état sanitaire, son d6veloppement intellectuel ont

f'e ea\repris de ma.n'ière à assurer la relève des

g~n~ra.tion.s

d'adultes et à

•••feitre les

possibilit~s

actuelles du

mat~riel

humain.

L'activité des aide-familiaux en milieu traditionnel,

o~

toute per-

•oaae valide en age de travailler contribue

à

la production de l'unité sociale, t&que11a .se confond fréquemment avec la cellule

~conomique,illustre

pa.rfa.ite-

~ent l~

rôle des groupements de population

a~ricole

dans la mise en valeur des

te~res:

cultures industrielles et cultures vivrières sont le·

r~sultat

d'une telle activité qui vise

à

satisfaire les bes0ins

~l~mentaires

de subsistance, à

dév~lopper

les revenus mon6t aires auxquels se lie le niveau de mieux·4tre

ll'l&t

ér1.el.

Dans les zones urbaines,autour des salariés gravitent,en nombre souvent importe.nt, des personnes à charge, ina.ctive:'1,parasites,mais que des liens familiaux retiennent pràs des bénéficiaires de revenus et qui partici- pent à

l'activit~

de consommation des

m~nages:

cette population d'oisifs re- p•éaente un volant de main-d'oeuvre,certes:non

qualifi~e,

mais potentiellement 41aponible et valide, dans l'hypothèse d'une. industrialisation plus accentuée des

agglom~rations

et des centres.

Le développement d'une

sociét~

africaine demeure subordonné à son

''•i et à son évolution dtmographiques:

Un peuplement dense favorisera souvent l'essor d'une

~conomie

agri- c•le et la richesse de aertaines

~oncs

rurales; c'est le cas de la NIGERIA,de l'OUGANDA ou du RUANDA-URUNDI. :Jne absence d'hommes freinera par contre la alae en valeur d'espaces où les ressources minières agricoles ou forestières ne pourront être

exploit~es

convenablement,par suite des difficultés de re- crutement d'une

main-d'oeu~re

abondante: on comprend le retard

enregistr~

dau certains territoires où cependant les conditions matérielles d'exploi- t at.ion s' annonçaient

f

av or ab les

.... I . ...

(6)

- 2 -

Une population en pleine expansion dispose géndraleme.nt d'un· ca.pi- tel en main-d'oeuvre qu'elle peut facilement céder à des zones industrielles, grosses consommatrices de travail humain; le CONGO BELGE envoie ainsi tou'; lc3 ans plusieurs milliers

de

travailleurs vers les RHODESIES,le MOZAMBIQUE POR'ru- GAIS en exporte près de 100.000 dans les mines sud-africaines.

Aussi les cons,quences d'un

d~veloppement

démographique important, comme celui

enregistr~

en GUINEE FRANCAISE où le taux d'accroissement annuel est de l'ordre de

2~,

entrainent-elles

à

moyen terme d'importants

probl~mes

d'ordre économique. Comment le rythme de mise en valeur peut-il

suivre·~u d~­

passer le rythme d'augmentation de la population? C•est le développeme~~ •co- nomique du territoire qui a.lors est directement mis en ca.use et doi't trouver

. ....tl,..

à brève

~ch6ance

une solution acceptable; la mise en place d'un complexe

·~n-

dustriel à base énerg6tique,comme celui du KONKOURE en GUINEE, répondia·à c~s préoccupations dans la majeure partie des ca.s.

Que conclure, par contre, de

r~gions

où la. population est en dirtiinu- tion continue,- fait toutefois assez rare en Afrique-,sinon que leur avenir·

agricole reste sérieusement compromis et que leur situation économi'que ne manquera pas d'empirer• si aucune ressource nouvelle n'est découverte ni ex- ploitée.

.. ...

, :

L'homme en milieu rural crée le paysage,le façonne selon

se.s·1~b.,.so:i.ns, ~9

d'veloppe progressivement les ressource's de contrées typiquement a.grair ...

e_,~ti­

Use ses traditions ancestrales ou des techniques modernes afin de··v:alotf.i·;se·r ...

une production qui souvent représente la seule source de son revenu .ei.

so~·

uni,- qu.e eapoir de bien-être. L'homme offre sa force de travail dans les

ent·~ep.rise;s dvolu~es.

les exploitations agricoles

m6canis~es

et à gros rendement,les

ent~e­

prises forestières,les industries manufacturières diverses,les services de distribution etc ••• Dans les centres urbains;une main-d'oeuvre

abondante,s~~­

cialisée ou non,recherche au contact d'un milieu qui relève de .la

tec~nique ?

~odernè,

aux moyens financiers puissants et aux valeurs professionnelies:

hiérarchisées,la possibilité

d'~tre

employée et de s'intégrer progressivement à un genre

d'activit~

économique, neuf, dynamique,souvent riche d'avenir.

Ces considérations sur l'importance

~conomique

des groupes humains dans

l'~volution

de contrles qui s'ouvrent au

pro~rès

technique et aux

co~di­

tions modernes de développement sont naturellement valables pour l'Afrique Equatoriale Française: la diversit6 d'mographique de ce groupe de territoires traduit une activité dtensemble dont les aspects m&ritent

d'~tre

analYQ••·

La structure d'une population où le

~ilieu

expatrié,par son.niveau de vie

~levé,sa

haute technicité, son

car~ctère

d'élite, prend le meilleur rang,où le processus d'urba.nise.tion demeure encore

à

ses d6buts, laissant au· sec:-t;eur rural son extension géographique, où l'importance numérique des jeunes va croissant et

dét~rmine

les conditions futures d'une

~volution

sociale,sera donc

pass~e

en revue dans les pages qui suivent. L''tat socio-professionnel des personnes actives, et les groupements familiaux de consommateurs li4s•â l'dlaboration des revenus individuels donneront également lieu à une ~naly'êe aussi

d~ta.illée

que possible.

."'

.

(7)

I - LA DENSITE DE POPULATION DE L'A.E.F.

I-1- DONNEES D'ENSEMBLE SUR LA DENSITE DE POPULATION EN A.E.F.

L'examen de la carte de

densit~,dress~e

par le Bureau Central de la Statistique,conduit

à

constater que l'A.E.F. souffre, dans l'ensemble,d'une

p~nurie

marqule d'habitants. Toute politique économique val3ble devra donc tenir compte de cette observation si l'on veut éviter qu'un développement ra- pide ne bouleverse profondément la structure d'une population trop clairsem,e.

Une seconde remarque réside do.ns le fait que le peuplement se répartit très

in~galement

à la surface des qu3tre territoires. Le tableau suivant donne par territoire et pait

r~gion

le nombre d'habitants,la superficie et la

densit~

de population (rapport: h:i.bi tants).

superficie

Pour l'ensemble de l'A.E.F.,on compte à peine 2 habitants au kiloœè- tre carr' c1,93>. Si l'on retranche de la superficie totale de l'A.E.F. qui

dépas·se 2. 500. 000 de kilomètres carrés les

r~gions

du BORKOU-ENNEDI-TIBESTI au TCHAD, de la KOTTO-DAR-EL-KOUTI en 00BANG'i.JI,de

la

SANGHA et de

la.

LIKOUALA au MOYEN-CONGO,lesquelles sont à peu près vides d'hommes en raison de leur géographie particulièrement

inhospitali~re

(zones désertiques ou forats maré- cageuses ),la

densit~

remonte à peine à 3 habitants au kilomètre carréC2,9l).

Elle demeure, on le voit, très faible, même

compar~e

à celle d'autres con- trées africaines: la NIGERIA, par exemple, atteint 32 habitants au Km2, le GHANA 17 habitants, le CONGO BELGE 5 habitants. En EUROPE, on compte en moyenne 81

habit~nts

au Km2, 207 en GRANDE-BRETAGNE, 290 en BELGIQUE, 320 aux PAYS-BAS.

· .. i~ /

....

TERRITOIRES ET REG IONS

1

Popul at Ion

1---···-·..__ ... _______ _ t ..

MOV EN-COit GO •

LI

koual a-Mossak a •• •• ••

Sangha ••••••••••••••••

Llkouala ••••••••••••••

Nlarf •• •••••••••••••••

Pool •••••••·••••••••••

Al ima-léfln 1 •••••••••••

Kou 1 1 ou •••••••••••••••

GABON •••• •. • Ogooué-tvlndo •••••••••

Ngounié •••••••••••••••

Wo 1

e u -N .•

T

ern •••••••••••

Haut-Ogooué ••••·••••••

Acl oumas •••••••••••••••

Estuaire••••••••••••••

Uy~nga ••••••••••••••••

Ogooué-Maritime •••••••

Moy en -Ogooué ••••••••••

OUBANGUI-CHAR Kotto-Da r-EI -Koutl ••••

MBomou ···•••••••••••••

Ouham •••···•••••••••••

Ou a ka •••••••••••••••• , Haute-Sangha ••••••••••

Mm o -G ri b 1 n g u 1 ••••••••

Ou h am -P e nd 6 • • • • • - •••• •

Ombella-MPoko ••···••••

Bouar-Baboua ••••••••••

Lobaye ••••••••••••••••

Basse-Kotto •••••••••••

TCHAD •••• •• ••

Borkou-EnnedJ-libestl •.

Kan em ~ ••• ,, • r • • • • • • . . . ,.

OuaddaT ··•••••••·•••••

Batha •••••••••••·•••••

Sal amat •••••••••••••••

Ch a r i -B ag u 1 rm i •••..•••

Moyc!'l-Chari ••••• , ••••••

Log0ne .••••••••••••...

Mayo-t .. ~bol •••.••••• ,,.

A. E. F ••••

. . . . . . . . . .

760000

...

95000

... '.

i

29000

...

25000

...

i li+OOOO

... i

313000

...

~

16000

...

80000

... ~

'lOIJOOO

i

)6000

...

1 1

• • • • • ,. • • • • 1 •

1

80000

...

71000

...

1

36000

...

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i

'+9000

... ;;ooo ... 1

29000

...

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1

21000

1

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ll)'lOOO

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'

....

31000

...

97000

... ... ...

i J lq 7000 123000 96000

...

i 101000

... ... ... ...

1 132000 138000 72000 75000

~

- ...

lHOOO

. . . .

,..

...

"' 25 76000

...

~

...

'+2000

.. . ....

"

...

189000

...

~····~···· 1*1*2000

...

39uooo

...

.106000

... - i

296000

. -··· q86000

• . • • • • • • • • • • .}'19000

• • • • • • • • • • • q a1qooo

. . . ·1212000

·- ···-

Ch 1 f f r e s a • ~ l / l /

5

7

Superf let e

(Km 21

1

)t.J9000

68000 6qooo 6;000 5;000 lf.6000 '+1000 llt-000

26;ooc

'l7000 39000

;sooo 36000 25000 21000 21000 20000 18000 626000 201000 lllOOO

!>'+-000 50000 '+-2000 3 7000 3;000 32000 26000 23000 17000 128)000 565000 1511000 125000 109000 96000 67000 66000 'f3000

;1000 2523000

On a concervl la danomlf.atlon des anciennes régions.

Densltl au

l

Km2

2, l8 i, qo o, q~

o, qo 2, 6i+

6,

80

1t

90

!>, 1l l,

52 o,

11 2,

05

i,

a

1

l, OO l, 6&J

2,33 l, 61

l,

'l5

l, 50

i, ai o,

l~

o,

87 2, 72 2,'l6 2,33 2, 89.

'*•OO

~.

;1

2, 77

;,26 ô, 71

2, 01 o, 07 1, 23

3,

5'+

3,

61 1, 10

3,

!JO Il, OO lo, 13 11, 26 l,

93

. .... / ...

(8)

- 4 -

I-2- VARIATION Dffi LA DillNSilE

La carte, qui!\ été établie en figurant, sur chaque circonscription administrative, un nuage de points dont le nombre par unité de

surf~ce

est proportionnel à la

densit~ r~elle

de la circonscription, indique une grande diversité dans l'allure du peuplement.

Chacun des ter rit oires, MOYEN-cmrno, GABON, OUBANGUI, TCHAD, s'il présente une densité moyenne oscillant seulement entre 1,5 (GABON) et 2,2

(MOYEN-CONGO), offre des zones particulièrement vides: tout le Nord-TCHAD,

à

la limite du SAHEL et du désert, tout le Nord-Est et l '·Est-OUBANGiJI à la frontière du SOUDAN, au MOYEN-CONGO le Nord de la cuvette congolaise entre le CAMEROUN et le CONGO-BELGE ainsi que les plateaux BATEKE, au GABON l'OGOOUE- IVINDO, sont parmi les .Plus défavorisées. Par contre on rencontre des

r~gions

rurales relativement peuplées comme le pays LARI au MOYEN-CONGO qui avec l'agglomération Brazzavilloise constitue un pSle démographique en pleine

~volution

(les districts de BOKO et de KINKALA

~tteignent

presque 15 habi- tants au Km2), comme le centre-OUBANGUI, de BAMEARI

à

KEMBE(le Sud du pays BANDA a.voisine 8 habitants au Kin2), comme toute la zone cotonnière SARA du Sud-Ouest-Tchadien(les districts de FIANGA et KELO dépassent la

densit~,

remarquable en Afrique centra.le, de 20 habitants a.u Km2).

D'autres aires de peuplement sont à ncter

1

bien qu'elles n'apparais- sent pas toujours nettement sur la carte, en raison du choix arbitraire de la circonscription administrative comme unité minima. de pe

1

1plement: ABECHE-

ADRE représente dans l'Est-TCHAD un noyau démographique consistant; le plateau KOUKOUYA au MOYEN-CONGO

r~a.lise

au milieu du terroir BATEKE

d~sertique

une

entit~

agricole

g~ographiquement

très r6duite

(~OO

Km2),mais de densité excep- tionnelle

(26

habitants au Km2).

~3-

ASPECTS DE LA

DEN~~-~-~

... .:.!'_R

1'.~~~ITOIRE

-.Si la ca.rte ne rend donc pas compte de la

r~alit~

démographique dans ses

d~tails,

elle donne toutefois une

id~e

suffisante du peuplement(!).

Le GABON apparait ainsi comme un territoire de très faible densité:

le

d~vel~ppement

de son potentiel minier, les possibilitls de son industria- 1 i s a

t

ion u 1 té rieur e , 1 ' exp 1 oit a

t

ion de se s r e s s o ur ce s

f

ores

t i ~

r e s et J.g r

i

c o - les .exigeraient un niveau démographique bien plus import:l.nt ( 2); l ' insuffi-

sa.nce actuelle

d'él~ments

actifs utilisables da.ns le

L·...;cteur

Moderne de pro- duction se fait

d'ores-et-d~jà

sentir et le recours

à

une main-d'oeuvre étrangère au pays est devenu in6vitable.

La partie du TCHAD et de l'OUBANGUI située

à

l'Ouest d'une ligne FORT-LAMY-FOR-ARCHAMBAULT-BAMBARI offre par contre une allure dé mogr a.phi que

b~en

meilleure: de vocation essentiellement agricole,elle correspond aux zones caféière et cotonnière que le chemin de fer BANGUI-TCHAD doit en prin- cipe

desservir(r~gions

du MAYO-KEBBI, du LOGONE, du MOYEN-CHARI au TCHAD,de l'OUHAM-PENDE, de l'OUHAM, du KEMO-GRIBI11GUI,de BOUAR-BABOUA,de l'OMBELLA- MPOKO, de la HAUTE-SANGHA, de la LOBAYE, de l'OUAKA

~t

de la BASSE-KOTO en OUBANGUI) et compte sur 460.000 kilomètres

carr~s

plus de 2. 100.000 habitants, soit plus des 2/5 de la population de l'A.E.F. (densité: 4,6 au kilomètre

carr~)

. . . . . / ...

Cl) En particulier,une carte de densité ne peut faire

~tat

des peuplements

lin~airesCle

long des axes de

communica.tions)fr~quents

au GABON oti. a.u MOYEN- CONGO et qui prennent en 6charpe des zones fores+.1ères absolument vides

d'hommes: seule une carte de répartition des villages permet de constater une figuration aussi particulière de la densité.

(2) La mise en valeur du gisement de fer de MEKAMBO par exemple s'effec-

tuera dans une région où l'.on compte seulel'lcnt. l habita.nt tous

lt:5

d..::ux kilo-

111ètres carrés.

(9)

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A.

N 1 G É

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DU SOUDAN

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·.'1'. AFRIQUE EQUATORIALE FRANÇAISE

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ESPAGNOLE: ...

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CARTE DE DENSITÉ DE POPULATION

Echelle 1:5.ooo.ooo

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(10)

- 5 -

Le Sud du MOYEN-CONGO entre POINTE-NOIRE et BRAZZAVILLE

pr~sente

dgaleMent une densité de population beaucoup plus favo~able: l'industrialisa-

~ion

au KOUILOU s'effectuera donc au voisinage immédiat de zones en expansion 44mofr&phlque. Le long du C.F.c.o.,par exemple, la densité moyenne oscille autour de J.0 habit,ants a.u kilo•ètre carrd. Le Nord du t,erritoire par contre,

rappell~

le GABIN et le développement agricole de districts comme SOUANKE, oh la production cac&yoère a

ét~ encourag~e,

souffre inévitablement ·de cette dilution de peuplement.

Peut-Ni expliquer la faible

deneit~

démographique del' A.E.F. par le 1'lanque

d'aptitud~

des populations

à

crganiser l'esoa.ce disponible? D•e.utres

facteurs n'interviennent-ils pas, comme l'écremage

sys~ématique

jusqu'au siè- cle dernier

des.porulati-0~e ~ar

les esclavaqistes européens ou

arabea,oo~me

le eloiaonne11tent tribal

favoris~

par les

difficult~s

naturel·les de

pén~~ration, CCllll1"8

la d'fioience s&nitaire résultant des grandes end,miea aujourd'hui jugu.-

l~es?

Il se!llble qu• le c_aract.ère uarchique de la socUt4 atricé)ine dt jou4 4ans

c~rtains

cas e.n taveur d'une tenda11ce à :la dis!'e.i-sion: le œorcell"ment des races, la

divereit~

des dialectes, l'absence de contacts cowunerciawc,

l'~lolgnement

des

~rinciraux c~urants

de cultures plus avancées, sont respon- sable a à d i f

f

&rents degré a de cette ..,c cûo at icn insuffisante du· s 01..

L'influence moderne transfôrme aujourd'hui cette situation,d'une

!'U't,

en t1xant sur les zones

~

développement

~conomique

une population et a-

ble qui ral"tieii:>e activement à leur mise en valeur;d'autre part en favorisa.nt

le

d~velop~eaent démo~raphique

de nombreuses régions rurales grâce à l ' amé-

lioration généra.le des conditions de vie.

(11)

II- STRUCTURE GENEHALE DE LA POPULATION DE L'A.E.F.

Les t·ablea.ux I donnent la ventilation pour cha.cun des 4 territoires, GABON,MOYEN-CONGO,OUBANGUI,TCHAD et pour l ' ensemble de la

F~d~ration,de

la population par sexe, grands groupes d'âges (moins de 14 ans, 14 ans et plus), milieu géographique, origine.

II-1- POPULATION PAR TERRifOIRE

-····-·

GABON MO YEN-CO NGO OUBANGU 1 TCHAD E"SEMBLE. AEF Se1re mascutln •••••••••• 198000("9' 363000l"8J 5h000lii9,,l 1251J000( &J9) 23 76000l ~9•

Seu

fi min ln , •• • •••••••. 206000( 51 J )9 7000( ~2' !)7)000( 50,

'J

1)22000(511 2'f98000l51J

:

Totat

...

"~OùOClOO J 1600 OO l 10 0 1 ll..}'t-OOU( 1001 25 76000( lOOJ *81 .. 00.01.100'

' ...

~

...

l 81 llt>J l 23 J

l!13

I l lOOJ

L'i~portance

numérique du territoire du TCHAD est ainsi mise en

~vi-

4eace, ainsi que la faiblesse démographique du GABON dont l'industrialisation r'clamerait un effectif humain bien plus abonda.nt.

Le

d~s~quilibre

des sexes (en favP,ur du sexe féminin) est assez

accentué:- on compte en moyenne 95 hommes et garçons pour 100 femmes et filles

C

ll'RANCE: 93> •

II-2- ORIGINAIRES ET EXPATRIES

:

GABON MOYEN-CONGO OUB ANGU 1 TCHAD ENSEMBLE

AEF

---·-· .. ·-·

-~

Or lg 1 na Ires

...

3 99800 7"9300 1128500 2571200 IJ&J 8800 Ion o rlglnalres

...

IJOOOt 161 lOqOCJl ... lJ '9ù0l 231 IJ900l20• 2,200( lOOJ

Total

...

"0)800 7 591 OO 113~00 2~ 76100 ... 87~000

---··--·--····

'-•···-

.. --···-- .. --- ..

Les non originaires ne

repr~sentent

que 5, 2j(. de l'ensemble de la population

C

lOÏ .. au GABON, l4Ï'e au MOYEN-CONGO,

5~•

en OUBANGUI, 2)'- au TCHAD>.

La faiblesse

nuJn~rique

de la population expatriée est sans aucune relation avec son rSle et son

influenc~

dans la vie

~conomique

des territoires: le désé- quiU.bre des sexes de cette population est: au GABON de 141 han.mes et ga.rçons pour 100 femmes ou filles; au MOYEN-CONGO de 130%4 en OUBANGUI de

150~;

au TCHAD de

155~

1 pour l'ensemble des territoires de 14lj:..

L'importance du milieu urbain est

f~ible

dans les quatre territoires.

Seul le MOYEN-CONGO

dispo~e

d'wie population

urb~ine relativ~ment ~levéeCl9X

de l'ensemble des habitants du territoire). Si on adopte la

d~finition

suivante du centre urbain: groupement huma.in d'une certaine taille(au moins 5.000 ha.bi- t&ntsJ se consacrant essentiellement

C50/~

de la population active au moins} à

des activités non agricoles, on peut dresser la liste suivante des aggloméra- tions d'A.E,,F.(au total: 34*4.000 personnes).

. ... / ....

(12)

- 7 -

GABON MOYEN-CONGO OUBANGUI TCHAD Libreville Br azz avill e

Port-Gentil Pointe-Noire Dol

is

ie

Ba.ngui Fort-La.my Moundou

Fort-Archamb

~ul t

Au GABON la population urbaine représente 7.,, de la population tot'3.'le du territoire, en OUBANGUI elle représente 7; également, au TCHAD 3,9s.

Ces résulta.ta sont

caract~ristiques

d'un pays sous-développé où l'agriculture sédentaire et le nomadisme occupent la grande majoritd de la

popul a.tion. Ils explique nt

~'1

a.l ement l'

~vol

ut ion sociale de certains territoires dans lesquels l'influence du milieu urb3in tend à rayonner sur la brousse: le prolétariat des centres, en

g~néral

plus évolué que la masse paysanne,constitue en eftet un 6lément actif dans la vie politique.des territoires, et l'existence d'un

d~veloppement

économique plus poussé dans les aiglomérations que dans les sones rurales demeure le signe

d~une vitalit~

sociale adaptée aux modifications rapides des structures et des

id~es.

Pour le GABON, le MOYEN-CONGO et l'OUBANGUI, nous avons confondu les nomades pertt1.anents CBABINGAS, BOROROS, par exemple) avec le milieu rural: on assiste en effet dans les trois territoires à une

s~dentarisation

de ces popu- lations itinérantes de chasseurs ou de pasteurs, sans doute

provoqu~e

par l'influence grandissante de l'Administration sur des régions à peine entrouver- tes à la mise en valeur moderne.

Au TCHAD, le nombre des nomades (ARABES divers) a

ét~ estim~

à 500.000: cette population se consacre presque exclusivement à l'a.ctivitd pastorale.

II-4- MOINS DE 14 ANS/14 ANS ET PLUS

L'age de 14 ans

repr~sente

la frontière entre population poten- tiellement active et population inactive. Les

diff~rentes

estimations par territoire donnent les proportions suivantes:

···-···..,-·---

·i----·~----...--_...--- ··-~--

GABON NOYEN-CONGO OUBANGU 1 TCttAO ENSEMBLE

... -··

AEF

M. rur. M,urb. M, rur. M. urb. M.rur. M.urb. M. rur. M. u rb. 1:; ... M. rur. M.ui-b.

-···· ... ... ... . ...

Moins dt 1 .. an1

.. 26

2)

36 32 39 27 )9

l" ans et plus

...

1~

17 62 68 61 13

61

Tot

at • •••••

100 100 100 100 100 100 100

~--'~

.... --····-.-.- _..,.... __

~

---·· -·--·•· .. ··-- ...

-~

... 4-- _,_ ...

h l 'f compris les nomades.

25 7;

100

l

des

----

39 61

100

. . ..J!l._

38 28 6 .•

/,. 12 100 100

En milieu urbain les moins de 14 ans représentent le quart de l'en- semble des habitants, en ;iiilieu rural (nomades compris) ils

repr~sentent

près des 2/5. Le MOYEN-CONGO, b TCHAD et l'OUBÀNGUI sont c·aractérisés par un pour- centage important des moins

n.e

14 ans; ces territoires ont une population jeune, en expansion; et les ch ... rges que représentent les générations futures vont s'accroitre dans les

ann~cs

à venir. Le GABON apparait beaucoup plus

détavoris~:

un problème démographique s'y pose d'ores-et-déjà, en relation d'ailleurs avec l '·industria.lisation du territ,,ire dont les besoins en ma.in- 4'oeuvre seront de plus en plus difficiles à satisfaire.

. .... / ...

(13)

- 8 -

Quelle est alors l'importance d'un investisseJT1ent socia.;.

"":.<::-_

qu:::

l'enseigne~ent

sur les classes jeunes de la population?

Le tableau

suiv~nt

nous donne une

r~ponse

sur le développement actuel de cette institution

de b3.se

dans cha.que territoire.

···- --·---- --

...

···----·-·-

---~·-··-·

i

EHSFMBLE AE;r

GABON MOYEN-CONGO OUBANGUI TCHAO

-- 1

lt

Ptrtonnel de 1 'ensel gnement 1 t

680

~"

390 19)0 1

publ le

•...•...•...

~05

1

pr h4

...

'l!;O 715 'l50

lJ5

1750

Total

...

855

1

139~ 90~ ;2!} 3680 1

J ••••••••••• l23 J l)Bt (2~) ll'H llOOJ

21 Effectifs scol a 1 re1 56/~ 1

enseignement officie! ••••••••• 17900 30800 21900 22)00 92900

'

en se lgnement pr lv.S

...

18 700 38.300 i1;00 'l 1CIO 79200

Total

.•.•.•...•....

,36600 69100

1

)~OO 27U00 172100

' ...

1211 l'IO 1 (231

! U6

t '100)

1

Rapport

mo eor!atlon

ns de

14

ICOI ans •••••••••••••• al re ~ .... 11' 25, 2" 9, 2" 2,

a 9,5s

Rapport

effectifs

scolafres ~.3

50 ... 51

~1

personne

1

en se lgnant

...

1

Pour l'ensemble de l'A.E.F. près de lOj des moins de 14 ans vont à l'école (GABON plus du tiers, MOYEN-CONGO le quart) et on compte en moyenne près de 50 élèves par personne enseignante.

On constate, d'après les résultats qui

pr~cèdent,

que l'implantation de l'enseignement est en corrllation étroite avec la pénétra.tian géographique française: le GABON, territoire où la présence européenne est plus ancienne, a un niveau de scolarisation très

&lev~.

Le MOYEN-CONGO le suit d'assez près.

l'OUBÂNGUI, et surtout le TCHAD, sont par contre très

défavoris~s:

le développe- ment socio-économique de ces territoires, directement lié à l'importance nu- mérique de la population expatril, est de date trop récente

p<.ar

que la masse autochtone e.it

pu

subir une influence culturelle marquét:!;

de

J•lus,les structu- res sociales plus solides, l'influence islamique ont

frein~

qi.elq·.-.e peu le processus normal de l'enseignement, alors qu' a.u GABON et t\u

MC~ï'EN-CONGO

la.

faiblesse relative du peuplement a accéléré le développement

:,~olaire.

II-5- EVOLUTION DE LA

PO~ULAT~ON

ORIGINAIRE DES TERRJ:orRES Au cours des sept dernières années la population originaire de chaque territoire accuse les variations suivantes:

lch lff re 1 en flll 11 lers J

_. ... T ....

~~

..

·~·;~~·;·~

.. --..

r·--~·~·

..

~~~;·;·;·

i

~de var i nt Ion!

~···-

... ·-··· .. ··t---·---1--·---·----=

GABON ••• ••• •. •••• ••• •• • ; '*o;,~ I )99, S

i

l :+j, !

MOY EH-CONGO... • • • • • • l 61',

~ l'

14 S,

3

+ 10: 91

OUBANGUI •• ••• ••••• ••••.

!

1067,'+ 11281

5

+ ;,

;11

TCHAD ,, . . . ,, ••, ,, •••

1

22}8, 2 2!>11, 2 < l•, 9>

- - · · -...

,.~.~.~.EM~.~~

.. : .•

~.~-~.:

....

-·-~···

...

~~~~

..

~---·

q

~8,

8 + 10,? $

Seul le GABON

pr~sente

une diminution, d'ailleurs faible( 2 pour mille par an), les autres territoires sont en expansion, bien que l' accroisseme11t de leur population puisse être en partie imputable

à

l'amélioration des recense- ments administratifs. Le potentiel humain de 1

1

A.E.F.

au~mente

donc d'environ

1,; par an.

(14)

Les tablee.ux II donnent la. répartition par activité· collective (dans le cadre des entreprises,.des ménages, des administrations)

~t acti~it~

indi- viduelle (chefs d'exploitation, aide-familiaux, salariés, autres) de la popu- lation potentiellement nctive (c'est-à-dire des personne·s Saées de 14 ans et plus), après ventilation selon les milieux urbain et rural.

III-l-LES

PR~~~tfAUX

SECTEURS D'ACTIVITE COLLtCTIVE

Dans le tableau suivant, nous donnons par chacun des

4

territoirei, en pourcentage, la ventilation de la. population,selon une dis.tinction entre · les milieux urbain et ruralt en -catégories suivantes:

- personnes non actives:

moins de 14 a.ns

14 ans et plus (chômeurs, oisifs, vieillards et malades) .. personnes 11ctives:

secteur pz:i111dre (agriculture,éleva.ge1 paches et for€ts) secteur secondaire (mines et industries J

· secte·ur tertiaire (transports y. c. P.T.T.,

~ommerces

,services y. c.

ensei«nement et santé,personnel domestique).

secteur adminhtra.tion.s .. (y.c. forces armées)

.---~---·-·----~~--~---__,,.

Personnes non actives

1

Personnes actlvos

·moins de l&J ans

~f"p::: ,-T-O_T_A_L~,~s-e-c-te_u_r·T""-se_c_t_e_u~),~. s-e-c-_t_e_u~,---•

:non ac- i pri- socon- ter-

ad m l n 1 s .t.ra- -1 TOT AL

1 ENSEMBLE

GASOI

MOYEN•

CONGO

OUBAIGUf

TCHAO

Miiieu urbain M 11 1 eu rur a 1 • En1&111b 1 e ••

M fi leu urbal n Miiieu r11ral., Ensensbt e • Nii 1

eu

urbain M.i.lleu rural.

. Ens~bte ••

Mltleu urbain Ml l leu rural.

Ensemble ••

TOTAL AEf Mil leu urb al n Ml l leu rural.

EnsGlftble ••

; tifs 1 !maire l'falro Ualre

~--·=----t

_____ l __ .. __________ _

1,7: 2,5

i .. ,2 0,1 l,2 l,}

·2-., .. 1 ii+,3 1 3a,

1

1

~5,i+

5,; 2,a

26,

l

1 l.6,

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&J5, 5 6, 1

11-, l

6,1 30, ..

36, 5

1, 9

3',B

) .,., 1'

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9 ) 7, 7

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1 16, l ), 2

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9

lJ, 5 39,1

52, 6

!>,

l

1

... , 1

l, 1 2, 6 1,

.6 1t5, .3

3, 0

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9 q1,

9

l, 2

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lt, lt

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1

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.... 0

o,

2 2, 7 2, 9 0

6 3~3 3,9 t 1

2, 1 2, 6

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f.

2, l 2, 9

o, 5

2,0

l,O

2, 2

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t Ions

... ! .

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o,

~ l

! 3,0

1, 2

o,q i 54-,

l 92,·a- ..

. 01

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; 1, l 100,0 i

J~ .

i 5, 5

1 19, 0

o, '.'.

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9

! i a1, o·

! 1

1, 1

1 q

7, 4 ! 100, 0

1

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1

o, '•

l, 9 1, 0

r.:.,;. 110,3

93~ 0

o,

~

1 ,o,

2

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100, 0

o,

2 1

1

o,

9 1

~·'

1

CJ, .. 511 ·~: 9o, 5

v, 6

1 ,2, :

ioo,o

!

!

o,

~ i ?., l : 7, l

0,4

i

~Q, ~. 92,_ 9 ..

o, 9 l 51, q

100,c

---·---·-··.: ... _ -··-·-··· ... ---·-· .. -·---···----· ,.--·-· ·-··

.. ,..__

... ·-·---·----

Les

caract~r

is tiques soc io-p rofes :; ionne lle s de la pop

u~.a.~.

ion des·

4

te~ritoires

apparaissent nettement:

i

:

1 1

-a) population non active presque aussi importante que la po?ulation activeCplus d'un tiers de la

populatio~

totale est

constitu~

par les moins 'de.

14 ans). Les non actifs è.e 14 ans et plu:3 --':Instituent près de l2j de i··ensénble (les femmes

v~lides

en milieu rural ont 6té

c:;-e;s~es

d'office dans là populà-·

tion active: elles participent en effet d'une

m~~ière

essentielle aux

travati~

&fricoles).

•., • • r, •a a• I

(15)

-b) seul le

MOY~N-CONGO ~une

population urbaine importante: près de

20~

de sa. populatil".'n

1

sur lesquels les trois quarts sont inactifs. Le TCHAD par contre est rural

à 96,5~.

-c)

importance dans les quatre territoires àu secteur primaire qui

repr~sente

pour l'ensemble de l'A.E.F. 43j de la population totale et

84~

de la population active. Zones à prédoMinance agricole, les territoires ont ainsi une

activit~

traditionnelle qui accapare en milieu rural près de

90~

des per-

so1!Ule1

susceptibles de travailler.

oodJ faiblesse

rel~tive d~s

secteurs secondaire,tertiaire et adminis- tratifs: le premier a la m3me importance que les daux autres réunis(4S en moyenne de l'ensemble de la population). Seul le MOYEN-CONGO a un secteur

tertiaire et administra.tif

d~velop-p~

C?id: la. position de BHAZZAVILLE, capitale a4ra1n1stra.tive et siège d'un nombre important de soci,ttSs d' A.E. F. est, à cet

~stard, prépond~r

ante.

III-2- LA POPULATION NON ORIGINAIRE

--···-· ···-····-· .. ·-···--··· ...

.-

.... ..

Comprenant les expatriés de souche ncn africaine, cette population de faible effectif

num~rique C0,5~

du total), se répartit comme suit dans les quatre territoires(en pourcentage):

r ... ·-···--·--·----~·;:rsonn:-~~::~··::~-;~~

s Personnes actives

1

ENSEMBLE!

AL

... - ..

ri;.-;~;-r--

. mo1ns deiet plusj

llf. ans :

non

ac-~ TOT

,9

, 0 , 9 : t 1fs : ---.. ··--i·· •...••••.••.••• ; •••..••

MlUou urbalnl 15,lf.

l

17, 5

~

.32

Milleu rural.I

5,; 1 3

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50~.

Le GABON grâce à ses forêts, l'OUBANGUI par son café, retiennent un secteur primaire

consis~ant

(respectivement 14j et

7~

de leurs

popul~tion&

respectivez). Le secteur

second~ire,

surtout reprlsenté par l'activité minière est 1t/alement important dans ces deux

territoires(l2~

et

14~1.

Le secteur tertiaîre est très

dlv~loppé

au MOYEN-CONGO{un quart des ex-

patri~sJ

oti le milieu urbün

~ccspa.re 83~

de

la

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secteur administratif lgalement important est cependant plus

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aiblc au

GABO~

(10,) que dans les trois autres territoires

(un quart environ de la population totale): il est surtout développ6 en milieu urbain oh il

repr~sente

les 3/4 des i:?ffectii's civils et militaires. La popu- lation expatriée a donc une

~ctivité

de type tertiaire et administrative

bien supérieure a.ux autres types

(44;1i

de l'ensemble des expa.tri6s contre 14i):

ceci n•est d'ailleurs pas sanc relation avec la tendance assez nettement urbaine de cette population dont les 2/3 demeurent dans aes centres •

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e 9

EQUATORIALE FRANCAISE

Population active

d'on/':

- Salariés

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