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Thermodynamique Activités du chapitre 2 TSI 2

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

1e principe

Activité 1 : Etude de deux compressions Un gaz parfait (𝛾 =𝐶𝑝

𝐶𝑣= 1,4 𝑒𝑡 𝑅 ≈ 8,3𝐽. 𝐾−1. 𝑚𝑜𝑙−1) de 𝑛 moles, subit deux transformations mécaniquement réversibles mais différentes, notées respectivement (1) et (2), d’un même état initial 𝐴(𝑃𝐴, 𝑉𝐴) vers un même état final 𝐵(𝑃𝐵, 𝑉𝐵).

- La transformation (1) est une compression isotherme et sans frottement.

- La transformation (2) se fait en deux étapes avec tout d’abord une compression adiabatique mécaniquement réversible (état intermédiaire 𝐴(𝑃𝐴, 𝑉𝐴)) puis un refroidissement isochore vers l’état 𝐵.

Vous avez à disposition le matériel ci- dessous permettant de contrôler le volume occupé par un gaz dans une seringue connectée à un capteur de pression.

1) On fixe 𝑃𝐴= 105𝑃𝑎, 𝑉𝐴= 60𝑐𝑚3, 𝑉𝐵= 30𝑐𝑚3.

Expliquer comment réaliser

expérimentalement les transformations (1) et (2). Noter les valeurs 𝑃𝐵 et 𝑃𝐴′.

2) Représenter ces deux transformations dans un diagramme de Clapeyron.

3) Obtenir avec justifications les expressions données dans le tableau ci-dessous.

Transformation (1) Transformation (2)

∆𝑈1= 0 ∆𝑈2= 0

𝑊1= −𝑛𝑅𝑇𝐴ln (𝑉𝐵

𝑉𝐴) 𝑊2=𝑛𝑅𝑇𝐴

𝛾 − 1((𝑉𝐴

𝑉𝐴

)

𝛾−1

− 1)

𝑄1= 𝑛𝑅𝑇𝐴ln (𝑉𝐵 𝑉𝐴

) 𝑄2=𝑛𝑅𝑇𝐴

𝛾 − 1(1 − (𝑉𝐴

𝑉𝐴)

𝛾−1

) 4) Calculer puis interpréter le rapport 𝑊2

𝑊1

Dans un diagramme de Clapeyron, on a :

Pour réaliser la transformation isotherme, il faut comprimer lentement pour assurer l’équilibre mécanique.

Pour la transformation adiabatique, il faut une transformation brutale « thermiquement » et donc rapide. On obtient :

Transformation (1) Transformation (2) 𝑃1= 1013 × 102𝑃𝑎, 𝑉1=

60𝑐𝑚3, 𝑇1= 293𝐾

𝑉2= 30𝑐𝑚3, 𝑇1= 293𝐾, 𝑃2= 1442 × 105𝑃𝑎

𝑃1= 105𝑃𝑎, 𝑉1= 60𝑐𝑚3, 𝑇1= 293𝐾

𝑉3= 30𝑐𝑚3, 𝑃2= 1902 × 105𝑃𝑎

𝑉2= 20𝑐𝑚3, 𝑇1= 293𝐾, 𝑃2= 1413 × 105𝑃𝑎

∆𝑈1= 0 Car isotherme

∆𝑈2= 0 Car retour à la température initiale

𝑊1= − ∫ 𝑃𝑑𝑉

𝑉𝐵 𝑉𝐴

𝑊1= − ∫ 𝑛𝑅𝑇𝐴𝑑𝑉 𝑉

𝑉𝐵 𝑉𝐴

𝑊1= −𝑛𝑅𝑇𝐴ln (𝑉𝐵 𝑉𝐴

)

IL faut seulement tenir du compte du travail lors de la transformation adiabatique :

𝑊2= 𝐶𝑣(𝑇𝐴− 𝑇𝐴) 𝑊2=𝑛𝑅𝑇𝐴

𝛾 − 1(𝑇𝐴

𝑇𝐴− 1) 𝑊2=𝑛𝑅𝑇𝐴

𝛾 − 1((𝑉𝐴 𝑉𝐴)

𝛾−1

− 1)

A l’aide du premier principe :

𝑄1= 𝑛𝑅𝑇𝐴ln (𝑉𝐵 𝑉𝐴)

Le transfert thermique intervient lors de la 2e étape et d’après le 1e principe et la loi de Laplace :

𝑄2= −𝑛𝑅𝑇𝐴

𝛾 − 1(𝑃𝐴′𝑉𝐴′

𝑃𝐴𝑉𝐴 − 1) 𝑄2=𝑛𝑅𝑇𝐴

𝛾 − 1(1 − (𝑉𝐴

𝑉𝐴

)

𝛾−1

)

𝑃

𝑉

(2)

Donc : 𝑊𝑊2

1=

((𝑉𝑉𝐴 𝐴′

) 𝛾−1

−1) (𝛾−1) ln(𝑉𝐴

𝑉𝐵) =1,15 > 1 : le gaz est plus difficile à comprimer lorsqu’il s’échauffe !

2Nd principe

Activité 2 : Transformations irréversibles ?

Données : On représente ci-dessous les fonctions 𝑥 − 1 et 𝑙𝑛𝑥 en fonction de 𝑥 > 0

1) Transformation monotherme isochore : On considère 𝑛 moles de gaz parfait (𝛾 =𝐶𝑝

𝐶𝑣) enfermés dans un cylindre muni d’un piston et subissant une transformation monotherme : les échanges thermiques ne se font qu’avec un seul thermostat.

a) La transformation est isochore et fait passer la température initiale 𝑇𝑖 à la valeur 𝑇𝐹> 𝑇𝑖. Décrire le dispositif (paroi du récipient, extérieur).

Dans un premier temps, on peut chercher à nommer cette transformation On ne peut pas parler de compression ou de détente (pas de modification du volume). En revanche, une transformation sera possible si un paramètre extérieur est en déséquilibre avec le système : il s’agit de la température. La transformation est un chauffage au contact d’une température unique 𝑇𝐹 maintenue par un thermostat.

Il faut donc imaginer un piston bloqué enfermant un gaz.

Les parois diathermanes sont, par exemple, plongées dans un récipient remplie d’eau chaude.

b) Avec une analyse qualitative, prévoir si cette transformation est réversible. Justifier.

On a clairement un système thermoélastique contenu dans un réacteur thermomécanique fermé à parois fixes et diathermanes : l’équilibre thermique n’est pas réalisé.

Nous avons donc une inhomogénéité de la température conduisant à une irréversibilité de la transformation.

c) Evaluer le travail des forces de pression et le transfert thermique

Le travail des forces de pression (qui est le seul travail mis en jeu ici) est nul. Le transfert thermique s’identifie directement à la variation d’énergie interne :𝑄 = 𝐶𝑣(𝑇𝑓− 𝑇𝑖)

d) Calculer la variation d’entropie

La variation d’entropie est donnée à l’aide de l’identité thermodynamique :

𝑑𝑆 =𝑑𝑈 𝑇 +𝑃𝑑𝑉

𝑇 Dans cette transformation isochore :

∆𝑆 = 𝐶𝑣𝑙𝑛𝑇𝑓

𝑇𝑖

e) Calculer l’entropie d’échange Par définition :

𝛿𝑆𝑒=𝛿𝑄 𝑇𝑓

=𝐶𝑣𝑑𝑇 𝑇𝑓

𝑆𝑒=𝐶𝑣(𝑇𝑓− 𝑇𝑖) 𝑇𝑓

f) Exprimer l’entropie créée. Conclusion

𝑆𝑐= ∆𝑆 − 𝑆𝑒=𝐶𝑣𝑙𝑛𝑇𝑓 𝑇𝑖

−𝐶𝑣(𝑇𝑓− 𝑇𝑖) 𝑇𝑓

= 𝐶𝑣(𝑙𝑛𝑇𝑓 𝑇𝑖

− 1 +𝑇𝑖 𝑇𝑓

)

𝑆𝑐= 𝐶𝑣(−𝑙𝑛𝑥 − 1 + 𝑥) Avec 𝑥 =𝑇𝑖

𝑇𝑓. On peut alors étudier cette fonction en comparant deux fonctions : 𝑙𝑛𝑥 et 𝑥 − 1 :

On peut alors affirmer que pour toute température, la transformation isochore monotherme est irréversible.

2) Transformation monotherme isobare : On considère 𝑛 moles de gaz parfait (𝛾 =𝐶𝐶𝑝

𝑣) enfermés dans un cylindre muni d’un piston et subissant une

(3)

transformation monotherme : les échanges thermiques ne se font qu’avec un seul thermostat

a) La transformation est isobare (à la pression 𝑃0) et on fait passer de manière mécaniquement réversible le gaz de son volume initial 𝑉𝑖 (température 𝑇𝑖) à un volume final 𝑉𝐹< 𝑉𝑖 (température finale 𝑇𝑓). Décrire le dispositif (paroi du récipient, extérieur). S’agit-il d’une compression ?

Dans un premier temps, on peut chercher à nommer cette transformation. On ne peut pas parler de compression ou de détente (pas de modification de la pression). En revanche, une transformation sera possible si un paramètre extérieur est en déséquilibre avec le système : il s’agit de la température. La transformation est un refroidissement au contact d’une température unique 𝑇𝐹 maintenue par un thermostat avec des parois diathermanes. Comme la transformation est réversible mécaniquement, l’égalité des pressions (intérieure et extérieure) est assurée. On réalise donc un refroidissement isobare en mettant en contact la paroi mobile avec l’extérieur et immergeant le reste du système dans un bain d’eau froide.

b) Avec une analyse qualitative, prévoir si cette transformation est réversible. Justifier.

On a un système thermoélastique contenu dans un réacteur thermomécanique présentant un déséquilibre de température avec l’extérieur. Il y a donc à coup sûr irréversibilité.

c) Evaluer le travail des forces de pression et le transfert thermique

On a donc une transformation isobare, pour laquelle on a un travail des forces de pression (avec un mouvement quasistatique et sans frottement du piston) donné par :

𝑊 = −𝑃0(𝑉𝑓− 𝑉𝑖)

Le transfert thermique de cette transformation isobare est rapidement donné par l’enthalpie :

𝑄 = ∆𝐻 = 𝐶𝑝(𝑇𝑓− 𝑇𝑖)

d) Calculer la variation d’entropie A l’aide de l’identité thermodynamique :

𝑑𝑆 =𝑑𝐻 𝑇𝑓 =𝐶𝑝𝑑𝑇

𝑇𝑓 ; ∆𝑆 = 𝐶𝑝𝑙𝑛𝑇𝑓 𝑇𝑖

e) Calculer l’entropie d’échange Par définition :

𝛿𝑆𝑒=𝛿𝑄 𝑇𝑓

=𝐶𝑝𝑑𝑇 𝑇𝑓

; 𝑆𝑒=𝐶𝑝(𝑇𝑓− 𝑇𝑖) 𝑇𝑓

f) Exprimer l’entropie créée. Conclusion

𝑆𝑐= ∆𝑆 − 𝑆𝑒=𝐶𝑣𝑙𝑛𝑇𝑓

𝑇𝑖

−𝐶𝑣(𝑇𝑓− 𝑇𝑖) 𝑇𝑓

= 𝐶𝑣(𝑙𝑛𝑇𝑓

𝑇𝑖

− 1 +𝑇𝑖 𝑇𝑓

)

𝑆𝑐= 𝐶𝑣(−𝑙𝑛𝑥 − 1 + 𝑥) Avec 𝑥 =𝑇𝑖

𝑇𝑓. On peut alors étudier cette fonction en comparant deux fonctions : 𝑙𝑛𝑥 et 𝑥 − 1 :

On peut alors affirmer que pour toutes températures, la transformation isobare monotherme est irréversibles.

3) Transformation isotherme : On fait passer 𝑛 moles de gaz parfait (𝛾 =𝐶𝐶𝑝

𝑣) d’un volume initiale 𝑉𝑖 (température 𝑇𝑖) à un volume final 𝑉𝑓< 𝑉𝑖

(température finale 𝑇𝑓) dans un réacteur thermomécanique dépourvu de frottement au cours d’une transformation isotherme.

a) Décrire le réacteur et la nature de la transformation.

Il s’agit d’une compression impliquant des parois diathermanes en contact permanent avec un thermostat permettant de maintenir une température unique. Pour que cet équilibre thermique avec l’extérieur soit possible, l’expérience est nécessairement quasistatique donc lente

b) Avec une analyse qualitative, prévoir si cette transformation est réversible. Justifier.

On a un équilibre thermique et mécanique pour ce système contenu dans un réacteur thermomécanique sans frottement, il n’y a donc aucune source d’irréversibilité.

c) Evaluer le travail des forces de pression et le transfert thermique

On a :

(4)

𝑊 = − ∫ 𝑛𝑅𝑇𝑖

𝑑𝑉 𝑉

𝑉𝑓 𝑉𝑖

= −𝑛𝑅𝑇𝑖𝑙𝑛 (𝑉𝑓

𝑉𝑖

)

Et le transfert thermique est donné à partir du 1e principe :

𝑄 = −𝑊 = 𝑛𝑅𝑇𝑖𝑙𝑛 (𝑉𝑓

𝑉𝑖)

d) Calculer la variation d’entropie A l’aide de l’identité thermodynamique :

𝑇𝑑𝑆 = 𝑇𝑖𝑑𝑆 = 𝑃𝑑𝑉 𝑉

∆𝑆 = 𝑛𝑅𝑙𝑛 (𝑉𝑓

𝑉𝑖)

e) Calculer l’entropie d’échange L’entropie d’échange vaut :

𝑆𝑒= 𝑛𝑅𝑙𝑛 (𝑉𝑓

𝑉𝑖

)

f) Exprimer l’entropie créée. Conclusion

L’entropie créée est nulle. La transformation est donc bien réversible.

4) Transformation adiabatique : On fait passer 𝑛 moles de gaz parfait (𝛾 =𝐶𝐶𝑝

𝑣) de manière mécaniquement réversible d’un volume initiale 𝑉𝑖 (température 𝑇𝑖) à un volume final 𝑉𝑓< 𝑉𝑖 (température finale 𝑇𝑓) dans un réacteur thermomécanique dépourvu de frottement au cours d’une transformation adiabatique.

a) Décrire le réacteur et la nature de la transformation.

Cette fois les parois sont athermanes, le piston est en mouvement quasistatique, assurant l’équilibre mécanique.

La température du milieu extérieur n’influe pas ici (équilibre interne). Il s’agit donc d’une compression qui s’accompagne d’une augmentation de la température.

b) Avec une analyse qualitative, prévoir si cette transformation est réversible. Justifier.

Pas de déséquilibre mécanique et équilibre thermique interne, donc pas de source d’irréversibilité (pas de frottement n’ont plus)

c) Donner l’expression de température 𝑇𝑓 subie par le gaz en fonction de 𝑇𝑖,𝑉𝑓, 𝑉𝑖 et 𝛾

On a 𝑇𝑖𝑉𝑖𝛾−1= 𝑇𝑓𝑉𝑓𝛾−1. Donc ∆𝑇𝑎𝑑𝑖𝑎= 𝑇𝑓− 𝑇𝑖= 𝑇𝑖((𝑉𝑓

𝑉𝑖)𝛾−1− 1)

d) Evaluer le travail des forces de pression en fonction de 𝑇𝑖,𝑉𝑓, 𝑉𝑖 et 𝛾 et le transfert thermique.

𝑄 = 0

Et le travail s’obtient à l’aide du 1e principe :∆𝑈 = 𝐶𝑉∆𝑇𝑎𝑑𝑖𝑎=𝑛𝑅∆𝑇(𝛾−1)𝑎𝑑𝑖𝑎

e) Calculer la variation d’entropie Avec l’identité thermodynamique :𝑑𝑆 = 𝐶𝑣

𝑑𝑇 𝑇 + 𝑛𝑅𝑑𝑉

𝑉

∆𝑆 = 𝐶𝑣𝑙𝑛𝑇𝑓 𝑇𝑖

+ 𝑛𝑅𝑙𝑛𝑉𝑓 𝑉𝑖

= 𝑛𝑅 (𝑙𝑛 (𝑇𝑓 𝑇𝑖

)

1 𝛾−1

+ 𝑙𝑛 (𝑇𝑖

𝑇𝑓

)

1 𝛾−1) = 0

f) Calculer l’entropie d’échange 𝑆𝑒= 0

g) Exprimer l’entropie créée. Conclusion

Aucune entropie créée, donc la transformation est bien réversible.

Applications

Activité 3 : Résonateur d’Helmholtz

Le résonateur d’Helmholtz est une cavité ouverte remplie d’air. Ce gaz oscille notablement au niveau de l’ouverture lorsqu’il est stimulé à une certaine fréquence : la fréquence de résonance. On fixe la géométrie de ces cavités pour régler la fréquence de résonance de l’onde acoustique. Ce procédé est utilisé dans certains tuyaux d’échappement.

On va modéliser le résonateur par un cylindre de volume 𝑉 ≫ 𝐴𝐿 surmonté d’un autre cylindre de section 𝐴 et de hauteur 𝐿.

(5)

Le gaz contenu dans le cylindre de section 𝐴 est affecté d’une masse 𝑚. Il peut être assimilé à un « bloc solide » de masse volumique 𝜌 en oscillation. L’extrémité supérieur de ce « bloc solide » est repéré par sa côte verticale 𝑧. En l’absence d’oscillations, on fixe cette côte 𝑧 à 𝑧 = 0.

Le volume 𝑉 contient un gaz supposé parfait, non visqueux et à la pression 𝑃(𝑧) = 𝑃0+ 𝑝(𝑧) où 𝑃0 est la pression atmosphérique et 𝑝(𝑧) traduit les variations algébriques de pression liées aux oscillations (donc 𝑝(𝑧 = 0) = 0).

Les parois du récipient sont supposées calorifugées : les compressions et détentes de l’air dans 𝑉 sont adiabatiques. Les oscillations sont suffisamment lentes pour être considérées comme mécaniquement réversibles.

1) Ecrire l’équation mécanique de la masse 𝑚 en négligeant le poids et les effets visqueux.

2) Trouver l’expression de 𝑝(𝑧) en fonction de 𝑃0, 𝐴, 𝛾, 𝑉 et 𝑧 dans l’hypothèse d’oscillations de petites amplitudes (on rappelle que (1 + 𝜀)𝑛≈ 1 + 𝑛𝜀 si 𝜀 ≪ 1).

3) En déduire l’expression de la fréquence 𝑓0 des oscillations.

4) A l’aide d’une bouteille de vin, d’un microphone et d’un oscilloscope, vérifier la validité de la formule précédente en observant l’évolution temporelle du signal. On pourra faire les mesures 𝑉, 𝐴 et 𝐿 afin d’apprécier la valeur théorique.

L’oscilloscope permet l’analyse spectrale du signal acquis avec la fonction FFT (menu maths). Dans le cas d’un signal 𝑠(𝑡) sinusoïdal le lien entre représentation temporelle et spectrale est le suivant :

5) Obtenir le spectre du signal sonore. Interpréter.

Rq : La fréquence mesurée est au-dessus de celle attendue car la longueur 𝐿 du bloc d’air en oscillation est sous estimée : une partie de l’air en dehors de l’enbouchure oscille aussi (il faut typiquement rajouter 1 cm à 𝐿).

A un instant 𝑡, la relation fondamentale de la dynamique donne :

𝜌𝐴𝐿𝑧̈ = −𝑃0𝐴 + 𝑃𝐴 = 𝑝(𝑧)𝐴

𝑧̈ =𝑝(𝑧) 𝜌𝐿

L’idée est donc de trouver la fonction 𝑝(𝑧).

Avec les lois de Laplace : 𝑃𝑉𝛾= 𝐶𝑡𝑒 donc :𝑃0𝑉𝛾= 𝑃(𝑧)(𝑉 + 𝐴𝑧)𝛾= 𝑃(𝑧)𝑉𝛾(1 +𝐴𝑧

𝑉)𝛾 Soit :𝑃(𝑧) = 𝑃0(1 −𝛾𝐴𝑧

𝑉) Et :𝑝(𝑧) = −𝑃0

𝛾𝐴𝑧 𝑉

Et donc : 𝑧̈ + 𝑃0 𝛾𝐴𝑧 𝜌𝑉𝐿= 0

Soit 𝑓0= 1

2𝜋𝑃𝜌𝑉𝐿0𝐴𝛾

Ci-dessous une acquisition sur Labview avec une bouteille de vin on calcule 𝑓0≈ 135𝐻𝑧 et on trouve une fréquence de 117Hz !

𝑠(𝑡) = 𝑆𝑐𝑜𝑠(𝜔

0

𝑡) 𝑠(𝑡)

𝑡 𝑆

𝑇0=2𝜋 𝜔0

𝑠̂(𝑓)

𝑓 𝑓

0

𝐴

𝑂

(6)

Activité 4 : Rendement d’un système de chauffage Matériels :

- Bouilloire

- Puissancemètre (et sa documentation technique)

- Thermomètre - Chronomètre - balance Donnée :

- Capacité calorifique massique de l’eau 𝑐𝑒𝑎𝑢≈ 4185𝐽. 𝐾−1. 𝑘𝑔−1

Effectuer les mesures permettant d’estimer ce rendement ainsi que son incertitude avec la méthode de Monté Carlo.

!!!!!!!!! Reporter toute votre démarche et résultats dans un compte rendu à me rendre en vous inspirant du tableau ci-

dessous !!!!!!

Grille de compétences

/1 /2 /3 /4

Analyser Identifier les

paramètres pertinents, faire un schéma légendé du montage retenu Proposer un protocole

Réaliser Réaliser les mesures

nécessaires

Valider Extraire des

informations des données

expérimentales et les exploiter

Communiquer Proposer un bilan,

une conclusion

On obtient les résultats suivants :

Tempéra ture initiale : 𝑇𝑖(°𝐶)

Tempéra ture finale : 𝑇𝑓(°𝐶)

Masse d’eau : 𝑚(𝑘𝑔)

Temps de chauff age

∆𝑡(𝑠)

Puissan ce moyenn e consom mée (𝑊) 𝑇𝑖(°𝐶)

= 30,0°𝐶 𝑇𝑓(°𝐶)

= 48,5°𝐶

1,67𝑘𝑔 ∆𝑡

= 67,0𝑠 𝑃

= 2,25𝑘𝑊 On a donc 𝑄 = 𝑚𝑐𝑒𝑎𝑢(𝑇𝑓− 𝑇𝑖) = 129𝑘𝐽 et 𝑊𝑒𝑙𝑒𝑐= 𝑃∆𝑡 = 151𝑘𝐽

On peut donc mesurer un rendement : 𝑟 = 𝑄

𝑊𝑒𝑙𝑒𝑐=𝑚𝑐𝑒𝑎𝑢(𝑇𝑓−𝑇𝑖)

𝑃∆𝑡 = 86%

Evaluation de l’incertitude avec la méthode de Monté Carlo

Tf=48.5 u_Tf=1 Ti=30.0 u_Ti=0.5 m=1.67 u_m=0.01 t=67 u_t=0 P=2250 u_P=10 N=10**4

r=np.zeros((N))

for i in range (N):

Tf_new=np.random.normal(Tf,u_Tf)

Ti_new=np.random.normal(Ti,u_Ti) m_new=np.random.normal(m,u_m) P_new=np.random.normal(P,u_P) r[i]=m_new*4185*(Tf_new-

Ti_new)/(P*t)

print(np.mean(r)) print(np.std(r))

(7)

Activité 5 : Loi de Newton

On présente ici quelques éléments permettant d’acquérir des tensions analogiques variant « lentement » sur une carte Arduino_uno à l’aide de programmes générés sous Python (distribution Spyder).

On pourra déjà remarquer que les limitations technologiques de la carte nous amènerons à ne manipuler que des signaux :

- Dont l’amplitude est comprise entre 0 et 5V - Dont la fréquence n’excède pas quelques dizaines de

Hertz.

I- Le matériel et les configurations Il vous faudra installer :

- Python3.5 (environnement spyder) : https://www.python.org/downloads/

- Arduino :

https://www.arduino.cc/en/Main/Software

Ensuite, il sera nécessaire de configurer Arduino pour que la communication avec Python soit possible à l’aide du module Firmata :

𝐹𝑖𝑐ℎ𝑖𝑒𝑟 → 𝐸𝑥𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒 → 𝐹𝑖𝑟𝑚𝑎𝑡𝑎 → 𝑆𝑡𝑎𝑛𝑑𝑎𝑟𝑑𝐹𝑖𝑟𝑚𝑎𝑡𝑎

Téléverser ce programme.

Il sera nécessaire de connaître le COM affecté à la carte Arduino, pour cela :𝑜𝑢𝑡𝑖𝑙𝑠 → 𝑃𝑜𝑟𝑡

Il reste une manipulation à faire sur python : installer le module Firmata avec les lignes de codes suivantes : import pip

pip.main(['install','pyfirmata'])

II- Acquisition et représentation en mode Roll

a) Présentation

Dans le fichier Th_chap2_exo5.py vous trouverez la fonction roll. Cette fonction roll a 3 arguments : - Le 1e est un entier représentant le chiffre associé

au COM de la carte

- Le 2e(a), 3e (b) et 4e (𝑡𝑟𝑒𝑓) sont trois float tel que la carte acquiert la tension 𝑢 sur la voie A0 pendant 𝑡𝑟𝑒𝑓 et la fonction affiche la valeur 𝑎 × 𝑢 + 𝑏.

b) Exemple : Conditionnement d’un capteur de température

On considère le capteur de température LM35 :

Ce capteur renvoie une tension nulle pour 0°C et une variation de température de 1°C se traduit par une variation de tension de 10mV. Représenter les variations de 𝑇 dans le temps en utilisant la fonction Roll.

Rq : l’utilisation d’un condensateur de découplage entre l’alimentation et la masse est recommandé pour limiter l’influences du bruit.

(8)

c) Loi de Newton

Un corps à la température 𝑇 en contact avec une atmosphère à la température 𝑇𝑒𝑥𝑡≠ 𝑇 est le siège d’un transfert conducto-convectif et donc d’une puissance thermique échangée comptée algébriquement avec l’extérieur donnée par 𝑃 = 𝑎(𝑇𝑒𝑥𝑡− 𝑇).

En serrant entre ses doigts le capteur de température, on impose une température d’environ 30°C à ce dernier.

Proposer un protocole permettant de tester la loi de Newton lors du refroidissement du capteur.

Aides :

On pourra noter 𝐶 la capacité thermique du capteur pour la mise la mise en équation.

Vous avez à disposition la fonction Regexp_MC dans le fichier Th_chap2_exo5.py permettant de faire un ajustement de courbe de type exponentielle avec un nuage de points.

On donne un extrait de la documentation constructeur de ce capteur de température :

Grille de compétence

s

/1 /2 /3 /4

Analyser Mettre en

équation la situation

Le capteur est une phase condensée étudié lors d’un refroidissement isobare, le 1e principe donne :

𝑑𝑇 𝑑𝑡+𝑎

𝐶𝑇 =𝑎 𝐶𝑇𝑒𝑥𝑡

Identifier la

loi 𝑇(𝑡) 𝑇(𝑡) = (𝑇(0) − 𝑇𝑒𝑥𝑡)𝑒𝑡𝜏+ 𝑇𝑒𝑥𝑡

Réaliser Savoir

effectuer des mesures avec Arduino

On utilise la fonction Roll avec un temps d’acquisition de 120s :

Valider Savoir

utiliser un programme permettant une régression exponentiell e

On teste la loi :

𝑇(𝑡) = 𝑎𝑒𝑡𝜏+ 𝑏

Communiquer Critiquer

ses résultats

Ce graphe met en évidence la résolution du capteur (à 0,5°C) et un comportement en apparence exponentiel

- On retrouve la valeur de 𝑇𝑒𝑥𝑡≈ (23,1 ± 0.1)°𝐶

- On retrouve également 𝑇(0) − 𝑇𝑒𝑥𝑡≈ (5,07 ± 0,08)°𝐶 - 𝜏 ≈ (44 ± 3)𝑠

Ces mesures corroborent la loi de Newton et redonne bien un temps de réponse du capteur en cohérence avec sa documentation

Rq : On aurait pu mieux apprécier la pertinence de notre modèle en traçant ln (𝑇0−𝑇𝑇−𝑇𝑒𝑥𝑡

𝑒𝑥𝑡) en fonction de 𝑡

(9)

Références

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