Centre d’addictovigilance de Montpellier
Cocaïne et Crack
(Crack = Cocaïne basée ou free base)
Que Retenir ?
Document élaboré en lien avec l’ANSM
2
èmesubstance illicite consommée (après cannabis)
• Effet Psychostimulant lié à l’excès de
neuromédiateurs Dopamine/ Noradrénaline/
Sérotonine par inhibition de leur recapture
• Effet Anesthésique par blocage des échanges Na
+/K
+(Effet stabilisant de membrane)
Différentes formes Différentes addictions
Intoxications : Quels risques ?
Janvier 2010 - Juin 2017
1486 cas notifiés au réseau des centres français d’Addictovigilance (NotS)
Crack
= Free base Crack
= Free base fumé
Cocaïne par voie IV
Cocaïne par sniff P o te n ti e l a d d ic ti f
Aiguë Chronique
Tachycardie, HTA, trouble du rythme Douleur Thoracique SCA ST +Arythmie Sueurs, agitation, Convulsions AVC, Etat de mal épileptique Toux, Tachypnée Pneumopathie, Pneumothorax Acidose lactique, hypokaliémie, hyperglycémie Rhabdomyolyse Colite ischémique Perforation intestinale Hématome rétro- placentaire, Infarctus utérin
Athérosclérose Cardiomyopathie Insuffisance cardiaque Dissection aortique Endocardite
Trouble de l’équilibre Fluctuations de l’humeur, Troubles psychiatriques,
Neurotoxicité Broncho dilatation, Œdème pulmonaire lésionnel
Prématurité, RCIU, Malformations congénitales Troubles cognitifs et TDAH chez l’enfant Produits de coupe:
Lévamisole &
Phénacétine…
Toxicité des produits de coupe :
- Lévamisole : Vascularites, SIADH, Atteinte rénale, SCA - Phénacétine : IRA, Méthémoglobinémie
Quelles Conséquences ?
Complications liées à la cocaïne : X 6 entre 2010 et 2016
21 13 37 22 28 18 41
47 49
110 137
179 188
375
2,7 % 2,4 % 5,2 %
4,7 % 6 %
5,8 %
9,4 %
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Nombre de cas d'usage de cocaïne rapporté au réseau d'addictovigilance
Nombre de cas graves Nombre de cas non graves
Taux de notifications par rapport au nombre total de notifications rapportées au réseau (*100 %)
0 5 10 15 20 25 30 35 40 Psychiatriques
Cardio-vasculaires Neurologiques Infectieuses Respiratoires ORL Autres
Complications notifiées suite à l'usage de cocaïne (en %)
Quelles formes consommées ?
Augmentation de la consommation de
«Crack»/Free-Base (et voie inhalée) dès 2012 avec accélération importante en 2016
Evolution des formes de cocaïne consommées de 2010 à 2017*
de la forme la + addictive Risque de majoration des
complications et des échecs de sevrage avec rechute
Quelles complications les plus fréquentes ?
Hospitalisation > 24 h 64% des cas
Données Enquête DRAMES*
25 décès en 2010
Stable de 2011 à 2013
44 décès en 2015
Données Enquête OPPIDUM*
Données dispositif SINTES*
Taux d’usagers dans OPPIDUM en 2016 Taux d’usagers de cocaïne : 15,9 %
Taux d’usagers de crack : 2,4 % Taux les plus élevés sur 2006 – 2016
Teneurs mesurées des échantillons en cocaïne en 2016 :
en forte augmentation Taux moyen 67 %
0 50 100 150 200 250 300
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 Poudre Crack Crack + Poudre
*Résultats selon projection pour l’année 2017
*Décès en relation avec l’abus de médicaments et de substances
*Observation des produits psychotropes illicites ou détournés de leur utilisation médicamenteuse
*Système d’identification national des toxiques et substances de l’OFDT (Observatoire français des Drogues et des Toxicomanies)
Distribution géographique des consommations de cocaïne 2016
Prévalence des sujets par région
7-9 % 10 à 15 %
> 15 % Hauts de
France 20%
Normandie 8%
Grand Est13%
Bretagne 19%
Pays de la Loire 19%
Nouvelle Aquitaine 22%
Ile de France 14%
Bourgogne Franche Comté 12%
Centre Val de Loire
9%
Occitanie 21%
Auvergne Rhône Alpes 15%
Provence Alpes Côte d’Azur 17%
Corse 11%