• Aucun résultat trouvé

Hérédité mendélienne Autosomique récessive Liée à l X

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Hérédité mendélienne Autosomique récessive Liée à l X"

Copied!
56
0
0

Texte intégral

(1)

Professeur Odile BOESPFLUG-TANGUY

odile.boespflug-tanguy@aphp.fr

Service de Neurologie Pédiatrique et des Maladies Métaboliques INSERM UMR 1141

GENETIQUE MEDICALE

Hôpital Robert Debré

Hérédité mendélienne Autosomique récessive

Liée à l’X

(2)

Hérédité mendélienne

autosomique récessive (AR)

(3)

MALADIE GENETIQUE MENDELIENNE

DE TRANSMISSION AUTOSOMIQUE RECESSIVE

L’allèle muté est récessif sur l’allèle sauvage: les hétérozygotes sont sains, la maladie ne s’exprime que chez l’homozygote

(4)

MALADIE GENETIQUE MENDELIENNE

DE TRANSMISSION AUTOSOMIQUE RECESSIVE

Sujets atteints naissent de parents normaux mais hétérozygotes proportion enfants atteints 1/4 (25%), enfants transmetteurs 1/2 (50%)

La maladie touche également les deux sexes

Sujets atteints se retrouvent le plus souvent dans la même fratrie, répartition horizontale

excès de mariages consanguins

I

II

(5)

Fréquence des maladies récessives autosomiques

A1 A2

A

A1A1

A2A2 A2A1

A1A2 A1

A1 A2

A2

A1A2 A1A2

A1A1 A1A2 A1A2 A2A2

¼ = 25%

homozygotes A2

½ = 50%

hétérozygotes A1A2

si A2 = allèle délétère

maladie autosomique récessive : fréquence de la maladie = q2

fréquence hétérozygotes = 2pq= 2(1-q)q si q est petit /1 = 2q

fréquence génotypique

=

q2 + 2pq + p2

p= fréquence allèle A1 q= fréquence allèle A2

p + q = 1 p = 1- q

¼ = 25%

homozygotes A1

(6)

Incidence de la maladie

fréquence des hétérozygotes

Exemples de maladies autosomiques récessives

incidence fréquence Maladie

maladie hétérozygotes

q2 2(p)q

1/400 1/10 hemochromatose

anemie falciforme thalassemie

1/2 000 1/22 mucoviscidose

1/10 000 1/50 phenylcetonurie

1/40 000 1/100 galactosemie

1/250 000 1/250 ataxie télangiectasique

Plus la maladie est rare plus la fréquence des hétérozygotes est faible

(7)

CONSANGUINITE et maladies AR

A2X A2y

A2B2 A2B1

A1A2 B1B2

dépend du nombre de chaînons reliant

chacun des 2 parents à leur ancêtre commun, c ’est à dire du degré de parenté

plus grande

fréquence d’ alleles communs A2A2

Cousins germains

Les unions consanguines ne modifient pas la fréquence des mutations mais

augmentent la proportion des individus homozygotes par ascendance commune (IBD) par rapport aux individus hétérozygotes

Les unions consanguines augmentent donc le risque

de maladies

autosomiques récessives

Plus la consanguinité est proche (augmentation du coefficient de consanguinité )

Plus le risque de maladie AR est accru

(8)

Consanguinité et pathologie

augmente le risque

de maladies autosomiques récessives

Si q= fréquence de la mutation dans la population générale, fréquence de la maladie = q2

en cas de consanguinité fréquence de la maladie = fq où f = Coefficient individuel de consanguinité

Cousins germains,

f =

1/16

Plus la maladie est rare plus l ’effet de la consanguinité se fait ressentir

1/50 1/2 500 1/800 X 3

fréquence risque risque Accroissement mutation maladie consang du risque

q q2 fq

1/200 1/40 000 1/3 200 X 12

1/1 000 1/1 000 000 1/16 000 X 62

(9)

Particularités moléculaires des maladies AR

Hétérogénéité allélique:

nombreuses mutations d’un même gène responsable de la maladie

Hétérogénéité génétique

même maladie (phénotype) due à plusieurs gènes

- Rétinopathies pigmentaires héréditaires AR, plus de 40 gènes - Surdités sensorielles isolées AR, plus de 60 gènes

(10)

MUCOVISCIDOSE ou Fibrose Cystique (CF)

maladie récessive autosomique la plus fréquente dans la population caucasienne

1/2000 naissances, 1/22 porteurs hétérozygotes

Pathologie des sécrétions exocrines, anormalement épaisses

-épithélium respiratoire:

toux sèche, surinfections bronchopulmonaires -fonction digestive

-Pancreas: diarhée chronique, hypotrophie, dénutrition -foie, voies biliaires: ictère, cirrhose biliaire

-Intestins: ileus méconial, prolapsus rectal, -tractus génital:

stérilité, hypofertilité (aplasie congénitale du canal déférent)

- glandes sudoripares

(11)

MUCOVISCIDOSE ou Fibrose Cystique (CF)

Suspicion

NN (10%): obstruction intestinale: ileus meconial

Enfant: retard de croissance, infections respiratoires Adulte: stérilité

Test diagnostique:

élévation de l’ion chlore dans la sueur (« test de la sueur ») (après 1 mois)

> à 60 mmol/l

Evolution

sévère, plus de 50% des patients décès avant 20 ans

Traitement a changé l’évolution naturelle

prise en charge précoce respiratoire, digestive transplantation pulmonaire, hépatique

(12)

MUCOVISCIDOSE

codant pour une protéine canal modulant la

perméabilité membranaire à l’ion chlore en fonction de la concentration

intracellulaire d’AMP,

la proteine CFTR

(Cystic Fibrosis Transmembrane conductance Regulator)

250 000 paires de bases contient 27 exons

1480 AA mutation

d’un gène

situé en 7q31

CFTR

Le gène CFTR

(13)

MUCOVISCIDOSE

Nombreuses mutations (plus de 200): hétérogénéité allèlique

70% des cas délétion F508

Déletion des 3 nucléotides codant (codon) pour la phénylalanine (F) en position 508 de la protéine CFTR Phe508del-CFTR

ATP-binding cassette (ABC) sub-family C, member 7

(14)

MUCOVISCIDOSE

Probabilité d’avoir un enfant atteint

Probabilité d’environ 1/2 000 d’avoir un enfant atteint

fréquence de la maladie = 1/2000 fréquence des hétérozygotes = 1/22

Probabilité pour que 1 et 2 soient tous 2 hétérozygotes = 1/22 x 1/22 = 1/484

Un tel couple a 1 risque sur 4 d ’avoir un enfant homozygote atteint

La probabilité pour ce couple d’avoir un enfant atteint = 1/484 x 1/4 = 1/1936

Population générale

?

1 2

Dépistage néonatal car test biochimique fiable

et bénéfice d’une prise en charge précoce

(15)

DEPISTAGE NEONATAL de la Mucoviscidose

Dosage TIR-J3 Dosage TIR-J3 < seuil

Dosage TIR-J3 > seuil STOP DEPISTAGE

Etude du gène CFTR

M/M M/X X/X

Control TIR-J21 < seuil

Dosage TIR-J21

Dosage TIR-J21 > seuil Test de la sueur

Anormal Normal

Prise en Charge maladie

Conseil génétique

si M/X BIOLOGIE

MOLECULAIRE

CRCM

Papier buvard dosage de la trypsine immunoréactive (TIR) (enzyme pancréatique)

Centre de Ressources et de Compétences pour la Mucovisidose

Sensibilité 98%

(16)

MUCOVISCIDOSE Conseil génétique

Parents d ’un enfant atteint ont un risque 1/4 d ’avoir un enfant atteint risque pour la fratrie d’un parent atteint?

Probabilité que II-2 soit hétérozygote = 1

Probabilité que II-4 soit hétérozygote = 1/20 I

II

III ?

4

3

1 2 3

Probabilité que III-3 soit atteint = 1/2 X 1/20 X 1/4

= 1/160

alors que couple population générale 1/2 000

Dépistage des hétérozygotes

Probabilité que II-3 soit hétérozygote = 1/2

(17)

MUCOVISCIDOSE

Risque de transmission

Parents d ’un enfant atteint ont un risque 1/4 d ’avoir un enfant atteint risque pour l ’enfant atteint d ’avoir un enfant atteint ?

Probabilité que II-3 soit hétérozygote = 1/20

Probabilité que III-1 soit atteint = 1X1/20 X 1/2

= 1/40

II-2 est homozygote, transmet toujours

? I

II

III

1 2 3

1

Dépistage des hétérozygotes

(18)

MUCOVISCIDOSE ou Fibrose Cystique (CF)

maladie récessive autosomique la plus fréquente dans la population caucasienne

1/2000 naissances, 1/22 porteurs hétérozygotes

DEPISTAGE NEONATAL Population générale

CONSEIL GENETIQUE

DIAGNOSTIC Sujet atteint dans une famille

PRISE EN CHARGE

dépistage des hétérozygotes des homozygotes malades

Diagnostic anténatal Diagnostic préimplantatoire

(19)

AMYOTROPHIE SPINALE ou Spinal Muscular atrophies(SMA)

2eme maladie RA la plus fréquente 1/6 000 à 1/10 000 naissances 1/80 à 1/100 hétérozygotes

Dégénérescence progressive des motoneurones

de la corne antérieure de la moelle épinière

Faiblesse musculaire Amyotrophie

progressive

(20)

Spinal Muscular atrophies(SMA)

TYPE 1

Début avant 6 mois Pfs congénital Pas d’acquisition Tenue assise

Rapidement évolutif Décès en 6 mois

Insuffisance respiratoire

TYPE 2 Acquisition Tenue assise Pas de marche autonome Plus lentement évolutive

Complications respiratoire scoliose Formes infantiles

Maladie de Wernig Hoffmann

TYPE 3 Acquisition de la marche

Très lentement évolutive Handicap moteur

variable. Survie normale Formes juvéniles / adultes Maladie de Kugelberg Wellander

Neurophysiologie Dénervation Réinervation

Histologie du muscle Aspect « neurogène » fasciculaire

(21)

SMA

Hétérogénéité phénotypique intrafamiliale

Sujets atteints d’une même famille ont une forme clinique différente

I

II

SMA type 3 SMA type 2 SMA type 1

Sévérité clinique ne dépend pas

que du gène causal: facteurs modulateurs ? Gènes différents ?

(22)

SMA: une gène majeur (SMN1)

associé à un gène modulateur (SMN2)

La région génomique contenant SMN2 est en duplication inverse de la région génomique contenant SMN1

SMN1 et SMN2 diffèrent que de 5 nucleotides En particulier

840 C-en-T dans l’exon 7 qui modifie l’épissage

ADN 5q11.2-13.3

100%des mRNA SMN1 ont l’exon 7 80% des mRNASMN2 n’ont pas d’exon 7

ARN modification fixation SPF2/ASF ARNm

regulateur site accepteur épissage exon 7 facteurs d’épissage

(23)

Protéine SMN

- cytoplasmique

- agrégée dans le noyau sous forme de structures punctiformes « les gems » - ubiquitaire, présente dans toutes les cellules -Importante pour épissage des ARNm

Proteines SMN1 plus stables assemblage préférentiel

Exon 7 code pour une région importante pour l’assemblage de SMN Proteines SMN2 plus instables Peu assemblées, détruites

(24)

SMA: une gène majeur (SMN1)

associé à un gène modulateur (SMN2)

SMA = délétion homozygote de l’exon 7 du gène SMN1

Normal 2 SMN1 et 2 SMN2

Pas de

compensation SMA type 1 0 SMN1 et 2 SMN2

compensation duplication

SMN2 sur 1 allèle SMA type 2 0 SMN1 et 3 SMN2

compensation duplication

SMN2 sur 2 allèles SMA type 3 0 SMN1 et 4 SMN2 Porteur sain 0 SMN1 et 5 SMN2

Létalité 0 SMN1 et 0 SMN2

(25)

SMA

2eme maladie récessive autosomique la plus fréquente dans la population caucasienne

DEPISTAGE NEONATAL Population générale

CONSEIL GENETIQUE

DIAGNOSTIC Sujet atteint dans une famille

PRISE EN CHARGE

dépistage des hétérozygotes des homozygotes malades

Diagnostic anténatal Diagnostic préimplantatoire

(26)

Maladies autosomiques récessives

bénéficient +++ des techniques de séquençage à haut débit (Next Generation Sequencing)

pour l’identification des anomalies moléculaires en cause Nombreuses,

individuellement rares, hétérogénéité génétique,

nombreuses mutations

(27)

approche « Whole exome sequencing »

Séquençage d’exome :

-Séquençage haut débit

-Exome = ensemble des exons du génome : -~ 1% genome

- 85% maladies monogéniques (exon + épissage) (Cooper et al, 1995)

analyse bioinformatique ciblée sur les régions potentiellement candidates (clinique+++, en cas de consanguinité régions d’homozygotie par exemple)

(28)

Maladies de transmission récessive autosomique

DEPISTAGE NEONATAL Population générale

DIAGNOSTIC

PRESYMPTOMATIQUE famille

Bases de données ORPHANET

OMIM Diagnostic, dépistage et conseil génétique va être transformé par NGS

DIAGNOSTIC SYMPTOMATIQUE PRISE EN CHARGE

homozygotes malades Tout medecin

CONSEIL GENETIQUE

dépistage des hétérozygotes Diagnostic anténatal

Diagnostic préimplantatoire

Généticien Centres agréés

(29)

Hérédité mendélienne liée au chromosome X

(30)

MALADIE GENETIQUE MENDELIENNE LIEE AU CHROMOSOME X

Homme: une seule copie

HEMIZYGOTE pour le chromosome X

plus susceptible aux effets d’un allèle anormal sur l’X

parties de l’X et de l’Y identiques = région pseudo-autosomique

femme: deux copies

ZYGOTE pour le chromosome X

moins susceptible aux effets d’un allèle anormal car contrebalancés par l’allèle normal

mais INACTIVATION irréversible, au hasard d’un des X très tôt au cours de l’embryogénèse

(31)

INACTIVATION DU

CHROMOSOME X - précoce

- au hasard - irréversible

(Mary LYON, 1961)

(32)

INACTIVATION DU CHROMOSOME X Mécanisme

Pathologie:

inactivation préférentielle de l’X normal / X muté dans un tissu Centre d’inactivation de l’X (XIC)

bloque transcription ARN si pas de répresseur

(33)

MALADIES GENETIQUES MENDELIENNES LIEES AU CHROMOSOME X

Récessives liées au chromosome X

Dominantes liées au chromosome X

(34)

homme:

hémizygote allèle muté = malade

MALADIE GENETIQUE MENDELIENNE RECESSIVE LIEE AU CHROMOSOME X

femme:

homozygote allèle muté = atteinte

si maladie grave, femmes homozygotes non viables heterozygote allèle muté = non atteinte

sauf si X0

ou inactivation préférentielle X normal

(35)

MALADIE GENETIQUE MENDELIENNE RECESSIVE LIEE AU CHROMOSOME X

descendance femme transmettrice

25% atteints 50% garcons

(36)

MALADIE GENETIQUE MENDELIENNE RECESSIVE LIEE AU CHROMOSOME X

descendance homme atteint

0% atteint

100% filles conductrices

(37)

•La maladie touche les garçons

•elle est transmise par les femmes ou les hommes atteints

jamais de transmission père-fils

•femme transmettrice a donc

1/4 (25%) de probabilité d’avoir un enfant atteint mais

en cas de garçon cette probabilité est de 1/2 (50%), en cas de fille cette probabilité est nulle

1/4 (25%) de probabilité d ’avoir un enfant transmetteur mais en cas de garçon cette probabilité est nul

en cas de fille cette probabilité est de 1/2 (50%),

•homme atteint a donc

0 probabilité d ’avoir un enfant atteint mais

1/2 (50%) de probabilité d’avoir un enfant transmetteur mais en cas de garçon cette probabilité est nulle

en cas de fille cette probabilité est de 1 (100%)

•fréquence des mutations De Novo (1/3) survenant dans les gamètes males ou femelles

MALADIE GENETIQUE MENDELIENNE

RECESSIVE LIEE AU CHROMOSOME X

(38)

MALADIE RECESSIVE LIEE AU CHROMOSOME X l’hémophilie A (1/5000 garçons)

Sujets atteints incapables de produire un facteur important pour la coagulation (facteur VIII) Phénomènes hémorragiques (naissance, intervention, traumatisme)

Pas de transmission père-fils

(39)

MALADIE GENETIQUE MENDELIENNE RECESSIVE LIEE AU CHROMOSOME X

myopathies de Duchenne et Becker

Garçon: myopathie de Duchenne De Boulogne (DMD)

troubles de la marche entre 1 et 5 ans puis perte de la marche entre 7-12 ans pronostic vital lié à l’atteinte respiratoire et cardiaque

augmentation importante des enzymes musculaires sériques (Créatine PhosphoKinase) Mais aussi difficultés d’apprentissages

Destruction progressive des muscles squelettiques et cardiaques

Déficit musculaire proximal

(40)

MALADIE GENETIQUE MENDELIENNE RECESSIVE LIEE AU CHROMOSOME X

myopathies de Duchenne et Becker

Garçon: myopathie de Becker

(BMD)

troubles de la marche à l ’adolescence voir à l’âge adulte pronostic vital lié à l’atteinte cardiaque

augmentation moins importante des enzymes musculaires sériques

Destruction progressive des muscles squelettiques et cardiaques

Filles Hétérozygotes

:

Conductrices symptomatiques

peuvent exprimer des signes: légère augmentation des CPK, fatigabilité (30-40 ans)

Avec tableau de myopathie de Duchenne

•Syndrome de Turner : XO

•Inactivation majeure de l’X normal:

-translocation entre chromosome X et un autosome -autres causes

(41)

MALADIE GENETIQUE MENDELIENNE RECESSIVE LIEE AU CHROMOSOME X

myopathies de Duchenne et Becker

Liée à des mutations du gène DMD

le PLUS GRAND gène connu 1,5 % du chromosome X (Xp21.3-p21.1) Nombreuses recombinaisons (+ de 10% des méioses)

UBIQUITAIRE avec de nombreux promoteurs en particulier muscle, cerveau, cervelet mais aussi rétine, rein, nerf périphérique

exons promot

DMD: 2/3 des cas délétions de taille très variable BMD: 3/4 des cas délétions de taille très variable

Anomalie génétique pas facile à mettre en évidence du fait de la taille du gène quand il s’agit d’une autre mutation

(42)

MALADIE GENETIQUE MENDELIENNE RECESSIVE LIEE AU CHROMOSOME X

myopathies de Duchenne et Becker

Dystrophine

C-term

N-term C

Dys 2 Dys 1

Dys 3

anticorps

Code pour une grande protéine la DYSTROPHINE: ancrage actine-mb basale

DMD: absence de protéine BMD: protéine anormale

INTERET DIAGNOSTIC chez sujets atteints analyse de la protéine

(43)

ASPECT DE LA DYSTROPHINE EN WESTERN BLOT

N BMD BMD DMD N BMD BMD

Dys

Myo

(44)

homme:

hémizygote allèle muté = malade si grave non viable

MALADIE GENETIQUE MENDELIENNE DOMINANTE LIEE AU CHROMOSOME X

femme:

hétérozygote allèle muté = malade homozygote allèle muté = malade si grave non viable

Parfois maladie en apparence sporadique ne touchant que les filles

EXPRESSIVITE VARIABLE SELON LE SEXE

(45)

MALADIE GENETIQUE MENDELIENNE DOMINANTE LIEE AU CHROMOSOME X

descendance femme atteinte

50% atteints filles ou garçons

(46)

MALADIE GENETIQUE MENDELIENNE DOMINANTE LIEE AU CHROMOSOME X

descendance d’un homme atteint

50% atteints Uniquement filles

(47)

MALADIE GENETIQUE MENDELIENNE DOMINANTE LIEE AU CHROMOSOME X

•La maladie touche les deux sexes avec expressivité différente

•elle est transmise par les femmes ou les hommes atteints

jamais de transmission père-fils

•femme atteinte a donc

1/2 (50%) de probabilité d ’avoir un enfant atteint en cas de garçon cette probabilité est de 1/4 en cas de fille cette probabilité est de 1/4

•homme atteint a donc

1/2 (50%) de probabilité d’avoir un enfant atteint en cas de garçon cette probabilité est nulle

en cas de fille cette probabilité est de 1 (100%)

(48)

2% retards mentaux chez le garçon, 0,3% chez la fille

touche 1/4000-6000 garçons

X Fragile

MALADIE GENETIQUE MENDELIENNE DOMINANTE LIEE AU CHROMOSOME X

Site fragile

(49)

X Fragile

Dysmorphie

Croissance excessive:

macrocephalie, macro-orchidie poids excessif

déficience mentale

Troubles du comportement +++ :

hyperactivité, impulsivité, traits autistiques

Garçon: tableau classique

fille: tableau modéré

déficience mentale modérée Tr comportement :

anxiété, tr attention, concentration

(50)

X Fragile: pénétrance variable

dysmorphie X fragile

déficience mentale sévère déficience mentale modérée

(51)

X Fragile:anomalie moléculaire

99,5% des cas, expansion massive d’un triplet CGG localisé dans premier exon non traduit du gène FMR1

Population normale

6-50 répétitions

mutation complète:

230 à plus de 1000 répétitions,

Retard Mental 100% des hommes, 60% des femmes

(52)

X Fragile

Population normale

: 6--50 répétitions

malade:

230 à > 1000 répétitions

dysmorphie X fragile

déficience mentale sévère déficience mentale modérée

Sujets normaux avec 60-200 répétitions

état de prémutation qui favorise

l’apparition d’une mutation délétère dans la descendance

(53)

X Fragile

Pénétrance variable

Pas de proteine FMRP

code protéine FMRP normale

Individus avec Mutation complete

Hommes: Ataxie, tremblement (FXTAS= Fragile X Tremor

Associated Syndrome)

Prévalence 1/3000 hommes Femmes: ménopause précoce

symptomatiques age >40 ans

proteine FMRP anormale Individus avec

premutation

symptomatiques age <10 ans

Homme: Syndrome X Fragile Femme: Deficience intellectuelle Gene FMR1 normal

(54)

X Fragile: Physiopathologie

proteine FMR1 RNA binding proteine transport de certains ARN

(55)

Role dans la synaptogénèse et la dendritogénèse Comme transporteur /represseur de certains ARN

(56)

Pathologies liées à des anomalies du gène FMR1

Troubles précoce développement Pas de langage

Déficience mentale sévère

Tr du comportement

Tr coordination

de début au-delà de 50 ans

Trouble du langage

Déficience mentale modérée

Tr du

comportement

Tr isolés du comportement

Difficultés scolaires modérées

Symptomatologie variable

dépendant de l’age, du sexe, de l’état muté ou prémuté

Absence FMRP FMRP anormal

Références

Documents relatifs

Une des conclusions intéressantes de ces études est qu’on ne peut plus considérer la mucoviscidose comme une maladie autosomique récessive, mise en évi- dence dans les

ci a été observée chez plusieurs membres d'une même fratrie, mais jamais une transmission dominante verticale de la fibrose hépatique congénitale n'a été

Cette maladie récessive autosomique, beaucoup plus difficile, il est vrai, à localiser qu’une surdité dominante, n’avait jusqu’à présent bénéficié d’aucun apport de

Beaulieu, viennent maintenant de démontrer que la progestérone est synthétisée aussi dans les cellules de Schwann des nerfs périphériques : ( 1 ) des quantités

Délétion d'un gène de la stéroïde Sa-réductase 2 dans des pseudoher­.. maphrodismes masculins

Pour trouver le gène responsable de cette redoutable maladie, deux straté­ gies convergentes pouvaient être adop­ tées : celle du clonage positionne!, celle du

On peut donc provisoirement imaginer que les loci de deux maladies musculaires, à distance l'un de l'autre chez l'homme, soient confondus chez la souris, bien

22 تاونس نيب ام ةلحرملا هذه تدتمإ دقو 1102 و م 1100 اهنوكل ةيلاقتنلإا ىمستو ، م ةيرئازجلا ةرادلإا دجت نأ ةبارغ لاو ، اهتدايسل رئازجلا ةداعتسإ ةرشابم تلت