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L’INDICE DE CONSOMMATION EST-IL, CHEZ LE PORC, LE TÉMOIN FIDÈLE DE L’EFFICACITÉ
D’UNE RATION
R. Février
To cite this version:
R. Février. L’INDICE DE CONSOMMATION EST-IL, CHEZ LE PORC, LE TÉMOIN FIDÈLE
DE L’EFFICACITÉ D’UNE RATION. Annales de zootechnie, INRA/EDP Sciences, 1952, 1 (1),
pp.175-184. <hal-00886565>
L’INDICE DE CONSOMMATION
EST-IL, CHEZ LE PORC, LE TÉMOIN FIDÈLE
DE L’EFFICACITÉ D’UNE RATION
R.
FÉVRIER
Station de recherches sur
l’Élevage,
Centre national de rechercheszootechniques, Jouy-en-Josas
INTRODUCTION
Nous
appelons
Indice de Consommation lerapport
de laquantité
de nour-riture consommée par un animal en croissance
pendant
une certainepériode,
au
gain
depoids
vifqu’il
a réalisépendant
le mêmetemps.
Lepoids
de l’animalest
toujours exprimé
enkg
mais laquantité
de nourriturepeut
êtreévaluée,
selon lanécessité,
enkg
de matièrebrute,
de matière sèche ou en unitésénergétiques.
Pour éviter toute erreurd’interprétation quand
le douteest
permis,
nousemployons
la notation : Indice(kg),
Indice(U. F.),
Indice(T.
D.N.),
etc...La connaissance de ce
quotient
est trèsimportante,
aupoint
de vue scien-tifique
comme aupoint
de vuepratique. Néanmoins,
il nous est apparu àplu-
sieurs
reprises ( 9 )
que, pour le même matérielanimal,
ses variations en reflé- taient pastoujours
fidèlement les différences quepeut présenter la
valeur ali- mentaire de laration,
ouplus
exactement, sonaptitude
à couvrir les besoins de l’animal(ce
que nousappellerons
désormaisE f f icacité,
enemployant
ceterme dans son sens le
plus large).
Il y alà,
pensons-nous, une source d’erreurs pourl’interprétation
de certains résultatsexpérimentaux.
Nous avons
procédé
àquelques
observationsqui
nous ont conduits :à formuler certaines
règles
à observer lorsd’expériences
d’alimentationportant
sur des animaux encroissance ;
à proposer une méthode
d’interprétation
des résultatsobtenus,
dans le casoù ces
règles
n’ont pas été observées.I. - OBSERVATIONS
1
0 Le même
aliment,
distribué à des animauxsemblables, peut
ne pas donner le même indice de consommationNous avons constitué 2 groupes d’animaux
comparables : pendant
unmois,
ils ont réalisé le mêmegain
depoids,
ils ont consommé la mêmequantité
de la mêmenourriture,
ils ont eu le même indice de consommation(tableau I)
Ces animaux étaient donc semblables.
Sans
changer
denourriture,
nous les avonssoumis, pendant
6 semainesau rationnement suivant : les rations furent réduites d’environ 20
%
pour lelot A par
rapport
au lot Bqui
était normalement alimenté en 3 repas, selonl’appétit
dessujets.
I,es résultats sont
présentés
dans le tableau II :Nous voyons ainsi que l’indice de consommation du lot A
(rationné)
est de10
% supérieur
à celui du lot B. Le même alimentpeut
doncdonner,
sur desanimaux
semblables,
des indices de consommation sensiblement différents. La nourriture étantidentique
dans les 2lots,
nous pouvons affirmerque la diffé-
rence entre des indices obtenus sur des animaux semblables
n’indique
pas,ipso
facto,
une différence entre les efficacités des rationsemployées.
2
° Deux aliments d’efficacité différente
peuvent
donner le même indice Nous avons vouluprocéder
à lacontre-épreuve
del’expérience précédente.
Deux groupes d’animaux
comparables
ont étéconstitués, après
uneépreuve préalable de 4
semaines(tableau III) :
Nous avons alors distribué à ces
animaux, pendant
5semaines,
deux ali-ments dont les
protéines possédaient
une valeur manifestement trèsdifférente, mais,
par un rationnementapproprié,
nous avons maintenu nos animaux à la même vitesse de croissance.Les formules utilisées étaient les suivantes :
Les résultats obtenus
figurent
dans le tableau IV :Les animaux
ayant
sensiblement la mêmecroissance,
leurs besoins étaientidentiques. Or,
nous constatons que, pour lescouvrir,
il a fallu unequantité plus grande
de l’aliment A que de l’aliment B. Nouspouvons
dire quel’efficacité
de l’aliment A est
in f érieure
à celle de l’aliment B.Par la
suite,
enréglant
convenablement l’alimentation desanimaux,
nousavons obtenu sensiblement le même indice pour les deux
lots,
au cours d’unepériode
de 6 semaines(tableau V) :
Donc,
l’identité des indicesn’implique pas, ipso facto,
l’identité desefficacités.
Nous avons ainsi montré que les variations de l’indice de consommation
ne reflétaient pas
toujours
les variations de l’efficacité de laration, dont,
parconséquent,
l’indice de consommation ne constitue pas le témoin fidèle.II. - DISCUSSION
Certaines considérations d’ordre
théorique peuvent
nouspermettre
d’ex-pliquer
lephénomène
observé :Considérons un animal en croissance recevant un aliment
déterminé,
à la dosejournalière
T. Cette ration couvre, d’unepart,
le besoin d’entretienqui correspond
à la fraction E de laration,
et d’autrepart,
le besoin deproduction, qui représente
la différence. Soit G legain quotidien,
nous pouvonsappeler
P le besoin de croissancerapporté
à l’unité degain,
tel que :L’indice
de consommation I se définit par lerapport :
ou
La vitesse de croissance est sous la
dépendance
du volume del’ingestion, lequel
est fonction del’appétence
de l’aliment ou del’appétit
de l’animal. Si G varie dans de faibleslimites,
E et P restent sensiblement constants, et I varieen sens inverse de G.
Dans
l’expérience
I,quand
nous avons diminué les rations du lot A - donc la vitesse de croissance -, nous avonsaugmenté
l’indice de consomma-tion. Dans
l’expérience
IIbis,
pour élever l’indice de consommation du lot Bau niveau de celui du lot
A,
nous avons dû diminuer les rations du lot B et, parconséquent,
la vitesse de croissance des animaux de ce lot.L’équation (i)
per- metd’expliquer quantitativement
ces résultats :Dans
l’expérience
I, parexemple,
nous savons parl’analyse
que ikg
del’aliment
équilibré
utilisé estégal
à une unitéfourragère.
Nous avons,
Pour le
lot B :poids
moyen des animauxpendant l’expérience : 7 8 kg,
d’où E = 0,97 U. F.d’après
les tables( 9 )
’A
partir
de cesdonnées,
essayons deprévoir
l’indice de consommationthéorique
du lot A :poids
moyenpendant l’expérience :
77kg
d’où E =o, 9 6.
Les animaux étant
comparables,
P a la même valeur pour les deux lots :Or,
la valeur constatéeexpérimentalement
est de 5,m. La concordanceest donc satisfaisante entre les résultats
expérimentaux
et la valeur obtenue par le calcul.CONCLUSIONS
I. - Cette influence de la vitesse de croissance sur la valeur de l’indice de consommation étant
montrée,
et, pensons-nous,expliquée,
il nous semble lo-gique,
pour éliminer ce facteur de variation dans desexpériences d’alimentation,
de maintenir par un rationnementapproprié,
les animaux à des niveaux de croissance très voisins.Ainsi
peut-on
comparerquantitativement
avecrigueur
l’efficacité des différents aliments utilisés. Dans ce cas, onpeut
considérer que lerapport
des indices de consommation estégal
à l’inverse durapport
des efficacités.Il
peut
arriver que la valeur de cerapport
ne soit pas constante etdépende
de la vitesse de croissance
imposée
auxanimaux,
car les besoinsqualitatifs
sont
parfois
différents dans l’entretien et dans la croissance. Ilimporte
doncde préciser,
dansl’expression
desrésultats,
les conditions danslesquelles
la mesurea été effectuée.
A ce propos, il est
regrettable
que nousn’ayons
pas lapossibilité d’agir
sur
l’appétit
del’animal,
et de déterminer ainsi librement le niveau de crois-sance
auquel
nous désironsprocéder
à lacomparaison
des rations. Des re-cherches sur ce
point
seraientsusceptibles
de nousapporter
desrenseigne-
ments extrêmement
utiles,
car, pourl’instant,
nous sommesobligés
derégler
la croissance des animaux sur la
plus lente,
et ilpeut
en résulter un certain nombre d’inconvénients.La méthode
qui
consiste à nourrir les animaux ad libitum et à observer leur croissance et leur indice deconsommation,
autorise des conclusions inté- ressantes, surtout dupoint
de vuepratique,
sur la valeur alimentaireglobale
de la
ration,
mais elle nerenseigne
pas sur le facteur(ou
lesfacteurs) auquel
ilconvient d’attribuer l’effet constaté. Sur ce
point,
noscritiques rejoignent
cellesde CARROLL
(q),
de MITCHELLet BEADLES( 14 )
et de BRODY(3).
Certains auteurs, tels que MITCHELL et BEADLES
( 14 ) préconisent
la mé-thode
qui
consiste à distribuer la mêmequantité
de nourriture aux animaux des différents lots(paired-feéding method),
et à en observer les effets sur la croissance et l’indice de consommation. On obtient alors un classement correct des différentsrégimes, puisque
l’influence del’appétit
de l’animal estéliminée,
mais ce n’est là
qu’un renseignement
d’ordrequalitatif.
Il est suffisantlorsqu’on s’inquiète
de laprésence
ou de ladéficience
d’un élément bien déterminé(oligo- élément, vitamine,
acideaminé, etc...).
Mais MITCHELL et HAMIr,TON(16),
disent : « Une telle méthode est admirablement
adaptée
auproblème
de savoirquel
est le meilleur des deuxrégimes,
mais elle nepermet
pas de mesurer avecprécision
de combien l’un estsupérieur
à l’autre «.Dans ce cas, ils
préconisent
la méthode que nous avonsdécrite,
que MIT- cxE!.r.( 13 )
considère comme l’idéale(body-weight equalization)
etqu’il
autilisée,
ainsi que d’autres auteurs tels que KLEIBER(8)
et HAMILTON(5).
II. - Le rôle considérable
que joue
la vitesse de croissance sur l’utilisation de la nourriture met en relief toutel’importance
queprésente
le volume del’ingestion,
doncl’appétit
de l’animal etl’appétence
de la ration.M
ORRISSON
( 17 )
dit trèsjustement :
« Dans laplupart
des cas, la bonneration est
supérieure
dupoint
de vueéconomique,
parcequ’elle
provoque laplus grande
consommation et laplus grande production
». Mais il ne semble pas y avoir de liaison entre lasapidité
de la ration et sonefficacité,
comme l’ontindiqué
MiTCxE!,!,( 15 )
et, trèsrécemment,
ASCHKENASY-I,!I,U(i).
Ilparaît
donc intéressant de mesurer la «
palatabilité
» de la ration au cours d’uneépreuve
distincte.
III. -
Quand
lesprécautions sus-indiquées
n’ont pas étéprises,
nous avonsimaginé
une méthodequi permet
uneinterprétation
des résultatsexpérimen-
taux.
Comme la
plupart
des méthodes faisant intervenir le calcul enbiologie,
ellene saurait
prétendre remplacer
la méthodedirecte, mais, malgré
son manque deprécision,
nous pensonsqu’elle peut
rendre certains services :Soient 2 lots d’animaux soumis à 2
régimes
alimentairesdifférents,
l’un témoin t, l’autreexpérimental
e.Supposons
que leurs croissances aient été dif- férentes(Gt
etGe) :
nous savons que lacomparaison
des indices de consom-mation obtenus ne
permet
pas de conclusionrigoureuse quant
à l’efficacité relative de ces deuxrégimes.
Mais
imaginons
un lot témoin t’ dont la croissance aurait été la même que celle du lotexpérimental
e. Lacomparaison
des indices de consommation de t’et de
e renseignerait
defaçon précise
sur les valeurs relatives de l’efficacité des deuxrégimes.
Essayons
de calculer l’indice It’ de ce lot fictif :L’équation :
dans
laquelle :
It et Gt sont déterminés
expérimentalement, Et, exprimé
enkg
de l’alimenttémoin, peut
être calculéd’après
les tables(8),
si nous connaissons la valeurénergétique
de cetaliment,
nouspermet
de calculer Pt,lequel,
si la différence Gt-Ge n’est pasexcessive,
est voisin de Pe.Pour le lot témoin
t’,
nous avons :Par
hypothèse,
Gt’ =Ge ;
or, nous connaissons Ge.Le
poids
moyen des animaux du lot t’ est le même que celui des animaux du lot e,puisque
lepoids
audépart
estcomparable
et que Gt’ = Ge. Les tablesnous
permettront
de calculerEt’,
comme nous avons calculé Et.L’indice It’ ainsi calculé
représente
l’indice d’un lot témoin dont la croissance aurait été la même que celle du lotexpérimental.
Dans ces
conditions,
lerapport I- peut
être considéré comme l’inverse durapport
des efficacités de l’aliment témoin et de l’alimentexpérimental.
Les erreurs que l’on
peut
commettre en utilisant cetteméthode, peuvent provenir
des causes suivantes :i. - Les valeurs du besoin d’entretien que fournissent les
tables,
sont des moyennesportant
sur un trèsgrand
nombre desujets.
Elles nes’appliquent
à la
population
limitée et choisie constituant le matérielexpérimental qu’avec
une certaine
approximation.
2
. - Ces
valeurs, exprimées
en unitésénergétiques,
ne concernentqu’une
ration
équilibrée. Or, quand
lessujets
des lots témoins(t
ett’)
sont nourris avecun aliment
équilibré
et bien connu, tel que notre aliment standard( 11 ),
onpeut
valablement utiliser les
renseignements
donnés par ces tables.Mais, quand
ils’agit
de comparer entre eux des aliments mal connus, dontl’équilibre
est pro-blématique,
il est incorrect d’utiliser les valeursénergétiques
déduites de l’ana-lyse chimique
pourcalculer,
àpartir
destables,
les besoins du lotpris
commetémoin.
3
. - Le besoin de croissance
rapporté
à l’unité degain,
P, estsupposé
constant pour un
poids
vif donné. Ceci n’estvrai,
pour le même matériel ani-mal,
que si les croissancessont lesmêmes,
comme lesouligne
BRODY( 2 ).
MeMEE
KAN
( 12 )
a montréqu’une
élévation de la vitesse de croissance s’accom-pagnait
d’une élaborationplus grande
de tissusadipeux
et se ’traduisait parune
augmentation
de P. Ensupposant
P constant, nous commettons une erreur d’autantplus grande
que la différence des vitesses de croissance estplus grande.
Ces diverses considérations montrent
qu’il
convient d’utiliser ce calcul avecbeaucoup
deprudence
et que latechnique précédemment proposée, beaucoup
plus rigoureuse, s’impose chaque
foisqu’il
estpossible d’y
recourir.L’expérience
II et II bis(tableaux IV-V)
nouspermet d’éprouver
notreméthode. En
effet,
nous avionscomparé
directement l’efficacité desrégimes
A et B dans
l’expérience
II. Lerapport
des indices était :Voyons
ce que donne notreméthode (expérience
IIbis) :
Le
poids
moyen desanimaux, pendant
lapériode expérimentale,
a été :66
kg
pour le lot A 62
kg
pour le lot BLa valeur
fourragère
de A et B étantégale
à i U. F. parkg
les tables nousdonnent,
pour le besoin d’entretien évalué en aliment « A » : :0 ,8
7 kg
pour le lot AAppelons
A’ le lot fictif que nous avonsimaginé. Toujours d’après
lestables,
nous avons :
EA’ =
0 ,8 4 kg
de l’aliment AL’équation (i)
nouspermet
de calculer P :et
Comparons
cet indice à celui mesuréexpérimentalement
sur le lot B :Le
rapport
des indicesexpérimentaux
obtenus dansl’expérience
IIétait, rappelons-le :
La concordance n’est pas absolue. Nous
n’y prétendions
pas ; mais le calculnous
permet
de direqu’il
existe une sensible différence d’efficacité entre les deuxaliments,
en faveur de l’aliment B, affirmation que lesimple
examen des résul-tats de
l’expérience
II bis(tableau V)
ne nouspermettait
pas deproduire.
Un autre
exemple particulièrement typique
nous est fourni par la littéra- ture. Etudiant le tauxoptimum
de lait écrémé àmélanger
àl’orge
pour des porcs encroissance, JE SP E RS E N (6)
a obtenu les résultats suivant :Autrement
dit,
en élevant laproportion
de lait écrémé dans laration,
onaugmente
la consommationquotidienne (donc
la vitesse decroissance)
et l’onabaisse l’indice de consommation. Cet abaissement est-il dû à un accroissement
d’appétence
ou à unaccroissement’d’efficacité
de la ration ? Lesimple
examendes résultats
expérimentaux
nepermet
pas de le dire.Notre
méthode,
aucontraire, permet
dedistinguer approximativement
l’influence de ces deux facteurs :
appétence
et efficacité.Prenant le lot 4
(dont
la rationparaît
la mieuxéquilibrée)
comme lottémoin,
nous avonscalculé,
en utilisant les normes deJ ESP E RS E N ( 7 ),
les indicesI’ de lots témoins fictifs dont les vitesses de croissance seraient
respectivement réglées
sur celles des lots réels 1, 2, 3, 5.Nous avons obtenu le tableau suivant :
Alors que l’indice de consommation variait dans de très
larges proportions (de 6,5
à3 ,84-,
soit de 1,7 àz),
pour des animaux nourris adlibitum,
il aurait vraisemblablement varié seulement de 15% ( 0 ,8 5 - 1 )
environ si la même vi- tesse de croissance leur avait étéimposée.
Les variations de l’indice de consommation sont ici en sens inverse des variations de
l’efficacité,
mais leursamplitudes
sont biendifférentes,
le lait intervenant dans uneplus large
mesure comme facteur desapidité
que comme facteurd’équilibre
de la ration.RÉSUMÉ
I
. - Les variations de l’indice de
consommation,
observées sur le même matérielanimal,
ne reflètent pas fidèlement les variations de l’efficacité de la ration.2
. - Dans ces
conditions,
ilimporte
de mesurer l’indice de consommation dans des conditionsidentiques
decroissance,
si l’on veut comparer avecrigueur
l’efficacité de
plusieurs
rations.3
. - Si
l’aspect qualitatif
de lacomparaison
est suffisant pour le but re-cherché,
la distribution de rationsquantitativement égales permet
de les clas-ser selon leur efficacité.
q. - Au cas où ces
précautions
n’auraient pas étéprises,
il estpossible
deprocéder
-quoique
avec moins deprécision
- à cettecomparaison,
enimagi-
nant un lot témoin fictif dont la croissance serait la même que celle du lot
expé-
rimental et en
calculant,
àpartir
des donnéesexpérimentales
et destables,
quel
aurait été son indice de consommation.5
. -
L’appétence
d’un alimentjoue
un rôle considérable dans la « valeur alimentaire oglobale
decelui-ci, puisqu’elle agit
sur la vitesse decroissance,
par l’intermédiaire de
l’ingestion plus
ou moinsimportante qu’elle
provoque, Il est souvent intéressant de la mesurer au cours d’uneépreuve spéciale.
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