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Études de fonctions définies par des intégrales

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Texte intégral

(1)

http://alexandre.boisseau.free.fr/Prive/WWW/MathsPCet/td_intparam.pdf

TD 16 : Intégrales dépendant d’un paramètre

Études de fonctions définies par des intégrales

Exercice 1.Justifier que la fonction :

f :x7→

Z +∞

0 etarctan(xt)dt est définie et continue surR.

Exercice 2.SoitF:x7→

Z +∞

1

e−xt pt2−1dt. (a) Montrer quef est définie surR+∗. (b) Montrer quef est de classe C1surR+∗. (c) Déterminer la limite de f en+∞.

Exercice 3(Oral Polytechnique,PC,2009). Soitf :x∈R+∗7→Z +∞

1

dt tx(1+t). (1) Montrer quef est bien définie. Étudier la monotonie def.

(2) Calculer, pourx∈R+∗,f(x+1)+f(x).

(3) Donner des équivalents def en 0+et en+∞.

Exercice 4(Transformée de Fourier, question classique aux écrits). Soit f :RCune fonction continue. On suppose que :

n∈N, tnf(t)−−−−→

t→±∞ 0 On définitfb(x)=

Z +∞

−∞ f(t)eixtdtpour toutx∈Rpour lequel l’intégrale est convergente.

(a) Démontrer quefbest définie et continue surR.

(b) Démontrer quefbest de classe C1surRet déterminer une expressions de (fb)0. Réponse. NotonsF: (x,t)7→f(t)e−ixt.

(a) Par hypothèse,f est continue surRet :

¯¯f(t)¯¯= o

t→±∞

µ1 t2

L’intégrale de référenceR+∞

1 t2dtconverge donc par parité l’intégraleR1

−∞t2,dtconverge.

Par comparaison de fonctions positives,R−1

−∞|f(t)|dtetR+∞

1 |f(t)|dt convergent doncf est intégrable surR. On applique le théorème de continuité pour les intégrales dépendant d’un paramètre. Pour tout t∈R, la fonctionx7→F(x,t) est continue surR. Pour toutx∈R, la fonctiont7→F(x,t) est continue par morceaux surRet :

t∈R,|F(x,t)| ɯ¯f(t)¯¯

(c’est même une égalité). La fonction|f|étant intégrable surR, ceci assure que pour toutx∈R, la fonctiont7→F(x,t) est intégrable surRet la majoration ci-dessus permet d’appliquer le théorème de continuité pour les intégrales à paramètres : la fonction fbest définie et continue surR.

(2)

(b) On note pour la suiteg:t7→t f(t). Par hypothèse,gest continue surRet :

¯¯g(t)¯¯= o

t→±∞

µ1 t2

donc par comparaison de fonctions positives,gest intégrable surR. On applique le théorème de classe C1pour les intégrales dépendant d’un paramètre. Pour toutx∈R, la fonctiont7→

F(x,t) est continue par morceaux surRet pour toutt∈R, la fonctionx7→F(x,t) est de classe C1surRavec :

x,t∈R, ∂F

∂x(x,t)=(−it)f(t)eixt= −ig(t)eixt En particulier :

x,t∈R,¯¯¯¯∂F

∂x(x,t)¯¯

¯¯É¯¯g(t)¯¯

(c’est même une égalité). La fonction|g|est intégrable surRdonc, pour toutx∈R, la fonction t7→∂F/∂x(x,t) est continue par morceaux surRet intégrable surR. La majoration ci-dessus permet d’appliquer le théorème de classe C1pour les intégrales à paramètres : la fonctionfbest définie et de classe C1surRet :

x∈R, (fb)0(x)=Z +∞

−∞ −ig(t)e−ixtdt= −igb(x) On a donc la relation (fb)0= −igb.

Application aux calculs d’intégrales

Exercice 5. SoitF:x7→

Z 1 0

t−1 lnt txdx.

(a) Montrer queF(x) est définie pourx> −1.

(b) Montrer queFest de classe C1sur ]−1,+∞[.

(c) Déterminer l’expression deF(x) pourx> −1.

Réponse. Pour simplifier, on va directement démontrer queFest définie et de classe C1sur ]−1,+∞[.

On considère la fonction

f : (x,t)7→t−1

lnt tx=t−1 lnt exlnt

• Pour toutx> −1, la fonctiont7→f(x,t) est continue et positive sur ]0,1[. De plus, on a les comparaisons :

f(x,t)=t−1 lnt txt

1txt

11 f(x,t)=t−1

lnt txt

0

−1 t−xlnt = o

t0

µ 1 t−x

La fonctiont7→f(x,t) est ainsi prolongeable par continuité en 1, doncR1

1/2f(x,t)dtconverge.

L’intégrale de Riemann

Z 1/2 0

1 t−xdx

converge puisque−x<1 c’est à direx> −1. Ainsi, par comparaison de fonctions positives, R1/2

0 u(t)dtconverge. On en déduit que l’intégraleR1

0 f(x,t)dtconverge et commet7→f(x,t) est positive sur ]0,1[, cette fonction est intégrable sur ]0,1[. En particulier, la fonctionF est définie au moins sur ]−1,+∞[.

(3)

• Pour toutt∈]0,1[, la fonctionx7→f(x,t) est de classe C1sur ]−1,+∞[ et :

x> −1, ∂f

∂x(x,t)=(t−1)exp(xlnt)=(t−1)tx et ainsi, pour toutx> −1, la fonctiont7→∂f

∂x(x,t) est continue sur ]0,1[.

• Soita> −1. Pourx∈[a,+∞[ et pourt∈]0,1[, on axÊaet lntÉ0 doncxlntÉalntet ainsi tx=exlntÉealnt=ta. Par conséquent :

x∈[a,+∞[,∀t∈]0,1[,¯¯

¯¯∂f

∂x(x,t)¯¯

¯¯=(1−t)txÉ(t−1)taÉta= 1 t−a

La fonction majorantet7→taest continue, positive et intégrable sur ]0,1] puisque l’intégrale de RiemannR1

0 tadtconverge (car−a<1).

D’après le théorème de classe C1, la fonctionFest définie et de classe C1sur [a,+∞[. Ceci étant vrai quel que soita> −1, la fonctionFest définie et de classe C1sur ]−1,+∞[. De plus, on a :

x> −1,F0(x)= Z 1

0 (t−1)txdt= 1 x+2− 1

x+1 On en déduit qu’il existeC∈Rtel que :

x> −1,F(x)=lnx+2 x+1+C

Pour déterminer la valeur deC, on va utiliser la limite deFen+∞. Pourt∈]0,1[, on a l’inégralité classique lntÉt−1<0. En divisant par lnt<0, on obtient :

t−1 lnt É1 et ainsi pourx> −1 :

t∈]0,1[, 0Ét−1 lnt txÉtx Par croissance de l’intégrale :

0É Z 1

0

t−1 lnt txdtÉ

Z 1

0 txdt (les intégrales sont bien convergentes) c’est à dire :

F(x)É 1 x+1 Par encadrement,F(x)−−−−−→x→+∞ 0, doncC=0.

Exercice 6Intégrale de Dirichlet. On considère la fonctionϕ:x7→

Z π

0 e−xsintcos(xcost)dt. (1) Montrer queϕ∈C1([0,+∞[,R).

(2) Montrer que, pourx>0,ϕ0(x)= −2x1sin(x).Indication :déterminer la dérivée de eixeitpar rapport àt.

(3) Déterminer les limites deϕen 0 et en+∞. (4) Justifier la convergence de l’intégrale

Z +∞

0

sinx

x dxet calculer sa valeur.

(4)

Exercice 7(Oral Mines Télécom, PC, 2017). Soitf(α)= Z +∞

0 cos(αx)exp(−x2)dx.

(1) Montrer quef est C1surR. (2) Calculerf sachantf(0)=

pπ 2 .

Exercice 8Intégrale de Gauss (Oral Mines-Ponts, PC, 2019). f(x)=

Z 1

0

e−x2(1+t2)

1+t2 dt et g(x)= Z x

0 et2dt (1) Montrer quef etgsont de classe C1surR.

(2) Calculerf+g2. (3) Trouver la valeur de

Z +∞

0 e−t2dt.

Limites et équivalents d’intégrales

Exercice 9(Oral Mines Télécom,PC,2012).

(1) Montrer quefn(t)= sin(nt)

1+nt+t2 est intégrable surR+. (2) Déterminer lim

n→+∞

Z +∞

0 fn(t)dt.

Exercice 10(Oral CCP,PSI,2009). Calculer la limite deIn= Z +∞

1 e−xndx.

Réponse. Considérons pourn∈Nla fonctionfndéfinie par : fn:x7→e−xn Chaque fonctionfnest continue sur [1,+∞[. De plus :

fn(1)=e1

x>1, fn(x)=e−xn−−−−−→n→+∞ 0

La suite de fonctions (fn) converge donc simplement sur [1,+∞[ vers la fonctionf définie par : f : [1,+∞[ → R

1 7→ e−1

x> 7→ 0

La fonctionf est bien continue par morceaux sur [1,+∞[. De plus :

n∈N,x[1,+∞[,¯¯fn(x)¯¯=exnÉex

(puisquexnÊx). La fonctionx7→exest continue, positive et intégrable sur [1,+∞[. Ceci justifie que chaque fonctionfnest intégrable sur [1,+∞[, donc chaque intégraleInest bien définie et de plus, avec le théorème de convergence dominée :

In−−−−−→n→+∞

Z +∞

1 f(t)dt=0 Exercice 11(Oral CCP, PC, 2017, Exercice secondaire).

(1) Vérifier que l’intégrale Z +∞

0

sin(nx)

xn+xpxdxest bien définie.

(2) Déterminer, si elle existe, la limite de cette intégrale quandntend vers+∞.

(5)

Exercice 12(Oral CCP, PC, 2019). Soitf(x)= Z 1

0 txe2tdt. (1) Donner le domaine de définition def.

(2) Soitx> −1, montrer que 0Éf(x)É e2

x+1. En déduire la limite def en+∞. (3) Par une minoration def, montrer que lim

x→−1+f(x)= +∞. (4) Donner un équivalent def en+∞.

(5) Déduire de cet équivalent des réelsαetβtels quef(x)=α x + β

x2+ o

x→+∞

µ1 x2

¶ . Réponse.

(1) Pour toutx∈R, la fonctiont7→txe2test continue sur ]0,1] et : txe2tt

0tx= 1 t−x

L’intégrale de référenceR1

0txdtconverge si, et seulement si,−x<1i.e. x> −1. Par comparaison de fonctions positives, la fonctionf est définie sur ]−1,+∞[.

(2) Pourx> −1, on a :

t∈]0,1], 0Étxe2tÉtxe2 L’intégraleR1

0txdtconverge carx> −1. Par croissance de l’intégrale, on a alors : 0Éf(x)É

Z 1

0 txe2dt= e2 x+1 On a e2

x+1−−−−−→x→+∞ 0 donc par encadrement,f(x)−−−−−→x→+∞ 0.

(3) De même, pourx> −1 on a :

t∈]0,1],txe2tÊtx donc par croissance de l’intégrale :

f(x)Ê Z 1

0 txdt= 1

x+1−−−−−→x

→−1+ +∞

donc par minoration,f(x)−−−−−→x

→−1+ +∞. (4) Soitx> −1. On considère les fonctions

u0(t)=tx v(t)=e2t

u(t)= tx+1

x+1 v0(t)=2e2t

Les fonctionsuetvsont de classe C1sur ]0,1] et :

u(1)v(1)= e2 x+1 u(t)v(t)= tx+1

x+1e2t−−−→

t→0 0 limite finie

(6)

(cartx+1−−−→

t→0 0 puisquex+1>0). Par intégration par parties dans l’intégrale convergentef(t), on a alors :

f(x)=

· 1

x+1tx+1e2t

¸1 0

Z 1

0

1

x+1tx+12e2tdt

= e2 x+1− 2

x+1f(x+1)

= e2 x+1− 2

x+1 o

x→+∞(1) puisquef(x)−−−−−→x→+∞ 0

x→+∞∼ e2 x+1

x→+∞∼ e2

x (5) On a donc :

f(x)=e2 x + o

x→+∞

µ1 x

et ainsi :

f(x+1)= e2 x+1+ o

x→+∞

µ 1 x+1

= e2 x+1+ o

x→+∞

µ1 x

On reporte dans l’expression de f(x) obtenue par intégration par parties : f(x)= e2

x+1− 2

x+1f(x+1)

= e2 x+1− 2

x+1 µ e2

x+1+ o

x→+∞

µ1 x2

¶¶

=e2 x · 1

1+1x −2e2 x2 · 1

¡1+1x¢2+ o

x→+∞

µ1 x2

=e2 x −e2

x2−2e2 x2 + o

x→+∞

µ 1 x2

=e2 x −3e2

x2 + o

x→+∞

µ 1 x2

Exercice 13(Oral Mines-Ponts, PC, 2012). Justifier la définition de In=

Z +∞

0

enxcosx px dx pourn∈N. Déterminer un équivalent deIn.

Intégrales et séries

Exercice 14.Montrer que

Z

0 e2cosxdx=2π+∞X

n=0

1 (n!)2.

(7)

Exercice 15. Établir Z +∞

0

t2

et−1dt=2+∞X

n=1

1 n3.

Réponse. La série est une série de Riemann convergente. La fonctionf :t7→t2(et−1)−1est continue et positive sur ]0,+∞[ et :

f(t)= t2 et−1 ∼

t→0

t2

t =t−−−→

t→0 0 doncf est prolongeable par continuité en 0 etR1

0 f(t)dtconverge. Par croissances comparées : f(t)= o

t→+∞

µ1 t2

etR+∞

1 t2dtest une intégrale de Riemann convergente donc par comparaison de fonctions positives R+∞

1 f(t)dtconverge. On en déduit que f est intégrable sur ]0,+∞[. Pourt>0, on a 0Ée1<1 donc avec une série géométrique :

f(t)= t2

et−1=t2e−t 1

1−et =t2e−t+∞X

n=0

(e−t)n=+∞X

n=1

t2e−nt

PournÊ1, on définit la fonctionfn:t7→t2e−nt. On utilise le théorème d’échange série intégrale avec convergence dominée :

• Chaque fonctionfnest positive et continue (par morceaux) sur [0,+∞[ donc sur ]0,+∞[;

• D’après l’égalité précédente, la série de fonctionsPfnconverge simplement sur ]0,+∞[ et sa somme estf;

• La fonctionf est continue (par morceaux) sur ]0,+∞[;

• Comme fn est définie et continue sur [0,1],R1

0 fn(t)dt converge. De plus, par croissances comparées :

fn(t)= o

t→+∞

µ1 t2

et commeR+∞

1 t−2dtconverge, par comparaison de fonctions positives,R+∞

1 fn(t)dtconverge.

Les fonctionsfnsont donc intégrables sur ]0,+∞[;

• Avec deux intégrations par parties (non rédigées ici), on obtient :

nÊ1, Z +∞

0 fn(t)dt= 2 n3

On en déduit que la sériePR+∞

0 |fn(t)|dtconverge.

D’après le théorème d’échange série intégrale avec convergence dominée, on a : Z +∞

0

t2 et−1dt=

Z +∞

0

µ+∞X

n=1

fn(t)

dt=+∞X

n=1

µZ +∞

0 fn(t)dt

=+∞X

n=1

2 n3

(8)

Exercice 16(Oral Centrale,PC,2009). Soit, pourn∈N,an= Z +∞

0

dt (1+t3)n. (1) Montrer queanest bien défini.

(2) Étudier la convergence de la série de terme général (−1)nan. (3) Trouver une relation de récurrence entrean+1etan.

(4) On pose, pourn∈N,vn=pnnan. Étudier ln(vn+1/vn).

(5) En déduire la forme d’un équivalent dean. Réponse.

(1) Pour toutn∈N, la fonctiont7→(1+t3)−nest continue et positive sur [0,+∞[ et : 1

(1+t3)nn→+∞∼ 1 t3n = O

n→+∞

µ1 t3

L’intégrale de RiemannR+∞

1 t−3dt converge, donc par comparaison de fonctions positives l’intégraleR+∞

0 (1+t3)ndt converge etanest bien défini.

(2) La suite (an) est positive donc la sérieP(−1)nanest alternée. Ensuite :

tÊ0, 1

(1+t3)n+1É 1 (1+t3)n

Par croissance de l’intégrale, on aan+1Éandonc la suite (an) est décroissante. On définit pour n∈N:

fn:t7→ 1 (1+t3)n

Chaque fonction fnest continue par morceaux sur ]0,+∞[. De plus :

t>0, 1

(1+t3)n −−−−−→n→+∞ 0

donc la suite de fonctions (fn) converge simplement sur ]0,+∞[ vers la fonction nulle qui est continue par morceaux sur ]0,+∞[. On a enfin :

t>0,∀nÊ1, 1

(1+t3)n Éϕ(t) avec ϕ(t)= 1 1+t3

La fonctionϕest continue par morceaux sur ]0,+∞[ et intégrable sur ]0,+∞[ d’après la question 1. Par application du théorème de convergence dominée :

an−−−−−→n→+∞ 0

D’après le critère propre aux séries alternées, la sérieP(−1)nanconverge.

(3) Par intégration par parties (non rédigée complètement rigoureusement ici) : an=

Z +∞

0

1+t3

(1+t3)n+1dt=an+1+1 3

Z +∞

0 t 3t2

(1+t3)n+1dt

=an+1+1 3

µ·

−1 n

t (1+t3)n

¸+∞

0 +1

n Z +∞

0

1 (1+t3)ndt

=an+1+ 1 3nan

Par conséquent, (3n−1)an=3nan+1quel que soitnÊ1.

(9)

(4) Ensuite :

lnvn+1 vn = 1

n+1ln(n+1)−1

nlnn+ln µ

1− 1 3n

= 1

n+1lnn+1

n +

µ 1 n+1−1

n

lnn+ln µ

1− 1 3n

= 1 n+1ln

µ 1+1

n

− 1

n(n+1)lnn+ln µ

1− 1 3n

On a, avec les développements limités usuels : 1

n+1ln µ

1+1 n

= O

n→+∞

µ 1 n2

¶ 1

n(n+1)lnn= O

n→+∞

µlnn n2

ln µ

1− 1 3n

= − 1 3n+ O

n→+∞

µ 1 n2

Considéronsctel que 1<c<2 (par exemplec=3/2), alors : lnn

n2 = 1

nc· lnn n2−c

−−−−−→n→+∞ 0

= O

n→+∞

µ 1 nc

On a ainsi :

lnvn+1 vn = O

n→+∞

µ 1 n2

¶ + O

n→+∞

µ 1 nc

− 1 3n On peut donc écrire :

lnvn+1 vn = − 1

3n+unavecun= O

n→+∞

µ 1 nc

(5) NotonsHn= Xn k=1

1

k. On a démontré dans le cours sur les séries qu’il existe un réelγtel que : Hn=ln(n)+γ+o(1)

(ce résultat n’étant pas au programme, il devrait être fourni, ou demandé, dans l’énoncé). Par télescopage :

ln(vn+1)−ln(v1)= Xn k=1

lnvk+1 vk = −1

3Hn+ Xn k=1

uk

Or, par comparaison de séries à termes positifs,ukest le terme général d’une série absolument convergente donc convergente. Notons`la somme de la sérieP

kÊ1uk, on a : ln(vn+1)= −1

3ln(n)+`+ o

n→+∞(1) puis :

vn+1=exp µ

−1

3ln(n)+`+ o

n→+∞(1)

=e`+o(1) n1/3

(10)

Ainsi, en posantK=e`>0 :

vn+1n→+∞K n1/3 Sachant quen1/nn→+∞∼ 1 :

an+1n→+∞K n1/3 et la relation de récurrence montre quean+1n→+∞an, donc :

ann→+∞K n1/3

(11)

TD 16 : Intégrales dépendant d’un paramètre

Indications

Ex 1. Méthodes usuelles.

Ex 2. Théorème de convergence dominée pour la limite.

Ex 3. Utiliser la relation obtenue en (2) pour l’équivalent en 0. Établir un encadrement pour l’équi- valent en+∞.

Ex 4. Méthodes usuelles. Noter que par hypothèse de l’énoncéf(t)= o

t→±∞(1/t2) ett f(t)= o

t→±∞(1/t2).

Ex 5. ExpliciterF0(x) puis intégrer le résultat obtenu. Utiliser la limite deFen+∞(à obtenir avec un encadrement) pour en déduire la constante d’intégration.

Ex 6. Utiliser la continuité deϕpour la limite en 0, le théorème de convergence dominée pour la limite en+∞.

Ex 7. Expliciterf0puis intégrer l’expression obtenue.

Ex 8. Dériverf +g2.

Ex 9. Utiliser le théorème de convergence dominée.

Ex 10. Utiliser le théorème de convergence dominée.

Ex 11. (1) Méthodes usuelles. (2) Théorème de convergence dominée; pour la majoration, considérer séparémentxÉ1 etxÊ1. Penser à l’inégalité|sint| É |t|.

Ex 12. Utiliser une intégration par parties pour l’équivalent.

Ex 13. Utiliser un changement de variable puis le théorème de convergence dominée.

Ex 14. Série exponentielle et théorème d’échange série intégrale.

Ex 15. Écrire 1

1−et comme somme d’une série géométrique.

Ex 16. (1) Méthodes usuelles. (2) Théorème des séries alternées. (3) Intégration par parties. (4) Déve- loppements limités. (5) Question plus délicate. Utiliser (entre autres) un télescopage.

(12)

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