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Sur un algorithme algébrique

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

M AURICE D’O CAGNE Sur un algorithme algébrique

Nouvelles annales de mathématiques 3

e

série, tome 2 (1883), p. 220-226

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1883_3_2__220_0>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1883, tous droits réservés.

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(2)

( l.'AO )

SLR UN ALGORITHME ALGÉBRIQUE;

PAR M. MAURICE D'OGAGNE, Élève Ingénieur des Ponts et Chaussées.

Représentons le développement de la mitme puissance du polynôme aK - j - a2-h.. .-I- ap, où l'on remplace tous les coefficients par l'unité, à l'aide de la notation

Cet algorithme jouit des propriétés suivantes ( * ) : (i) [a1a2...a^]( /»)= rai

j [a%ai...ap

\ =(apJrX

( lalat...apym)=

Dans le cas où

nous poserons

Nous pourrons facilement calculer, par voie récur- rente, les quantités [iy?]^-

(l) Ma Note, rédigée il y a un an, à l'École Polytechnique, avait primitivement pour but l'étude de cet algorithme dont je croyais l'idée nouvelle et dont j'avais trouvé quelques propriétés. Mais M.Brisse, m'ayant appris que cet algorithme avait déjà été étudié par Wronski qui le nommait fonction aleph et en avait fait un fréquent usage, je me borne à énoncer celles des propriétés dont j'aurai be- soin pour la présente application, extraite de mon travail primitif, et qui, je crois, est nouvelle. Ma notation est d'ailleurs, au signe aleph près, celle de Wronski.

(3)

En effet, la formule (i) donne, dans ce cas,

et l'on a les conditions initiales [-.]« = ., [ i , F ' = On trouve ainsi

fu]

(1)

= i, fi

2

]

( 1 )

-3, [i

3

]

(1)

= 6, [i*P>=io, fn]

( l ï

=i, [i.l

w î

=7, [Ts]

(lî

=a5, [nP>=65,

Ces nombres sont identiques à certains coefficients envisagés par M. Sclilomilch dans un Mémoire sur les facultés analytiques. Nous reviendrons plus loin sur ce point.

a étant un nombre entier, faisons maintenant

4 = a, a2=

et posons

[a(a + i). . .(a -+-/> - i)p«> = [a

p

]^).

Pour calculer les nombres [ a ^ ] ^

3

à l'aide des nombres [i/>]

(w)

, appliquons la formule ( 2 ) ; elle donne

On déduit de là que

- M ) . . .(/> H- a -

(4)

Mais on peut aussi calculer directement, par voie ré- currente, les nombres [2/?]

(w)

- La formule (i) donne, en effet, pour ces nombres,

et Ton a les conditions initiales

[a, ]''»>= a'»,

Tous les nombres qui viennent d'être définis jouent un rôle dans la théorie des facultés analytiques. Je vais, en effet, démontrer que

1 i \<x 1( 1 ) F a V2 ) Ta Vm}

ZP-rtn

la valeur de z étant, bien entendu, supposée choisie de façon à rendre la série convergente. On a

Mais

<

8 +

. . .

+ ( a +

^ _

I )

. La série sera donc convergente pour

- > a -f-. . . - h ( a -+-ƒ>— i ) .

La formule se vérifiant immédiatement pour p = i, faisons voir que si elle a lieu pour la valeur p — i, elle est encore vraie pour la valeur p.

Supposons alors que

(5)

Cette série est évidemment convergente pour toute valeur de z qui rend la précédente convergente; pour cette valeur de z, on a également

z'1

— i )2

Faisons le produit de ces deux développements* le coefficient du terme en '

w+

^ est

r«/»-i !«'">-+- ( a - i - 7 > — i ) l oip^yn-v

H- (Oi-hf — l)2[ Zp.iY'n-V-ï-. . .-h ( a -+-/) ~ l ) ' " ,

ou, d'après la formule (3),

La proposition est par suite établie.

Dans le cas particulier où a = i,

C'est ce développement que M. Schlömilch envisage, dans son Mémoire &£/* /e.? coefficients des facultés analytiques (*). Il désigne le coefficient du terme en -

//t+ ;

par C

m i

et en donne l'expression

1 . 2 . 3 . . . / ?

Mais, d'après la formule précédente, on a

(l) Journal de Creîîe, t. U, p. o'j/j.

(6)

( 224 )

la comparaison de ces deux expressions fournit un théo- rème.

Il est facile d'avoir la fonction génératrice du nombre

\_y.pY

m)

- Multipliant les deux membres de la formule (4) par zP et posant - = x

1

nous avons

— i)x\

^'w-f-

La fonction génératrice est donc

(i — <tx)\\ — (a H-i)a?J. . .[i — (a -+-/? — i)a?J '

et l'on a

i . a . . . m

x

L (î —aa?)li—(a-4-i)a?].. . [ i - l a ^ - i W J ^ o Tous ces résultats relatifs aux facultés analytiques se généralisent facilement, la démonstration étant identique.

Soit

f(z) = ZP+ AtzP-i -+-...-+- Ap-iZ -h Ap = o

u n e équation ayant toutes ses racines a<, a2, . . . , a/>

réelles. O n a

î _ î [g1g2...ttP1<*> r g i a2. . . g / > ]( m ) ,

v } f(z)~ ZP zP+i - + - - . . f z P + O T - + - • • • •

et cette série est convergente pour z^><z<-{-a2

-{-...4-tfjp.

Multipliant les deux membres par z^, posant

I

* ~~ X

et

on a

(7)

La fonction génératrice de [ ata2. . .a/>](w) est donc et Ton a («)

[aia2. . .apYm) = — D»> ——

Mais la formule (5) va nous conduire à un résultat plus intéressant.

En effet, si, d'une manière générale, nous désignons par a une racine de l'équation

f(z) = o, nous avons

ƒ( z) "£df'{a)yz -a)

• v

ou, en supposant toujours prise pour z une valeur qui rende le développement de -7—7- convergent,

i

/'(-> zjmàfia) r

l" zP+m Zd f\a) ^f\a) Identifiant cette formule avec la formule ( 5 ) , nous voyons q u e

— o p o u r A '</ ? — 'j%

f (fit) l J

que

C1) M. Brisse, en me signalant la théorie des fonctions aleph de Wronski, m'a indiqué, dans le Journal de M. Besal, t. VII, p. i, un article de M. West que je ne connaissais point et que j'aurais pn utilement consulter; j'ai trouvé, dans cet article, une formule qui fst, à très peu près, la même que la formule (6) et qui est attribuée a M. Hanegraeff. Je tiens à mentionner ce fait, qui n'est venu à ma connaissance que longtemps après la rédaction de mon travail.

Ann. drMathrmat.,3*sev\e, t . II. (Mai «883.) l 5

(8)

( 226 )

enfin, d'une manière générale, que

••"" -±L f\

a)

formule remarquable, puisqu'elle permet très aisément d'obtenir la valeur de [ a , a

2

. • >

a

p]

{m)

-> q

u a n (

i

o n a

formé le polynôme ƒ( z) qui, égalé à zéro, admet pour racines les nombres a

{

, <z

2

, . . . , ci

p

.

Cette formule peut aussi s'écrire

n étant supposé ^ p.

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