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FEMMES ACTIVES en MILIEU RURAL

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Atelier de concertation du projet :

FEMMES ACTIVES en MILIEU RURAL

par Women in Europe for a Common Future

et le réseau “Savoie-Léman Solidaire”

le 24 juin 2011, à la Maison des Associations de la Roche sur Foron

Compte Rendu

Discerner les difficultés du quotidien Identifier les solutions mises en œuvre

Élaborer des recommandations à la région Rhône-Alpes Liste des participantes

Nom Prénom Fonction/Structure

Heysch Caroline

Besson Mireille Présidente FDGEDA et agricultrice

Baguet Claire Animatrice FDGEDA

Aurouze Madeleine Agent de développement local Mangel Murielle Éleveuse de poules pondeuses

Barre Anne présidente WECF

Pellier Anne consultante

Béchu Rosemary stagiaire A. Pellier Lourtis Mathilde stagiaire WECF

Histoire et transmission + gite rural en montagne

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Introduction

Le programme « Femmes Actives en Milieu Rural » est porté par Women in Europe for a Common Future, organisation internationale de femmes, en collaboration avec le réseau « Savoie Léman Solidaire », réseau des structures de l'économie sociale et solidaire en Savoie, Haute Savoie et bassin lémanique. Le projet a pour objectif d'élaborer des recommandations à la Région Rhône- Alpes pour améliorer la parité en milieu rural. Dans ce cadre, des ateliers de travail sont organisés dans différents départements de la Région Rhône-Alpes.

Cet atelier s'adressait plus particulièrement aux femmes de Ain, de la Savoie et de la Haute Savoie.

Neuf femmes de terrain ont pu y participer malgré leur emploi du temps chargé en cette période de l'année. Le projet, les partenaires de l'initiative et les participantes sont présentées en annexe 1.

Le déroulement de l'atelier est axé sur une démarche de construction participative. Elle a permis l'identification des problématiques récurrentes que rencontrent les femmes dans l'espace rural ainsi que les solutions existantes pour y remédier. Par la suite, les participantes ont choisi de travailler spécifiquement sur quatre thématiques qui leur ont paru prioritaires:

1° Les réseaux agricoles : comment développer leur visibilité ? Comment renforcer les réseaux féminins ? Comment orienter les femmes vers les réseaux les mieux adaptés ?

2° Comment promouvoir les initiatives réussies et portées par des femmes ? 3° Comment améliorer la mutualisation des services ?

4° Comment donner du sens à l'investissement collectif ?

Par ailleurs, des points clés sont ressortis dans les recommandations:

* Les valeurs sociétales ont fait l'objet de plusieurs commentaires. Il a paru important pour les participantes de suivre leurs évolutions régulièrement – dont celle du changement des mentalités vis à vis des femmes - afin de prendre en compte les adaptations des besoins féminins qui en découlent.

Il a aussi été mentionné que la notion de bien-être est très importante en termes de réussite pour une femme.

* Le besoin de redonner du sens à l'action collective a été évoqué, en mettant en valeur sa plus- value et en aidant les individus à s'y insérer. Il semble que le lien social reste à renforcer pour les femmes de l'espace rural pour rompre l'isolement et développer des dynamiques locales. Les réseaux ont, entre autres, été identifiés comme une solution adéquate pour les femmes.

* Enfin l'amélioration de la communication paraît être un facteur clé pour soutenir les femmes à relever les challenges dans l'espace rural aujourd'hui. L'atelier a ciblé la mise en valeur des plus- values de l'apport féminin et de sa capitalisation en milieu rural ainsi que les services publics, privés et associatifs déjà disponibles – dont certains réseaux liés à l'espace rural - et ce qu'ils offrent aux femmes.

* Il est nécessaire de souligner le besoin d'une meilleure prise en compte des difficultés des femmes, et en particulier une considération des problématiques genre par les pouvoirs publics en adaptant des services spécifiques.

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1. Difficultés et solutions des femmes en milieu rural

1.1. La méthode de travail : le Méta Plan Deux questions ont été posées aux femmes:

Quelles sont les difficultés des femmes en milieu rural ? Quelles sont les solutions que l'on peut mettre en place ?

Les participantes ont répondu sur des post it de couleurs qu'elles ont ensuite regroupé par thématiques. Cela a donné lieu à la constitution de 7 ensembles prioritaires sur l'emploi féminin en milieu rural

2.2.

Les rés ulta ts

L'é vol utio n des me ntal ités Les fem mes ont mis en évidence des difficultés dues à une mentalité masculine encore très machiste dans certaines zones rurales, et plus particulièrement dans le secteur agricole. Face à cela, les solutions proposées sont de s'imposer et de s'affirmer en tant que femme.

Les difficultés évoquées : « Mentalité des hommes », « Liberté de mouvements », « Machisme et Autoritarisme masculin », « Le cloisonnement des genres de vie, d'activités : agricoles, culturelles, services, éducation, recherche »

Les solutions mises en place : « Oser s'affirmer », « S'imposer »

Les déterminations et les choix des femmes actives :

Cet ensemble ne comprend que des solutions. Certaines sont radicales, changer de métier ou démissionner. D'autres consistent à montrer de quoi est capable une femme.

Les solutions mises en place: « Démission », « Se tourner vers un autre secteur professionnel »,

« Prendre la pelle et suer », « Fréquenter les coopérations d'activité et s'associer au développement solidaire »

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Le souci de la reconnaissance :

Les femmes se sont toutes accordées pour dire qu'elles souffrent d’un manque de reconnaissance de leurs compétences et/ou d’un manque de crédibilité dans leurs activités. Selon elles, il est important de valoriser leur travail sans pour autant devoir faire leurs preuves à longueur de temps.

Les difficultés évoquées : « Pas prise au sérieux », « Crédibilité création d'activité »,

« Reconnaissance compétences (X2) », « Quantifier et certifier ses expériences »

Les solutions mises en place : « Faire la cruche ou faire ses preuves – pas de simple milieu »,

« Valoriser des expériences associatives personnelles », « Échanges de compétences (auto- formation) », « Refaire mon CV – Affirmer mes idées et compétences »

Les difficultés de déplacement en espace rural :

L'éloignement des lieux d'activités ou d'accès aux services peuvent être pesants pour les femmes, notamment pour celles dont les enfants ont des activités à des endroits différents. Pour pallier à ces difficultés, une seule solution est apparue, le co-voiturage.

Les difficultés évoquées: « Éloignement-déplacements », « Éloignement des lieux d'activité de chaque membre de la famille », « Emploi de proximité en concordance avec le rythme des enfants » Les solutions mises en place: « Co-voiturage »

L'adaptation du travail à la condition féminine : outillage et temps partiel

Les femmes travaillant dans le secteur agricole doivent très souvent faire face à des difficultés physiques. L'adaptation des outils à la morphologie des femmes leur permettrai de moins peiner dans certaines tâches.

Les difficultés évoquées: « travail physique »

Les solutions mises en place: « travail à temps partiel », « Adaptation des outils à la morphologie des femmes »

Les difficultés récurrentes d'organisation :

Apparaissent dans cet ensemble des difficultés liées principalement à l'organisation des femmes avec enfants, telles que le remplacement lors d'un congé maternité, l'accès à la garde d'enfants ou les relations avec le corps enseignant. Face aux problèmes de garde d'enfants, une association de parents a crée une garderie périscolaire.

Les difficultés évoquées : « Problème remplacement congés maternité », « Accès garde d'enfants »,

« Adaptation nouveau rythme par employeur », « Relations avec corps enseignant (réunion à 17h) » Les solutions mises en place: « Promouvoir le salariat agricole », « Association de parents crée une garderie périscolaire »

Le réseau comme solution à l'isolement :

Les femmes en milieu rural doivent parfois faire face à des difficultés liées à l'isolement.

L'exclusion du monde du travail lors d'une grossesse peut rapidement les renvoyer à l'image de

« femme au foyer » qui est parfois difficilement vécu. Pour ces femmes, la mise en réseau est indispensable pour leur permettre d'échanger. Cela passe du réseau informel d'entraide entre les femmes rurales et/ou au sein de groupe d'agricultrices.

Les difficultés évoquées : « Isolement », « Les étiquettes : difficulté qui découle de la « 1ère femme

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au foyer » ou active « du coin » ou transplanté... », « Exclusion : mise de côté de la vie active par des arrêts prolongés de travail »

Les solutions mises en place : « La mise en réseau institutionnelle ne suffit pas. Tendre vers la recommandation mutuelle et les liens actifs. Solutions non garanties. » « Affiner les objectifs des associations vers plus d'échanges culturels (la diffusion du spectacle et loisir ne suffit pas) », « Rôle central des associations », « Échanger avec des personnes variées », « Me mettre en réseau, les utiliser », « Mise en réseaux », « Groupes agricultrices », « Réseau informel d'entraide entre femmes »

2.3. Ouverture sur des questions à résoudre

Après une phase d’observation du Méta Plan qu’elles venaient de réaliser, les participantes réparties en deux groupes, ont établi une liste de questions découlant de celui ci (cf. annexe 2) et auxquelles elles souhaitaient répondre au cours de l'atelier. Les femmes ont sélectionné quatre questions qui leur semblaient prioritaires par un système de vote par gommettes. Elles ont retenu :

1/Comment mieux faire connaître les réseaux ? Renforcer les réseaux féminins ? Orienter les femmes vers les bons réseaux ? (7 votes)

2/Comment mieux faire connaître les initiatives réussies et portées par des femmes ? (7 votes) 3/Comment améliorer la mutualisation des services ? (7 votes)

4/Comment donner du sens à l'investissement collectif ? (5 votes)

3. L'élaboration de recommandations

La méthode

Dans cette dernière partie de l'atelier, les femmes ont travaillé à apporter une réponse aux quatre questions sélectionnées. Elles se sont scindées en deux groupes. Dans un premier temps, chacun a travaillé sur deux thématiques. Puis les travaux ont été échangés avec l'autre groupe afin de les enrichir et de les synthétiser. Toutes les participantes ont ainsi pu travailler sur les quatre questions retenues, en collaboration avec l'ensemble du groupe.

Enfin, les participantes ont effectué une présentation des différents travaux.

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Comment mieux faire connaître les réseaux ? Renforcer les réseaux féminins ? Orienter les femmes vers les bons réseaux ?

La synthèse exprime en premier lieu le besoin d'une reconnaissance officielle des problématiques liées au genre et de la plus-value de l'apport féminin. Une plate-forme permettrait d'acquérir une meilleure connaissance des thématiques et de légitimer l'apport sociétal et économique des femmes.

Ainsi, mettre en place des Points Accueil Information permettrait aux femmes d'identifier les différents réseaux en place et de les faire bénéficier de leur expertise en fonction de leurs besoins.

L'information doit être mise à jour de façon régulière afin de mutualiser au mieux et de développer des projets communs avec de nouveaux partenaires.

Enfin, il semble important également de trouver une manière de cibler les financements pour accompagner les des différents publics et pour communiquer via différents supports.

Comment mieux faire connaître les initiatives réussies portées par

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des femmes?

La synthèse de ces travaux a donné naissance à quatre moyens pour promouvoir les initiatives des femmes.

Les réseaux doivent être un outil pour faire connaître les projets et capitaliser les expériences. Mais pour que ces réseaux fonctionnent, il faut motiver les femmes y à adhérer puis à y participer.

Ensuite, il est important d'effectuer des actions sur les valeurs sociétales. La question d'employer le terme de projets « réussis » s'est posée. En effet, quels en sont les critères? Les femmes ont proposé de placer le bien-être avant des critères de réussite économiques (la notion du « bonheur brut » a été exprimée).

Ces valeurs sociétales peuvent être diffusées par différents supports d'éducation populaire : évènements culturels, ateliers dans les écoles, concours de nouvelles littéraires et/ou artistique.

Évidemment, tout cela est possible si une réelle prise de conscience politique de la dimension genre se met en place dans notre société.

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Comment améliorer la mutualisation des services ?

La synthèse à cette question a été organisée en quatre pôles, dont le levier est la valorisation de la dynamique économique que créé le service.

Un des objectifs majeur de réponse est de rendre visible et facile d'accès les services sur le territoire. Il s'agit d'évaluer et d'identifier ces besoins selon une clé territoriale.

Puis des outils de communication performants sont à mettre en place pour faire connaître les dispositifs déjà existants. En effet, malgré les organisations en place, les femmes ne se sentent toujours pas « armées » : certaines femmes n'utilisent pas spontanément l'existant et elles ont besoin que l'on vienne à elles pour les aider à l'utiliser.

Un travail de regroupement des informations serait également nécessaire. Une « banque d'échange » favoriserait la synergie entre besoins et services, toujours avec une clé territoriale. Ces lieux de mutualisation pourraient recréer du lien social dans certaines zones rurales.

Enfin, l'implication des décideurs politiques est indispensable pour mettre en place les recommandations citées ci dessus.

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C

omment donner du sens à l'investissement collectif ?

Dans leur synthèse les participantes n'ont pas souhaité hiérarchiser les thématiques car elles sont interdépendantes.

Le groupe a choisi de travailler sur une stratégie axée sur l'individu mais qui redonne du sens aux plus-values de l'investissement collectif.

Ainsi, l'individu doit être (re)motivé pour aller vers les actions collectives de la solidarité. Les participantes ont insisté sur le besoin de rompre l'isolement qui dissuade les individus à intégrer une dynamique de groupe – une dérive vers la précarité et la violence a été évoquée.

Un travail à deux niveaux est donc nécessaire : le sens de l'action collective et la stimulation de chaque individu à rejoindre le groupe.

Il est important d'accompagner et de soutenir les initiatives collectives en termes d'emploi pour les relier à des besoins en perpétuelle évolution. Il est nécessaire d'évaluer continuellement les moyens à mettre en œuvre en fonction de l'évolution de la société.

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LISTE DES ANNEXES

ANNEXE 1:

Présentations

Women in Europe for a Common Future Le réseau « Savoie-Léman Solidaire »

Le programme « Femmes Actives en Milieu Rural » Les participantes à l'atelier

ANNEXE 2:

Les questions liées au genre à résoudre en espace rural

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ANNEXE 1 : Présentations

Présentation de WECF

Women in Europe for a Common Future (WECF) est un réseau de 114 organisations féminines environnementales qui met en ouvre des projets à l’échelle locale et plaide au niveau mondial afin de garantir un environnement sain à toutes et à tous. WECF est reconnue comme Organisation Non Gouvernementale par l'ONU: elle est membre du forum ECOSOC et partenaire du Programme des Nations Unies pour l’Environnement.

WECF est animée par la conviction qu'il faut « deux yeux pour bien voir », c-à-d prendre en compte le point de vue des femmes à égalité avec celui des hommes pour bien agir. WECF s’attache donc à promouvoir la participation pleine et entière des femmes à toutes les étapes des projets de développement durable menés avec ses partenaires locaux. WECF valorise des solutions écologiques, innovantes et abordables.

Les domaines d'actions de WECF sont:

− l'énergie et le changement climatique

− l'eau et l'assainissement

− les produits chimiques et la santé

− la production agricole

Présentation du réseau « Savoie-Leman Solidaire » animé par l'association

« Et faits Planète... »

Women in Europe for a Common Future et l'association « Et faits Planète... » sont entrées en collaboration grâce au réseau « Savoie-Leman Solidaires », réseau des structures d'économie sociale et solidaire (ESS) de Savoie, Haute-Savoie et bassin lémanique.

Ce réseau permet des échanges fructueux et des collaborations entre partenaires du secteur. Il a pour vocation d'aider et de soutenir les structures de l'ESS par la mutualisation des moyens et la facilitation de synergies. Il œuvre ainsi pour une meilleure connaissance et reconnaissance de l'économie sociale et solidaire sur son territoire.

Le réseau « Savoie-Léman Solidaire » est coordonné par un Comité de Pilotage, animé par l'association « …Et faits Planète ». Le comité de pilotage reste ouvert à toute structure désireuse de s'y impliquer.

Présentation du projet « Femmes Actives en Milieu Rural »

Le projet « Femmes Actives en Milieu Rural » a été lancé en réponse à l'appel à projets de la Région Rhône-Alpes « Promouvoir l'égalité hommes femmes en agriculture et milieu rural ».

Ce projet répond à trois objectifs principaux :

− Créer un réseau actif d’échange et d’entraide entre femmes du milieu rural

− Capitaliser les expériences féminines et les valoriser

− Présenter des recommandations politiques à la Région Rhône-Alpes pour promouvoir la parité en milieu rural

Le projet « Femmes Actives en Milieu Rural » est un projet participatif. Des ateliers de

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concertation sur la parité en milieu rural visent à mener une réflexion collective sur les recommandations à adresser à la Région Rhône-Alpes.

Une enquête est parallèlement menée auprès des femmes de terrain afin de recenser, non seulement leurs difficultés face à leur emploi en milieu rural, mais aussi les solutions qu'elles ont mises en place. Les femmes ont la possibilité également d'exprimer des recommandations à la Région par cette enquête.

Un forum Internet WECF sera actif prochainement à l'adresse suivante http://femmes- rurales.wecf.eu/ permettant aux femmes d'échanger et d'ajouter des commentaires ou tout éléments pour nourrir la réflexion.

Présentation des participantes

Chacune des participantes s'est présentée en binôme puis les femmes se sont présentées mutuellement à l'ensemble du groupe. Cette méthode a permis de former une cohésion.

Le nom des femmes n'est pas mentionné par mesure de confidentialité.

La participante 1 est originaire de la Drôme. Elle travaille à la Chambre d'Agriculture de l'Ain sur la reconversion en agriculture biologique qu'elle connaît particulièrement bien par l'activité de son mari, installé en fruits rouges biologiques. Ses axes de travail sont l'agriculture biologique d'une part, et d'autre part elle anime un groupe de femmes qui échangent et communiquent sur leur métier d'agricultrice.

La participante 2 est maman d'un garçon de 2 ans. Dès la fin de ses études, elle a été directrice d'une structure d'aide à l'installation des jeunes en milieu rural, l'association « Place aux jeunes ».

Par manque de financement, cette association a malheureusement été dissoute. Elle a donc retrouvé un travail à Avignon, où durant 3 ans, elle a été agent de développement dans l'eau et l'assainissement. Elle vit à présent dans le Chablais à Thonon-les-Bains où elle recherche un emploi.

La participante 3 a 56 ans et est mère de deux enfants. Après avoir été conjointe collaboratrice, elle est devenue chef d'exploitation il y a quelques années. Elle produit des céréales et élève des taurillons. Elle fait partie de JDAF depuis 1997. Elle est également présidente de la fédération JEDA et fais partie du conseil d'administration de la FDGDA. Elle compte participer à la quinzaine de l'égalité en octobre prochain.

La participante 4, stagiaire au WECF, a 23 ans. Elle est originaire de Bourg en Bresse dans l'Ain et est petite fille d'exploitant agricole conventionnel. Elle est en stage dans une association dans le cadre de son cursus universitaire en Sciences Politiques à Lyon. Beaucoup de domaines l'intéressent et elle n'a pas décidé vers quoi s'orienter par la suite.

La participante 5 est originaire de la région parisienne et est mariée, mère de trois enfants. Depuis 3 ans, elle vit en Savoie avec son mari et ses trois enfants. Femme au parcours atypique (spéléologue, licence de droit, professeur de musique en lycée..), elle a actuellement une activité à temps partiel dans une radio locale et consacre le reste de son temps à la création d'un atelier de poules pondeuses en bio. Ce projet a deux objectifs : répondre à la demande locale et exercer une activité proche de la terre. Cette création n'est pas sans obstacles mais l'aboutissement est de plus en

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plus proche. Elle souhaite mettre toutes les chances de son côté en participant notamment à des ateliers d'échanges sur les pratiques d'agriculture durable. C'est par ce biais qu'elle a connu le projet

« Femmes Actives en Milieu Rural ».

La participante 6, bretonne d'origine, est actuellement en stage avec Anne Pellier, consultante qui travaille sur l'animation du projet « Femmes Actives en Milieu Rural ». Ce stage de 4 mois lui permet de se familiariser avec deux projets : un projet de développement rural à l'échelle de la région et un projet de développement durable au Pays du Mont-Blanc. Ce dernier s'inscrit dans le cadre de sa Licence Professionnelle Tourisme et Économie Solidaire. Après avoir rédigé et présenté son mémoire, Rosemary compte chercher un emploi de chargée de mission Tourisme Durable en Savoie.

La participante 7, 43 ans est mariée et mère de quatre enfants. Elle est originaire de l'Ain et a grandi en milieu rural. Elle est aujourd'hui présidente d’une association. Après des études littéraires puis de management, elle a vécu à l'étranger plusieurs années. En Allemagne notamment elle a découvert un réseau d’ONG féminines et environnementales et a choisi de s’y investir, motivée par l’innovation et la qualité des projets menés par ces femmes. Elle ouvre un bureau français en 2008.

La participante 8, 51 ans est mère de 4 enfants et originaire du Limousin. Elle vit actuellement en Isère. Elle a un bagage académique universitaire dans le domaine de l'histoire. Sa vie est marquée par le voyage et le mouvement. Elle a réalisé plusieurs missions à l'étranger, notamment en Afrique, et a vécu en Gironde avant de venir s'installer dans le massif de Belledone. Elle y gère à présent un gite rural de tourisme vert. Elle y mène également une activité de transmission de l'histoire rurale en auto-entreprise. Elle s'est longtemps investit dans le milieu associatif et culturel et regrette de ne pas avoir eu la possibilité de mieux valoriser ces expériences. Elle a actuellement un projet de formation dans le domaine de l'Économie Sociale et Solidaire.

La participante 9 est consultante indépendante en montage de projet et développement de réseaux.

Elle assure l'animation du projet « Femmes Actives en Milieu Rural ». Elle a voyagé plusieurs années à l'étranger (Amérique du Sud et Canada). Ayant travaillé pour plusieurs structures publiques et privées, notamment sur des projets internationaux, elle a décidé de monter sa propre activité de consultance.

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ANNEXE 2:

Les questions liées au genre à résoudre en espace rural

- Comment aider les femmes sur la gestion vie professionnelle et vie familiale ?

- Comment adapter le parcours à l'installation agricole ou les formations longues à la vie des femmes ?

- Comment éviter la discrimination ? - Comment changer les mentalités ?

- Comment faire comprendre à la communauté les besoins des femmes et leurs apports spécifiques ? - Comment améliorer l'organisation des déplacements ?

- Comment mieux faire connaître les réseaux ? Renforcer les réseaux féminins ? Orienter les femmes vers les bons réseaux ?

- Comment mieux faire connaître les initiatives réussies et portées par des femmes ? - Comment donner envie aux femmes de coopérer entre elles ?

- Comment améliorer la mutualisation des services ?

- Comment faire connaître et valoriser nos compétences en milieu rural ? - Comment faire évoluer les critères de sélection : salariés/créateurs ? - Comment donner du sens à l'investissement collectif ?

- Comment pallier au « saucissonnage » des solutions d'organisation pratique ?

Références

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