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Submitted on 5 Jun 2020
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Exposition des eaux souterraines peu profondes à Escherichia coli résistant aux antibiotiques : approche hydrochimique pour identifier les sources et les voies de
transfert.
Julie Lions, Alain Hartmann, Anne Togola, Guillaume Duyck, Monique Fabre
To cite this version:
Julie Lions, Alain Hartmann, Anne Togola, Guillaume Duyck, Monique Fabre. Exposition des eaux souterraines peu profondes à Escherichia coli résistant aux antibiotiques : approche hydrochimique pour identifier les sources et les voies de transfert.. Colloque organisé par la SHF et le BRGM : “Les polluants émergents : de nouveaux défis pour la gestion des eaux souterraines ? ”, May 2016, Orléans, France. 2016. �hal-02801080�
Exposition des eaux souterraines peu profondes aux souches d’Escherichia coli résistantes aux antibiotiques
Approche hydrochimique pour identifier les sources et les voies de transfert Projet financé dans le cadre du PNR EST
Julie LIONS1, Alain HARTMANN2, Anne TOGOLA1, Guillaume DUYCK1, Monique FABRE3
1 BRGM
2 INRA Dijon UMR1347 Agroécologie
3 Laboratoire départemental de la Côte d'Or
SHF : «Les polluants émergents : de nouveaux défis pour la gestion des eaux souterraines ? 19-20 mai 2016, Orléans»
Contexte
> L’émergence de souches résistantes aux
antibiotiques (ATB) est un phénomène mondial qui peut remettre en cause l’utilisation des
antibiotiques.
> De nombreuses données épidémiologiques sur la prévalence et la diversité des souches humaines d’E. coli productrices de BLSE de type CTX-M dont un portage digestif chez l’Homme en augmentation avec des chiffres parfois inquiétants dans certains pays (30 à 50% de la population).
> Il existe peu de données sur l’existence de
réservoirs environnementaux pour ces souches, leur capacité à survivre dans l’environnement et en particulier dans les eaux (rivières et eau
souterraine) et les sols.
> 2
Objectifs et démarche de l’étude
> Mettre en évidence le rôle des systèmes de traitement d’eaux usées (STEU) dans la dissémination de souches résistantes aux antibiotiques dans l’environnement et
identifier les voies de transferts.
> Utiliser des traceurs chimiques (Anomalie en Gadolinium, caféine, pharmaceutiques, composition chimique des eaux) pour
identifier et caractériser l’origine des eaux et des contaminations
> 3
Différents contextes hydrogéologiques étudiés
Sources karstiques: STEU et vignobles
Nappe de Dijon : contamination par des eaux usées (STEU) et des pollutions diffuses
Nappe alluviale (Tart-le-Bas) en aval de STEU
> 4
1 campagne préparatoire
2 campagnes :
• Hautes / basses eaux
• 20
points
d’eauCampagne de terrain
• Mesure in situ
•
Paramètres physico-chimiques par sonde multi- paramètres• Prélèvements et filtration
•
Analyses chimiques: filtration à 0.45 µm•
Prélèvements de 5 L d’eau brute pour E. coli et filtration au labo sur banc stérile• Analyse Labo
•
Chimies des eaux•
Cations : ICP-AES & anions : C. ionique•
Terres rares après préconcentration (ICP-MS)•
Analyse de composés pharmaceutiques par LC- MS/MS après extraction sur cartouche SPE.> 5
•
E. coli BLSE de type CTX-M•
Dénombrement E. coli (ISO 9308-1:2014)•
Culture sur milieu TBX +/- cefotaxime + test de synergieNappe de Dijon: présence E. coli
> 6 E.coli R-
(sept 2015)
E.coli BLSE (mars-sept 2015)
E.coli BLSE (mars-sept 2015) E.coli <
E.coli <
E.coli <
E.coli R- (sept 2015) E.coli <
E.coli <
• E. coli BLSE uniquement dans les ESU (Ouche, Suzon) en association avec le paracétamol.
STEU
Nappe Alluviale : presence d’E. coli
> 7 E. coli BLSE
(mars-sept 2015) E.coli R-
(mars-sept 2015) E.coli <
Nappe Alluviale
> 8
> Analyse des terres rares
•
Spectres des Terres Rares - Ratio La/Yb : marqueurs hautes eaux/basses•
Anomalie Gd*: Anomalie en Gd sur les 2 puits et l’Ouche> E. Coli BLSE
•
Uniquement dans l’Ouche> E. coli – eaux souterraines TAR 1
•
Origine de l’eau n’est pas issue de l’Ouche•
Pollution locale du puitsTAR 1
Hautes eaux
Basses eaux
Secteur Karstique: présence E. coli
> 9 E.coli BLSE
(sept 2015*)
E.coli R- (sept 2015) E.coli BLSE
(mars-sept 2015) E.coli BLSE
(mars-sept 2015*) E.coli <
E.coli < E.coli <
STEP
STEP
Secteur Karstique: traçage
> 10
Secteur Karstique: marqueurs des Eaux usées
> 11 E.coli R-
(sept 2015) Paracétamol + Gd*
(sept 2015) Paracétamol + Gd*
(sept 2015*)
E.coli <
STEU
STEU
Gd*
(sept 2015*)
• Contamination en e. coli BLSE sur sources karstiques (VOU, BRE, MEU) connectées au même BV (traçages) et impactés par des Eaux usées
• Co-présence de Paracétamol et Gd* pour les sources impactées par e. coli (VOU et MEU)
Conclusions
> E. coli BLSE présentent une large
dissémination dans les eaux contaminées (60%).
> Utilisation de marqueurs hydrochimiques
•
Bore, NO3, PO4, REE marqueurs anthropiques et naturels•
CBZ, Gd* fonction de la signature des EU et des bassins versants•
Paracétamol persistance faible en association avec E.coli> Dissémination E. coli dans les sources
karstiques ou les eaux de surface impactés par les eaux usées.
> A priori pas d’indicateurs d’une contamination d’origine agricole ou de l’épandage de boues de STEU.
> 12
Merci pour votre attention
> 13