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III. Effets galvanomagnétiques en haute fréquence

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236348

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236348

Submitted on 1 Jan 1960

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III. Effets galvanomagnétiques en haute fréquence

J. Tavernier, L. Godefroy

To cite this version:

J. Tavernier, L. Godefroy. III. Effets galvanomagnétiques en haute fréquence. J. Phys. Radium, 1960,

21 (8-9), pp.660-664. �10.1051/jphysrad:01960002108-9066000�. �jpa-00236348�

(2)

III. EFFETS GALVANOMAGNÉTIQUES EN HAUTE FRÉQUENCE.

Par J. TAVERNIER et L. GODEFROY

Résumé. 2014 Dans cet article on applique les formules générales donnant la conductivité élec-

trique en présence d’un champ magnétique au calcul de la

résonance cyclotron et de l’effet Faraday.

On obtient les formules donnant les valeurs de la masse effective m*(03B8) dans la résonance cyclotron

et l’expression de la constante de Verdet et de l’absorption dans l’effet Faraday.

Abstrac. 2014 In this paper, the general formulae for the electric conductivity in the presence of

a magnetic field are applied to the calculation of cyclotron resonance and the Faraday effect.

Formulae giving the effective mass m*(03B8) for cyclotron resonance, and the Verdet and absorption

constants for the Faraday effect are derived.

20, 1959,

1. Calcul de la densité de courant.

-

Nous utili-

serons la même méthode qu’en régime continu en

considérant un champ électrique de la forme :

L’énergie gagnée par un électron en présence de

ce champ électrique et du champ magnétique H

s’écrira avec les notations des articles précédents (1) :

Expression qui, en tenant compte de l’évolution de k > se transforme en :

Cette forme de A6 nous montre que les résultats

précédents sont encore valables à condition d’y remplacer ’"t’ par t/(1 + iWT).

Le vecteur densité de courant J pour une concen-

tration de n électrons par unité de volume et par vallée s’écrira donc immédiatement sous la forme

Les résultats de la théorie des effets magnéto- électriques dans les cristaux cubiques s’appliquent

immédiatement en régime alternatif. Le vecteur densité de courant pour un modèle quelconque

s’écrit en unités c. g. s.

(1) I. GODEFROY et TAVERNIER, J. Physique Rad., 1960, 21, 249.

II. GODEFROY et TAVERNIER, J. Physique Rad., 1960, 21,544.

avec

Dans ces formules :

m1, m2, m3 : représentent les masses effectives principales,

N : la concentration d’électrons dans le cristal,

T le temps de relaxation des électrons,

e : la charge de l’électron,

c : la vitesse de la lumière,

(li: des paramètres définissant la forme des vallées : (li Mi + mk (i, j, k) = permutation

mk mj de (1, 2, 3),

Yi : des paramètres repérant la position des vallées ; ces paramètres sont définis avec précision

dans l’article II.

Rappelons que les résultats précédents ne sont

valables qu’au second ordre en H’.

De plus, notons que les calculs précédents sont

effectués dans le modèle des électrons indépendants.

Les effets de plasma dus au couplage entre les

électrons sont donc négligés dans cette théorie.

Nous appliquerons les résultats de ce premier paragraphe au calcul de la résonance cyclotron

dans le cas d’une vallée unique et au calcul de

l’effet Faraday.

Il. Résonance cyclotron. -1er CAS.

-

Suppo-

sons la masse effective isotrope (surfaces d’énergie

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01960002108-9066000

(3)

661

sphériques) et le temps de relaxation indépendant

de l’énergie, soit :

où f( ’t’) est une fonction quelconque,de 1’.

Le champ électrique haute fréquence et le champ magnétique étant supposés orthogonaux, la com- posante III du courant parallèle au champ élec- trique Eo est

La conductivité ail parallèle au champ électrique

est donc :

où ao = nT/m*. On retrouve le résultat classique.

2e CAS.

-

Nous supposerons que le temps de

relaxation est indépendant de l’énergie et que les surfaces d’énergie sont des ellipsoïdes de révo-

lution (*).

FIG. 1;

Prenons, pour retrouver les résultats connus, le

champ électrique E suivant la direction kx du réseau réciproque et supposons que le champ magnétique H est dans le plan Ay 0 k..

(*) Rapportés à leurs axes principaux (kx, ky, kx) les ellipsoïdes d’énergie constante seront définis par une ma-

trice oc de la forme

Le vecteur densité de courant s’exprime dans

ces conditions, sous la forme :

La composante du courant Jjj parallèle au champ électrique est :

d’où

ao(mi) : étant la conduct,ivité en courant continu

dans un matériau isotrope de masse effective mi.

Sous cette forme, le résultat est identique à celui

obtenu dans le cas d’une masse effective isotrope ;

la pulsation cyclotron étant maintenant définie par :

Dans le cas particulier étudié cette pulsation

s’ écrit : :

Cette expression nous permet de définir une

masse effective m*(6) fonction de 6 telle que

Me

=

H /m*(o) par la formule bien connue :

ml et m3 sont respectivement les masses trans-

versale et longitudinale.

La généralité des expressions trouvées pour le vecteur densité courant J permet d’obtenir aisé-

ment les composantes de J suivant les directions ky et £ et par suite les conductivités 6y et az corres-

pondantes sous la forme :

(4)

Ces résultats *nous montrent que le phénomène

de résonance existe aussi pour les composantes du

vecteur densité de courant orthogonales au vecteur champ électrique..

Notons que les formules générales relatives à un

modèle quelconque ne conduisent pas au , phéno-

mène de résonance cyclotron car elles ne sont

valables qu’au second ordre en’H.

III. Effet Faraday. --Nous calculons la contri-

bution des porteurs libres à l’effet Faraday dans

les solides.

Les résultats précédents sont encore valables

dans le cas où le champ électrique se présente sous

forme d’ondes progressives si la vitesse de propa-

gation des électrons est faible devant celle de l’onde.

Soient respectivement, h, H, E le champ magné- tique continu appliqué au cristal, le champ magné- tique et le champ électrique-de l’onde envoyée sur

le cristal.

Nous savons que ces grandeurs sont liées entre

elles par les équations de Maxwell, savoir :

où E est la constante diélectrique du milieu,

p la densité volumique de charges,

et J le vecteur Idensité de courant calculé précé-

demment :

_

avec

Nous nous lünitons au premier ordre en h, car

l’effet Faraday que nous voulons étudier est du

premier ordre par rapport au champ magnétique

continu h appliqué au cristal.

Pour étudier le problème que nous nous pro- posons, il faut chercher l’équation de propagation

du vecteur champ électrique E.

Dans ce but, il suffit de prendre le rotationnel de la première équation de Maxwell et d’y remplacer

rot H par sa valeur. Nous obtenons :

le terme grad div E 4 7r rad 03B5 p est

-

nul car la den-

sité totale de charges (ions et électrons) est nulle

en tous points d’un solide en équilibre. Nous

1

montrons en annexe que le résultat obtenu est

encore valable si l’on ne fait aucune hypothèse

sur p.

L’équation de propagation cherchée pour E est alors :

Cette équation étant linéaire par rapport au champ électrique, nous cherchons des solutions

sous la forme E e-iwt’. Nous sommes ainsi amenés à résoudre l’équation :

Supposons le vecteur champ magnétique h porté

par l’axe Ox, l’équation ci-dessus est alors équi-

valente au système des trois équations suivantes :

Les conditions aux limites utilisées pour résoudre

ce système d’équations sont les suivantes : le cristal, supposé indéfini suivant deux axes Oy et Ox ortho-

gonaux à Ox: s’étend, depuis le plan x

=

0 jusqu’à l’infini ; en x

=

0, la polarisation de l’onde électro-

magnétique envoyée sur le cristal est définie par

Ez

=

0, E1I =-- Eo e-i"9, E.

=

0.

La syméfrie du problème est telle que les solu- tions cherchées sont des fonctions de x seulement.

.

La première équation du système à résoudre représente la propagation d’une onde plane avec

affaiblissement. Nous devons donc avoir une solu-

tion de la forme :

la condition aux limites Ex

=

0 pour x

=

0 con-

duit à Ex = 0.

L’onde se propageant dans le cristal reste donc

plane et ,le plan de polarisation est parallèle au plan yOz. Cette propagation est donnée par les deux équations couplées en Ey et Ez de la forme :

avec :

.En éliminant, Ey ou Ex entre ces deux équations,

nous voyons que E1I et Ex sont solutions de l’équa-

tion :

Cette équation admet des solutions de la

forme e4ke si k vérifie la relation :

(5)

663 c’est-à-dire :

Des quatre racines de l’équation séculaire ci-

dessus, nous ne retenons que celles dont la partie imaginaire est positive Ipuisque les composantes du champ doivent tendre vers zéro

pour.x --> oo.

Soient :

-

ces deux racines pour lesquelles nous posons :

03BE1 et 03BE2 seront positifs ou négatifs suivant que ao

sera positif ou négatif.

Les composantes cherchées du champ électrique

seront de la forme :

Les conditions aux limites

_

conduisent aux résultats suivants :

Les constantes A et B peuvent être obtenues en

écrivant que quels que soient t et x les équations

sont vérifiées.

En remarquant que :

la solution cherchée s’écrit alors :

Nous voyons ainsi que sous sa forme générale,

la solution représente une somme de deux ondes

progressives d’affaiblissement et de constante de

phase différente et ne ressemble pas à l’effet

Faraday dans lequel la direction de polarisation du champ électrique tourne régulièrement autour de

la direction de propagation (ici celle de h).

Nous allons montrer maintenant que nous re- trouvons l’effet Faraday classique, si nous suppo-

sons le milieu suffisamment résistant. En effet si :

avec po

=

1/03C30 le paramètre b est réel et les deux

valeurs de k (03BE1 et 03BE2) être peuvent calculées faci-

lement.

Montrons que cette hypothèse est largement

vérifiée dans le cas des semi-conducteurs. En effet pour un spécimen de germanium ( E

=

16) soumis

à un rayonnement infra-rouge de longueur d’onde

03BB

=

10 03BC (w

=

2 .1014), la condition précédente

conduit à l’inégalité.

qui est toujours vérifiée.

En remarquant que le terme d’effet Hall 61h est toujours beaucoup plus petit que ao, nous pouvons écrire que : :

donc

et

En portant ces résultats dans les équations

donnant Ey et Ex et dans les approximations précé- dentes, nous obtenons :

Nous reconnaissons ainsi les résultats classiques’

de l’effet Faraday. La constante de Verdet est :

X partie réelle

Dans le cas où les surfaces d’énergie sont des ellipsoïdes de révolution, ml

=

03BEm2, m2

=

m3 et

en supposant que wt » 1 et Cü2 e « w2, la cons-

tante de Verdet s’écrit :

et

ce dernier résultat est effectivement -celui utilisé par Walton’et Moss (*) pour l’étude du germa- nium. Il faut remarquer que ce résultat est valable pour tous les cristaux à symétrie cubique.

Notons que ce calcul nous a donné pour la cons- tante d’absorption :

(*) Walton et Moss, J. Appl. Physics, juin 1959, 30, 951. ,

(6)

Dans l’approximation wt » 1, la constante d’absorption devient :

Nous voyons donc que, même dans un spécimen

où le temps de relaxation des électrons est suffi- samment grand pour que or soit très grand devant l’unité, la constante d’absorption dépend explici-

tement des processus de « scattering » par l’inter-

médiaire de 1/T >, tandis que la constante de

Verdet -1 est indépendante du temps de relaxation.

ANNEXE

Nous nous proposons de calculer la propagation

d’une onde en présence d’un champ magnétique

continu h dans un milieu conducteur, sans faire d’hypothèse sur la densité volumique.

En régime sinusoïdal, nous devons résoudre les équations de Maxwell sous la forme :

L’élimination de H conduit à l’équation de pro-

pagation du champ électrique E :

Si nous pronons h suivant l’axe, Ox, nous sommes

conduits à résoudre le système :

avec

Pour résoudre le problème de l’effet Faraday, il

nous faut rechercher des solutions de la forme eikx où k est la constante de propagation que nous allons déterminer.

Dans ce cas, les équations à résoudre se réduisent

au système suivant :

La condition de compatibilité des deux dernières

équations étant

nous retrouvons bien les résultats obtenus avec

l’hypothèse grad p

=

0.

Manuscrit reçu le 6 avril 1960.

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