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Et puis, cette fois-là, justement, on avait fermé le café, pour permettre la transforma¬ tion de la salle à manger

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Academic year: 2021

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LE BILLET

PAR GÉRARD BOURQUENOUD

D'une modestie symbolique

L.a soirée s'avançait, lu¬

mineuse et pure, une soi¬

rée de fin d'été animée par le bruit de la rue et les conversations des gens sur les terrasses, une soi¬

rée pleine de lumière, de parfums et de tant d'autres choses aussi...

Il faisait bon. L'horloge de l'église toute proche avait sonné, là, près de nous, neuf heures, le soir tout à fait venu, l'instant où l'on pense un peu à soi, après avoir pensé à une multitu¬

de d'autres choses...

N'est-ce pas vrai?

Une foule bruyante, avide, pareille un peu aux milliers de grains de poussière qui tremblotent dans un rayon de soleil, passait et repas¬

sait sans cesse, dansante, affairée, dans les allées de la petite promenade.

Il faisait bon; on respirait le bonheur de vivre... Et pourtant... l'homme qui s'approcha de nous, Nick Hainard, était triste, com¬

me un musicien qui vit très seul et très pauvre dans un petit logement de Court-Chemin, une petite route paisible qui monte et qui descend... D'habitude, il joue, le soir, dans un es¬

taminet de la ville où des gens très chics viennent

dîner en compagnie de belles dames parfumées et froufroutantes... Et puis, cette fois-là, justement, on avait fermé le café, pour permettre la transforma¬

tion de la salle à manger...

trois semaines... cinq se¬

maines, on ne savait plus au juste... Alors... Nick Hainard, encore plus seul, encore plus pauvre, était venu là, promener sa tris¬

tesse, comme d'autres y promenaient leur joie quel¬

que peu bruyante.

Nick Hainard est un gar¬

çon pas optimiste pour deux sous, ah! fichtre non, et qui s'émeut pour un rien... La vie lui fait peur;

on dirait... un musicien, quoi!

Pauvre diable! Il lui reste une pièce de cinq francs - une malheureuse pièce de cent sous, isolée dans sa poche, son repas de de¬

main, et après? Le patron a dit: trois... cinq semai¬

nes. On ne sait au juste.

Cinq semaines, c'est long!

Ni lick Hainard marchait toujours; soudain, devant lui, une feuille tomba, dou¬

cement, et vint faire une tache sombre sur l'asphal¬

te - une pauvre petite feuil¬

le de l'avant-automne, déjà

jaunie, déjà recroquevillée, que le pas d'un indifférent va probablement écraser...

Nick l'a ramassée...

M quelques pas de lui, une jeune fille passe, avec, à son bras, un lourd panier plein de bouquets de fin d'été, qui sentent si bon et qu'on achète le soir parce qu'il fait beau et parce que l'envie vous vient d'être un peu prodigue. La petite marchande s'approche, s'arrête, et d'une voix douce:

- Des fleurs, M'sieur! Cent sous le bouquet.

Nick Hainard sort sa piè¬

ce de cent sous... afin d'avoir, lui aussi, comme les autres, quelque chose à mettre à sa boutonnière et pour donner à la réalité ce coup de pied gamin que l'on ose parfois, quand on est très jeune et un peu fou...

Nick Hainard n'a que vingt et un ans.

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SOMMAIRE

1er SEPTEMBRE 1990 N° 17

Du sel venu d'un bras de mer La mine de sel de Bex est une grande curiosité qui attire chaque année quel¬

que 50 000 visiteurs, les¬

quels ont le plaisir de par¬

courir les galeries en train et à pied. Un guide vous explique tout sur l'origine et l'exploitation de cette mine de sel à 600 m sous terre. Une visite complétée par un spectacle audio¬

visuel et un musée.

L'ESPRIT DU TEMPS Une retentissante encyclique

TOURISME

Fribourg-Cointrin avec Swissair

Payerne ou la douceur de vivre 5 LOISIRS D'ETE

Le plaisir estival de l'eau CURIOSITE

Bex a... bonne mine

avec du sel venu de la mer 10 REGARDS SUR...

Quelle mission pour le poste

sanitaire de la Glane? 13 LES SPORTS

Les quilles de neuf

Jeux nationaux de Châtel-St-Denis 16 AU FÉMININ

Du romantisme dans le monde

des coiffures 19 Un poste sanitaire et

de secours dans la Glâne L'Association des commu¬

nes de la Glâne a construit un poste sanitaire et de secours qui est à disposi¬

tion de la population de ce district en cas de guerre ou de catastrophe. Ce nouveau centre médical ambulatoire est équipé de 128 lits et sera un lieu de transit pour les patients exigeant des soins spé¬

ciaux.

LOISIRS

L'été au musée 20

LE MONDE LITTERAIRE

Que de livres à lire! 21 LES ARTS

Ponts sur l'Hongrin, de J. Reichten 24 VILLAGES DE CHEZ NOUS

Bussy dans la Broyé fribourgeoise 29 PROPOS DE TABLE

Les plaisirs d'une belle table 31 SOCIÉTÉ

Le temps d'une chanson 37 Payerne ou la

douceur de vivre Si, à première vue, la cité de la reine Berthe ne pos¬

sède pas les attraits touris¬

tiques de ses voisines broyardes d'Avenches et d'Estavayer-le-Lac, elle constitue tout de même une ville-étape que les vi¬

siteurs savent apprécier à sa juste valeur. Notre colla¬

boratrice dans la Broyé vaudoise et fribourgeoise vous la présente.

ECONOMIE

Déjà dix ans de gaz naturel à Fribourg 39 NOS AMIES LES BETES

Sa majesté le chat 43

NOTRE COUVERTURE

Le peintre Joseph Reichten en compagnie de Mlle Dupré, à Gruyères. Photo prise en 1887 par L. W. et tirée du livre «Fribourg à l'aube du XXe siècle», Editions Buchheim et Fragnière.

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L'ESPRIT DU TEMPS

UN DOCUMENT ADMIRABLE

Le 15 mai 1891, le pape Léon XIII (auparavant Mgr Joachim Pecci, ar¬

chevêque de Pérouse) fit publier la retentissante encyclique Rerum no- varum. Ecrite en latin, selon la cou¬

tume, cet admirable document a pour titre les premières paroles du texte. Des traducteurs ont donné le sens de «soif d'innovation» aux pre¬

miers mots de la publication. De 1848, date de la parution du Mani¬

feste de Marx, il s'est donc passé 43 ans. Pourquoi tant de retard avant que ne s'élève la voix de la justice et de la charité? Essayons de compren¬

dre.

L'UNION DE FRIBOURG

Depuis pas mal de temps, le «fait social»

avait attiré l'intérêt des catholiques. Cepen¬

dant, la marche des idées était lente. Pour améliorer la condition des ouvriers, d'au¬

cuns songeaient à un retour aux corpora¬

tions, style Moyen Age. En France, des hommes comme Léon Harmel, Patrice de la.

Tour du Pin, Eugène Rostand, avaient déjà exercé une forte influence sur l'esprit de nombreux catholiques. Des hommes de bonne volonté, venus de tous les pays d'Eu¬

rope, se réunirent à Fribourg sous la prési¬

dence de Mgr Mermillod, futur cardinal, et durant sept années consécutives (1884- 1891) l'Union de Fribourg développa des thèses doctrinales sur le sujet de la question sociale. A noter que le jeune Georges Python fonctionnait comme archiviste de l'organisation. 11 est certain que les travaux sérieux de l'Union de Fribourg eurent une répercussion sur la pensée de Léon XIII.

Déjà dans sa jeunesse, alors qu'il n'était que nonce à Bruxelles, il avait été frappé par la condition injuste du prolétariat. Il trouva dans la Somme de saint-Thomas d'Aquin, relève Rops, ces vérités capitales, à savoir que « le travail des ouvriers est la source uni¬

que de toute richesse des états» et que

«l'usage des biens matériels doit être ordon¬

né au bien commun».

LE COUP DE TONNERRE

Un certain libéralisme, sans règles et sans morale, avait porté ses fruits. L'Occident était à la veille de la « Belle Epoque» qui sera favorable aux cervelles vides et aux jouis¬

seurs. L'accueil à l'Encyclique fut mitigé.

Cette semonce dérangeait. La grande pres¬

se, sauf rares exceptions, fit silence. Dans son ensemble, l'épiscopat et le clergé ne par¬

tirent pas en campagne. Ce fut dans les mi¬

lieux des catholiques sociaux, appuyés par des évêques et des prêtres parmi les plus courageux, que l'on trouva les défenseurs et les diffuseurs du texte. Mais le grain avait été semé. Albert de Mun plaça la formule:

«L'Eglise n'est pas un gendarme au service de la société bourgeoise». C'est dès ce mo¬

ment que le terme «démocratie chrétienne»

prendra consistance, tirant dans son sillage un syndicalisme chrétien.

LE CONTENU

Rerum novarum, c'est deux heures de lectu¬

re attentive. Encore fallait-il que les catholi¬

ques fussent suffisamment alertés...

Après avoir dénoncé le mal social du siècle, à savoir que les fruits du travail étaient deve¬

nus, selon Rerum novarum, «le partage d'un petit nombre de riches et d'opulents, qui imposent ainsi un joug servile à l'infinie multitude des prolétaires... »

Gaspard Mermillod

I

Mais l'encyclique dénonce aussi un socialis¬

me doctrinaire qui pousse à la lutte des clas¬

ses et veut faire de l'Etat le grand et unique patron. La propriété privée est défendue, étant conforme aux exigences de la nature humaine. Patrons et ouvriers sont rendus attentifs à leurs droits comme à leurs de¬

voirs, et l'Etat interpellé au sujet de sa prin¬

cipale fonction: établir la justice distribu¬

tive.

Les questions de la protection du travailleur et du travail, du juste salaire, le droit d'asso¬

ciation, sont défendus avec vigueur dans l'encyclique.

La conclusion a un caractère pathétique, ju¬

gez plutôt: «Vous voyez, Vénérables Frères, par qui et par quels moyens cette crise si dif¬

ficile demande à être traitée et résolue. Que chacun se mette à la part qui lui incombe, et cela sans délai, de peur qu'en différant le re¬

mède, on ne rende incurable un mal déjà si grave...»

Gérard Menoud

MERMILLOD Gaspard (1824 - Carouge - 1892)

Evêque et cardinal - Elève du Grand Sémi¬

naire de Fribourg, il fut ordonné prêtre en 1847 et aussitôt vicaire à Genève. Publiciste de talent, sa réputation lui vint surtout de son éloquence qu'il exerça du haut des chai¬

res les plus célèbres d'Europe. Nommé auxi¬

liaire de Marilley pour Genève avec le titre d'évêque d'Hébron (1864), il fut l'homme de Pie IX dans la tentative d'ériger la cité de Calvin en évêché séparé. Son échec lui valut l'exil en 1873 jusqu'à ce que Léon XIII, réu¬

nifiant le diocèse, le chargeât de sa direction à Fribourg (1883). Son administration fut brève mais ses initiatives firent date. Il éla¬

bora de nouveaux statuts synodaux et ani¬

ma l'Union de Fribourg, décisive pour l'éla¬

boration de l'encyclique Rerum novarum (1891). Ardent partisan d'une Université des catholiques suisses, il eut des divergen¬

ces avec G. Python sur la forme et les moyens de la réaliser. Créé cardinal en 1890, il fut appelé à Rome où il termina un minis¬

tère agité à l'image de l'Eglise de son siècle.

R 80-1, 287-8.

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TOURISME

FRIB0UR6-C0INTRIN

Un centre Swissair en Suisse romande

Personne ne conteste les multiples avantages que représente, pour l'ensem¬

ble des cantons de Suisse romande, l'aéroport inter¬

continental de Genève- Cointrin. Fribourg, dans le cas particulier, se trouve à quelques dizaines de mi¬

nutes de cette plateforme donnant accès au monde entier ou, au contraire, permettant l'accueil de nombreux visiteurs et hommes d'affaires étran¬

gers. C'est dans ce cadre qu'il faut situer le nouveau centre Swissair inauguré récemment au sein de

«notre» aéroport.

La compagnie nationale helvé¬

tique a regroupé là l'ensemble de ses services administratifs.

Construit à deux pas de l'aéro¬

gare et de la gare CFF, le nouvel édifice se trouve au carrefour d'un nœud de communications d'une grande densité, accessible en train, en bus, en voiture... et en avion.

Swissair, CTA, IATA L'immeuble de cinq étages, sis au-dessus de la halle de tri- bagages, abrite ainsi de très nombreuses activités; quelque 400 personnes y sont occupées dans le secteur des transmis¬

sions, des finances, des ventes et des services aéroportuaires. 11 abrite également la Direction de Swissair pour l'Europe latine et l'Afrique du Nord, dénommée

«Europe 2». Ce magnifique bâ¬

timent a également été choisi par la compagnie charter helvé¬

tique CTA et par l'organisation mondiale IATA qui en ont fait leur siège principal.

La construction de ce centre, qui privilégie l'accueil tout en facilitant les contacts et la coor¬

dination entre les services, a né¬

cessité un investissement, pour Swissair seule, de plus de 80 mil¬

lions de francs. Une telle réali¬

sation témoigne de la volonté de cette compagnie d'améliorer son implantation à Genève, de poursuivre son expansion en Suisse romande et de favoriser ainsi son rayonnement dans le monde.

Au service de notre région Maillon d'une chaîne indispen¬

sable aux relations entre les peu¬

ples, l'avion a profondément modifié le mode de vie des hom¬

mes dont les motivations de voyages sont multiples. Et, par¬

mi celles-ci, le tourisme figure naturellement en bonne place.

«La Suisse, petit pays continen¬

tal, s'est vu ouvrir ainsi des routes directes vers le monde en¬

tier», explique M. Paul Reutlin¬

gen membre de la direction de Swissair, chef du département Europe 2, grand patron de notre compagnie en Suisse romande.

L'ensemble de l'infrastructure aéroportuaire de Cointrin, qui a fait de Genève, malgré la petite taille de cette ville, «une métro¬

pole d'envergure mondiale», profite à toute la région roman¬

de. 11 en détient l'une des princi¬

pales clefs; aux intéressés de l'actionner à bon escient ! Mais il semble qu'en l'occurence les gouvernements cantonaux jouent bien le jeu et qu'à cet égard, Fribourg-Cointrin béné¬

ficie - mieux encore que Freiburg-Kloten ! - de tous les avantages de sa situation.

Même si la Sarine, comme l'ont appris tous les petits écoliers ro¬

mands, ne se jette pas dans le Rhône-

José Seydoux

«Départ Genève»

Pour valoriser la platefor¬

me aéroportuaire romande, s'est créée il y a un an l'asso¬

ciation «Départ Genève».

Son but consistait à inciter les compagnies aériennes et les tours operators à choisir Genève comme base de leurs opérations; ils y sont assurés d'un accueil et de prestations dont la qualité représente un «plus» pour leur clientèle.

Actuellement, «Départ Ge¬

nève» compte une cinquan¬

taine de sociétés et d'organi¬

sations, dont 23 compa¬

gnies aériennes et 20 voya¬

gistes au long cours. Les premiers succès de la jeune association sont probants et les nouvelles réalisations in¬

tervenues à l'aéroport de Cointrin renforcent l'im¬

pact de «Départ Genève»

qui, d'ailleurs, concerne aussi les «arrivées». En par¬

ticulier celles des hôtes de toute la Suisse romande.

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(6)

TOURISME —

la douceur de vivre Si, à première vue, la cité de la reine Berthe ne possède pas les attraits touristiques de ses voisines broyardes d'Avenches ou d'Estavayer-le-Lac, elle constitue tout de même une ville-étape que ses visiteurs savent apprécier à sa juste valeur. Preuve en est l'augmentation constante des nuitées (22 154 l'an dernier, un record!). Pour héber¬

ger ses hôtes de passage, Payerne et ses environs dispo¬

sent de 4 hôtels (un «4 étoiles» est projeté en «Vuary») et d'un camping «5 étoiles» dont la renommée de la pis¬

cine attenante, avec toboggan et vaste pelouse solarium, a franchi les barrières cantonales.

Une douceur de vivre toute méridionale

C'est ce que ressentit André Malraux lorsqu'il séjourna à Payerne. Il est vrai que l'autoch¬

tone prend le temps de vivre et que son rythme de vie, il l'impo¬

se aussi à ses visiteurs qui trou¬

veront, à l'ombre de l'abbatiale, une convivialité qui n'est, hélas, plus de mise dans bien des lieux à vocation touristique. Payerne dévoile ses charmes à qui sait observer, à celui qui est sensible à cette atmosphère de sérénité qui se dégage de ses ruelles pa¬

vées, de ses fraîches fontaines fleuries, de ses maisons à co¬

lombages qui se terrent dans des Le charme du temps passé.

w

venelles que l'on ne découvre qu'en prenant tout son temps.

Ici, foin de tourisme-marathon : Payerne, ses hameaux et sa cam¬

pagne se savourent comme l'on déguste un bon repas. D'ail¬

leurs, pas de fast-food parmi les nombreux cafés et restaurants payernois: la cuisine locale ri¬

che et abondante, atavisme du bien-manger bourguignon, ne saurait tolérer l'intrusion de

« burgers» sous cellophane, même arrosés des vins du crû qui contribuent aussi à la re¬

nommée de Payerne. Qui n'a pas succombé aux charmes d'un Château de Montagny ou à ceux d'un Le Partisseur? Il est Photos: G. BD

L'abbatiale: un monument très visité par les touristes.

à relever, à ce propos, que l'Offi¬

ce du tourisme payernois orga¬

nise, à l'intention des groupes qui lui en font la demande, des visites commentées de la ville, avec dégustation de vins dans la cave communale du Château.

A l'ombre de l'abbatiale Bien sûr, l'emblème de Payerne c'est son abbatiale, la plus gran¬

de église romane de Suisse, avec sa salle capitulaire où se tien¬

nent des expositions de peintu¬

re, la salle Aimée Rapin, artiste locale née sans bras, et bien sûr la salle consacrée au plus illustre des enfants de Payerne: le géné¬

ral Jomini, qui mit son génie militaire au service de l'empe¬

reur Napoléon Bonaparte. Et puis le temple, où des travaux de réfection mettent au jour quoti¬

diennement des trésors archéo¬

logiques qui pourraient être, pourquoi pas, rassemblés dans de nouvelles salles projetées après réfection des combles du musée détruites par un incen¬

die.

Consciente de la valeur de son patrimoine historique, la Muni¬

cipalité payernoise s'est souciée de la restauration de la tour Barraud, vestige des remparts

qui encerclaient la ville. Actuel¬

lement enlaidie par des écha¬

faudages, la tour se verra bien¬

tôt ravalée et ses vieux murs qui menaçaient de s'écrouler, en¬

tourés de verdure.

Il est à noter que l'Office du tourisme de Payerne, par son di¬

recteur, M. Jean-Paul Schulé, a été l'instigateur d'une nouvelle forme de tourisme: l'héberge¬

ment des hôtes de passage à la ferme ou dans des auberges de campagne. Cette nouvelle for¬

me de tourisme rencontre un en¬

gouement auprès des familles.

De par sa situation géographi¬

que, Payerne est proche du lac, aussi tous les sports nautiques peuvent y être pratiqués. Pour les fervents de la petite reine, des itinéraires balisés offrent des circuits champêtres bien loin de la pollution citadine. Et puis, mode oblige, un circuit conçu pour les mountains bikes va être réalisé prochainement. Douze courts de tennis et une piste d'athlétisme viennent complé¬

ter l'équipement sportif de cette petite ville qui, par son passé et ses traditions bien vivantes, sau¬

ra vous charmer.

Marinette Grandjean

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LOISIRS DE L'ÉTÉ

Le plaisir estival

de l'eau

La saison estivale tire à sa fin, des milliers d'adultes et autant d'enfants ont découvert le plaisir qu'offre le contact de l'eau: se bai¬

gner dans la mer, un lac ou une rivière est un moment privilégié, heureux, tel un retour à un paradis que l'on se réjouit de retrouver chaque année. Pourtant, ce plaisir de l'eau n'est pas toujours évident, aussi naturel qu'il soit, et il nécessite parfois un certain apprentissage.

Prenons l'exemple des enfants. La confian¬

ce spontanée qu'ils éprouvent face à l'eau peut se briser durant les vacances, sur la pla¬

ge, alors qu'ils se croient bien protégés. En effet, les enfants vont découvrir une autre eau sous un aspect qu'ils ne connaissent pas encore, ou mal, et cette nouveauté va tout remettre en question. La plupart d'entre eux courent vers l'eau, restent saisis par sa froi¬

deur, son mouvement, la force, et ils pren¬

nent peur. Le moindre incident peut tout compromettre: une vague qui peut renver¬

ser un enfant, un adulte maladroit qui l'en¬

traîne de force...

Une autre cause de la peur de l'eau éprouvée par l'enfant est la conséquence de l'appré¬

hension des adultes. La crainte des parents

est vite perçue par l'enfant et il éprouve à son tour cette peur. Il est donc important de ne pas émettre des vibrations ou faire voir vo¬

tre inquiétude. Rien n'est plus négatif que l'anxiété qui doit être combattue par une at¬

titude détendue de la mère et du père. Cela est scientifiquement prouvé.

Il faut éliminer l'appréhension de l'eau, sé¬

curiser l'enfant en lui proposant une appro¬

che progressive de la mer, d'une piscine ou de la rivière. Chaque année des centaines d'enfants meurent par noyade. Bien guidé, l'enfant éprouve dans l'eau une liberté de mouvements, que ne lui permettent pas ses ébats sur la terre ferme. Confiant, il expri¬

mera alors son plaisir et la sensualité que lui apporte ce milieu à la fois menaçant et ma¬

ternel : l'eau.

Texte et photo : G. Bd 7

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Hôtel de la Gare Grandvillart!

1666 Villars-sous-Mont Fam. Cl. Pochon-Morel Tél. 029/8 11 26 Menu du jour, carte SPÉCIALITÉS:

Charbonnade - Jambon Truites de Neirivue Salles rénovées pour banquets et sociétés (300 pl.)

Installation de sonorisation avec micro portable dans tous nos locaux

Fermé le mardi

SPATZLI AUX ORTIES Relativement long, bon marché, pour 4 personnes.

200 g de feuilles d'orties.

Pâte:

500 g de farine 4 œufs 1,5 - 2 dl de lait sel, poivre, muscade

200 g de gruyère râpé 30 g de beurre

150 g de jambon, coupé en lanières 1,5 dl de crème

Laver les orties et les blanchir 4 minutes à l'eau salée. Egoutter en con¬

servant un peu du liquide de cuisson et réduire en purée au mixer avec le liquide de cuisson. Pour la pâte, mélanger la farine et les œufs, ajouter la purée d'orties et ajouter du lait jusqu'à obtention d'une pâte à spätzli épaisse et collante. Assaisonner. Laisser reposer 15 minutes et bien bras¬

ser à nouveau. Passer par portions à travers une passoire à spätzli ou dé¬

couper sur une planche et pocher dans de l'eau salée en ébullition. Dès que les spätzli remontent à la surface, les retirer avec une écumoire et les verser dans un saladier en attendant qu'ils soient tous prêts.

Puis les remettre dans une nouvelle quantité d'eau salée bouillante, jus¬

qu'à ce qu'ils remontent à la surface et les dresser, en alternant les cou¬

ches avec le gruyère, dans un saladier préchauffé.

Faire revenir les lanières de jambon dans le beurre, ajouter la crème, amener à ébullition et verser sur les spätzli.

Pour manipuler les orties, il est recommandé de porter de fins gants en caoutchouc. f

AUBERGE LE BELVÉDÈRE

Fam. G. Rigolet-Risse 1634 LA ROCHE Tél. 037/33 21 62 Site merveilleux avec vue imprenable sur le lac de la Gruyère

Restauration soignée SPÉCIALITÉS: filets de perches, entrecôte du pa¬

tron, entrecôte double à l'échalote

PLAT FRIBOURGEOIS SALLE POUR BANQUETS ET SÉMINAIRES

DE 15 À 120 PLACES CARNOTZET- BAR Chambres à 1-2 et 4 lits + dortoirs

Possibilité d'hébergement pour 35 à 40 personnes Fermé mardi et mercredi Ouvert toute l'année

AUBERGE DES CARABINIERS 1566 St-Aubin

Fam. VORLET-RIBEIRO Tél. 037/77 11 31 Menu du jour Spécialités de saison

CHAQUE JOUR: JAMBON DE LA BORNE, POTENCE Autres spécialités sur commande

Salles pour sociétés et banquets, 10 à 250 places

Parking facile □

RESTAURANT

LA PI ERRE-À-CATILLON moléson

Grande terrasse

Site idéal pour un moment de détente ASSIETTE DU JOUR - CARTE - METS AU FROMAGE

SPÉCIALITÉS: LA LUGE DU MOLÉSON À TOUTE HEURE

LE MÂT DE COCAGNE Salles de 10 à 80 personnes pour banquets, noces et sociétés En saison, ouvert tous les jours

Fam. MICHEL SEYDOUX-MICHAUD - Tél. 029/6 10 41

6RUUERES

C. CRISCI- PITTET Tél. 037/31 11 30 _ J

Jfarvagny Grand parking NOTRE MENU DU DIMANCHE Fr. 16.- y compris 1 café crème Salle pour sociétés et banquets 500 pl.

HOTEL-RESTAURANT GRUYERIEN 1638 MORLON

(à deux min. de Bulle) MENU DU JOUR CARTE VARIÉE SPÉCIALITÉS:

FILETS DE SANDRE Filets mignons aux morilles Jambon de campagne Café et dessert avec la véri¬

table crème de la Gruyère Salles pour sociétés, banquets, conférences, séminaires

Chambres tout confort Fam. Yerly - 029/2 71 58

Demandez notre menu gastronomique

du dimanche

8

(9)

(f!Äieutlai

~&afé-teâtawiant (CJïientaC

r<r^(ôtef (^Seffevue 1636 ôStoc -Té/. 029/61518

~&afé-te,)tau>aHt ([JîienfaC -&afê du ds/iaiciiê

fie.i (^jwu.ieâ 136 1700

^Ttf. 037/2217 82 Dans une ambiance et un décor de Pacha, la cuisine orientale dans tout son raffinement,

ses saveurs et ses arabesques musicales Le plat du jour à Fr. 12.- Le repas des enfants à Fr. 9.- Les menus du Pacha à Fr. 35.- Vins fins de Turquie, la bouteille Fr. 19.- Grands banquets à l'Oriental avec musique

ou sonorisation sur demande Réserver est plus sage

Terrasse panoramique

Tél. 029/6 15 18 (Fermé le lundi) Grand parking

CAFE-

RESTAURANT DU PONT R. Sciobéret 19 1630 BULLE Tél. 029/2 71 26

Menu du jour (avec carte de fidélité) Mets à la carte

SPÉCIALITÉS: Fondue chinoise

Au carnotzet, fondue au vacherin Sur demande, presque rien ne vous est refusé Possibilité de banquet (70 pers.) - Choix de menus CLAUDINE PASQUIER et JO ÉTIENNE

LES ASTRES DANS VOTRE ASSIETTE

Astrologie culinaire GÉMEAUX (du 22 mai au 21 juin)

Le signe des Gémeaux est régi par la planète Mercure, le jour de chance étant le mercredi. Pour ce qui est des légumes et des fruits, les natifs de ce signe estiment particulièrement le fenouil, l'endive, les pousses de bambou, toutes les sortes de salades vertes ainsi que les abricots et les fraises. Quant à la marée, ils préfèrent nettement le bar et la langouste.

En outre, ils aiment mieux la volaille que la viande des quadrupèdes.

Comme assaisonnement, ils affectionnent spécialement la sauge, la marjolaine, le romarin et le gingembre.

On dit que les êtres dominés par Mercure, dieu du commerce, sont tous très habiles et qu'ils se tirent toujours d'affaire, même dans les situations les plus critiques. Or, par opposition aux Vierges, également régis par Mercure, les Gémeaux passent pour plus rusés voire pour assez peu scrupuleux.

Les Gémeaux aiment bien se mettre à une table déjà toute préparée.

C'est alors qu'ils parviennent à manger tranquilles. Ils adorent les «pe¬

tits plats», sans refuser pour autant les rôtis et les grillades. En ce qui concerne la boisson, ils ont un faible pour le champagne, mais ne dédai¬

gnent non plus un bon bordeaux ou un bourgogne qui a du corps.

Leur esprit inquiet et changeant se manifeste aussi dans leur manière de cuisiner. Sans cesse en mouvement, les Gémeaux ne supportent pas la répétition. Pour eux, préparer tous les jours un repas à heure fixe tient du supplice.

Ce n'est pas qu'ils détestent faire la cuisine, surtout pour des invités qui apprécient dûment leur savoir-faire et qui le disent bien haut. Car les Gémeaux ont toujours besoin d'être admirés.

Ils aiment également la diversité dans les menus. S'intéressant à tout ce qui est neuf, original et exotique, les Gémeaux n'ont aucun préjugé gas¬

tronomique, contrairement aux natifs de la plupart des autres signes zo¬

diacaux. C'est dans la «création» de salades et de plats de légumes qu'ils excellent avant tout, parce qu'ils les préfèrent eux-mêmes. Fort heureusement d'ailleurs, car il faut aux Gémeaux une nourriture riche en vitamine B, c'est-à-dire des légumes verts, des carottes, des produits laitiers ainsi que des agrumes.

HOTEL-

RESTAURANT DES

COLOMBETTES SUR VUADENS

SPECIALITES: MORILLES FARCIES JAMBON DE LA BORNE CHOIX DE GRILLADES

SUR DEMANDE: BUFFET FROID POUR SOCIÉTÉS Toutes les spécialités de saison

Salles pour banquets, NOCES et sociétés

Fam. Favre - Tél. 029/2 12 93 Fermé le lundi

HOTEL DU LION-D'OR SAINT-MARTIN

sur Oron Choix de menus Fondue bourguignonne et chinoise

Jambon à l'os

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9

(10)

CURIOSITÉ

Bex a... bonne mine avec son sel venu d'un bras de mer

Bien abritée et bénéficiant d'un courant d'air frais qui descend de la montagne par la vallée des Plans de Frenières, la ville de Bex offre tous les avantages d'un climat sain. Son territoire, l'un des plus vastes de Suisse, s'étend des berges du Rhône aux neiges éternelles. Dans l'éventail de ses richesses naturel¬

les, il faut citer la mine de sel, du sel terrestre d'ori¬

gine maritime, dû à la présence d'un bras de mer qui recouvrait la région, il y a quelque 200 millions d'années. Lorsqu'elle s'est retirée ou évaporée, l'eau a laissé une quantité incroyable de sel, lequel a été découvert et exploité dès la fin du XVe siècle.

Réserve de sel destiné au salage des routes.

Le train vous conduira jusqu'à la gare St-Pierre, sise à 450 m sous terre. Editions Jubin, Vétroz

300 grammes au litre Le sel de Bex est connu et utili¬

sé depuis plus de quatre cents ans. Indispensable à la vie, ce produit de la terre et de la mer a nécessité un courage excep¬

tionnel et une volonté de fer de la part des exploitants pour qui le travail était à l'époque fort dangereux. Plus de 50 km

Horaire des visites Du 1er avril au 15 novembre, de 9 h à 16 h.

Sur demande, des courses spéciales avec guides sont organisées à 10 h, 13 h et 16 h pour des groupes d'au moins 10 personnes.

Réservation indispensable.

Tél. 025/63 24 62.

Temps de la visite: 2 h 1/4.

10

(11)

CURIOSITÉ

de galeries ont été creusées au marteau et à la cisette dans la montagne. Evaporée, la sau¬

mure (eau douce injectée dans les roches), chauffée alors au bois, rendait 50 grammes de sel par litre; on en retire au¬

jourd'hui 300 grammes au li¬

tre.

50 tonnes de sel par an L'eau salée de la mine du Bouillet descend aux Bévieux où se trouve l'unique saline

saumure, la Société vaudoise des mines et salines de Bex oc¬

cupe à l'heure actuelle 35 spé¬

cialistes et employés, alors qu'ils étaient 250 il y a plus d'un siècle.

Une curiosité et une attraction touristique La mine de sel de Bex est une grande curiosité qui attire cha¬

que année quelque 50 000 vi¬

siteurs qui sont emmenés en

' •

L'ancienne installation d'ensachage du sel.

Lac souterrain du Bouillet qui constitue une réserve de saumure.

Du sel pour deux siècles

11 y a plus de trois cents ans, 400 à 500 personnes travail¬

laient dans ces galeries du Bouillet et leur taille ne devait pas dépasser 160 cm. La plupart d'entre eux avaient l'obligation de cesser toute activité dans les mines à l'âge de 38 ans, ceci pour des raisons de santé. A l'heure actuelle, le sel est exploi¬

té à une profondeur de 600 m et sa production est assurée pour plus de deux cents ans.

La Société vaudoise des mines et salines de Bex n'a produit que 15 tonnes en 1989, ce qui représente une baisse de 20%

par rapport à l'année précédente. Cette diminution s'expli¬

que par la douceur de l'hiver passé, ce qui a fait chuter de 47% le sel utilisé pour le déneigement des routes.

Précisons encore que la production bellerine couvre 98 % de la consommation du canton de Vaud, le solde étant couvert par les Salines du Rhin. L'an passé, le canton de Vaud a con¬

sommé 6400 tonnes pour le déneigement, 4500 tonnes dans l'industrie, 1600 tonnes dans l'alimentation et 1200 tonnes dans l'agriculture. Au cours de la même année, les recettes ont dépassé les 4 millions de francs.

G. Bd

encore en activité, après la fer¬

meture de celles de Masson- gex, Panex, Aigle et Roche.

Pour extraire le sel de la sau¬

mure, les exploitants ont re¬

cours à plusieurs opérations:

traitement, évaporation, réac¬

tions chimiques, préchauffage à la vapeur, brassage, com¬

pression, essorage, séchage, etc. Une production qui s'avè¬

re infiniment plus compliquée que celle du sel marin. Pour produire 50 tonnes de sel pro¬

venant de 150 000 tonnes de

train sur 1600 m, pour ensuite parcourir les galeries à pied.

Un guide vous fera découvrir l'escalier de 750 marches, les bassins, le musée, le spectacle audio-visuel, ainsi que la salle et son restaurant très prisés pour des manifestations, con¬

certs, mariages, etc. Pour l'avoir visitée récemment, je puis vous dire que cette curio¬

sité qu'est la mine de sel de Bex vaut le déplacement et vous enchantera.

G. Bourquenoud

Une équipe de mineurs à la sortie de la galerie.

1 f .

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Régie d'annonces

Poste sanitaire et de secours de la Glâne Données techniques

Surface: 1100 m2 Volume: 3800 m5

Béton utilisé: 5000 tonnes Fers d'armature: 160 tonnes Compartiments de travail: 23 Réserve d'eau: 144 000 litres Groupe électrogène de secours:

55 kW

Réserve de mazout: 6500 litres Air frais par personne:

3 m3 à l'heure Locaux de travail Local de triage

Local de matériel et morgue Pharmacie - Stérilisation Salle de préparation Salle d'opération

Deux salles de réanimation:

32 places ( 16 lits doubles) Six salles de soins: 96 places (48 lits doubles)

Buanderie

Cuisine - Réfectoire Dortoir du personnel:

36 places

Quatre locaux à usages multiples

Planification

Durée des travaux: 22 mois Coût selon devis:

Fr. 2 685 000.-

Matériel livré par l'Office fédéral: Fr. 235 000- Coût total : Fr. 2 920 000- Subvention fédérale 70% : Fr. 2 044 000.-

Subvention cantonale 15% : Fr. 438 000.-

Solde à la charge des communes : Fr. 438 000- Coût final par habitant:

Fr. 32.- 12

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REGARDS SUR.

Quelle mission pour le Poste

sanitaire et de secours de la Glane?

toires ou hôpitaux de secours.

Avec ses 128 lits, il est à même d'accueillir, lors de situations particulières, des vieillards, in¬

valides, malades, mères et en¬

fants.

Notons que le PSS de Romont a été réalisé par l'Association des communes de la Glâne et qu'il est considéré comme un exem¬

ple type par l'Office cantonal de la protection civile. Ces rensei¬

gnements nous ont été fournis par MM. Roger Brodard, chef local et intercommunal de la protection civile, et Francis Blanc, adjoint au chef local et responsable de la répartition des personnes dans les abris, avec lesquels nous avons eu le plaisir de visiter les locaux de ce poste sanitaire et de secours dont la construction est non seulement une réussite, mais d'une qualité exceptionnelle.

G. Bd La salle d'opération.

Imaginons qu'en cas de guerre ou de catastrophe les hôpitaux de surface soient tout ou partielle¬

ment rendus inutilisables, la population d'une région comme le district de la Glâne serait heureuse de pouvoir bénéficier du Pos¬

te sanitaire et de secours (PSS) souterrain qui a été construit récemment dans le quartier d'Arruffens, plus précisément à l'endroit même où se tient le Comptoir de Romont.

Comme centre médical ambulatoire, le PSS est non seulement destiné au traitement final des bles¬

sés légers et des malades, mais il peut faire office de lieu de transit pour les pa¬

tients exigeant des soins spéciaux.

Sa mission peut différer totale¬

ment en cas d'affuence d'irra¬

diés ou d'intoxiqués, ou encore en cas de traitement de blessu¬

res compliquées résultant d'un conflit conventionnel ou d'une catastrophe en temps de paix.

Il est également possible que le nombre de patients dépasse lar¬

gement la capacité d'absorption des constructions sanitaires, le PSS pourrait alors se transfor¬

mer en un centre de traitement primaire avant de diriger les blessés vers des centres opéra-

Vue partielle des installations techniques.

13

(14)

■SAÊilÉ, POINTS DE REPÈRE

CURE

pour personnes âgées riiumatisantes

MARLY Jules fête ses

nonante ans

PRO SENECTUTE FRIBOURG organise, à ABANO-TERME, un séjour sous forme de cure pour personnes âgées rhumatisantes du

3 au 16 novembre 1990

Logement et pension à l'Hôtel, bains de boue (fangos), bains ther¬

maux, massages sous surveillance médicale. Certificat médical in¬

dispensable.

Inscription jusqu'au 30 septembre 1990 au plus tard.

Une assistante sociale et une infirmière accompagnent le groupe durant tout le voyage (en car Marti SA) et pendant tout le séjour.

Renseignements: PRO SENECTUTE FRIBOURG Rue St-Pierre 10,

1700 FRIBOURG Tél. 037/22 41 53

Dimanche 23 mai 90 était jour de fête pour Jules Pittet qui, à l'occasion de son 90e anniver¬

saire, était entouré de ses quatre enfants, dix petits-enfants et onze arrière-petits-enfants, les¬

quels font son bonheur et sa joie de vivre. Il y avait égale¬

ment une délégation de chas¬

seurs, le comité de la société de tir, quelques délégués de la pa¬

roisse et des représentants des autorités communales et de la Société de développement de Marly qui avaient tenu à mani¬

fester leur amitié au jubilaire.

A son tour FRIBOURG IL¬

LUSTRÉ exprime ses félicita¬

tions et ses vœux de santé à Ju¬

les Pittet qui, depuis de nombreuses années, est un fidè¬

le abonné.

G. Bd

Notre revue va changer de ton Il est parfois de bon ton de se mettre dans le ton, raison pour laquelle, à partir du 19 octobre prochain, nous al¬

lons donner un nouveau ton à notre revue. Pour ce faire, nous avons choisi de nous ex¬

primer sur un ton convaincu, passionné, calme et de bonne compagnie, qui vous fera cer¬

tainement plaisir!

Un grand industriel décide de faire une visite surprise dans son usine. Dans l'en¬

trepôt, il avise un jeune homme nonchalamment appuyé contre un carton d'emballage.

- Combien gagnez-vous par semaine? lui demande-t-il, furieux.

- Six cents francs.

- L'industriel tire de son por¬

tefeuille quelques billets.

- Voici vos gages. Mainte¬

nant, sortez d'ici et n'y re¬

mettez plus les pieds ! - Le jeune homme enfonce les billets dans sa poche et s'éloigne sans un mot.

- Quand avons-nous recruté ce garçon? demande alors le patron au chef d'entrepôt, médusé.

- Il ne travaillait pas ici, lui répond l'autre. Il est juste venu livrer un paquet.

Un jeune fabricant de meu¬

bles irlandais a si bien réussi qu'il décide de s'offrir un voyage en France. A son re¬

tour, il rencontre un ami qui lui demande:

- Comment t'y es-tu pris pour te faire comprendre?

Tu ne parles pas un mot de français !

- Eh bien, voilà, lui répond l'Irlandais, j'ai rencontré une fille dans un jardin pu¬

blic. Je lui ai fait un dessin représentant une assiette pleine, et nous sommes allés au restaurant. Ensuite, j'ai esquissé un couple de dan¬

seurs sur la nappe, et je l'ai conduite dans une boîte de nuit. Et pour finir, figure- toi que, sur le coup de mi¬

nuit, c'est elle qui a pris le stylo pour dessiner un lit ! - Ben dis donc, fait le co¬

pain, stupéfait et admiratif.

Comment a-t-elle deviné que tu étais fabricant de meubles?

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POINTS DE REPÈRE

En souvenir de l'incendie de Broc il y a un siècle

Les Brocois ont célébré récemment le centième anniversaire de l'in¬

cendie qui, dans la nuit du 27 au 28 juillet 1890, détruisit une partie du bourg chocolatier. Une plaque du souvenir a été scellée sur un bloc de granit placé dans l'ancien jardin de l'Hôtel de Ville, lors d'une cérémonie présidée par M. Bernard Comte, syndic de Broc.

Photo: G. Bd

"3-

LE KOURIA PATÉJAN

Lèdzin

I fô dè to po fére on mondou I vu pâ dèvejâ dè totè lè kolà dé dzin. No châvin tré ti, ke l'é in d'à dé dzônou - dé bron - dé nê - dé bian. Lè vê ne chon adî pâ dèchindu dè la lena, è va chavê por'tiè.

L'é a ora dza thinkant'an ke chu din ch'ti mondou è i l'é aprê a konièthre bin dé dzin. Dé dzin dè totè lè chouàrtè: dé galé - dé pou - dé bounè è dé min bounè - mimou dé krouyiè. Lè por'chin ke lè j'é divijâyiè in trè chouàrtè.

1) L'é a thô ke pouàrtan on botiè a lô vejin, dô tin ke chon in yia.

2) L'é a thô ke pouàrtan on botiè chu la foucha dè lô vejin.

3) L'é a thô ke kràjan la foucha dè lô vejin, è k'àbhyian dè portâ on botiè.

La période ke no pâchin ora, n'è pâ fête po amâ chon vejin - on n'a pâ pîre l'iji dèchè chaluâ kemin'fô - dè dèvejâ ouna vouèrbèta. Bin na, i fô totavi korre aprî l'ardzin - chôtâ d'ouna pâ è dè l'ôtra - mimou, dé kou, èprovâ dè robâ on fran a on pourou djiâbyou.

To chin, mè j'èmi, po vo dre d'èprovâ dè comprindre lè j'ôtrou - dè lô rindre on piti charvuchou dè tin-j'in-tin - dè lô bahyî on vêrou a bêre kan i fâ tsô, ôbin ouna tache dè kâfé bin tsô avoué ouna lueu dè gota, kan i fâ bin frê.

N'è pâ difichilou, i fô rin-tiè l'é betâ on bokon dè bouna vo- lontâ.

Po thô ke ne mè comprinyian pâ :

djèmé on n'a j'jô yiu ouna bèthèta léchî mûri dè fan ou'n'ôtra bèthèta. Ouér'dè kou on'a j'jô yiu ouna tsatta bahyî dè chon lathî a on piti tsin.

Portiè pâ vo, k'alâdè ô mothî, la tîtha bin thôta. Apprindè- vê a fére on bokon lou bin ôtoua dè vo, po ke ch'ti mondou ne dèvinyîchè pâ ankora pe krouyou ke lè dza.

On galé bondzoua a vo, gran kemin piti, retsou è pourou. Ke lou bon Djiu vo bayichè dô bon tin.

Polon a Charles a Fonje La beauté du travail bien fait

Les jardiniers de la ville de Fribourg ont de plus en plus l'esprit créa¬

tif dans l'embellissement de la capitale du canton. Désireux de mar¬

quer à leur manière le 50e anniversaire des horticulteurs fribour- geois, ils ont offert au public des arrangements floraux qui sont non seulement le fruit d'un travail bien fait, mais d'une beauté excep¬

tionnelle. Et comme l'été diffuse sa lumière chaude sur le passé, le présent et l'avenir... cette décoration florale est en plus un ravisse¬

ment pour les yeux.

Photo: G. Bd

EN

PLUTON

Les méthodes ayant abouti à la découverte de Pluton sont semblables à celles qui ont permis d'identifier Neptune.

Pluton est la plus petite planète du système solaire. L'orbite de cette planète est la plus excentrique de tout le système so¬

laire. Comme le schéma l'illustre, l'orbite de Pluton passe à l'intérieur dé celle de Neptune (dès 1979 et jusqu'au prin¬

temps 1999). Durant cette période, Neptune est donc la pla¬

nète la plus éloignée. (Le sentier planétaire représente égale¬

ment ce cas particulier.) L'angle d'inclinaison entre le plan orbital de Pluton et celui de l'écliptique est de 17,2°. La den¬

sité moyenne ne dépasse pas 1 g/cm3. L'axe de rotation de cette planète, à l'instar de celui d'Uranus, doit être forte¬

ment incliné (plus que 50°. Température: env. -230°C).

Elle possède une lune, Charon, découverte par J.W. Christy, USA, en 1978 (diamètre: env. 1000 km).

L'hypothèse de l'existence d'une planète extérieure (Trans- pluton) n'a, à ce jour, trouvé vérification.

ET tEBÇû

15

(16)

LES SPORTS

LES QUILLES DE NEUF

De tous les sports pratiqués dans le Béarn, les quilles de neuf paraissent être parmi les plus anciens. Des historiens ré¬

gionaux en ont trouvé trace à l'époque du roi Henri IV, lequel, au cours de ses fréquentes pro¬

menades dans la région béar¬

naise, aimait bien «s'attaquer»

aux paysans du village où il fai¬

sait étape.

La véritable origine des quilles de neuf n'a jamais pu être nette¬

ment établie. Tout semble nous autoriser à affirmer que son ori¬

gine est béarnaise et qu'elle re¬

monte au moins au XVe siècle.

Depuis cette lointaine époque, le jeu a évolué lentement avant de parvenir à la réglementation et à l'organisation actuelles.

Durant de très nombreux lus¬

tres, il se pratiqua sous des for¬

mes et avec des règles très varia¬

bles.

Ce n'est que vers la fin du siècle dernier, après un timide essai tenté à Pau, qu'une compétition vraiment réglementée fut orga¬

nisée à Dax par le comité offi¬

ciel des fêtes de cette ville.

Le grand départ était donné et, petit à petit, les grands centres régionaux comme les plus pe¬

tits villages organisaient une épreuve officielle à l'occasion des fêtes de Pâques, de la Pente¬

côte, du 14 juillet ou du 15 août.

En août 1914, un premier cham¬

pionnat devait avoir lieu à Pau, mais, hélas, la grande tourmen¬

te de 1914 à 1918 anéantissait le projet.

L'idée fut reprise en 1924 et le championnat national indivi¬

duel, lancé par un Comité Pa- lois, eut le plus grand des succès.

Cette organisation fut reprise jusqu'en 1939, mais une nouvel¬

le fois la guerre vint tout anéan¬

tir.

L'admission de la section Quil¬

les de Neuf au sein de la Fédéra¬

tion Française des Sports de Quilles constitue une consécra¬

tion officielle qui nous a enga¬

gés à poursuivre nos efforts pour la renaissance d'un sport promis à un brillant avenir.

Un sport complet

Quand on parle de quilles de neuf à un profane, ce dernier a trop tendance à penser qu'il s'agit seulement de lancer une boule ou tout autre objet dans le tas de quilles dressées sur un ter¬

rain plus ou moins restreint et d'en abattre le plus possible.

Ce n'est rien de tout cela. Qu'on en juge...

Les quilles utilisées ont approxi¬

mativement les caractéristiques suivantes:

• poids: 2,9 à 3,2 kg;

• hauteur: 0,96 m avec au mi¬

lieu un ventre ou «pomme» de 0,14 m de diamètre;

• tige de 0,06 m de diamètre.

Sur le terrain appelé quillier ou plantier, les quilles sont placées à une distance égale les unes des autres, variant de 2,18 à 2,25 m sur trois rangées symétriques, formant ainsi un carré de 4,36 à 4,50 m de côté.

L'aire de jeu est plus importante, sa limite se trouvant à une dis¬

tance de 1,10 à 1,20 m de chaque rangée symétrique, de base à base de chaque quille. Le plan¬

tier constitue donc un carré de 6,60 à 4,50 m de côté.

Le sol, en terre glaise desséchée et faiblement ensablée afin de maintenir en état sa légère hu¬

midité, est lisse, mais, pour aug¬

menter la difficulté, sa surface n'est pas entièrement plate. En effet, en partant de la quille cen¬

trale, le plantier est en déclivité, à peine sensible, la pente s'ac- centuant dans la partie compri¬

se entre les quilles extérieures et la limite de l'aire de jeu, cette dernière étant ceinturée d'une légère fosse destinée à empêcher la boule de revenir en jeu après avoir franchi la ligne limite constituée par une planchette enfoncée dans le sol dans le sens de sa largeur.

Si les quilles sont extraites de hêtres de montagne, à une alti¬

tude moyenne de 1200 m, la boule est en noyer. Elle mesure environ 25 cm de diamètre et pèse de 6 à 6,5 kg.

Le principe du jeu consiste à frapper la première quille dite

«quille de la main», en l'orien¬

tant suivant le coup imposé et à atteindre le but ou plomb, en évitant que la boule ne sorte du terrain de jeu. Pour cela, le joueur se campe auprès de la

«quille de la main», le pied gau¬

che près de la quille et le pied droit légèrement en retrait, te¬

nant la boule par la poignée,

dans son corps. Il frappe la quil¬

le de telle manière que celle-ci se mette à l'horizontale et quelle abatte, dans sa course plus ou moins aérienne, les deux quilles de la rangée. Dans une trajectoi¬

re qui varie suivant le style du joueur, la boule doit atteindre le plomb, de préférence sur sa pomme, pour «ester à choix», c'est-à-dire à l'intérieur de la surface de jeu.

Dans ce cas, le joueur bénéficie d'un coup supplémentaire, dit rabattue, lui donnant la possibi¬

lité d'obtenir de une à cinq quil¬

les supplémentaires s'ajoutant à celles qui ont été obtenues pré¬

cédemment.

Lorsque la boule sort de la sur¬

face de jeu, le coup est déclaré

«faux» et le tireur ne bénéficie que des quilles abattues dans son tir initial.

Compte tenu de l'angle de tir va¬

riable suivant les jeux imposés, du choc entre la boule et la quil¬

le pesant ensemble environ 9 kg, de la longueur du lancer qui va¬

rie également suivant le jeu tiré, de la déclivité du terrain de jeu et aussi - disons-le - des caprices de la boule, la tâche du joueur n'est guère aisée.

Le jeu exige des qualités de puis¬

sance associée à la souplesse, un équilibre nerveux allié au coup d'œil, et aussi - je l'avoue - un tantinet de chance.

Il faut aussi du cran et de la résistance, la pratique du jeu en¬

traînant toujours une impor¬

tante dépense d'énergie, l'en¬

semble de ces qualités ne pouvant s'aquérir qu'au prix d'un entraînement suivi.

Nous possédons une affiche qui est un précieux document sur le jeu. Datée de 1926, elle énumère les 16 articles du règlement du jeu de Quilles de Neuf.

Lin Kessler

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LES SPORTS

JEUX NATIONAUX À CHÂTEL-ST-DENIS

Un an sépare le roi de Nicolas GUILLET

Seule compétition de l'an¬

née à l'échelon suisse sur territoire fribourgeois, la Fête fédérale aux jeux na¬

tionaux avait pour cadre le stade du Lussy à Châtel-St- Denis. René Pilloud, Jean- Michel et Jeanine Saudan, Jean-Marie Michel et une poignée d'adeptes de cette discipline exigeante for¬

maient le comité d'organi¬

sation présidé par Henri Liaudat.

Degré de difficultés très élevé

Peu fréquentée sur le plan ro¬

mand, la gymnastique aux jeux nationaux figure parmi les dis¬

ciplines sportives les plus diffi¬

ciles à maîtriser. Enumérer les branches que renferme cette spécialité situe son degré de dif¬

ficultés: lever de pierre (main gauche et main droite), jet de pierre, saut combiné, saut en longueur, course du 100 m et exercices au sol ! Une fois que le gymnaste-lutteur a absorbé ce programme, il doit encore effec¬

tuer cinq passes de lutte - trois

A l'heure de la remise de la banière. Au centre nous voyons M Henri Liaudat, syndic de Châtel-St-Denis et président du CO.

Nicolas Guillet aux prises avec Peter Vögeli. Photos: FR1

en suisse et deux en libre - dans les ronds de sciure. Et le meil¬

leur athlète des deux journées est sacré roi de la fête; à Châte- St-Denis ce fut le Zurichois Da¬

niel Bachmann, qui se présente lui-même: «Je suis né le 17 mai 1969 et j'exerce la profession de boucher. Actuellement j'effec¬

tue mon école de sous-officier, je mesure 185 cm et mon poids est de 90 kg. Je m'intéresse à tous les sports en général, mais j'ai une attirance particulière pour le ski». Sa fiche indivi¬

duelle mettait en exergue un to¬

tal de 96.60 points. Fils de l'ex- roi de la lutte Karl Meli, Karl Meli junior - également âgé de 21 ans - se mit aussi en évidence dans le district de la Veveyse en se hissant au quatrième rang.

Aventure synonyme de réussite

Seul Fribourgeois en catégorie A à se lancer dans la grande aventure, Nicolas Guillet atteint pleinement son objectif: l'ob¬

tention d'une couronne fédéra¬

le. Stans lui avait refusé cet hon¬

neur, Châtel-St-Denis lui offrit une distinction amplement mé¬

ritée. Pourtant, tout ne fut pas facile pour le boucher gruérien :

«Je pars dans l'inconnu car je me suis très peu entraîné aux avant-luttes», confiait-il au mo¬

ment d'entamer le concours multiple, puis de souligner en cours de route: «Je m'aperçois que cette branche est très diffici¬

le à assimiler, car mon entraîne¬

ment est insuffisant». Né le 28 avril 1968, Nicolas Guillet com¬

bla son retard lors des passes de lutte, là où sa technique s'expri¬

me le mieux: «C'est vrai que je suis beaucoup plus à l'aise dans les ronds de sciure», et de con¬

clure, tout souriant: «cette cou¬

ronne fédérale me comble de joie». On le comprend.

Attiser l'intérêt

Président central de la branche aux nationaux, Léo Pandiani relevait en substance: «Malgré les exigences de cette spécialité, cette branche doit et peut enco¬

re attirer les jeunes. Nous, au ni¬

veau fédéral, nous nous effor¬

çons à mettre en place de nouvelles structures et nous mettons aussi l'accent sur la for¬

mation des moniteurs pour cet¬

te discipline», et de conclure:

«La fête de Châtel-St-Denis de¬

vrait attiser l'intérêt de cette branche sur le plan romand».

cir 17

(18)

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laboration avec Fribourg Illustré, vous offre la possibilité de gagner le prix de vos rêves?

P BSA Notez la réponse exacte Nom:

Adresse, rue et N°:...

Prénom:

i L.

N° postal: Localité:

Complétez le présent bulletin et retournez-le sur carte postale uniquement jus¬

qu'au 20 septembre 1990 dernier délai (le cachet de la poste faisant foi), à l'adresse suivante:

GRAND CONCOURS FRIBOURG ILLUSTRÉ, rte de la Glâne 31,1700 Fribourg.

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ROMANTIC- COLLECTION

Le romantisme s'annonce dans la mode des coiffures. Coupes aux li¬

gnes douces et boucles séduisantes caractérisent la collection d'autom¬

ne/hiver de l'Association suisse des maîtres coiffeurs. Une asymétrie lé¬

gère, un volume gonflé et des rin¬

çages brillants d'un blond doré et noisette cuivré en sont les points lumineux. Les coiffures de la Romantic-Collection permettent diverses variantes de styling.

Courts et espiègles

Les cheveux courts peuvent aussi être fémi¬

nins et d'un romantisme espiègle ! La partie volumineuse de l'épi est en contraste raffiné avec la partie frontale plutôt plate. Suivant la forme du visage, la frange sera courte et légèrement asymétrique. Une coloration d'un blond doré apporte à la coiffure da¬

vantage d'éclat et de relief. Avec de la mous¬

se ou du gel, on peut facilement donner à cette version une allure piquante et sportive.

Asymétrie pour messieurs Cette proposition de coiffure présente aux côtés et à la nuque des bordures classique¬

ment courtes. Les cheveux recouvrants plus longs sont coupés en dégradé asymétrique à partir de l'épi. La frange souple et naturelle retombe sur le visage. Les têtes masculines scintillent, elles aussi, d'accents de couleur:

des mèches à peine plus claires que le ton na¬

turel soulignent, par ailleurs, la ligne de la coiffure.

Photos Bernd Nicolaisen

Volume romantique

Une coupe carrée classique, une permanen¬

te douce et un rinçage noisette cuivré sont les points mode de cette variante de coiffure de la Romantic-Collection. Les cheveux re¬

couvrants sont légèrement dégradés et la coiffure acquiert un volume naturel grâce à une permanente à papillotes avec des bigou¬

dis doux et flexibles en mousse de nylon.

Suivant le styling désiré, on sèche les bou¬

cles à l'air ou bien on en forme de larges va¬

gues avec le bâton à boucler.

Le nouveau maquillage d'Helena Rubinstein pour l'automne et l'hiver Avec la sobriété caractérisant maintenant l'image que l'on donne de la mode, Helena Rubinstein nous apporte INFLUENCE et nous présente les tendances du nouveau style de maquillage.

Incontestablement racée, réduite à l'essen¬

tiel dans sa ligne, axée sur le beau... voilà ré¬

sumée la nouvelle sobriété dans la mode.

Les nouvelles teintes d'Helena Rubinstein ont le raffinement qui en découle - et quelle subtilité dans le look du maquillage! IN¬

FLUENCE est conçu pour la femme qui sait ce qu'elle veut et qui peut être donnée en exemple. C'est une femme d'influence. Elle donne sa préférence aux coloris assourdis appliqués avec compétence, accentués là où ils mettent le plus le visage en valeur. Ce vi¬

sage, elle le modèle et naturellement le résul¬

tat est ravissant. Helena Rubinstein montre aux femmes comment porter maintenant le maquillage. Elle leur laisse le champ libre pour des initiatives personnelles, tout en leur proposant deux harmonies, l'une en or et brun, l'autre en bleu et gris.

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LOISIRS

L'été au musée

Bulle.

Musée et festival sont les deux mamelles du tourisme mo¬

derne.

Le festival est éphémère; il dure de deux jours à quelques semai¬

nes, mais ne fait jamais qu'une saison.

Le musée est inusable. Il tient toute l'année et ne s'abîme pas sous la pluie. A condition d'être moderne. C'est-à-dire une sorte d'attraction foraine, au même titre que les courses de voitures, la publicité télévisée et les res¬

taurants qui tournent au som¬

met des montagnes.

Or donc, comme Hamlet criait à Ophélie: «Au couvent! Au couvent ! », les offices du touris¬

me nous enjoignent: «Au mu¬

sée! Au musée!»

Cet été, nous irons au musée.

Et pas seulement les jours de pluie, comme naguère. Associer musée et pluie n'est plus de mise. Aujourd'hui, on gagne le musée à pied, à travers forêts et pâturages, ou le long du torrent, ou en musardant entre les jar¬

dins. Car le musée n'est plus

logé uniquement dans les palais florentins des grandes villes ou les manoirs des hobereaux dé¬

chus. On le trouve au milieu du village, derrière la laiterie, ou dans un bourg industriel, entre deux fabriques de roues den¬

tées. Ici, on l'a installé dans un donjon rénové, là dans un cel¬

lier aux voûtes grandioses, ail¬

leurs dans une antique grange restaurée comme une cathédra¬

le. Ailleurs encore, on lui a ré¬

servé une maison typique (c'est- à-dire très ordinaire autrefois, mais qui maintenant fait figure de noble vestige).

Le musée de notre enfance, fouillis digne d'une tombe égyp¬

tienne, a totalement disparu.

Où? On se le demande. Sans doute dans quelque tombola de paroisse. Lui a succédé le musée spécialisé, voué à une produc¬

tion régionale ou parfois à un objet particulier. C'est selon l'engouement et l'enthousiasme d'un ou deux passionnés d'his¬

toire ou de collectionneurs opi¬

niâtres. On leur doit ces musées

du fer, du bois, du verre, de la porcelaine, du vin, du sel, du pain, de toutes les nourritures, du cheval, de la chasse, des ar¬

mes, du costume, des jeux, des poupées, des appareils photo¬

graphiques et des boîtes à musi¬

que, des bateaux et des vieilles voitures, de la canne, de la pipe et même de l'école. A quand le musée du musée? On n'en fini¬

rait plus d'énumérer toutes ces richesses, ces curiosités, ces ex¬

travagances, ces merveilles,

pieusement recueillies, com¬

mentées, expliquées, éclairées.

Pour certains, ce n'est pas tout d'exposer; il n'y aurait là rien de bien nouveau. Ils ont décidé de créer dans leur musée une «ani¬

mation». Le mot est magique.

On a mis de l'animation par¬

tout, dans les écoles, dans les prisons, dans les bibliothèques, dans la rue, jusque dans les égli¬

ses. La société est saisie d'une frénésie d'animation. Donc, le musée sera animé!

Au panneau «Défense de tou¬

cher» se sont substitués des modes d'emploi et des boutons grâce auxquels des écrans s'allu¬

ment, des machines se mettent en marche, des images défilent, des voix résonnent, des robots s'éveillent... Un vrai pandémo- nium ! Le visiteur est happé, em¬

brigadé, dirigé, mis au travail, testé, sollicité de toute part.

Bien sûr, il reste des musées tranquilles, où l'on peut rêver devant un berceau sculpté il y a un siècle, s'attendrir sur un che¬

veu de Napoléon rapporté de Sainte-Hélène, ou contempler la maquette d'un oppidum ro¬

main sans lumières clignotan¬

tes.

Quel qu'il soit, modeste ou am¬

bitieux, animé ou non, le musée est un complément indispensa¬

ble à la sieste et aux parties de pétanque. Alors, suivez la flèche de l'office du tourisme: Au mu¬

sée! Au musée! (SPS) Jacques Bron

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LE MONDE LITTÉRAIRE

DONNER C'EST RECEVOIR Docteur Gerold Jampolsky

Mini-Cours ponr Vivre avec Amour Sous la forme originale et très pratique d'un mini¬

cours, l'auteur d$< Aimer c'est se libérer de la Peur»

et de «N'Enseignez que l'Amour» vous propose:

18 leçons à appliquer sur 18 jours pour faire régner l'harmonie dans vos rela¬

tions avec les autres.

Toute démarche de santé et d'évolution personnelle res¬

te incomplète sans un tra¬

vail sur les relations pour se délivrer des émotions néga¬

tives (jugement, peur, colè¬

re, frustration, etc.) et de la codépendance (où chacun essaie de faire changer les autres plutôt que de se changer lui-même).

Ce mini-cours vous montre que vous pouvez toujours choisir la paix plutôt que le conflit, l'amour plutôt que la peur. Ses 18 étapes vous guident en douceur vers la vie joyeuse et sereine que vous souhaitez pour vous- même et pour les autres.

Editions SOLEIL 32, av. Petit-Senn 1225 Chêne-Bourg.

Psychiatre américain re¬

nommé, conférencier, hom¬

me de télévision, fondateur du Centre de guérison des attitudes en Californie, le docteur Jampolsky est l'un des chefs de file les plus connus du Nouvel Age.

MANUEL DE DÉTOXICATION Santé et vitalité par l'élimination des toxines Une condition essentielle

pour développer sa vitalité et maintenir sa santé est l'élimination des toxines générées par le fonctionne¬

ment normal de l'organis¬

me, mais également celles apportées par l'alimenta¬

tion dénaturée ou indus¬

trielle, le stress, la pollu¬

tion, etc.

En effet, lorsque la produc¬

tion des déchets excède les capacités d'élimination du corps, les toxines s'accumu¬

lent dans les tissus. 11 en ré¬

sulte pertes de vitalité et at¬

teintes à la santé.

Les maladies sont juste¬

ment le résultat des tentati¬

ves de nettoyage des toxines opéré par le corps.

De l'importance donc de l'élimination des toxines et de la stimulation des pro¬

cessus de détoxication, soit à titre préventif, soit à titre curatif.

Emonctoire par émonctoire (foie, intestins, reins, peau, poumons, lymphe), le

«Manuel de détoxication»

propose des moyens sim¬

ples, naturels et efficaces de régénération et de dé¬

toxication. Ils font appel aux plantes médicinales, aux jus et aliments détoxi- cants, aux massages, aux bains, à la relaxation, à l'hygiène intestinale. Pour le désincrustage des déchets profonds, il faudra faire appel aux jeûnes et aux cu¬

res.

« Le manuel de détoxica¬

tion»: une synthèse des moyens pour purifier et dé- toxiquer notre organisme pour plus de vitalité et de santé !

« Ce livre fait appel à l'intel¬

ligence psychosomatique d'autoguérison et il explicite les techniques la favorisant;

il est véritablement naturo- pathique dans son esprit et pratique dans son utilisa¬

tion. Il est incontestable¬

ment à ce jour ce qui a été écrit de plus complet sur les procédés de détoxication et de détoxination. »

Robert Masson

Christopher Vasey est un naturopathe réputé prati¬

quant à Chamby-Montreux (Suisse).

Il donne de nombreux cours et conférences auprès d'organismes de santé et il est l'auteur de «Compren¬

dre les maladies graves».

Editions JOUVENCE 80, ch. de Belle-Cour 1213 Onex/Genève, Suisse.

SE NOURRIR ET VIVRE Principes de base d'une alimentation saine

Quelles sont les règles de base d'une alimentation correcte?

Quels sont les aliments les plus nocifs répandus dans l'alimentation moderne?

Quel est le rôle des diffé¬

rents nutriments? Com¬

ment manger sâinement, de façon simple et agréable, tout en utilisant des ali¬

ments de grande valeur?

Grâce à sa parfaite con¬

naissance des travaux des 'naturopathes et des nutri-

tionistes, comme le docteur Kousmine, et grâce aussi à sa pratique culinaire quoti¬

dienne au sein d'une famil¬

le nombreuse, Martine Ca- tani nous fournit, dans cet ouvrage pratique, tous les éléments nécessaires pour adopter une alimentation

qui corresponde à nos be¬

soins.

Car manger sainement n'est pas un luxe: c'est la voie naturelle pour respec¬

ter notre corps, conserver la santé et acquérir l'éner¬

gie indispensable à une vie épanouie.

Qu'est-ce qu'une alimenta¬

tion juste? Martine Catani nous le fait découvrir dans ces pages, fruits de 15 ans de recherche et de pratique passionnées, effectuées avec un esprit libre, dégagé des querelles d'école et des con¬

ditionnements culturels.

André Roux (extraits de la préface) Editions JOUVENCE 80, ch. de Belle-Cour 1213 Onex/Genève, Suisse.

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