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Effets de la foudre sur les arbres et les plantes ligneuses

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00237160

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237160

Submitted on 1 Jan 1876

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Effets de la foudre sur les arbres et les plantes ligneuses

M. Colladon

To cite this version:

M. Colladon. Effets de la foudre sur les arbres et les plantes ligneuses. J. Phys. Theor. Appl., 1876,

5 (1), pp.153-156. �10.1051/jphystap:018760050015301�. �jpa-00237160�

(2)

I53

l’oculaire d’une lunette et,

perpendiculairement

à sa section

prin- cipale,

on

peut

promener un fil au

foyer

de l’oculaire. Ce

prisme

enfin tourne devant l’oculaire et

emporte

un

index, qui

marque sa Fig. 2.

position

par

rapport a

un cercle divisé

perpendiculaire

à l’axe de la

rotation. On note la division où

s’arrête l’index, lorsque

le fil passe

par les points

d’intersection des deux

images

de la courbe. Soit a°

cette division.

Si l’on

regarde,

de

même,

une

ligne

du

plan

de la courbe au tra-

vers d’un

prisme,

on en voit en

général

deux

images; mais, lorsque

l a section

principale

du

prisme

est

parallèle

à cette

ligne,

les deux

images

de la

ligne

se

superposent;

on note la division où s’arrête

l’index, lorsque

cette

superposition

a lieu. Soit

r °

cette division.

-

(5°

fait connaître la distance

angulaire

de l’axe de la courbe

et de la

ligne

choisie dans le

plan

de cette courbe.

Cette lunette a été

construite, d’après

mes

données,

par M. Lau-

rent. Le

prisme biréfringent qui s’y

trouve

employé

a été

imaginé

par NI.

Soleil ;

il permet

d’augmenter

ou de

diminuer,

à

volonté,

la

distance des centres des

images,

sans altérer la

longueur

de leurs

axes

parallèles

à la direction de la section

principale

du

spath.

EFFETS DE LA FOUDRE SUR LES ARBRES ET LES PLANTES

LIGNEUSES;

PAR M. COLLADON.

[EXTRAIT (1)].

1. Résumé des observations sur les

peupliers foudroyés.

- Je

(1) Méinoire de la Société de Physique et d’Histoire naturelle de Genève, t. XXI,

2e Partie. - Titres des Chapitres :

Effets de la foudre : Chap. l, sur les peupliers d’Italie; Il, sur les chênes; III, sur

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018760050015301

(3)

I54

n’insisterai pas sur les détails relatifs à

plusieurs peupliers foudroyés

antérieurement à 1868 et faisant aussi

partie

d’avenues ou de séries

d’arbres de même nature et de même

âge.

Dans la belle avenue du chemin de

Pressy,

dans la série de peu-

pliers qui

borde le Nant de

Frontenex,

dans celle moins

régulière

du

rivage

de

Bellerive, etc., j’ai

retrouvé les mêmes

règles générales qui

résultent des faits

déjà

énoncés.

Toute la

partie supérieure

des arbres

foudroyés

est restée

parfai-

tement

saine,

on ne voit aucune branche sèche. La hauteur

depuis

le

sol,

à

partir

de

laquelle

commencent les

plaies

ou les traces vi-

sibles,

n’excède pas sur de gros

peupliers

le tiers de l’élévation du

sommet de l’arbre. Ces

plaies

commencent immédiatement au-des-

sous de la

jonction

des fortes branches avec le tronc

principal.

En

général,

elles

n’atteignent

pas le sol ou, du

moins,

elles se restrei-

gnent

notablement à

0m,30., om,40

ou

0m, 50

au-dessus du terrain.

Dans le

très-grand

nombre des cas, les

plaies

sont situées sur les

parties

du tronc tournées vers le

sud,

l’est ou l’ouest.

Enfin c’est

toujours

le

peuplier

le

plus

élevé

qui

est

frappé (1),

et, dans

quelques

cas,

l’orage

a

passé

un instant avant

l’explosion

sur des arbres d’une autre

espèce : chênes, acacias,

ormeaux, mar-

ronniers, tilleuls,

sans les

frapper, quoique

ces derniers eussent

leurs sommets autant ou

plus

élevés que les

peupliers

atteints im-

Inédiatement

après.

Je n’ai trouvé que sur un seul

peuplier,

celui de la campagne

Gay,

des taches circulaires situées

près

du sol et

près

de la fente causée par la foudre.

J’ai examiné avec attention des centaines d’échantillons de

frag-

ments de bois ou

d’écorces,

détachés de

plaies

faites par la foudre à des

peupliers pris à

l’ètat

sain; j’ai

vi sité dans

chaque

cas les bords

des fissures et ceux des

plaies,

tant du bois que de

l’écorce,

et

je

les ormes; IV, sur les poiriers; V, sur les sapins; VI, sur les vignes cultivées; VII,

sur les marronniers; VIII, sur deux noyers. IX. Conductibilité des arbres pour l’é- lectricité atmosphérique. X. L1explosion d’un fort éclair foudroyant cause-t-elle une précipitation aqueuse, une espèce de déchirement des nuages qui occasionne la

pluie ?

(1) Horace a dit que les monts les plus élevés sont ceux que frappe la foudre : « fe- riuntque szimmos fulmina montes. » Il aurait pu dire de même au sujet de quelques arbres.

(4)

I55

n’ai j amais

vu de traces de carbonisation

réelle, indiquant

un com-

mencement de

combustion,

à

condition, je

le

répète,

que le bois fût sain et v ivant.

Les bords des fissures à l’écorce et au

bois,

ceux des

plaies, pré-

sentent presque

toujours

des fibres

désagrégées

et réduites à l’état

de

franges

ou de filasse

grossière.

Les cas

plusieurs peupliers

sont blessés par un seul éclair sont rares. J’ai cité

l’exemple

de

Malagny;

en voici un autre bien

plus remarquable.

A

Wildegg,

canton

d’Argovie,

dans le beau domaine de M.

Laué,

cet éminent industriel m’a montré trois

peupliers

de forte taille

qu’il

venait de faire

abattre,

parce que leurs troncs avaient

été,

peu de

jours auparavant,

blessés par un seul et même coup de foudre.

Un

quatrième arbre,

un

tilleul, qui

suivait de

près,

avait aussi une

plaie

à l’écorce : elle

commençait

aux deux tiers de sa hautcur et

descendait

jusque près

du sol. Ce tilleul se ressentait du foudroie- ment, ses feuilles se flétrissaient et l’on

pensait

à l’abattre. Ces

quatre

arbres étaient

placés

au sommet d’un talus élevé et

rapide,

au

bas

duquel

coulait une rivière. Ils étaient en

ligne

droite et distants

les uns des autres d’environ 3 mètres.

II. De

l’ e117ploi

des

IJellpliers

comme

paratonnerres.

-- Les

peupliers, plantés près

d’une

maison,

d’une

ferme, peuvent

dans bien des cas foriner un

paratonnerre

efficace.

Leur croissance est

rapide,

ils s’élèvent

jusqu’à

3o et 35 mètres

et surtout les

parties

élevées sont d’excellents conducteurs du fluide

électrique;

de

plus,

ils

occupent

peu de

place

et n’ont pas d’effet nuisible sur les toitures.

Il est tel cas

cependant

un

peuplier placé près

d’une maison

pourrait,

par une

disposition

mal conçue, devenir

plus dangereux qu’utile ;

en voici un

exemple :

lfl. le

pasteur

Theremill

possède

sur le

plateau

sec et élevé

d’Onex, près

du

village

de

Lancy,

une

ferme,

au ras du toit de la-

quelle

s’élevait un haut

peuplier

du côté de

l’est;

à l’ouest de la

ferme était une mare.

Le 13

juillet I864,

la foudre a

frappé

le

peuplier

eu, pour at- teindre la mare, elle a

passé

du

peuplier

sur le bord du toit

d’où,

en suivant

probablement

des

poutres garnies

de

ferrures,

elle a tra-

(5)

I56

versé un

grenier rempli

de

paille,

et la ferme et les récoltes ont

été incendiées.

Il aurait fallu ou

placer

la mare à côté du

peuplier,

ou munir la

partie

inférieure de ce

peuplier

d’une forte

tige

de métal communi-

quant,

de manière ou

d’autre,

avec la mare : on aurait eu dans ce

cas un excellent

paratonnerre.

En

résumé,

les

propriétaires

de bâtiments

qui

ne les ont pas pourvus de

paratonnerres spéciaux

et

qui

considèrent ces maisons

comme

garanties

par des arbres voisins élevés feront bien d’armer les troncs de

tiges

de fer

qui,

arrivées au

sol,

devront être conti-

nuées

jusqu’à

une

fontaine,

un

réservoir,

un

puits

ou enfouies pro- fondément dans un sol constamment humide.

SORET ET E. SARASIN. 2014 Sur la polarisation rotatoire du quartz; Archives des Sciences physiques et naturelles, t. LIV, p. 253, I875.

Les auteurs ont

appliqué

leur

spectroscope

à oculaire fluores-

cent

(1)

à l’étude de la

polarisation

rotatoire du

quartz

pour les rayons ultra-violets. Leurs observations s’étendent

jusqu’à

la raie

N;

elles sont résumées dans le tableau suivant :

(1) Voir Journal de Physique., t. III, p. 253.

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