'2.
O
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^
RÉPONSE
DU
GÉNÉRAL SARRAZIN
AU
RAPPORTFAIT 'AU GÉNÉRAL BONAPARTE
PAR
LE GÉNÉRAL CLARKE^
MINISTRE
DE
LA GUERRE.loipriinépourl’Auteur,par R. Juignë,17,Mar;garet-stCavendUh-*q
Sp vend chez touslesLibraires.
1810.
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RÉPONSE, &c.
he
GénérchlSarrazin au Général Bonaparte.Londres,le21Juillet,1810.
Général,
J’ailuavec autantd’attentionque d’étonnement
un
rapportme
concernant, insérédansleMoniteurdu
4Juilletcourant.Vous
necitezquemon mémoire
du 23Frimaire, an XIII,jevous enaicependantadresséau moins vingt.Le
dernier, endateducaoipde Boulogne, du 27 Août, I8O9,contientquatorze pages,tandis queceluidontvous parlez n’en contientquequatre.Puisque vousm’avez réforméà l’arméed’Italie, surdesimples soupçons, pourquoi m’avez-vous con- servé à l’arméedeBrest?
Quand
onveut être cru, ilfaut aumoins être conséquent, et conserverla vraisemblance.Quiconque lira votre rapport avec réflexion, njs verra dans le cri d’indignationdont vous parlez, qu'uncride rage decequej'ai réussià échapper 4 vosbastilles.
A2
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4
•
Vous
aTczprovoquémon
vingt-unièœeetdernier mémoire. Jevousengageàle liretoutentier.La
véritétriomphetôtoutarddel’imposture.Vous
n’avezpasdonnél’ordre,le18Juin,augé- néral Clarke, de vous fairemon
rapport.Le
2 Juillet,vousavez apprisquej’étoisàLondres,oc- cupéàvousdémasquer.Vous
avez dictéàvotrèse- crétaireceque vousavez cru pouvoirme
nuire, et vousl’avez faitsignerparlegénéral Clarke.Tout
lemonde
saitquetous vos ministres, sansenexcepter legénéral Berthier,nesontquedes marionnettes.Après avoirracheté
mon
congédu régiment de colonel-généraldragons, jefuschoisipourêtregou- verneur d’unjeuneseigneurle comte de Verduzan, auprèsduqueljesuisrestépendanttroisans.En 1790
,j’acceptai laplace deprofesseurde mathé- matiques àl’écoleroyale militairedeSorèze, ouje fus enoutre chargédes trois fils du prince de Béthune,comme
leur précepteurspécial.Parti pourl’armée du Nord, en 1793,j’assistai aux premiers combats
comme
volontaire. Jefus appeléà Châlons, àl’école d’artillerie,enqualité d’aspirant.La
prisede Verdun,etl’approchedu
Roi dePrusse firentleverun
bataillon dontjefusnommé
adjudant-major, et oùM.
Demarsais, au- jourd'hui colonel d’artillerie, futobligé de servircomme
volontaire. Cet officiervous attestera ce faitdontvous paroissez douter.Les compagniesfranchesonttoujours étéassimi- léesàlatroupedeligne. Lesofficiersétoient
nom-
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més
parlegouvernement,etnonpas,comme
vousle dites,àlapluralité des voix.Le
généralHouchard,commandant
l’arméedela Moselle, avoitun neveu àplacer.Ma
compagnie étoittrès-belle.On
renvoyoitlesnoblesdel’ar- mée.Houchard
prétendit quej’étois le filsdu
comte deSarrazin, émigré, qui avoitétéson colo-• nel, etquejelui ressemblois parfaitement. J’eus beaudirequej’étoisle filsd’un paysan, jefusobligé deservir
comme
simple soldat à l’arméedelaVen-
dée.Choisi parlegénéralMarceau poursonsecrétaire, en Novembre, I793,jemis aunetlesnotesdugé- néral Kléber, son intime ami, sur le siègede
Mayence
et laguerredelaVendée. Jecommen-
çai,sous ladirection decesdeux généraux,
mon
ouvrage; Instruction pour les troupes en cam- pagne.Ayant
suivi le général Marceau à l’arméede Flandres, en Avril, 179*1, j’assistai à labataille de Fleurus qui futgagnée, ainsiquejele prouve dansmes
notes,parlafermeté etlecoup-d’œildu
général Soult.Nommé
officieraucorpsdugénie,jefuschargé, parlegénéralJourdan,d’opérerlajonctiondel’ar-mée
deSambre
etMeuse
avec l’arméedelaMoselle.A
l’attaquedeCoblentz, jeréussis àenleverlesre- doutes qui couvroientlepont delaMoselle.Nommé
adjudantgénéral,chef de bataillonau siègedeMaestreicht,etchefdebrigade aublocusDigitizedbyGoogle
6
de Luxembourg,jefus
chwgé
d’escorterjusquesur leRhinlagarnison decetteplaceaveclemaréchal Bender,âgé de 84ans,qui voulut bienselouer des attentionsdesçn conducteur.Employé
à la gauchedel’armée aveclegénéral Kléber, jefus chargédes préparatifsdu
premier passagedu
Rhin, effectué en Septembre, 1795. L’armée seporta surleMein. Elleenfutchassée, parlegénéral Clairfayt, quiensuite forçaleslignes de Mayence.Jefisavecl’ailedroitedel’arméela
campagne du
Hundsruk. Chef del’état-majordugénéralBerna- dette, jefislacampagne d’Allemagne, oùle prince CharlesbattitJourdan,etl’obligeadese retirersur leRhin en Août,1796.A
cette époquelegénéralMoreau
effectuoitsaretraitesijustementcélèbre, et vousfaisiezvotrepremière campagned’Italie.La
divisionde Bernadottepartitde Coblentz en Décembre, I796,et rejoignitvotrearmeé en Mars, 1797.Nommé
coloneldu14''*“''' régiment dedra- gons, j’ai fait lacampagne
de Vienne en cette qualité. Rappelé parlegénéralBernadotte pour êtreson chefd’étatmajoraprèslespréliminairesde Léçben, vousme
confiâtesla missionderendre ces honneurs dûs aux plénipotentairespour letraité de Campo-Formio, lecomte deCobentzel, lemar- quisdeGallo,lecomte deMerfeld, et legénéral Clarke.Vous me
témoignâtes être très-satisfaitduma-
nuscrit copiedemon
instructionpourlestroupes enDigitizedbyGoogle
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campagne, quejevousremis à Passériano,enJuil- let, 1797.
Désigné pour faire partie de l’ambassade de Vienne,etvenu à Parispour unemissiondiploma- tique,vous m’accueillîtes très-bien, et vous
me
pro- posâtesdevous suivreen Egypte. Surmon
refus de quitter Bernadette, vous dites au directoire, qu'unerépubliquenedevaitpasavoirdes gentils-hommes
d'ambassade, etjefus envoyé à l’armée d’Angleterre,commandée
parlegénéralDesaix.Fait prisonnierenIrlandeetrentréenFrance, je fus employéàl’arméed’Italie.
Le
généralJoubert m’envoyaavec huit bataillons à l’armée deRome, commandée
parlegénéralChampionnet, etensuite parle.général Macdonald. Après la retraitedè Naples,'cettearmée seréunit àGenèvesavecl’ar-mée
d’iltaiie,commandée
parle général Moreau.Le
gouvernement m’envoya des lettres deservice pouiî l’arméedeSuisse,commandée
par le généralMassenâ. ' ' .
A mon
passageà ParîsiJegénéral Bernadette, alorsministre,me
confia lebureaudu mouvement
des troupesdu
département delaguerre,et ensuite celuides nominations.Vous
étiez encore en Egypte; on vouloitdéjà nomrhertroisconsulset culbuterla directoire; on désignoitJourdan, Augereau etBernadotte; j’étoisnommé
ministredeleguerre. Sur l’avisque m’endonna
Bernadotteetcroyant,quemon
amitiépour luim’imposoitl’obligationde le sortird’unsimau-
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vais pas,je prévins detout cequi se passoitles directeursSieyèset Barras qui déjouèrentlesplans des jacobins.
Le
directoire, pourreconnoîtremon
zèle,me nomma
ambassadeur en Hollande. Attaché par goût aumétier desarmes, je refusai d’accepter cet emploi.A
votreretour d’Egypte, vousme
reçûtesavec transports.Vous me
dîtesde ne pointdonnerma
démission, et que souspeu, vous
me
nommeriez,généraldedivision. Jefus votre collaborateurau 18 Brumaire, Novembre, 1799- Bernadette qui avoit refuséde vousseconder,et qui avoitvoulu vouspasser sonépée au traversdu corps, lorsque Vouslui fîtespartdevosprojets, s’étoitrélu^é à
ma campagne
près deParis.Vous me
chargeâtes dele voir,delecalmer, etdelerameneràsesvé- ritables intérêts. Souvenez-vous, que c’està cette époque quejevousoffris, ainsiqu’àmadame
Bona- parte,età presque toute votrefamille, deriches camés,qui furentacceptésavec plaisir.Ma
déli- catesse m’auroit àjamais fermé labouchesur cette circonstance, sipar votre rapportinfâmevousne m’aviezimposél’obligation defaireconnoîtremes
rapports d’amitié avec vous.Employé
en Décembre, 1799>à l’arméedu
Rhin,commandée
parlegénéalMoreau,j’eus lecomman- dement
deladivisiondu
généralNey, absentpar congé.IfC général Bern^dotte avant eu le
comman-
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dement deTarmée des côtes,vous inedonnâtes l’ordreenAvril, 1800, de
me
rendre auprèsdece général quime
confia leCommandement
ducamp
deSaintRenan, prèsdeBrest. J’avoisparmi les trotipessousmes
ordresdeux mille Espagnolsdé- barquésde la flottede l’amiralGravina qui étoit enradedeBrest.En
Août, 1800, le généralMurat
eutlecom- mandement
dedix mille grenadiers réunisaucamp
d’Amiens.Vous
m’avez ordonné dem’y
rendre pourles fairemanœuvrer, le généralMuratétant incapabledesuivre leurinstruction.En
Octobre, onvoulut brûler l’opéraetvous assassiner àlafaveur dutumulte. Danstrenteheures, jefistrentelieues avec les grenadiers.Vous
fûtes aussiétonné que satisfaitdetantdecélérité.Murat
étoitavecvousà Paris. ‘Vous
avez .faitmanœuvrer
prèsde.Versailles.Vous
m’avezfaittantdecomplimens,quej!en aiété toutconfus.H y
avoit à votre suite au moins soixantegénéraux. Ilestvraiquelesgrenadiersde marine, qui n’étoientarrivésquedepuis vingt jours, ontmanœuvré comme
devieillestroupes.Pendant notre séjour à Versailles,jesuisvenu souventvousgarderàlaMalmaison.
Vous
n’avez pas oublié l’anecdotede l’échelletrouvée de boutc*
contrelesfenêtresdevotreappartement. Ilenest questiondans mesnot.-s.
Partiaveclesgrenadierspourl’arméed’Italie, on futétonné delabelletenuedemestroupes aprèsune
B
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marche ^rtslesAlpes en Décembre, 1800,anmilieu
<leThiver. Jelesfis
manœuvrer
devant legénéral Murat, sur lagrande place de Milan. J’eusla franchise de répondre aux éloges quime
furent faits à cesujet, quec’étoit lerésultatdesixmois defatigm. Murat,animéparlaplua basse jalou- sie,me
dit,trèsencolère,demain jetedonneraide quoitefatiguer pendantsixautres mois.En
effet, ilme
sortit les grenadiers, et ilme
donna deux régimensderecrues. Jeréclamai contre cet acte arbitraire, mais inutilement. Je parlaiàMurat comme
àmon
anciencamarade decollège,enpré- sencedeses deux aides-de-camp, lescolonelsLa- grangeetBeaumont. Il fit lesourd,comme
cela luiétoitdéjà arrivéenEgypteaveclegénéralLannes, àlaconnoissancedetoute l’armée.Jerentraien Franceavec
un
certificatdemaladie.J’étois à
ma campagne
depuisun
môis, quand le général Berthier m’écrivit d’y attendrede nouveaux ordres.Vous
m’avez réformé:vousavez bienfait. J’au- foisdâ
obéir,réclamerauprèsdevous, et attendre votre décision. Cette faute, la seule que vous puissiezme
reprocherdans toutema
carrière mili- taire,a été Occasionnée parlapersuasionque vous m’aviezdonnée, que vousme
préfériez à Murat,, abstractionfaiteàlaparenté.Je n’ai pas
demandé ma
démission. Je n’ai dénoncépersonne.Ma
conduiteétoitfranche et loyale,etnon pas tortueuse niéquivoque.Vous
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avez voulu excuser laconduiteinjusteetlâchede votre beau-frère.
Vous
avez employé unmoyen
bienbas. S'ily
avoiteu unedénonciation, vous n’auriezpasmanqué
d’enciter ladate,etdenommer
lespersonnesdénoncées.
Le
mensongeestun
signe caractéristiquededécadence. Vous" verrezdans mes notesquecen’estpas votrecoupd’essai.J’aiemployéletemps de
ma
réforme, quiaduré seize mois,à étudiermes
auteursmilitaires. J’ai fournibeaucoupd’articlesà l’éditeurdu Guidedu
jeunemilitaire.J’aisignépourvotre consulatà vie.J’ai
demandé
à passerauservicedeHollande, vousm’y
avezautorisé. Lorsquejeme
suisprésentéchez l'ambassadeurSchimmelpennink,à Paris,ilm’aété faciledereconnottre, à son embarras, que vouslui aviezordonné deme
répondrequ'ilallaitécrireà songouvernement, etqueçaservittrès-long.Le
général Bernadette peutvous raconterune scène assezpiquantevousconcernant, qui aeulieuentre luietmoi, relativement àcetteautorisation.Au
surplus,vouslatrouverezdans
mes
notes.Quand
jepartispourl’arméedeSaintDomingue, legénéralBerthier m’assuraquej’ytrouveroispion brevetdegénéraldedivision.Le
généralRocham*
beau, à qui jehsla demande,s’amusabeaucoup de
ma
crédulité.J’aisigné votrenominationd’empereur. Jétois
un
desgénéraux présens lorsqueMurat
vousfitson discoursdeproclamation,auxThnilleries. Jeme
souviens très-biende toutce que vousdirent les B 2
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généraux Massena, Augerau, Macdonald, Berna- dette, etc. ainsi que de vos réponses.
Vous
les trouverez très -exactement rapportées dans mes notes.Je n’aijamais
demandé
à serviravecAugereau.J’avoisde fortes raisonspourdétestercet
homme
quidéshonorel’habitdegénéral, etdontl’ignorance crasse, etl’amourdepillageonttoujoursfaitunvéri- tablechefdebrigands. Rappelez-vous quejevous fus
demandé
parlegénéralBernadottepourêtreson chef d’état-major à l’armée d’Hanovre.Vous
lui répondîtes enma
présence:Le
général Sarrazin estalléen Irlande;je veuxqu'ily
retourne. Ilest possible quej’y retourne, mais ce serapour avertir lesbraves Irlandoisde resterfidèlesàleur gouvernement, et desetenir en garde contre vos perfides suggestions,afin d’éviterlemalheureuxsort delaFrance,dontvous avez eulabarbare adressede faireunevaste prison.
Ce
quevousdites dema
conduite à l’armée de Brest,est dela dernière inconséquence. Qu’elle apparencequevous m’eussiez laisséàcettp armée,sij’avoisaccusé quarantegénérauxetquaranteadmi*
nistrateurs de terre etde mer, qui se trouvoient alorsréunisdanscetteplace!
Le
généralLamarque
quiestà l’arméedeNaples, vousdira,qui aman-
qué de courage,de moi, ou de l’auteurdufî^ux bruit, dont vousparlez.Vos
espionssont con- nus. Il y en avoitdeux à l’arméede Brest; ilsm'ont insinué souvent d’envoyer mes mémoires
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auministredelapolicegénérale. J’aicorrespondu avec vouspourlebien-êtrede
mes
troupes,etpour le bien duservice,comme
lesgénérauxPrussiens aveclegrandFrédéric.Puisquevous avez parléde ce mémoire, vous auriez
dû
parlerdesautres, etsurtout,demon
dis- cours du 11 Frimaire,quiest l’analysedeceque vous avezfaitdebien. J’y parlechaudement con- tre le gouvernementAnglois, maisj’y parle trop favorablement, selon vous, de lanation quej’ap- pellebraveet vertueuse, etsurtoutdelaconstitu- tionAngloisequejenomme
sageetimmortelle ....Vous
n’en avez pasparlé, parcequevous savezque tout ce qu’onditcontre un gouvernement,estune formuleen teinsde guerre, tandisquel’éloged’un peupleennemi, ne peut êtreque l’expressiondu
cœur.Jen’aipointeudispute aveclegénéral Heudelet.
V^ous avez été fâchéquej’ayeécritauroidePrusse, le23Juin, 1806,troismoisavantlabatailled’iéna.
Ce
monarque, à quij’avois envoyémon
discours du11Frimaire, daigname
répondre,desamain, le3 Juillet suivant.Vous
avez soupçonnémes
liaisons avecleprinceLouis de Wurtemberg, gé- néralauservicedeRussie, et oncle de l’empereur Alexandre- J’ailogéavec ce prince pendant trois mois auchâteau deWeilbourg, chez leprince de Nassauson beau-frère. Je
commandois
laseconde division•du corps d’Augereau.En
AlKmagne comme
à Brest, jevousai faitconnoîtreles pillardsDigitizedbyGoogle
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et lesvoleurs, dont laconduite, qui étmt horsde
mon
ressort,étoitégalementcontraire au bien-être demestroupes,et à lajusticedue aux habitons despays soumisàmon commandement.
Employé
enOctobre, 1806, dans lavingt-qua- trièmedivision,sous lesordres du général Chain- barlhac, j’aicommandé
ledépartement de l’Escaut àGand.Le
préfetétoitunvoleur.Vous
l’avez destitué.En
JuinI8O7, vousm’avez employé à l’armée d’i^^nvers,commandée
parlegénéral Férino. J’a- voissousmesordres,lejeune princede Hohenzollern Sigmaringenavecson régiment.En
Août, delamême
année,vousm’avezem-
ployé<lans la division militaire,commandée
par le général Morlot, etensuite par legénéralVandamme.
J'aidû
m’opposeràl’injusticedupré- fetM.
Chauvelin,ancienambassadeur à Londres, quifaisoit partirle double deconscrits,quen’en devoit le département.Vous
m’avezchangé, et vousavezmaintenucefonctionnaireà Bruges,dé- partement delaLys,contre l’avisdu généralVan- damine,commandant
la division.Le
gé' néralChambarihacn’ajamaiscommandé
la division.Le
public n’apuexcuserlesfaussetés et lesabsurditésdevotre rapport, qu’en lesattribuant au dérangement qu’adû
vousoccasionerlacatas- trophedu1*^-Juillet,chezl'ambassadeur d’Autriche, cequi vient à l’appui demon
opinionque lerap- porte&tdu2Juillet.‘DigitizedbyGoogle
15
Relégué danslllede Cadzaml,j’ai
commencé
àous
haïr*.Tout
cequej’aifait,aétéparattache-ment
pour lestroupes. J’ai placé l’hôpital dans une maison'vide.On
s’en est plaint,et d’après wtteseuleraison, vousm’avez envoyé aucamp
de Boulogne,oùj'airestépendant quinzemois.Vous
•Extraitd'unelettredugénéralSarrazinàBonaparte, Croy«z-\'ousbonnement,qa’enFrancecommeà Londres, onseravotreduperelativementàla lettredemadameSarrazin?
Dèsquevous avezsumondépartde Boulogne,vous avez ordonné, parle télégraphe,augénéralVandammedel’attribuer Àfolie. Vousavez apprisqu’on nefaisaitqueriredecestra- tagèmeridicule, etqu’ons’apercevoità Londres quej’ai toutematêteàmoi,etsurtoutune mémoireassezheureuse.
Pourquoidatez-vouslalettredeBasle,lorsquemadameSar- razinestàCoire? LalettredemadameSarrazin estdevotre -fabrique, commelerapportdugénéral Clarke. Sonsort, ainsiqueceluidemonfils,sont assuréspourle restedeleurs jours. Bientôtvousapprendrez quejene suispas fou,etje nepensepas quevous soyez encore tentéderéitérercette accusation,craintedevousfairecroirevous-même un peu timbré. Toutelessottisesquevousfaitespublier contremoi sont en Angleterre,commeen France, desrecommendationsde laplushante im^portance. Jevous dispensedetoute obliga- tionsurce queje publierai survotrecompte. J’aimisde côté touterancune. Vous yverrezlavéritétouteentière, comme vous avezdûla remarquerdanslacorrespondance quej’aieueavec vous depuis l’arméed’Italie. Je vous defie demeprouverquejevous aye jamaisditouécritleplus petit mensonge. Sachezquequandon ditlavérité,on est bien fort,surtouten Angleterre, f Cettelettreaétéinsérée icien consètpiènced'unelettre.,réelleouprétendue, adresséeparMa- dameSarrazin, au. (GénéralVandamme, etpubliéedansles papiers Anglais, pendant l'impression de cetteréponse.
J
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aviez des raisonssecrètes, qui serontconnues plus tard. Jeles ailuesdansvosyeuxà votre revuedu 25 Mai, à Boulogne. Fouchén’a pasvoulu
me
fairearrêter, parceque vousn’aviezque des soup- çons.
Fom
l'avezenvoyésepromener
à Home,et vousl’avezremplacéparSavary,homme
aussi prêt et aussiadroit à exécuter tous vos ordres,comme
il l’aétépourétranglerPichegru. Sij’étois restéen- core vingt quatre heures àBoulogne, convenez que jeseroisdans uncachot àVincennes, ou dans les fossésdece château, avec le tropinfortuné duc d’Enghien!!!Copie d'unelettreduGénéral Sarrazin,d son oncleMr.Fisher- négociantd Leeds.
Mon
très-honoré oncle,LalettreattribuéeàMadameSarrazinayantdûvous alar- mer,jem'empresse devous écrirepourvous rassurer surle sortdemonépouse.
Avantmon départdeBoulogne,j’aipris soin d’assurer sonexistanced’unemanièresolide,etj’aienvoyéun and’a- vance. Jene puis pas vousen diredavantagepourlemo- ment.
MadameSanazinalesbiensdesafamilleauxquels jen’ai jamais touché. Linmobiliertrès-conséquent, beaucoup de bijouxetautres effets précieux attestenttoutelasincérité de messoins, etdemonattachement pourelleetpourmonhls.
Bonaparte peutconlisquercequej'ailaisséàBoulogne, je vous assureque
Madame
Sarrazin n’en a pas besoin.JedélieBonaparte defaire publierles lettres écritesà
mon
fils. Bonaparteveuts’emparerdecetenfant. Voilàlebut
delalettresupposée,ou extorquéepar luviolencedeses agens à MadameSarrazin, femmetrès-bouiie, maisfoible et timide.
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J'aivécu constamment dans laplus grandehar- monieaveclesgénérauxet lesadministrateurslion nétes!
’' ‘‘
J’ai
commandé
ou connu tous lesrégimens de l’armée Françoise.Tous
m’estimentetme
sontat-Bonapartefaitdireàma femmequejesuisfoudepuissept ans;illafitnaîtreeu Suisse, tandisqu'il saittrès-bienqu’elle estAugloise d’origine, étant née à Exeter.
Ma
réponseàBonaparte ne parottraqueleGAoût, à cause duretarddel’impression. J'aurai soindevous en en- voyerunexemplaire. Voiciunfaitquin’yestpasconsigné, etquivousdonneralaclefdelahainequemeporteBona- fMtrte.Ily a dixans,MadameMuratmeproposadefairecomme d'autres individus qui avoient renvoyé les femmes prises en pays étranger,pourépouserdes Françoises, J1yeutun granddîner,etensuitebal. Madame Campan, Directrice (suivantlebruitpublic)desplaisirsdeBonaparte,s’ytrouva avec plusieursdesesnympheslesplus séduisantes. Jerc[>onr disquej'étoishonnête honjme,etqueje gardoismafemme.
A monretourdeSt,üomingue, oùl’onnem’avoitenvoyé(|ue dansl’espoirquejeni’y feroisenterrer,onmebattit froid,et onmedonnaà entendrequelareligion,autantquel'éducation etl’origineAugloisedeMadameSarrazin,ne permettoieiit[)as qu’elletutreçue àlacour. MadameMuratrefusaaussidela recevoir,
Mon é|>ou8e m’ayanttémoigné ledésir d’allervoirses pareilsqui habitentlaSuisse,etBonaparte m’ayantdonné l’ordred'allereominanderdansl'ileda Cadzand,en l'appelant auprèsdemoi, c'eût étévouloirlasaciilier ainsiquemonfils à ce climat encore pluspestilentielqueceluidel'îledeWal- cheren. Dè'scemomentjepris larésolutiondequitterleser- vicedeBonaparteetjefismes arrangemens dè manièreàren- dre leursortindépendantdumien. Sansmondésir d'atteiu*
'C
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tachés. Je n’ailevé des contributionsque dansle pays deNaples, par ordredugénéralMacdonald, pourlacaissedel’armée.
Jeconnois très-bien l’Allemagne, l’Italie, etla France, toutes les placesfortes, etpresque toutes les côtes,depuis l’Escaut jusqu’à Trieste.
Le
contenu decerapportestgarantipar quatre-dre ce butquiaétérempli, jeseroiseu Angleterre depuis plu»
d’un an.
CequienrageBonapartecontremoi,c’estdene paspou-, voirpublierquejesuisunlâcheou unpillard,ouuninepte, Mesnotesluiprouverontquejenesuisnifou,nimauvais mari.
Quoiquemon beau-pèren’ait pumedonnerquelamoir tiédeladot promise, par suite desmalheursde soncommerce, jen’ensuispasmoinsfidèleàmesengageinen». Lapoliti- que,ni ledésir des richessesnemeferontjamais divorcer.
Comme
Bonaparte faitouvrirtoutesles lettres,macorres- pondanceadùêtrecalculée en toutpoint;non-seulement pourne pasdornerlieuàdes soupçons, mais encore pourdis- siper ceux occasionnésouparlaméchanceté ouparl’indis- crétion. Je conviensque Bonapartea autantdefinesseque decruauté. J’aidûdirigerenconséquence mesactionset mesécrits. Ilen a étéladupe;etc’estlechagrinqu’ilen éprouve, autantquelacraintedesevoirbienmis àdécou- vert,d’aprèslacounoissancequej’aidepuisquinzeansde l’intérieurdesamuisOtv quiestlacause des bruitsridicules qu’ilpublie surmoncompte.En attendantqueje puisseavoirleplaisirdevousvojr,
»ingiquevotrefamille,jevous pried’agréerl’hommage d®
^ousincèredévouement.
• J’ail’honneur d’être, &c. ,
(Signé) SAR&Azijgt.
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Vingt-quatre piècesofficiellesdéposées auministère desaffairesétrangères à Londres. Je
me
borne à l’appuyerde quinze, prisesà différentes époques.Les autres, signées par Rochambeau, Berthier, Macdonald,Bernadotte,Mu*at,etc. etc.serontim- impriinées avecmes notes, oùje puis vous assurer que vous trouverez desdétails très-piquans dont vous avez, avecquelque raison,presque perdu le souvenir.
En
quittantlaFrance, j’aiobéi à l’honneur.En
traitantcetusage desdroitsde l’homme del’odieuse dénomination de lâche défection,vousm’avezjugé d’aprèsvous-mêmeà votre départ d’Egypte.
Je vousavois prêtéserment defidélité.
Vous
aviezjuréde gouverneravecjustice.En
violantle premier votre serment,vousm’avezlibérédetous mes engagemensenvers vous.Apprenez que toute l’armée vous abhorre. Sur 360 générauxquicomposentl’état-majordel’armée>
plus de300vous détestent. Environ 40 que vous avez gorgés d'or, etdont une demi-douzainevous ont imité,en renonçant àleurspremièresfemmes, vous paroissent attachés.Leurconcoursn’empêchera pasquevous nesoyezlivréàtoutelavengeance na- tionale.
A
lapremière occasion favorable, et cetteépoque n’est pas éloignée, l’armée entière, et toute la Francevous prouveront qu’onn'estpas impunément parjurepourdevenir tyran.Jefinis, envous disant ce qu’adressaletribun c S
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L•
so
Flavius à
Néron
:Nec
tihiquisquammïUtum
jiile- lior Juif, quandiu amari meruisti; odisse cepi,quandoinjustusergacommllitones, tirannusGalliæ, incendiarius hispaniœ,^'c.^c.^c.extUistî.
SARRAZIN.
EXTRAITS DE LETTRES
adressées à Sarrazln.
Le
GénéralMarceau
à Sarrazin.Rennes,le19Pluviôse,anII.
(Février, 1794.)
Je
parsdemain pourParis. Je vousenvoiel’ordre devous rendre à Chartres;mon
frères’y trouvera pourvousinstaller. Enfin,mon
cher Sarrazin,nous serons bientôt réunis,etce sera pour neplusnous quitterdesitôt. Faitespourlemieux. Concertez- vous aveclegénéralKléber,etpartezleplutôtque vouspourrez. Adieu, portez-vous bien,etcomptezsur
mon
amitié. (Signé)Marceau.
Gillet, Représentant du Peuple près tarmée de
Samhre
etMeuse.Au
Quartier-Général à Pectersheim, près Maestrecht,le6'Bruni,an111.(Oct.1794.)Voulant
reconnoUrelabravoureet lestalens mili- taires quelecitoyen Sarrazin,adjointaucorpsduDigitizedbyGoogle
21
X »
génie,"a montrés,dansdifferentesexpédition/dans lesquellesila étéemployé parlegénéralMarceau,
notamment
dansl’expédiondeCoblentz,lenomme
adjudant-général, chef debataillon,àlaplace de l’adjudant-général Klein,
promu
augradede géné- raldebrigade.(Signé) Gillet.
COMITÉ
DE
salutPUBLIC.—
SECTIONDE
LAGUERRE.Extrait
du
régistre desarrêtésdu
comité desalut publicdelaconvention nationale,
du
18Bru-
maire,tan
III.(Novembre,1794.)Le
comitédesalut public arrêtequeSarrazin,ad>jointahxofficiers
du
génie,estnommé
adjudant gé- néral,"'chefdebataillon à l’armée deSambre
et“Meuse.
‘Les
membres du
comitédesalut public, (Signé)Delmas, Carnot, Fourcroy,
Merlin de
Douai,Cambacérès, Gutton
etRic hard.DigitizedbyGoogle
23
Le
Général deDivisionKléber à TAdjudant GénéralSarrazin.Cologne,le25 Brumaire.
(Nov.1794.)
Venez me
voir,mon
cher Sarrazin, venezleplus tôtpossible.Vos
ocupations ne doivent pasêtre grandes àBonn, vousn’y avez pasdecomtesse, et vousn’aimez paslachasse. Apportezavecvousles notesdelaVendée.(Signé)
Kléber.
Le
Général Bernadotte à tAdjudant-Général Sarrazin.Paris, 18 Fructidor, an V.
(Septembre,1/97-)
Je
t’écrisàlahâte,mon
cher Sarrazin,pourtepré- venirqu’unenouvelle conspiration royalealloitécla- tersanslaprévoyance delamajoritédu
directoire, qui touchoil àl’instantd’être égorgé. Pichegru, Villot, Villaret,Joyeuse,Rovèresontarrêtés. - -Tout
va à merveille.Le
directoireaproclamépeine demortcontrequiconquecrieroit: viveleBoi,ou la constitutionde93: Ceci prouvelasagesseet la justice desmesuresprises.Tout
le peuplecrie:vivela république^etmoiaussi.
Ton
ami, (Signé)Bernadotte,
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23
Vienne,ce 7Ventôse an VI.
(Mars, 1798.)
Je
suisà attendredepuis bien long-tempsde tes nouvelles,mon
cherSarrazin.Tu
sais de quoi nousétions convenus.Tu
devoisme
donnerdiffé- rentesnoticnsàton arrivéeà ParisJesuisbien fâché quetu nepuissepas êtrede l’ambassade. Amitiéfranche.
(Signé) Bernadotte.
Macdonald, Général en chef de l'arméede Naples, au Général de brigade Sarrazin.
Gènes,le29Messidor,an VII.
• (Juillet,1793.)
C’est.avecregret,
mon
chergénéral,queje voi»quel’armée sera privéedevosservicespendantquel- que temps;jamaiscependant larépublique n’aeu autant besoinde bonsoftlciersdanssesarmées, et vous'êtesun de ceuxquis’y distinguent le plus.
Hâtez donclaguérison delablessurehonorableque vousavez reçuele30Prairial, et revenezparmides camarades qui vous estiment autant c|u’ils savent apipréciervos talensmilitaires. Salutetamitié.
(Signé)
Macdonald,
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24
Paris,le10FructidoranVII, (Août, 1799.) Département delaguerre.
—
Secrétariat.Le
ministre;delaguerrechargele général deBri- gadeSarrazin,de surveillersupérieurement lebu- reaudumouvement
du département de laguerre.(Signé)
Bernadotte.
Au
aUARTlERGÉNÉRAL DE
PARIS.le20Fructidor,an VIII.
(Septembre,iÇiOp.) Joachim
Murat,
lieutenant-général,commandant
en chef
un camp
degrenadiers,au général de brigade, Sarrazin.J’ai reçu,
mon
cher général, ta lettre du 16 courapt. J’enai donné conpoissance au premier consul. Ilest ainsique moi, on nepeut plussa- tisfait deton zèle à soigner l’instructiondusoldat.Jet’invite à mettre à l’ordredujour,queje suis très-contentde la bonnetenue, et del’ordre qui jègnent aucamp. Incessammentj’aurai le plaisirde leleur diredeviveypix,salut amical.
(Signé)
Murat.
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25
Le
ministre delaguerre,au général Sarrazin.Paris,le28Frimaire, anIX.
(Décembre,1800.)
QuoiauE
j’aiedûblâmer,mon
cher général,lama-
nièredontvous avezfaitenleverles souliers, siné- cessaires à vos troupes,j’approuve etj’auroisfaitcomme
vousenagissantcomme
général. Jesuis fâchémême
que vous ayezcru devoirvousjustifier.Je sais, ainsique le premierconsul, combien vousméritezet deconfianceetd’élogedansvotre manière deservir.
Recevezl’assuranceduplus véritableattachement.
(Signé)
Alexandre
Berthier,Le
général enchef,au
général Sarrazin.Au
quartiergénéralduPort-au-Prince, le19 Germinal, an XI.(Avril 1803.)J’ai l’honneur de répondre, général, à la de-
mande
quevousme
faitesderetourneren France.Je ne m’y oppose pas; mais ce seraavec regret quej’yconsentirai.
La
positiondela colonie ou vousservezsibiendanscetteguerre pénible etdif-DigitizedbyCoogle
26
ficile,motive ledésir quej’aurois devous conser- ver,à l’arméedeSaint
Domingue.
J’ai l’honneurd’être, (Signé)
Rochambeau.
Parade,c/ie/"(Tadministration, sous-préfetcolonial, au général Sarrazin
Au
Port-au-Prince, le29 Thermidor, anXL
(Août, 1803.) C’estavecregret,citoyen général,queje vous vois quittercettecolonie.Vos
dispositions bienveil- lantes en faveur des habitans, et lessoinsque je vous ai vuapporter pouralléger le poids de leursinfortunes,vousassurent à jamais leur recon- noissance.En mon
particulier, agréez l’hom-mage dû
à votredévouement, et lessentimensd’es- timeetdelarespectueuse considération que vous m’avezinspirés.J’airiionneurdevous saluer respectueusement, (Signé)
Parade.
Le
généralFandamme
au général Sarrazin.Au
quartier-généralde Boulogne,, le20
Novembre
1808.Une
lettre de son excellence,leministre dela guerre, m’apprendaujourd’huique vous êtesrem-bigitizedbyGoogle
27
placédanslecommandemetit du département dela Lys. Cette nouvellem'a vraimentaffligé.
Tout
en éprouvant une peine très-vive, en reconnoissantmême
quelesintrigueset lessourdesmenées devos ennemisont coopéré à déterminer cette nouvelle disposition,jedoisvousrépéterquejeregardel’îledeCadzand
comme
uneposte très-important.Je vous engage doncbeaucoup àne pas vous laisser aigrirpar ces circonstances,quelquecontra- riantesqu’ellessoientpourvous. J’espèrequevous rentrerez incessamment dans la
Itème
division.Vous
m’y trouvereztoujours prêt à vousdonner despreuvesdu sincèreattachementquejevousai voué.Le
généralcommandant
en chef lecamp
de Boulogne et laiGème
divisionmilitaire,(Signé)
Vandamme.
Au
quartier-générald’Hedenheim, le 8 Avril, I8O9.J’ai long-tems attendu votre réponse àlalettreque je vous avoisécrite.Ellem’est enfinparvenue, mais troptard. J’auroispu,pendant le séjourquej’ai faità Paris, vous .demanderàSa
M.
I.etR. pourmon
chef d’état major. Je regretteden’avoirpas connuplustôtvotre intention. Ilm’eûtétéinfini-ment
agréablede vousavoir auprèsdemoi.Je vousinvite à voirsouvent
Mr.
l’Amiral La-DigitizedbyGoogle
crosse; c’estun de
mes
bonsamis, etj’apprendrai avec grand plaisir que vous avez des relations aveclui.Le
généralcommandant
enchef des troupesde Sa MajestéleRoi deWurtemberg,
(Signé)
Vandamme.
Le
généralde division Saint Sulpice,Comte
de l'Empire, colonel desdragons delagardeimpé- riale,au général Sarrazin.Paris,le26Janvier,1810.
J’aireçu,
mon
général,la lettrequevous m’avez faitl'honneurdem’écrire. Jesuisbienfâchéde ne pas vous savoir employé selon vos goûts et vos moyens. Ilfautespérerun
meilleur avenir;car sûrementsamajesté, qui atoujoursdelabienveil- lance pour'lesbraves militaires,finira par vous rendrejustice.De
lapatience,mon
général,etsur- tout un peu de philosophie.Dans
cemonde
il ,faut souventdeTune,ainsique del’autre. Agréez,
mon
général, l’assurance,etc.VotreCamarade,
/' (Signé) Saint Sulpice.
FIN. B78463
3
6^
DeriiiiiulincrielieR.Juijjné, 17,Margaret-bt.Cavelili>h-Sq.
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