NATIONS UNIES
CONSEIL ECONOMIOUE ET SOCIAL
Distr.: GENERALE E/ECA/CM.15/36
3 fevrier 19S9
PRAHCAIS
Original s ANGLAIS
COMMISSION ECOHOMIQUE POUR
Dixieme reunion du Co^ite technique
preparatoire plenier
Addis-Abeba (Ethiopie) 27 mars - 3 avril 1989
Point 9 *e 1'ordr. du jour provisoire*
ECONOHIQUE POUR L'
cles ministres
Addis-Abeba (Ethiopie) i- 10 avril 1989
Point 8 de 1'ordre du jour provisoire-
LES
FONDS EXTRABUDGETAIRES i
POOR ^ «««»« *
* E/ECA/TPOT.10/1
** E/ECA/CM.15/1.
I. INTRODUCTION
Fonds pour la periode biennale 1990-1991 et au-dela.
2 L'objet de la Conference d'annonce de contributions ».*»•* ?"Y
flu FASNUDA ont ate detailles dans les differents rapports etablis, » ££
des conferences precedentes. Par consequent, on ne va pas dans le P"sent raoport revenir sur la raison d'etre du Fonds; plutSt. on s'mteressera a
^
revenir sur la raison d'etre du Fonds; plutSt. on sl l « ^ ° ao^nes prloritaires retenus par le secretariat de la « P£* ^ °es
biennale 1990-1991 en ce qui concerne la programmation et 1 utilisation aes
^
1 enT
ql de la Conference P"
^ibuti^qui seront anToncees lors de la Conference
et la conmunaute internationale. Toutefois. pour mieux faire ^
1- importance du FASNUDA, il convient de passer en revue certains des prmcipesqui regissent son fonctionnement.
3 Au cours des annees, le FASNUDA s'est revele un fonds tres utile pour les activites de development de 1-Mrique entreprises sous les auspices
de la CEA.
Ebrussrs
de faire face a la dynamique.du processus de developpement de :
II. LE ROLE DU FASNUDA
5. Comme precedemment indique, le FASNUDA s'est revele une base de ressources vitales qui participe au financement de certains volets cles des programmes
operationnV de la CEA principalement finances par des ressources
extrabudgetaires. II s'agit de ressources mobilisees par le secretariat
de la CEA aupr^s des donateurs bilateraux et multilateraux pour entreprendre des activites oPerationnelles pour lesquelles le budget ordinaire <*}™
ne prevoit normalement pas de ressources ou n'en prevoit pas en quantxte
suffisante.
6. La situation financier difficile qu'a traversee 1'ONU n'est pas encore completement derriere nous. Du fait de cette austerite budgetaire, xl fallaxt naturellement davantage de ressources extrabudgetaires pour ne pas c°mProme"^
les objectifs du programme g.lobal de la CEA. A cet egard, la CEA a recu et continue de recevoir des fonds extrabudgetaires a travers des n^gociatxons et des accords bilateraux avec la communaute Internationale. Elle recoit egalement le concours d'organismes multilateraux de financement, notamment
le PNUD et le FNUAP.
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In* ,L«+V P sl9"lflC3t^' cependant, est que les ressources du FASNUDA ont construe un important outil de financement pour lea activiSa operationnelles de la CEA. Comme il reSsort du rapport sur l" utilisation du FASNUDA durant la periode 1980-1989, cat outil d'e" finance*!, "
Lls oueT de.Pr°3etS dt d-el°PP—t dans des defines d■ importance v!™ie
et la document' Ure' * indUStrie' les -ssources naturall... 1 ■ information et la documentation amsl que les activites des centres multinationaux de programmation et d'execution de projets de la CEA (HULPOC). raUitlnatlonaux de 8 En annoncant leurs contributions au PASNUDA, certains pays precisent les secteurs pour lesquels ces fonds devraient etre utilises. Dans cecas
SrsJCtril S°nt .. C°nsid--S — - fonds specifique du PAS^Da! Lorsgu une telle precision n'est pas donnee, le fonds est classe comme fonds
la de la CEA.
III. LES DOMAINES PRIORITAIRE3 : UWE NOUVELLE CONCEPTION
u . f -onomique de 1-Afrique et le Programme d'action
™d««««»»t economique et le development de
des Nations
l"frfque
et' w d^amI"e d:a°"On des Nations "ni« Pour le redressement economique 11 »T e VAfriqUe est d^k a ni-parcours mais les resultats
de loin lL •»■-«*<»« rentes. Les besoins ' sont enormes, excedant
de lorn les ressouroes disponibles. Le PASNUDA n'est qu'une portion desressources necessaires au financement du developpement.
dU/AfUDfl reste" cert^ confor» a la strangle du Plan
» Pr°gramme P"°"taire pour le redressement economique TL 1 , P!O9ramine d'action des N^i°n- ""ies pour le redressement
etle developpement de 1'Afrique, auxquels sont lies les programmesSL-ln. P"°r,lteS de la CEA' raals la necessite d'axer les efforts sur les Be™D e.t,pleS.Secteurs *"» Pl»- i-Portant. se fait de plus en plus sentir.
Beaucoup d enSelgnements ont ete tires du processus qui a conduit la CEA
de son orriUenhtaatent r^"*10" d'aCtivit^ de co^'r.tlon technique, en plus
secteurs
c natUrellement
, ,.nSS°UrC
de l'Afrique. Pour la
toujours rechercher les meilleurs beSOins "^tiples d'assistance periode biennale 1990-1991 les
-nsacrees au> aZLs "
a) Les secteurs strategiques qui favoriseront la transformation structurelle des economies africaines et, en particulier, le progres technique et le developpement. A cet egard, les programmes et Pro3ets qui seront
* executes porteront notamment sur les domaines suivants :
1 i) Developpemsnt des moyens sous-regionaux de recherche et
<- .." d-applications techniques en vue d'accrottre la production et la securite alimentaires, en particulier les denrees
alimentaires de base;
ii) Exploration et exploitation des resources en eaux de surface et souterraines pour usage agricple, en particular dans les
zones arides ec semi-arides;
iii) Renforcement des circuits de commercialisation et de distribution en vue d'accroitre l'acces aux produits alimentaires;
iv) Developpement des moyens et des techniques de transformation
et de stockage des produits alimentaires;
v) Mise en place de systemes d'alerte rapide en vue de lutter
contre les infestations acridiennes;
vi) Mise en place d'industries basees sur des facteurs de production
locaux, en particulier les agro-industries;
'■■•■ vii) Renforcement des capacites de production d• intrants ainsi que
des moyens de conception et de fabrication techniques;
viii) Mise en place d1unites de production sous-regionales.
b) Renforcement des capacites des institutions strategiques; il s'agira
notamment : :
i) D'equiper les ateliers et les laboratoires des institutions parrainees par la CEA et de les aider a surmonter leurs problemes de croissance, en particulier lorsque le 1?NUD a suspendu son aide, comme c'est le cas du Centre pour la raise en valeur des ressources minerales de l'Afrique de 1'Est et de l'Afnque
australe;
ii) D'ameliorer la capacite operationnelle de 1'African Mother Centre, dont le siege est a Dakar, en vue de 1' application des techniques adaptees aux problemes et aux besoins des populations rurales africaines. On se rappellera que ce Centre a ete cree grSce a un don fourni par le Gouvernement indien et ayant couvert le cout des equipements et de la formation.
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—egionale conjointement \
produ.ts respectifs ainsi que les service, et les debouches exista"^
pour atteindre
t
s ss ^
IV. CONCLUSIONS BT RECOMMENDATIONS
1|, Etant donne les graves probXemes que connaissent les economies africaines
«t 1. fux de cro.ssance nul du budget ordinaire de 1'ONU, !a CeI se volt
contraxnte de rcobiliser davantage de ressources extrabudgetaires