MONTPELLIER FAIT DU LANGUEDOC-ROUSSILLON UNE RÉGION ATTRACTIVE POUR LES ÉTUDIANTS
En mars 1999, au moment du recense- ment de la population, plus de 80000 jeu- nes déclaraient poursuivre leurs études supérieures en Languedoc-Roussillon (cf!
encadré méthodologique page 10)! Ces étudiants étaient inscrits dans des facul- tés, des IUFM, des IUT, des écoles din- génieurs ou de commerce, mais égale- ment dans des classes préparatoires aux grandes écoles, des BTS, des écoles juri- diques, paramédicales ou sociales!
Les étudiants représentent 3,6 % de la population régionale, au même niveau que la moyenne nationale! La région se place en 3èmeposition après lIle de France en nette position dominante (4,8 %) et Midi-Pyrénées (3,9 %), mais au même niveau que Rhône-Alpes!
Une fois leur baccalauréat obtenu, les jeunes du Languedoc-Roussillon sont glo- balement plus nombreux quailleurs à sui- vre un enseignement supérieur: le taux de poursuite détudes supérieures dans lacadémie de Montpellier est largement supérieur à la moyenne nationale (52,9 % contre 47,8 %)!
Du fait de la présence dun nombre important duniversités, de formations post-baccalauréat, décoles et dinstituts
divers, laire urbaine de Montpellier accueille les 2/3 des étudiants de la région! Elle concentre à elle seule près de 55000 étudiants (au lieu détudes), soit 12 étudiants pour 100 habitants! Ainsi, la capitale régionale se hisse au deuxième rang des aires à plus forte concentration estudiantine après Poitiers (13,6 %) et
devant Grenoble, Rennes ou Nancy et Toulouse!
Les deux autres grandes aires urbaines de la région, Perpignan et Nîmes, accueillent chacune entre huit et neuf mille étudiants et concentrent trois fois moins détudiants que celle de Montpellier!
En mars 1999, 80000 jeunes poursuivaient leurs études en Languedoc-Roussillon, soit 3,6 % de la population régiona- le! Accueillant plus des deux tiers dentre eux, Montpellier compte 12 étudiants pour 100 habitants et se hisse ainsi au 2
èmerang des aires urbaines nationales (après Poitiers) du point de vue de la concentration estudiantine!
Entre 1990 et 1999, alors que dix jeunes ont quitté le Languedoc-Roussillon pour poursuivre leurs études ailleurs en métropole, douze autres sont venus y étudier! Ainsi, en termes dattractivité étudiante, la région Languedoc-Roussillon se situe au quatrième rang des régions françaises après Ile-de-France, Midi-Pyrénées, et Nord-Pas-de-Calais! Les échanges migratoires détudiants entre le Languedoc-Roussillon et les autres régions françaises se font au profit de la première dans la grande majorité des cas! Ils sont déficitaires avec seulement deux régions, lIle-de-France bien sûr, mais aussi Midi-Pyrénées!
N° 2 - Mars 2003
Françoise AUZEBY - Héléna RAJABALY
Répartition des étudiants en Languedoc Roussillon en 1999 Unités : nombre et %
Nombre Part des Densité Rang
d'étudiants étudiants d'étudiants par ordre (au lieu d'étude) en France pour 100 décroissant en % habitants de densité
Aires urbaines 1999 Montpellier 54 139 10,3 11,8 2
Nîmes 8 431 3,5 3,8 38
Perpignan 8 993 3,2 3,6 40
Castelnaudary 478 2,0 2,5 67
Narbonne 1 007 1,7 1,4 142
Alès 1 223 1,7 1,4 151
Carcassonne 1 039 1,6 1,3 166
Comparaison avec Toulouse 90 958 8,0 9,4 6
des aires urbaines Marseille-Aix en Provence 79 877 4,8 5,3 27
voisines Avignon 8 748 2,6 3,0 51
Départements Aude 2 714 1,4 0,9 75
Gard 10 235 2,2 1,6 48
Hérault 56 710 5,9 6,3 6
Lozère 1 088 1,7 1,5 51
Pyrénées-Orientales 9 468 2,6 2,4 36
Languedoc-Roussillon 80 215 3,6 3,5 4
France 2 043 716 3,5 3,5 -
Source : INSEE - Recensement de la population de 1999, exploitation principale
Davantage détudiants de deuxième et troisième cycles que la France de province
Un étudiant sur deux, poursuivant ses études dans la région, possède un diplô- me au moins égal au 1ercycle universitai- re! Cette part est supérieure de plus de 4 points à celle de France de province!
Ces diplômés de lenseignement supérieur ont à 21 % un diplôme de premier cycle (y compris BTS, DUT et diplôme des pro- fessions sociales et de la santé) et à 28 % un diplôme de deuxième ou troisième cycle (y compris diplôme dingénieur dune grande école)! Cette dernière pro- portion est particulièrement élevée, la troisième de France après Midi-Pyrénées et lAlsace, et dépasse de plus de trois points celle de la France de Province!
A linverse, un étudiant sur deux possède comme dernier diplôme le seul baccalau- réat, quil soit général (38 %) ou profes- sionnel ou technologique (13 %)!
Qui vivent plus souvent quailleurs seuls dans leur logement
Neuf étudiants sur dix vivent dans un logement ordinaire! Parmi eux, plus dun tiers vit seul dans son logement! Cette dernière proportion est une des plus éle- vée des régions métropolitaines (5,5 points au-dessus de la moyenne de France de province)!
Dautre part, 8,4 % des étudiants de la région vivent en cité universitaire ou en foyer! Cest une part relativement impor-
tante (la sixième place au classement des régions) même si ce nest quun point au dessus de la moyenne de France de pro- vince!
Qui sont moins souvent salariés quailleurs
Seulement un étudiant sur sept déclare exercer une activité rémunérée au cours de lannée: cest peu en comparaison avec lIle-de-France où près dun quart déclare travailler, et cest inférieur à la France de province (15,5 %)! Les emplois occupés sont à 61 % à temps complet, légèrement en dessous de la moyenne de France de province! La proportion de ceux qui travaillent augmente avec lâge et, à partir du baccalauréat, augmente égale- ment selon le dernier diplôme obtenu!
Seuls 1,5 % des étudiants se déclarent chômeurs (1,2 % au niveau national)!
Mais ceux qui travaillent occupent plus souvent
quailleurs des emplois aidés par lEtat
En effet, la proportion demplois aidés (CES, emplois jeunes ) et de stagiaires rémunérés (SIFE ) est très supérieure à la moyenne nationale! Ainsi, un emploi étudiant sur quatre bénéficie-t-il de ce type de dispositifs contre un sur six au niveau national!
A linverse, la part des contrats à durée indéterminée y est plus faible (24,5 % contre 28,5 % à léchelle nationale), mais nest que légèrement inférieure à celle de
la France de province (25,5 %)!
Il semble donc que les étudiants soient eux aussi touchés par la situation écono- mique particulière de la région, et plus précisément par les formes précaires demploi!
Ils sont relativement plus âgés quailleurs
La population étudiante du Languedoc- Roussillon est plutôt féminisée, mais pas davantage que celle des autres régions françaises! Par contre, elle est relative- ment plus âgée quailleurs, du fait de la proportion plus élevée de 2ème et 3éme cycles! Lâge moyen des étudiants est de 23 ans, au-dessus de lâge moyen des étudiants de France de province! La quasi- totalité des étudiants a moins de 35 ans, et trois quarts dentre eux ont moins de 25 ans! De ce fait, ils sont à 94 % célibatai- res!
Qui sont les étudiants du Languedoc Roussillon ?
Principaux traits des étudiants inscrits en Languedoc-Roussillon en 1999
Unités : nombre et %
Ensemble des étudiants Etudiants arrivés dans la région Etudiants ayant quitté la région du Languedoc-Roussillon entre 1990 et 1999(1) entre 1990 et 1999 (2)
Nombre % Nombre % Nombre %
Ensemble 80 215 100,0 30 363 100,0 19 514 100,0
Titulaire d'un baccalauréat uniquement 40 420 50,4 13 650 45,0 8 756 44,9
Titulaire d'un diplôme universitaire
de 1° cycle uniquement 17 141 21,4 6 860 22,6 3 992 20,5
Titulaire d'un diplôme universitaire
de 2° ou 3° cycle 22 076 27,5 9 649 31,8 6 646 34,1
Femme 44 952 56,0 16 694 55,0 10 276 52,7
Marié 4 299 5,4 1 974 6,5 1 616 8,3
Moins de 25 ans 59 491 74,2 21 252 70,0 13 047 66,9
Exerce une activité 11 265 14,0 4 391 14,5 4 100 21,0
dont activité à temps partiel 4 374 5,5 1 515 5,0 1 201 6,2
Vit en cité universitaire ou en foyer 6 742 8,4 2 686 8,8 1 460 7,5
(1) : habitaient en 1990 dans une autre région de France métropolitaine, dans les Dom-Tom ou à l'étranger (2) : pour rejoindre une autre région de métropole ou les Dom-Tom (départs vers l'étranger non compris) Source : INSEE - Recensement de la population de 1999, exploitation principale
Montpellier Nîmes
Perpignan Castelnaudary
Narbonne Alès
Carcassonne
Répartition des étudiants selon leur lieu détude en 1999
Source : INSEE, recensements de la population 1999, exploitation principale
30000 étudiants
nhabitaient pas la région en 1990
Près de 38 % des étudiants languedociens résidaient 9 ans auparavant dans une autre région française ou à létranger! Le Languedoc-Roussillon figure de ce fait parmi les régions ayant le plus fort taux dentrée pour les étudiants, seule Midi- Pyrénées la devançant avec 40 %!
Les trois quarts des étudiants qui nhabi- taient pas la région en 1990 étudient dans le département de lHérault, puis dans le Gard (12 %) en privilégiant respective- ment les aires urbaines de Montpellier et de Nîmes! La part de ceux qui étudient dans laire urbaine de Montpellier est bien plus élevée pour les immigrants (74 %) que pour lensemble des étudiants de la région (67 %)!
Ainsi, 40 % des étudiants de laire urbaine de Montpellier sont originaires dune autre région, voire dun autre pays, contre un sur trois pour celle de Nîmes et un sur quatre pour Perpignan!
Les trois quarts viennent dune autre région
de France métropolitaine
Les principales régions de provenance sont Provence-Alpes-Côte dAzur, Rhône- Alpes, Midi-Pyrénées et lIle-de-France!
Mais ces régions sont également les plus peuplées! En corrigeant par la taille de la région dorigine (cf! méthodologie), la
Corse devient de loin la première région émettrice avec une propension à émigrer de 112 pour 100000 étudiants! Viennent ensuite la région PACA (46 pour 100000), puis Midi-Pyrénées (34 pour 100000), lAuvergne (22,8 pour 100000) et Rhône- Alpes (21,8 pour 100000)! La proximité semble donc intervenir de façon importan- te dans les migrations détudes!
Corollaire, les étudiants des régions les plus éloignées géographiquement ont une propension bien plus faible à immigrer!
Pour cette raison, lIle-de-France nappa- raît quen 19ème position! De plus, il y a peut-être une préférence des étudiants issus dune région «héliotrope» à venir sinstaller dans une région qui profite des mêmes avantages climatiques!
7 % viennent des DOM- TOM, pour suivre dans la plupart des cas lintégralité de leurs études supérieures
2200 étudiants de la région habitaient dans les DOM-TOM en 1990! Ils représen- tent ainsi 7 % des nouveaux arrivants étudiants de la région! Bien que faible, cette part est trois fois plus élevée que celle des immigrants des DOM-TOM dans lensemble des nouveaux arrivants de la population régionale!
Ils sont assez jeunes (plus de 80 % ont moins de 25 ans) et 98 % sont célibatai- res! Venus en métropole pour entrepren- dre lensemble de leurs études, ils sont relativement nombreux (50 %) à être pourvus dun baccalauréat comme dernier diplôme! Une petite minorité exerce une activité en parallèle (5 %)! Lorsquils tra- vaillent, le temps de travail est réduit et les emplois occupés sont stables, avec une dominante de CDD, de stages rému- nérés ou demplois aidés!
Un sur six vient de létranger pour, le plus souvent, finir ses études
Plus de 5000 étudiants venant de létran- ger sont inscrits dans un établissement denseignement supérieur de la région! Le taux détudiants en provenance de létran- ger (17 %) est ainsi le troisième plus important parmi les régions métropolitai- nes, derrière lIle-de-France et lAlsace!
La grande majorité dentre eux (65 %) viennent dun pays hors Union européen- ne, dont 47 % dafricains! La proportion
Attractivité de la région et aires d'influence des pôles universitaires
Implantation des étudiants de la région en 1999 Unité : %
Répartition des étudiants Répartition géographique en 1999 des étudiants qui n'habitaient selon le lieu détudes pas la région en 1990
Aires urbaines Montpellier 67,5 74,0
1999 Nîmes 10,5 10,0
Perpignan 11,2 7,0
Castelnaudary 0,6 1,0
Narbonne 1,3 1,0
Alès 1,5 2,0
Carcassonne 1,3 1,0
Autres 6,1 4,0
Départements Aude 3,4 3,0
Gard 12,8 12,0
Hérault 70,6 76,0
Lozère 1,4 1,0
Pyrénées-Orientales 11,8 8,0
Ensemble Languedoc-Roussillon 100,0 100,0
Source : INSEE - Recensement de la population de 1999, exploitation principale
Montpellier
Nîmes Perpignan
CastelnaudaryNarbonne Alès
Carcassonne 0
10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0
Proportion, par aire urbaine, des étudiants arrivés en Languedoc-Roussillon entre 1990 et 1999
Note de lecture :
40 % des étudiants habitant laire urbaine de Montpellier en 1999 ny résidaient pas en 1990!
Source : INSEE, recensements de la population 1999, exploitation principale
dafricains parmi les étudiants venant de létranger est ainsi la plus importante de France! Au sein de cette population en provenance dAfrique, les maghrébins sont minoritaires: 4 étudiants sur 10 seule- ment contre 6 sur 10 pour lensemble de la population languedocienne qui résidait en Afrique en 1990! Les étudiants origi- naires du Maghreb viennent le plus sou- vent suivre un complément détudes supé- rieures, la moitié dentre eux ayant déjà un diplôme de deuxième ou troisième cycle!
Les africains en provenance des pays hors Maghreb sont les plus nombreux, ils représentent même un étudiant venant de létranger sur trois, soit deux fois plus que leur part dans lensemble de la population immigrante en provenance de létranger!
Ils sont relativement plus âgés et viennent en général en France pour poursuivre, voire terminer leurs études et accéder à une formation particulière! Ainsi, 40 % dentre eux sont titulaires dun diplôme universitaire de deuxième ou troisième cycle, contre 28 % pour lensemble des étudiants de la région! De plus, ils sont bien plus nombreux à être mariés (15 %), puisque la proportion est 3 fois plus importante que pour les autres migrants!
De fait, ils sont plus nombreux à exercer une activité et lexercent le plus souvent à temps complet!
35 % des étrangers viennent dEurope (notamment des Allemands, des Anglais et des Espagnols)! Ils poursuivent divers niveaux détudes, lattraction de la région étant facilitée par les programmes dé- changes européens! La répartition des diplômés entre baccalauréat, diplôme de premier cycle et diplôme de niveau supé- rieur est équilibrée! Les femmes sont les plus nombreuses (2 sur 3)!
Les étudiants sont néanmoins très peu nombreux (9 %) à exercer une activité parallèlement à leurs études! Parmi ceux qui travaillent, un sur trois a un contrat à durée déterminée!
Quelle que soit leur origine, la proportion détudiants étrangers vivant dans une cité universitaire, un foyer ou un internat est le double de celle des étudiants de la région!
20000 jeunes résidant en Languedoc-Roussillon en 1990 sont partis étudier dans une autre région
La part des étudiants qui résidaient dans la région en 1990 et qui sont partis étudier ailleurs en 1999 est relativement faible (28 %) comparativement aux autres régions de métropole!
Midi-Pyrénées est la première région de destination (elle en accueille plus du quart) suivie ensuite par Provence-Alpes-Côte dAzur et Ile-de-France (près de 20 % cha- cun) puis par Rhône-Alpes (à peine 10 %)!
La préférence est accordée aux régions proches géographiquement, à lexception de la région parisienne qui offre la totalité des formations disponibles!
En tenant compte de la population étu- diante de la région daccueil, les cinq pre- mières régions de destination pour les jeunes du Languedoc-Roussillon sont Midi-Pyrénées, PACA, Auvergne, Rhône- Alpes et Poitou-Charentes!
Les étudiants qui ont quitté la région pour suivre leurs études ailleurs sont plus âgés
que lensemble des étudiants inscrits en Languedoc-Roussillon (un sur trois a plus de 25 ans, contre un sur quatre pour len- semble des étudiants de la région) mais aussi plus diplômés (34 % sont titulaires dun diplôme de deuxième ou troisième cycle, contre 28 %)! En parallèle, ils sont plus nombreux à exercer une activité rémunérée (le taux dactivité est de 21 %), qui se révèle être à temps complet pour sept étudiants sur dix, au lieu de six sur dix!
Lorsque 10 étudiants quittent la région pour étudier ailleurs en métro- pole, 12 viennent étudier dans le Languedoc- Roussillon
Sur les 80000 étudiants du Languedoc- Roussillon en 1999, 23000 habitaient une autre région de France métropolitaine en 1990! En sens inverse, 19500 jeunes vivant dans la région en 1990 étudient dans une autre région en 1999! En moyenne, dans ses échanges avec les autres régions métropolitaines, la région affiche donc un solde positif de 3500 jeu- nes et a donc gagné 1,2 fois plus détu- diants quelle nen a perdus! Si lon rajou- te les échanges avec les DOM-TOM, large- ment en faveur de la région (35 arrivées
144 256
410 187
387 167
244 103
309 213 88
14
328
168 53 1 541
1 385
369 - 535 196
- 2 340
Soldes de flux détudiants entre 1990 et 1999 entre le Languedoc-Roussillon et les autres régions
Sources: © IGN - INSEE, recensements de la population 1990 et 1999 Note de lecture :
Le solde de - 2 340 représente la différence entre les arrivées en Languedoc-Roussillon détudiants venant de Midi-Pyrénées (étu- diants languedociens en 1999 qui résidaient en Midi-Pyrénées en 1990) et les départs détudiants languedociens vers Midi-Pyrénées (étudiants en 1999 en Midi- Pyrénées qui résidaient en Languedoc-Roussillon en 1990)!
Afrique hors Maghreb
Maghreb Union Européenne
Europe hors UE Asie et Océanie
Amérique
Répartition selon leur origine des étudiants en 1999 habitant à létranger en 1990
Source : INSEE, recensements de la population 1999, exploitation principale
pour un départ), le solde des échanges détudiants pour la période 1990-1999 entre le Languedoc-Roussillon et lensem- ble du territoire national sélève alors + 5800 et le ratio entrées/sorties passe à 1,3!
Les échanges sont déficitaires avec seule- ment deux régions: Midi-Pyrénées et Ile- de-France! Les départs en direction de la région Midi-Pyrénées sont deux fois plus nombreux que les arrivées des étudiants de cette région vers le Languedoc- Roussillon! De la même façon mais dans une moindre mesure, alors que 10 étu- diants partent du Languedoc-Roussillon vers lIle-de-France, seuls 8 effectuent la migration inverse!
En revanche, avec les dix-neuf autres régions de France, le solde est positif, notamment avec Rhône-Alpes avec qui la région comptabilise 17 arrivées pour 10 départs!
Le Languedoc-Roussillon au quatrième rang des régions françaises en terme dattrac- tivité étudiante
En considérant les soldes des migrations résidentielles interrégionales, le Languedoc-Roussillon se positionne donc
en première approximation en 3èmeplace (après Midi-Pyrénées et Ile-de-France) pour son pouvoir dattraction sur les étu- diants! Or, les migrations détudiants de 1999 dune région où ils résidaient, à un âge moyen de treize ans en 1990, vers une autre région peuvent navoir rien de spécifique à leur qualité détudiants! Il se peut quils aient suivi leurs parents ou quils aient été sensibles à des attraits similaires à ceux qui motivent lensemble de la population!
Pour évaluer la migration propre à la population étudiante, il convient disoler leffet dattraction qui joue sur lensemble de la population! En effet, le Languedoc- Roussillon se classe en première place des régions pour son attractivité sur lensem- ble de la population résidant en France!
Devançant Midi-Pyrénées, la région a un solde migratoire positif avec lensemble des autres régions métropolitaines!
Afin disoler les migrations spécifiques aux étudiants, on calcule un effet net dattrac- tion des régions pour les étudiants en défalquant de chaque flux ce quil aurait été si les étudiants avaient migré comme lensemble de la population! Le Languedoc-Roussillon recule alors dune place, devancé par lIle-de-France, Midi-
Pyrénées et le Nord-Pas-de-Calais! Ainsi, la région se classe au 4èmerang lorsquon tente destimer limportance de la migra- tion liée aux études!
Au sein même de la région, le seul dépar- tement qui affiche un «solde migratoire»
positif avec les autres régions est lHérault, avec un gain de plus de 10000 étudiants, alors que dans les départe- ments voisins, les étudiants qui partent sont plus nombreux que ceux qui arrivent!
Cest naturellement la capitale du Languedoc-Roussillon qui attire une gran- de partie des étudiants des autres dépar- tements! Pour lHérault, 73 % des étu- diants qui y résidaient en 1990 y étudient en 1999, et cette proportion est de 55 % pour les Pyrénées-Orientales! Pour tous les autres départements, la proportion de ceux qui restent étudier dans le départe- ment où ils résidaient 9 ans auparavant est minoritaire, la plus faible étant celle observée dans lAude où à peine 17 % de ceux qui habitaient en 1990 y étudient en 1999! Ce sont également dans ces dépar- tements que la propension à changer de région est également la plus forte pour étudier dans une ville souvent plus pro- che, telles Avignon et Toulouse!
Une autre approche des migrations des étudiants selon lanalyse du lieu de résidence des parents
(statistiques du Rectorat de Montpellier *)
Le Recensement de la Population permet détudier les flux détudiants entre régions, par comparaison de leurs lieux de résidence à deux dates (1990 et 1999)!
Les données de lEducation Nationale, quant à elles, renseignent sur lorigine géographique des étudiants selon le lieu de résidence de leurs parents! Elles permettent détudier les flux détudiants par comparaison à la même date du lieu de résidence des parents et du lieu détudes! Le champ est plus réduit (il couvre 73 % du champ des étudiants de la région) puisquil se limite aux étudiants inscrits dans les universités, les IUT, les IUP, les divers instituts ainsi que les éco- les rattachées aux universités! De plus, sur ce champ réduit, le taux de non réponse est de 17 %! Au total, on dispose du lieu de résidence des parents pour seulement 49000 étudiants de la région, soit pour 6 étudiants sur 10! Ces réser- ves étant posées, léclairage demeure intéressant! Les données utilisées portent sur lannée universitaire 1998-1999, afin de concorder avec celles du Recensement de la population de mars 1999!
n Selon les données de lEducation Nationale, près de 72 % des étudiants de la région ont leurs parents qui résident dans la région! Autrement dit, la migration pour motif détudes ne concernerait que 28 % dentre eux (à rapprocher du 38 % que donne le recensement de la population)!
Pour 10 étudiants inscrits dans la région, 5 ont leurs parents qui résident dans le même département, 2 ont leur famille hors département au sein du Languedoc-Roussillon, 2 ont leur famille dans une autre région de France et moins de un est originaire des DOM-TOM ou de létranger, soit une proportion de près de 3 étudiants sur 10 non-originaires du Languedoc-Roussillon!
La proportion détudiants originaires de la région est plus élevée pour ceux inscrits en premier cycle universitaire (77,5 %)! Pour lensemble des autres étudiants (2èmeet 3èmecycles, IUT, écoles et instituts) seuls 66 % sont originaires de la région, la spécificité de leurs formations impliquant donc plus souvent une migration!
Plus la formation est spécifique, plus les étudiants sont mobiles! Ceci explique quen Lozère, du fait de la présence dun Institut Universitaire Professionnel (IUP), 65 % en moyenne des étudiants sont originaires dune autre région ou dun autre pays,!
n Inversement, dans le sens des départs, 22 % des étudiants dont les parents résident dans la région sont partis étu- dier dans une autre région de France métropolitaine (à rapprocher du 28 % que donne le recensement de la popula- tion)! Ainsi, sur 10 étudiants dont les parents résident dans le Languedoc-Roussillon, 6 étudient dans le même département (notamment en premier cycle universitaire), 2 étudient dans un autre département du Languedoc- Roussillon, et 2 étudient dans dautres régions de France! La part de ceux qui étudient hors de la métropole est ici très faible (moins de 1 %) étant donné que lEducation Nationale ne comptabilise pas ceux qui sont partis étudier à létran- ger (mais seulement ceux partis dans les Dom-Tom!)
Les étudiants inscrits en premier cycle universitaire sont moins enclins à émigrer hors de leur région dorigine que les plus diplômés! Deux facteurs peuvent expliquer ce phénomène! La région propose dune part la quasi-totalité des for- mations de premier cycle, ce qui est de moins en moins le cas au fur et à mesure que les études se spécialisent! Dautre part, les étudiants de premier cycle universitaire sont plus jeunes, moins autonomes financièrement, ce qui peut freiner la tendance à émigrer!
*
les données présentées dans cet encadré ont été fournies par le service statistique du Rectorat de Montpellier!Nous remercions, en particulier, Mmes Josiane Alberti et Caroline Hocquaux pour leur aide précieuse!
Répartition des étudiants du Languedoc-Roussillon en 1999 selon le lieu de résidence de leurs parents
Source : Rectorat de Montpellier - année universitaire 1998 - 1999
Etudiants languedociens dont les parents résident dans la région
Etudiants languedociens dont les parents ne résident pas en Languedoc-Roussillon Etudiants de 1ercycle
77,5 % 22,5 %
66,0 % 34,0 %
Etudiants de 2èmeet 3èmecycles
Les aires dinfluence des différents pôles de la région
Montpellier nest pas lunique bassin de recrutement de la région
La comparaison du lieu détudes en 1999 au lieu de résidence en 1990 met en évidence des zones dattraction constituant des bassins de recrutement pour lenseignement supérieur! Il ne sagit pas seulement de lenseignement universitaire mais aussi de celui dispensé dans les classes post-baccalauréat des lycées, les instituts de formation des maîtres, les écoles dingénieurs ou de commerce, les écoles paramédicales ou sociales, certaines écoles militaires
Sur lensemble du territoire de France métropolitaine, 47 pôles denseignement supérieur ont été ainsi formés, dont trois dans la région Languedoc-Roussillon: Montpellier, Nîmes et Perpignan! Autour de ces pôles, on a dessiné des zones dinfluence selon différents seuils, dont les contours définissent les bassins de recrutement(1)!
Les bassins de recrutement de la population étudiante ainsi définis correspondent à deux logiques: celle de la proximité et celle de la concurrence à léchelle nationale!
Si les bassins de recrutement respectent globalement sur lensemble du territoire national assez bien les contours des régions, il nen est pas de même en Languedoc Roussillon puisque le très grand bassin de recrutement de Toulouse empiète très net- tement sur le département de lAude! A linverse, laire de recrutement du bassin de Montpellier, bien que largement dominan- te au sein de notre région, ne déborde que très légèrement sur Midi-Pyrénées!
Suivant le seuil choisi, le bassin de recrutement de Montpellier est le 7° ou 8° au niveau national par son effectif! Sur dix étu- diants qui y résidaient en 1990, sept y ont poursuivi leurs études en 1999! Le noyau dur (seuil à 50 %) est centré sur le dépar- tement de lHérault et au fur et à mesure que le seuil dinfluence décroît, le pôle universitaire de Montpellier accroît son influen- ce et déborde sur les autres départements du Languedoc-Roussillon!
Les zones dinfluence des pôles de Perpignan et de Nîmes sont distinctes de celle de Montpellier
Le bassin de recrutement de Nîmes, même sil a une toute petite zone dinfluence, reste indépendant du bassin de Montpellier!
Le bassin de recrutement de Perpignan, pour sa part, couvre une grande moitié est du département des Pyrénées Orientales!
Ainsi, Perpignan attire les étudiants des Pyrénées-Orientales, qui ne vont pas à Montpellier, tandis que Nîmes a, au cur même de la zone dinfluence de la capitale régionale, son propre bassin de recrutement! A peine 40 % des étudiants qui rési- daient dans le bassin de recrutement de Nîmes en 1990 y étudient en 1999!
Aix-Marseille Avignon
Grenoble Valence
Nîmes
Toulouse Montpellier
Saint-Étienne Clermont-Ferrand
Perpignan
Lyon
Toulon Limoges
Seuil à 33 %
Bassins de recrutement selon différents seuils dinflence
(1) Les contours des bassins de recrutement au seuil de x % sont définis par lensemble des communes dont au moins x % de la population étudiant en 1999 dans le pôle résidaient déjà en 1990 dans ce pôle, ou dans une des communes attirées par celui-ci! Les différents seuils expriment ainsi lintensité de cette attractivité: plus de 50 % (noyau dur), de 40 %, de 33 %, de 25 %, ou plus de 0 % (sans limite de seuil)!
Sources: © IGN - INSEE, recensements de la population 1990 et 1999
Les différentes couleurs correspondent aux différents bassins de recrutement Contour département Contour bassin de recrutement
Marseille Avignon
Grenoble Valence
Nîmes
Toulouse Montpellier
Saint-Étienne Clermont-Ferrand
Perpignan
Toulon Limoges Lyon
Seuil à 50 %
Sources: © IGN - INSEE, recensements de la population 1990 et 1999
Les différentes couleurs correspondent aux différents bassins de recrutement Contour département Contour bassin de recrutement
Les déplacements
domicile-lieu détudes : un solde négatif de 2 300 étudiants
La poursuite détudes peut conduire les étudiants à rechercher un hébergement proche du lieu où leur enseignement est dispensé! Mais ils peuvent également, pour des raisons de convenances person- nelles ou daccessibilité de leur lieu détu- des par rapport à leur lieu de résidence, habiter plus ou moins loin de leur lieu dé- tudes, parfois même hors région!
Globalement, il y a légèrement moins dé- tudiants qui étudient dans la région sans y résider que détudiants qui y résident et étudient ailleurs (-2300 étudiants)!
Ainsi, 6,1 % des personnes poursuivant leurs études en Languedoc-Roussillon résident dans une autre région! Cest rela- tivement faible par rapport aux autres régions de France métropolitaine, et par rapport aux régions voisines, cest beau- coup moins que Midi-Pyrénées (11,5 %) mais plus que Provence-Alpes-Côte-dAzur (4,8 %)!
A linverse, 8,7 % des étudiants résident dans la région mais ny étudient pas! Là encore, cette proportion est faible compa- rativement aux autres régions métropoli- taines, mais légèrement supérieure aux régions voisines! Les étudiants se tour- nent alors vers dautres pôles denseigne- ment supérieur des régions limitrophes ou vers lIle de France!
Dont près de la moitié avec Midi-Pyrénées
Les déficits nets les plus significatifs sen- registrent avec Midi-Pyrénées (-1100), puis avec Provence-Alpes-Côte-dAzur et Ile-de-France (-400 chacun)! Mais cest pourtant avec Provence-Alpes-Côte-dAzur et non avec Midi-Pyrénées que les flux de sorties sont les plus importants! Les échanges détudiants séquilibrent donc davantage avec les régions limitrophes de lEst du Languedoc-Roussillon quavec Midi-Pyrénées, lAude étant largement pénétrée par le bassin de fréquentation de Toulouse!
Au niveau des départements, le drainage des étudiants est largement conditionné par la présence des pôles universitaires denvergure: les étudiants résidant dans lHérault ne sont que 6 % à étudier hors du département alors quils sont 47 % dans lAude! Tous ne se tournent pas vers la capitale régionale! Ainsi, 25 % des étu- diants résidant dans lAude préfèrent une autre région (Midi-Pyrénées pour la majeure partie)!
Etudier en Languedoc-Roussillon tout en résidant dans une autre région française
29 13
42
12 7
11
58
10
18 5
- 410 - 3
- 27 - 20
- 1 - 45
- 211
- 1 098
-80 - 64
- 443
Source: © IGN - INSEE, recensement de la population 1999
LIMOUX MENDE
CASTELNAUDARY
AGDE BAGNOLS-SUR-CEZE
BEAUCAIRE LUNEL
NARBONNE CARCASSONNE SETE BEZIERS NIMES
PERPIGNAN MONTPELLIER
0 10 20 30 40 50 60 70
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Taux de fuite en %
Taux d'attraction en %
ALES
Taux de fuite et dattraction des étudiants par aire urbaine
Taux dattraction :part des étudiants qui résident dans une zone et étudient dans une autre Taux de fuite : part des étudiants qui étudient dans une zone mais qui ny résident pas Note de lecture :
42 % des étudiants de laire urbaine dAlès résident hors de laire urbaine!
30 % des étudiants domiciliés dans laire urbaine dAlès étudient ailleurs!
Sources: INSEE, recensements de la population 1990 et 01999
Les soldes des déplacements détudiants en 1999 entre le lieu de résidence et le lieu détudes
par rapport au Languedoc-Roussillon
Note de lecture :
Le solde de - 1 098 représente la différence, en 1999, entre les étu- diants résidant en Languedoc- Roussillon qui vont étudier en Midi-Pyrénées, et les étudiants résidant en Midi-Pyrénées qui viennent étudier en Languedoc- Roussillon!
Ce phénomène correspond à une logique de proximité, puisque Toulouse est relati- vement proche de lAude, de même quAvignon attire les étudiants résidant le Gard! Les étudiants originaires des dépar- tements de lHérault et des Pyrénées- Orientales sont moins prédisposés à étu- dier hors du Languedoc-Roussillon, du fait de la présence à proximité détablisse- ments proposant une large palette de for- mations denseignement supérieur! En effet, seulement 5 % et 9 % dentre eux étudient dans une autre région!
Lindicateur dattraction (nombre détu- diants au lieu détudes par rapport au nombre détudiants au lieu de résidence) de lHérault est le seul à être supérieur à 100 dans la région, le plus défavorable étant celui de lAude (64,6)!
De la même façon, les grandes aires urbaines fixent et drainent leur population
étudiante à des degrés divers, générant ainsi des bassins de fréquentation (voir encadré) dont limpor- tance varie en fonction de lattraction des établisse- ments denseignement supérieur qui y sont implantés! Ainsi, les aires urbaines aux densités dé- tudiants les plus fortes (supérieures à 3,5 %) accueillent un nombre total détudiants supérieur au nombre détudiants y rési- dant! A linverse, Narbonne, Alès et Carcassonne ne concent- rent quun petit nombre détudiants (1000 chacun) et les drainent davantage à lextérieur de laire urbaine!
Les déplacements domicile-étude sont les plus longs dans le bassin de fréquentation de Montpellier
Les six bassins de fréquentation de la région sont centrés sur les pôles d'enseignement supérieur et leur aire d'influence est définie par la proportion des étudiants résidant et étudiant dans le bassin en 1999!
Cette part (ou seuil) exprime l'intensité de l'influence du pôle par rapport aux communes avoisinantes! L'influence du pôle décroît naturellement lorsqu'on s'en éloigne et, inversement, le noyau dur du bassin de fréquentation (où 50% au moins des étudiants du bassin résident et étudient dans le bassin) peut être extrêmement limité dans l'espace!
Ainsi, le noyau dur des bassins de fréquentation de Carcassonne, Narbonne et davantage encore d'Alès, sont quasiment limités à leur commune centre! A l'inverse, ceux de Montpellier, mais aussi de Perpignan et Nîmes s'étendent sur la totalité de l'aire urbaine et la dépasse même largement!
Mais alors que l'aire d'influence du pôle de Montpellier s'étend nettement lorsque le seuil diminue, celle de Nîmes et surtout celle de Perpignan sont assez stables! Au seuil de 40%, les bassins de fréquentation de Nîmes et d'Alès deviennent contigües!
Carcassonne
Narbonne Rodez
Aix-Marseille Aurillac
Brive-la-Gaillarde
Valence
Alès
Nîmes Toulouse
Montpellier
Grenoble Saint-Étienne
Le Puy-en-Velay
Perpignan Albi
Avignon
Seuil à 33 %
Sources : © IGN - INSEE, recensement de la population 1999
Les différentes couleurs correspondent aux différents bassins de recrutement
Contour région Contour des aires urbaines 1999
Carcassonne
Montpellier
Narbonne Rodez
Aix-Marseille Aurillac
Brive-la-Gaillarde
Valence
Alès
Nîmes Toulouse
Saint-Étienne
Le Puy-en-Velay
Perpignan Albi
Avignon Grenoble
Seuil à 50 %
Sources : © IGN - INSEE, recensement de la population 1999
Les différentes couleurs correspondent aux différents bassins de recrutement
Contour région Contour des aires urbaines 1999
Indicateurs dattractivité
Effectif détudiants au lieu détude / effectif détudiants au lieu de résidence Unité : %
Aires urbaines 1999 Montpellier 114,5
Nîmes 108,9
Perpignan 112,4
Castelnaudary 128,2
Narbonne 85,8
Alès 81,5
Carcassonne 77,0
Comparaison avec Toulouse 118,3
des aires urbaines Marseille-Aix en Provence 109,3
voisines Avignon 117,3
Départements Aude 64,6
Gard 75,4
Hérault 106,5
Lozère 85,4
Pyrénées-Orientales 92,9 Languedoc-Roussillon 97,3
France 100,0
Note de lecture : Pour 100 étudiants faisant leurs études à Carcassonne, 77 seulement y résident!
Source : INSEE - Recensement de la population de 1999, exploitation principale
Bassins de fréquentation selon différents seuils
Bassin de fréquentation pour un seuil de x % : ensemble des communes d'un seul tenant et sans enclave constitué dun pôle d'enseignement supérieur et dont au moins x % de la population étudiante réside et étudie dans le pôle en 1999!
Pour en savoir plus
n« Les études supérieures: un motif de migration », P Julien, J Laganier, J Pougnard, Insee Première n° 813, novembre 2001 n« Un tiers des étudiants ont une activité rémunérée au cours de lannée », H Valdelièvre, Insee Première n° 795, juillet 2001 n« Atlas régional: les effectifs détudiants en 1999-2000 », DPD, Ministère de lEducation nationale, édition 2002
n« Géographie de lécole », DPD, Ministère de lEducation nationale, n° 7, octobre 2001
n« Les effectifs universitaires à la rentrée 2001 », Académie de Montpellier, Note dinformation n° 1-10, septembre 2001 n« Les diplômes de lenseignement supérieur 1999-2000 », Académie de Montpellier, Note dinformation n° 01-10,? 2001 n« Les classes préparatoires aux grands écoles », Académie de Montpellier, Note dinformation n° 01-08,? 2001
Méthodologie et définitions:
nChamp:létude porte sur les étudiants inscrits dans un établissement denseignement supérieur en 1999! Est considérée comme étudiant toute personne qui a déclaré à la fois être inscrite pour lannée scolaire 1998-1999 dans un établissement denseignement supérieur et avoir atteint un niveau détudes supérieures (facultés, IUT, etc!)!
nLieu de résidence et lieu d'études :lors du recensement de la population de 1999, il a été pour la première fois deman- dé aux étudiants de préciser leur lieu d'études! L'exploitation croisée des lieu de résidence et lieu d'études en 1999 et enfin du lieu de résidence en 1990 pour toutes les personnes ayant déclaré être inscrits dans un établissement d'enseignement supé- rieur a permis de réaliser cette étude!
n Logement ordinaire :la notion de logement ordinaire s'oppose à celle de logement communautaire de type : foyer, cité uni- versitaire, centre d'hébergement, internat d'établissement d'enseignement
nPropension à émigrer:pour prendre en compte lattractivité réelle de la région de destination, on calcule une propension pour un étudiant de la région i à émigrer dans la région j! Cest le rapport du nombre détudiants immigrants provenant dune région i au nombre total détudiants de cette région i et à celui de la région de destination j! On tient compte ainsi à la fois de la taille de la zone émettrice et de celle de la zone réceptrice!
nBassin de recrutement pour un seuil x % :ensemble de communes dun seul tenant et sans enclave, constitué:
- dun pôle denseignement supérieur et
- de communes dont au moins x % de la population résidente en 1990 et étudiant en 1999 le fait dans le pôle ou dans une des communes attirées par celui-ci!
nBassin de fréquentation pour un seuil de x % :ensemble des communes communes d'un seul tenant et sans enclave constitué de :
- un pôle d'enseignement supérieur
- dont au moins x% de la population étudiante résident et étudient dans le pôle en 1999!
nUn pôle denseignement supérieurest constitué dune partie des communes dune aire urbaine 1999 ayant:
- soit au moins 5000 étudiants qui y étudient en 1999
- soit au moins 1000 étudiants qui y étudient en 1999 et au moins 50 % de sa population résidente en 1990 et étudiant en 1999 dans laire urbaine en question!
Ces communes doivent représenter au moins 90 % des étudiants de laire urbaine!
nAire urbaine:ensemble de communes dun seul tenant et sans enclave constitué dun pôle urbain et dune couronne péri- urbaine!
Pôles urbains:Unités urbaines (agglomérations) comptant 5000 emplois ou plus
Couronnes périurbaines:Communes (ou unités urbaines) dont 40 % ou plus des actifs résidents travaillent hors de la com- mune (ou de lunité urbaine) mais dans laire urbaine!
Les questions concernant les étudiants dans le bulletin individuel
du recensement de la population 1999
Prix: 4 F
ISSN n° 1286-4218 Sage: SYN030236
www!insee!fr
Directeur de la publication: Henri THERON
INSEE Languedoc-Roussillon 274, allée Henri II de Montmorency 34064 Montpellier CEDEX 2 Savez-vous que :
qq11 000 ménages domiciliés ont été comptabilisés
dans la région en région en 2000 q
q Le secteur des services regroupe près de 2 emplois sur 3
Format 160x240, 225 pages Réf! : SAGE SYN021436 ISSN : 1286-4218 ISBN : 2-11-069577-3
Prix : 12 e
q q 20 000 personnes supplémentaires par an en Languedoc-Roussillon
q q 7 788 entreprises créées dans les services en 2001
www!insee!fr
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n 100 THEMES
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