• Aucun résultat trouvé

)( uu h’en di J f ’oh ’ t

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager ")( uu h’en di J f ’oh ’ t"

Copied!
27
0
0

Texte intégral

(1)

L’ORIGINE

GÉOGRAPHIQUE

DE LA PROPOLIS Die

geographische !%!!!utt!!

der

P r o p olis

Giancar

lo RICCIARDELLI d’ALBORE

!s!ituu.

J {If ZO f )(

’ o h uu

’ jcl/a lln h’

en -f/

o S t

ud;

di !B’rugia

Ö T

! f/

1:<

1

RÉSUMÉ

On a eflectué une recherche palynologique dans le but de vérifier s"ü est possible ri d."Il1<. :l’origine géographique de la propotis sur ia base dn spectre poÏlin:que- hr’analys!: de .56 échantillons rrr r; !t de di’F! ,r_" pays a. confirme que, sauf dans de L’ares cas la mé<!1 - 6c est efflcn;.x: p0!!r l n’)aiy’"."-’ ;’i :>. p;>..e. de

i 3 ) U

tC i !.r; (a c !z !3 :ï!:! nr·e de 1!t p!aly·,.!af y!e fossile (EBDTMAN f,g/.,1. !.

SUMMARY Y

THE GEOGRAPHICAL ORJGIN OF PROPOUS

A paiynotogical research has been carried out in order to verify the possibility of r.stsb’wr.i!ip the

!e_!rapi-.:cad origin ol’ propolis o3z tiie basis of ih" pollen spectrmr.

The exarninadon of 56 sarnpies, coming o°r,yrr, vanou*’ countrns, I::s :c nl .^.c: d the xlld;tj. ,i? <his rrwthod wittz only a few x.;:e!tsc!,tis

t!r,..eav’yse:a,l3·!fver,=;ft,:G,zraw!e:.lgeoll^’r<ltz!:!n’ rncihud i;’. ret!’I; ..:d

1<NTI<ovucii?;

Depuis longtem p ’ )

la

propolis

souiève

partout

un intérêt considérable

grâce

à ses

caractéristiques

bactéricides

ainsi que

p2r la

possibilité

d’utilisations diverses

(cosméto lo

g

îe, etc)

De est intérêt il paii;rig sot!s peu

une augmentation

importante du

i.l! c.. il es; aus!! h<:s

prohabie que

des

pi <:poli;

pro-

(2)

venant de différents pays et donc

récoltées

par les abeilles sur des

espèces botaniques différentes

aient des

caractéristiques plus

ou moins

marquées.

Sur la base de ces

prémisses

il semble utile

d’essayer

de caractériser ce

produit

au

niveau

géographique grâce

à

l’analyse palynologique.

Le but essentiel est de mettre à la

disposition

des chercheurs et des Instituts de contrôle une méthode

qui puisse

établir avec suffisamment de

précision

le pays d’ori-

gine

d’une

propolis

commercialisée et

qui

contribue donc à

protéger

le meilleur

produit

en le

garantissant

avec un certificat

d’origine.

MATÉRIEL ET MÉTHODES

Grâce à l’aimable collaboration de

spécialistes

et d’apiculteurs de nombreux pays, on a analysé 56

échantillons de propolis provenant de : Suisse (Tabl. 1, nos1-8), France (nO’ 9-17), Italie (nos 18-30), Alle-

magne (n°5 31-32), Écosse (n° 33), Finlande (n° 34), Israël (n° 35), Maroc (n° 36), Japon (nos 37-38), Brésil (n

l

’ 39-40-41), Pérou (n° 42), Argentine (n°9 43-44), Cuba (nl’ 45-46), Zambie (n° 47), Australie (nos48- 49), Tanzanie (n°9 50-51), Kenya (n°S 52-53), Canada (n°5 54-56).

Pour les analyses on a adopté la méthode suivante : on a homogénéisé et dissout 200 mg de propolis dans une solution d’alcool

éthylique-chloroforme-acétone

(1:1:1); après centrifugation et décantation, on a dilué le sédiment obtenu avec 20 cc d’une solution à 10 % de KOH et on l’a

porté

à ébullition pendant 2 minutes; après une nouvelle centrifugation et décantation, on a recueilli le sédiment dans 10 cc d’alcool

éthylique absolu; après une nouvelle centrifugation on a

procédé

au traitement acétolytique selon la

méthode de ERDTMnrr; on a enfin préparé l’échantillon avec de la gelée glycérinée sur une lamelle et on l’a

luté au baume du Canada.

DISCUSSION DES RÉSULTATS

La couleur de la

propolis

était très variable. Les échantillons

provenant

des pays à climat

tempéré présentaient

une couleur brune

plus

ou moins

marquée;

les

propolis

des

pays

tropicaux

et de l’Australie étaient

noires;

une

propolis

finlandaise était

orangée

et

celles de Cuba avaient une couleur violet foncé. Il est donc

logique

que

l’origine

bota-

nique

des

propolis

soit assez variable.

Un autre fait

évident

est la

quantité

considérablement réduite

(200 mg)

de

propolis

nécessaire pour obtenir un bon échantillon. La

propolis

est donc riche en

pollen

et on

peut

faire les

hypothèses

suivantes concernant la provenance du

pollen :

- à

l’origine

la

propolis

est contaminée sur les

plantes

par du

pollen atmosphérique;

- les

abeilles,

en train de récolter la

propolis,

la

polluent

avec du

pollen

collant à

leur corps;

- la

petite

boule de

propolis pourrait

être

mélangée

avec du

pollen

par les

butineuses;

(3)

- dans la ruche le

pollen

récolté par les abeilles peut

polluer

la

propolis:

- de

petits

pourcentages de

pollen atmosphérique

entrent dans la ruche e 1..> 1

luent la

propolis aussi;

- les abeilles

ajoutent

des substances

qui proviennent

de la

régurgitation

<.:. n, ..

len,

quand

elles bouchent les fentes avec la

propolis.

En réalité tous les

échantillons présentaient

de bas pourcentages de

pollen

ar--.:,·.

phile

et de

remarquables quantités

de

pollen entomophile,

habituellement butiné w. , ,;.

les besoins

protéiques

de la colonie.

Dans

quelques

cas le spectre

pollinique

montrait des

pollens

provenant des lii>r:ti

sons de différentes

périodes

de l’année: la

propolisation

avait été vraisemblablement effectuée à

plusieurs reprises

par couches: dans d’autres cas au contraire les

po!icns

s

provenaient

pour la

plus grande partie

de floraisons de courtes durées et les échantil1o;ls

se

rapportaient

donc à des

propolisations

effectuées en des temps assez limités. Ceci ;,

été

remarqué

pour

quelques propolis

italiennes. En observant le spectre

pollii:i: :<:.

détaillé

(Tabl. l ),

on peut faire les considérations

générales

suivantes :

- des

propolis

de différents pays renferment des

pollens analogues,

mais et,

combinaisons et en des pourcentages différents:

- dans

quelques

cas le spectre

pollinique

montre

quelques pollens

caracic... >

tiques

et exclusifs d’un pays.

Pour ces raisons une différenciation au niveau

géographique

est

possible,

mai , ...

a aussi des cas où la

différenciation

est

plus problématique.

En

particulier

on

peut ’

’!&dquo;- ..

pour les

propolis

de

chaque

pays les considérations suivantes

(Tabl. 1 ) :

- Suisse

(n l ’ 1-8) :

les

pollens

du milieu

alpin

tels que Picea, Abies, R Ii 1!l1’, Acer, Tilia, Astrantia,

Campanula,

Viola, sont

caractéristiques.

- France

(n° S 9-17) :

les

propolis

de la France du Sud sont caractérisées

par

la

combinaison

pollinique

Cistus,

Thymus,

Rosmarinus, Lavanclulcr : le

pollen

-le

Calystegia

est

caractéristique;

c’est une combinaison de milieu méditerranéen: les pro

polis

de la zone de Bordeaux renferment au contraire les

pollens

d’Erica cinerea et

Calluna

vulgaris;

la

planche

est une

juxtaposition

par

collage

de deux spectres

po!ii-

i

niques

différents.

- Italie

(n° S 18-39) : parmi

les nombreux échantillons

analysés

se détache la frc

quence des

pollens

de

Trifolium

pratense,

Onobrychis,

Erica arborea, Olea, Vitis,

Q /I &dquo; !

eus,

Hedysarum;

c’est un tableau assez

particulier.

-

Allemagne (n OS 31-32) :

dans les pourcentages élevés on trouve Heracleunt: les autres

pollens

sont

également

communs aux pays

limitrophes:

la différenciation en LO cas n’est pas facile et demanderait

l’analyse

d’un nombre considérable d’échantillems.

- -

Ecosse (n°

33) : la combinaison Calluna,

Epilobium,

Erica cinerea, safi a es.

plutôt typique

des côtes

atlantiques;

le pourcentage

d’Epilobium

est

remarquahle.

(4)
(5)
(6)
(7)

- Finlande

(n° 34) :

la

propolis présente

un

spectre pollinique qui

se différencie du

précédent

par le pourcentage élevé des

pollens

de

Trifolium

repens, Vicia et par la

présence

d’un

pollen

du groupe

Spiraea.

- Israël

(n° 35) :

c’est un tableau

pollinique

de la

Méditerranée

mais différent du

français

par le pourcentage élevé de Citrzcs et par la

présence

d’autres

pollens,

en fait

inconnus.

- Maroc

(n° 36) :

la

propolis

est caractérisée par le pourcentage élevé de

pollen d’Eucalyptus

et par le pourcentage considérable de

pollen

de

Daphne.

-

Japon (n° S 37-38) :

on y remarque aussi des

pollens inconnus;

le

pourcentage

très élevé du

pollen d’Astragalus

sinîcus caractérise cette

propolis;

il faut remarquer

que le même

phénomène

se vérifie pour la

gelée royale

et pour

quelques

miels de ces

zones.

- Brésil

(n° S 39-41) :

ses

propolis

sont assez

particulières

par la

présence

des

pollens

de Mimosa

scabrella,

Palmae, Vernonia,

Roupala,

Ilex,

Lythraea.

- Pérou

(n° 42) :

semblable à celle du

Brésil,

sa

propolis

s’en différencie par l’ab-

sence des

pollens

de Ilex,

Roupala,

M. scabrelln et par la

présence

en

pourcentages

éle- vés du

pollen

de Casuarina.

-

Argentine (n O ’ 43-44) :

elle

pourrait

se confondre avec un

spectre pollinique européen;

il faut remarquer la

présence

du

pollen

de Casuarirra en pourcentages

considérables.

- Cuba

(n° S 45-46) : spectre pollinique particulier

par la

présence

en pourcentages très

élevés

du

pollen

de

Roystonea,

les

pollens

de

Ipomoea,

Bursera, Conzbretum sont

aussi

typiques.

- Zambie

(n° 47) :

elle se

distingue

par le pourcentage élevé du

pollen

de

Nyclocalos

et

Dombeya.

- Australie

(n° S 48-49) :

ce

spectre pollinique

est

unique,

parce

qu’il compte

les

pollens

exclusifs de Banksia

(plusieurs espèces),

Nakea et de différentes

espèces d’Eucalyptus.

- Tanzanie

(rr° S 50-51) :

des

pollens

de différentes

A catitaceae,

de

Cumbretaceae, d&dquo;Anacardiuni, d’Eucalyptus

et des

pollens

malheureusement inconnus caractéristisent

ces

propolis.

-

Kenya (n OS 52 53) :

dans ces

propolis

les

pourcentages élevés

des

pollens

de

Vigna,

Acanthzzs, Datura,

Ocimiimr

Croton sont

caractéristiques.

- Canada

(n OS 54-56) :

c’est un

spectre pollinique

assez semblable à celui de l’Eu- rope

septentrionale;

mais il manque les

pollens

de Ericaceae et

Epilobizrnr :

à remarquer le

pourcentage

élevé de

pollen

de

Composées

du type H.

(8)
(9)
(10)
(11)
(12)
(13)
(14)
(15)
(16)
(17)
(18)
(19)
(20)
(21)
(22)
(23)
(24)
(25)
(26)

CONCLUSIONS

Les

spectres polliniques présentés (Tabl.

1 et

Fig. 1-18)

montrent assez clairement

que, sauf

quelques

rares cas

qui

méritent de

plus grands approfondissements,

la déter-

mination de

l’origine géographique

de la

propolis

est

possible

et dans

quelques

cas

assez

facile;

la méthode

implique cependant

la connaissance de la

palynologie

fossile

(E

RDTMAN

et

al.) puisque,

avec la

simple

dilution de l’échantillon dans le solvant, les lamelles sont illisibles à cause de la

présence

de cire et d’autres substances. Pour cette

raison on ne peut pas

employer

les méthodes habituelles de la

mélissopalynologie

pour

l’analyse

de cet intéressant

produit

des abeilles. La méthode décrite est de toute

façon

assez

simple,

même si la

préparation

d’un échantillon demande

plus

de temps

(

heure

environ).

Ke Ç

u pour publication en arril 1979.

L ittgegattgen 1111 April /979.

REMERCIEMENTS

On remercie vivement de leur aimable collaboration : FASSBINDERet VoRwoHL (Allemagne), CORNE-

J

O (Argentine), CHAMBERS (Australie), LOCATELLIet SANCHEZ(Brésil), SMITHet .IA1(Canada), SAN’1!ANA (Cuba), COUSTON

(Écosse),

LIMPI (Finlande), ALBtSETTI, LAVIE et LOUVEAlIX (France), CHAIA1 (Israël),

!I A

NA (Italie), PATERSON (Kenya), MERLET (iVlaroc), VENTODN) (Pérou), GERIG et IVIAL’RIZIO (Suisse),

NN

YITI et MtJLLFR (Tanzanie), SLJZU!KI (Japon), MUYUNDA (Zambie).

ZUSAMMENFASSUNG

Es wurden 56 Propolis-Proben aus verschiedenen Ländern mit pollenanalytischen Methoden

untersucht mit dem Ziel, ihre geographische Herkunft zu charakterisieren. Die Proben stammten aus

folgenden Ländern : Schweiz, Frankreich, Italien, Deutschland, Schottland, Finnland, Israel, Marokko, Japan, Brasilien, Peru, Argentinien, Kuba, Sambia, Australien, Tansania, Kenya, Kanada.

Zur Analyse wurde folgende Methode angewandt: 200 mg Propolis, gelöst in einem Gemisch

Äthylalkohol-Chloroform-Azeton

(1:1:1) wurde zentrifugiert, dekantiert und nach Behandlung mit KOH

10% zwei Minuten lang gekocht; das durch eine neuerliche Zentrifugierung erhaltene Sediment wurde in

absoluten

Äthylalkohol

aufgenommen; nach neuerlicher Zentrifugierung wurde die Probe einer

azetolytischen Methode nach Erdtman unterzogen, auf einen Objektträger gebracht und mit Canadabalsam eingeschlossen.

Die Resultate zeigen, dass die in der Propolis gefundenen, von verschiedenen Pflanzen stammenden Pollenkörner in den meisten Fällen die Propolissorten nach ihrer geographischen Herkunft

charakterisieren.

Diese Methode könnte man anwenden, wenn es darum geht, die Herkunft eines zum Verbrauch

angebotenen Produktes zu kontrollieren.

(27)

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

CHAUVIN R., 1968. &mdash; La substance antibactérienne de la propolis. In : Traité de Biologie de l’Abeille, vol.

3, Paris, Masson, 36-46.

ERDTMAN G.. 1952. - Pollen morphologv and plant laxol1omy. Almquist et Viksell, Stockholm.

F AEG

xI K., JVERSEN J., 1964. &mdash; Textbook of pollert analysis, Munksgard, Copenhagen.

Pollen et Spores, publ. Museum National d’histoire naturelle. Paris 6‘, années 1960-1978.

WwLRFCttr B. J. J. R., 1962. - The biological significance of propolis. Riol. Jaarb., 30, 253-26?..

Références

Documents relatifs

Par cette m éthode, les valeurs de l’activité antioxydante des différents extraits de propolis sont com prises entre 7000 et 14000 µm ol TE/ g, soit de l’ordre de 3 à 6

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des

Nous retrouvons trois espèces d’algues sur les sites de Jallaucourt, Manoncourt, Ollainville et Ville/Illon (score de 0,875) en mars, et seulement deux au maximum en mai,

Cette dernière n’arrêtait pas de dire, « le comble de la société des gens modernes et des gens civilisés, tout est précaire, tout est fragile, tout devient banal, rien

34 Figure 11 :Variations des taux du MDA cytosolique cardiaque après administration orale de MTX (20 mg/kg) seule,en association avec l’EEP (100 mg/kg/jr),ou avec la quercétine

(iii) Weak magnitude 2010 March 14 event: The epicentre of this event is far from the USArray stations compared to other high magnitude event epicentres used in the processing,

Limited to 250

Pour finir, les auteurs encouragent les professionnels à inclure davantage les membres de la famille dans les interventions d’autogestion du diabète car ils peuvent fournir aux