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Les facteurs associés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).

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Academic year: 2021

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(1)ROYAUME DU MAROC UNIVERSITE MOHAMMED V DE RABAT FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE RABAT. Année : 2019. Thèse N° : 36. LES FACTEURS ASSOCIÉS AUX ACCIDENTS DE LA VIE COURANTE CHEZ L’ENFANT (A PROPOS DE 363 CAS) THESE Présentée et soutenue publiquement le :…………………. PAR Monsieur Naji BEN AMAR Né le 30 Décembre 1993 à Tétouan. Pour l’Obtention du Diplôme de DOCTEUR EN MÉDECINE Mots clés : Epidémiologie, Accident, Vie courante, Enfant, Facteurs associés, Hospitalisation.. Membres du Jury : M. F. ETTAYBI Professeur de Chirurgie Pédiatrique Mme H. OUBEJJA NEBAOUI Professeur de Chirurgie Pédiatrique M. M. RAMI Professeur de Chirurgie Pédiatrique M. Z. EL FELLOUS EL ALAMI Professeur de Traumato-Orthopédie Pédiatrique M. H. ZERHOUNI Professeur de Chirurgie Pédiatrique M. R. RAZINE Professeur d'Epidémiologie et de Santé publique. PRESIDENT RAPPORTEUR. JUGES.

(2) ‫ﺑﺴﻢ ﺍﷲ ﺍﻟﺮﺣﻤﺎﻥ ﺍﻟﺮﺣـﻴﻢ‬. ‫"ﻭ‪‬ﻳ‪‬ﺴ‪‬ﺄﹶﻟﹸﻮﻧﹶﻚ‪ ‬ﻋ‪‬ﻦﹺ ﺍﻟﺮ‪‬ﻭﺡﹺۖﻗﹸﻞﹺ ﺍﻟﺮ‪‬ﻭﺡ‪‬‬ ‫ﻣ‪‬ﻦ‪ ‬ﺃﹶﻣ‪‬ﺮﹺ ﺭ‪‬ﺑ‪‬ﻲ ﻭ‪‬ﻣ‪‬ﺎ ﺃﹸﻭﺗ‪‬ﻴﺘﹸﻢ‪ ‬ﻣ‪‬ﻦ‪ ‬ﺍﻟﹾﻌ‪‬ﻠﹾﻢﹺ‬ ‫ﺇﹺﻟﱠﺎ ﻗﹶﻠ‪‬ﻴﻠﹰﺎ "‬. ‫ﺻﺪﻕ ﺍﷲ ﺍﻟﻌﻈﻴﻢ‬ ‫ﺳﻮﺭﺓ ﺍﻹﺳﺮﺍﺀ ﺍﻵﻳﺔ﴿‪﴾٨٥‬‬ ‫<<‬.

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(16) Remerciements.

(17) A notre maître et Président de thèse Mr. FOUAD ETTAYBI Professeur agrégé de Chirurgie pédiatrique Chef de service des urgences chirurgicales pédiatrique Hôpital d’enfant CHU Ibn Sina. Vous nous avez accordé un immense honneur et un grand privilège en acceptant la présidence de notre jury de thèse. Votre culture scientifique, votre compétence et vos qualités humaines ont suscité en nous une grande admiration et sont pour vos élèves un exemple à suivre. Nous vous prions, cher Maître, d’accepter dans ce travail le témoignage de notre haute considération, de notre profonde reconnaissance et de notre sincère respect..

(18) A notre maître et rapporteur de thèse Mme. HOUDA OUBEJJA NEBAOUI Professeur agrégée de Chirurgie pédiatrique Nous vous remercions chère Maître de la bienveillance que vous nous avez réservé en nous inspirant ce travail. Vous nous avez fait l’honneur de nous confier ce travail et de veiller à son élaboration. Nous sommes aussi profondément touchés par votre spontanéité et votre gentillesse. Vous avez suscité notre admiration par votre richesse en savoirs, votre compétence, votre conscience professionnelle et votre sérieux, qui font de vous le parfait exemple à suivre. Nous voudrons être dignes de la confiance que vous nous avez accordée et vous prions, chère Maître, de trouver ici le témoignage de notre sincère reconnaissance et profonde gratitude..

(19) A notre maître et juge de thèse Mr. HICHAM ZERHOUNI Professeur agrégé de chirurgie pédiatrique. Nous sommes particulièrement reconnaissant pour l’honneur que vous nous faites en acceptant de juger notre travail. Notre gratitude est grande pour l’intérêt que vous avez montré à l’encontre de notre travail. Veuillez trouver dans cet ouvrage le témoignage de notre profonde reconnaissance et respect..

(20) A notre maître et juge de thèse Mr. MOHAMEDRAMI Professeur agrégé de Chirurgie Pédiatrique. Nous vous remercions pour la spontanéité avec laquelle vous avez accepté de nous juger. Nous sommes heureux de l’honneur que vous nous faites en s’intéressant à ce travail. Qu’il nous soit permis de vous exprimer notre estime et notre sincère reconnaissance..

(21) A notre maître et juge de thèse Mr. ZOUHAIR El ALAMI El FELLOUS Professeur agrégé de Chirurgie Pédiatrique. Nous vous remercions du grand honneur que vous nous faites en acceptant de faire parties de notre jury de thèse. Veuillez trouver ici, cher Maître, le témoignage de notre haute considération, de notre profonde reconnaissance et de notre sincère respect..

(22) A notre maître et juge de thèse Mr. RACHID RAZINE Professeur d'épidémiologie et de médecine sociale. Vous avez accepté avec grande amabilité de juger cette thèse. Cet honneur nous touche infiniment et nous tenons à vous exprimer nos sincères remerciements et notre profond respect..

(23) Dédicaces.

(24) Toutes les lettres ne sauront trouver les mots qu’il faut…. Tous les mots ne sauraient exprimer la gratitude, l’amour, le respect, la reconnaissance. C’est tout simplement que : Je dédie cette thèse à….

(25) A Allah Tout puissant Notre créateur et notre clément Qui nous guide dans notre vie Qui nous aide dans notre chemin Je vous dois ce que je suis devenu Ce travail est de lui, grâce à lui et vers lui. Louanges et remerciements Pour votre clémence et miséricorde.

(26) A MES TRES CHERS PARENTS. Parce qu’il est impossible de trouver les mots qui peuvent exprimer mon amour, et ma reconnaissance pour vous. Je vous dédie ce travail en reconnaissance de l’amour que vous m’avez offert depuis ma naissance, de tous les sacrifices que vous vous êtes imposés pour assurer mon éducation et mon bien être, de votre tolérance, et de votre bonté exceptionnelle. J’espère toujours être à la hauteur de ce que vous attendez de moi, et ne jamais vous décevoir. Puisse DIEU le tout puissant vous donner santé, bonheur et longue vie afin que je puisse un jour vous rendre ne serait ce qu’un peu de ce que vous avez fait pour moi. QUE DIEU VOUS GARDE.

(27) A mes chers frères Ziaad et Noussair Je vous dédie ce travail en témoignage de mon amour et mon attachement. Puisse nos fraternels liens se pérenniser et consolider encore.. A ma tante Houda et son époux Jamal J’ai bénéficié d’un amour et d’une attention telle que de simples mots ne suffisent pas pour vous remercier. Trouvez ici l’expression de toute ma reconnaissance et de tout mon attachement. Qu’Allah le tout puissant vous accorde sa miséricorde, vous donne une longue vie et comble vos désirs.. A ma très chère grand-mère maternelle Votre amour, votre gentillesse et votre soutien ont été pour moi une source de courage, de confiance et de patience. Qu’il me soit permis aujourd’hui de vous exprimer mon profond respect et mon grand amour.. A mon cher grand-père paternel Ma source de persévérance, Je prie dieu, le tout puissant De vous accorder la santé et la longue vie..

(28) A la mémoire de mon grand-père maternel A la mémoire de ma grand-mère paternelle Que vos âmes reposent en paix, j'espère que là ou vous êtes vous êtes fier de votre progéniture.. A tous mes oncles et tantes, cousins et cousines, tous les membres de ma famille Je vous dédie ce travail en témoignage du respect, des liens familiaux et de l'amour qui nous rassemblent… Que Dieu vous préserve et vous accorde santé et prospérité.. A mes meilleurs amis : Amine, Youness, Mehdi, Yassir et Mohammed Vous êtes pour moi plus que des amis, vous êtes des frères que j’aime, que je respecte et surtout que j’apprécie Merci pour votre soutien et votre amitié Merci pour les moments de joie et de tristesse qu’on s’est partagés Merci pour tous ce que vous avez fait pour moi J’espère que notre amitié durera pour toujours Restons amis pour la vie.

(29) A mes meilleures amies : Kaoutar et Chaimae Au souvenir des moments qu’on a passé ensemble. Vous m’avez offert ce qu’il y a de plus cher : l’amitié. Je vous souhaite beaucoup de succès, de réussite, d’amour et de bonheur. Merci pour tous les moments formidables qu’on a partagés.. A mes amis(es) et collègues, Mohamed El Amine Elmouden, Omar Bellouki, Hamza Moufaddal, Ibrahim El Amraoui,MohammedAyadi,HichamSbaity,OualidRomli,NassimaBelhaj ,Ilham Ben Marzouk, Soufiane Atik,Yassine El Bouazizi ,Walid Benbrahim,LeilaBenbella,RimBenabdeslam,AmineMaach,AnassBaouss ous ,Ismail Halfi, Manal Nmili, Loubna Omri, Soufian Aichouni… En souvenir des moments agréables passés ensemble, veuillez trouver dans ce travail l’expression de ma tendre affection et mes sentiments les plus respectueux avec mes vœux de succès, de bonheur et de bonne santé.. A tous les internes de CHP de Tétouan 2017-2018 : Reda, Badr, Nizar.C, Ikram, Amina, Randa, Adil, Oussama, Rabab, Nada.Y,Youssra,Nada.A,Nadir,Achraf,Souhaila,Jihane.B,Sara,Lamiae ,Jihane.J,Nada.K,Nizar.T,Saad,Soukaina,Khalil ,Hamza,Safae,Najlae, Adrae et Kaoutar. Je vous dédie ce travail en témoignage de l’amitié, des profonds sentiments fraternels qui nous unit et des souvenirs de tous les moments que nous avons passés ensemble..

(30) A Monsieur Mohammed FELAHI Veuillez trouver dans ce travail l’expression de ma reconnaissance, ma gratitude et mon respect le plus profond, en réponse de votre sympathie, gentillesse, votre aide et l’amabilité avec laquelle vous m’avez entourés. Puisse Dieu vous garder en bonne santé, et vous prêter longue vie pleine de bonheur et de succès.. A tous mes maitres de l’enseignement primaire, de l’enseignement secondaire, et de l’enseignement supérieur, En témoignage de mon affection et respect.. A tous ceux qui ont participé à ma formation de médecin. Au personnel de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat. Au personnel du service des Urgences Chirurgicales Pédiatriques de l’Hôpital d’enfants de Rabat, Sans qui ce travail n’aurait pas été possible.. A toute ma promotion :2011/2018. A tous ceux qui me sont chers et que j’ai omis de citer. A tous ceux qui ont participé de près ou de loin à l’élaboration de ce travail..

(31) Liste des illustrations.

(32) LISTE DES FIGURES Figure 1 : Facteurs de risque d’accidents (selon Haddon). Figure 2 : Répartition des AcVC selon le sexe. Figure 3 : Répartition des AcVC selon la provenance. Figure 4 :Répartition des AcVC Selon l’heure de l’accident. Figure 5 : Répartition des accidents en tranches horaires. Figure 6 : Répartition des patients selon le jour de consultation. Figure 7 : Répartition des accidents selon les saisons de l’année. Figure 8 : Répartition des victimes selon leur scolarisation Figure 9 : Répartition selon les cycles d’enseignement. Figure 10 : Répartition selon le niveau d’instruction des victimes. Figure 11 : Répartition selon le niveau d’instruction de la mère. Figure 12 : Répartition selon le niveau d’instruction du père. Figure 13 : Répartition selon le niveau d’instruction des parents. Figure 14 : Répartition selon le type d’habitat. Figure 15 : Répartition des patients selon le revenu des parents. Figure 16 : Répartition des AcVC selon la surveillance au moment de l’accident. Figure 17 :Répartition de la surveillance en fonction des tranches d’âge. Figure 18 : Fréquence des accidents domestiques. Figure 19 : Répartition des AcVC selon les circonstances. Figure 20 : Répartition des AcVC selon les lésions. Figure 21 : Répartition des AcVC selon les parties lésées. Figure 22 : Répartition des AcVC selon les examens complémentaires..

(33) Figure 23 : Répartition des AcVC selon la prise en charge. Figure 24 : Répartition des hospitalisations selon la durée d’hospitalisation. Figure 25 : Répartition des AcVc selon leur évolution. Figure 26 : Répartition des AcVC par tranche d’âge et selon le sexe. Figure 27 : Répartitions des patients selon les 4 tranches d’âge et selon le sexe. Figure 28 : Répartition des AcVC en fonction du sexe. Figure 29 : Répartition des principaux lieux d’accidents par tranche d’âge. Figure 30 : Répartition des AcVC selon la pièce Figure 31 : Répartition des circonstances en fonction du sexe. Figure 32 : Répartition des mécanismes en fonction des groupes d’âge. Figure 33 : Répartition des chutes en fonction du mécanisme et de sa hauteur Figure 34 : Répartition de l’agent causal en fonction du sexe. Figure 35 : Répartition des lésions selon le sexe. Figure 36 : Répartition des lésions selon les tranches d’âge. Figure 37 : Répartition des AcVC selon la localisation des lésions. Figure 38 : Répartition des localisations selon le sexe. Figure 39 : Les localisations les plus touchées selon les tranches d’âge. Figure 40 : Les examens les plus prescrit selon les tranches d’âge. Figure 41 : Répartition de l’évolution en fonction du sexe. Figure 42 : Répartition de l’évolution en fonction des tranches d’âge..

(34) LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Effectif et pourcentage des patients en fonction des tranches d’âge. Tableau 2 : Répartition des patients selon la région de provenance. Tableau 3 : Répartition des patients selon la couverture médicale. Tableau 4 : Répartition des AcVC en fonction des caractéristiques familiales. Tableau 5 : Effectif et pourcentage des patients en fonction des tranches d’âge et le sexe. Tableau 6 : La relation entre les circonstances d’accidents et les autres paramètres. Tableau 7 : Répartition des localisations selon les circonstances. Tableau 8 : Répartition des examens complémentaires selon les circonstances : Tableau 9 : Régression logistique uni et multivariée pour les facteurs associés aux anomalies radiologiques. Tableau 10 : Régression logistique uni et multivariée pour les facteurs associés à la survenue de complications. Tableau 11 : Régression logistique uni et multivariée pour les facteurs associés à la durée d’hospitalisation. Tableau12 : Comparaison de l’âge moyen des enfants victimes d’AcVC. Tableau 13 : Répartition des AcVC chez les enfants selon l’âge en fonction des séries. Tableau 14 : Comparaison de la répartition masculine lors d’un AcVC..

(35) LISTE DES ABRÉVIATIONS AcVC : Accidents de la vie courante. AD :Accident domestique. AED : Accident extra domestique. AS : Accident scolaire. OMS :Organisation mondiale de la santé. UCP : Urgences Chirurgicales Pédiatriques. HER : Hôpital d’enfants de Rabat. EHLASS:European Home and Leisure Accident Surveillance System. HASS &LASS: Home Accident Surveillance System & Leisure Accident Surveillance System. NEISS:National Electronic Inquiry Surveillance System. InVS:Institut de veillesanitaire. EPAC : Enquête Permanente sur les Accidents de la vie Courante. CHU : Centre Hospitalier Universitaire. RAMED : Régime d'Assistance Médicale. CP :Cours préparatoire. CE1 :Cours élémentaire 1re année. CE2 :Cours élémentaire 2e année. CM1 :Cours moyen 1re année. CM2 :Cours moyen 2e année. TC :Tronc commun. TDM : Tomodensitométrie. OG : Organes génitaux. OR :Odds-Ratio. IC : Intervalle de confiance..

(36) SOMMAIRE.

(37) INTRODUCTION ................................................................................................ 1 RAPPELS ............................................................................................................. 5 1-Epidémiologie des accidents de la vie courante : ....................................... 6 2-L’enfant : ....................................................................................................... 8 2.1. Développement psychomoteur de l’enfant : [25] .................................... 8 2.2.Les limitations de l’enfant : [26]............................................................. 12 3.Facteurs de risque des accidents de la vie courante chez l’enfant : ....... 15 3.1.Facteurs liés à l’enfant ou facteurs endogènes : [26].............................. 15 3.2.Facteurs liés à l’environnement ou facteur exogènes : ........................... 17 POPULATION ET MÉTHODES ...................................................................... 21 RÉSULTATS ...................................................................................................... 27 I-Epidémiologie descriptive des accidents de la vie courante. ................... 28 A-Caractéristiques générales : ...................................................................... 28 1. Répartition selon l’âge :....................................................................... 28 2. Répartition selon les tranches d’âge : .................................................. 28 3. Répartition selon le sexe :.................................................................... 29 4. Répartition selon la provenance : ........................................................ 29 5. Répartition selon la couverture médicale : .......................................... 31 6. Répartition selon le moment de l’accident : ........................................ 31 7. Répartition selon la scolarisation : ...................................................... 34 8. Répartition selon le niveau d’instruction des parents : ....................... 35 9. Selon le type d’habitat : ....................................................................... 37 10. Selon le niveau socio-économique : ................................................. 38 11. Selon les caractéristiques familiales :............................................... 39 12. Selon la surveillance de l’enfant au moment de l’accident :............ 40 13. Répartition selon le lieu de l’accident : ............................................ 41 14. Selon les circonstances de l’accident : ............................................. 42 15. Répartition selon les lésions : ........................................................... 43 16. Selon les examens complémentaires demandés : ............................. 44 17. Selon le type de prise en charge : ..................................................... 46 18. Selon l’évolution : ............................................................................ 47 B-Caractéristiques spécifiques :.................................................................... 47 1. Selon le sexe : ...................................................................................... 47 1.1.Répartition de l’âge selon le sexe : ................................................... 47 1.2.Répartition des tranches d’âge selon le sexe : .................................. 48.

(38) 2. Selon le lieu : ....................................................................................... 50 2.1.Répartition des AcVC en fonction du sexe et du lieu : .................... 50 2.2.Répartition des principaux lieux d’accidents par tranches d’âge : ... 51 2.3.Répartition des AcVC selon la pièce :.............................................. 52 3. Selon les circonstances de l’accident : ................................................ 53 3.1.Répartition des circonstances en fonction du sexe : ......................... 53 3.2.Répartition des circonstances en fonction des groupes d’âge : ........ 53 3.3.Analyse descriptive selon les circonstances d’accident : ................. 54 3.4.La relation entre les circonstances d’accidents et les autres paramètres : ............................................................................................. 56 4. Selon la lésion :.................................................................................... 58 4.1.Répartition des lésions selon le sexe : .............................................. 58 4.2.Répartition des lésions selon les tranches d’âge : ............................ 58 4.3.Analyse descriptive selon la localisation des lésions : ..................... 59 5. Selon les examens complémentaires : ................................................. 62 5.1.Répartition des examens complémentaires selon les tranches d’âge : ................................................................................................................ 62 5.2.Répartition des examens complémentaires selon les circonstances . 63 6. Selon l’évolution : ............................................................................... 63 6.1.Répartition de l’évolution en fonction du sexe : .............................. 63 6.2.Répartition de l’évolution en fonction des tranches d’âge ............... 64 II-Facteurs associés aux AcVc : .................................................................... 65 1.Facteurs associés aux anomalies radiologiques : ....................................... 65 2.Facteurs associés à la survenue de complications : ................................... 67 3.Facteurs associés à la durée d’hospitalisation : ......................................... 69 DISCUSSION ..................................................................................................... 70 1.L’âge : ........................................................................................................... 72 2.Le sexe : ........................................................................................................ 74 3.Le paramètre temps : .................................................................................. 75 4.Le niveau socio-économique : .................................................................... 75 5.La structure familiale : ............................................................................... 77 6.Le niveau de scolarisation du parent ou responsable d’enfant : ............ 78 7.La surveillance parentale : ......................................................................... 78 8.Le lieu : ......................................................................................................... 79.

(39) 9.Circonstances : ............................................................................................ 80 CONCLUSION ................................................................................................... 81 RÉSUMÉS .......................................................................................................... 81 BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................. 81.

(40) Les facteurs associés sociés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).. INTRODUCTION. 1.

(41) Les facteurs associés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).. 1 Les traumatismes : La définition classique d’un traumatisme utilisée par l’organisation mondiale de la santé est la suivante : « Les traumatismes sont causés par une exposition aigue à des agents physiques tels que l’énergie mécanique, la chaleur, l’électricité, les agents chimiques ou les radiations ionisantes, qui interagissent avec le corps dans des quantités ou des taux excédant le seuil de tolérance humaine. Dans certains cas, (par exemple, la noyade ou le gel), Les traumatismes proviennent du manque soudain d’un élément essentiel tel que l’oxygène ou la chaleur » [1]. Les traumatismes sont répartis en deux groupes : -Les traumatismes intentionnels qui comprennent les suicides et tentatives de suicide, les agressions et violences, les faits de guerre. -Les traumatismes non intentionnels qui constituent les accidents et que l’on répartit en accidents de la circulation, accidents du travail, accidents de la vie courante (AcVC) [2].. 2 Les accidents de la vie courante : Un accident de la vie courante (AcVC) est défini comme un traumatisme non intentionnel, qui n’est ni un accident de la circulation, ni un accident du travail. Ce sont « des accidents survenant au domicile ou dans ses abords immédiats, sur les aires de sport ou de loisirs, et à l’école ». Les AcVC sont répartis selon le lieu ou l’activité de l’accidenté au moment de sa survenue : [3,4] - Les accidents domestiques (AD), survenus à la maison ou dans ses abords immédiats : jardin, garage, cour, et autres dépendances ; - Les accidents scolaires (AS), incluant les accidents survenant lors du trajet, durant les heures d’éducation physique et dans les locaux scolaires ;. 2.

(42) Les facteurs associés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).. - Les accidents de sport et de loisirs. Ils constituent un problème majeur de santé publique dans le monde, de part leur gravité et leur fréquence, ils représentent une importante cause de morbidité et de mortalité dans les pays développés [2]. Selon l’OMS, 950000 adolescents de moins de 18 ans meurent chaque année dans le monde [5]. En France ils sont à l’origine d’environ 20000 décès par an soit 3 fois plus que les accidents de la circulation et 20 fois plus que les accidents de travail [6]. Au Maroc, l'ampleur réelle de la pathologie accidentelle de l’enfant reste encore méconnue en raison de l’absence de données et de statistiques nationales. Les AcVC chez les enfants dépendent de plusieurs facteurs de risque. Il peut y avoir un effet cumulé de ces facteurs, rendant complexes les études et mesures préventives. Ces facteurs de risque, décrits par W.Haddon (figure 1),peuvent être liés à l’enfant lui-même, à son environnement matériel, et aux produits impliqués dans l’accident. Ces facteurs sont indépendants les uns des autres mais, suivant leurs interactions, ils peuvent favoriser la survenue de l’accident[7].. Figure 1 : Facteurs de risque d’accidents (selon Haddon). 3.

(43) Les facteurs associés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).. Dans cette étude, nous avons traité 363 dossiers d’enfants victimes d’accident de la vie courante ayant consulté au service des Urgences Chirurgicales Pédiatriques (UCP) de l’Hôpital d’enfants de Rabat (HER). L’objectif principal de cette étude est d’évaluer la fréquence et les circonstances de survenue des AcVC chez l’enfant, et d’en préciser les facteurs associés éventuels. Les résultats seront comparés aux données de la littérature.. 4.

(44) Les facteurs associés sociés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).. RAPPELS. 5.

(45) Les facteurs associés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).. 1-EPIDEMIOLOGIE DES ACCIDENTS DE LA VIE COURANTE : Les accidents de la vie courante (AcVC) sont les plus nombreux des traumatismes non intentionnels, ils sont la première cause de décès d’enfants de 1 à 15 ans [8]. Pourtant, ces risques sont peu redoutés de la population et encore mal connus des professionnels de santé. La méconnaissance du phénomène des accidents de la vie courante réside principalement. dans. l’insuffisance. ou. l’inadéquation. de. données. épidémiologiques et notamment d’indicateurs de morbidité. Les caractéristiques physiologiques et psychologiques de l’enfant en font un être particulièrement vulnérable. Sa petite taille, son immaturité visuelle, sa coordination psychomotrice imparfaite l’exposent à des risques particuliers. Avec l’âge, les lieux et les types d’activités de l’enfant vont évoluer (de la maison vers le jardin, la rue, les aires de jeux, l’école) et s’avèrent de plus en plus traumatogènes. La surveillance épidémiologique des AcVC a pour objectif de mieux connaître les causes et circonstances de leur survenue, pour en orienter la prévention. La très grande variabilité des AcVC rend difficile leur connaissance précise. L’augmentation des connaissances sur les causes et circonstances de décès par AcVC chez les enfants reste une voie privilégiée pour diminuer ces accidents[9]. Sur le plan international, des systèmes nationaux de surveillance des accidents de vie courante ont vu le jour il y a plusieurs années déjà. Ces différents systèmes ont pour but de recueillir en permanence des données sur les accidents de vie courante de l’adulte et de l’enfant dans des hôpitaux présélectionnés et répartis dans l'ensemble du territoire national afin de fournir un rapport annuel. Nous pouvons citer le cas du système EHLASS pour les pays d'Europe (European Home and Leisure Accident Surveillance System), remplacé depuis 6.

(46) Les facteurs associés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).. 1999 par l’Injury Data Base, le système HASS & LASS en Angleterre (Home Accident Surveillance System & Leisure Accident Surveillance System), le système NEISS aux Etats-Unis et en Australie (National Electronic Inquiry Surveillance System) et bien d'autres [10, 11]. C'est ainsi que, par le biais de ces systèmes, les pays occidentaux disposent actuellement de statistiques bien précises concernant les accidents domestiques dans leurs pays respectifs. En voici quelques exemples : En France, Selon l’institut de veille sanitaire (InVS), on estime que 1,5 à 2 millions d’enfants par an sont victimes d’AcVC [12, 13]. En France métropolitaine, la base de l’Enquête Permanente sur les Accidents de la vie Courante (EPAC) 2017 dénombre 54 370 AcVC survenus chez des enfants de 0 à 14 ans sur 122 181 enregistrements, soit une part de 45 % du total[14]. En Espagne, les accidents domestiques infantiles représentent après les accidents de trafic, la principale cause de décès chez les enfants de 1 à 14 ans. Ils sont responsables de plus de 30 % des décès dans cette tranche d'âge ce qui représente près d'un millier de garçons et de filles qui meurent chaque année à la suite d'un accident [15]. En 2004, environ 1500 enfants sont décédés par accident, dont près de la moitié suite à un accidents domestique [16]. En Angleterre, chaque année 2.700.000 personnes ont recours aux soins suite à un accident domestique. Les accidents domestiques causent environ 7.000 décès par an [17]. D'après les données recueillies par le système HASS & LASS en l'an 2002, 5.577.661 personnes ont été victimes d'accidents domestiques en Angleterre dont 1.978.025 enfants âgés de moins de 15 ans [18].. 7.

(47) Les facteurs associés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).. En Algérie, les différentes enquêtes menées sur les accidents domestiques chez l’enfant situent l’incidence entre 40% et 50% et prédominent chez l’enfant en âge préscolaire [19, 20]. En Tunisie, Les accidents domestiques représentent à eux seuls 3.25 % de l'incidence hospitalière de l'Hôpital d'enfants de Tunis avec une prédominance chez les moins de 3 ans [21]. Une étude réalisée au CHU de SFAX en 1989 sur la pathologie accidentelle de l'enfant a montré que 85 % des accidents de l'enfant sont domestiques [22]. Au Maroc, nous ne disposons pas de statistiques officielles ni d'études concernant les AcVC à l'échelle nationale. Seuls quelques travaux ont été réalisés ces dernières années au niveau des grandes villes du Royaume [23, 24]. Une étude réalisée au centre de santé Cadi Ayyad de Marrakech portant sur les accident domestiques de l’enfant a montré que sur 281 enfants,136 ont déjà été victimes d’accidents domestiques soit 48% dont 11 sont multi-accidentés [23]. Une série rapportée par le service des urgences chirurgicales pédiatriques de l’hôpital d’enfants de Rabat, a retrouvé 1342 cas d’AcVC sur 3424 hospitalisations toutes pathologies confondues sur une durée de 12 mois, ce qui représente 40% des hospitalisations pendant la même période [24]. 2-L’ENFANT : 2.1. Développement psychomoteur de l’enfant : [25] Pouvoir affirmer d’emblée, lors des visites systématiques de la première enfance, qu'un enfant se développe normalement est d'une grande importance. Le retard des acquisitions psychomotrices est le handicap le moins bien reconnu par les médecins. Il ne pourra être mis en évidence que si le médecin a acquis, pour chaque âge, des repères précis de développement normal. Le but de ces examens systématiques est double : le plus souvent, il permet de rassurer les 8.

(48) Les facteurs associés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).. parents sur le développement neurologique de leur enfant ; parfois, il met en évidence un décalage des acquisitions psychomotrices, associé ou non à des signes neurologiques.  L’enfant de moins de 3 ans Le test de Brunet-Lézine ou la version française du test de Denver permettent de mieux apprécier les variations individuelles qui existent normalement. Les principales acquisitions de l'enfant y sont classées en quatre rubriques : - La motricité globale, - La motricité fine, - Le langage, - Le contact social. La motricité volontaire remplace progressivement la motricité réflexe permettant une coordination de plus en plus fine des mouvements. Certains repères chronologiques sont importants à retenir ; on les retrouve notés dans les principaux examens du carnet de santé (4ème, 9ème et 24ème mois notamment). L'affectivité, définie par le domaine des sentiments dans la relation à soi et aux autres, a été particulièrement étudiée par les psychanalystes. Plusieurs stades ont été définis en fonction de la zone "érogène" prédominante et la fonction physiologique associée. Entre 0 et 18 mois, c'est le stade oral. Le plaisir est lié à l'alimentation et à ce qui l’accompagne, les conflits s'expriment autour de la nourriture engloutie ou refusée. Entre 18 mois et 3 ans, c'est le stade anal qui symbolise la période d'éducation sphinctérienne avec ses plaisirs (celui de retenir ou d'expulser, d'être propre ou sale) et ses conflits avec l'entourage. Cette période est aussi celle de l'opposition de l'enfant face aux interdictions parentales qu'il découvre. Elle se traduit par le 9.

(49) Les facteurs associés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).. "non", les colères parfois impressionnantes (l’enfant se roule à terre, ou fait des spasmes du sanglot).  Entre 3 à 6 ans C'est l'âge du dépistage des retards mentaux modérés et des troubles de la personnalité dont le dépistage est important pour améliorer l’intégration scolaire. Les dates à retenir : - Latéralisation : s'acquiert entre 3 ans ½ et 4 ans ½ pour la main et le pied. - Graphisme : l’enfant réalise un rond vers 3 ans, une croix vers 3 ans ½, un carré sur démonstration vers 4 ans, un triangle vers 5 ans, un losange vers 6 ans. Le dessin du bonhomme est également très utile : bonhomme têtard vers 3 ans ½ - 4 ans, bonhomme à5 parties distinctes vers 4 ans -4 ans ½, puis s'enrichit de détails. Le profil apparaît vers 6 ans. - Langage : le langage devient riche et informatif à partir de 3 ans ½, la sériation chronologique et la taille commence à être maîtrisée entre 4 et 5ans. - Autonomie : l'enfant se déshabille vers 3 ans, s'habille seul vers 4 ans ½ -5 ans, y compris les boutons. Le nœud de lacets est acquis vers 6 et 7 ans. - Affectivité - Intelligence : à 3 ans ½, l’enfant connaît trois couleurs, sait dire son nom et son prénom. C'est l'âge de la pensée préopératoire, caractérisée par : - La curiosité, l'âge du Pourquoi ? qui traduit plus une recherche de règles et d'affirmations que d'explications. Tout a une raison d'être, même artificielle, le hasard n'existe pas (finalisme) ;. 10.

(50) Les facteurs associés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).. - La pensée magique et l'animisme : chaque chose est vivante et douée d'intention bonne ou mauvaise. Parallèlement, se développe le sens moral par intériorisation des interdits parentaux et l’apparition du "surmoi" ; - L'intuition : "c'est comme ça" ; - L'égocentrisme : l'enfant n'est pas ouvert à la pensée des autres, les règles générales ne sont que les siennes propres. Sur le plan affectif, c'est la période du complexe d'Œdipe. La découverte de la différence des sexes permet à l'enfant de se définir comme être sexué. Le plaisir est associé à la stimulation de la zone sexuelle (masturbation), le conflit existe avec le parent du même sexe qu'il perçoit comme un rival dans l'amour pour le parent de sexe opposé. Le conflit œdipien engendre "l'angoisse de castration" : l’enfant imagine que la fille a été privée de pénis par punition venant du père, d’où le nom de stade phallique donné à cette période.  Enfant de 6 à 10 ans L'évaluation de l'enfant plus âgé est plus difficile et requiert souvent la réalisation de tests standardisés qui ne peuvent être pratiqués que par des examinateurs entraînés. L'enfant est maintenant capable de raisonnements logiques, et s'ouvre à l'extérieur : c'est l'âge de raison. Sur le plan affectif, les conflits antérieurs s'apaisent : c'est la phase de latence. Une évaluation est facilitée par l’étude des réalisations scolaires.  L’adolescence Ce processus de passage de l'enfance à l'âge adulte prend souvent l'aspect d'une crise aiguë, difficile mais maturante. Les transformations corporelles dotent l'adolescent d'un corps adulte, sexuellement compétent, d'où le nom de stade génital donné à cette période. La dissociation entre la maturité physiologique d'adulte et le statut social intermédiaire (il n'est plus un enfant mais pas encore 11.

(51) Les facteurs associés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).. un adulte) entraîne une réactivation de tous les conflits antérieurs et une fragilité à la dépression. Le jeune doit définir une nouvelle relation à soi-même (narcissisme) pour apprivoiser ce corps transformé, avoir une nouvelle relation aux autres : - quitter le milieu familial réactive les angoisses d'abandon et les attitudes d'opposition aux parents. L'identification à un personnage extra-familial comme un chanteur à la mode prend le relais de l'identification parentale. - s'intégrer à la société ce qui passe souvent par l'intégration à un groupe de paires (phénomène de bandes) pour s'autonomiser et se différencier du modèle social adulte, assumer son état d'homme ou de femme sexuellement mature en découvrant les émois amoureux. Le mode de raisonnement évolue, il devient hypothético-déductif, capable de considérer le réel comme une facette du possible. L'adolescent recherche les règles universelles, est attiré par les théories (parfois éloignées de la réalité), est capable de réintroduire les sentiments dans la pensée (d'où les passions irraisonnées aussi intenses que fugaces). La logique ne s'applique pas seulement aux faits concrets mais aussi aux idées, aux notions abstraites (philosophie, éthique...). C'est la période des opérations formelles. Ce changement s'opère habituellement en classe de 4ème au moment de la notion mathématique de variables et d'équations avec des inconnues. 2.2. Les limitations de l’enfant : [26] Les adultes en sont inconscients, pensant qu’en dehors de ses dimensions un enfant a les mêmes capacités qu’un adulte mais les limitations du petit enfant se situent à trois niveaux qu’il nous faut préciser :. 12.

(52) Les facteurs associés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas)..  Dans le développement physique L’enfant est moins stable, moins à l’aise dans son corps aux périodes de croissance rapide ce qui est le cas pendant les deux premières années de sa vie et dans la période qui précède sa puberté. Par ailleurs, le petit enfant a une morphologie particulière : sa tête représentant1/4 de sa taille contre 1/8 chez l’adulte et ses membres inférieurs étant proportionnellement plus courts que le reste du corps à la naissance. Il en résulte que le centre de gravité de l’enfant ne se stabilisera qu’à la puberté et qu’avant cet âge, il est situé assez haut, ce qui explique que l’enfant tombe facilement sur la tête. Ce phénomène est aggravé par son instabilité et sa maladresse, sa faible force musculaire, sa coordination et sa latéralisation imparfaite. Plus exposé, moins bien protégé, plus fragile que celui de l’adulte, son cerveau est donc particulièrement vulnérable.  Dans le domaine sensoriel - La vision ne se développe que très progressivement. Avant 7 à 8 ans, son champ visuel est étroit et ne correspond qu’à la moitié de celui d’un adulte (70°) aussi ne voit-il bien que ce qui est en face de lui. Jusqu’à 9 ans environ, il éprouve beaucoup de difficultés à passer vite de la vision de près à la vision de loin et il n’utilise pas toutes ses possibilités de vision périphérique. Avant 8 ans, un enfant ne sait pas apprécier la distance qui le sépare d’un objet. - La perception auditive nécessite un long apprentissage. Pour entendre les sons ou les interpréter, pour localiser leur origine et la distance qui les séparent de l’oreille, le travail est long et l’enfant fait souvent de grossières erreurs à ce sujet. En outre, sa perception auditive est moins efficace 13.

(53) Les facteurs associés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).. que celle d’un adulte car il a tendance à ne pas sélectionner parmi les sons, les plus utiles mais seulement les plus intéressants. La coordination audiovisuelle, très utile pour interpréter ce qui se passe autour de nous est quant à elle encore plus tardive et difficile car elle n’est pas acquise avant l’âge de 10 ans. - Le goût Il ne se forge que petit à petit et jusqu’à l’âge de 4 ans tout est mangeable. Ni l’aspect, ni la saveur, ni l’odeur ne déterminent le choix des enfants. C’est une phase normale et indispensable appelée stade oral. - L’orientation dans l’espace Le petit enfant ne distingue pas sa droite de sa gauche, interprète mal les distances, a de la peine à s’orienter dans un environnement nouveau.  Dans le développement affectif et social - Jusqu’à 1 an, l’enfant est sous la responsabilité des parents, et c’est l’équilibre psycho-affectif qui compte le plus ; - Dans sa 2ème année, il développe des comportements autonomes exploratoires. Curieux de tout, ce qui est source de joies et d’enrichissements. Il goûte, avale, suce, découvre, explore en atteignant les objets pour les ramener à lui. Il affirme ainsi sa personnalité naissante en s’opposant, en outrepassant les interdictions des adultes, sans avoir une réelle conscience des conséquences possibles de ses actes ; - Dès 3 ans, les problèmes de structure psychologique individuelle jouent un grand rôle ; - A l’âge préscolaire et surtout après 6 ans, l’enfant apprend et progresse vite. Et c’est à cette période que des comportements violents peuvent se développer, surtout chez les garçons, cause d’accidents pour autrui ;. 14.

(54) Les facteurs associés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).. - A l’adolescence, tout est remis en question avec un besoin d’indépendance. Une tendance à la révolte, une opposition coexistent avec une immaturité psychologique qui font rechercher des expériences dangereuses mais valorisantes. C’est à cette période qu’apparaissent aussi des pulsions autoagressives dont on connaît bien la signification suicidaire de certaines conduites de l’adolescent. On peut donc dire que jusqu’à 10 ans, l’enfant a une attention divisée. Sa compréhension des situations est instantanée et partielle. Ses capacités sensorielles sont limitées et son comportement est impulsif. A tout ceci il faut ajouter une absence de conscience réelle du risque et l’absence de toute peur de mourir, puisqu’il n’a aucune connaissance de la mort. Vous avez alors le parfait candidat à l’accident, d’autant plus que, bien souvent, les adultes méconnaissent ses difficultés et ses limites. 3. FACTEURS DE RISQUE DES ACCIDENTS DE LA VIE COURANTE CHEZ L’ENFANT : Les accidents domestiques frappent plus particulièrement les jeunes enfants en raison d'un certain nombre de facteurs favorisants. Il s'agit tout d'abord de caractéristiques propres à chaque enfant dits facteurs endogènes tels que son développement psychomoteur progressif, ses capacités physiques et sa croissance ; puis de caractéristiques liées à son environnement matériel, humain et social dits facteurs exogènes [27, 28, 29]. 3.1.Facteurs liés à l’enfant ou facteurs endogènes : [26] L’enfant est un « Être en développement » qui doit vivre et se mouvoir dans un monde d’adulte. Il est donc, par nature, prédisposé aux AcVC en raison de ses caractéristiques. physiologiques. et. psychologiques.. Toutefois,. cette. prédisposition varie selon l’âge de l’enfant et son sexe. En effet, il est plus 15.

(55) Les facteurs associés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).. exposé à certaines périodes de sa vie et les garçons sont amenés à avoir plus d’accidents que les filles. Le groupe d’âge surexposé aux accidents domestiques est représenté par les enfants âgés de 1 à 5 ans. Le sexe de l’enfant n’est pas indifférent dans la survenue d’un AcVC. Toutes les études épidémiologiques effectuées à ce sujet mettent en évidence une nette prédominance masculine en matière d’accidents, quel que soit l’âge et le type d’accident. Les garçons semblent plus curieux, plus imaginatifs, plus impulsifs que les filles. Ils sont aussi plus « athlétiques ». Ceci explique sans doute qu’ils s’exposent à des risques différents et plus dangereux. La personnalité de l’enfant, semble jouer un rôle essentiel dans la survenue des accidents. D’une façon générale, tout déséquilibre de la personnalité constitue un facteur de risque. Son niveau intellectuel, ses dispositions émotionnelles ou affectives et ses aptitudes psychomotrices jouent un rôle pivot dans la prédisposition éventuelle des accidents. Il apparaît aussi une notion de prédisposition aux accidents pour les enfants dont la qualité de coordination motrice, l’adresse, voire la force physique, sont supérieures à la normale, par rapport à leur âge. C’est pourquoi la probabilité la plus élevée de survenue d’AcVC se rencontre chez des enfants (garçons surtout) hyperactifs, hardis, athlétiques. D’autres caractéristiques peuvent également être citées : - La rapidité de mouvement ; - L’extraversion ; - Une tendance à explorer ; - Un besoin d’indépendance ; - Un penchant à prendre des risques ; 16.

(56) Les facteurs associés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).. - Une tendance à se battre ; - Des aptitudes à l’athlétisme supérieures à la moyenne. La découverte et le besoin d’acquérir l’emportent sur la réflexion et l’application. Acquérir la prudence requiert une très lente maturation faite d’apprentissages et d’expériences. En même temps que l’enfant apprend à maîtriser l’espace, il augmente ses risques plus ou moins vite et facilement. Il apprend à connaître tout ce qui étouffe, brûle ou intoxique. L’accident peut aussi être un appel, une leçon à l’adulte, l’expression d’un « manque affectif ». Un enfant a non seulement besoin d’être protégé, surveillé, mais aussi entouré d’amour dans son apprentissage de la vie et de ses difficultés. Un défaut de surveillance des enfants vient accroître gravement les probabilités de survenue d’accidents. Outre le côté psychologique, le développement physiologique de l’enfant intervient beaucoup dans les facteurs de risques de survenue d’un accident. 3.2. Facteurs liés à l’environnement ou facteur exogènes :. 3.2.1. L’entourage humain : [26] La famille a le rôle de la protection et de l’éducation de l’enfant. La protection qui est totale à la naissance doit progressivement faire la place à la maitrise de l'environnement de l'enfant grâce à l'éducation des risques. Les différentes enquêtes épidémiologiques montrent que les jeunes accidentés, spécialement les récidivistes. présentent. un. entourage. humain. présentant. certaines. caractéristiques. Les mères jeunes, travaillant souvent à l'extérieur, seules ou isolées sur le plan familial, malades ou déprimées, surchargées de préoccupations diverses, avec un bas niveau socioéconomique, sont autant de facteurs de risque. Des pères plus souvent absents, qui s'occupent moins de leurs enfants pendant les jours ouvrables, sont également un facteur de risque. La 17.

(57) Les facteurs associés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).. famille de ces enfants a souvent un revenu plus bas, sans sécurité financière ; les familles dissociées, ou vivant dans des conditions sociales difficiles sont également surreprésentées. Le climat affectif familial joue un rôle majeur : à l'absence affective, l'enfant peut répondre par la provocation volontaire d'accidents lui permettant de ramener à lui l'intérêt de ses parents. Les facteurs de risque identifiés en rapport avec la famille [30], pour les AcVC chez l’enfant sont : - la structure et le fonctionnement familial : la mésentente des parents, l'abus de substances toxiques, les familles très nombreuses ou la garde des petits par les enfants plus grands, les familles « atypiques » monoparentales ou recomposées sont également des facteurs de risques reconnus. - le niveau socio-économique bas - le niveau culturel modeste - l’immigration - l'activité professionnelle importante limitant le temps de présence et d'attention. Enfin les parents ont un rôle important dans l'enseignement de la prévention du danger et surtout dans l'exemple donné. Mais ils ont parfois tendance à surestimer les capacités psychomotrices et sensorielles de leur enfant ou à ne pas être suffisamment attentifs à certaines évolutions de son développement et, de ce fait, omettre d'anticiper le danger, on assiste alors souvent à une attitude de « répression » plutôt que de prévention. Une étude a montré que 70 % des accidents domestiques infantiles de 0 à 5 ans se sont produits en présence des responsables de l'enfant [31]. Les familles de niveau culturel modeste semblent. 18.

(58) Les facteurs associés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).. moins au fait des règles de sécurité et disposent de matériel peu sûr par manque de moyens financiers et d'information.. 3.2.2. L’environnement matériel : Celui-ci joue un rôle de premier plan dans la genèse de la nature de l'accident. Dans le processus complexe du mécanisme accidentel, les trois quarts des accidents de la vie courante chez l’enfant font intervenir des éléments matériels [32] : éléments structuraux du logement (escaliers, portes, fenêtres près du sol, vétusté de l'habitat, exiguïté), le mobilier, les articles de jeu et de puériculture non conformes ainsi que les robinets d'eau chaude, les fermetures déficientes des placards à la portée des enfants, etc. Plus de la moitié surviennent à la maison et dans son voisinage immédiat. Cette proportion atteint plus de 75% à l’âge préscolaire [31]. Les pièces à accident sont, par ordre de fréquence décroissante : la cuisine ; la salle de bain ; la chambre à coucher ; la cave [13]. Les heures de pointe de la morbidité accidentelle sont : la fin de la matinée et de la soirée. Les causes favorisantes sont nombreuses et très variables suivant l'habitat, la région, le climat, la saison [33].. 3.2.3. L’agent vulnérable : C’est celui par qui l’accident arrivera et sera à l’origine des lésions. La liste est longue, mais il est difficile de déterminer le profil d’un agent dangereux car ce dernier ne causera aucun dommage s’il est utilisé dans de bonnes conditions, parles bonnes personnes. C’est pourquoi il est préférable de parler de « produit à risques » puisque celui-ci présente un risque dans un environnement déterminé et en raison d’un comportement particulier. Ainsi, 4 situations ont été distinguées :. 19.

(59) Les facteurs associés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).. - Le risque lié à un « élément naturel » : l’air, le vide, le feu (froid/chaud), l’eau. Les adultes, maîtrisant très bien ces éléments n’ont pas toujours conscience du risque qu’ils peuvent représenter pour les enfants. - Le risque lié à un « outil indispensable » à l’activité humaine comme l’électricité, les couteaux et les ciseaux, l’équipement électroménager, le matériel de bricolage, les produits chimiques (médicaments, produits ménagers, insecticides, etc.…). Bien que la plupart de ces produits soient soumis à une réglementation, les « petits des humains » sont victimes d’accidents car ils ne prennent pas toutes les précautions lors de l’utilisation de produits de plus en plus sophistiqués. - Le risque lié à des « produits mal conçus ». La perception du produit ne prend pas en compte le comportement raisonnablement prévisible de la part des individus. - Le risque lié à un « défaut de fabrication » du produit. La prévention est difficile et seul le retrait du produit est à envisager.. 20.

(60) Les facteurs associés sociés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).. POPULATION ET MÉTHODES. 21.

(61) Les facteurs associés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).. Population : Le travail de collecte d’information s’est effectué dans le service des Urgences Chirurgicales Pédiatriques (UCP) à l’Hôpital d’Enfants de Rabat, sur une période d’un an allant du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2017. L’enquête a été menée auprès de 363 enfants ayant été admis au service des UCP dont le motif de consultation était en rapport avec un AcVC.. 1.1 Critères d’inclusion : -Être âgé de 0 à 16 ans ; -Être admis au service des UCP ; -Être admis entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2017 ; -Être victime d’AcVC ; -Avoir un dossier complet ;. 1.2 Critères de non inclusion : -Les accidents de la circulation ; -Les traumatismes intentionnels : les suicides, les agressions, les violences. -Les accidents d’origine iatrogène ; -Les noyades ; -Les dossiers incomplets.. 2 Méthodes : -Il s’agit d’une étude descriptive prospective. -le recueil des informations s’est fait par interrogation directe du patient et/ou par consultation de leur dossier médical ou par contact téléphonique ultérieur.. 22.

(62) Les facteurs associés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).. -Ces données sont notées sur des fiches de renseignements, remplies par les praticiens hospitaliers du service, comportant des informations relatives à : • L’identité de l’enfant : âge, sexe, scolarisation … • Le contexte social : Région, type d’habitation, couverture médicale… • Le mode de transfert ; • Les circonstances de l’accident : La date, l’heure, et le lieu de survenue ; • Les caractéristiques de l’accident : Mécanisme, type de lésion ; • Les examens complémentaires demandés… • Le traitement et le suivi. -L’analyse descriptive et l’étude statistique des données recueillies a été réalisée par le logiciel de statistique SPSS 23. -Les tests statistiques utilisés sont • Le test de Kolmogorov-Smirnov. • Test de Khi 2. • La régression logistique binaire.. 3 Fiche de renseignements : Les différents items sont répertoriés sur la fiche d’exploitation suivante :. 23.

(63) Les facteurs associés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas).. QUESTIONNAIRE A REMPLIR EN CAS D’ACCIDENT DE LA VIE COURANTE I.. IDENTITE: ……………………………N° de téléphone:…………………….Date:...…………... Nom et Prénom:…………………………………………………Sexe: Féminin. Masculin. Date de naissance:……/………./……… Scolarisation:. Non. Oui. Handicap. Non. Oui. II.. Niveau scolaire …………………………………………….. Sourd-Muet. Malvoyant. H.Moteur. IMC. CONTEXTE SOCIAL. Région:Arrondissement /Commune:………………………………… ...Urbain Type d’habitation:. Villa 1.. Maison. Rural. Appartement. Autres à préciser. Bidon ville. ……………Barreaux aux fenêtres. ……...Escaliers. protégés. Couverture Médicale: Sans. Mutuelle. RAMED. (FAR. CNOPS. CNSS. ). Payant. Niveau d’instruction b.. Père:. Mère:. c.. Non scolarisé:. Non scolarisé. d.. Primaire:. Primaire. e.. Secondaire. Secondaire. f.. Universitaire. Universitaire. Personnes en charge de l’enfant: g.. Les Deux parents. Père. Mère. Autre. A. préciser:……………… Revenu du ménage :. <1500DH. 1500-300DH. 3000-5000Dh. 5000-10000Dh. >. 10000Dh. Rang dans la fratrie:………d’une fratrie de ……… Antécédents: Médicaux :…………………………….. Chirurgicaux :……………………………………. Autres AcVC. III.. MODE DE TRANSFERT:. Par moyens propres. IV.. …………………………………………………………………………………... Protection civile. SAMU. Transfert autre structure. ………….. CIRCONSTANCES DE L’ACCIDENT:. Date de l’accident:…..…/..…/…… ….. Heure de l’accident:……...h………….mn.. 24.

(64) Les facteurs associés aux accidents de la vie courante chez l’enfant (à propos de 363 cas). Non. Un adulte présent au moment de l’accident:. A. Oui. préciser………………………… Lieu de l’accident:. *Son Domicile. *Autre domicile. Séjour. Cuisine. …………………………………….. Salle de bain/Toilette. Chambre à coucher. Autres. Trajet de transport. bâtiment scolaire. Escalier. Jardin. A préciser…………………………………………. *Ecole *Sport. Cour de récréation. …………………………………………………………………………………………. *Loisirs Parc de jeu. Rue. Lieu de camping/Hôtel. Autres. A. préciser………………………. V.. CARACTERISTIQUES DE L’ACCIDENT  Mécanisme de l’accident. *Chute: Sa hauteur Autres. Hauteur variable:……mètre….. Escaliers:……marches. Etages:….............................. : A préciser……………………………………………………………………………………….. *Brulure: Feu. Vapeur. Electrique. A préciser ……………………………………………. A préciser*……………………….Explosion. Liquide chaud. *Collision:. Objet chaud. :Lait. , Eau. Coup/collision. , Soupe. Ecrasement. , Thé. , Café. A préciser………………………………… Autres. A préciser……………………........ ……………………Eboulement. ……………………. *Coupure: Objet contendant. Couteau. A préciser …………............................................................................................ Objet métallique. *Pincement:. Porte. Verre. :. Fenêtre. A. préciser…………………………………………………. *Morsure. Chien. Chat. Humain. Autre. animal …………………………... *Corps étranger : Nature:……………………………………………….……Inhalation *Strangulation : Corde. Foulard. Autres. préciser…………………………………………. 25. A. Ingestion.

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