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Module 1 : Connaissances anatomiques

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Academic year: 2022

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Module 1 : Connaissances anatomiques

NB : Nous sommes actuellement en train de mettre l’intégralité du cours à jour. La nouvelle version sera disponible le 7 février.

Chapitre 1 :

Dans ce module, nous allons parcourir les différentes parties anatomiques du corps humain. Après lecture de ce module, vous aurez une vision globale du fonctionnement du corps humain.

Ce module est d’une importance capitale pour comprendre les chapitres suivants. De plus, de nombreuses questions en rapport avec ce module « tombent » à l’examen du jury central.

Le système immunitaire

Le système immunitaire d’un organisme est constitué d’un ensemble d’éléments de reconnaissance et de défense qui se coordonnent afin d’assurer l’intégrité de cet organisme. Ainsi, ce système arrive-t-il à discriminer le “soi” du “non-soi”. Tout ce qui est identifié comme “non-soi”

est détruit comme par exemple les pathogènes : virus, bactéries, parasites, champignons, etc.

Le système immunitaire est hérité à la naissance, mais il continuer d’évoluer en fonction des contacts qu’il a avec des microbes ou des pathogènes.

Les principaux effecteurs (= organe qui entre en activité en réponse à un stimulus donné) du système immunitaire sont les cellules immunitaires qui s’appellent les leucocytes (ou globules blancs). Ces globules blancs sont produits par des cellules souches, au sein de la moelle osseuse rouge.

Il y a deux grands types de mécanismes de défense dans notre corps :

– les mécanismes de défense non-spécifique ou innée, comme par exemple la protection de la peau, mais aussi les muqueuses ou les larmes ; – les mécanismes de défense spécifique, lorsque les lymphocytes déclenchent une action dirigée en produisant des anticorps spécifiques.

Notre organisme se défend contre les agressions, mais aussi contre les dysfonctions de ses cellules. Ces agressions peuvent être de différentes natures :

des agressions physico-chimiques : qui peuvent être de nature mécanique (frottements, chutes, etc.), ou alors dues aux facteurs climatiques (froid extrême, changement brusque de température, poussières, etc.) et enfin provoqués par des agents chimiques ;

des agressions provoquées par d’autres êtres vivants : lorsqu’un autre organisme vivant entre dans notre corps pour développer ses propres cellules, en provoquant ainsi une infection. Les agresseurs peuvent être des bactéries, virus, champignons, levures, etc.

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Voyons brièvement en quoi consistent les deux types de mécanismes cités ci-dessus:

1. Mécanismes de défense non spécifique

Les barrières physiques

Les barrières physiques de notre corps consistent principalement dans la peau, qui est le plus important élément de notre système de défense puisqu’elle nous protège de la plupart des corps étrangers.

Une autre barrière importante est constituée par les muqueuses qui recouvrent les voies oro-pharyngiennes et digestives, les voies respiratoires et urogénitales en les rendant imperméables à la plupart des agents infectieux. Certaines muqueuses disposent en plus d’un film de mucus à la surface qui permet de fixer, enrober puis évacuer la plupart des particules ou des organismes vivants intrus.

Enfin, sachez que la peau et les muqueuses sont recouvertes d’une flore bactérienne qui les protège des micro-organismes pathogènes.

Les leucocytes phagocytaires

Les leucocytes phagocytaires, qui s’appellent aussi phagocytes, sont des cellules immunitaires qui identifient les microorganismes infectieux à l’aide de nombreux récepteurs présents à leur surface. Ils agissent alors en essayant de neutraliser ces agresseurs à l’aide d’une vacuole digestive.

Il y a 4 types de phagocytes :

Les granulocytes neutrophiles qui sont en majorité dans notre corps en représentant 60 à 70 % des leucocytes. Ils entrent dans les tissus infectés pour détruire les microbes en se détruisant en même temps. Ce type de phagocytes ont une durée de vie de quelques jours.

Les monocytes, qui représentent seulement 5 % des leucocytes et qui se déplacent dans notre organisme grâce au sang en migrant vers un tissu et en se transformant en macrophages. Ils ont une plus grande capacité de phagocytose et sont plus efficaces dans la défense de l’organisme.

Les granulocytes éosinophiles sont les moins présents dans notre organisme, mais jouent un rôle important en combattant les parasites dans l’organisme.

Les cellules dendritiques sont des cellules qui capturent le microbe au site d’infection, et migrent ensuite avec lui vers les tissus lymphoïdes et en présentant les antigènes du microbe capturé aux lymphocytes T, responsables de l’immunité cellulaire.

Le système du complément

Ce système est constitué par un ensemble de protéines qui se situent dans le plasma sanguin et où elles vont combattre l’infection. Elles sont activées par des substances qui se trouvent à la surface des pathogènes et qui déclenchent une cascade de réactions détruisant les cellules étrangères.

La réaction inflammatoire

C’est un mécanisme de défense innée qui donne des symptômes spécifiques en étant provoqués par la libération de médiateurs chimiques.

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L’histamine est la molécule de signalisation du système immunitaire qui est la plus active dans la réaction inflammatoire.

Le but de l’inflammation est de neutraliser les agresseurs et de réparer les tissus en cas de lésion.

Les quatre signes de l’inflammation sont : la rougeur, la chaleur, la douleur et l’œdème.

Le système lymphatique

Le système lymphatique jour un rôle essentiel dans le système immunitaire et est constitué de plusieurs organes : le thymus, la moelle osseuse, la rate, les amygdales, l’appendice et les ganglions lymphatiques. Il comprend aussi le tissu lymphoïde du tube digestif ainsi que les capillaires lymphatiques qui drainent une partie du liquide interstitiel qui baigne les tissus. Ce liquide s’appelle lymphe et circule dans notre corps en passant par les ganglions lymphatiques dans lesquels tout agent pathogène va rencontrer les globules blancs qui vont se charger de leur destruction.

2. Mécanismes de défense spécifique

Immunité humorale

Ce mécanisme agit contre les bactéries et les virus dans les liquides du corps humain à l’aide des immunoglobulines, appelées aussi des anticorps.

Immunité cellulaire

Ce mécanisme prend en charge les cellules infectées par des virus ou des bactéries, mais aussi les cellules cancéreuses. Ses moyens d’actions sont les lymphocytes T (le T vient du thymus où ces cellules se développent après leur naissance dans la moelle osseuse).

La rapidité de l’action de nos défenses immunitaires est très importante et dépend notamment de l’efficacité de la communication entre les divers organes lymphoïdes qui sont reliés par le système cardiovasculaire.

Sachez aussi que chaque personne dispose d’une « mémoire immunologique » qui s’accroît avec l’âge. Elle garde les traces de “lutte”

contre des agents pathogènes ou parasites, en conservant des cellules spécifiques. Ces cellules vont permettre une réaction immunitaire rapide et efficace lors d’une prochaine attaque avec des agents similaires. La mémoire immunologique se constitue naturellement, mais aussi à l’aide de vaccins.

Chapitre 2

Le système locomoteur

Les fonctions du squelette humain :

Le squelette humain est composé de 350 os à la naissance et d’un nombre constant de 206 os à l’âge adulte. Il y a aussi un nombre variable d’os surnuméraires en fonction des individus.

L’appareil locomoteur est formé de l’ensemble des os, mais aussi des ligaments, tendons, cartilages, muscles et fascias (membrane fibro-élastique qui recouvre ou enveloppe une structure anatomique).

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Le rôle du squelette humain est multiple.

D’une part il est la charpente du corps humain et d’autre part il a aussi une fonction de protection pour certains organes. Par exemple le crâne protège le cerveau, tout comme la cage thoracique a le même rôle pour le cœur et les poumons.

Le squelette permet aussi la mobilité de l’être humain grâce aux articulations qui à leur tour vont permettre aux muscles d’actionner les différents parties du squelette.

Au niveau de la moelle osseuse, des cellules sanguines sont produites et le squelette humain constitue aussi une réserve de minéraux pour le corps. Il stocke aussi certains métaux lourds lorsque notre organisme entre en contact avec ce genre d’agresseurs, en jouant ainsi un rôle protecteur.

Les articulations et leurs fonctions :

Les articulations sont des zones de jonction entre deux extrémités osseuses.

En fonction de sa composition, forme et rôle, une articulation est plus ou moins mobile. En fonction de leur mobilité, les articulations se classifient dans les catégories suivantes :

les articulations mobiles qui permettent beaucoup de mouvements et qui s’appellent diarthroses

les articulations semi-mobiles qui ne permettent pas beaucoup de mouvements et qui s’appellent amphiarthroses

les articulations immobiles qui ne permettent pas de mouvement et qui s’appellent aussi synarthroses.

Selon leur composition, les articulations sont de 3 types :

fibreuse – l’articulation est composée dans ce cas d’un tissu fibreux (comme par exemple entre le tibia et la fibula ou entre un os et une dent).

Pour ce type de composition, les possibilités de mouvement sont très limitées ou nulles mais a souvent une grande solidité.

cartilagineuse lorsqu’elle est composée de cartilage, qui permet peu de mouvement.

synoviale quand l’articulation est constituée d’une capsule fibreuse baignée d’un liquide synovial (comme par exemple le genou). Ce type d’articulation permet une grande mobilité et est maintenue par des ligaments.

Les articulations ont un rôle important dans les mouvements du corps, aussi bien pour des mouvements permettant un degré de liberté que pour certains mouvements spécifiques.

Les mouvements principaux sont par exemple la flexion, l’extension, mais aussi d’abduction et d’adduction. Les articulations permettent aussi des mouvements de rotation dans plusieurs plans et selon plusieurs angles.

Les mouvements spécifiques qui se font grâce aux articulations sont par exemple l’élévation qui est un mouvement vers le haut, ou l’abaissement qui est vers le bas.

La circumduction est un mouvement spécifique complexe qui associe des mouvements autour des trois axes anatomiques en décrivant un cercle.

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Il y a aussi d’autres types de mouvements spécifiques portant tous des noms en fonction du ou des plans de mouvement permis:

antépulsion (mouvement en avant)

rétropulsion (un mouvement en arrière)

opposition (comme le mouvement du pouce)

pronation (mouvement de la paume de la main vers le bas)

supination (mouvement de la paume de la main vers le haut) En conclusion, les articulations ont 3 fonctions principales :

1. Permettre au corps humain de se mouvoir et donc nous permettre de nous déplacer ou de bouger nos membres.

2. La deuxième fonction des articulations est d’amortir les mouvements brusques ou violents grâce au cartilage articulaire qui les protège, tout en facilitant la mobilité.

3. Les articulations ont aussi la fonction de “stabilisateur” car grâce à leur structure elles guident certains mouvements tout en empêchant d’autres.

Les rôles des muscles :

Les muscles sont des organes composés de tissus musculaires et de tissus conjonctifs. Ils ont un rôle important dans le mouvement, en étant responsables de la posture de notre corps, de sa locomotion, mais aussi dans les mouvements des organes internes, comme par exemple la contraction du cœur. Il y a trois types de muscles :

strié squelettique ou “muscle volontaire” qui est relié à l’os la plupart du temps par des tendons ;

lisse ou “muscle involontaire”- ces muscles sont localisés dans les parois des organes comme l’estomac ou les intestins, mais aussi les vaisseaux sanguins. Contrairement au muscle squelettique, ce muscle n’est pas sous un contrôle conscient ;

cardiaque ou “muscle autonome” qui est localisé seulement dans le cœur.

Les muscles sont composés principalement d’eau (75 %), de minéraux (calcium, sodium, potassium) et de protéines.

Les muscles utilisent de l’énergie qui est produite lors de l’oxydation des graisses (les lipides) et des hydrates de carbone (les glucides).

Les muscles striés squelettiques ont 4 fonctions importantes:

la mobilisation du corps dans son environnement,

le maintien de la posture du corps,

la stabilité des articulations

la production de chaleur

Les muscles lisses ont pour fonction d’aider au transport de différents milieux à l’intérieur de l’organisme. Par exemple ils vont aider au transport du sang pour le muscle lisse des vaisseaux sanguins, ou encore pour véhiculer la nourriture pour le muscle lisse du tube digestif ou encore à transporter l’air pour le muscle lisse des bronches.

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Le muscle cardiaque assure les fonctions de pompage, de vidange et de remplissage des cavités cardiaques. Il a donc aussi la fonction de faire circuler le sang dans l’ensemble de l’organisme.

Chapitre 3

Le système nerveux

Le système nerveux d’un organisme est responsable de la coordination des actions avec son environnement extérieur, ainsi que de la communication des différentes parties du corps.

Le système nerveux humain est composé du système nerveux central (constitué de l’encéphale et de la moelle épinière) et le système nerveux périphérique (composé des nerfs et des ganglions nerveux).

Composition et rôles des nerfs :

Un nerf est un ensemble de fibres nerveuses (ou axones) qui sont le prolongement des neurones et qui conduisent les signaux électriques.

Un ganglion nerveux est un tissu regroupant des corps cellulaires des neurones sensitifs ainsi que leurs dendrites (les prolongements des neurones).

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Les nerfs assurent donc la connexion entre le cerveau et le reste du corps humain à travers un vaste réseau à travers tout le corps humain. Une majorité des nerfs sont reliés à la moelle épinière et ensuite connectés aux différents organes, muscles, glandes et récepteurs sensoriels.

Les nerfs ont pour fonction de transmettre des messages, aussi bien du cerveau vers les différentes parties du corps – par exemple les nerfs moteurs qui nous aident à nous déplacer, ou alors dans le sens inverse en transmettant des informations au cerveau – c’est le cas des nerfs sensitifs.

Enfin le système nerveux viscéral assure les fonctions non soumises au contrôle volontaire. Il contrôle notamment les muscles lisses, le muscle cardiaque, mais aussi la plupart des glandes.

droit d’auteur :

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Systeme_Nerveux_Central_%26_Peripherique_du_corps_Humain..png?use lang=fr

Le système nerveux central :

Le système nerveux central est constitué de l’encéphale et de la moëlle spinale. L’encéphale est protégé par le crâne tandis que la moelle spinale ou épinière est protégée par les vertèbres. Les deux sont enfermés dans des méninges, qui sont des membranes qui contiennent du liquide céphalo- rachidien, ayant comme fonction d’amortir les chocs lors de nos mouvements.

La moelle épinière commence à la base du crâne et se termine au niveau de la première ou de la deuxième vertèbre lombaire. Elle est reliée par des nerfs aux articulations, à la peau, aux muscles, aux organes, etc. En fait, c’est la projection du système nerveux périphérique sous la forme des nerfs spinaux qui sont responsables de la motricité, de la sensibilité des membres, des sphincters et du périnée. La moelle épinière transmet l’information qu’elle reçoit à travers les nerfs spinaux au cerveau par le biais de la colonne vertébrale au thalamus et, finalement, vers le cortex cérébral.

L’encéphale est composé de quatre grandes régions :

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1. Le cerveau, qui est la plus grande partie de l’encéphale et représente la plus grande partie du système nerveux central, en regroupant à son tour deux composants : – Le télencéphale, constitué par les deux hémisphères cérébraux, et rattachés des deux côtés au diencéphale ; – Le diencéphale, composé du thalamus, de l’hypothalamus et de l’épithalamus ;

Le cerveau assure plusieurs fonctions et notamment la mémoire, les pensées, la coordination des mouvements, la formation du langage, les sensations comme l’appétit, la soif, le sommeil, mais aussi les impulsions sexuelles.

1. Le tronc cérébral, qui constitue le prolongement de la moelle épinière et qui à son tour est composé de 3 éléments :

le bulbe rachidien ou medulla,

le pont,

le mésencéphale ;

Le tronc cérébral assure le contrôle de l’activité du cœur et des poumons, mais est aussi impliqué dans l’équilibre, le goût, l’ouïe et le contrôle des muscles du visage et du cou.

1. Le cervelet, qui est localisé sous le cerveau et derrière le tronc cérébral et permet la coordination des mouvements du corps.

Le système nerveux périphérique :

Le système nerveux périphérique est constitué des ganglions et des nerfs qui se trouvent à l’extérieur du cerveau et de la moelle épinière. Sa fonction principale est de transmettre l’information des organes au système nerveux central. Il n’est pas protégé par le crâne ou la colonne vertébrale et se trouve donc plus exposé aux lésions et aux toxines.

Le système nerveux périphérique comprend le système nerveux somatique et le système nerveux autonome.

Le système nerveux somatique assure plusieurs fonctions notamment les mouvements et la position du corps, mais aussi les diverses sensations à travers la peau comme le toucher, la chaleur, le froid, la douleur. Par le biais des autres organes ce système assure la vision, l’ouïe, l’olfaction. Toutes ces fonctions sont assurés par les neurones sensitifs et les neurones moteurs qui composent le système nerveux somatique.

Le système nerveux autonome est responsable des fonctions non soumises au contrôle volontaire, notamment les muscles lisses impliqués dans la digestion, la vascularisation, les muscles cardiaques, mais aussi la plupart des glandes. Ce système contient des neurones périphériques et des neurones centraux. Le système nerveux autonome est indépendant donc du contrôle du cortex cérébral et reçoit des informations des viscères et régule leurs fonctionnements. C’est pour cette raison qu’il est appelé aussi

“système nerveux viscéral”. Il se divise en deux systèmes antagonistes : le

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sympathique et le parasympathique. Ces deux systèmes interagissent avec les mêmes organes en ayant des fonctions identiques, mais antagoniques.

Le système nerveux sympathique :

Le système nerveux sympathique assure le contrôle d’un grand nombre d’activités automatiques de l’organisme, comme par exemple le rythme cardiaque, la contraction des muscles lisses, mais aussi la stimulation des glandes sudoripares ou des glandes surrénales en augmentant la sécrétion d’adrénaline.

En fait, ce système nerveux fonctionne sur un modèle à deux neurones :

un neurone pré-ganglionnaire dont le corps cellulaire se trouve dans la moelle épinière et qui fait synapse

un neurone post-ganglionnaire dont le corps cellulaire se trouve dans un ganglion qui à son tour innerve le tissu cible.

Les prolongements des neurones pré-ganglionnaires sont courts en innervant les ganglions qui se trouvent à côté de la chaîne sympathique, alors que les prolongements des neurones post-ganglionnaires sont très longs pour arriver jusqu’aux organes.

En conclusion, le système nerveux sympathique entre en jeu lorsqu’une activation est nécessaire. Il a comme fonction de décharger de l’énergie afin de remplir un objectif vital. Son action est primordiale en cas d’urgence.

Le système nerveux parasympathique :

Le système parasympathique contrôle les activités involontaires des organes, glandes, vaisseaux sanguins conjointement au système nerveux sympathique. Les ganglions parasympathiques sont localisés à proximité de l’organe cible.

À l’inverse du système nerveux sympathique, le parasympathique entre en jeu lorsqu’une relaxation est nécessaire. Il intervient dans la diminution du rythme cardiaque, la contraction de la vessie, la dilatation des pupilles, etc. Il a un rôle important dans l’économie de l’énergie.

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Chapitre 4

Le système endocrinien

Introduction

Le système endocrinien est constitué de l’ensemble des organes qui ont une fonction de sécrétion d’hormones.

Les glandes endocrines contrôlent les fonctions de l’organisme par le biais des hormones, qui sont libérées dans la circulation générale. Ils agissent comme des messagers chimiques qui circulent dans tout le corps grâce à la circulation sanguine. Les différents organes du système endocrinien sont situés dans de nombreuses régions du corps :

l’hypophyse se trouve dans la boîte crânienne,

la thyroïde est localisée dans le cou,

le thymus se trouve dans le thorax,

les glandes surrénales et le pancréas sont situés dans l’abdomen,

les ovaires et les testicules sont dans le bassin.

Les rôles des hormones

Les hormones régulent les pulsions et émotions fondamentales, comme par exemple les pulsions sexuelles, la colère, la peur, la joie, la tristesse. Elles stimulent aussi la croissance et l’identité sexuelle, régulent la température corporelle et participent à la production de l’énergie.

Les hormones sont classifiées en fonction des glandes qui les produisent.

Voici les principales hormones du corps humain :

Les hormones hypothalamiques sont sécrétées par l’hypothalamus :

Hormone de libération de l’hormone de croissance (GHRH) joue un rôle important dans la croissance, mais aussi le métabolisme de l’organisme et la reproduction

Dopamine (DA) – a un rôle important dans la stimulation des comportements alimentaires et dans la motivation, la cognition, la mémorisation, en étant aussi impliquée dans certains plaisirs abstraits

Gonadolibérine (GnRH) – a un rôle important dans le contrôle de l’activité sexuelle

Somatostatine – inhibe l’hormone de croissance, mais aussi le langage d’autres hormones comme par exemple celles gastro-intestinales, pancréatiques ou encore la TRH.

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Corticolibérine (CRH) – contrôle l’activité de l’axe hypophyso-cortico- surrénalien mais joue aussi un rôle important dans l’alimentation et la dépense d’énergie.

Hormone thyréotrope (TRH) – stimule l’hypophyse, qui va à son tour libérer une autre hormone, la TSH (voir ci-après)

Les hormones hypophysaires sont des hormones sécrétées par l’hypophyse et classifiées à leur tour dans 2 catégories :

Hormones anté-hypophysaires

Hormone thyréotrope ou thyrotrophine (TSH) – c’est le principal régulateur de la glande thyroïde

Hormone corticotrope ou corticotrophine (ACTH) – joue un rôle important dans la stimulation de la glande surrénale et dans la sécrétion corticale des glucocorticoïdes.

Hormone lutéinisante (LH) – chez l’homme, cette hormone stimule la production de testostérone alors que chez la femme, elle joue un rôle dans les modifications cycliques de l’ovaire.

Hormone de croissance ou somatotrophine (GH) – favorise la croissance des enfants

Hormone folliculo-stimulante (FSH) – a un rôle important dans la reproduction en agissant sur les gonades

Mélanostimuline (MSH) – provoque la synthèse de mélanine, notamment en présence des rayons UVA

Prolactine (PRL) – cette hormone joue un rôle dans la lactation chez la femme, mais aussi dans la reproduction, la croissance, l’immunité et le comportement.

Endorphine – est sécrétée par le complexe hypothalamo-hypophysaire lors d’une activité physique intense, excitation, douleur et orgasme.

Hormones post-hypophysaires :

L’Ocytocine intervient sur les muscles lisses de l’utérus et des glandes mammaires, mais joue aussi un rôle dans la confiance, l’empathie et la sexualité.

Vasopressine (ADH) – c’est une hormone qui joue un rôle antidiurétique au niveau du rein,

Dopamine – voir plus haut

Facteur de libération de la prolactine (PRF) – voir PRL

Les hormones gonadiques sont sécrétées par les organes reproducteurs – les ovaires et les testicules – comme la testostérone et l’œstrogène ou encore l’inhibine. Chez les femmes il y a aussi la progestérone qui joue un rôle important dans la grossesse et pendant le cycle menstruel.

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Les hormones thyroïdiennes sont produites par la glande thyroïde et ont un rôle important dans la croissance, mais aussi dans le métabolisme et dans la régulation du calcium avec la calcitonine.

Les hormones parathyroïdiennes sont représentées par la Parathormone (PTH) qui est sécrétée par les glandes parathyroïdes situées dans le cou, près de la glande thyroïde. Cette hormone joue un rôle important dans la régulation des taux de calcium et de phosphore dans le sang.

Les hormones surrénaliennes sont sécrétées par le cortex et la médulla.

Le cortex va produire les hormones suivantes :

Androgènes : des hormones stéroïdiennes, contrôlant le développement et le maintien des caractères mâle.

Aldostérone : une hormone qui joue un rôle important dans le maintien de la volémie plasmatique et de la tension artérielle.

Cortisol : une hormone qui intervient dans le métabolisme, mais aussi dans l’augmentation de la glycémie

La médulla sécrète les hormones suivantes :

Adrénaline : c’est une hormone qui est produite en réponse à un état de stress, mais aussi pour faire face à un besoin d’énergie comme pour affronter un danger ou dérouler une activité physique intense qui augmente le rythme cardiaque et la pression artérielle, une dilatation des bronches et des pupilles.

Noradrénaline : elle intervient en cas de stress ou d’effort intense.

Les hormones pancréatiques sont sécrétées par le pancréas :

Glucagon – une hormone qui provoque l’augmentation du glucose dans le sang et qui a une action inverse à l’insuline. Elle agit sur le foie.

Insuline – agit sur le métabolisme des glucides, des lipides et des protéines.

Elle est importante pour baisser le taux de glucose dans le sang.

Somatostatine (voir 1)

Polypeptide pancréatique

Les hormones rénales sont produites par les reins.

Érythropoïétine (EPO) – elle augmente le nombre de globules rouges dans le sang.

Rénine – agit sur les vaisseaux sanguins et la tension artérielle.

Les hormones digestives sont sécrétées par les parois du tube digestif et jouent un rôle important dans la digestion.

Gastrine – elle est sécrétée par l’estomac dont elle stimule le renouvellement cellulaire

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Sécrétine – neutralise l’acidité gastrique et abaisse le taux de la glycémie

Cholécystokinine – stimule le pancréas à créer des enzymes et la vésicule biliaire à sécréter de la bile.

Peptide insulinotrope dépendant du glucose (GIP) – elle participe à la régulation du métabolisme énergétique.

Ghréline stimule l’appétit et a une action inverse à la Leptine qui, elle, agit sur la satiété.

Les hormones hépatiques sont produites par le foie.

Angiotensine : c’est une hormone qui agit sur la tension artérielle.

Hepcidine : contrôle le métabolisme du fer dans l’organisme.

Les hormones thymiques sont sécrétées par le thymus et sont en nombre de deux : la thymopoïétine et la thymuline.

Les hormones épiphysaires sont produites par l’épiphyse. La mélatonine est une telle hormone qui a un rôle important dans la régulation des rythmes biologiques comme le sommeil/ l’éveil, mais aussi les saisons.

Les hormones placentaires sont produites par le placenta et favorisent la rétractation post-partum de l’utérus, mais aussi la montée laiteuse et aide à diminuer les douleurs de l’accouchement.

Les hormones cardiaques notamment la cardionatrine sont produites par le coeur et agissent sur la pression artérielle.

Les hormones adipocytaires sont sécrétées par les adipocytes blancs qui agissent comme les glandes endocrines et ont une fonction importante dans la digestion, mais aussi dans les sensations de faim et satiété.

Chapitre 5

Le système cardiovasculaire et respiratoire

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Introduction

Le système cardiovasculaire a comme fonction de transporter le sang du cœur vers les organes et dans tous le corps en permettant ensuite son retour vers le cœur. Cette fonction est assurée grâce aux vaisseaux sanguins et au cœur.

La circulation du sang permet de transporter les nutriments, l’oxygène et les hormones vers les cellules de l’organisme. Ces substances sont produites par le tube digestif, ou encore les poumons ou les glandes endocrines.

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Le système cardiovasculaire a aussi la fonction de collecter les déchets métaboliques des cellules, comme par exemple le dioxyde de carbone ou l’urée pour les diriger vers les organes qui vont les éliminer du corps (comme par exemples les reins).

Les artères sont les vaisseaux qui transportent le sang du cœur vers les tissus, alors que les veines assurent le transport dans le sens contraire.

Le système cardiovasculaire est composé de deux types de circulations :

La grande circulation ou systémique qui a la fonction d’amener le sang oxygéné du cœur vers les organes du corps et ensuite ramener ce sang veineux chargé en gaz carbonique au cœur.

La petite circulation ou pulmonaire qui assure la fonction d’amener le sang veineux par l’artère pulmonaire vers les alvéoles pulmonaires pour le réoxygéner et le renvoyer au cœur par les veines pulmonaires.

Le rôle des vaisseaux sanguins, et du cœur

Les vaisseaux sanguins

Les vaisseaux sanguins sont des conduits qui transportent le sang dans l’organisme. Il y a trois grandes catégories de vaisseaux sanguins :

Les artères qui assurent le transport du sang du cœur vers les organes.

Les veines qui ont comme fonction de transporter le sang des organes vers le cœur

Les capillaires sont des vaisseaux qui ont comme fonction de diffuser les gaz et les nutriments entre le sang et les tissus ; les lymphatiques, qui sont borgnes et prennent naissance directement dans les tissus pour rejoindre ensuite le réseau veineux.

Il y a aussi les vaisseaux lymphatiques qui transportent la lymphe à partir des tissus, par le biais des ganglions lymphatiques, vers la circulation sanguine.

1. Les artères

Les artères sont formées de 3 couches :

L’adventice qui est la couche externe de la paroi artérielle et est constituée de tissu conjonctif et de fibres élastiques.

La media qui est la couche moyenne et est constituée de collagène et d’élastine.

L’intima est la couche interne et est composée par l’endothélium qui est en contact direct avec le sang et qui est placé sur une couche de tissu conjonctif.

Il y a trois types d’artères :

Les artères élastiques pures comme l’aorte et qui contiennent une grande quantité de fibres d’élastine et de collagène et qui assurent une grande élasticité de la paroi.

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Les artères musculaires pures qui contiennent en grande partie des fibres musculaires lisses dans leur média. Elles ont une limitante élastique interne et externe visible.

Les artères musculo-élastiques, comme leur nom l’indique, contiennent aussi bien des fibres musculaires capables de se contracter, que de l’élastine qui leur donne de l’élasticité.

1.1 L’Aorte

C’est la plus large des artères de la circulation systémique qui sort du coeur par le ventricule gauche. Elle a une grande élasticité qui a pour fonction d’amortir les augmentations de la pression pendant la contraction cardiaque et ensuite lors du repos cardiaque.

L’aorte se « ramifie » en plusieurs artères :

l’artère brachio-céphalique, composée par l’artère carotide commune droite et l’artère subclavière droite

l’artère carotide commune gauche,

l’artère subclavière gauche,

les artères intercostales,

l’artère cœliaque constituée de l’artère gastrique gauche, l’artère hépatique commune et l’artère splénique,

les artères mésentériques supérieure et inférieure,

les artères rénales droite et gauche,

les artères iliaques communes.

1.2 Les artères pulmonaires

Les artères pulmonaires ont pour fonction de transporter le sang désoxygéné du cœur aux deux poumons.

Le tronc pulmonaire, localisé dans le thorax, sort du ventricule droit du cœur et se divise en deux artères pulmonaires gauche et droite, qui chacune se ramifie dans le poumon correspondant. L’artère droite est normalement plus développée que la gauche

Ces artères ont une paroi plus fine et plus fragile que celle de l’aorte.

1.3 Les artérioles

Ce sont des petites artères avec un diamètre inférieur à 0.5 mm qui ont pour rôle de transporter le sang vers les capillaires.

2. Les veines

Les veines sont des vaisseaux sanguins qui ont le rôle de transporter le sang depuis les organes et les tissus jusqu’au cœur. Du point de vue histologique, elles ont une structure similaire à celle des artères, en ayant aussi trois couches – l’adventice, la media et l’intima. Par contre, les veines contiennent des valvules qui ont le rôle de déterminer le sens de circulation du sang et qui empêchent le retour du liquide grâce à un système de clapet.

Les veines partent des tissus où elles sont plus minces, plus dépressibles, mais aussi plus dilatables que les artères en leur permettant ainsi de multiplier leur capacité, et de jouer le rôle de réservoir sanguin.

Il y a deux veines satellites pour chaque artère, auxquelles s’ajoute un système veineux périphérique complexe.

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Voici les veines les plus importantes : 2.1 Les veines caves

Ce sont les plus grandes veines du corps, avec un diamètre supérieur à 1 cm. Il y a deux veines caves :

La veine cave inférieure qui est localisée principalement dans l’abdomen, formée par la réunion des deux veines iliaques communes et qui s’ouvre dans l’atrium droit du cœur. Elle a pour rôle de transporter le sang de toute la partie inférieure du corps se trouvant sous le diaphragme : les membres inférieurs, l’abdomen, le périnée et le pelvis.

La veine cave supérieure draine le sang hématosé de la partie supérieure du corps, au-dessus du diaphragme vers l’atrium droit. Elle récolte le sang de la tête, du cou, des membres supérieurs et du thorax.

2.2 Les veines pulmonaires

Les veines pulmonaires sont constituées de deux collecteurs pour chaque poumon, un pour la partie supérieure et l’autre pour la partie inférieure. Ces veines assurent la petite circulation et ont pour fonction de ramener le sang désoxygéné au cœur.

2.3 Les veinules

Ce sont de petites veines avec un diamètre jusqu’à 1 mm et avec une structure assez basique.

La pression et la tension artérielle

La pression artérielle est la pression que le sang exerce dans les artères de la circulation systémique.

La tension artérielle est donc la force exercée par le sang sur la paroi des artères, induisant ainsi une tension. Par conséquent, la tension dans la paroi de l’artère résulte directement de la pression.

L’unité internationale de mesure de pression est le pascal (Pa), mais la pression artérielle est la plupart du temps mesurée soit en centimètres de mercure (cmHg), soit en millimètres de mercure (mmHg).

La pression artérielle systolique et diastolique est influencée par plusieurs facteurs comme par exemple le volume sanguin, l’élasticité des vaisseaux sanguins, mais aussi la résistance au passage du sang dans les vaisseaux due à sa viscosité.

Sachez que la pression artérielle augmente aussi avec le stress et l’effort.

C’est pour cette raison que la tension est prise en position allongée la plupart du temps ou dans tous les cas au repos afin de diminuer ces variations.

Lorsqu’on mesure la pression artérielle ou qu’on prend votre tension, elle est exprimée par deux valeurs :

1. La pression systolique (PAS) qui est en fait la pression maximale lorsque le cœur se contracte (la contraction s’appelle “systole”) ;

2. la pression diastolique (PAD) qui est la pression minimale, lorsqu’au contraire, le cœur se trouve dans une phase de relaxation (cette phase est nommée “diastole”).

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L’instrument de mesure avec lequel on prend la tension s’appelle un tensiomètre.

Les différents groupes sanguins

Un groupe sanguin est une classification universelle qui est basée sur la présence ou non de substances antigéniques à la surface des globules rouges.

Le système ABO est le premier système de classification des groupes sanguins découvert au début du XXe siècle.

Il y a quatre groupes sanguins selon la présence ou non de deux antigènes, A et B :

1. Groupe A – le sang dispose de l’antigène A et des anticorps anti-B;

2. Groupe B – le sang a l’antigène B et des anticorps anti-A;

3. Groupe O – le sang n’a pas d’antigènes A ou B, mais dispose des anticorps anti-A et anti-B;

4. Groupe AB – le sang a des antigènes A et B, mais pas d’anticorps anti-A ou anti-B.

Ces groupes sanguins sont très importants pour les transfusions sanguines.

Il est nécessaire que les groupes sanguins du donneur et du receveur soient compatibles. Les deux petits tableaux ci-dessous résument cette compatibilité en un clin d’oeil entre donneurs et receveurs.

Donneur

Receveur

O A B AB

O X X X X

A X X

B X X

AB X

Receveur

Donneur

O A B AB

O X

A X X

B X X

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AB X X X X

Comme vous pouvez le constater, le groupe O est donneur universel, par contre ne peut recevoir que d’un donneur O.

Pour le groupe A, les donneurs peuvent donner au groupes A et AB et peuvent recevoir des donneurs O ou A.

Pour le groupe B, les donneurs peuvent donner au groupes B et AB et recevoir des groupes O ou B.

Quant au groupe AB, ils peuvent donner leur sang seulement pour un groupe identique mais peuvent recevoir de tous les groupes, ce qui fait qu’il sont des receveurs universels.

Le système Rhésus est aussi un système de classification qui est déterminé selon la présence ou l’absence de l’antigène D sur les globules rouges. Ainsi un individu dont le sang ne porte pas l’antigène D aura un Rhésus négatif (- ), alors qu’un qui porte cet antigène a un Rhésus positif (+).

La règle concernant le système Rhésus est qu’on peut transfuser des produits sanguins Rh – à un individu Rh +, mais pas l’inverse.

En combinant les deux systèmes de classification – ABO et Rhésus – on obtient 8 groupes sanguins : A+, A-, B+, B-, AB+, AB-, O+ et O-.

Les différentes voies respiratoires et leurs fonctions

Les voies respiratoires sont des canaux qui permettent le passage de l’air entre l’extérieur du corps et les poumons. L’air pénètre par le nez et la bouche et va jusqu’aux alvéoles pulmonaires pendant la respiration.

Les voies respiratoires ont un rôle important dans l’olfaction, l’audition et la phonation.

Les voies respiratoires se classent en deux catégories en fonction de leur position dans le corps humain.

1. Les voies respiratoires supérieures

droit d’auteur : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Voies_aeriennes_sup.png?uselang=fr

Les voies respiratoires supérieures vont du nez au larynx, et se composent du nez, des fosses nasales, de la bouche, du pharynx et du larynx.

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1.1 Le nez : recouvre l’orifice des fosses nasales, qui renferment l’organe de l’olfaction.

Le nez permet le passage de l’air et participe ainsi non seulement à l’olfaction et à la respiration, mais aussi à la phonation, c’est-à-dire à la production des sons propres au langage humain.

1.2 Les fosses nasales sont deux espaces qui se trouvent dans le nez, séparés par le septum nasal. Elles jouent un rôle important dans le réchauffement et l’assainissement de l’air que nous inhalons. Elles contiennent également les organes de l’olfaction, respectivement la muqueuse olfactive.

1.3 La bouche est non seulement le premier segment du tube digestif, mais représente aussi un organe complexe qui a plusieurs fonctions parmi lesquelles se trouve aussi la phonation.

1.4 Le pharynx est l’intersection entre les voies aériennes et les voies digestives. Il a un rôle important dans la respiration, mais aussi dans l’audition par le biais de la trompe d’Eustache qui le met en communication avec l’oreille. Il participe aussi à la phonation et à la déglutition.

1.5 Le larynx se trouve dans la gorge et assure la transition entre le pharynx et la trachée. Il abrite les cordes vocales et a un rôle majeur dans la locution, en outre il participe à la respiration et aussi à la déglutition.

2. Les voies respiratoires inférieures

droit d’auteur : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Voies_aeriennes_inf.png?uselang=fr

Les voies respiratoires inférieures se trouvent dans la cage thoracique et partent de la trachée par les bronches et les bronchioles et vont jusqu’aux alvéoles pulmonaires.

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2.1 La trachée est le conduit qui relie le larynx aux bronches et a comme fonction de conduire l’air du larynx vers les bronches pendant l’inspiration, et dans le sens inverse pendant l’expiration.

2.2 Les bronches sont des conduits qui amènent l’air vers les poumons. Les deux bronches principales qui s’appellent les bronches souches partent de la trachée et vont jusqu’aux poumons. Les bronches lobaires et bronchioles assurent le relais au sein des poumons. L’air inspiré suit le trajet de la trachée et des bronches, afin d’assurer les échanges gazeux avec le sang en permettant ainsi l’oxygénation des tissus et des organes.

2.3 Les bronchioles sont des prolongements très fins des bronches avec un diamètre inférieur à un millimètre. Elles assurent le passage de l’air vers les alvéoles.

2.4 Les alvéoles pulmonaires sont de petits sacs poreux avec des parois très fines qui se trouvent aux extrémités des bronchioles et dans lesquels se passent les échanges gazeux (oxygène et CO2) avec le sang.

Chapitre 6

Le système génital

Le système génital féminin

L’appareil reproducteur féminin est constitué de la vulve, du vagin, de l’utérus, des trompes et des ovaires.

Le rôle le plus important du système génital féminin est d’assurer la fonction reproductrice. Voyons la définition et la fonction remplie par chaque organe qui le compose :

1. La vulve

La vulve est constituée par l’ensemble des organes génitaux de la femme qui se trouvent à l’extérieur du corps, respectivement des grandes et des petites lèvres, de la partie externe du clitoris et du méat urinaire qui est l’orifice extérieur de l’urètre. La vulve a une fonction sexuelle.

2. Le vagin

Le vagin est un organe de forme tubulaire, long de 8 à 10 cm, qui relie la vulve à l’utérus. Il joue un rôle important dans la reproduction, mais aussi assure le passage du fœtus lors de l’accouchement par les voies naturelles.

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3. L’utérus

L’utérus est un organe localisé dans le bassin entre la vessie et le rectum. Le col de l’utérus s’ouvre vers le bas sur le vagin, alors que la partie supérieure communique avec les trompes de chaque côté. La fonction la plus importante de l’utérus est d’abriter le fœtus pendant la grossesse.

4. Les trompes utérines

Les trompes utérines sont des conduits qui se trouvent de chaque côté de l’utérus, en le reliant à l’ovaire correspondant. Leur rôle est essentiel dans la reproduction puisqu’elles transportent l’ovule en lui permettant la rencontre avec les spermatozoïdes. Après la fécondation, les trompes se chargent du transport de l’ovule fécondé vers la cavité utérine.

5. Les ovaires

Les ovaires sont les organes reproducteurs de la femme, appelées gonades.

Ils sont localisés de chaque côté de l’utérus. Leur fonction principale est la production des ovules, mais aussi des hormones sexuelles telles que les œstrogènes et la progestérone.

Le système génital masculin

L’appareil génital masculin est l’appareil reproducteur de l’homme. Il est constitué des cordons testiculaires, des canaux déférents, du scrotum, des testicules, des épididymes, des canaux éjaculateurs, des vésicules séminales, de la prostate, de l’urètre et du pénis.

1. Les cordons testiculaires et les canaux déférents

Le cordon spermatique ou testiculaire est un tube qui relie le canal inguinal de l’abdomen au testicule. Il contient des filets nerveux et des vaisseaux sanguins qui vascularisent le testicule, mais aussi le canal déférent que les spermatozoïdes utilisent pour se diriger vers le colliculus séminal prostatique.

2. Le scrotum

Le scrotum est un sac de peau qui se trouve à la racine du pénis et qui contient les testicules. Il contient aussi la partie inférieure des cordons spermatiques. Sa fonction principale est de maintenir les testicules à une température stable, légèrement en dessous de celle du corps dans le but de favoriser la production de spermatozoïdes.

3. Les testicules

Les testicules sont les organes reproducteurs – les gonades – chez l’homme.

Ils sont des organes pairs et symétriques et sont localisés à l’extérieur du pelvis dans le scrotum. Leur fonction principale est la production de spermatozoïdes, mais ils assurent aussi une fonction hormonale en sécrétant des hormones sexuelles comme la testostérone.

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4. Les épididymes

Les épididymes sont des organes localisés à côté des testicules qui contiennent un tube long replié sur lui-même rempli d’un « liquide épididymaire ». La fonction de cet organe est de conserver les spermatozoïdes en assurant leur maturation notamment en leur proférant la mobilité ainsi que la capacité de fertiliser l’ovocyte. L’épididyme a aussi la fonction d’apporter les nutriments et oligoéléments nécessaires pour la conservation des spermatozoïdes et de les stocker avant l’éjaculation. Enfin, l’épididyme assure aussi une fonction endocrine.

5. Les canaux éjaculateurs

Les canaux éjaculateurs sont deux petits conduits très courts (jusqu’à 2 cm), qui se trouvent dans la partie postérieure de la prostate. Ils entrent dans la prostate et se terminent dans l’urètre, au niveau du colliculus séminal. Leur fonction est de permettre le passage du sperme vers l’urètre, pour sortir du corps par l’extrémité du pénis.

6. Les vésicules séminales

Les vésicules séminales sont deux glandes qui se trouvent dans la prostate et se relient aux canaux déférents en se transformant en canaux éjaculateurs. Elles ont pour fonction de produire un liquide riche en fructose pour nourrir les spermatozoïdes. Leur sécrétion s’appelle le liquide séminal qui est évacué avec l’éjaculation. Les vésicules séminales produisent la plus grande partie du liquide séminal, respectivement près de 70%.

7. La prostate

La prostate est une glande qui fait partie de l’appareil génital masculin et dont la fonction principale est de sécréter une partie du liquide séminal (jusqu’à 30%) et de le stocker. Elle est située dans la cavité pelvienne, sous la vessie, juste au-dessus du périnée et quatre conduits y passent : l’urètre prostatique, les deux conduits éjaculateurs et l’utricule prostatique.

8. L’urètre masculin

L’urètre masculin est un conduit de près de 18 cm de long qui relie la vessie et les canaux éjaculateurs à l’extérieur, en permettant l’évacuation de l’urine, mais aussi du sperme pendant l’éjaculation.

9. Le pénis

Le pénis est l’organe mâle de copulation et de miction. Il est constitué de trois couches de tissu : deux corps caverneux cylindriques qui se trouvent l’un à côté de l’autre sur le dos de la verge et un corps spongieux localisé en dessous, parcouru par l’urètre sur toute sa longueur et terminé par un renflement – le gland. Au sommet du gland se trouve le méat urinaire. Le gland est recouvert par le prépuce qui est un repli de peau mobile qui a plusieurs fonctions : il protège le gland des frottements et du dessèchement, mais a aussi une fonction sensorielle et mécanique facilitant l’acte sexuel.

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Chapitre 7

Les tissus et composants du corps humain Introduction

Le corps humain est composé de plusieurs ensembles et systèmes dont la plus petite unité morphologique est la cellule, suivi par le tissu, lui-même composé de plusieurs cellules, ensuite par les organes qui sont des ensembles de tissus et enfin les appareils qui sont constitués par un assemblage d’organes. Il est nécessaire de comprendre l’imbrication de sous-groupes dans des groupes afin d’appréhender correctement le fonctionnement du corps humain.

La cellule humaine et son fonctionnement

La cellule est la plus petite unité biologique structurelle et fonctionnelle d’un être vivant capable de se reproduire de façon autonome. C’est donc une entité vivante qui fonctionne de manière indépendante, tout en se coordonnant avec les autres cellules. Il y a deux types de cellules :

1. Les cellules eucaryotes : elles ont un noyau qui contient le matériel génétique (c’est le cas des cellules humaines).

2. Les cellules procaryotes : elles n’ont pas de noyau, et donc leur matériel génétique est libre dans la cellule (par exemple : les bactéries).

Structure d’une cellule

On va étudier rapidement les composants d’une cellule : 1. La membrane cellulaire (ou plasmique)

La cellule est entourée par une membrane qui protège le cytoplasme et différents organites qui sont des compartiments différenciés aux fonctions bien précises. Elle est constituée principalement de phospholipides et de protéines qui assurent ses fonctions, mais aussi de molécules de cholestérol

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qui augmentent son imperméabilité et sa rigidité. Cette membrane a plusieurs fonctions :

protéger la cellule de son environnement ;

séparer la cellule des autres cellules ;

favoriser les échanges de molécules entre le milieu extracellulaire et intracellulaire ;

conférer une identité à la cellule par la présence de d’antigènes spécifiques (groupes sanguins, rhésus, etc.).

2. Le cytoplasme

Le cytoplasme représente le contenu d’une cellule vivante, c’est-à-dire le matériel cellulaire qui se trouve à l’intérieur de la membrane plasmique. Le cytoplasme est composé à son tour :

de cytosol qui est un liquide composé à 85% d’eau et dans lequel baignent tous les autres composants ;

d’un cytosquelette qui constitue en même temps un squelette et une musculature pour les cellules ;

d’organites qui sont des compartiments cellulaires assurant des fonctions biologiques spécialisées, et qui fonctionnent de façon analogue aux organes du corps humain.

Fonctionnement de la cellule

Tout comme l’être humain, les cellules se développent grâce à leur métabolisme.

Le métabolisme cellulaire est le processus par lequel chaque cellule utilise les nutriments pour vivre et se reproduire.

Le cycle cellulaire représente l’ensemble des processus biologiques qui vont conduire à la division d’une cellule mère en deux cellules filles.

Pour les cellules eucaryotes, qui sont présentes dans le corps humain, le cycle cellulaire est divisé en trois grandes phases :

1. l’interphase pendant laquelle les cellules grossissent en accumulant les substances nécessaires à la préparation de la division cellulaire et à la réplication de l’ADN (acide désoxyribonucléique contenant toute l’information génétique, appelée le génome)

2. la mitose qui est l’étape pendant laquelle le noyau se divise en deux

3. la cytokinèse qui est la dernière étape pendant laquelle le cytoplasme se scinde à son tour en deux, avec un noyau dans chacune des deux parties.

Les tissus du corps humain

Le tissu est un ensemble de cellules similaires et ayant la même origine, regroupées en amas, en réseau ou en faisceau. Il s’agit donc d’un ensemble fonctionnel composé par des cellules qui assurent la même fonction.

Les tissus se régénèrent et en s’assemblant entre eux forment des organes qui ont à leur tour une fonction spécifique.

On distingue 4 types de tissus : 1. les tissus épithéliaux ;

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2. les tissus conjonctifs ; 3. les tissus musculaires ; 4. les tissus nerveux.

Le tissu épithélial

Le tissu épithélial s’appelle aussi l’épithélium et est composé de cellules étroitement juxtaposées unies par un ciment organique.

Selon leur composition structurelle, il y a trois types d’épithélium :

1. les épithéliums simples qui sont composés par une seule couche de cellules

;

2. les épithéliums composés qui sont constitués de plusieurs couches de cellules – comme par exemple le derme de la peau ;

3. les épithéliums glandulaires qui sont composés de cellules qui rejettent des substances qu’elles ont fabriquées. Ces épithéliums forment la partie essentielle des glandes.

Les épithéliums reposent sur un tissu conjonctif par le biais d’une membrane basale à travers laquelle ils reçoivent les nutriments par diffusion.

Les épithéliums peuvent être classés aussi selon la forme des cellules qui les composent :

pavimenteux : les cellules sont en forme de pavage ;

cubiques : ils ont la même largeur et leurs cellules sont hautes, avec un noyau au centre ;

prismatiques ou cylindriques : leurs cellules sont plus hautes que larges ;

polymorphes : les cellules peuvent changer de forme en fonction de l’état de l’organe.

Les épithéliums de revêtement couvrent la surface du corps et bordent les cavités et conduits internes ainsi que les organes creux.

Les tissus épithéliaux ont plusieurs rôles en fonction de leur localisation :

protéger du milieu extérieur par exemple contre la chaleur, le froid, les chocs, mais aussi les enzymes, substances toxiques (exemple : cellules épithéliales gastriques) ;

absorption et résorption (exemple : cellules épithéliales du canal intestinal) ;

excrétion – notamment par les épithéliums glandulaires

transporter les liquides ou les gaz (cellules épithéliales des trompes ou du tractus respiratoire) ;

assurer les échanges comme par exemple entre l’air et le sang ;

recevoir des messages sensoriels comme exemple les cellules épithéliales gustatives.

Le tissu conjonctif

Le tissus conjonctif un tissu biologique de remplissage et d’emballage qui soutient, lie ou distingue différents types de tissus et d’organes du corps.

Les cellules qui le composent ne sont pas jointives comme celles de l’épithélium, mais baignent dans une substance ayant la consistance d’un gel qui s’appelle la substance fondamentale.

(27)

Les tissus conjonctifs sont composés par trois éléments : Les éléments cellulaires

Il y a deux types d’éléments cellulaires – ceux qui sont résidents dans le tissu et les autres qui sont mobiles.

Les éléments cellulaires fixes ou résidents sont les suivants :

les fibroblastes, qui sont des cellules de soutien avec un aspect en faisceau.

Ces cellules sont riches en organites et ont un rôle important de synthèse ;

les fibrocytes, qui sont des fibroblastes au repos et qu’on trouve notamment dans la cornée ou encore dans les tendons ;

les myofibroblastes, qui sont des fibroblastes qui se transforment en myofibroblastes lors des modifications des tensions de leur environnement.

Ces cellules ont un rôle important dans la plasticité, la migration et la motilité (faculté de se mouvoir que possède un corps ou une partie du corps) de la cellule dans le tissu conjonctif. Elles jouent aussi un rôle majeur dans la cicatrisation en permettant la contraction de la blessure ;

les adipocytes de la graisse blanche qui jouent un rôle important dans le stockage des corps gras, la sécrétion de protéines et la protection thermique ;

les adipocytes de la graisse brune qui sont innervés de manière autonome par une terminaison nerveuse et assurent la conversion de l’énergie en chaleur chez le fœtus et l’enfant ;

les synoviocytes qui jouent un rôle important dans la fonction de la barrière hémosynoviale en phagocytant les cristaux et en déclenchant le processus inflammatoire.

Les éléments cellulaires mobiles ou en transit sont les suivants :

les macrophages et les histiocytes, qui font partie du système immunitaire et qui ont un rôle important dans la phagocytose, mais aussi dans l’immunité adaptative ;

les granulocytes qui sont des globules blancs et ont plusieurs rôles en fonction de leur nature – limiter l’inflammation à l’endroit de l’infection, intervenir dans les réaction allergiques ou s’attaquer aux parasites de l’organisme en les détruisant ;

les plasmocytes qui sont des lymphocytes responsables de la sécrétion d’immunoglobulines ;

les mastocytes, qui sont des globules blancs qui ont un rôle important dans l’inflammation, l’hypersensibilité, le processus de cicatrisation et de fibrose, mais qui aussi réagissent à une prolifération tumorale (cancer).

Les substances fondamentales

La substance fondamentale est située autour des cellules du tissu conjonctif et est composée d’eau, de sels minéraux, de protéines et de molécules complexes.

Elle a un rôle de lubrifiant en absorbant les chocs et facilite aussi la diffusion de nombreux éléments à travers ce tissu.

(28)

Les fibres

Dans les tissus conjonctifs on trouve 3 types de fibres :

les fibres de collagène qui sont des éléments extensibles ayant comme molécule de base : le collagène, qui est une famille de protéines, le plus souvent présente sous forme fibrillaire. Celles-ci peuvent s’agglomérer entre elles et former ainsi des fibres de collagène longues et sinueuses présentant une grande résistance sans élasticité. Ces fibres donnent au tissu conjonctif sa résistance aux forces mécaniques et sa solidité comme par exemple aux tendons ou aux ligaments ;

1. les fibres élastiques sont des éléments qui ont une grande capacité d’extension et de contraction, tout en ayant une grande résistance.

L’élasticité de ces fibres évite par exemple que les vaisseaux n’éclatent lorsque le sang arrive avec une pression élevée dans les poumons ;

2. les fibres de réticuline qui sont des éléments denses inextensibles et souples, mais dont la résistance est moindre que celle des fibres élastiques.

On classe les tissus conjonctifs selon la prédominance d’un de ses composants – cellules, matrice extracellulaire et fibres en plusieurs catégories :

Les tissus conjonctifs à prédominance de cellules qui ont des propriétés d’excrétion de substances issues des fibres de collagène ;

Les tissus conjonctifs denses qui ont peu de substance fondamentale et de cellules, mais beaucoup de fibres et composent les charpentes des organes et des tissus (exemple : derme, ligaments…) ;

Les tissus conjonctifs œdémateux qui ont beaucoup de substance fondamentale

Les tissus conjonctifs adipeux qui contiennent beaucoup d’adipocytes. Le tissu adipeux blanc occupe les zones sous-cutanées comme la cavité abdominale. Ces tissus jouent plusieurs rôles : la protection thermique (en isolant contre le froid par exemple), la protection mécanique (en amortissant les chocs), comme réserve énergétique, mais aussi comme emballage protecteur des organes internes.

Les principaux tissus conjonctifs de notre organisme sont :

les mésenchymes qui sont des tissus conjonctifs de soutien et ont pour rôle principal de soutenir les différentes structures. Ces tissus constituent de grandes membranes, qui sont riches en fibres de collagène et bordées par une couche épithéliale sur chaque face.

le cartilage qui est un tissu conjonctif souple riche en collagène qu’on trouve à la surface des articulations entre les os et dans la cage thoracique, l’oreille, le nez, les bronches.

l’os riche en collagène qui garantit sa cohésion et des cristaux d’hydroxyapatite qui garantissent sa solidité. Il constitue le squelette et assure une réserve de calcium.

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le sang qui est un tissu conjonctif liquide circulant dans les vaisseaux sanguins et assurant plusieurs fonctions : le transport de l’oxygène et des nutriments nécessaires au fonctionnement des cellules du corps, mais qui aussi récolte le dioxyde de carbone et les déchets.

Le tissu nerveux

Les tissus nerveux sont composés de cellules nerveuses et assurent le fonctionnement intégré de l’organisme. Il est réparti dans tout l’organisme et s’organise en un système complexe constituant le système nerveux. Grâce à son réseau de neurones, le système nerveux perçoit les informations en provenance des milieux intérieur et extérieur par le biais des récepteurs sensoriels et les décode pour ensuite apporter une réponse appropriée de l’organisme.

Les éléments constitutifs du tissu nerveux sont : Les neurones

Le tissu nerveux contient des neurones qui, avec leurs prolongements cytoplasmiques, forment les fibres nerveuses. Grâce à leurs prolongements, les neurones établissent la communication avec d’autres neurones, par l’intermédiaire de synapses interneuronales, mais aussi avec des cellules réceptrices par le biais de synapses neurosensorielles et avec des cellules effectrices par l’intermédiaire des synapses neuroglandulaires ou neuromusculaires.

La névroglie

La névroglie est constitué de cellules gliales et sont des éléments de soutien associés aux neurones. Ces cellules sont dix fois plus nombreuses que les neurones.

Il y a trois types de névroglie qui contiennent chacune des types cellulaires différents :

La névroglie interstitielle qui se trouve dans le système nerveux central et est composée de plusieurs types de cellules comme les astrocytes qui sont les plus nombreuses et assurent la cohérence du tissu nerveux, mais aussi le guidage des neuroblastes, ainsi que l’élimination des déchets et des neurotransmetteurs en les rejetant dans le sang. Ils ont un rôle de barrière hématoencéphalique en empêchant le passage de certaines substances dans le milieu intercellulaire afin de ne pas gêner l’activité des neurones au niveau des synapses. Les astrocytes régulent la glycémie du milieu intercellulaire et jouent un rôle important dans les échanges intercellulaires en permettant le passage de glucose et de calcium pour adapter les apports métaboliques des neurones en fonction de leurs besoins.

La névroglie épithéliale qui borde les cavités contenues dans le système nerveux central et est constituée des cellules épendymaires. Ces cellules permettent l’écoulement du liquide céphalo-rachidien dans la moelle épinière. Le liquide céphalo-rachidien assure la protection mécanique du cerveau contre des chocs et permet la circulation des microgliocytes.

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La névroglie périphérique dans le système nerveux périphérique. Elle est constituée des cellules de Schwann qui permettent la myélinisation (formation d’une gaine de myéline autour des fibres nerveuses pendant le développement du système nerveux) du système nerveux périphérique et des cellules satellites qui jouent un rôle dans le métabolisme du système nerveux périphérique.

La barrière hémato-encéphalique

Cette barrière est constituée des cellules endothéliales reliées par des dispositifs protéiques permettant à ces cellules d’être très collées les unes aux autres. Cette barrière a pour rôle d’empêcher des molécules issues du sang de passer entre les cellules et de pénétrer dans le système nerveux central.

Le tissu musculaire

Les tissus musculaires sont composés de cellules musculaires qui sont de longues fibres allongées.

Les tissus musculaires dérivent du mésoderme qui représente la couche de cellules germinales embryologique grâce à un processus appelé myogenèse.

Il existe trois types de tissu musculaire : La musculature striée

Cette musculature correspond aux muscles squelettiques ou “volontaires” et qui permet des mouvements volontaires. Ce type de muscle est constitué de différentes cellules, de fibres musculaires striées squelettiques et de cellules satellites qui assurent la réparation des fibres.

Dans cette catégorie de muscles il y a la langue, les muscles du larynx et de la gorge, le diaphragme, ainsi que tous les muscles des membres.

Les muscles striés ont 5 propriétés qui leur permettent d’assurer leurs fonctions :

1. L’excitabilité qui permet au muscle de réagir à une stimulation par la production de phénomènes électriques par le biais de produits chimiques ; 2. La contractilité qui permet au tissu musculaire de se contracter et de

mobiliser de cette façon les éléments osseux auxquels ses fibres sont rattachées ;

3. L’élasticité qui est la propriété de reprendre sa forme initiale lorsque la contraction du muscle s’arrête ;

4. La tonicité : c’est la propriété qui lui permet d’être toujours dans un état de tension en lui conférant le tonus musculaire ;

5. La plasticité qui lui permet de modifier sa structure en l’adaptant au type de mouvement et d’effort.

Les muscles squelettiques assurent 4 fonctions essentielles :

la mobilité ou la locomotion du corps dans son environnement,

le maintien de la posture globale du corps,

la stabilité des articulations,

la production de chaleur.

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