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L amour de Dieu pour nous est certain et puissant

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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labibleréconfortelesaidants

10 Carnforth Road Toronto, Ontario Canada M4A 2S4 www.societebiblique.ca

est certain et puissant

Série ParolesVie

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Texte tiré de la Bible en français courant © Société biblique française, 1997

302011101

ISBN 978-0-88834-899-9 SBC-2011-1M

Fondée formellement seulement en 1904, la Société biblique canadienne avait commencé son travail il y de cela deux cents ans par une traduction en mohawk. C’est maintenant en plus de 100 langues que nous faisons des traductions, de la publication et de la distribution de Bibles, de Nouveaux Testaments et d’autres portions de la Bible – telle celle-ci. Notre objectif est de rendre la Bible facilement accessible à tout homme, femme et enfant de manière à les aider et à en voir leur vie transformée.

Notre travail au Canada s’accomplit en partenariat avec des églises et avec d’autres ministères. À l’extérieur du Canada nous travaillons en collaboration avec 145 autres Sociétés bibliques nationales qui sont membres comme nous de l’Alliance biblique universelle afin de profiter de la force qui résulte de projets conjoints et afin de pouvoir porter secours dans des pays où nos ressources seront utiles.

Notre travail est rendu possible grâce aux revenus de ventes et à la générosité de donateurs qui nous aident à fournir des Bibles et des portions bibliques, à des prix minimes ou gratuitement lorsque cela nous permet de nous acquitter ne notre mandat.

Pour vous renseigner davantage sur notre ministère, veuillez visiter www.societebiblique.ca

Pour vous renseigner davantage sur les ressources bibliques que nous offrons, veuillez visiter

www.biblescanada.com

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transformé par une maladie ? Tandis que le corps s’affaiblit et que la personnalité change, il y a des jours où nous reconnaissons à peine celui que nous aimons.

Pour l’aidant, la tâche d’offrir l’amour, les soins et un environnement sûr pour un être cher peut être écrasante. Au-delà de voir à l’état physique et émotionnel de l’être cher, vous êtes confronté à vos propres sentiments, tout en assurant une surveillance constante et empreinte de compassion pendant son déclin physique, voir mental. Immanquablement, vous êtes transformé vous- même par la maladie d’un proche.

Au fur et à mesure que la maladie progresse, vous pouvez être pris dans un cycle de doutes et d’inquiétudes. Vous pouvez être angoissé, et craindre les difficultés à venir. Vous pouvez être déjà en deuil d’une relation qui ne pourra plus être ce qu’il a déjà été.

En ces jours de grand défis, votre propre sentiment de bien-être est important, et vous aurez besoin d’autres personnes à qui vous pouvez vous tourner pour trouver soutien, force et réconfort.

La parole de Dieu encourage puissamment les personnes qui prennent soin des d’autres. D’abord, elle affirme que de prodiguer des soins aux autres est une extension du ministère de Jésus lui-même dans sa compassion, son amour et ses soins. Jésus a dit : « ... toutes les fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » (Matthieu 25.40b)

Ce livret est une collection de passages des Écritures desquels vous pouvez tirer force et réconfort grâce à la puissance de la parole de Dieu. Alors qu’il est spécialement conçu pour vous, nous vous encourageons à le partager avec celui dont vous vous occupez – peut-être par la lecture à haute voix des passages bibliques à un moment désigné chaque jour en invitant cet être cher à se joindre

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Méditez sur la puissance de la parole précieuse de Dieu pendant que vous :

Examinez vos propres sentiments Entreprenez les soins quotidiens Confrontez les décisions difficiles et Affrontez la mort et la perte.

Dieu prend soin de vous. Faites appel à l’amour puissant de Dieu pour vous et n’oubliez pas…

Car le Seigneur n’est pas de ceux qui rejettent pour toujours.

Même s’il fait souffrir, il reste plein d’amour, tant sa bonté est grande

Lamentations 3.31-32

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Relever le défi des soins quotidiens

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Prendre les décisions difficiles

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Faire face à la mort et à la perte

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Dieu prend soin de vous

tandis que vous soignez autrui 44

Un dernier mot

51

Annexe :

Prendre soin de vous-même 52

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9

C’est peut-être votre première réaction devant la nouvelle que le médecin a diagnostiqué une maladie incurable pour quelqu’un que vous aimez. Dénier la chose est une façon très normale et humaine de nous protéger contre tout ce qui est trop douloureux. Le déni nous protège contre l’impact des nouvelles pénibles et nous donne le temps de faire le tri dans tous les sentiments qui sont remués.

Lorsque Jésus a parlé à ses disciples de sa propre mort et de ses souffrances imminentes, la réaction immédiate de Pierre était le déni et l’incrédulité.

À partir de ce moment, Jésus se mit à parler ouvertement à ses disciples en disant : « Il faut que j’aille à Jérusalem et que j’y souffre beaucoup de la part des anciens, des chefs des prêtres et des maîtres de la loi. Je serai mis à mort et, le troisième jour, je reviendrai à la vie. » Alors Pierre le prit à part et se mit à lui faire des reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! dit-il. Non, cela ne t’arrivera pas ! » Mais Jésus se retourna et dit à Pierre : « Va-t’en loin de moi, Satan ! Tu es un obstacle sur ma route, car tu ne penses pas comme Dieu, mais comme les êtres humains. »

Puis Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut venir avec moi, qu’il cesse de penser à lui-même, qu’il porte sa croix et me suive.

En effet, celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi la retrouvera. À quoi servirait-il à un homme de

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gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? Que pourrait-il donner pour racheter sa vie ? En effet, le Fils de l’homme va venir dans la gloire de son Père avec ses anges, et alors il traitera chacun selon la façon dont il aura agi. Je vous le déclare, c’est la vérité : quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront pas avant d’avoir vu le Fils de l’homme venir comme roi. »

matthieu 16.21-28

Il est normal de sentir la colère, le désespoir, la peur, l’impuissance et la culpabilité lorsque des situations où nous nous sentons dépassés tombent sur nous mais où nous sommes responsables de nous occuper de l’autre. Nous aurons des questions et des doutes nombreux lorsque nous devons accepter l’état de l’être cher et apprendre à donner les meilleurs soins possibles. Ces émotions bouleversantes peuvent vous surprendre, mais elles sont normales. Dieu connaît votre douleur quel que soit votre état émotionnel, et vous pouvez vous approcher de lui et lui exprimer ce que vous ressentez.

« Pourquoi moi ? »

« Comment le supporter ? »

« Qu’adviendra-t-il ensuite ? »

« Que puis-je faire ? »

« Est-ce que j’en fais assez ? »

Il n’est rien dans la création qui puisse être caché à Dieu. À ses yeux, tout est à nu, à découvert, et c’est à lui que nous devons tous rendre compte.

Tenons donc fermement la foi que nous proclamons. Nous avons, en effet, un grand-prêtre souverain qui est parvenu jusqu’en

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la présence même de Dieu : c’est Jésus, le Fils de Dieu. Nous n’avons pas un grand-prêtre incapable de souffrir avec nous de nos faiblesses. Au contraire, notre grand-prêtre a été tenté en tout comme nous le sommes, mais sans commettre de péché.

Approchons-nous donc avec confiance du trône de Dieu, où règne la grâce. Nous y obtiendrons le pardon et nous y trouverons la grâce, pour être secourus au bon moment.

hébreux 4.13-16

Sachez que le Seigneur entend vos pleurs.

Seigneur, tu es irrité contre moi, mais ne me condamne pas ; tu es indigné contre moi, mais renonce à me punir.

Seigneur, aie pitié de moi, je suis sans force.

Seigneur, guéris-moi, je suis profondément troublé.

Je suis en plein désarroi.

Et toi, Seigneur, jusqu’à quand m’en voudras-tu ? Je m’épuise à force de soupirer,

chaque nuit je trempe mon lit de larmes, j’inonde ma couche de pleurs.

– le Seigneur a entendu mes pleurs ; oui, il a entendu ma supplication, il a accueilli ma prière.

Psaume 6.2-4, 7, 9b-10

Sachez que le Seigneur voit votre désespoir.

Seigneur, jusqu’à quand persisteras-tu à m’oublier ? Jusqu’à quand refuseras-tu de me voir ?

Jusqu’à quand devrai-je me faire du souci

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et me ronger de chagrin tout le jour ?

Jusqu’à quand mon ennemi aura-t-il l’avantage ? Seigneur mon Dieu, regarde et réponds-moi ; rends-moi un peu de force,

sinon mes yeux se fermeront pour le sommeil de la mort ; sinon aussi mon ennemi se vantera d’avoir eu le dessus, et mes adversaires se féliciteront de m’avoir fait céder.

Moi, j’ai compté sur ta bonté, je veux me féliciter de ton secours.

Seigneur, je veux chanter en ton honneur pour tout ce que tu as fait en ma faveur.

Psaume 13.2-6

Sachez que le Seigneur comprend votre colère.

Quand j’étais plein d’amertume,

choqué jusqu’au plus profond de moi-même, j’étais stupide, je n’y comprenais rien, comme une vraie bête devant toi.

Pourtant je suis toujours avec toi.

Tu m’as saisi la main droite, tu me conduis selon ton plan et tu me recevras avec les honneurs.

Au ciel, qui me viendra en aide, sinon toi ? Et ici-bas, que désirer, puisque je suis avec toi ? Mon corps peut s’épuiser, mon cœur aussi, mais mon appui, mon bien le plus personnel, c’est toi, Dieu, pour toujours.

Ceux qui s’éloignent de toi succombent, et tu réduis à rien ceux qui t’abandonnent.

Mais mon bonheur à moi, c’est d’être près de toi.

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J’ai mis ma confiance en toi, Seigneur, pour proclamer tout ce que tu as fait.

Psaume 73.21-28

Sachez que le Seigneur ne vous abandonnera pas.

Le Seigneur est ma lumière et mon sauveur, je n’ai rien à craindre de personne.

Le Seigneur est le protecteur de ma vie, je n’ai rien à redouter.

Je ne demande qu’une chose au Seigneur, mais je la désire vraiment :

c’est de rester toute ma vie chez lui,

pour jouir de son amitié et guetter sa réponse dans son temple.

Alors, quand tout ira mal, il pourra m’abriter sous son toit, il me cachera dans sa maison,

il me mettra sur un roc, hors d’atteinte.

Quand je t’appelle au secours, Seigneur, écoute-moi, fais-moi la grâce de me répondre.

Je réfléchis à ce que tu as dit : « Tournez-vous vers moi. » Eh bien, Seigneur, je me tourne vers toi.

Ne te détourne pas de moi,

ne me repousse pas avec colère, toi qui m’as secouru ; ne me rejette pas, ne m’abandonne pas,

toi le Dieu qui me sauves.

Si mon père et ma mère m’abandonnaient, toi, Seigneur, tu me recueillerais.

Seigneur, montre-moi la voie que tu me traces ; à cause de mes adversaires

dirige-moi sur un chemin sans obstacle.

Psaume 27.1,4-5,7-11

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« Pourrai-je résister encore ? »

« Pourquoi rien de ce que je fait ne semble-t-il aider ? » Plus vous tentez d’aider l’être cher, plus vous pouvez vous posez des questions. Chaque question est un appel à faire face à des sentiments troublants : le ressentiment, l’impatience, la frustration, l’impuissance et le chagrin.

Le Seigneur comprend votre impatience et vos frustrations.

Du fond de la détresse, je t’appelle au secours, Seigneur.

Écoute mon appel,

sois attentif quand je te supplie.

Si tu voulais épier nos fautes, Seigneur, qui pourrait survivre ? Mais c’est toi qui disposes du pardon, c’est pourquoi tu dois être respecté.

De toute mon âme, je compte sur le Seigneur, et j’attends ce qu’il va dire.

Je compte sur le Seigneur

plus qu’un soldat de garde n’attend le matin ; oui, plus qu’un soldat de garde n’attend le matin.

Psaume 130.1-6

Quels que soient parfois les sentiments d’impuissance que vous pourriez avoir, le Seigneur vous garde et se tient toujours près de vous.

Je regarde vers les montagnes :

Y a-t-il quelqu’un qui pourra me secourir ? Pour moi, le secours vient du Seigneur,

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qui a fait le ciel et la terre.

Qu’il te préserve des faux pas, qu’il te garde sans se relâcher ! Lui qui garde Israël

sans se relâcher, sans dormir, il te gardera, il restera à tes côtés comme une ombre protectrice.

Ainsi pendant le jour, le soleil ne te nuira pas, ni la lune pendant la nuit.

Le Seigneur préservera ta vie, il te gardera de tout mal.

Oui, le Seigneur te gardera de ton départ jusqu’à ton arrivée, dès maintenant et toujours !

Psaume 121

Le Seigneur est prêt à vous enseigner de nouvelles façons de surmonter.

Je me tourne vers toi, Seigneur ;

mon Dieu, je me suis fié à toi, ne me laisse pas déçu.

Seigneur, fais-moi connaître le chemin à suivre, enseigne-moi à vivre comme tu le veux.

Que ta fidélité soit mon guide, instruis-moi, car c’est toi le Dieu qui me sauve,

et je compte sur toi tous les jours.

Souviens-toi que depuis toujours, Seigneur, tu es un Dieu aimant et bon.

Ne pense plus à mes fautes de jeunesse, ne pense plus à mes désobéissances ; pense à moi plutôt dans ta générosité, toi qui es si bon, Seigneur.

Le Seigneur est si bon et si juste

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qu’il montre aux coupables le chemin à suivre.

Il fait vivre les humbles en leur rendant justice, il leur enseigne sa volonté.

Chacune des instructions du Seigneur est une marque de sa fidèle bonté

pour ceux qui suivent les règles de son alliance.

J’ai les yeux constamment tournés vers le Seigneur, car il me tirera du piège où je suis pris.

Fais-moi la grâce de te tourner vers moi, Seigneur, car je suis seul et misérable.

Soulage mon cœur de ses angoisses et retire-moi de la détresse.

Considère ma misère et ma peine, et pardonne toutes mes fautes.

Psaume 25.1, 2a, 4-10, 15-18

Dieu est toujours prêt à vous donner la force dont vous avez besoin.

Les tentations que vous avez connues ont toutes été de celles qui se présentent normalement aux hommes. Dieu est fidèle à ses promesses et il ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais, au moment où surviendra la tentation, il vous donnera la force de la supporter et, ainsi, le moyen d’en sortir.

1 Corinthiens 10.13

Il est important d’avouer ses doutes, parce que le doute peut instruire la foi. Bien des gens de foi ont des doutes de temps en temps. Plusieurs des disciples de Jésus ont fait face au doute.

Pierre a connu le doute et sa foi a été éprouvée.

Aussitôt après, Jésus fit monter les disciples dans la barque pour qu’ils passent avant lui de l’autre côté du lac, pendant que lui-même

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renverrait la foule. Après l’avoir renvoyée, il monta sur une colline pour prier. Quand le soir fut venu, il se tenait là, seul ; la barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent soufflait contre elle. Tard dans la nuit, Jésus se dirigea vers ses disciples en marchant sur l’eau. Quand ils le virent marcher sur l’eau, ils furent terrifiés et dirent : « C’est un fantôme ! » Et ils poussèrent des cris de frayeur. Mais aussitôt Jésus leur parla :

« Courage, leur dit-il. C’est moi, n’ayez pas peur ! » Pierre prit alors la parole et lui dit : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne que j’aille vers toi sur l’eau. » – « Viens ! » répondit Jésus.

Pierre sortit de la barque et se mit à marcher sur l’eau pour aller à Jésus. Mais quand il remarqua la violence du vent, il prit peur. Il commença à s’enfoncer dans l’eau et s’écria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit :

« Comme ta confiance est faible ! Pourquoi as-tu douté ? » Ils montèrent tous les deux dans la barque et le vent tomba. Alors les disciples qui étaient dans la barque se mirent à genoux devant Jésus et dirent : « Tu es vraiment le Fils de Dieu ! »

matthieu 14.22-33

Jésus a compris les doutes que Thomas a connus.

Le soir de ce même dimanche, les disciples étaient réunis dans une maison. Ils en avaient fermé les portes à clé, car ils craignaient les autorités juives. Jésus vint et, debout au milieu d’eux, il leur dit :

« La paix soit avec vous ! » Cela dit, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.

Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. » Après ces mots, il souffla sur eux et leur dit : « Recevez le Saint-Esprit ! Ceux à qui vous pardonnerez leurs péchés obtiendront le pardon ; ceux à qui vous refuserez le pardon ne l’obtiendront pas. »

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Or, l’un des douze disciples, Thomas – surnommé le Jumeau -- n’était pas avec eux quand Jésus vint. Les autres disciples lui dirent : « Nous avons vu le Seigneur. » Mais Thomas leur répondit :

« Si je ne vois pas la marque des clous dans ses mains, si je ne mets pas mon doigt à la place des clous et ma main dans son côté, je ne croirai pas. »

Une semaine plus tard, les disciples de Jésus étaient de nouveau réunis dans la maison, et Thomas était avec eux. Les portes étaient fermées à clé, mais Jésus vint et, debout au milieu d’eux, il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Mets ton doigt ici et regarde mes mains ; avance ta main et mets-la dans mon côté.

Cesse de douter et crois ! » Thomas lui répondit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « C’est parce que tu m’as vu que tu as cru ? Heureux sont ceux qui croient sans m’avoir vu ! »

Jean 20.19-29

Lorsque vous vous sentez dépassé par les événements, que ce soit à cause du doute, de grands obstacles ou de l’accumulation des innombrables petits défis de la journée, Dieu vous offre d’être renouvelé spirituellement.

C’est pourquoi nous ne perdons jamais courage. Même si notre être physique se détruit peu à peu, notre être spirituel se renouvelle de jour en jour. La détresse que nous éprouvons en ce moment est légère en comparaison de la gloire abondante et éternelle, tellement plus importante, qu’elle nous prépare. Car nous portons notre attention non pas sur ce qui est visible, mais sur ce qui est invisible. Ce qui est visible est provisoire, mais ce qui est invisible dure toujours.

Nous savons, en effet, que si la tente dans laquelle nous vivons – c’est-à-dire notre corps terrestre – est détruite, Dieu nous

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réserve une habitation dans les cieux, une demeure non faite par les hommes, qui durera toujours. Et nous gémissons maintenant, car notre désir est grand d’être recouverts de notre habitation céleste ; en effet, nous serons vêtus et non pas nus. Oui, aussi longtemps que nous vivons dans cette tente terrestre, nous gémissons comme sous un fardeau. Ce n’est pas que nous voudrions être débarrassés de notre corps terrestre, mais nous souhaitons être revêtus du corps céleste, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie.

C’est Dieu lui-même qui nous a destinés à cela, et il nous a accordé son Esprit comme garantie des biens qu’il nous réserve.

Nous sommes donc toujours pleins de courage. Nous savons que tant que nous demeurons dans ce corps, nous sommes loin de la demeure du Seigneur – nous marchons en effet par la foi et non par la vue –. Nous sommes pleins de courage et nous préférerions quitter ce corps pour aller demeurer auprès du Seigneur. Mais nous désirons avant tout lui plaire, que nous demeurions dans ce corps ou que nous le quittions.

2 Corinthiens 4.16—5.9

Alors même que vous vous consacrez au soin d’un autre, Dieu est comme un parent, qui prend soin de vos besoins en son amour.

Jésus a dit :

Demandez et vous recevrez ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l’on vous ouvrira la porte. Car quiconque demande reçoit, qui cherche trouve et l’on ouvre la porte à qui frappe.

Y a-t-il quelqu’un parmi vous qui donne à son fils une pierre si celui-ci demande du pain ? ou qui lui donne un serpent s’il demande un poisson ? Tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants. À combien plus forte raison, donc, votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent !

matthieu 7.7-11

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« Que puis-je faire aujourd’hui ? »

En vous familiarisant avec la nature de la maladie de cet être cher et en commençant à comprendre et à accepter les limitations qu’elle lui impose, vous trouverez des façons d’offrir des soins quotidiens. Alors même que vous luttez pour vous rappeler les nombreux petits détails qu’impliquent les soins physiques, les besoins affectifs d’amour, d’attention et de gentillesse augmenteront. Les défis qui se multiplient peuvent provoquer chez vous la rancune et un sentiment de culpabilité.

Prenez le temps de confier vos ennuis à l’Éternel et laissez les soins de ce Dieu d’amour être votre source de force quotidienne.

Dieu est pour nous un abri sûr,

un secours toujours prêt dans la détresse.

C’est pourquoi nous n’avons rien à craindre, même si la terre se met à trembler,

si les montagnes s’écroulent au fond des mers, si les flots grondent, bouillonnent,

se soulèvent et secouent les montagnes.

Un cours d’eau répand la joie dans la cité de Dieu, dans la plus sacrée des demeures du Très-Haut.

Dieu est dans la cité, elle tiendra bon ;

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dès que le jour se lève, il lui apporte son secours.

Les nations grondent, les empires s’ébranlent, mais Dieu donne de la voix, et la terre vacille.

Le Seigneur de l’univers est avec nous, le Dieu de Jacob est notre forteresse.

Venez voir ce que le Seigneur a fait,

les actes stupéfiants qu’il accomplit sur terre : il met fin aux combats jusqu’au bout du monde, il casse les arcs de guerre, il brise les lances, il met le feu aux boucliers.

« Arrêtez, crie-t-il, et reconnaissez que je suis Dieu.

Je domine les nations, je domine la terre. » Le Seigneur de l’univers est avec nous, le Dieu de Jacob est notre forteresse.

Psaume 46.2-12

Quand nous nous sentons submergés et encerclés par nos problèmes, nous pouvons nous adresser au Seigneur pour trouver de l’aide.

De partout, des malheurs m’ont assailli, je ne peux plus les compter.

Je subis les conséquences de mes fautes, je ne supporte plus de les voir.

J’en ai plus que de cheveux sur la tête, je suis complètement dépassé.

Seigneur, veuille me délivrer ; Seigneur, viens vite à mon aide.

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Mais que tous tes fidèles, grâce à toi, soient débordants de joie, et que tous ceux qui t’aiment, toi le Sauveur,

ne cessent de proclamer : « Le Seigneur est grand ! » Moi, je suis pauvre et malheureux,

mais le Seigneur me témoigne son estime.

Mon secours et ma sécurité, c’est toi. Mon Dieu, ne tarde pas.

Psaume 40.13-14, 17-18

Nous pouvons nous confier au Seigneur ; il nous donnera réconfort et refuge.

Qui se place à l’abri auprès du Dieu très-haut et se met sous la protection du Très-Grand, celui-là dit au Seigneur :

« Tu es la forteresse où je trouve refuge, tu es mon Dieu, j’ai confiance en toi. » C’est le Seigneur qui te délivrera des pièges que l’on tend devant toi et de la peste meurtrière.

Il te protégera, tu trouveras chez lui un refuge, comme un poussin sous les ailes de sa mère.

Sa fidélité est un bouclier protecteur.

Tu n’auras rien à redouter : ni les dangers terrifiants de la nuit, ni la flèche qui vole pendant le jour, ni la peste qui rôde dans l’obscurité, ni l’insolation qui frappe en plein midi.

Oui, même si ces fléaux font mille victimes près de toi et dix mille encore à ta droite, il ne t’arrivera rien.

Ouvre seulement les yeux

et tu verras comment Dieu paie les méchants.

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– Oui, Seigneur, tu es pour moi un refuge – Si tu as fait du Très-Haut ton abri, aucun mal ne t’atteindra,

aucun malheur n’approchera de chez toi.

Car le Seigneur donnera l’ordre à ses anges de te garder où que tu ailles.

Ils te porteront sur leurs mains

pour éviter que ton pied ne heurte une pierre.

Tu marcheras sans risque sur le lion ou la vipère, tu pourras piétiner le fauve ou le serpent.

« Il est attaché à moi, dit le Seigneur, je le mettrai donc à l’abri ;

je le protégerai parce qu’il sait qui je suis.

S’il m’appelle au secours, je lui répondrai.

Je serai à ses côtés dans la détresse, je le délivrerai, je lui rendrai son honneur.

Je lui donnerai une vie longue et pleine, et je lui ferai voir que je suis son sauveur. »

Psaume 91

Alors que Dieu vous entoure de son amour, vous avez l’occasion tous les jours de vivre ce que l’apôtre Paul appelle le plus grand de tous les dons spirituels.

Supposons que je parle les langues des hommes et même celles des anges : si je n’ai pas d’amour, je ne suis rien de plus qu’un métal qui résonne ou qu’une cymbale bruyante. Je pourrais transmettre des messages reçus de Dieu, posséder toute la connaissance et comprendre tous les mystères, je pourrais avoir la foi capable de déplacer des montagnes, si je n’ai pas d’amour, je ne suis rien. Je

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pourrais distribuer tous mes biens aux affamés et même livrer mon corps aux flammes, si je n’ai pas d’amour, cela ne me sert à rien.

Qui aime est patient et bon, il n’est pas envieux, ne se vante pas et n’est pas prétentieux ; qui aime ne fait rien de honteux, n’est pas égoïste, ne s’irrite pas et n’éprouve pas de rancune ; qui aime ne se réjouit pas du mal, il se réjouit de la vérité. Qui aime supporte tout et garde en toute circonstance la foi, l’espérance et la patience.

L’amour est éternel. Les messages divins cesseront un jour, le don de parler en des langues inconnues prendra fin, la connaissance disparaîtra. En effet, notre connaissance est incomplète et notre annonce des messages divins est limitée ; mais quand viendra la perfection, ce qui est incomplet disparaîtra.

Lorsque j’étais enfant, je parlais, pensais et raisonnais comme un enfant ; mais une fois devenu adulte, j’ai abandonné tout ce qui est propre à l’enfant. À présent, nous ne voyons qu’une image confuse, pareille à celle d’un vieux miroir ; mais alors, nous verrons face à face. À présent, je ne connais qu’incomplètement ; mais alors, je connaîtrai Dieu complètement, comme lui-même me connaît.

Maintenant, ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance et l’amour ; mais la plus grande des trois est l’amour.

1 Corinthiens 13

L’apôtre Paul a écrit ceci  : si vous vivez selon les principes de l’amour chaque jour, et que vous croyez et espérez en Dieu, vous ne serez jamais déçu.

Ainsi, nous avons été rendus justes devant Dieu à cause de notre foi et nous sommes maintenant en paix avec lui par notre Seigneur Jésus-Christ. Par Jésus nous avons pu, par la foi, avoir accès à la grâce de Dieu en laquelle nous demeurons fermement.

Et ce qui nous réjouit c’est l’espoir d’avoir part à la gloire de Dieu.

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Bien plus, nous nous réjouissons même dans nos détresses, car nous savons que la détresse produit la patience, la patience produit la résistance à l’épreuve et la résistance l’espérance. Cette espérance ne nous déçoit pas, car Dieu a répandu son amour dans nos cœurs par le Saint-Esprit qu’il nous a donné.

romains 5.1-5

En dépit de nos meilleures intentions, notre amour peut chanceler, mais l’amour de Dieu n’a pas de fin. Rendez grâce chaque jour pour l’amour éternel de Dieu.

Louez le Seigneur, car il est bon, et son amour n’a pas de fin.

Louez le Dieu suprême, car son amour n’a pas de fin.

Louez le souverain Seigneur, car son amour n’a pas de fin.

Lui seul fait de grandes merveilles, car son amour n’a pas de fin.

Il est l’artiste qui a fait le ciel, car son amour n’a pas de fin.

Il a disposé la terre au-dessus des mers, car son amour n’a pas de fin.

Il a fait les grands astres : car son amour n’a pas de fin, le soleil pour présider au jour, car son amour n’a pas de fin, étoiles et lune pour présider à la nuit, car son amour n’a pas de fin.

– Louez le Dieu du ciel, car son amour n’a pas de fin !

Psaume 136.1-9, 26

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L’amour de Dieu pour vous est tel que si vous lui faites confiance pour vous diriger chaque jour, il le fera.

O Dieu, garde-moi, c’est à toi que j’ai recours.

Je dis au Seigneur : « Tu es mon maître souverain ; je n’ai pas de bonheur plus grand que toi. » Quant aux fidèles qui sont dans le pays,

c’est eux qui ont la vraie grandeur que j’apprécie.

Ceux qui cherchent les faveurs d’un autre dieu ne feront qu’augmenter leurs tourments.

Je n’offrirai pas leurs offrandes de sang.

je n’aurai pas même leur nom sur mes lèvres.

Seigneur, toi qui es la chance de ma vie, la part qui me revient, tu tiens mon destin dans tes mains.

C’est un sort qui m’enchante, un privilège qui me ravit.

Je remercie le Seigneur, qui me conseille : même la nuit, ma conscience m’en avertit.

Je ne perds pas de vue le Seigneur,

et je ne risque pas de faiblir, puisqu’il est à mes côtés.

C’est pourquoi j’ai le cœur plein de joie, j’ai l’âme en fête.

Je suis en parfaite sécurité.

Non, Seigneur, tu ne m’abandonnes pas à la mort, tu ne permets pas que moi, ton fidèle,

je m’approche de la tombe.

Tu me fais savoir quel chemin mène à la vie.

On trouve une joie pleine en ta présence, un plaisir éternel près de toi.

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Psaume 16

Lorsque Jésus a enseigné à ses disciples à prier, il leur a rappelé qu’en priant chaque jour, ils devaient faire connaître à Dieu leurs besoins quotidiens. Jésus a dit :

Quand vous priez, ne répétez pas sans fin les mêmes choses comme les païens : ils s’imaginent que Dieu les exaucera s’ils parlent beaucoup. Ne les imitez pas, car Dieu, votre Père, sait déjà de quoi vous avez besoin avant que vous le lui demandiez. Voici comment vous devez prier :

« Notre Père qui es dans les cieux,

que chacun reconnaisse que tu es le Dieu saint, que ton Règne vienne ;

que chacun, sur la terre,

fasse ta volonté comme elle est faite dans le ciel.

Donne-nous aujourd’hui le pain nécessaire.

Pardonne-nous nos torts,

comme nous pardonnons nous aussi à ceux qui nous ont fait du tort.

Et ne nous expose pas à la tentation, mais délivre-nous du Mauvais. »

matthieu 7.7-13

(28)

28

« Dois-je la placer dans une maison de repos ? »

« Puis-je continuer de prendre soin de lui tout seul ? » Entreprendre les soins de longue durée pour un proche peut impliquer de prendre des décisions difficiles – comme celle de décider si vous devriez continuer à vous occuper de lui à la maison ou trouver un bon établissement de soins à long terme. Déménager l’être cher peut lui apporter un meilleur traitement et de meilleurs soins, mais elle apportera aussi une séparation douloureuse et imposera également un ajustement de votre mode de vie.

N’oubliez pas que vous n’êtes pas seul dans cette période de prise de décisions dans la prière ; le Seigneur est avec vous afin de vous diriger et vous soutenir.

À l’un des moments les plus difficiles de sa vie, Jésus a confié le soin de sa mère à l’un de ses disciples.

Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, la sœur de sa mère, Marie la femme de Clopas et Marie du village de Magdala. Jésus vit sa mère et, auprès d’elle, le disciple qu’il aimait. Il dit à sa mère :

« Voici ton fils, mère. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et dès ce moment, le disciple la prit chez lui.

Jean 19.25-27

(29)

Dans son agonie devant la décision déchirante d’offrir sa vie pour l’humanité, Jésus s’est tourné vers Dieu dans la prière.

Puis il s’éloigna d’eux à la distance d’un jet de pierre environ, se mit à genoux et pria en ces termes : « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe de douleur. Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne. »

LuC 22.41-42

Face à des situations et à des décisions difficiles, nous pouvons toujours être certains de la compréhension et des soins de Dieu.

Seigneur, tu regardes jusqu’au fond de mon cœur, et tu sais tout de moi :

Tu sais si je m’assieds ou si je me lève ; longtemps d’avance, tu connais mes pensées.

Tu remarques si je suis dehors ou chez moi, tu es au courant de tout ce que je fais.

La parole n’est pas encore arrivée à mes lèvres, que tu sais déjà tout ce que je vais dire.

Tu es derrière moi, devant aussi, tu poses ta main sur moi.

Que tu me connaisses à ce point est trop merveilleux pour moi, et dépasse tout ce que je peux comprendre.

Où pourrais-je aller loin de toi ? Où fuir loin de ta présence ? Si je monte au ciel, tu es là ;

si je me couche parmi les morts, t’y voici.

(30)

Si je m’envole jusqu’au soleil levant, ou si je vais m’établir au soleil couchant, même là ta main me guide,

ta main droite ne me lâche pas.

Si je dis : « Que l’obscurité m’engloutisse, qu’autour de moi le jour se fasse nuit ! » pour toi, l’obscurité devient lumière, et la nuit claire comme le jour ;

ténèbres ou lumière, pour toi c’est pareil.

C’est toi qui as créé ma conscience, qui m’as tissé dans le ventre de ma mère.

Seigneur, merci d’avoir fait de mon corps une aussi grande merveille.

Ce que tu réalises est prodigieux, j’en ai bien conscience.

Mon corps n’avait pas de secret pour toi, quand tu me façonnais en cachette et me tissais dans le ventre de ma mère.

Quand j’y étais encore informe, tu me voyais ; dans ton livre, tu avais déjà noté

toutes les journées que tu prévoyais pour moi, sans qu’aucune d’elles ait pourtant commencé.

Qu’il m’est difficile de te saisir par la pensée, ô Dieu, il y a tant de points à considérer ! Comment pourrais-je les compter ? Il y en a plus que de grains de sable.

Même si j’arrivais au bout de mon calcul, je n’aurais pas fini de te comprendre.

(31)

O Dieu, regarde jusqu’au fond de mon cœur, et sache tout de moi.

Mets-moi à l’épreuve, reconnais mes préoccupations profondes.

Vois bien que je n’ai pas adoré de faux dieu,

et conduis-moi sur le chemin qui a toujours été le tien.

Psaume 139.1-18, 23-24

La Bible appelle Abram un homme d’une grande foi.

Imaginez la difficulté pour lui de suivre les instructions du Seigneur et de déménager sa famille de Haran à Canaan, tandis qu’il avait encore beaucoup de questions qui n’avaient pas trouvé de réponse. Son exemple nous aide à savoir marcher par la foi.

Le Seigneur dit à Abram : « Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père et va dans le pays que je te montrerai. Je ferai naître de toi une grande nation ; je te bénirai et je rendrai ton nom célèbre. Tu seras une bénédiction pour les autres. Je bénirai ceux qui te béniront, mais je maudirai ceux qui te maudiront. À travers toi, je bénirai toutes les nations de la terre. »

Abram, qui était âgé de soixante-quinze ans, accepta de quitter Haran comme le lui ordonnait le Seigneur. Il prit avec lui sa femme Saraï et son neveu Loth ; ils emportaient toutes leurs richesses et emmenaient les esclaves achetés à Haran. Ils se dirigèrent vers le pays de Canaan.

Lorsqu’ils arrivèrent au pays de Canaan, ils le traversèrent jusqu’au chêne sacré de Moré, à Sichem. – A cette époque, les Cananéens habitaient la région. –

Le Seigneur apparut à Abram et lui dit : « Je donnerai ce pays à ta descendance. » Abram construisit un autel au Seigneur à l’endroit

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où il lui était apparu. De là, il passa dans la région montagneuse, à l’est de Béthel ; il installa son camp entre la ville de Béthel, à l’ouest, et celle d’Aïa, à l’est. Il y construisit un autre autel et il pria Dieu en l’appelant ‘Seigneur’. Puis de campement en campement, Abram prit la direction du Néguev.

Genèse 12.1-9

Lorsque Josué prenait la direction du peuple après la mort de Moïse, il a fait face à des décisions difficiles et à de grands défis, et le sort de beaucoup de gens dépendaient de lui. Dieu a rappelé à Josué qu’il l’accompagnerait à chaque pas du chemin.

Moïse, le serviteur du Seigneur, était mort. Le Seigneur dit alors à Josué, fils de Noun et auxiliaire de Moïse : « Mon serviteur Moïse est mort. Maintenant, c’est à toi de traverser la rivière du Jourdain avec tout le peuple, pour pénétrer dans le pays que je donne aux Israélites. Comme je l’ai promis à Moïse, je vous accorde la propriété de tout endroit où vous poserez le pied. Du sud au nord votre territoire s’étendra du désert aux montagnes du Liban. D’est en ouest il ira de l’Euphrate, le grand fleuve, à la mer Méditerranée, en incluant le pays des Hittites. Durant toute ta vie personne ne pourra te résister, car je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse. Jamais je ne t’abandonnerai, jamais je ne te laisserai sans secours. Sois courageux et fort, car c’est toi qui donneras en partage à ce peuple le pays que j’ai promis à ses ancêtres. Il te suffira d’être courageux et fort et d’observer entièrement la loi que mon serviteur Moïse t’a transmise : ne t’en écarte jamais et ainsi tu réussiras dans tout ce que tu entreprendras. Répète sans cesse les enseignements du livre de la loi et médite-les jour et nuit de

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façon à observer tout ce qui y est écrit. Alors tu mèneras à bien tes projets et ils réussiront. N’oublie pas que je t’ai recommandé d’être courageux et fort. Ne tremble pas, ne te laisse pas abattre, car moi, le Seigneur ton Dieu, je serai avec toi partout où tu iras. »

Josué 1.1-9

Une espérance glorieuse attend tous ceux qui se confient en Dieu.

Que le désert et la terre aride manifestent leur joie ! Que le pays sec s’émerveille et se couvre de fleurs, aussi belles que les lis !

Oui, qu’il se couvre de fleurs, et qu’il s’émerveille à grands cris ! Le Seigneur lui a donné la splendeur des montagnes du Liban, l’éclat du mont Carmel et de la plaine du Saron.

On pourra voir alors la glorieuse présence du Seigneur, l’éclat de notre Dieu.

Rendez force aux bras fatigués, affermissez les genoux chancelants.

Dites à ceux qui perdent courage :

« Ressaisissez-vous, n’ayez pas peur, voici votre Dieu.

Il vient vous venger et rendre à vos ennemis

le mal qu’ils vous ont fait, il vient lui-même vous sauver. »

Alors les aveugles verront, et les sourds entendront.

Alors les boiteux bondiront comme les cerfs et les muets exprimeront leur joie.

Car de l’eau jaillira dans le désert,

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des torrents ruisselleront dans le pays sec.

Le sable brûlant se changera en étang, et le pays de la soif en région de sources.

À l’endroit même où les chacals avaient leur repaire, pousseront des roseaux et des joncs.

C’est là qu’il y aura une route qu’on nommera ‘le chemin réservé’.

Aucun impur n’y pourra passer, aucun idolâtre n’y rôdera.

Elle sera destinée au peuple du Seigneur quand il se mettra en marche.

Sur cette route, pas de lion ;

aucune bête féroce ne pourra y accéder, on n’en trouvera pas.

C’est là que marcheront

ceux que le Seigneur aura libérés.

C’est par là que reviendront ceux qu’il aura délivrés.

Ils arriveront à Sion en criant de bonheur.

Une joie éternelle illuminera leur visage.

Une joie débordante les inondera, tandis que chagrins et soupirs se seront évanouis.

ésaïe 35.1-10

Lorsque la situation semble le plus sombre, le Seigneur est là pour nous conduire et nous guider.

Le Seigneur est mon berger,

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je ne manquerai de rien.

Il me met au repos dans des prés d’herbe fraîche, il me conduit au calme près de l’eau.

Il ranime mes forces, il me guide sur la bonne voie, parce qu’il est le berger d’Israël.

Même si je passe par la vallée obscure,

je ne redoute aucun mal, Seigneur, car tu m’accompagnes.

Tu me conduis, tu me défends, voilà ce qui me rassure.

Face à ceux qui me veulent du mal, tu prépares un banquet pour moi.

Tu m’accueilles en versant sur ma tête un peu d’huile parfumée.

Tu remplis ma coupe jusqu’au bord.

Oui, tous les jours de ma vie,

ta bonté, ta générosité me suivront pas à pas.

Seigneur, je reviendrai dans ta maison aussi longtemps que je vivrai.

Psaume 23

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Alors que nous avons une merveilleuse espérance future, la maladie et ses conséquences inévitables font toujours partie de notre vécu. Si la maladie et le vieillissement avancent et vous faites face à la mort d’un être cher ; si votre relation physique prend fin, les souvenirs de cette relation vous resteront toujours.

En tant que survivant, vous pouvez vivre des doutes et des craintes devant le défi de commencer une nouvelle vie sans cet être cher. Dieu est avec vous maintenant au milieu de votre chagrin et il sera toujours avec vous.

Même si la mort est le sort de chacun, la merveilleuse promesse pour tous ceux qui croient en Jésus-Christ est qu’ils verront la gloire de Dieu.

Quand Jésus arriva, il apprit que Lazare était dans la tombe depuis quatre jours déjà. Béthanie est proche de Jérusalem, à moins de trois kilomètres, et beaucoup de Juifs étaient venus chez Marthe et Marie pour les consoler de la mort de leur frère. Quand Marthe apprit que Jésus arrivait, elle partit à sa rencontre ; mais Marie resta assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais je sais que même maintenant Dieu te donnera tout ce que tu lui demanderas. » Jésus lui dit : « Ton frère se relèvera de la mort. » Marthe répondit : « Je sais qu’il se

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relèvera lors de la résurrection des morts, au dernier jour. » Jésus lui dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt ; et celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais.

Crois-tu cela ? » – « Oui, Seigneur, répondit-elle, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, celui qui devait venir dans le monde. »

Sur ces mots, Marthe s’en alla appeler sa sœur Marie et lui dit tout bas : « Le Maître est là et il te demande de venir. » Dès que Marie eut entendu cela, elle se leva et courut au-devant de Jésus.

Or, Jésus n’était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré. Quand les Juifs qui étaient dans la maison avec Marie pour la consoler la virent se lever et sortir en hâte, ils la suivirent. Ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer. Marie arriva là où se trouvait Jésus ; dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. » Jésus vit qu’elle pleurait, ainsi que ceux qui étaient venus avec elle. Il en fut profondément ému et troublé, et il leur demanda : « Où l’avez-vous mis ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens et tu verras. » Jésus pleura. Les Juifs dirent alors : « Voyez comme il l’aimait ! » Mais quelques-uns d’entre eux dirent : « Lui qui a guéri les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas aussi empêcher Lazare de mourir ? »

Jésus, de nouveau profondément ému, se rendit au tombeau.

C’était une caverne, dont l’entrée était fermée par une grosse pierre. « Enlevez la pierre », dit Jésus. Marthe, la sœur du mort, lui dit : « Seigneur, il doit sentir mauvais, car il y a déjà quatre jours qu’il est ici. » Jésus lui répondit : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois tu verras la gloire de Dieu. » On enleva donc la pierre. Jésus leva les yeux vers le ciel et dit : « Père, je te remercie de m’avoir écouté.

Je sais que tu m’écoutes toujours, mais je le dis à cause de ces gens qui m’entourent, afin qu’ils croient que tu m’as envoyé. » Cela dit,

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il cria très fort : « Lazare, sors de là ! » Le mort sortit, les pieds et les mains entourés de bandes et le visage enveloppé d’un linge. Jésus dit alors : « Déliez-le et laissez-le aller. »

Jean 11.17-44

Même si vous ressentez le doute et l’incertitude, assurez-vous de la fidélité de Dieu.

Les actions du Seigneur sont grandioses ; ceux qui les apprécient en font tous l’expérience.

Splendeur et majesté distinguent ses actes.

Il est pour toujours fidèle à lui-même.

Il veut que l’on commémore ses merveilles.

Le Seigneur est bienveillant et compatissant, il assure l’existence de ses fidèles

et se souvient toujours de sa promesse.

Fidélité et droit marquent tout ce qu’il fait.

Toutes ses exigences sont dignes de confiance, établies pour toujours.

Fidélité et droiture en sont les marques.

Il a envoyé la délivrance à son peuple, qu’il a lié à lui par une promesse éternelle.

Il est le vrai Dieu, unique et redoutable.

Psaume 111.2-5, 7-9

Assurez-vous de l’espérance que nous avons en commun avec

tous ceux qui continuent à vivre en communion avec Dieu.

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Voyez à quel point le Père nous a aimés ! Son amour est tel que nous sommes appelés enfants de Dieu, et c’est ce que nous sommes réellement. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : il n’a pas connu Dieu. Mes chers amis, nous sommes maintenant enfants de Dieu, mais ce que nous deviendrons n’est pas encore clairement révélé. Cependant, nous savons ceci : quand le Christ paraîtra, nous deviendrons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Quiconque met une telle espérance en lui se rend pur, comme Jésus-Christ lui-même est pur.

1 Jean 3.1-3

Vous pouvez vous assurer de la victoire sur la mort par Jésus- Christ, qui a conquis la mort une fois pour toutes.

« Mais, demandera-t-on, comment les morts ressuscitent-ils ? Quelle sorte de corps auront-ils ? » Insensé que tu es ! Quand tu sèmes une graine, celle-ci ne peut donner vie à une plante que si elle meurt. Ce que tu sèmes est une simple graine, peut-être un grain de blé ou une autre semence, et non la plante elle-même qui va pousser. Ensuite, Dieu accorde à cette graine de donner corps à la plante qu’il veut ; à chaque graine correspond la plante qui lui est propre.

Les êtres vivants n’ont pas tous la même chair : celle des humains diffère de celle des animaux, autre est celle des oiseaux et autre encore celle des poissons.

Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres ; les corps célestes ont un éclat différent de celui des corps terrestres. Le soleil possède son propre éclat, la lune en a un autre et les étoiles un autre encore ; même parmi les étoiles, l’éclat varie de l’une à l’autre.

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Il en sera ainsi lorsque les morts se relèveront. Quand le corps est mis en terre, il est mortel ; quand il ressuscitera, il sera immortel.

Quand il est mis en terre, il est misérable et faible ; quand il ressuscitera, il sera glorieux et fort. Quand il est mis en terre, c’est un corps matériel ; quand il ressuscitera, ce sera un corps animé par l’Esprit. Il y a un corps matériel, il y a donc aussi un corps animé par l’Esprit. En effet, l’Écriture déclare : « Le premier homme, Adam, devint un être vivant » ; mais le dernier Adam est l’Esprit

qui donne la vie. Ce n’est pas le spirituel qui vient le premier, mais le matériel : le spirituel vient ensuite. Le premier Adam a été fait de la poussière du sol ; le deuxième Adam est venu du ciel. Les êtres terrestres sont pareils à celui qui a été fait de la poussière du sol, tandis que les êtres célestes sont pareils à celui qui est venu du ciel. Et de même que nous sommes à l’image de l’homme fait de poussière du sol, de même nous serons à l’image de celui qui est du ciel.

Voici ce que je veux dire, frères : ce qui est fait de chair et de sang ne peut pas avoir part au Royaume de Dieu, et ce qui est mortel ne peut pas participer à l’immortalité.

Je vais vous révéler un secret : nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous transformés en un instant, en un clin d’œil, au son de la dernière trompette. Car lorsqu’elle sonnera, les morts ressusciteront pour ne plus mourir, et nous serons tous transformés. En effet, ce qui est périssable doit se revêtir de ce qui est impérissable ; ce qui meurt doit se revêtir de ce qui est immortel. Lorsque ce qui est périssable se sera revêtu de ce qui est impérissable, et que ce qui meurt se sera revêtu de ce qui est immortel, alors se réalisera cette parole de l’Écriture : « La mort est supprimée ; la victoire est complète ! »

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« Mort, où est ta victoire ?

Mort, où est ton pouvoir de tuer ? »

La mort tient du péché son pouvoir de tuer, et le péché tient son pouvoir de la loi. Mais loué soit Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !

1 Corinthiens 15.35-57

Jésus indique le chemin vers Dieu notre père et promet de préparer une place pour tous ceux qui croient en lui.

« Ne soyez pas si inquiets, leur dit Jésus. Ayez confiance en Dieu et ayez aussi confiance en moi. Il y a beaucoup de place dans la maison de mon Père ; sinon vous aurais-je dit que j’allais vous préparer le lieu où vous serez ? Et après être allé vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que vous soyez, vous aussi, là où je suis. Vous connaissez le chemin qui conduit où je vais. » Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous en connaître le chemin ? » Jésus lui répondit : « Je suis le chemin, la vérité, la vie.

Personne ne peut aller au Père autrement que par moi. Si vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, vous l’avez vu. »

Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père et nous serons satisfaits. » Jésus lui répondit : « Il y a si longtemps que je suis avec vous et tu ne me connais pas encore, Philippe ? Celui qui m’a vu a vu le Père. Pourquoi donc dis-tu : “Montre-nous le Père” ? Ne crois-tu pas que je vis dans le Père et que le Père vit en moi ? Les paroles que je vous dis à tous ne viennent pas de moi. C’est le Père qui demeure en moi qui accomplit ses propres œuvres. Croyez-moi

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quand je dis : je vis dans le Père et le Père vit en moi. Ou, du moins, croyez à cause de ces œuvres. Oui, je vous le déclare, c’est la vérité : celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je vais auprès du Père. Et je ferai tout ce que vous demanderez en mon nom, afin que le Fils manifeste la gloire du Père. Si vous me demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. »

Jean 14.1-14

Avant sa mort, les disciples de Jésus étaient préoccupés par le fait qu’il allait les quitter. Il a promis d’envoyer le Saint- Esprit – qui est également ici pour vous aider..

« Si vous m’aimez, vous obéirez à mes commandements. Je demanderai au Père de vous donner quelqu’un d’autre pour vous venir en aide, afin qu’il soit toujours avec vous : c’est l’Esprit de vérité. Le monde ne peut pas le recevoir, parce qu’il ne peut ni le voir ni le connaître. Mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous et qu’il sera toujours en vous. Je ne vous laisserai pas seuls comme des orphelins ; je reviendrai auprès de vous. Dans peu de temps le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez, parce que je vis et que vous vivrez aussi. Ce jour- là, vous comprendrez que je vis uni à mon Père et que vous êtes unis à moi et moi à vous.

« Celui qui retient mes commandements et leur obéit, voilà celui qui m’aime. Mon Père aimera celui qui m’aime ; je l’aimerai aussi et je me montrerai à lui. »

Jean 14.15-21

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Après sa mort et sa résurrection, Jésus a promis à ses disciples qu’il serait toujours avec eux – et avec nous !

Les onze disciples se rendirent en Galilée, sur la colline que Jésus leur avait indiquée. Quand ils le virent, ils l’adorèrent ; certains d’entre eux, pourtant, eurent des doutes. Jésus s’approcha et leur dit : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez donc auprès des gens de toutes les nations et faites d’eux mes disciples ; baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à pratiquer tout ce que je vous ai commandé. Et sachez-le : je vais être avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »

matthieu 28.16-20

Non seulement Jésus promet d’être avec nous pendant les jours de notre vie, mais en dévoilant les plans de Dieu pour l’avenir, la Bible nous donne un aperçu de ce qui attend ceux qui sont fidèles à Dieu. Ce sera un monde qui n’a pas de place pour la douleur et de tristesse.

Alors je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre. Le premier ciel et la première terre avaient disparu, et il n’y avait plus de mer. Et je vis la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel, envoyée par Dieu, prête comme une épouse qui s’est faite belle pour aller à la rencontre de son mari. J’entendis une voix forte qui venait du trône et disait : « Maintenant la demeure de Dieu est parmi les hommes ! Il demeurera avec eux et ils seront ses peuples.

Dieu lui-même sera avec eux, il sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux. Il n’y aura plus de mort, il n’y aura plus ni

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deuil, ni lamentations, ni douleur. En effet, les choses anciennes auront disparu. »

matthieu 28.16-20

Ce merveilleux espoir futur est accordé au croyant. Saisissez l’espérance qui vient par la foi.

Mettre sa foi en Dieu, c’est être sûr de ce que l’on espère, c’est être convaincu de la réalité de ce que l’on ne voit pas. C’est à cause de leur foi que les grands personnages du passé ont été approuvés par Dieu.

Par la foi, nous comprenons que l’univers a été formé par la parole de Dieu, de sorte que ce qui est visible a été fait à partir de ce qui est invisible.

hébreux 11.1-3

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45

vis ? »

Pour aider quelqu’un il y a plus que de donner de l’aide.

Pour bien faire, il faut aussi recevoir de l’aide et permettre à d’autres de s’occuper de vos besoins. En période de grand stress, dites à d’autres personnes comment vous vous sentez ; soyez honnêtes à propos de l’aide dont vous avez besoin. Être solidaire avec d’autres et faire partie d’un groupe de soutien sont des façons de partager le fardeau commun de prendre soin d’un proche qui souffre d’une maladie incurable et de faire face au deuil et à la perte.

Soyez reconnaissant envers Dieu et reconnaissez l’importance de donner et de recevoir de l’aide de la part d’autres personnes qui éprouvent des difficultés semblables.

Louons Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père riche en bonté, le Dieu qui accorde le réconfort en toute occasion ! Il nous réconforte dans toutes nos détresses, afin que nous puissions réconforter ceux qui passent par toutes sortes de détresses en leur apportant le réconfort que nous avons nous-mêmes reçu de lui. De même en effet que nous avons abondamment part aux souffrances du Christ, de même nous recevons aussi un grand réconfort par le

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Christ. Si nous sommes en difficulté, c’est pour que vous obteniez le réconfort et le salut ; si nous sommes réconfortés, c’est pour que vous receviez le réconfort qui vous fera supporter avec patience les mêmes souffrances que nous subissons. Ainsi, nous avons un ferme espoir à votre sujet ; car, nous le savons, comme vous avez part à nos souffrances, vous avez aussi part au réconfort qui nous est accordé.

2 Corinthiens 1.3-7

Même le grand apôtre Paul a reconnu son besoin de recevoir de l’aide des autres et en a remercié Dieu. Soyez reconnaissant pour le soutien et les soins offerts par votre famille et vos amis.

Paul a écrit :

J’ai éprouvé une grande joie dans ma vie avec le Seigneur : vous avez enfin pu manifester de nouveau votre intérêt pour moi. Cet intérêt vous l’aviez déjà, certes, mais vous n’aviez pas l’occasion de me le montrer. Et je ne parle pas ainsi parce que je suis dans le besoin. J’ai en effet appris à me contenter toujours de ce que j’ai.

Je sais vivre dans la pauvreté aussi bien que dans l’abondance. J’ai appris à être satisfait partout et en toute circonstance, que j’aie de quoi me nourrir ou que j’aie faim, que je sois dans l’abondance ou dans le besoin. Je peux faire face à toutes les difficultés grâce au Christ qui m’en donne la force.

PhiLiPPiens 4.10-13

De même que Dieu a promis des soins pour le peuple d’Israël

pendant le temps de leur exil en Babylone, Dieu continuera

à prendre soin de vous.

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Peuple de Jacob, maintenant ton Créateur, lui qui t’a formé, Israël, le Seigneur te déclare :

« N’aie pas peur, je t’ai libéré,

je t’ai engagé personnellement, tu m’appartiens.

Quand tu traverseras l’eau, je serai avec toi ; quand tu franchiras les fleuves, tu ne t’y noieras pas.

Quand tu passeras à travers le feu, tu ne t’y brûleras pas, les flammes ne t’atteindront pas.

Car moi, le Seigneur, je suis ton Dieu, moi, l’unique vrai Dieu, le Dieu d’Israël, je suis ton Sauveur.

Je donne l’Égypte pour payer ta libération, l’Éthiopie et Séba en échange de toi.

C’est que tu as du prix à mes yeux,

tu comptes beaucoup pour moi et je t’aime.

Donc je donne des hommes à ta place, des peuples en échange de toi.

N’aie pas peur, je suis avec toi. »

ésaïe 43.1-5a

Ciel, manifeste ta joie ; terre, émerveille-toi ; montagnes, lancez des acclamations, car le Seigneur réconforte son peuple, il montre son amour aux humiliés.

Moi, je ne t’oublie pas Jérusalem disait :

« Le Seigneur m’a abandonnée, mon Maître m’a oubliée. » Mais le Seigneur répond :

Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite ? cesse-t-elle d’aimer l’enfant qu’elle a porté ? À supposer qu’elle l’oublie, moi, je ne t’oublie pas :

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j’ai ton nom gravé sur les paumes de mes mains, et l’image de tes murailles ne quitte pas mes yeux.

ésaïe 49.13-16

Jésus a rendu encore plus intime cette promesse de secours.

S’adressant à son petit groupe de disciples lors de leur dernier repas ensemble, il leur offre sa paix indéfectible et un réconfort dans leur détresse. Il a étendu son offre de paix jusqu’à nous.

« C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne.

Je ne vous la donne pas à la manière du monde. Ne soyez pas inquiets, ne soyez pas effrayés. Vous m’avez entendu dire : “Je m’en vais, mais je reviendrai auprès de vous”. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de savoir que je vais auprès du Père, parce que le Père est plus grand que moi. Je vous l’ai dit maintenant, avant que ces choses arrivent, afin que lorsqu’elles arriveront vous croyiez. Je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car le dominateur de ce monde vient. Il n’a aucun pouvoir sur moi, mais il faut que le monde sache que j’aime le Père et que j’agis comme le Père me l’a ordonné. »

Jean 14.27-31a

Nos amis les plus proches et les membres de notre famille peuvent avoir des moments de faiblesse pendant lesquels leurs soins sont moins que parfaits, mais l’amour de Dieu pour nous est éternel et rien ne peut nous en séparer.

J’estime que nos souffrances du temps présent ne sont pas comparables à la gloire que Dieu nous révélera. La création entière attend avec impatience le moment où Dieu révélera ses enfants. Car la création est tombée sous le pouvoir de forces qui ne mènent à

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rien, non parce qu’elle l’a voulu elle-même, mais parce que Dieu l’y a mise. Il y a toutefois une espérance : c’est que la création elle- même sera libérée un jour du pouvoir destructeur qui la tient en esclavage et qu’elle aura part à la glorieuse liberté des enfants de Dieu. Nous savons, en effet, que maintenant encore la création entière gémit et souffre comme une femme qui accouche. Mais pas seulement la création : nous qui avons déjà l’Esprit Saint comme première part des dons de Dieu, nous gémissons aussi intérieurement en attendant que Dieu fasse de nous ses enfants et nous accorde une délivrance totale. Car nous avons été sauvés, mais en espérance seulement. Si l’on voit ce que l’on espère, ce n’est plus de l’espérance : qui donc espérerait encore ce qu’il voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec patience.

De même, l’Esprit Saint aussi nous vient en aide, parce que nous sommes faibles. En effet, nous ne savons pas prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même prie Dieu en notre faveur avec des supplications qu’aucune parole ne peut exprimer. Et Dieu qui voit dans les cœurs comprend ce que l’Esprit Saint veut demander, car l’Esprit prie en faveur des croyants, comme Dieu le désire.

Nous savons que toutes choses contribuent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qu’il a appelés selon son plan. Car Dieu les a choisis d’avance ; il a aussi décidé d’avance de les rendre semblables à son Fils, afin que celui-ci soit l’aîné d’un grand nombre de frères.

Ceux pour qui Dieu a pris d’avance cette décision, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il les a aussi rendus justes devant lui, ceux qu’il a rendus justes, il leur a aussi donné part à sa gloire.

Que dirons-nous de plus ? Si Dieu est pour nous, qui peut être contre nous ? Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : comment ne nous donnerait-il pas tout avec son

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Fils ? Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? Personne, car c’est Dieu qui les déclare non coupables. Qui peut alors les condamner ? Personne, car Jésus-Christ est celui qui est mort, bien plus il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il prie en notre faveur. Qui peut nous séparer de l’amour du Christ ? La détresse le peut-elle ou bien l’angoisse, ou encore la persécution, la faim, les privations, le danger, la mort ? Comme le déclare l’Écriture :

« À cause de toi,

nous sommes exposés à la mort tout le long du jour, on nous traite comme des moutons

qu’on mène à la boucherie. »

Mais en tout cela nous remportons la plus complète victoire par celui qui nous a aimés. Oui, j’ai la certitude que rien ne peut nous séparer de son amour : ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni d’autres autorités ou puissances célestes, ni le présent, ni l’avenir, ni les forces d’en haut, ni celles d’en bas, ni aucune autre chose créée, rien ne pourra jamais nous séparer de l’amour que Dieu nous a manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.

romains 8.18-39

Gardez toujours dans votre cœur les promesses de Dieu de bénédiction et de paix.

Que le Seigneur vous bénisse et vous protège ! Que le Seigneur vous regarde avec bonté et vous accueille favorablement !

Que le Seigneur vous manifeste sa bienveillance et vous accorde la paix !

nombres 6.24-26

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Même lorsque vous aurez fait tout ce que vous pouviez pour montrer de l’amour envers votre être cher, d’en prendre soin en lui tenant compagnie, vous pouvez encore être troublé par des doutes. Vous pouvez vous demander : « Aurais-je pu être plus patient, plus tendre ? » Tout au long de l’Écriture, le message d’amour du Dieu qui nous renouvelle est certain et fort.

Appuyez-vous chaque jour sur l’amour de Dieu et prenez pour vous les nombreuses promesses de Dieu.

Il déclare donc maintenant :

« Ne pensez plus au passé, ne vous préoccupez plus de ce qui est derrière vous.

Car je vais faire du nouveau ;

on le voit déjà paraître, vous saurez bien le reconnaître.

Oui, dans le désert je vais ouvrir un chemin, dans ces lieux arides je vais faire couler des fleuves. »

ésaïe 43.18-19

L’Éternel dit :

Je t’aime depuis toujours,

c’est pourquoi je te reste profondément attaché.

Jérémie 31.3b

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