Audacity
par Glaneur de sons
http://glaneur.de.sons.perso.wanadoo.fr
Attention : ce document est un tutoriel en cours d'élaboration. N'hésitez surtout pas à me faire part de vos remarques, critiques et autres conseils ici.
Le résultat final de l'exemple décrit ci-dessous peut être entendu là.
Ce tutoriel propose d'analyser pas à pas l'élaboration d'une musique, contextualisant les utilisations possibles des différents outils.
En exergue, il propose un index des outils.
Table des matières
Audacity... 1
Licence... 2
Généralités... 3
Qu'est ce que c'est, Audacity ?...3
Pourquoi préférer le format de compression OGG au format MP3 ?... 3
Pourquoi utiliser Audacity pour convertir, éditer, etc ?...3
Convertir un fichier OGG en WAV ou en MP3... 3
Exemple de montage - mixage...5
Enregistrement d'une source interne... 5
Conversion stéréo - mono...5
Sélectionner et supprimer des parties de pistes... 6
Ajuster les niveaux... 7
Généralités sur le mixage... 7
Traiter un recouvrement spectral...8
Enregistrement d'une nouvelle piste pendant la lecture des autres... 9
Index des outils... 12
Boîte à outils...12 Transport... 12 Vu mètres... 13 Niveaux... 13 Outils d'édition... 13 Pistes...13
Licence
Copié - collé de : http://creativecommons.org/licenses/by/2.0/fr/
Vous êtes libres :
• de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public • de modifier cette création
• d'utiliser cette création à des fins commerciales
Selon les conditions suivantes :
Paternité. Vous devez citer le nom de l'auteur original : Glaneur de sons ou D. Hansen-Devaux.
• A chaque réutilisation ou distribution, vous devez faire apparaître clairement aux autres les
conditions contractuelles de mise à disposition de cette création.
• Chacune de ces conditions peut être levée si vous obtenez l'autorisation du titulaire des
droits.
Ce qui précède n'affecte en rien vos droits en tant qu'utilisateur (exceptions au droit d'auteur : copies réservées à l'usage privé du copiste, courtes citations, parodie...)
Généralités
Qu'est ce que c'est, Audacity ?
Audacity est un logiciel libre et gratuit d'édition et de mixage sonore. Si les concepteurs travaillent pour la beauté de l'art, un petit don ne leur ferait certainement pas de mal...
Pour plus d'info, et pour le téléchargement : http://audacity.sourceforge.net/
Audacity se présente comme un éditeur de sons simple, type Soundforge, mais bénéficie en plus de fonction de montage et de mixage simples (multipiste). Pour les gens un peu comme moi (pas si vieux que ça, mais plus si jeune non plus...), son utilisation peut s'apparenter à celle des bon vieux Fostex R8, les bandes distendues en moins.
Pourquoi préférer le format de compression OGG au format MP3 ?
Parce que c'est libre (or, le MP3, non, n'essayez pas de vendre de Mp3 sans payer de licence), parce que la qualité est meilleure, parce qu'il est parfait pour échanger des fichiers sons par Internet. Pour d'autres questions : http://www.vorbis.com/
A noter : ça fonctionne sous Windows, Linux et Mac.
Pourquoi utiliser Audacity pour convertir, éditer, etc ?
Parce que Audacity est libre et gratuit, simple d'utilisation, et que c'est une première étape pour apprendre à l'utiliser. Pour simplement écouter un son OGG, se reporter au site vorbis.com déjà cité, ou utiliser VLC Media Player : http://www.videolan.org/ .
Convertir un fichier OGG en WAV ou en MP3
2. Ouvrir un fichier OGG à partir d'Audacity :
3. Et l'exporter comme WAV ou comme MP3 :
Exemple de montage - mixage
Cet exemple de mixage fait appel à des sources d'enregistrement internes.
J'ai composé, à l'aide d'un éditeur MIDI et de banques Soundfonts, une petite mélodie, et ajouté des effets.
Pour mixer cette composition, j'enregistre instrument par instrument sur Audacity.
Enregistrement d'une source interne
1 – Pour ce faire, sélectionner comme entrée « ce que vous entendez » (par défaut, Audacity enregistrera cette source en stéréo), lancer la lecture du fichier MIDI, et cliquer sur le bouton avec un rond rouge d'enregistrement. Cliquez sur le bouton avec un carré marron (stop) pour arrêter.
Conversion stéréo - mono
2 – Comme nous voulons un fichier mono pour la première piste (une basse), il faut convertir cette piste stéréo en une piste mono.
Cliquer sur « piste audio », et sélectionner « Séparer la piste stéréo ».
Supprimer l'une des deux pistes en cliquant sur la petite croix (en haut à gauche sur l'image ci-contre).
Cliquer à nouveau sur « piste audio », puis sur « mono »
Exemple de montage - mixage
3 – A la fin, nous disposons dans cette exemple d'une piste mono pour la basse, et de deux pistes stéréos pour la batterie et le piano
Sélectionner et supprimer des parties de pistes
4 – Avec cette technique, les instruments ne sont pas synchrones. Il faut retirer les silences devant chacun d'eux. En utilisant l'outil de sélection, sélectionner le silence à couper.
On peut effectuer un zoom sur la sélection en utilisant l'outil ci-contre, jusqu'à avoir coupé tout le silence présent avant l'instrument.
Exemple de montage - mixage
5 – Pour revenir à la fenêtre normale, cliquer sur le bouton décrit ci-contre.
Ajuster les niveaux
6 – Après une première lecture, on s'aperçoit dans le vu-mètre de sortie qu'il y a saturation (signal trop fort)
7 – On peut utiliser le curseur de gain pour baisser ou augmenter le niveau sonore de chaque piste par pas de trois dB.
Pour spatialiser le mixage, on peut aussi
modifier le pan (à gauche ou à droite) de 10% en 10%.
Généralités sur le mixage
Mixer, n'en déplaise aux Djs Marcel ou autres qui envahissent les boîtes de nuit, c'est un métier qui demande précision, oreille, expérience et ouverture. Toute qualités que je n'ai pas vraiment moi-même, mais j'y travaille...
A force d'expérimentations et de pas mal de plâtres partiellement essuyés, j'ai défini plusieurs impératifs :
– il faut équilibrer le morceau dans tout le spectre
C'est un peu bizarre, mais le mixage intervient un peu dès la composition. Tel son de guitare ou de synthétiseur apparaîtra comme merveilleux en solo, mais complètement noyé avec tous les autres instruments dans le mixage final. Tout simplement parce que d'autres instruments occupent tout ou partie de sa tessiture (sa place dans le spectre sonore). Il faut donc choisir les sonorités de chaque instrument en fonction de leur place par rapport aux autres instruments.
Par exemple, pour la plupart des morceaux de Neil Young : une bonne grosse basse, une guitare bas médium, une voix haut médium, une guitare qui tape dans les aigus, et vous obtenez un rock des plus puissants...
– il faut spatialiser...
...mais pas trop. On travaille le plus souvent en stéréo, donc autant en profiter pour aérer son morceau. Pas question toutefois de mettre une guitare dans l'enceinte gauche et une autre dans l'enceinte droite sans avoir d'abord testé leur « dialogue » en mono. Dans le même esprit, ne pas mixer en ayant pour écoute le dernier cri en matière de hauts parleurs : cette superbe infra basse qui remue l'estomac dont vous êtes si fier aura peu de chance de passer dans un autoradio...
– il faut écouter plein de choses différentes
D'abord, parce qu'il est bon d'être cultivé. Ensuite, parce que ça fait l'oreille. Et mieux vaut tirer son inspiration de plein de choses plutôt que de vouloir absolument mixer comme l'ingé son de Peter Gabriel sur l'album So...
– il faut oublier tout ce que je viens de dire
Exemple de montage - mixage
Traiter un recouvrement spectral
8 – Dans cet exemple de mixage, on a un problème de recouvrement spectral, c'est à dire qu'un instrument ayant en commun un certain nombre de fréquences avec un autre se fond dans ce dernier. Ici, c'est la grosse caisse qui est « absorbée » par la basse.
Pour résoudre le problème, il faut supprimer dans la basse un peu des fréquences qui constituent l'attaque de la batterie.
Avec l'outil de sélection, sélectionner l'attaque de la grosse caisse
9 – Sélectionner ensuite Analyse – tracer le spectre
10 – En plaçant le curseur sur les crêtes du graphique à ses niveaux les plus haut, on peut définir la plage de fréquences de la grosse caisse entre 80 Hz et 330 Hz, avec un écart de 20 dB entre les deux. Moitié par calcul, moitié « à l'oreille », il va falloir retirer de ces fréquences de la basse.
11 – Après avoir sélectionné la piste de la basse, aller dans Effet – Egalisation. En plaçant la souris sur un des coins de la fenêtre, on peut l'agrandir. Cliquer sur la ligne bleue fera apparaître un point de rupture, et tirer sur ces points permettra de modifier les fréquences.
Exemple de montage - mixage
C'est un peu brutal, comme traitement, et la basse sera beaucoup moins « ronde »... Disons que c'est « pour l'exemple ». En tous cas, maintenant, l'attaque de la batterie est bien plus présente, et c'était l'effet recherché...
Cliquer sur « OK » pour appliquer le traitement. 12 – Une fois le traitement calculé, normaliser le niveau de la basse, et retrouver un équilibre entre les niveaux pour chaque piste (le mixage « de base » est à refaire, un des instruments n'étant plus le même).
Enregistrement d'une nouvelle piste pendant la lecture des autres
13 – Maintenant, nous allons ajouter une guitare : tout d'abord, assurez vous que votre panneau de préférences E/S ressemble à ceci (case « lire les autres pistes... » cochée)
Exemple de montage - mixage
14 – Appuyez simplement sur la touche « enregistrer », et jouez...
Dans cet exemple, il s'agit d'ajouter une petite ligne de guitare, histoire d'occuper les hauts
médiums. Si, comme moi, question guitare, vous avez une main droite à la place de la gauche sans pour autant être gaucher (les guitaristes, avec un peu d'effort, comprendront ce que je veux dire) vous devrez certainement vous y reprendre à plusieurs fois...
Vous pouvez donc ou supprimer la piste (petite croix en haut à gauche de la piste), ou en
enregistrer une nouvelle. Dans ce cas, voilà, après un nombre de tentatives que je ne préciserai pas car j'ai de l'orgueil, le résultat après enregistrement : deux prises différentes d'un même solo.
Il se peut qu'une partie d'une prise seulement soit bonne, et qu'il en aille de même pour l'autre partie. Il faudrait donc supprimer, pour chacune des prises, ce qui ne va pas.
15 – Sélectionner ce qui ne va pas dans la première prise, et cliquer sur Edition – Silence. Sélectionner ensuite ce qu'on veut garder de l'autre prise, cliquer sur Edition – copier.
Placer le curseur sur la première prise, au même endroit sur la ligne de temps afin de ne pas être (qui a dit « encore plus », qui ?) désynchronisé. Utiliser l'outil de zoom pour être bien précis. Cliquer sur Edition – coller.
Exemple de montage - mixage
16 – On se retrouve ainsi avec une piste stéréo contenant toute la partie guitare qu'on souhaitait conserver. On peut supprimer l'autre prise devenue inutile.
17 – Le mixage est fini, il ne reste plus qu'à enregistrer le projet et à l'exporter dans le format désiré.
Index des outils
De gauche à droite et de bas en haut suivant l'organisation de l'écran suivante :
Boîte à outils
Outil de sélection (utiliser la main pour affiner la
sélection)
Outil de volume (pour tracer des variations de volume sur une piste)
Outil de dessin d'onde (pour effacer les crêtes, zoomer au maximum)
Outil de zoom (clic droit pour zoom in, clic gauche pour zoom out)
Outil de calage temporel (pour déplacer une piste audio sur la time-line)
Mode multi outils (pour avoir accès à tous les outils en même temps)
Transport
Vu mètres
Sortie Entrée
Niveaux
Sortie Entrée Voie d'entrée
Outils d'édition
Couper Copier Coller Supprimer la
sélection Rendre la sélection muette Annuler Refaire Pistes
Time Line (ligne de temps) Une piste mono avec : Fréquence d'échantillonage Touches « muet » et « solo » Niveau
Panoramique
Une piste stéréo avec : Fréquence d'échantilonnage Touches « muet » et « solo » Niveau
