• Aucun résultat trouvé

Corrigé Sujet

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Corrigé Sujet"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

1/4

Série / ES Épreuve / S.E.S Durée / 4 H

Coefficient /

9

Baccalauréat / 1re tour Session / 2017

Corrigé Sujet

5

Partie 1 : Mobilisation des connaissances (5 points)

Il est demandé au candidat de répondre aux questions en faisant appel à ses connais- sances personnelles.

1. Le libre échange est une pratique fondée sur la liberté des échanges internationaux (des biens et des services) et sur la suppression de toute entrave commerciale.

Les avantages du libre échange sont : Avantages pour les producteurs :

y La spécialisation permet une hausse de la productivité globale puisque les pays abandonnent ses secteurs les moins productifs pour affecter ses main d œuvre et ses capitaux dans les secteurs les plus productifs.

y La hausse de la taille des marchés va dégager des économies d’échelles.

La hausse des ventes a l’étranger permet de répartir les coûts fixes sur un plus grand nombre d’unités ,ce qui déterminent les coûts unitaires et permet la baisse des prix du produit donc une meilleure compétitivité pour les producteurs.

y Le libre échange peut entrainer de transfert de technologie : les échanges des biens et des services permettent des transferts de technologies qui bénéficient aux pays les moins avancés et leur permettent un rattrapage.

Avantages pour les consommateurs :

y le libre échange permet d’acheter moins cher certains produits à l’étranger et contribue à une augmentation du pouvoir d’achat pour consommer d’autres biens et services.

y le libre échange permet d’avoir accès à une plus grande variété des produits, ce qui satisfait le besoin de différence.

y le libre échange renforce la concurrence, ce qui oblige les entreprises à innover donc le consommateur aura à sa disposition des nouveaux produits.

2. Le paradoxe d’Anderson est un paradoxe empirique selon lequel l’acquisition par un étudiant d’un diplôme supérieur à celui de son père ne lui assure pas, nécessairement, une position sociale plus élevée. Ce paradoxe a été mis en évidence par le sociologue américain Charles Arnold Anderson (1907-1990) en 1961 dans un article intitulé « A Skeptical Note on the Relation of Vertical Mobility to Education » publié dans la revue American Journal of Sociology. Pour lui, « le statut social relatif des fils apparaît comme pratiquement indépendant de leur niveau d’instruction relatif ».

(2)

2/4

Autrement dit, le diplôme est comme une monnaie : il connaît aussi une inflation qui entraîne une dévaluation des diplômes. Le lien entre le diplôme et le statut social se relâche. Le paradoxe indique que la rentabilité sociale et économique des diplômes a baissé : le même diplôme, à une génération d’écart, ne permet plus d’accéder aux mêmes types de positions socioprofessionnelles. Cette dévalorisation du diplôme sur le marché du travail est explicable à partir du décalage entre la forte croissance du nombre de diplômés (massification scolaire) et l’augmentation plus faible du nombre de positions sociales correspondant à ce niveau de qualification.

Deuxième partie :Étude d’un document

Il s’agit d’un tableau statistique représentant l’évolution des statuts de l’emploi en France et le taux de chômage dans les secteurs publics et privés. Ce tableau est en pourcentage et montre les taux des différents types d’emploi (emploi statutaire, contractuels, CDI, emplois précaires) ainsi que le taux de chômage entre 1982 et 2003. La source du document est l’INSEE.

En 2003, en France dans le secteur privé, 87 % des emplois étaient des emplois en CDI et 13 % étaient des emplois précaires. La même année, le taux de chômage en France s’établissait à 8,7 %.

On observe une précarisation de l’emploi en France. En effet en 1982, les emplois précaires ne représentaient que 5 % des emplois dans le secteur privé, ils en occupent maintenant 13 % soit une augmentation de 8 points. Mais le secteur public n’est pas épargné non plus, la part des emplois précaires y a même augmenté plus rapidement, elle a été multipliée par 7 entre 1982 et 2003 (de 2 % à 14 %).

Le taux de chômage depuis 1982 a augmenté de 1,7 point passant de 7 % en 1982 à 8,7 % en 2003. Mais il y a eu un pic en 1994, le taux de chômage ayant atteint cette année là 12,2 %.

Tout d’abord il y a baisse voire disparition du revenu d’activité ce qui exclut l’individu de la norme de consommation. Mais au-delà, l’individu ne noue plus de liens sociaux au travail, sa socialisation secondaire en est donc fortement affectée. Enfin, l’instabilité de sa situation rend l’individu moins confiant en l’avenir et son intégration se continue donc moins facilement

Introduction : 2 points

Les évolutions des gains de productivité affectent sans doute la croissance économique.

Définir gains de productivité et croissance économique

Quelles sont les causes de la hausse de la productivité ? En quoi la hausse de la productivité stimule la croissance économique ?

L’analyse de la productivité est nécessaire pour comprendre l’évolution économique.

Il convient de rappeler dans un premier temps les facteurs qui expliquent les gains de productivité pour réfléchir ensuite sur les liens entre productivité et croissance

Série ES > S.E.S > Corrigé sujet N°5

(3)

3/4 Partie I : Les causes des gains de productivités (3points)

 Le progrès technique favorise la hausse de la productivité

Le progrès technique est l’un des déterminants principaux de l’amélioration de la productivité ( doc 4).

Il permet :

y de perfectionner les moyens de production.

y de réaliser des innovations (automatisation, nouvelles technologies de l’information...) porteuses de croissance économique (Schumpeter).

L’investissement matériel peut être facteur de la hausse de la productivité.

Il permet le renouvellement des équipements et donc la modernisation de l’entreprise. La vitesse du progrès technologique est telle que l’entreprise qui investit profite des machines les plus performantes.

L’investissement matériel, support des innovations, est donc un des facteurs de l’élévation de la productivité.

Pour diffuser ce progrès technique, les entreprises doivent réaliser des investissements (matériels et de plus en plus immatériels).

 L’évolution de l’organisation du travail contribue également à une élévation de la productivité du travail (doc4).

y A. Smith, dans son exemple célèbre de la manufacture d’épingles, explique les effets bénéfiques de la division technique du travail sur l’efficacité productive de l’entreprise, ce que le taylorisme va confirmer.

L’organisation scientifique du travail proposée par Taylor consiste à séparer les tâches de conception et d’exécution (division verticale du travail) et à décomposer le travail en opérations simples et répétitives (division horizontale du travail).

Cette parcellisation des tâches permet d’améliorer l’habileté des travailleurs, de réaliser des gains de temps et donc d’augmenter la productivité. Le fordisme poussera à l’extrême cette logique en instaurant le travail à la chaine et en accentuant la déqualification des travailleurs. Le taylorisme et le fordisme développent une organisation du travail qui permet de produire plus en moins de temps, en spécialisant les ouvriers. Le taylorisme connaît cependant des limites que les entreprises cherchent à dépasser. Pour favoriser la productivité, elles misent sur une flexibilité du travail plus grande mais aussi sur la recherche d’une implication plus forte des salariés. Car l’implication des salariés dans leur activité est devenue une source de productivité pour l’entreprise.

Série ES > S.E.S > Corrigé sujet N°5

(4)

4/4

Partie II : Les effets positifs des gains de productivités sur la croissance (3points) On constate une corrélation entre gains de productivité et croissance : entre 1966 et 1970, le volume de la production des pays de la zone euro a augmente de 5%par an en moyenne. La hausse du stock de capital fixe explique 1 ,8 point et en revanche la productivité globale des facteurs (travail et le capital) qui est attribuée au progrès technique explique 76%de la croissance obtenue (doc 3).

y Les salariés vont bénéficier d’une hausse de leurs salaires réels et d’une baisse de la durée du travail. En effet, chaque travailleur a crée une valeur ajoutée supplémentaire en moins de temps. Il dispose donc plus de pouvoir d’achat et de plus de temps libre pour consommer ce qui va inciter les entreprises à produire plus. (doc5)

y Enfin, les entreprises vont pouvoir augmenter leurs profits. En effet, elles vendent davantage de produits qui leur coûtent moins cher à fabriquer. Si elles ne diminuent pas leurs prix, leur marge bénéficiaire pour un produit augmente et cette marge est multiplié par un plus grand nombre de produits vendus.

Cette hausse des profits va pouvoir financer des investissements qui augmentent à la fois l’offre de produits (plus de capacité de production) et la demande ( plus de biens d’équipement durable et de construction achetés )(doc4).

CONCLUSION : 2 points

La croissance intensive est à la fois la source et le produit des gains de productivité.

Elle est responsable du progrès technique, issu de la recherche –développement, et des efforts des travailleurs pour s’adapter à son évolution .En retour les gains de productivité produisent des effets vertueux sur la croissance car ils dopent à la fois i offre et la demande des produits.

Série ES > S.E.S > Corrigé sujet N°5

Références

Documents relatifs

Une enzyme n’agit que dans des conditions de pH déterminées (acide, neutre, basique): l’amylase salivaire est active en milieu neutre.. QU’EST-CE QU’UN SUC

des coûts de production). Se pose alors le problème de la mesure de cette production. Quel prix prendre en référence ? Le prix de vente, en fait, n’est pas très significatif pour

Au plus haut degré de synthèse, on trouve 8 groupes principaux dans la nomenclature des Professions et catégories socioprofessionnelles (PCS). Attention : les chômeurs ayant

A noter : Cet équilibre permet alors de déterminer les composantes qui peuvent faire varier le PIB (donc être source de croissance) : les facteurs liés à la demande

De tels nombres sont beaucoup trop grands et complexes pour qu’on puisse les comparer rien qu’à la lecture.. La situation au dénominateur est

On calcule également des coûts fixes moyen (qui diminuent lorsque la quantité produite augmente) et des coûts variables moyens décroissants puis croissants : l’entreprise a conçu

Par contre, les taux de croissance en volume sont moins amples que ceux en valeur et on note une année où le PIB en volume a diminué : … ….. 10 min Evolution en volume du PIB

Le handicap, notamment physique, participe donc de la condition sociologique du super-héros mais on peut et on doit aussi en faire une lecture symbolique : « Aveugles, boiteux,