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1524 FMHChirurgie de la main: quels bénéfices pour le patient?

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Academic year: 2022

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Bulletin des

médecins suisses

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch

46 1 5. 11 . 2 01 7

1523 Editorial

Ce qui nous attend – ou bienvenue dans le chaos

1526 FMH

Assistantes médicales:

rapport annuel sur les activités de la FMH

1558 «Et encore…»

par Jean Martin Soins palliatifs – ou «Mourir est un art»

1524 FMH

Chirurgie de la main:

quels bénéfices pour

le patient?

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Isabel Zwyssig, M.A. (Rédactrice coordinatrice);

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr méd. Samia Hurst;

Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA;

Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH; Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH; Dr méd. Erhard Taverna, membre de la FMH;

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. publ. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn, chef du Service juridique de la FMH

FMH

ÉDITORIAL: Urs Stoffel

1523 Ce qui nous attend – ou bien venue dans le chaos

ACTUEL: Michaël Papaloïzos

1524 Chirurgie de la main: quels bénéfices pour le patient? Grâce aux services de la chirurgie de la main, les patients ne retrouvent pas ainsi seulement le meilleur usage possible de leur main, de leur poignet ou de leur bras, améliorant leur qualité de vie. En regagnant leurs capacités fonction- nelles quotidiennes, professionnellement ou à domicile, ils contribuent de manière positive à l’économie, directement ou indirectement.

ASSISTANTES MÉDICALES: Adrian Sury

1526 Assistantes médicales: rapport annuel sur les activités de la FMH ASSISTANTES MÉDICALES: FMH

1530 Conditions-cadres générales et explications

DDQ/ASQM: Roxane Kübler, Esther Kraft, Christoph Bosshard 1534 La «médecine translationnelle» au symposium de l’ASQM 1536 Nouvelles du corps médical 

Organisations du corps médical

SSMIG: Bruno Schmucki

1537 «Lehren und Lernen ist immer gegenseitig» Lors du congrès d’automne de la SSMIG, le médecin de famille zurichois Daniel Oertle s’est vu remettre le «Teaching Award 2017» pour ses nombreuses années d’activité de formateur. Dans cet entretien, il explique ce qui motive son engagement et pourquoi il est important que les médecins de famille participent à la formation universitaire et postgraduée.

Courrier / Communications

1539 Courrier au BMS

1542 Examens de spécialiste / Communications

(3)

BENDIMERAD

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements,

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les

de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

FMH Services

1544 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

Tribune

INTERVIEW: Matthias Scholer

1552 Von Mäusen und Menschen Ces 30 dernières années, la diabétologie a connu une évolution fulgurante. Giatgen Spinas sait, par expérience, quel a été l’impact de cette période tumultueuse sur la recherche et l’activité médicale et quelles leçons en tirer.

L’endocrinologue a consacré l’ensemble de sa carrière professionnelle à l’étude et à la gestion du diabète. Avant sa nomination au titre de Professeur émérite en 2016, il a dirigé pendant 20 ans la Clinique d’endocrinologie, diabétologie et nutrition clinique de l’Hôpital universitaire de Zurich.

1555 Spectrum

Horizons

NOTES DE LECTURE: Jean Martin 1556 Addiction et spiritualité

NOTES DE LECTURE: Erhard Taverna 1557 Bewohner

Et encore…

Jean Martin

1558 Soins palliatifs – ou «Mourir est un art»

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Ce qui nous attend –

ou bien venue dans le chaos

Urs Stoffel

Dr méd., membre du Comité central de la FMH, responsable du département Médecine et tarifs ambulatoires

A temps exceptionnels, mesures exceptionnelles! Le 18  octobre 2017, le Conseil fédéral a définitivement adopté l’ordonnance relative à sa deuxième interven­

tion dans le tarif médical TARMED. Une intervention qu’il motive par le risque d’absence de structure tari­

faire au 1er janvier 2018 (art. 43 al. 5 LAMal), tout en in­

voquant sa compétence subsidiaire en vertu de l’art. 43 al. 5bis LAMal.

Les autres répercussions de cette intervention sont pour l’heure incertaines. Nous faisons face à une plé­

thore de questions en suspens, d’incertitudes et d’in­

sécurités juridiques. La question de la validité de la convention­cadre TARMED entre santésuisse et la FMH à partir du 1er janvier 2018 est elle aussi en sus­

pens sachant que l’objet principal de la convention, c’est­à­dire la structure tarifaire fixée par conven­

tion entre les partenaires tarifaires, disparaîtra avec l’intervention du Conseil fédéral. Ceci soulève encore d’autres questions. Quid par exemple des conventions d’adhésion cantonales mentionnées dans la conven­

tion­cadre, et donc des réglementations cantonales rela tives à la valeur du point tarifaire? Quid des com­

missions également mentionnées dans la convention­

cadre, notamment de la Commission paritaire d’inter­

prétation (CPI), de la Commission paritaire «Valeurs intrinsèques» (PaKoDig), de la Commission paritaire de confiance (CPC) et du «Forum Datenaustausch»? Ces questions font actuellement l’objet de débats contro­

versés et devront le cas échéant être tranchées par les juristes et les tribunaux.

D’autres défis majeurs nous attendent sur le plan tech­

nique. Les détails de l’ordonnance ne sont connus que depuis le 24 octobre 2017. Les adaptations tarifaires en partie très complexes avec de nouvelles positions, des changements dans les limitations et de nouvelles

règles de facturation nécessitent pour certaines des modifications en profondeur dans les systèmes. Inté­

grer ces changements dans tous les systèmes de factu­

ration des cabinets en à peine 46 jours ouvrables et for­

mer les utilisateurs représente un énorme défi pour les fournisseurs de logiciels. Mais ce n’est pas tout; à partir du 1er janvier 2018, deux structures tarifaires diffé­

rentes seront en vigueur, l’une pour le domaine LAMal et l’autre pour le domaine AA/AM/AI. Cette séparation suscitée par l’OFSP signifie qu’il va falloir trouver une solution informatique viable pour l’application simul­

tanée de deux structures tarifaires parallèles.

Au vu de tous ces problèmes, la FMH a décidé de convo­

quer une conférence urgente des président­e­s des so­

ciétés cantonales de médecine, qui a tenu sa première séance le 26 octobre 2017 à l’issue de la Chambre médi­

cale.

A cette occasion, nous avons fait le point sur les pro­

blèmes de l’intervention tarifaire avant de discuter de pistes de solutions conjointes. Aux côtés de la FMH, les président­e­s cantonaux ont décidé qu’une collabora­

tion étroite et coordonnée devait avoir lieu entre les sociétés cantonales de médecine et la FMH.

Nous voulons informer et soutenir nos membres de manière adéquate et pertinente concernant les nom­

breux points d’interrogation liés à l’exigeante mise en œuvre de l’intervention tarifaire. Ensemble, nous allons tout faire afin de créer pour nos membres les condi­

tions nécessaires à la transition vers le nouveau tarif TARMED 1.09_BR. Nous continuerons de vous infor­

mer via nos canaux de communication usuels (lettre d’information, Bulletin des médecins suisses et courriels aux membres) au plan national et cantonal.

La mise en œuvre technique de l’intervention tarifaire représente un énorme défi.

La coordination entre la FMH et les sociétés

cantonales de médecine est indispensable.

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Chirurgie de la main:

quels  bénéfices pour le patient?

Michaël Papaloïzos

Past President et membre du Comité de la Société suisse de chirurgie de la main

Grâce aux services de la chirurgie de la main, les patients ne retrouvent pas seule- ment le meilleur usage possible de leur main, de leur poignet ou de leur bras, amé- liorant ainsi leur qualité de vie. En regagnant leurs capacités fonctionnelles quoti- diennes, professionnellement ou à domicile, ils contribuent de manière positive à l’économie, directement ou indirectement.

Une spécialité née de l’importance sociale et économique de la main

La Société suisse de chirurgie de la main est née à Lau- sanne en 1966. Son initiateur, le Professeur Claude Ver- dan, comme d’autres en Europe et aux Etats-Unis, avait compris deux choses: l’importance économique de la main et du poignet – un quart de toutes les urgences, tous cas confondus – et la nécessité d’une approche spécifique car ces lésions étaient alors souvent mal traitées et nombre de patients finissaient invalides et à charge des bien-portants [1].

Cinquante ans plus tard, la chirurgie de la main a ac- quis le statut d’une société de discipline indépendante.

Cette reconnaissance et ce développement continu se sont ainsi forgés avant tout par la plus-value que cette spécialisation a apporté aux patients comme individus et à la société en général.

Un doigt sauvé peut aussi sauver une vie (de travail)

Le mérite particulier de Verdan a été de révolutionner la chirurgie des tendons fléchisseurs. Celle-ci n’a cessé de s’améliorer depuis et permet de redonner la mobi- lité autrefois définitivement perdue aux doigts lésés, ceux du menuisier comme ceux du musicien.

On ne s’imagine plus si bien maintenant ce que cela si- gnifiait alors. Verdan reçoit un soir un jeune apprenti menuisier blessé aux tendons fléchisseurs qui, bien conscient de ce qu’il encoure, lui dit: «Mes mains, c’est tout ce que j’ai, sauvez-les moi.» Les techniques de ré- paration comme celles de réhabilitation des tendons fléchisseurs se sont remarquablement développées et affinées depuis. De nos jours, le même patient n’aurait

plus le même souci de retrouver la fonction de sa main et son aptitude au travail.

Aujourd’hui, on peut faire beaucoup plus encore comme le montre un autre exemple: une jeune pia- niste de concert subit au décours d’une banale chute une fracture de la première phalange de son petit doigt, qui se trouve déformé et inutilisable. Ce genre de fracture était très difficile à traiter il y a encore deux ou trois décennies. Il en résultait le plus souvent des rai- deurs et des déformations définitives. Grâce aux nou- veaux implants développés depuis et aux techniques de fixation qu’ils ont permis, cette patiente a été opé- rée, sa fracture stabilisée, permettant de rapidement mobiliser son doigt et éviter les raideurs de règle au- paravant. Trois mois plus tard, elle remonte sur scène pour jouer en concert et en solo. Les quelques milliers de francs qu’auront coûté cette intervention et la réha- bilitation sont de l’argent bien investi, si l’on songe qu’une carrière entière de concertiste aurait pu être perdue.

Un poignet sauvé, c’est un invalide en moins

La fracture du poignet est la fracture la plus fréquente, et touche particulièrement les femmes âgées – une tendance qui va sans doute s’accentuer encore. A la fin des années 80, on traitait communément ces fractures en les réduisant et les plâtrant ou en posant un fixateur externe. C’était encombrant, régulièrement inefficace et source de séquelles très sérieuses aboutissant à des poignets enraidis et douloureux. Les avis étaient par- tagés, les directives vagues et mal fondées – bref, on nageait en eaux troubles et les bras cassés quotidiens

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des jeunes patients comme des plus âgés faisaient les frais du mauvais état des connaissances à l’époque.

Les  nouvelles plaques de fixation apparues au début

des années 2000 ont mis tout le monde d’accord en s’imposant rapidement comme un standard incon- tournable dans le traitement de la plupart des frac- tures du poignet. Elles permettent de redonner dans de brefs délais mobilité et fonction au poignet – et indépendance au patient, qui peut ainsi être maintenu à domicile ou y retourner rapidement. Le coût d’une telle plaque (env. 1200 CHF) et de l’inter- vention (env. 1500 CHF selon le TARMED) est sans commune mesure avec les coûts directs et indirects d’un handicap permanent, pour les jeunes patients comme les moins jeunes.

Bien d’autres progrès ont été réalisés: microchirurgie permettant les réimplantations, endoprothèses du poi- gnet et des articulations digitales, chirurgie mini-inva- sive et endoscopique, etc. – la liste serait longue s’il fal- lait tout énumérer. Bien plus que les nouveaux outils, c’est l’usage opportun qu’on en fait qui importe – et pour lequel une formation spécialisée est essentielle.

Une spécialité en plus afin de garantir aux patients une qualité optimale

Recourir directement à un spécialiste en chirurgie de la main, que ce soit dans l’urgence ou électivement, c’est la garantie pour le patient d’un traitement adapté, non seulement à la pathologie, mais aussi à la per- sonne en lui proposant le traitement individualisé qui répond le mieux à ses besoins. On ne traitera pas pa- reillement une arthrose de la base du pouce consécu- tive à une fracture chez un homme de 35 ans et la même arthrose de nature dégénérative d’une femme de 65 ans. Les deux constituent un handicap certain mais dans des contextes différents qu’il faut évaluer et dont le choix thérapeutique doit tenir compte.

Il a été bien montré qu’une prise en charge inappro- priée par des non-spécialistes donnait significative- ment de moins bons résultats et coûtait finalement plus cher [2]. De même, le recours précoce au spécia- liste permet souvent la meilleure orientation théra- peutique [3].

Un bon exemple en est celui de la tendinite de Quer- vain, une tendinite fréquente du poignet. Il n’est pas rare qu’un chirurgien de la main reçoive un patient suivi depuis des mois pour une telle tendinite, traitée par des dizaines de séances de physiothérapie, des at- telles (plus ou moins adaptées), et quelquefois après de coûteux examens, en arrêt de travail et en quasi-dé- pression depuis des semaines «parce qu’on ne sait pas ce que j’ai». Tout cela alors qu’un examen clinique suf- fit au diagnostic dans la plupart des cas et qu’une injec- tion locale d’anti-inflammatoires ou une intervention chirurgicale ambulatoire simple mais précise assure la

guérison en trois à quatre semaines – à moindre frais.

En général, pour la chirurgie de la main, le transfert de l’hospitalier à l’ambulatoire est déjà une réalité: 80 à 85% des interventions des praticiens installés sont am- bulatoires. Ce taux est plus faible pour les hôpitaux qui assument une proportion plus importante de patho- logies et de patients plus lourds. Cependant, avec un finance ment uniforme des prestations ambulatoires et hospitalières et une bonne tarification, ce taux pour- rait sans doute être encore plus élevé – au bénéfice de tous.

Résumé

Que ce soit dans les suites d’un accident, qu’il s’agisse d’une entorse apparemment banale ou d’une plaie manifestement sérieuse, qu’ils souffrent d’arthrose ou de douleurs chroniques, qu’ils soient jeunes ou vieux, les patients trouveront auprès du chirurgien de la main l’assurance de la meilleure prise en charge pos- sible – en premier comme en ultime recours. Les dia- gnostics et les traitements par des spécialistes sont à même de soulager les patients de manière optimale et d’améliorer leur qualité de vie. Au-delà, la chirurgie de la main rétablit l’aptitude au travail et l’autonomie des patients et en conséquence les coûts directs et indi- rects d’un handicap permanent.

Références

1 Dias JJ, Garcia-Elias M. Hand injury costs. Injury, Int J Care Injured.

2006;37:1071–7.

2 Kenesi C, Masmejean E. Les urgences main en France. Un impor- tant défi de santé publique. Bull Acad Natl Med. 2004;188:793–800.

3 Raimbeau G. Coûts des urgences mains. Chir Main. 2003;22:258–63.

Correspondance:

Dr M. Papaloïzos Centre de chirurgie et de thérapie de la main Charles-Humbert 8 CH-1205 Genève mpapaloizos[at]ch8.ch

Les nouveaux traitements permettent de redonner son indépendance au patient, qui peut ainsi être maintenu à domicile ou y retourner rapidement.

La chirurgie de la main rétablit les aptitudes

fonctionnelles et l’autonomie des patients et

réduit en conséquence les coûts d’un handicap

permanent.

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Période passée sous revue: septembre 2016 à août 2017

Assistantes médicales: rapport

annuel sur les activités de la FMH

Adrian Sury

Dr, Président des délégués cantonaux aux questions des assistantes médicales

Au cours de la période passée sous revue, une mutation a eu lieu dans la Commission d’examen pour la procé- dure de qualification des assistantes médicales. En effet, la doctoresse Katrin Hubschmid s’est retirée après un engagement sans faille de plusieurs années en qualité de responsable du groupe Diagnostic général et de pré- sidente de la Commission d’examen. Nous la remer- cions ici encore une fois très chaleureusement pour son investissement personnel infatigable.

En janvier 2017, le Dr Gert Printzen, responsable du groupe Diagnostic général, a repris la présidence de la Commission d’examen. Je lui souhaite un plein succès dans cette fonction très exigeante.

La Commission d’examen fait preuve d’un investisse- ment tout particulier dans l’élaboration des documents d’examen. En effet, la mise au point d’un examen uni- forme pour toute la Suisse reste à chaque fois un grand défi pour les professionnels et notamment pour les res- ponsables impliqués au sein des différents groupes car dans certains domaines, les habitudes sont différentes entre la Suisse romande, le Tessin et la Suisse aléma- nique et ce fait ne doit pas être négligé.

Les demandes adressées au Comité central de la FMH par les organes concernés continuent d’être présentées par le Dr Carlos Quinto, membre du Comité central de la FMH et responsable du département Santé publique et Professions de santé.

La répartition des tâches est actuellement la suivante:

– Délégués des sociétés cantonales de médecine aux questions des assistantes médicales: Dr A. Sury, pré- sident; Dr R. Tognina, vice-président

– Commission suisse pour le développement de la profession et la qualité: Dr J. Orellano, président – Commission d’examen pour la procédure de quali-

fication des assistantes médicales: Dr G. Printzen, président

– OrTra Formation professionnelle des assistantes médicales (odamed): Madame M. Schenk / SVA, pré- sidente; Dr G. Printzen, vice-président

Le Bureau Assistantes médicales composé des respon- sables susmentionnés se réunit en règle générale une fois par année ou lorsque cela est nécessaire, pour dis-

cuter des problèmes, recoupements ou projets éven- tuels.

L’année sous revue aura été riche en événements, ainsi que nous le montrent les rapports des responsables des commissions publiés ci-après.

Commission suisse pour le développe- ment de la profession et la qualité (Dr José Orellano)

Durant la période passée sous revue, la nouvelle or- donnance sur la formation professionnelle initiale des assistantes médicales (Orfo) a bénéficié d’un coup d’ac- célérateur. Une procédure de consultation auprès des sociétés cantonales de médecine, de la Conférence suisse des offices de la formation professionnelle (CSFP), des établissements de formation professionnelle et des associations d’assistantes médicales (SVA, ARAM) a contribué à faire avancer le projet. Tout le nécessaire pour la révision totale de l’ordonnance sur la forma- tion professionnelle initiale a désormais été fait. L’en- trée en vigueur de l’ordonnance est prévue au 1er jan- vier 2019. Le Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) réalise actuellement une consultation externe auprès des offices cantonaux chargés de la formation professionnelle, des organisa- tions du monde du travail et d’autres milieux intéres- sés. Ensuite, les dernières adaptations seront intro- duites dans la nouvelle ordonnance et soumises pour l’approbation définitive, de sorte que nous pourrons commencer avec la nouvelle formation en 2019 confor- mément à ce qui a été planifié. De même, le plan de for- mation y afférent a été remanié pratiquement dans sa totalité; il est désormais réparti en cinq nouveaux do- maines de compétences opérationnelles représentant concrètement le travail des assistantes médicales. On a cherché à augmenter la valeur des travaux pratiques dans la procédure de qualification. Nous espérons que ces mesures rehausseront le niveau du CFC.

L’annexe 2 de l’ordonnance sur la formation profes- sionnelle initiale «Mesures d’accompagnement pour la sécurité au travail et la protection de la santé» est en- trée en vigueur le 1er avril 2017. Par rapport à l’ancienne

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annexe, une attention particulière a été accordée à la protection des adolescents. Désormais, un jeune en formation âgé de moins de 16 ans ne devra plus rester dans le local de radiologie pendant l’exposition. On de- vra également éviter qu’il ne s’expose à des substances irritantes et/ou manipule des cytostatiques. L’annexe 2 reprend de manière détaillée les mesures contenues dans l’ordonnance. Les séances cantonales d’infor- mation organisées par les sociétés cantonales de mé- decine concernées en collaboration avec les écoles et les offices d’apprentissage sont à saluer. Il est recom- mandé aux formateurs responsables d’assister à ces séances afin de rendre la formation plus sûre pour ces jeunes.

Formation supérieure des assistantes médicales – Rapport de l’OrTra formation professionnelle des assistantes médicales (Dr Gert Printzen)

La formation supérieure de coordinatrice en médecine ambulatoire, maintenant en place, obtient un intérêt grandissant. A nouveau, le nombre d’inscriptions aux examens a dépassé nos attentes. A l’instar de la der- nière période passée sous revue, ces examens obliga- toires ont été organisés en novembre et en juin.

Le 24 novembre 2016, la troisième session d’examen a accueilli 8 candidates Orientation clinique et 38 candi- dates Orientation gestion. Sur ces 46 candidates, 40 ont passé leur examen avec succès.

Le 8 juin 2017, 17 candidates Orientation clinique et 25 candidates Orientation gestion se sont présentées aux examens. Sur ces 42 candidates, 35 les ont réussis et ob- tenu le brevet fédéral de coordinatrice en médecine am- bulatoire; parmi elles, six se représentaient dont cinq ont franchi le cap avec succès. Lors de la cérémonie de remise des diplômes, Madame Marianne Schenk, prési- dente de l’odamed, a félicité les lauréates pour leur suc- cès après une période d’étude exigeante, comprenant 6 modules et environ 300 heures de formation intensive.

Elle a rendu son auditoire attentif aux défis de la numé- risation au cabinet médical et elle a plaidé en faveur d’un ralentissement des processus de travail dans l’inté- rêt d’un maintien de la qualité des prestations.

A notre grande satisfaction, 93 personnes se sont déjà inscrites à la prochaine session d’examen organisée en novembre 2017 (32 Orientation clinique, 62 Orientation gestion) à laquelle participeront pour la première fois également des personnes de Suisse romande.

Pour 2018, les dates d’examen ont à nouveau été fixées en juin et en novembre.

En Suisse romande, les formateurs suivants ont été les

premiers à recevoir l’accréditation pour un module, à savoir:

– d’une part, l’ARAM (Association Romande des Assis- tantes Médicales) à Lausanne (avec la reconnais- sance par l’Office fédéral de la santé publique) pour le module examens radiologiques à fortes doses et – d’autre part, l’Espace Compétences SA à Cully avec

la  reconnaissance pour les modules Chronic Care Management I + II, gestion de la qualité au cabinet médical, traitement des plaies, retraitement de dis- positifs médicaux, conseil aux patients chroniques (diabète, rhumatisme, maladies cardiaques coro- nariennes / insuffisance cardiaque, faiblesses céré- brales), gestion du cabinet médical, comptabilité, gestion du personnel.

Au Tessin, la Scuola Superiore Medico-Tecnica (SSMT) sise à Locarno a également obtenu la reconnaissance pour les modules retraitement de dispositifs médi- caux, Chronic Care Management I et la reconnaissance de l’Office fédéral de la santé publique pour le module examens radiologiques à fortes doses.

Quant aux finances de l’odamed, on constate qu’elles sont pratiquement équilibrées. L’examen lui-même s’autofinance avec les taxes d’examen et les contribu- tions fédérales.

La mise en œuvre du projet est couronnée de succès. Il reste encore à optimiser le site internet www.odamed.ch en l’élargissant aux trois langues nationales, à termi- ner toutes les traductions et à accréditer d’autres for- mateurs et modules. Nous recherchons encore des ex- perts dans les trois langues nationales; toute personne intéressée est invitée à s’annoncer au Secrétariat. Les experts seront préparés à leur tâche spécifique de ma- nière appropriée.

Commission d’examen pour la procédure de qualification des assistantes médicales (Dr Gert Printzen)

La procédure de qualification 2017 a été menée sans problème majeur, aussi durant la période passée sous revue.

Cette année également, la légère augmentation des candidates insuffisantes montre que l’examen n’a pas été trop facile; il est devenu un peu plus sévère comme nous l’avions souhaité et recherché ces trois dernières années. Le fait que les résultats de la procédure de qua- lification n’apparaissent pas de manière détaillée dans le certificat final, soit le certificat fédéral de capacité (CFC), reste un problème; on ne voit pas l’existence

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d’une note insuffisante dans l’une des branches princi- pales car elle est cachée dans la moyenne qui est, elle, suffisante. Nous continuons à contester cette situation, avant tout concernant le «Diagnostic radiologique».

En effet, les exigences concernant le diagnostic au labo- ratoire et le diagnostic radiologique évoluent notam- ment en raison des appareils d’analyse automatiques mais aussi, par exemple, de la radiologie numérique.

D’une part, il est nécessaire de déterminer quelles capa- cités sont obligatoires pour la procédure de qualifica- tion puis d’en tirer les conséquences et de déterminer les capacités auxquelles l’on peut ou l’on doit renoncer.

Puis il faudra, d’autre part, adapter la formation et les examens aux nouvelles exigences.

Même constat pour les processus d’entreprise. En effet, la numérisation n’est pas établie de la même manière dans tous les cabinets médicaux et entreprises. Il en ré- sulte des différences importantes et, en corollaire, des exigences diverses concernant la qualification.

A l’instar des années précédentes, les tâches relatives aux examens ont également été considérables en 2017;

elles peuvent être accomplies uniquement grâce à l’in- vestissement important de toutes les personnes impli- quées. Je les remercie très cordialement de leur engage- ment hors du commun.

Formation professionnelle initiale des assistantes médicales

En 2017, 1028 candidates se sont présentées aux exa- mens d’assistante médicale et 950 d’entre elles (92,6%) les ont passés avec succès.

La demande de places d’apprentissage et l’intérêt pour cette profession se sont renforcés, probablement grâce à la perspective de la formation supérieure de coordi- natrice en médecine ambulatoire. Pour qu’un nombre suffisant d’assistantes médicales puisse être formé à l’avenir également, il est indispensable de continuer à offrir des places d’apprentissage en nombre suffisant.

Comme chacun le sait, la possibilité d’obtenir une au- torisation de formateur auprès de l’Office cantonal de la formation professionnelle ne se limite pas aux cabi- nets de premier recours disposant d’un laboratoire et d’une installation de radiologie, mais elle est aussi ou- verte à d’autres domaines spécialisés. Il en va de même pour les hôpitaux et les cliniques en mesure d’offrir des postes de formation dans les soins ambulatoires;

des échos positifs nous sont parvenus du canton du Tessin et maintenant aussi de Zurich. Il convient aussi de rappeler la possibilité de compléter la formation professionnelle dans des domaines partiels, tels que le diagnostic radiologique ou le diagnostic de laboratoire, en coopérant avec une clinique, un hôpital ou en s’as- sociant avec d’autres cabinets médicaux. A ce sujet éga- lement, l’Office cantonal de la formation profession- nelle pourra vous renseigner.

Les assistantes médicales qui souhaitent devenir des formatrices professionnelles peuvent suivre les cours donnés par le SVA. Dans certains cantons, ces cours sont offer ts par les cantons eux-mêmes.

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Actualités / Remarques

Examens radiologiques à fortes doses

J’aimerais rappeler la formation à suivre dans le do- maine des examens radiologiques à fortes doses.

L’OFSP vérifie sur le plan cantonal et régional si les mé- decins et les assistantes médicales remplissent cette obligation. Dans la négative, nous vous prions, en votre qualité de médecins, ainsi que vos assistantes médi- cales, de suivre un cours ad hoc afin d’éviter, d’une part, tout désagrément avec l’OFSP et de garantir, d’autre part, la sécurité des patients.

SwissSkills (12 au 16 septembre 2018, Berne) En 2014, des SwissSkills, championnat suisse des mé- tiers, ont eu lieu pour la première fois de manière cen- tralisée. Cette manifestation nationale organisée pour le système suisse de la formation professionnelle a été couronnée de succès; elle a été très bien accueillie aussi bien par les participants que par le public.

Les prochains SwissSkills 2018 auront lieu du 12 au 16 septembre 2018 dans les locaux de BERNEXPO à Berne.

La FMH et le SVA tiendront un stand commun avec la participation d’autres organisations comme mfe et JHAS (médecins) et le SVA (assistantes médicales) afin de donner un aperçu de la profession d’assistante mé- dicale. Des médecins ainsi que des représentants de l’ARAM et du SVA y participeront.

Notre présence aux SwissSkills nous donne l’opportu- nité d’agir contre la pénurie d’assistantes médicales au niveau suisse en faisant une publicité apte à motiver des jeunes pour cette formation intéressante.

www.am-suisse.ch – www.fmh.ch

Le site internet www.am-suisse.ch contient des infor- mations et documents utiles à télécharger en lien avec la formation professionnelle initiale des assistantes médicales. Il est régulièrement mis à jour par le secré- tariat Assistantes médicales de la FMH.

Sous www.fmh.ch → Services → Assistantes médicales, on trouve des documents-types et des informations concernant l’engagement d’assistantes médicales di- plômées (modèle de contrat de travail, recommanda- tions salariales, protection de la maternité).

Office de conciliation

Durant la période passée sous revue également, au- cune nouvelle demande de conciliation n’a, fort heu-

Correspondance:

Dr Adrian Sury Président des délégués cantonaux aux questions des assistantes médicales Elfenstrasse 18 CH-3000 Berne 15

reusement, été déposée auprès d’A. Kummer, avocat et notaire, chargé des conciliations pour la Suisse aléma- nique, et aucune affaire n’est en suspens.

Secrétariat Assistantes médicales du Secrétariat gé néral

L’échange d’informations entre les différents acteurs, leurs domaines d’activité et le Comité central est ga- ranti par Elisabeth Tröhler du secrétariat Assistantes médicales au Secrétariat général de la FMH.

Mme Tröhler se tient à la disposition aussi bien du pré- sident des délégués cantonaux aux questions des assis- tantes médicales que du Dr Carlos Quinto pour toutes les affaires relevant de ce domaine. En outre, elle gère les secrétariats de la Commission suisse pour le déve- loppement de la profession et la qualité, de la Commis- sion d’examen pour la procédure de qualification des assistantes médicales et de la Commission de surveil- lance. Le secrétariat Assistantes médicales travaille en étroite collaboration avec la division Service juridique de la FMH, ce qui garantit la mise à jour des règlements et conventions.

En conclusion

Cette année également, je remercie toutes les personnes qui se sont engagées avec détermination en faveur des assistantes médicales. Ma gratitude s’adresse aussi à toutes les assistantes médicales formatrices, aux maîtres d’apprentissage, aux écoles professionnelles et aux associations d’assistantes médicales. J’aimerais re- mercier tout particulièrement Mme Elisabeth Tröhler pour son importante contribution et ses compétences.

Durant la période passée sous revue, la formation en vue du brevet de coordinatrice en médecine ambula- toire a également été consolidée. Dans les cantons, les assistantes médicales semblent enfin être reconnues sur le plan légal. Nous espérons maintenant en voir la concrétisation dans les réglementations tarifaires afin que l’élargissement des compétences puisse être pris en compte de manière appropriée.

Nous, médecins, ainsi que les hôpitaux, devons offrir des places d’apprentissage en nombre suffisant pour satisfaire la demande. A l’avenir, les efforts de la FMH devront se concentrer essentiellement sur cette problé- matique et évaluer, si possible, de nouveaux modèles de financement de la formation.

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Contrat de travail des assistantes médicales

Conditions-cadres générales et  explications

I. Conditions-cadres des négociations salariales

Comme les sociétés cantonales de médecine élaborent depuis 1991 leurs propres recommandations de salaires pour les assistantes médicales, nous renonçons désor- mais à en publier pour l’ensemble de la Suisse.

Les conditions-cadres ci-après conservent toutefois leur valeur pour fixer individuellement le salaire d’une assistante médicale.

1. Formation

Certificat fédéral de capacité d’assistante médicale ou diplôme de la Fédération des médecins suisses (estam- pille) avec autorisation de radiographies.

2. Conditions de travail: bases de calcul – Semaine de 42 heures en moyenne annuelle – 4 semaines de vacances (assistantes médicales de

moins de 20 ans et de plus de 50 ans: 5 semaines).

Toute dérogation importante à ces conditions sera ré- percutée sur le salaire.

3. Normes régionales

Les salaires doivent être adaptés aux conditions régio- nales.

4. 13e salaire

Un 13e salaire doit être versé à l’assistante médicale à la fin de l’année. Si les rapports de service n’ont pas duré pendant toute l’année civile, le 13e salaire sera versé au prorata des mois d’engagement.

5. Primes d’ancienneté et augmentations du salaire réel

Le montant d’une prime d’ancienneté devrait figurer, également en 2018, parmi les points discutés au cours de l’entretien annuel sur les qualifications de l’em- ployée. Au moment de définir le salaire, toute respon- sabilité supplémentaire (p. ex. formation des person- nes en apprentissage) ou formation complémentaire (p. ex. en radiologie à fortes doses, etc.) de l’employée devrait être valorisée et le salaire adapté en consé- quence.

Un modèle pour conduire un entretien de collabo- rateur est à votre disposition sur le site de la FMH, à la rubrique Assistantes médicales: http://www.fmh.ch/

fr/services/assistantes_medicales.html 6. Compensation du renchérissement

Le renchérissement devrait être compensé. Lorsque la compensation du renchérissement est convenue par contrat, elle doit être accordée en tous les cas. Si le renchérissement est négatif, ce dernier ne doit pas être compensé (ISPC septembre 2017: 0,7%; octobre 2017:

0,7%, indice de base: décembre 2010).

7. Travail à temps partiel rétribué au mois Pour le travail à temps partiel, le salaire brut recom- mandé s’élève au ⅟₄₂ du salaire brut entier multiplié par le nombre des heures de travail hebdomadaire convenu (base de calcul: 42 heures hebdomadaires).

8. Salaire horaire

Un salaire horaire est recommandé en cas d’horaire de travail très réduit et en même temps irrégulier. Le taux horaire conseillé est de 6‰ du salaire mensuel pour une activité à temps complet (le 13e salaire y étant inclus au prorata). Il sera complété par une contribu- tion aux vacances de 8,33% correspondant aux quatre semaines de vacances habituelles (pour 5 semaines le taux sera de 10,64% et pour 6 semaines de 13,04% etc.), qui devra figurer séparément sur chaque bulletin de salaire. Ce mode de calcul est également valable pour le paiement des heures supplémentaires.

Pour éviter les désavantages par rapport à un engage- ment avec un salaire mensuel, nous recommandons de  convenir d’une indemnisation des jours fériés. En vertu de la loi sur le travail, les cantons peuvent dispo- ser de 8 jours fériés équivalents à des dimanches, aux- quels s’ajoute encore le 1er août. Il s’agit donc au maxi- mum de 9 jours fériés par an. Il faut cependant tenir compte du fait que certains jours fériés sont toujours à la même date (p. ex. le 1er mai) et peuvent donc tomber un samedi ou un dimanche. De plus, les jours fériés diffèrent d’un canton à l’autre. De ce fait, pour éviter de refaire le calcul tous les ans pour chaque canton, on

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part d’une moyenne de 7,5 jours fériés annuels qui tombent sur un jour ouvrable.

L’indemnisation des jours fériés se calcule comme les indemnités de vacances sur la base de 260 jours de travail par an:

7,5 jours fériés / (260 jours de travail – 7,5 jours fériés) = 2,97 % du salaire horaire brut.

9. Heures supplémentaires (chiffre 2 du contrat type)

Dans la mesure du possible, les heures supplémen- taires doivent être compensées par du temps libre ou d’éventuelles vacances supplémentaires (= vacances au-delà du minimum légal de 4 semaines) d’une même durée. Dans des cas exceptionnels, il est possible de choisir parmi les variantes suivantes:

– L’indemnisation des heures supplémentaires par une majoration de salaire de 25% pour une activité à temps complet ou à temps partiel (préconisée par la FMH / le SVA uniquement pour les employés à temps complet).

– Dans le cas d’une activité à temps partiel, les heures supplémentaires sont indemnisées selon le taux horaire normal dans la mesure où elles ne dépas- sent pas la durée du temps de travail réglementaire d’une assistante à temps plein au cabinet médical (préconisée par le SVA).1

– D’un commun accord écrit, l’employeur et l’assis- tante médicale peuvent choisir une autre réglemen- tation.

Le taux horaire est de 6‰ d’un plein salaire mensuel pour une activité à temps complet, auquel s’ajoute la  contribution aux vacances (cf. chiffre 8, «Salaire horaire»).

Les dispositions et recommandations suivantes s’appliquent à tous les salaires:

Déductions sur le salaire brut

– AVS, AI, APG, AC: 6,225% (AVS, AI, APG = 5,125%, AC = 1,1%)

– Assurance-accidents non professionnels (pour un engagement de plus de 8 heures par semaine):

déduction selon le contrat d’assurance conclu.

– Prévoyance professionnelle (2e pilier LPP): part de l’employée (habituellement et au plus 50%) à la contribution calculée en fonction de l’âge, selon le certificat d’assurance.

II. Explications concernant le contrat type

1. Durée du travail et saisie du temps de travail (ch. 2 du contrat type)

Conformément à l’art. 46 LTr et à l’art. 73 OLT 1, l’em- ployeur est tenu d’enregistrer le temps de travail de ses employées. Pour chacune d’elles, il doit indiquer de manière claire quand elle a travaillé, pris ses pauses et terminé son travail. Ces indications permettent de vérifier si les dispositions de la loi sur le travail concer- nant la durée du travail et le repos sont respectées.

L’employeur est tenu de conserver l’enregistrement du temps de travail pendant 5 ans (art. 73 al. 2 OLT 1).

Un système électronique de timbrage ne constitue pas le seul moyen de saisir le temps de travail, d’autres pos- sibilités ont également fait leurs preuves (p. ex. tableau Excel). Nous recommandons toutefois aux employeurs de viser les fichiers Excel lorsque l’assistante médicale saisit elle-même son temps de travail.

Un fichier Excel pour la saisie du temps de travail est à votre disposition sur le site de l’ARAM (Association ro- mande des assistantes médicales) et du SVA (Schweize- rischer Verband Medizinischer Praxis-Fachpersonen).

Nous recommandons de commencer à compter le temps de travail au moment de l’arrivée au cabinet avec les travaux de mise en place (p. ex. démarrage de l’ordinateur, aération de la salle d’attente ou range- ment des journaux, levée du courrier, etc.), et non au moment de l’arrivée du premier patient. De la même manière, les travaux du soir comme le rangement, le nettoyage des instruments de travail, font partie du temps de travail, à l’inverse du trajet qui ne compte pas comme temps de travail (à l’exception du service de piquet, ch. 6.6 du contrat type). L’employeur peut éla- borer des directives pour définir un début de travail efficace.

Différents modèles de travail existent. Hormis le temps de travail hebdomadaire recommandé dans le contrattype, il est également possible d’annualiser le temps de travail. Cette méthode offre une plus grande marge de manœuvre dans l’organisation mais il faut cependant tenir compte de la limite des 50 heures heb- domadaires, et veiller à ce que la semaine de 50 heures ne devienne pas la règle. De plus, les changements importants par rapport à l’emploi du temps hebdoma- daire habituel doivent être pris d’un commun accord entre les deux parties. Dans l’idéal, le compte temps des employées devrait être équilibré en fin d’année.

1 Cette réglementation vise à éviter un avantage injustifié accordé aux employées à temps partiel.

Lorsqu’une assistante médicale travaille au-delà de son temps partiel convenu (et jusqu’à hauteur du temps de travail réglementaire de ses collègues engagées à plein temps), elle a éventuellement droit à un supplément de salaire alors que ses collègues touchent un salaire normal.

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En  cas d’avoirs en heures supplémentaires, ceux-ci devraient être compensés par du temps libre au plus tard d’ici le milieu de l’année suivante. Il en va de même pour les jours de vacances.

2. Demi-journée de congé (ch. 6.2 du contrat- type)

Conformément à l’art. 21 LTr, l’employeur est tenu de donner au moins une demi-journée de congé par se- maine à son employée lorsque le travail hebdomadaire est réparti sur plus de cinq jours. C’est une exigence minimale.

3. Mères qui allaitent (ch. 6.7 du contrat type) Le temps nécessaire à l’allaitement doit être accordé aux mères qui allaitent et l’employeur doit mettre à disposition un lieu approprié pour l’allaitement au cabinet (art. 34 OLT 3). Pour un travail quotidien de 4  heures au plus, les mères qui allaitent ont droit à 30 minutes d’allaitement dans le cadre de leur temps de travail rémunéré, pour un temps de travail quo- tidien de 4 heures et plus, ce droit est de 60 minutes, et  pour un travail quotidien de plus de 7 heures, de 90 minutes. Il s’agit à chaque fois de temps minimum.

Indépendamment du fait que l’allaitement ait lieu sur  place au cabinet ou en dehors du lieu de travail, l’employée dispose du même temps rémunéré pour l’allaitement. Si elle quitte le lieu de travail, aucune prolongation du temps rémunéré n’est prévue pour l’allaitement. Il est cependant possible de trouver un autre accord entre l’employeur et l’employée concernée.

4. Protection de la santé pendant la grossesse (ch. 6.9 du contrat type)

De manière générale, une entreprise avec des travaux dangereux ou pénibles2 doit procéder à une évaluation des risques, qui doit notamment définir quels sont les dangers pour une femme enceinte ou une mère qui allaite, comment ces risques peuvent être évités et quels travaux sont interdits pendant la grossesse et la période d’allaitement. L’employeur a le devoir d’infor- mer les employées concernées par les résultats de l’éva- luation des risques. Si une menace pour la santé de la mère ou de l’enfant ne peut être écartée que par la prise de mesures de protection appropriées, leur efficacité doit être réévaluée régulièrement, au moins tous les trois mois.

Sur le site de la FMH, vous trouverez un modèle d’éva- luation des risques sur le lieu de travail. Pour cela, veuillez vous rendre à la rubrique Protection de la maternité au cabinet médical, http://www.fmh.ch/fr/

services/assistantes_medicales/maternite.html

5. Versement du salaire pendant la grossesse et après la naissance (ch. 8.1 ss du contrat type) Il faut distinguer entre deux phases: la première, la grossesse, au cours de laquelle la poursuite du verse- ment du salaire s’appuie sur l’art. 324a du Code des obligations (CO), et la seconde, la période après la nais- sance, qui suit les dispositions de la loi sur les alloca- tions pour perte de gain (LAPG). Consultez à ce sujet le complément à la solution légale proposé à l’art. 8.3 al. 2 du contrattype.

Le droit à une allocation de maternité commence le jour de la naissance et se termine au plus tard après 14 semaines, soit 98 jours. En cas d’hospitalisation pro- longée de l’enfant, la mère peut demander que le droit à l’allocation commence à la date du retour de l’enfant à la maison. Versée par la caisse de compensation AVS, l’allocation de maternité est une indemnité journa- lière qui s’élève à 80% du revenu moyen perçu avant la naissance et au plus à 196 francs par jour.

Lorsque l’employeur a contracté une assurance d’in- demnité journalière, l’employée peut faire valoir auprès de celle-ci son droit de recevoir la différence entre les 196 francs mentionnés et l’indemnisation à la charge de l’assurance (80% du salaire assuré), pour la période de la maladie, et au plus jusqu’au terme du congé maternité. Si l’employée est encore malade après la fin du congé maternité, elle a droit à toute l’indem- nité journalière de l’assurance indemnité journalière.

Tant qu’une allocation de maternité est versée à une employée, celle-ci ne peut pas toucher les indemnités journalières de l’assurance-chômage, de l’AI ou de l’as- surance-accidents obligatoire. Les indemnités de l’as- surance indemnité journalière et de l’assurance-acci- dents obligatoire ne sont pas soumises aux cotisations AVS, en revanche les prestations perçues conformé- ment à la LAPG le sont.

6. Contrats de travail et autres conditions d’engagement

Nous conseillons vivement d’établir le contrat par écrit, sur la formule de la FMH créée conjointement avec les associations des assistantes médicales, accom- pagnée des recommandations cantonales. Ces docu- ments peuvent être obtenus aux adresses suivantes:

– Fédération des médecins suisses (FMH), Elfen- strasse 18, case postale 300, 3000 Berne 15, tél. 031 359 11 11, www.fmh.ch, e-mail: mpa[at]fmh.ch – Association romande des assistantes médicales

ARAM, 1003 Lausanne, tél. 079 380 12 44 / 079 471 68 53, www.aram-vd.ch; e-mail: info[at]aram-vd.ch

2 Par travaux dangereux ou pénibles, on entend le déplacement manuel de charges lourdes; les tâches imposant des

mouvements ou des postures engendrant une fatigue précoce; les travaux impliquant l’impact de chocs, de secousses ou de vibrations; les travaux exposant à la chaleur (max. 28°C), au froid (min.

–5°C) et à l’humidité; les activités soumises aux effets de radiations nocives ou au bruit ≥85 dB;

les activités soumises aux effets de substances (chimiques) ou micro-organismes nocifs;

les travaux soumis à un système d’organisation du temps de travail contraignant (art. 62 OLT 1).

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– Schweizerischer Verband Medizinischer Praxis- Fachpersonen SVA, Monbijoustrasse 35, case postale, 3001 Berne, tél. 031 380 54 54, www.sva.ch, e-mail:

sekretariat[at]sva.ch

Les Associations des assistantes médicales du canton de Genève et du Tessin ont leur propre convention de travail ou contrat de travail; leurs adresses sont les sui- vantes:

– Associazione Ticinese Assistenti di studio Medico ATAM, c/o M. Carrera, Via dei Faggi 2 A, 6912 Lugano- Pazzallo, www.atam.ch, e-mail: atam[at]bluewin.ch – Association genevoise des assistantes médicales

AGAM, 1200 Genève, www.agam-ge.ch, e-mail:

presidente[at]agam-ge.ch

Les salaires des personnes en formation se basent sur les recommandations cantonales.

– Délégués aux questions des assistantes médicales:

Dr Adrian Sury, président / Dr Renato Tognina, vice- président

– Association genevoise des assistantes médicales AGAM: Régine Frossard, présidente

– Assoziazione Ticinese Assistenti di studio Medico ATAM: Mary Carrera, Segretaria

– Association romande des assistantes médicales ARAM: Marie-Paule Fauchère, présidente

– Schweizerischer Verband Medizinischer Praxis- Fachpersonen SVA: Me Bruno Gutknecht, secrétaire central

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Académie suisse pour la qualité en médecine (ASQM)

La «médecine translationnelle»

au symposium de l’ASQM

Roxane Kübler a, Esther Kraft b, Christoph Bosshard c

a MA, responsable opérationnelle de l’Académie suisse pour la qualité en médecine (ASQM) de la FMH; b lic. rer. oec., cheffe de la division Données, démographie et qualité (DDQ) de la FMH; c Dr méd., vice-président de la FMH, responsable du département Données, démographie et qualité

Lors du symposium qui se tiendra le 17 avril 2018, l’ASQM récompensera les projets qualité éprouvés du domaine de la santé avec son nouveau prix «Innovation Qua- lité». Cette nouvelle récompense sera remise dans le cadre d’une rencontre consa- crée à un thème novateur: la «médecine translationnelle». Soyez aussi sur place et inscrivez-vous pour le symposium.

De quoi ont besoin les patients pour leur santé? Et de quoi ont besoin les professionnels de la santé pour amé- liorer leur travail? L’Académie suisse pour la qualité en médecine (ASQM) se penchera sur ces questions lors de son premier symposium et remettra le prix «Innovation Qualité» de l’ASQM aux pionniers en matière de qualité des soins. Cette rencontre aura lieu à Berne, l’après-midi du mardi 17 avril 2018. Le symposium mise sur l’interpro- fessionnalité et s’adresse aux médecins de toutes les dis- ciplines et aux autres groupes de professionnels de santé intéressés par les questions de qualité. Il s’adresse également au public, aux patients, aux milieux poli- tiques et aux médias. Tous y sont les bienvenus.

L’innovation du laboratoire au patient en passant par la science

En accueillant un orateur, le symposium de l’Innovation Qualité se consacrera à la question de la «médecine translationnelle» que la Société européenne de médecine translationnelle (EUSTM) définit comme «une branche interdisciplinaire de la biomédecine reposant sur trois piliers principaux: la recherche fondamentale, le trai- tement au chevet du patient et la communauté scienti- fique. L’objectif de la médecine translationnelle est de réunir les différentes disciplines, ressources, expertises et compétences techniques sollicitées pour la recherche

Innovation Qualité: le prix destiné aux pionniers de la qualité

Sous le nom d’Innovation Qualité, l’Académie suisse pour la qualité en médecine (ASQM) de la FMH lance un nouveau prix visant à valoriser des projets qualité éprouvés et à donner des impulsions novatrices au débat entre spécialistes. Le prix est décerné dans trois catégories, dont deux dotées de 15 000 francs chacune, Repenser la prise en charge des patients et Sécurité des patients, et une dotée de 10000 francs, Organisations médicales. Soumettez dès à présent votre projet pour le prix Innovation Qualité! Le délai d’inscription est fixé au 8 décembre 2017. Vous trouverez de plus amples informations sous www.innovationqualite.ch.

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fondamentale (le laboratoire), le traitement auprès du patient et le monde des sciences, respectivement des scientifiques, afin de promouvoir l’évolution et l’amé- lioration de la prévention, du diagnostic et des traite- ments.» [1, 2] En d’autres termes, les nouvelles décou- vertes de la recherche et du développement doivent sortir de leur cocon. Elles doivent permettre de donner naissance à des produits et des instruments novateurs, diffusés ensuite sur le marché pour finalement at- teindre les patients.

La médecine translationnelle en théorie et en pratique

L’Institut suisse pour la médecine translationnelle et l’entrepreneuriat (sitem-insel) vise à construire, ex- ploiter et développer davantage un centre de compé-

Correspondance:

Fédération des médecins suisses, FMH Division Données, démographie et qualité Elfenstrasse 18 Case postale 300 CH-3000 Berne 15 roxane.kuebler[at]fmh.ch Tél. 031 359 11 11

tences national à Berne [3]. Le Prof. Dr, em. Felix Frey, directeur de sitem-insel, invité au symposium, présen- tera les chances et les bénéfices pour les patients.

Inscription

Vous pouvez vous inscrire dès maintenant pour le sym- posium de l’ASQM: innovationqualite.ch → Remise des prix au symposium (de l’ASQM). Nous vous attendons.

Références

1 Randall J. Cohrs, Tyler Martin, Parviz Ghahramani, Luc Bidaut, Paul J. Higgins et Aamir Shahzad: Translational Medicine definition by the European Society for Translational Medicine, New Horizons in Translational Medicine, mars 2015, volume 2 (3), p. 86–88. http://

www.newhorizonsintranslationalmedicine.com/article/S2307- 5023(14)00078-2/pdf [4.10.2017].

2 https://de.wikipedia.org/wiki/Translationale_Medizin [4.10.2017].

3 cf. http://www.sitem-insel.ch [4.10.2017].

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Todesfälle / Décès / Decessi

Bernardo Gautschi (1945), † 27.9.2017, Facharzt für Anästhesiologie, 3110 Münsingen

Paul J. Keller (1936), † 19.10.2017,

Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, 8125 Zollikerberg

Roland Josef Zeller (1955), † 25.10.2017, Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, 9500 Wil SG

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

GE

Milana Rasic,

Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, rue de Lausanne 80, 1200 Genève

GR

Stefanie Benz,

Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, Rabengasse 7, 7000 Chur

SO

Michael Schärer,

Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Schulhausstrasse 2, 4513 Langendorf

Bündner Ärzteverein

Zur Aufnahme in den Bündner Ärzteverein haben sich neu angemeldet:

Christine Adam, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, FMH, Psychiatrische Dienste Graubünden, Klinik Beverin, 7408 Cazis

Stefanie Benz, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, FMH, Rabengasse 7, 7000 Chur

Carlos Cardoso Vigueros, Facharzt für Pneumo­

logie, Zürcher RehaZentrum Davos, Klinik­

strasse 6, 7272 Davos Clavadel, sowie Praxis für Dermatologie und ästhetische Medizin Cinthya Salgado, Via dal Bagn 16, 7500 St. Mo­

ritz

Natascha Uffer, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Center da Sandad Savo­

gnin SA, Stradung 52, 7460 Savognin

Korrigendum zur Ausgabe 30–31 (2017) vom 26.7.2017: Oliver Durnwalder, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Praxisgemein­

schaft, Alexanderstrasse 14, 7000 Chur

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt hat sich gemeldet:

Leona von Schnakenburg, Fachärztin für Anäs­

thesiologie, FMH, Praxistätigkeit: Gesell­

schaft Anästhesiologie, Hirslanden Klinik St. Anna, St. Anna­Str. 32, 6006 Luzern Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau haben sich gemeldet:

Dona Reyna, Murgau 1, 8370 Sirnach, Praktische Ärztin

Anton Uzbasich, Maria­Ellenrieder­Strasse 6, D­78462 Konstanz, Praktischer Arzt Klaus Weber, Staubeggstrasse 45, 8500 Frauenfeld, Kardiologie, FMH

Unterwaldner Ärztegesellschaft Zur Aufnahme in die Unterwaldner Ärzte­

gesellschaft hat sich angemeldet:

Kristin Zeidler, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin und Medizinische Onkologie, FMH, Kantonsspital Nidwalden, 6370 Stans Einsprachen gegen diese Aufnahme sind mit Begründung innert 20 Tagen an die Präsiden­

tin der Unterwaldner Ärztegesellschaft, Dagmar Becker, Mondmattli 3, 6375 Becken­

ried, zu richten.

Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug Zur Aufnahme in die Ärzte­Gesellschaft des Kantons Zug als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Rainer Ade, Facharzt für Allgemeinmedizin, FMH, Paramed, Haldenstrasse 1, 6340 Baar Einsprachen gegen diese Kandidatur müssen innerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Sekretariat der Ärzte­Gesellschaft des Kantons Zug ein gereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet der Vorstand über Gesuch und allfällige Einsprachen.

Nouvelles du corps médical

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Interview mit Dr. med. Daniel Oertle

«Lehren und Lernen ist immer gegenseitig»

Inteview: Bruno Schmucki

Verantwortlicher Kommunikation SGAIM

Am Herbstkongress der SGAIM wurde der Zürcher Hausarzt Daniel Oertle für seine langjährige Lehrtätigkeit mit dem «Teaching Award 2017» ausgezeichnet. Im Inter- view erklärt er, was ihn für dieses Engagement motiviert und warum es wichtig ist, dass gerade auch Hausärzte in der Aus- und Weiterbildung aktiv sind.

Sie wurden soeben mit dem dem «Teaching Award»

der SGAIM ausgezeichnet. Was macht in Ihren Augen einen guten Lehrer aus?

Medizin ist Wissenschaft und Kunst: Der wissenschaft- liche Teil der Medizin ist das codierbare Wissen, das in Algorithmen verpackt Suchmaschinen zugänglich ist.

In Zeiten von Google, Wikipedia und Uptodate hat der Lehrer kein Wissensmonopol mehr; jeder trägt auf sei-

nem Smartphone das ganze Wissen im Hosensack und gerade die jungen Leute bewegen sich in diesem Uni- versum sehr flink und schlau.

Ein guter Lehrer weiss nicht alles, aber er ist neugierig und will möglichst viel wissen. Er steckt die Lernenden mit seiner Neugierde und Wissbegierde an und ge- meinsam gehen Lehrer und Lernende auf die Suche nach dem Wissen.

Medizin ist Wissenschaft und Kunst: Der gute Lehrer lehrt den Schüler die Heilkunst. Der Lehrer leitet den Lernenden an, den Zugang zum Patienten zu finden und ihn in seiner Einzigartigkeit zu erkennen. Der Leh-

«Ein guter Lehrer weiss nicht alles, aber er ist

neugierig und will möglichst viel wissen.»

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rer hört dem Lernenden zu, wie dieser die Anamnese erhebt und zeigt ihm die körperliche Untersuchung.

Der gute Lehrer vermittelt dem Lernenden freigebig seine handwerklichen Fertigkeiten.

Was glauben Sie, schätzen Ihre Studentinnen und Studenten besonders an Ihnen bzw. an Ihrer Lehre?

In unserer Gemeinschafts-Praxis arbeiten zwei Lehr- ärzte, zwei Assistenzärzte/-ärztinnen, mehrere Medi- zinische Praxisassistentinnen und MPA-Auszubil- dende, Studierende und Unterassistent(inn)en. Gutes und lustvolles Lernen findet an einem angenehmen Ort statt, im angeregten Miteinander eines Teams.

In dieser Lernatmosphäre kann zum Beispiel die Medizinische Praxisassistentin dem As sistenzarzt beibringen, wie sie bei schwierigen Venenverhält- nisse eine Infusion legt. Und der Unterassistent zeigt dem Lehrarzt die Wundversorgungstechnik, die er kürzlich an einer anderen Lehrstelle erlernt hatte, während der Assistenzarzt einen Fallbericht für eine Fachzeitschrift verfasst.

Das gemeinsame Mittagessen in der Praxis ist ein gu- ter Rahmen, um Wissen und Haltungen ungezwungen auszutauschen.

Was ist die Motivation oder der Reiz in Ihrer Doppel- rolle als Mediziner und Lehrperson?

Lehren und Lernen ist immer gegenseitig. Ich habe 1974 begonnen, Medizin zu studieren, 1981 mein Staats-

examen gemacht. Mein Wissen ist 40 Jahre alt und ver- staubt. Hätten wir nicht all die wunderbar motivieren- den Studierenden und Assistenten gehabt, die in den letzten 22 Jahren in unserer Praxis ein- und ausgingen, wäre ich auch verstaubt.

Was sind die kommenden Herausforderungen in der Lehre der AIM?

Die Universität muss ihre Rolle in der Ausbildung der Mediziner neu finden. Die codierbaren wissenschaftli- chen Inhalte werden sich die zukünftigen Studieren- den rasch und mühelos selber aneignen können. Die Universitäten werden aber die Studierenden in der Me- dizinkunst anleiten und hier sind sie zwingend auf die niedergelassenen Ärztinnen und Ärzte angewiesen.

Ein Schwerpunkt der SGAIM ist die Nachwuchsförde- rung. Was sind Ihrer Meinung nach die besten Argumente, junge angehende Ärztinnen und Ärzte für die AIM zu gewinnen?

Nachwuchsförderung beginnt sehr früh. Schauen Sie beim Fussball: Wer in der Champions League spielen will, muss eine eigene Akademie aufbauen, muss be- reits die Talente der E-Junioren erkennen und sie för- dern und begleiten.

Angehende Mediziner sollen früh und häufig in der Allgemeinpraxis hospitieren und zwingend einen gros sen Teil ihrer Ausbildung dort absolvieren. Insbe- sondere soll die Unterassistenz in der Allgemeinpraxis obli gatorisch werden, wobei die Universitäten die Lehrärzte logistisch und finanziell unterstützen.

So können wir den Lernenden die wunderbare Vielfalt unserer Arbeit in der Praxis zeigen und sie für die abwechslungsreiche Allgemeine Innere Medizin be- geistern.

Ich gebe Ihnen ein Beispiel: 2006 fragte uns ein Stu- dent während des «Pöpperlikurses», ob wir auch Un- terassistenten in unserer Praxis beschäftigten. Und er wurde 2008 unser erster «Uhu». 2014 absolvierte er ein halbes Jahr seiner Weiterbildung in Allgemeiner Inne- rer Medizin in unserer Praxis. Seit Sommer 2017 – elf Jahre seit unserer ersten Begegnung – ist der fertig aus- gebildete junge Kollege Partner in unserer Gemein- schaftspraxis ...

Bildnachweis zVg von Daniel Oertle Korrespondenz:

Schweizerische Gesell- schaft für Allgemeine Innere Medizin (SGAIM) Monbijoustrasse 43 Postfach CH-3001 Bern info[at]sgaim.ch

«Gutes und lustvolles Lernen findet an einem angenehmen Ort statt, im angeregten Mitein- ander eines Teams.»

«Angehende Mediziner sollen früh und häufig in der Allgemeinpraxis hospitieren und zwin- gend einen grossen Teil ihrer Ausbildung dort absolvieren.»

Zur Person:

Seit 22 Jahren betreibt Dr. med. Daniel Oertle eine Arztpraxis an der Dennlerstrasse in Zürich und zwar in unmittelbarer Nähe des Letzigrundstadions. Die Doppelpraxis zusammen mit Dr. Bruno Maggi ist eine im Quartier gut verankerte und auf den ersten Blick ganz normale Hausarztpraxis.

Aussergewöhnlich ist aber das breite diagnostische und therapeutische Angebot, das von Manueller Medizin über Röntgen bis zu kleinchirurgischen Eingriffen reicht. Beim Blick aufs Curriculum springt vor allem Daniel Oertles Engagement in Sachen Infektiologie ins Auge:

Als langjähriger externer Mitarbeiter bei der Schweizerische HIV-Kohortenstudie SHCS und als ehemaliges Mitglied der Ausserparlamentarischen Kommission für AIDS-Fragen bearbei- tet er seit vielen Jahren dieses Themenfeld.

Die Praxis an der Dennlerstrasse ist aber auch ein Ort des Lernens. Diese Tatsache lässt sich leicht anhand von Zahlen ableiten: Bereits 49 Assistent(inn)en sammelten wertvolle Erfah- rungen in der Hausarztmedizin und mittlerweile 26 Studierende profitierten vom Teaching im Rahmen einer Unterassistenz. Und es kommen laufend Studierende im dritten Ausbildungs- jahr hinzu, welchen Daniel Oertle erste Einblicke in die Hausarzttätigkeit verschafft. Die Aus- bildungstätigkeit erfolgt in Zusammenarbeit mit dem Schweizerischen Kollegium für Haus- arztmedizin und dem Institut für Hausarztmedizin der Universität Zürich.

Références

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