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Cours n 2: Analyse des dépenses de santé

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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UE10: Santé, Société, Humanité Economie de la santé et de la prévention Professeur LE FAOU

Le 28/03 de 13h30 à 15h30

Ronéotypeur : Thibault MOUNISSENS Ronéoficheuse : Joséphine MINOUFLET

Cours n°2:

Analyse des dépenses de santé

Le professeur a accepté de relire la ronéo

Le professeur a précisé que les valeurs numériques de son cours étaient actualisées chaque année, il ne faut pas apprendre les précédentes ronéos (même si certaines valeurs ne changent pas).

(2)

I- Introduction

II- Les 3 agrégats des comptes de la Santé a)CSBM

b)DCS

c)Dépense Courante de santé internationale III- Les financeurs

—>exemple de la CSBM

IV- Les facteurs influençant les dépenses a)Les facteurs de demande de soins b)Les facteurs d’offre

(3)

I- Introduction

Définitions Science

économique Il s’agit d’une science sociale qui étudie la production, la répartition, la distribution et la consommation des richesses d'une société.

Elle peut s’étudier sous 2 angles complémentaires:

-la micro-économie qui étudie le comportement individuel des agents économiques que sont les consommateurs (= ménages) et les producteurs (=

entreprises).

-la macro-économie qui étudie l’économie globale d’un pays à travers des relations qui peuvent exister entre différents agrégats économiques du pays considéré (calcul de ce que ça coute et de ce que ça rapporte).

Agrégat C’est une grandeur synthétique qui mesure le résultat d’un ensemble économique soit en terme de recettes soit en terme de dépenses.

—> que ce soit les transports sanitaires, les hôpitaux … Nombreuses

questions induites par les dépenses de santé

En terme d’offre de soins

Combien d’hôpitaux sont nécessaires pour toutes la population?

Comment organiser les choses?

Comment repartir les forces de travail?

De combien de médecins a-t-on besoin?

Est ce qu’on les remplace par des infirmiers dans certains cas?

Comment distribue-t-on les soins ?

Les producteurs sont les médecins, les hôpitaux, les groupes d’assurances.

Peut-on proposer des réseaux de médecins comme aux Etats-Unis?

En France, certaines compagnies d’assurances contractent uniquement avec certains chirurgien-dentistes. Pour être bien remboursé, il faut aller consulter uniquement la liste de dentistes prévue par notre compagnie d’assurance.

Comment on calcule en cas de dépassement honoraires? Il est établi qu’on ne peut pas aller au delà de 200% de dépassement d’honoraires.

Les acadamédies de médecine et de pharmacie sont contre le remboursement de l’homéopathie.

En terme de

consommation La consommation correspond à la valeur des biens (existence matérielle) et services (existence intellectuelle) utilisés pour la satisfaction directe des besoins humains.

Comment consomme une partie de la richesse nationale pour la santé?

Est ce qu’on consomme d’avantage ou différemment quand on est bien assuré?

Qu’est ce que les gens vont consommer en terme de santé dans tout le pays?

(hôpitaux, médecins) 2

composantes majeures dans les dépenses

Prix (partie

fixe) Par exemple, le montant de l’acte de kinésithérapie est établit par l’assurance maladie. Il est fixe.

Les prix sont variables en fonction pays. Aux Etats-Unis sont beaucoup plus élevés qu’en France : aussi bien en terme de dépenses humaines car les médecins aux Etats Unis sont mieux rémunérés qu’en terme de dépenses matérielles car médicaments sont « gaiement plus chers qu’en France.

Les dépenses sont très élevées aux Etats Unis car le prix est très élevé.

(4)

Tous les montants qui sont consommés sont calculés sous forme d’agrégats II- Les 3 agrégats des comptes de la santé

Volume (partie

variable) Le volume est calculé chaque année et en le croisant avec le prix, on peut évaluer les dépenses totales qui sont publiées chaque année dans les comptes nationaux de la santé.

On sait tout ce qui a été consommé, combien cela a coûté et qui ont permis le financement.

a)CSBM (consommation

de soins et de bien médicaux)

Généralités

Le plus visible

Le plus important en poids financier Dépenses

consommées

En métropole

En outre mer

Par les résidents

Par les non résidents

Pour la satisfaction de leurs besoins de santé individuels

Dans le cadre du traitement d’une perturbation provisoire de l’état de santé Nouveaux

patients attirés

Exemple des britanniques:

viennent se faire soigner en France pour les opérations non urgentes.

En effet, les délais pour les opérations non urgentes sont trop longs en Grande Bretagne.

En conséquent, la France s’adapte et recrute des médecins bilingues.

4 catégories

1-Soins hospitaliers (le plus gros poste):

Tous les soins hospitaliers

à l’exception des soins de longues durées aux personnes âgées qui ne sont pas compris dans la CSBM.

2-Soins ambulatoires et soins de ville:

Les hôpitaux de jour rentrent dans les dépenses de soins de ville.

Toutes les consultations à hôpital qui comprennent entrée et sortie dans la journée sont comprises dans les soins ambulatoires et ne rentrent pas dans les soins hospitaliers

A l’inverse, les séjours à l’hôpital où les patients dorment et prennent un repas sont comprises dans les soins hospitaliers. Les mutuelles payent un forfait à leur patient pour qu’ils puissent manger et dormir.

Les séjours à l’hôpital posent de nombreux problèmes notamment celui des patients qui sortent dénutris de l’hôpital.

3-Médicaments et biens médicaux La part des médicaments tend à la baisse.

Il existe de nombreux biens médicaux comme un test rapide à orientation diagnostiqué (TROD) de l’Hépatite C. Les pouvoirs publics doivent

encourager les médecins de ville à avoir dans leurs cabinets ce genre de test de dépistage rapide.

Les tests de dépistage des angines à streptocoque (pour savoir si l’angine est virale ou bactérienne) constituent un autre type de bien médicaux. Les médecins ne le possèdent encore pas assez. Ils ne le commandent pas encore assez. On possède ce test mais on ne l’utilise pas ou trop peu souvent.

4-Transport sanitaire

(5)

a)CSBM (consommation

de soins et de bien médicaux)

(suite)

Montant

En 2017, la CSBM s’élève à 199,3 milliards d’euros soit environ 3000 euros par habitant.

La progression du montant de la CSBM doit être aller de pair avec la croissance du pays. L’Etat cherche à bloquer la croissance de la CSBM, il cherche à bloquer l’augmentation des dépenses.

Cela passe par la baisse des prix ainsi que la baisse des volumes.

Si les deux sont contenus, alors le montant de la CSBM est contenu.

Progression de la CSBM

Progression en valeur de 1,3% en 2017 après 2,0% en 2016.

Progression en volume de 1,4% en 2017 après 2,9% en 2016.

Prix en baisse : -0,1%.

Entre 2011 et 2014, les augmentations de la CSBM avaient été liées à la revalorisation de la consultation des médecins généralistes en 2010. En effet, il y a 110 000 médecins installés (si on augmente même de 2euros les consultions on augmente beaucoup les prix). Cette augmentation est aussi liée au remboursement de nouveaux traitements couteux contre l’hépatite C en 2014 (ce traitement coute 45 000 euros ce qui est très couteux mais il supprime les complications comme à long terme la fibrose).

La CSBM augmente aussi entre 2010 et 2016 avec croissance de 1% des dépenses hospitalières et de 0,8% des dépenses ambulatoires.

Tentatives de nombreux blocage de progression de la CSBM.

Il y à la fois des blocages des volumes : les hôpitaux sont contrains, les soins de ville sont encadrés en terme de volume (en 2017).

Il y aussi un blocage de la progression des prix. Lorsque les hôpitaux travaillent trop, hospitalisent trop de patients en volume, le ministère de la santé réduit le prix des actes (donc le prix par acte baisse).

Cela engendre des grèves et manifestations dans les hôpitaux car le blocage de l’augmentation des dépenses entraine une grande sensation de restriction.

Récemment, la ministre de la santé a donné quelques centaines de millions d’euros aux hôpitaux pour compenser ces restrictions importantes en terme de prix et de volume ces dernières années.

En 2017, pour la première fois, on a remonté les déficits de la sécurité sociale car les prix et les volumes ont été contrôlés.

Il y a cependant d’autres problèmes comme tout n’est pas encore arrangé.

Urgences

Les urgences reçoivent des financements pour les consultations des patients.

Ces dépenses rentrent dans les dépenses de type ambulatoire donc dans les soins de ville.

Les lits portes aux urgences (les lits qui permettent d’attendre une place quelque part) constituent l’exception : ils rentrent dans les dépenses de type soins hospitalier.

(6)

b)DCS (dépense courante de

santé) = CSBM+

+Les dépenses de prévention individuelle

Ces dépenses de prévention individuelle regroupent :

La médecine préventive de l’éducation nationale. Il y a un médecin scolaire pour 10 000 élèves (souvent un infirmier dans les collèges, lycées).

Il faudrait développer la médecine scolaire d’avantage. Cette médecine scolaire est un parent pauvre du système de santé alors qu’on pourrait détecter des problématiques de comportement, d’apprentissage et permettent une meilleure prise en charge grâce à cette médecine scolaire. Il y aussi le service de médecine universitaire qui s’intéressent d’avantage aux

contraceptions, IST, conduites addictives qui sont spécifiques aux étudiants.

C’est un service qui est présent dans toutes les universités et qui est payé par l’éducation nationale.

Les services de Protection Maternelle et Infantile (PMI) sont financés par les conseils généraux (c’est à dire par le département). Ils proposent des consultations gratuites de la grossesse à l’âge de 6 ans. De nombreux enfants sont suivis pour des vaccinations, pour le suivi habituel.

La médecine du travail est présente en France mais c’est une branche qui manque de médecins. Dans les grandes entreprises il y'a souvent des équipes de santé au travail que ce soit des médecins du travail ou des infirmiers.

Les services de médecine préventive de l’état donne accès aux vaccinations obligatoires entre autres.

+La prévention collective à visée

environnemen tale

L’hygiène du milieu (mer et eau), la lutte contre la pollution.

La prévention des accidents du travail.

Les dispositifs et organismes de surveillance, de veille ou d’alerte ou encore ceux mobilisés en cas d’urgence ou de crise comme par exemple le système d’alerte épidémie. Ce système permet la prévention du virus d’ébola en France. En ce moment, ce disposition d’alerte épidémie a été mis en place pour la rougeole. Au Texas, très peu de personnes sont vaccinées car de nombreuses personnes présentent un faible revenus et tout le monde n’a pas Medicaid. Les enfants qui sont atteints par la rougeole sont interdits de sortir, ils sont exclus et cela ne serait pas arrivé si il avait été vaccinés d’où l’importance de la prévention. D’où l’importance de la prévention avec les vaccins.

La sécurité sanitaire de l’alimentation avec les enquêtes sur les produits avariés par exemple le lait où tous les lots seront saisis si ils sont avariés. Il y aussi le contrôle de la qualité de l’eau.

+ Les autres dépenses pour les malades

• Les soins aux personnes âgées en établissement.

• Les soins aux personnes handicapées en établissement.

Indemnités journalières maladies qui ne sont pas forcement présentes dans les autres pays. En France, plus on gagne plus on reçoit d’indemnités. Ce n’est pas le cas en Grande Bretagne où les indemnités sont les mêmes pour tous. Dans les cas des accidents du travail, il y 100% de prise en charge).Il y a des indemnités également pour la maternité et la paternité avec le congé paternité qui dure11 jours et qui n’existent pas dans beaucoup d’endroits.

Les dépenses en faveur du système de soins :

-

Subventions reçues par le système de santé

-

Dépenses de recherche médicale et pharmaceutique

-

Dépenses de formation des professionnels de santé (cours en amphi par exemple).

-

Coûts de gestion de la santé (couts personnes travaillant pour l’assurance maladie)

(7)

b)DCS (dépense courante de santé =CSBM+

+Répartition des dépenses incluses dans la DCS

La consommation de soins et de biens médicaux (CSBM), qui représente les trois quarts de la DCS.

Les soins de longue durée (7,6 %) : soins aux personnes âgées en établissements et à domicile et soins aux personnes handicapées en établissements.

Les indemnités journalières : maladie, maternité et accidents du travail (5,3

%).

Les autres dépenses en faveur des malades (0,2 %).

Les dépenses d’indemnisation de l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (ONIAM) et soins aux personnes en difficulté sociale. Il y a 9 millions d’anesthésies par an donc il peut y avoir des accidents. On peut citer l’exemple d’une femme qui a fait un arrêt cardiaque à 50 ans alors qu’elle n’avait pas de facteur de risque.. Il peut y avoir indemnisation que si la famille demande réparation. On peut donner l’exemple de l’indemnisation pour les femmes qui ont été sous dépakine pendant leur grossesse.

Les dépenses de prévention institutionnelle, individuelle et collective (2,2

%).

Les dépenses en faveur du système de soins (4,5 %).

La recherche médicale et pharmaceutique et la formation des professionnels de santé.

Les subventions au système de soins, les coûts de gestion du système(5,7%).

Avec seulement l’assurance maladie, les frais de gestion sont diminués par rapport aux Etats Unis où il y a de nombreuses compagnie d’assurances (plus d’une centaine).

Le système fonctionne assez bien en terme de remboursement, de prise en charge.

Ce qu’il faut RETENIR : Le système français est surtout curatif et assez peu préventif.

c) DCSi (dépense courante de

santé internationale)

Généralités

La DCS internationale vise à comparer ce que les pays dépensent pour leur santé (on compare que les éléments qui sont comparables).

C’est un agrégat qui est utilisé pour les comparaisons internationales = concept commun de l’OCDE (OCDE = Organisation de Coopération et de

Développement Économiques) et de l’OMS. Il correspond plus ou moins à la DCS au niveau international.

Elle représente 12% du PIB en 2016 et 2017 (rien n’a bougé) soit 266,6 milliards d’euros en 2016 et 299,3 milliards en 2017.

Le PIB a augmenté entre en 2016 et 2017 d’où le fait que le pourcentage reste le même.

Même si la croissance est faible, la France reste en croissance.

DCSi=DCS+ • Une partie des dépenses d’investissement du secteur hospitalier

• Certaines dépenses liées au handicap et à la dépendance

(8)

Evolution de part de la CSBM dans PIB

Part de la CSBM dans le PIB:


1960 : 3,4 %

1985 : 7,1 %

2012: 9%

2014 : 8,9%

En terme de dépense pour la santé par rapport au PIB, la France arrive en 3ème position après la Suisse (2e)et Etats Unis(1er). Les dépenses en santé de la France correspondent globalement à celles de l’Allemagne et des pays scandinaves.

III-Les financeurs c) DCSi (dépense courante de

santé internationale

DCSi=DCS-

(On enlève ce qui n’est pas comparable entre tous les pays).

• Les indemnités journalières qui ne diminuent pas même si l’arrêt est long en France.

• Les dépenses de recherche et de formation médicale (aux Etats Unis, la formation coute très cher. Elle est de l’ordre de 25 000 à 30 000 euros par an dans certaines facultés).

-Une partie des dépenses de prévention (variable aussi selon les pays : médecine du travail présente uniquement en France).

Financement par

Assurance maladie

Les 3/4 de ce qui est consommé est couvert par l’assurance maladie.Elle couvre notamment le transports en samu, ambulances mais aussi en

véhicules sanitaires légers (si ils sont possibles, ils sont à privilégier car ils coutent moins cher à l’assurance maladie).

En effet, les transports en commun sont impossibles, avec les escaliers dans les métros par exemple.

Les ménages à faible revenu favorise l’hôpital dans la mesure où ils n’ont aucun reste à charge et où ils n’ont pas à avancer les frais contrairement à la médecine de ville.

État et des collectivités

locales

L’Etat couvre une petite partie des dépenses.

L’Etat commence à définancer les collectivités.

Organismes complémentaires

Ce sont les mutuelles, assurances et instituts de prévoyance.

Les complémentaires couvrent un peu près 15% des dépenses.

(9)

Les dettes sont en voie de régulation. La situation devrait être assainie financièrement d’ici 2025/2030.

IV- Les facteurs influançant les dépenses Ménages

Les ménages payent à tous les niveaux. En effet, ils payent leur contribution à l’assurance maladie, aux complémentaires, des impôts (directs et

indirects) et un reste à charge.

Le reste à charge a tendance à baisser.

Ce sont les médicaments et les soins ambulatoires qui sont payés directement par les ménages.

Pour désengorger les hôpitaux, il faut que le reste à charge soit plus faible avec la médecine de ville. Les hôpitaux sont très fréquentés car tout est pris en charge directement.

Les autres bien médicaux sont très mal couverts.

Facteur de demande

de soin

Le besoin ressenti

Le besoin naît quand l’individu estime que son état de santé a changé par rapport à son état de santé antérieur (morbidité ressentie) ou par comparaison avec les autres.

Il dépend de :

– La croyance et la confiance dans le système de santé – La sensibilité à la douleur

– Le niveau de connaissance : niveau de culture et d’éducation globale, vulgarisation, Internet

Depuis les années 90, les magazines santé et internet change la façon de

« consommer la santé ». Les français souhaitent un idéal de santé.

La population en France a une demande un peu infinie en terme de santé.

Facteurs démographiques

La consommation médicale est plus élevée aux âges extrêmes:

– Petite enfance : problèmes de santé spécifiques, examens obligatoires – Personnes âgées : polypathologie (HTA, hypercholestérolémie, insuffisance rénale)

(généralistes > spécialistes)

Personnes âgées à pathologies égales ne consomment pas d’avantage.

Les femmes consomment plus que les hommes

– Perception de la santé différente (morbidité déclarée des

femmes > à celle des hommes dans toutes les enquêtes). Elles ont plus recourt à la prévention que les hommes.

– Les contacts avec le système de soins sont plus fréquents pour les femmes. En effet, de 20 à 50 ans, il y a des consultations gynéco, des grossesse.

(10)

Facteurs de demande

soin (suite)

Facteurs socio- économiques

Catégorie socio professionnelle (CSP) et revenus

– Les ouvriers et artisans commerçants ont moins souvent recours au système de soins et consultent moins souvent les spécialistes que les autres CSP. Moins les populations sont éduquées, moins elles ont recourt au système de santé et plus elles ont de conduites à risque. Cela n’est pas corrigé car le système de santé scolaire est trop peu présent.

– Les employés et ouvriers renoncent davantage aux soins (surtout pour l’optique et le dentiste car ce sont des soins pour lesquels le reste à charge est élevé. Il faut améliorer cette prise en charge pour toute la population afin de ne pas créer de discrimination face aux soins.

-Le revenu a moins d’impact que le niveau d’éducation sur les comportements de santé.

-Les personnes ayant des revenus faibles consomment moins les produits avec une reste à charge importante.

-La nutrition dépend du niveau éducatif et du revenu de la famille.

-Il existe des proposition de consultations entièrement financées pour gommer ces différences.

Par exemple les familles qui reçoivent un bon pour l’examen des dents des enfants à 6 ans.

Le lieu de résidence a également un impact:

– Les populations consomment d’avatage en ville qu’à la campagne. Il s’agit d’un effet d’offre probable (il plus difficile d’accéder à des soins spécialisés à la campagne donc certaines personnes y renoncent).

-La Marie de Paris donne des subventions pour s’installer dans le 18e,19e,nord du 20e, l’ouest du 16e et le sud du 15e car il manque de médecins dans ces zones : aussi étrange que cela puisse paraitre, ces zones de paris sont considérées comme des déserts médicaux.

-Certains hôpitaux de villes moyennes sont désaffectées. Il manque de chirurgien par exemple. Il y a même

parfois fermeture d’hôpitaux entiers.

La protection sociale masque le cout réel des soins et facilite la consommation.

En étant protégé financièrement on ne sait pas combien ça coute réellement.

(11)

Facteurs de demande

de soins (suite)

Facteurs épidémiologiques

Il existe une prévalence des maladies chroniques (diabète, maladies cardio vasculaires, maladies ostéo articulaires, ...) et cancers en raison:

– du vieillissement de la population

– des comportements à risques de plus en plus répandus : tabac, alcool, alimentation déséquilibrée, sédentarité

– des progrès médicaux (« chronicisation » de maladies antérieurement mortelles: SIDA)

-Le dépistage réduit de 30% la mortalité : il doit être encourager.

Il existe des traitements longs et coûteux (ALD= affections de longues durées) Les dépenses de santé sont concentrées: environ 10 % de la population concentre 60 % des dépenses de l’assurance maladie

ALD

Il existe une liste de 30 affections. Elle a été créée en même temps que la Sécurité Sociale. Cette liste est régulièrement réactualisée.

Une ALD correspond à une maladie chronique, comportant un traitement prolongé et une thérapeutique particulièrement coûteuse

Si il s’agit d’une maladie grave, c’est une ALD aussi.

-L’inscription en ALD permet une prise en charge à 100% des dépenses de soins et des traitement afférents.

-Attention, les autres pathologies du patient, ne relevant pas de l’ALD, ne sont pas prises en charge à 100%

-10% de la population concentre 60% des dépenses de l’assurance maladie.

Parmi ces 10%, beaucoup sont en ALD.

-En cas d’ALD : au lieu de 70% de prise en charge chez le médecin c’est 100%, au lieu de 65% de prise en charge pour les médicalement c’est 100%.

(12)

Répartition nombre d’ALD par sexe/âge

Facteurs de demande

de soins (suite)

Exemple d’ALD

Diabète de type 2 : concerne de nombreuses personnes et coute très cher en temps qu’ALD : est-il possible de la sortir car le traitement, la glycémie est contrôlée.

Les réformes tournent souvent au drame car personne ne veut sortir du 100%.

Certaines maladies ne sont pas du tout évoquées dans le débat car elles sont trop graves (exemple : mucoviscidose) ou trop couteuses pour la prise en charge.

Maladie coronaire : infarctus est pris en charge 6 mois seulement en ALD puis ensuite lot commun des soignés.

Tuberculose normale en ALD car c’est une maladie infectieuse qui se répand facilement. En cas de grosse fatigue, on peut l’attraper si on est en contact avec un espace ou quelqu’un qui l’a vient de tousser par exemple. L’Ile de France est la première région touchée en terme de nouveau cas.

Alzheimer

Insuffisance respiratoire chronique grave (besoin d’oxygène justifie la prise en charge à 100%).

Les maladies chroniques augmentent de plus en plus : les autorités ne savent plus quoi faire.

Qu’est ce qui doit être pris en charge à 100% ? En 2015, un décret sort pour la mise en ALD des HTA.

HTA avec un médicament : prise en charge en ALD HTA avec 3 médicaments : pas en ALD

Existe t-il un intérêt financier plutôt que pour le malade?

(13)

Evolution de l’incidence des ALD

Evolution de l’incidence des ALD, par ALD

Facteurs d’offre de soin

L’offre et sa répartition sur

le territoire

Plus l’offre augmente, plus la demande de santé de la population est importante : il s’agit d’un phénomène de « demande induite ».

Concernant l’offre de soins:

– Si on augmente le nombre de lits en milieu hospitalier : les hospitalisations augmenteront (réduction ou du moins non augmentation volontaire du nombre de lits afin de limiter le volume).

–En ambulatoire : si on augmente la densité de médecins : il y aura une augmentation du nombre de consultations.

Choix de différentes options: le système américain choisit de favoriser les plus riches.

Progrès technique

Mise au point de moyens diagnostiques et de traitements innovants et coûteux:

– Imagerie, biologie moléculaire, ...

– Médicaments innovants (anticancéreux et radiothérapie très précise avec moins d’effets indésirables, immuno-modulateurs, bio-thérapies, ...), techniques

chirurgicales avec des robots, ...

Diffusion de ces innovations avec des formations

L’innovation crée aussi la demande

Pour le dépistage du cancer du colon : avant il fallait recueillir des selles … maintenant test plus simple qui permet de dépister plus tôt le cancer du colon.

Un test de dépistage doit toujours être sensible et spécifique. Attention aux problèmes des faux positifs qu’il faut gérer.

(14)

Dédicaces Thib:

-A ma co-ronéotypeuse parce que c’est le sang

-A Nico et A. dont je ne citerai pas le prénom parce qu’il a pas mis le miens en entier ce fdp -Aux DRPT <3

-A Chana ma future coloc go follow @chana_thibaultoff

-A toute la team MS C+ et à mes binômes Clara et Nass et Acyl le binôme pub.

-A la team lala avec qui on douille bien en conf.

-A ma marraine Hana aka la meilleure marraine❤ (et à Elias parce que c’est une sorte de marraine aussi).

-A la love society qu’on va coucher le week end prochain.

-A mes potes doublants qui ne liront jamais cette ronéo sur le weebly l’année pro.

-A ma team de défi aspirant ces bgs : RDV le 12/04 en franchise 😍

Dédicaces Jo:

bisous à mon coronéotypeur lpb bisous à jojo et les G, sauf Amau PS: Sé khou je te couche <3

Facteurs d’offre de soin

(suite)

Pratiques professionnelles

• Face à une situation clinique identique, les praticiens peuvent adopter des stratégies de diagnostic et de traitement différentes. Ils peuvent faire des

prescription d’examens complémentaires ou non (parfois ils en font trop). Pour les fumeurs, l’examen complémentaire recommandé est un scanner base dose lu par un radiologue qui connait bien les poumons. Il est inutile de faire une radio. De plus, il faut faire attention aux nodules qui peuvent être des vaisseaux en réalité.

• Les différences de prise en charge peuvent entrainer un éloignement de la stratégie optimale. Cet éloignement peut se faire au détriment de l’efficience : diminution de la qualité, augmentation des coûts

• Il existe des différences de pratique selon les régions, les établissements.

• Plus il y a de cliniques obstétricales et plus il y a de césarienne : c’est comme ça dans tous les pays du monde.

• Pour un mal de gorge de type angine : il faudrait dans tous les cas faire un test streptocoque pour ne pas donner des antibiotiques pour rien. Il est parfois difficile sans ce test de savoir si il s’agit d’une angine virale ou bactérienne.

Références

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Avertissement : cette carte est réalisée à partir de données descriptives provenant d'ES volontaires dont les données de consommation sont disponibles..