• Aucun résultat trouvé

Sur les développements en séries des fonctions rationnelles

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Sur les développements en séries des fonctions rationnelles"

Copied!
9
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

C H . B IEHLER

Sur les développements en séries des fonctions rationnelles

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 6 (1887), p. 485-492

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1887_3_6__485_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1887, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

RiTIONXELLES;

P u i M. CH. BIE11LKK.

1. Nous allons, dans ce qui suit, donner une démons- tration élémentaire du théorème de Caucliy sur le déve- loppement en série d'une fonction, en nous bornant au cas où la fonction est algébrique et rationnelle. Nous établirons qu'une fonction algébrique rationnelle de x est développable en série convergente ordonnée suivant les puissances croissantes de la variable poui toute valeur de x dont le module est inférieur à celui de la plus petite valeur de la variable pour laquelle la fonction devient infinie; la fonction n'est plus développable suivant les puissances ascendantes de x si le module de la variable dépasse cette valeur.

2. Nous allons démontrer d'abord le théorème dans

(3)

( 486 )

le cas simple où la fonction est de la forme • On a

1 x — a

identiquement

x x2 i xn Cl CL1 Ctn

supposons le module de — inférieur à l'unité, la série ob- tenue sera convergente ; il sufïit, pour montrer qu'il en est ainsi, de faire \oir que le module du terme complé- mental re — - — . a pour limite zero quand n aug-

a/ M l ( ï _ _ - )

\ a]

mente indéfiniment.

On a, en efïet, en désignant par p Je module de -•>

mocl

p étant plus petit que l'unité, pn+* a pour limite zéro, par suite aussi niod — a pour limite zéro etX'

la série esl convergente.

Si Ie module - est plus grand que i, Ie module de la partie complémentaire augmente indéfiniment, car

mon ,

Or la fraction -—- augmente indéfiniment avec n; la

(4)

a a'1 * a'1

est donc divergente : il en est de même quand p = i.

Remarquons que, si p < ^ i , la série des modules des divers termes de la suite précédente est une série conver- gente, car c'est une progression géométrique dont la rai- son est moindre que l'unité.

3. Proposons-nous maintenant de développer en série - —-, a étant un nombre entier.

A cet effet, considérons l'identité

Prenons les dérivées d'ordre a — i des deux membres, il viendra

/i! " (i — 5 )

ou bien

a( a — i ) . . .( a — // — i ) _n zn+^<\Hz)

— __^ ^, __ ^ _ ^ _ ^ _ _ _ _ _ _ .

Dans cette formule *£(") désigne un polynôme de degré (a — i) dont les coefficients ne renferment n qu'à la puissance a — i au plus. Le second membre repré- sente le quotient de i par (i — z)* ordonné suivant les puissances croissantes de z CL ^ ry-——— est la par- tie complémentaire.

(5)

( 488 ) En remplaçant z par '-? on obtient

= I — OC

' ï - r - i ) / ^ r J . 2

JNOUS allons démontrer que, si lemodulede - est infé- rieur à l'unité, la série

a) ^'"

est convergente et représente

Pour le faire voir, il suffit de montrer que le terme eomplémen taire

a pour limite zéro.

Nous allons montrer pour cela que son module peut devenir plus petit que toute quantité donnée. Soit p le module de '-•a

Le module de <Ê>( - ) est<Ê>( - )

(6)

il suffit, pour le voir, de former l'expression de <ï> ( - Le module du terme complémentaire est donc moindre que

, o^a-i [(!-+-p)a-i] .

P ^ ' ( a - i ) ! ( i - p ) * '

le facteur — ^ — ^ —: ^st fini et pn(n -f- a)a*~* a pour (a — i)! (i — p) r v • / r limite zéro quand n augmente indéfiniment, p étant plus petit que i-, le terme complémentaire a donc pour limite zéro et la série (2) est convergente.

Remarquons que la série des modules des termes de la série (2) est aussi convergente. On a en effet

1 _ a(a -h 1) 2

p / n i 4 > ( o ) . . .

Le terme -——-j-—' a pour limite zero*, car on a, comme précédemment,

et par suite

( a — i ) I ( 1 — p )a ( a — I ) Î ( I — p )a

le deuxième membre a pour limite zéro.

Supposons maintenant que le module p de - soit su- périeur à un ou égal à un. Si p ^ 1, le terme complémen- taire augmente au delà de toute limite. En effet, son

(7)

module est plus grand que

/ . r v

P

^

l m o c < ï 3

w

(a — i ) ! d -r- p)a

Or

zn ayant pour limite zéro quand n augmente indéfîni-

(

x\- \ augmente donc indéfiniment a J

p«+imod<l> ( - )

avec ni par suite 7—. ~ augmente aussi indéii- iiimciit avec n : la série (2) est donc divergente quand mod ( —

i . Considérons maintenant la fonction rationnelle vf(— O l 1 ^ ( ^ ' ) c s t u n polynôme quelconque

F ( r ) = (.r — af(x - b )P(x — l)k ;

il est bien évident que, si . est développable eu série convergente ordonnée suivant les puissances croissantes

/'( cr} 1

de *r, 'j~—r Test également; si la série de ~.rr-- est diver- /'( T )

gen te, celle de '.TT1— Test aussi.

r ( X )

«le suppose

mod ( — ) <" 1, mod ( V ) < f, . . . . mod ( -. \ < 1.

Développons > -? •••? ; suivant les puissances ascendantes de r par la formule précédente

(8)

et soient

7 o = B/t — Bn.

(x — bf

A,,, B/ o .. ., Ln étant l'ensemble formé par les n -f- i pre- miers termes du développement de chacune des fonctions et A^, B^, . . ., L^ les termes complémentaires respec- tifs.

Faisons le produit de ces égalités membre à membre : il viendra

A^, B^, . . ., Ufl renferment en facteur la puissance n -h i di.*-, T " - ? j ; soilAnBH...Ln=fn(x) + <p«(.r), J'n(jc) étant la fonction entière de degré « renfermée dans le produit AnBn. . . L« et ^p^(^) un polynôme dont tous les termes renferment en facteur des quantités-?

j- 7 ' - •> -, dont le nombre est égal à n H- i au moins.

On aura

p i - - = ƒ „ ( * • ) - R * .

Je vais démontrer que B« a pour limite zéro, quand n augmente indéfiniment. On a

Soit p le module de la plus grande des quantités - ' T?

(9)

j ; pest moindre que i. Chacune des expressions qui figurent dans R„ renferme en facteur un produit de la forme;

(a) (b)

Le module de Hn est d'ailleurs moindre que la somme des modules des ternies qui composent R„« Considérons d'abord le module de vn(x). Ce module est moindre que p"+l multiplié par p fois la somme des modules des termes qui composent le produit A^B^ . . . L/?, p étant le nombre des quantités A/M B/n .. ., L„ ; la somme des modules des termes de chacune des quantités Aw, Bn est une quantité finie; leur produit est donc une quantité finie : par suite le module de on(x) est de la forme p/z+i A, A étant un nombre fini.

Il en est de même de chacun des termes qui composent T\n. Ils renferment tous en facteur un terme accentué dont le module a pour limite zéro; par suite, comme ces termes sont en nombre fini, la somme de leurs modules a pour limite zéro; le module de Rn a donc aussi pour limite zéro.

La fonction =r-—- est donc développable en série con- vergente ordonnée suivant les puissances croissantes de x pour toute valeur de x dont le module est inférieur au module de la plus petite des quantités «, Z>, . . . , / , et fn(x) représente avec autant d'approximation que l'on

veut la fonction ^ •*

Références

Documents relatifs

Nous allons, dans ce qui suit, donner une démons- tration simple de quelques propriétés de la fonction adjointe d'une forme quadratique donnée ; pour plus de simplicité,

== ï , et rappelons-nous que, d'après u n e formule démontrée dans mon prenrier Mémoire sur les fonctions doublement périodiques de troisième espèce (Annales de l'École

F^ =.f^\ Ç^ÇW+y^ çy-^gG-i-iQD+i^ ^^_. Les termes de F^ qui contiennent^? avec l'exposant q—e— ii proviennent des chemins ternaires contenant chacun q — e — ^i traits verticaux;

dans le cas le plus simple de la dimension 1 ; il s’agit donc des distribu- tions ayant leur support sur l’intervalle fermé [- 1, 1] de la droite

Enfin, il serait évidemment possible que la fonction &lt;Ï&gt;(.c) f û t o , en sorte que Pon peut construire une série (A) dont les pôles à résidus non nuls forment un ensemble

(Pour sim- plifier nous pouvons supposer que la courbe C^ ne présente pas des pointes, mais cela n'est pas nécessaire pour ce qui suit. De même les courbes Cp et C^ peuvent se couper

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale.. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention

L'étude des nombres de Bernoulli est importante : i° dans le Calcul des différences et des sommes, où ces nombres se présentent comme coefficients des puissances de x dans la somme