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L'ANTI-INTRUSION Comment assurer la sécurité des biens et des personnes ?

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Academic year: 2022

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L'ANTI-INTRUSION

Comment assurer la sécurité des biens et des personnes ?

1. DÉFINITIONS :

La détection intrusion a pour finalité principale la détection de personnes qui forcent ou tentent de forcer les protections mécaniques mises en place. Elle constitue un complément à celles-ci et ne peut donc être substituée à elles.

Elle est donc mise en œuvre pour assurer la protection des biens et des personnes face aux risques d’intrusion et d’agression.

Pour assurer la protection des biens et des personnes face aux risques d’intrusion, de vol et d’agression, on met en place des dispositifs de sécurité passive et active.

La sécurité passive rend difficile et retarde l’intrusion des personnes indésirables. Elle est assurée par l’ensemble des portes, fenêtres, volets, serrures, barreaux, grilles, etc…

La sécurité active alerte les occupants, les voisins, un service de gardiennage ou la police, en cas d’intrusion ou de tentative d’intrusion. Elle est assurée par un système d’alarme.

Ces deux axes sont complémentaires et l’un ne peut pas se substituer à l’autre.

2. SYSTÈMES ET MATÉRIELS MIS EN ŒUVRE :

Les systèmes complets comportent des matériels classés en trois niveaux :

Équipement de supervision Ordinateur, local ou distant, associé à un logiciel

Poste central d’un système Centrale d’alarme utilisant la transmission filaire, bus ou radio

Équipements reliés à la centrale Détecteurs périphériques Détecteurs périmétriques Détecteurs volumétriques

Signalisation sonore ou lumineuse

Transmetteur téléphonique (vocale ou SMS ver GSM) Boitier de contrôle

Centre de télésurveillance

Contrôle à distance (code ou badge)

L’évolution des technologies de détection intrusion se caractérise par la miniaturisation des matériels et la simplification de l’installation. On va de plus en plus vers une gestion globale des équipements d’un local ou d’un bâtiment, et vers une informatisation de la détection. Ainsi, les dernières générations de détecteurs sont susceptibles de comparer le signal reçu aux informations stockées au sein d’une banque de données internes, afin de différencier vraie et fausse alarme.

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3. ARCHITECTURE D’UN SYSTÈME ANTI-INTRUSION :

Un système de détection intrusion comprend au minimum : – une centrale ou organe de commande

– des détecteurs

– des dispositifs de signalisation d’alarme (sirène, alarme lumineuse)

Pour augmenter l’efficacité du système, la centrale d’alarme peut être raccordée à un poste central de télésurveillance via une ligne de téléphone. Celui-ci après avoir vérifié la légitimité de l’alarme, pourra déclencher l’intervention d’une équipe de sécurité.

Détection volumétrique

ou/et périmétrique Dispositifs sonores et lumineux Centrale

d’alarme

Transmetteur téléphonique

PC télésurveillance

Vidéo surveillance

Interventions physiques

Une pièce Une maison Une ville

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3.1.1. Le principe de fonctionnement d'une alarme.

Un système d’alarme est toujours composé d'une centrale qui communique, contrôle et gère les informations entre les différents détecteurs veillant à assurer la sécurité d’une zone.

La centrale déclenche le ou les avertisseurs d'intrusion dès que l'une des communications avec un des détecteurs est coupée. Il est donc primordial de bien choisir l'emplacement des détecteurs afin qu'ils soient positionnés dans les zones les plus sensibles aux intrusions. Dans le même esprit, il est impératif d'installer la centrale dans un lieu difficilement accessible pour les intrus en question et de le la protéger par un système anti-arrachement.

Enfin et afin de ne pas vous faire piéger vous-même, un temps de latence programmable vous permet de désactiver tranquillement l’ensemble de votre système de sécurité en utilisant un code confidentiel ou une clef une fois rentré chez vous.

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4. TYPES DE CENTRALE D’ALARME INTRUSION : 4.1. Centrale filaire

Sur une centrale filaire, chaque détecteur est raccordé

électriquement par un câble muni de 2 ou 4 paires de fils.

4.2. Centrale radio

Ce système radio est facile à poser, ne nécessite aucune connaissance particulière en électricité. Chaque élément est alimenté par des piles.

Il est facile d’ajouter ou de supprimer des éléments pour le faire évoluer en fonction des besoins. Les éléments communiquent entre eux par ondes radio.

4.3. Centrale bus

Pour la protection de plusieurs sites domestiques ou commerciaux concentrés dans une même zone, il est envisageable de raccorder les détecteurs de tous les sites sur une même centrale.

La gestion individuelle de chaque site s’opère sur un clavier déporté spécifique. Alors la centrale peut recevoir en option d’autres claviers déportés. La communication entre la centrale et les autres claviers se fait sur un bus (câble muni de 2 ou 4 paires de fils).

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5. LES DÉTECTIONS :

5.1. Détection périphérique

5.1.1. Définition :

Toute pénétration dans le champ environnant le bâtiment à protéger est détectée avant la pénétration dans les locaux.

5.1.2. Types de détecteurs :

• barrière infrarouge

• détection de clôture

• câble enterré

• barrière hyperfréquence

• cellule photo-électrique

5.2. Détection périmétrique

5.2.1. Définition :

Toute ouverture d’une porte, fenêtre ou portail déclenche une alarme. On y trouve aussi la détection de bris de glace.

5.2.2. Types de détecteurs :

• détecteur d’ouverture

• détecteur de chocs

• détecteur rideau

• détecteur sismique

5.3. Détection volumétrique

5.3.1. Définition :

C’est une détection intérieure qui repère les mouvements de l’intrus : il s’agit de détecter la pénétration dans une pièce.

5.3.2. Types de détecteurs :

• détecteur infrarouge passif

• hyperfréquence

• bivolumétrique

• ultrasons.

5.4. Détection ponctuelle

5.4.1. Définition :

Il s’agit de protéger un objet particulier (coffre-fort ou objet de valeur) ou de capteurs destinés à donner l’alerte discrètement en cas d’agression.

5.4.2. Types de détecteurs :

• détecteur d’ouverture

• détecteur sismique

• pédale et bouton d’alarme.

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U1

R1 Valeur

X1

X2

S1 Détecteur1

S3 Détecteur 3 S2

Détecteur 2 détection

Centrale

U1

R1 Valeur

X1

X2

S1 Détecteur 1

S2 Détecteur 2

S1 Détecteur 3

Centrale

U1

R1 Valeur

X1

X2

S2 Détecteur 2

S1 Détecteur 3 S1

Détecteur 1 détection

Centrale

5.5. Câblage des détecteurs

En fonction de la technologie du capteur utilisé, on utilise deux types de boucles.

5.5.1. La boucle à contacts NF. (ou NC)

Tous les détecteurs sont équipés d'un contact NF

(Normalement Fermé) lorsque l'installation est en

fonction.

Dans le cas d'une détection, il se élément une ouverture

du contact.

Tous les contacts doivent donc être câblés en série.

Si un ou plusieurs détecteurs sont sollicités, la boucle

s'ouvre. Cette ouverture est détectée par la centrale.

L'avantage de ce type de boucle est qu'une défaillance de l'installation (détecteur ou câblage) est signalée comme une intrusion.

5.5.2. La boucle à contacts NO.

Tous les détecteurs sont équipés d'un contact NO

(Normalement Ouvert) lorsque l'installation est en fonction.

Dans le cas d'une détection, il se élément une fermeture du contact (exemple : tapis de sol)

Tous les contacts doivent donc être câblés en parallèle.

Si un ou plusieurs détecteurs sont sollicités, la boucle se

ferme. Cette fermeture est détectée par la centrale.

L'inconvénient de ce type de boucle est qu'une défaillance de l'installation (détecteur ou câblage) ne peut être détectée que lors d'une vérification fonctionnelle de l'installation.

U1

R1 Valeur

X1

X2

S1 détecteur1

S2 Détecteur 2

S3 Détecteur 3

Centrale

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5.6. L'auto-protection

C'est une boucle de type NF.

Tous les éléments de l'installation sont pourvus d'un contact.

Ce contact est fermé en utilisation normale.

Si un boîtier est arraché de son support ou si son couvercle est démonté, le contact s'ouvre.

Cette ouverture est détectée par la centrale.

Elle prévient toute malveillance (sectionnement d'un câble ou arrachement d'un boîtier) envers l'installation.

6. TECHNOLOGIE DES PRINCIPAUX DETECTEURS UTILISES :

6.1. LES DÉTECTEURS À CONTACT MÉCANIQUE

Ils sont utilisés le plus souvent sur les boîtiers des éléments de l’installation en

autoprotection, contre l’ouverture du couvercle et son arrachement. Il s’agit d’un interrupteur ou d’un inverseur.

Le contact à fermeture du détecteur est toujours utilisé.

Deux contacts ferment la boucle d’autoprotection lorsque :

• le couvercle du boîtier est fermé,

• le boîtier est fixé sur son support.

Chez certains constructeurs, un seul contact assure ces deux fonctions. Un dispositif mécanique double, états du couvercle et de la fixation du boîtier, agit sur un même contact.

U1

R1 X1

X2

S1 détecteur1

S2 Détecteur 2

S3 Détecteur 3 boîtier détecteur fermé boîtier détecteur fermé boîtier détecteur fermé

Centrale

boîtier détecteur fermé boîtier détecteur fermé boîtier détecteur fermé

CONDUCTEUR COUPE

U1

R1 X1

X2

S2 Détecteur 2

S3 Détecteur 3 S2

Détecteur 1

Centrale

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6.2. LES DÉTECTEURS À CONTACT MAGNÉTIQUE

Ces détecteurs sont utilisés sur les issues ou les ouvrants à protéger. Le détecteur est composé de deux parties, un contact installé sur l’huisserie et un aimant sur la partie mobile.

Le contact est un interrupteur à lame souple (ILS) appelé aussi ampoule Reed.

Détail d’un ILS

Le contact est enfermé dans une ampoule sous vide pour éviter les arcs électriques lors de son ouverture et de sa fermeture. Ceci garantit la fiabilité et la durabilité du contact.

Les contacts encastrables

A - Lorsque l’aimant est éloigné de l’ILS, le contact de celui-ci est ouvert.

B - Lorsque l’aimant, encore éloigné, s’approche de l’ampoule, les deux lames de l’ILS sont soumises au champ magnétique. Chaque lame se comporte alors comme un aimant.

La force d’attraction entre les deux lames n’est pas encore suffisante pour que la lame souple se déforme.

C - L’aimant est suffisamment proche de l’ILS. La lame souple se déforme et entre en contact avec la lame rigide. Le contact électrique est établi.

Les contacts en saillie

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6.3. LES DÉTECTEURS INFRAROUGES

6.3.1. FONCTION :

Un détecteur infrarouge passif peut analyser le rayonnement thermique émis par tout mammifère. Tout corps émet un rayonnement dont la longueur d’onde dépend de la température du corps. L’homme présente une température externe avoisinant les 35°C. Il émet donc un rayonnement infrarouge. La longueur d’onde moyenne de ce rayonnement est approximativement de 10 µm. Cette longueur d’onde se situe « en dessous » de celle du rouge visible (0,65 µm = 650 nm pour les lasers rouges).

La fonction d’un détecteur infrarouge sera :

de discriminer le rayonnement émis par un être humain ou un animal avec celui émis par des objets, de déterminer si la source d’émission du rayonnement est fixe ou en mouvement,

d’émettre une information dans le cadre d’une détection (chaleur animale en mouvement).

6.3.2. CONSTITUTION ET PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT :

Un détecteur est constitué :

d’un capteur pyroélectrique sensible au rayonnement infrarouge passif,

d’une lentille de Fresnel (parfois associée à un miroir) chargée de faire converger les rayons sur le capteur,

d’une partie électronique dont le rôle est de traiter le signal issu du capteur et de produire une information destinée à la centrale.

La lentille de Fresnel alterne des zones surveillées et non surveillées (cf. un diagramme d’ouverture).

Une partie du rayonnement infrarouge émis par un corps converge en direction de la surface sensible du capteur lorsque ce corps est placé dans un secteur surveillé. Si ce même corps est placé dans un secteur non surveillé, le rayonnement atteignant le capteur est très faible.

L’électronique analyse une variation du rayonnement infrarouge auquel est soumis le capteur, lorsqu’une source de chaleur se déplace d’une zone surveillée vers une zone non surveillée (et réciproquement).

Le détecteur doit déterminer si l’intrus est un humain ou un animal. Cette discrimination est assurée en mesurant la quantité d’énergie émise par le corps en déplacement. Un animal domestique rayonne moins d’énergie qu’une personne.

Cette technologie n’est pas fiable à 100%.

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6.3.3. LES TYPES DE DÉTECTEURS I.R.

Les détecteurs IR font parti de la famille des détecteurs volumétriques. Il existe principalement les types de détecteurs suivants :

Les détecteurs grand angle. L’angle d’ouverture varie entre 90° et 180°. Leur portée de détection peut atteindre 20 m. Ce type de détecteur est utilisé couramment, car placé judicieusement, il couvre le volume d’une pièce.

Les détecteurs longue portée. L’angle d’ouverture est très faible (quelques degrés). Leur portée de détection peut atteindre 60 m. Ils sont utilisés pour la surveillance de couloirs ou de corridors.

Les détecteurs de type "rideau". Leur zone de détection est très fine. L’angle d’ouverture peut varier entre 1 et 20°. Ils sont utilisés pour détecter le passage d’un intrus par une alcôve, une baie vitrée…

6.3.4. LES AVANTAGES ET LES INCONVÉNIENTS.

Avantages le système est passif, donc invisible pour l’œil humain, les rayonnements IR ne traversent pas les vitrages, insensibilité totale aux bruits et vibrations. Inconvénients sensibilité aux variations de température générées par d’autres sources de chaleur (appareils de chauffage, soleil…).

DETECTEUR PORTEE LONGUE DETECTEUR GRAND ANGLE

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