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LA POÉSIE N EST PAS UN LUXE

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Dans le prolongement des séances Les Parleuses :

LA POÉSIE N’EST PAS UN LUXE ♡

→ Festival parlant

→ Toute toute première édition

w

ww.litterature-etc.com aurelie.olivier@litterature-etc.com

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Qui sommes-nous ?

Si le festival La poésie n’est pas un luxe célébrera sa première édition en 2022, l’association Littérature, etc., elle, effectue un travail de diffusion et de médiation des écritures contemporaines depuis bientôt 10 ans, dans les Hauts-de-France (Festival Littérature, etc., festival DIRE, Lirécrire), en Île-de-France (A voix vives, ateliers en maison d’arrêt) et sur l’ensemble du territoire avec Les Parleuses (France, Genève, Bruxelles).

Née et siégeant à Lille, et y travaillant régulièrement (le festival Littérature, etc. fêtait cette année sa 10e édition à Lille et rassemblait 2 000 personnes), depuis 2018, les bureaux de l’association Littérature, etc. sont basés à Montreuil (93), ce qui lui permet notamment de travailler à l’échelle nationale, avec des structures de tailles et d’ambitions très diversifiées.

→ Littérature, etc. intervient massivement dans les territoires ruraux et sur les zones dites blanches (Sud de la Picardie, Pas-de-Calais, Seine-et-Marne), notamment grâce à la mise en place d’ateliers d’écriture, de lecture par arpentage ou encore, récemment d’ateliers fanzines, dans 11 collèges de Seine et Marne et de Picardie (plus d’une quarantaine de classes), dans 2 centres de loisirs du Sud de la Picardie et au sein de deux communautés de communes du Pas-de-Calais.

Photographie d’un atelier fanzine à Guignicourt (Picardie) avec les auteurices etaïnn zwer et Camille Potte, octobre 2021.

→ Littérature, etc. organise mensuellement des temps forts, qui durent entre 3 semaines et une après-midi afin de valoriser les écritures contemporaines et historiques. En 2021, Littérature, etc a imaginé des festivals, lectures, rencontres, perfomances, ateliers à Lille (bibliothèques, lieux dédiés), Villeneuve d’Ascq (Scène nationale de la Rose des Vents), Aix-en-Provence (Cité du livre), Avon en Seine-et-Marne (bibliothèque Les sources vives), Rennes (Maison de la poésie et Service culturel de l’université), Théâtre 140 (Bruxelles), Bains des Pâquis et la maison de la littérature et Rousseau (Genève), Villa Marguerite Yourcenar (Flandres intérieures, Nord), Centre Wallonie Bruxelles (Paris).

→Durant la pandémie, nous avons aménagé l’ensemble de nos activités empêchées afin qu’elles se déroulent en ligne. Ce n’était pas parfait, mais ça existait.

→ Les ateliers en collèges comme les plus gros festivals sont à chaque fois pensés sur- mesure en dialogue avec chacun·e des auteurices invité·es. A ce jour, nous avons travaillé avec plus de 200 auteurs, artistes.

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→ Au-delà du public scolaire, nous touchons majoritairement un public de moins de 30 ans, ce qui est assez remarquable, dans un contexte où la moyenne d’âge du public des salons littéraires est de 63 ans (source enquête CnL, 2018)

Sur votre gauche, vous voyez les affiches des deux dernières éditions du festival qui a donné naissance à notre association, en 2012, alors qu’il faisait trop froid dehors.

Mais pour vous faire une idée précise de notre travail, le plus simple est certainement de regarder l’une de ces vidéos dont la durée maximum est de 8 minutes et/ou d’écouter l’un des derniers podcasts des PARLEUSES (à ce jour, nous en avons réaliser 24) ou de Lettres aux jeunes poétes.ses (un projet que nous avions imaginé pour le Centre Pompidou, en 2020) , en cliquant sur les images correspondantes :

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Le projet Lettres aux jeunes poétesses a donné lieu à une publication augmentée intitulée au pluriel Lettres aux jeunes poétesses, dans la collection des Écrits pour la parole, aux éditions de l’Arche. Le recueil, à mi-chemin entre la chorale et l’avalanche, pose les questions de l’accès et de l’autorisation et racontent aux personnes qui souhaitent donner une place à l’écriture dans leurs vies, des chemins de dénouements.

Au diapason de cet ouvrage, en écho au renouvellement d’une scène poétique qui de plus en plus s’interroge sur sa représentativité et son impact et en parallèle de la sollicitation grandissante des séances des Parleuses, la première édition de La poésie n’est pas un luxe

souhaite donner à entendre une poésie qui intéresse tout le monde et n’épargne personne.

Le titre du festival a d’ailleurs été choisi en référence au texte extrait de Sister outsider (éd. Mamamélis) de la poétesse africaine américaine Audre Lorde, dont les poèmes viennent seulement d’être traduits en France. L’une des première à considérer l’écriture de poésie comme un véritable outil de recherche.

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Programmation

La journée professionnelle sera l’occasion de faire se rencontrer libraires,

éditeurs/éditrices et bibliothécaires autour de la question magique1 : A quoi ressemblerait un milieu du livre féministe ?

Neuf maisons d’éditions indépendantes, historiques comme très récentes, seront invitées pour transmettre les cadres qu’elles ont mis/souhaitent mettre en place, afin d’accorder la partie visible de leur travail (catalogues, publications) et pratiques professionnelles. Elle sera pensée en partenariat avec un comité de programmation d’éditeurs et d’éditrices, parmi lesquelles ceux et celles qui ont signé sur la tribune sur médiapart : Le féminisme est aussi une affaire d’édition. Une tribune qui si elle a été critiquée soulève des questions qui, à l’heure du #metoo édition, ne peuvent plus être évitées.

« Éditer en féministe, c’est évidemment être nous-mêmes engagées dans cette lutte. C'est se poser en premier lieu la question de ce que l’on publie, de qui l’on publie. Et si l’on ne publie pas que du féminisme, cela implique encore de se questionner sur les interactions entre nos textes. Peut-on, dès lors, sciemment continuer à publier aux côtés des auteur·rices féministes ceux et celles qui les attaquent ? Les violeurs, les agresseurs et ceux qui les défendent ? » Extrait de la tribune Le féminisme est aussi une affaire d’édition, Médiapart, 5/05/21

Cette journée sera pensée à la fois au format ateliers thématiques (diffusion, presse, impression, redistribution des ressources) et sous la forme de tables rondes retransmises en direct.

Voici la liste non-définitive des maisons d’édition évoquées :

Éditions Anacaona Éditions Blast

Éditions du Commun  Éditions Daronnes  Éditions La Dispute Editions des Lisières

Editions Le Passager Clandestin Editions Remue-Ménage

Editions de l'ENS Lyon Éditions Douteuses Éditions Hystériques et associé.e.s.

Editions de l’Arche Editions des femmes Editions Ixe

Editions La Ville brûle ...

1 The miracle question en anglais est une question qui permet d’ouvrir les possibles lorsqu’une série de contraintes empêche sa formulation.

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La partie artistique du festival s’articulera autour de performances et lectures poétiques.

Elle sera notamment l’occasion de fêter les 5 ans de la collection des Ecrits pour la parole aux éditions de l’Arche et les 3 ans des Parleuses, séances de propagation du matrimoine littéraire. Cette programmation est d’autant plus en chantier que le charme et l’énergie engendrés par son aspect « toute toute première édition » est contrebalancé par l’incertitude financière qui la précède. Cela écrit 1) au regard de toutes les programmations qualitatives que nous avons déjà réalisées, nous espérons que la SOFIA nous accordera sa confiance 2) si nous utilisons la question magique (cf. note de bas de page de la page précédente), nous affirmons que nous inviterions pour des performances comme pour des ateliers :

Née en 1984, Ouanessa Younsi est poète, autrice et médecin psychiatre. Elle a publié trois recueils de poésie chez Mémoire d’encrier : Prendre langue, Emprunter aux oiseaux et Métissée, et codirigé le livre collectif Femmes rapaillées. Elle a aussi publié un livre qui retrace son parcours comme soignante : Soigner, aimer. Entre deux patient·e·s, elle collabore à différentes revues et ouvrages collectifs. Elle vit à Montréal.

(Pour la personne qui écrit ce dossier, en dépit d’un titre qui aurait pu la laisser indifférente, Soigner, aimer est le meilleur livre écrit en 2020)

Anne Carson est une poétesse, essayiste, chercheuse et professeure. Elle a suivi une formation en lettres classiques à l’Université de Toronto où elle obtient un baccalauréat (1974), une maîtrise (1975) et un doctorat (1981), et à l’Université St.

Andrews, en Écosse, où elle reçoit un diplôme en lettres classiques en 1976.

Puis, elle enseigne cette discipline dans diverses institutions partout aux États- Unis et au Canada, y compris à l’Université Emory, au California College of the Arts, à l’Université de Princeton, et à l’Université McGill. Aujourd’hui, elle occupe un poste de professeur en lettres classiques et de littérature comparée à l’Université de Michigan. Elle récemment publié aux éditions de L’arche Autobiographie du rouge, traduit par Vanasay Khamphommala

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Artiste plurielle, passe-frontieres, Lisette Lombé s’anime a travers des pratiques poétiques, scéniques, plastiques, militantes et pédagogiques. Ses espaces d’écriture et de luttes s’appuient sur sa propre chair métissée, son parcours de femme, de mere, d’enseignante. En dérivent des collages, des performances, des livres et des ateliers, passeurs de rage et d’éros. Cofondatrice du Collectif L- SLAM, elle a été récompensée, en 2017, en tant que Citoyenne d’Honneur de la Ville de Liège, pour sa démarche d’artiviste et d’ambassadrice du slam aux quatre coins de la Francophonie. En 2021, elle a reçu le Prix Grenades/RTBF pour son recueil Brûler brûler brûler (éd.

L’Iconoclaste).

Nous aimerions également inviter Sonia Chiambretto à imaginer une séance des Parleuses (il s’agirait alors de la 30e séance!), dédiée à Hélène Bessette (1918-2000), manière de faire un lien entre le passé et l’ultra contemporain.

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Si vous ne connaissez pas Les Parleuses organisent des séances itinérante comprenant 1 atelier de lecture par arpentage, 1 atelier d'écriture, 1 performance ou conférence enregistrée inédite et montée pour devenir un podcast. Chaque séance s’articule en lien avec le lieu qui nous accueille autour d’un binôme autrice du matrimoine / autrice contemporaine et a pour but d'en finir avec une histoire de la littérature qui invisibilise et minorise les textes d'autrices et donc nuit à la littérature elle-même.

Séance des Parleuses dédiée à Yvonne Sterck, imaginée par Milady Renoir. Vous pouvez retrouver l’ensemble des podcasts des Parleuses sur notre site internet : www.litterature-etc.com

Les ateliers (2 x 2 h) :

• Un atelier d'écriture , basé sur les textes de l'autrice historique choisie pour la séance, est imaginé par une écrivaine contemporaine.

• Un atelier de lecture par arpentage est mené par Aurélie Olivier, directrice de l'association Littérature, etc : On divise un livre, chacun·e des participant.e.s lit une partie isolément, puis l'ensemble des particpant·e·s partage sa lecture partielle et personnelle jusqu'à ce que l'intelligence collective embrasse le contenu du livre en entier … Cette méthode de lecture a été inventée par l’éducation populaire. Elle s’applique alors majoritairement aux livres de sciences humaines.

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Une rencontre - enregistrement d'un podcast en public (1h30) : une autrice contemporaine présente le travail d'une autrice historique. Les autrices historiques en question sont choisies hors frontières temporelles (elles auront pu écrire au Moyen-âge comme au 20e siècle) et  géographiques (elles pourront avoir écrit en anglais, en suédois, en japonais, en créole …) et en fonction du lieu où nous intervenons. Ce temps peut prendre la forme d’une présentation, d'une performance, d'une lecture ... ce choix est laissé à la liberté de l’autrice invitée.

Nous avons d’ores et déjà eu le plaisir d’échanger avec Sonia Chiambretto qui a même d’ores et déjà eu accès aux archives d’Hélène Bessette.

Pour vous donner une idée de la ligne éditoriale des Parleuses, voici le programme des séances du 4e trimestre 2021, qui se sont déroulées/se déroulent dans l’ordre chronologique à Avon (Seine et Marne), Rennes, Paris et Bruxelles.

Si déjà quelques d’autres envies de programmation se dessine (Milady Renoir, Jessica Bierman Grünstein, Bwenga Pilipili), le reste de la programmation sera imaginée en fonction de l’actualité éditoriale poétiques et notamment celles des maisons d’éditions qui interviendront lors de la journée professionnelle.

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Soutiens 2021, tous projets confondus

Un GRAND MERCI pour toute votre attention,

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