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Le vent ne fait pas de prisonniers

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Le vent ne fait pas de prisonniers

de François Chaffin

ThéâTre du MenTeur

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Alliage des trois monologues de l’auteur (1995-2005) Le vent ne fait pas de prisonniers est une traversée poétique et saillante au coeur de la parole de ces hommes et femmes organiquement inadaptés à l’ordinaire.

Inadaptés à l’exercice d’une dialectique amollie par la patine des conventions.

Inadaptés aux messes basses des orateurs, aux sermons photocopiés des médias, aux maigres élans syntaxiques des politiques.

Inadaptés enfin au bâillon et à la politesse du « joliment dit », du « proprement parlé ».

Mise en jeu : François Chaffin.

Jeu : Céline Liger, Julien Defaye, Thierry Barthe.

Deus ex machina : Denis Malard

Une production Théâtre du Menteur, Théâtre de Bligny, La Fabrique / Centre culturel de la ville de Guéret.

Ce projet associe un grand nombre de complicités artistiques et humaines (déjà ou non encore sollicitées), de a création des espaces sonores et visuels en passant par les costumes, la réalisation des images, la diffusion et l’administration du spectacle, le développement des fabriques d’écriture qui lui seront associées.

Merci à tous de rester en écoute, complices.

d’après

La morsure du citron Le miroir aux éléphants

À six heures, avec six sexes dans six sacs

Le vent ne fait pas de prisonniers

de François Chaffin

Pourtant ça te gifle une habitude hein marchand de mots !?

Ça s’envoie comme un môme qui te dit cosmonaute

pas un job pour celui qui s’est enfoncé une huître dans la tête.

(Arsène Klop, Le miroir aux éléphants)

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Ce que ça dit et comment ça dit

Conte contemporain et mal élevé, Le vent ne fait pas de prisonniers nous raconte les joutes pleines de salive d’Arsène Klop et d’Abondance, ces êtres singuliers qui tentent de résister, la bouche ouverte et l’insolence entre les dents, à l’enlisement de nos existences dans le respectable et le conforme.

Vagabonds solitaires, mais profondément épris des autres, Abondance et Arsène usent des mots comme d’une technique de combat, afin de se faire place au sein d’une communauté que la différence effraie, et qui témoigne pour ces êtres d’une surdité grandissante.

Et partout dans la cage de nos escaliers

les affiches nous racontent que c’est de l’attraction authentique un nouveau monde

avec du raffut et des frites, des poulies, des artifices et le jus des biceps coulant sur les maillots de corps.

Et puis des numéros fantastiques !

Rita, la femme la plus grosse de l’univers avec son slip grand comme un parachute !

Pépé, poilu des ongles jusqu’aux yeux, l’enfant loup ! Otto l’avaleur de bidons !

Comme quand on était petits et que parler c’était se dire des histoires.

Tu te souviens de ça Charli de quand on était petits de nos histoires sans fin ni orthographe nos histoires à la place des leçons.

Tout le temps tout petits on se les racontait comme de grimper aux arbres ça nous prenait l’école et nos cachettes les goûters tous nos secrets on ne se buissonnait plus que dans les patatis-patatas.

Le verbe à l’instinct qu’on avait ça dans le sang du plus petit des mots minuscules on se faisait des tonnes de la ritournelle bien tordue balancée comme des couleurs sur les bitumes de la récré ou le gravier du terrain de foot.

Et puis un mot remâché bien dans la gueule et ça nous cassait l’ennui aussi sec.

Plus fort que la réglisse.

D’ A jusque Z au fond des poches à trous toute l’alpha-bête-à-bon- dieu pour se dégourdir des adultes et nous sortir du gentil-poli qui fait les hématomes dans la tête des enfants.

Heureusement je suis là tu le sais toi mon Charli-ma-vieille-bille que je vais rendre coup pour coup mot à mot la langue aux inventeurs et tracasser la parole des professeurs !

(Arsène Klop, Le miroir aux éléphants)

(4)

Samantha qui tataouine dans la voyance ! Léa qui jongle avec des mouches !

Mais surtout, surtout : un homme qui tient en équilibre…

Pas sur la tête, ni sur une jambe, ni sur un fil non, ça, c’est déjà vu, facile, facile

celui-là, je vous jure, c’est écrit gros sur l’affiche il tient en équilibre sur son sexe.

(Abondance, A six heures, avec six sexes dans six sacs)

Textes musicaux, organiques, percussifs, les trois solos se tressent au plateau pour restituer une parole chorale, libre d’aller et venir entre les trois bouches des montreurs de mots, de muer en cri, ou murmure, ou silence. Elle tente de nous dire, sans certitude ni pédagogie, comme la voix des êtres différents nous aide parfois à jouir de l’inconnu.

Tu m’excuses j’ai du boulot. Tout un sac. Suis trafiquant vocabulaire. Je ne sais rien faire quoi d’autre à part vendre les mots.

Des bons des gros demi-gros doux d’amour ou derniers j’ai ce qu’il te faut dans le magasin de mon sac et que tu réclames ou pas c’est les affaires on doit pouvoir conclure.

(Arsène Klop, Le miroir aux éléphants)

Des mots pour tenter l’aventure, le partage, dans la réciproque de celui qui parle et de celui qui reçoit, en ces temps où les flux oratoires sont si nombreux que nous ne pouvons ou ne savons plus nous allumer dans les mots, ni même nous abandonner au silence de notre voisin.

Et d’ailleurs, qui écoute, qui prend le temps d’écouter ? Qui se tait, s’emplit de la parole de l’autre ?

Qui parle à son tour, ose le chant, sa fontaine intime ?

Qui a quelque chose à dire, qui fait sens, qui parle pour ne pas mourir ? Qui écoute pour ne pas laisser mourir ?…

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De peu à peu jusqu’à presque plus rien voilà le monde qui se fait à ma mesure et que je dépasse en écartant les bras voila ma place au milieu et la vie à ses extrémités voila que tout me vient à moi l’enchristé de noir à moi qui ne demandais rien voilà que tout afflue.

Plus que seul je bouge quand même et que si ça ne le fait plus en entier j’entrerai pieds nus dans la lumière et dans l’espace de mon possible cinq milliards d’œil ébahis me verront gueuler moteur et puis action et puis je ne bougerai pas. Fixé au firmament comme un autocollant sur le ciel je me dirai avec une voix de tempête qu’il ne faut pas oublier qu’il ne faut rien laisser se perdre qu’il faut se souvenir de tout comme je respire et dans le désordre de comme ça vient. Et dans ce carnaval imprévisible une chose atteste encore de ma raison un son à couvrir de vent mes radeaux d’images un murmure comme une première fois vraiment une voix pour ne rien dire et me continuer de vivre le drôle de bruit de l’air qui entre et qui sort en se chargeant de mes nouvelles illusions…

(Arsène Klop, La morsure du citron)

Corps et voix

En scène, deux hommes et une femme, trois natures révélées dans une syntaxe qui emprunte davantage aux nécessités du ring plutôt qu’à la conversation ordinaire, trois bouches qui s’envoient en l’air pour dire les fatras de l’existence et qui s’épuisent de ne jamais se résigner à l’indifférence. Bataille que ces êtres de chair et voix livrent au monde, bataille afin que jamais n’étouffe sous le bâillon grégaire l’audace de leurs curiosités.

Buvez votre aspirine, rentrez chez vous, mettez de l’eau dans votre bain, détendez vous.

Pensez à moi.

Pensez à la mort.

Comparez…

Ni Dieu ni Diable, c’est rien qu’une histoire d’amour.

On ne peut pas tout mettre dans l’ordinaire, tout ranger dans les placards de l’habitude.

Il faut un peu de désordre à l’amour, il faut que ça reste incompréhensible, il ne faut pas tout expliquer.

(Abondance, A six heures, avec six sexes dans six sacs)

(6)

L’apparence du plateau

Un plateau jonché de vêtements, comme après un séisme textile, que les protagonistes enfilent et ôtent sans répit, avec lesquels ils se « camisolent » parfois, mais dont ils se libèrent peu à peu, laissant la peau apparaître par endroits, et la sueur, et la blessure.

Grand vestiaire des apparences et des habits de moines, ces costumes abandonnés se transforment peu à peu en dépouilles, laissant aux trois survivants la possibilité d’une parole sans oripeaux, incisée à même les sens.

Ni une ni deux et même pas trois de tous les lits des affaires à tous je fais une panique générale une cathédrale à toucher le plafond et dans le mélange des godasses des slips et draps des matelas de tout ce qui pouvait se bouger se lancer se fracasser dans un bordel monstre et coloré. Maintenant j’attends et le premier qui entre il ressort épouvanté pour aller chercher ses copains microbes et le premier le chef qui s’avance vers moi il me dit Arsène on va te…

C’est le bruit de ma tête contre son nez qui a mis fin à ses menaces et tu peux faire le compte y a pas trois secondes entre la première syllabe du rasibus et le bruit mou qu’il a fait en allant téter le parquet.

(Arsène Klop, La morsure du citron)

Le régisseur et son grain de sable

Au plateau, glissant de l’ombre de ses machines à la lumière des acteurs, se faufilant de corps en corps, parlant à l’une et aux autres, dérangeant le bel agencement de la représentation, étranger aux usages de la continuité dramatique, le régisseur de scène est là, égrainant sur le plateau le grain de sable et l’imprévu, arrêtant le jeu, manipulant le temps et l’espace, imposant de grandes musiques sur quelques paroles éreintées, et de toutes petites lumières sur les corps disjonctés.

Et ce régisseur, il parle aussi, de temps en temps, alors que personne ne lui demande rien.

Il dit les mots des spectateurs qui se sont écrits en amont de la représentation, au fil des ateliers d’écriture, il porte la voix singulière de tous les gens qui n’avaient pas encore trouvé le chemin des micros.

(7)

Le silence s’épaissit encore, toi et moi, vraiment, c’est pas gagné.

Comment te dire ma vie Y a-t-il des mots seulement

et quelles sont tes oreilles pour entendre mes histoires…

C’est tellement plus commode de me traiter de folle, une salope déjantée, une anomalie en tout et pour tout.

Ça t’évite de regarder bien au fond de toi, d’y trouver ce qui étouffe entre tes bonnes manières et ton code pénal, la bête que nous enfouissons tous, qui s’étrangle chaque jour un peu plus dans les nœuds du bien et du mal.

C’est peut-être une autruche, c’est quelquefois un dragon…

(Abondance, A six heures, avec six sexes dans six sacs)

La fabrique d’écriture (inventive et réactive)

Je propose, dans le cadre de la représentation de Le vent ne fait pas de prisonniers, d’introduire au sein même du spectacle une somme de textes issue de fabriques d’écriture réalisées en amont.

Travailler avec les habitants autour du théâtre pour tenter d’écrire ensemble, joyeusement et sans crainte d’impudeur ni de ridicule, nos singularités, monstres cachés, folies douces, anomalies, différences…

Ces textes pourront être oralisés, ou projetés sous forme d’écrans typographiques, ou bien même faire l’objet de portraits de leurs auteurs, insérés en images et mots dans le temps de jeu.

Par ce mélange d’écritures, par l’inoculation dans un texte dramatique de paroles extraites de l’intimité vraie de quelques-uns, j’aimerais faire osciller le spectacle entre fable et « histoire vraie », entre imaginaire et tangible, et par là sortir de l’illusion tranquille imposée par la représentation, « flouter » les frontières entre ce qu’on dit et ce qu’on raconte. Rendre à la parole de tous, acteurs et spectateurs, son statut de creuset, où s’opère l’alchimie de l’intime (avec son cortège d’indicibles) et de l’apparence (en face des autres, du monde, des usages).

Tu comprends Arsène j’ai perdu les mots de la langue de ma mère les éléphants ne parlent pas le pognon ils ne m’obéissent plus ce sont des enfants ils dansent sur la figure des occidents.

— Mon prince je fais l’affaire il faut que tu me parles et me dises la forme et le mouvement des lettres le cri de ta mère quand elle appelle tes frères et tes sœurs parce que c’est l’heure de l’école ou d’aller chercher de l’eau.

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— Arsène tu ne comprends pas les mots que je cherche les mots de ma mère ils s’écrivent sur le sable et c’est le vent qui les soulève jusqu’à nous.

— Prince tu ne comprends pas mais tu as vu ma tête dans le poulet je suis professionnel dans le vent et les mots je trouverai ceux qui parlent aux éléphants. »

(Arsène Klop, Le miroir aux éléphants)

et un café d’écriture pour faire connaissance

Une dizaine de jours avant la représentation, au bar du théâtre, dans un café en ville, sur le plateau, bref, en n’importe quel endroit où écrire et jouer soient possibles, rendez-vous est pris pour une rencontre singulière.

En premier lieu, on boit un petit peu, on se parle, on s’installe : des feuilles blanches, un crayon, des règles du jeu ; ça commence !

Durant une heure, François Chaffin vous propose de courtes et impertinentes consignes d’écriture, que vous réalisez seul, à deux, entre amis, en groupes…

Ces consignes traitent et maltraitent des thèmes abordés par Le vent ne fait pas de prisonniers : il s’agit de mettre en encre nos petits monstres, nos décalages et autres particularités.

Les textes écrits sont confiés à la malice d’un metteur en scène, qui les assemble, les triture, les travaille avec un groupe d’acteurs amateurs issus du territoire.

Et pendant qu’ils répètent, nous, les « écrivains », nous mangeons, nous buvons encore, nous causons.

Au dessert, les textes nous sont restitués par les comédiens sous la forme d’une lecture-spectacle…

C’est donc le spectacle écrit, répété, joué, le plus rapide de l’histoire du théâtre !!!

J’ai toujours aimé faire du bruit qu’on m’entende même quand j’ai rien de mieux à dire je parle juste parce que j’aime ça.

Les copains me disent à chaque fois que je parle tout le temps que je gueule tout le temps et chaque mot comme un marteau sur un clou dans l’oreille des autres.

Les copains disent que le mistral entre tout entier dans ma bouche.

Même petit la maîtresse elle croyait que j’étais plusieurs quand c’est moi qui parlais…

(Arsène Klop, La morsure du citron)

(9)

Pourquoi pas ?!

Calendrier, prix de vente et tutti quanti

Répétitions de janvier à mars 2009.

Création et premières représentations de mars à juin 2009.

Reprise en saison 2009-2010.

Coût pour 1 représentation : 2000 €.

Frais de transport, d’hébergement, de restauration pour 4 personnes.

Coût pour 1 atelier d’écriture (de 5 à 10 personnes) de 20 heures : 1500 € Coût pour 1 café d’écriture : 750 €

Je me dépossède. C’est égal ! Sauf le temps.

Je prends perpétuité.

Sauf les histoires.

Je les ai du temps que je n’avais pas le sou.

Je repars au désert.

Je retrouve l’allure je me sers de mes pieds je m’en fous s’il pleut je n’ai même pas de parapluie !

Et pas tout seul Charli mais cheminant sous l’escorte des palabres

voilà mes histoires qui me précèdent avec des gueules canines échappées du bon sens voilà que nous nous laissons tourner le monde !

(Arsène Klop, Le miroir aux éléphants)

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revue de presse (extraits)

L’une des plus bouleversantes révélations du festival 95. Un texte théâtral comme on croyait presque ne plus en trouver, mis en scène et joué avec une sobriété qui fait la part belle à l’émotion.

La morsure du citron, c’est celle qui brûle les yeux. Celle que ressent le voyant lorsqu’il apprend qu’il entre inexorablement dans le monde de la cécité. Celle des mots, enfin. Des mots qui défilent telles des images.

Telles des bouées de sauvetage auxquelles on voudrait pouvoir à jamais se raccrocher. En vain. La morsure du citron, c’est la morsure ultime de la vie avec tout ce qu’elle a de terrible. Celle de l’âme solitaire, blessée, révoltée… Un spectacle poignant d’une rare beauté signé par le Théâtre du Menteur.

Karine Prost, Le Papotin

Dans la centaine d’autres salles, les auteurs d’aujourd’hui sont sans doute ceux qui ont le plus de peine à s’imposer. Difficile de lutter contre Hugo, Brecht ou Marivaux ! Il y en a un qui nous plaît particulièrement : François Chaffin qui, au Bourg-Neuf, présente deux pièces, La morsure du citron et Plus tendre est la baleine.

Sensible, caustique, déchirant, neuf, il écrit dans une grande joie du langage. S’il y avait, entre le in et le off, une observation réciproque, Chaffin serait de ceux auxquels on commanderait une nouvelle pièce d’urgence.

Mais il demeure dans sa solitude repéré par quelques-uns et un petit public impressionné. Nommons François Chaffin pape théâtral d’Avignon.

Gilles Costaz, Politis

Décidément, l’année est plutôt bonne pour le jeune public. Prenez par exemple Minus, sept fois le ciel de François Chaffin, voilà de quoi donner pour longtemps à un enfant le goût du théâtre. Le principal mérite de ce spectacle, c’est qu’il est bâti sur un vrai texte d’auteur, écrit dans une langue d’une belle exigence, à multiples facettes. En outre, le propos prend l’enfant à bonne hauteur : que faire quand on a la joie gourmande de ses sept ans face à des adultes défaits dans cette ambiance de fin du monde qui interdirait l’espoir avant de commencer ? Dans cette fable qui n’exclut pas la cruauté, un enfant (Chrys Herbeaux, remarquable) affronte des dieux lassés de l’humanité et parvient à leur rendre le goût de l’avenir. Mise en scène, scénographie, jeu, tout ici est d’un professionnalisme éprouvé, si bien que la fantaisie n’a pas de mollesse et qu’elle habille, sans la cacher une pensée qui n’escamote pas la complexité.

Jean-Pierre Simeon, L’Humanité

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Quelque chose comme une biographie

ÉCRITS POUR LE THÉâTRE

« Mœurs d’une guerre » (1988), « Les cafards » (1990), « La petite Figaro » (1991), « Diabolo et Camélia » (1993), « Plus tendre est la baleine »(1994, aide à la création de la DTS, sélection catalogue entr’acte sacd),

« La morsure du citron » (1994, édité par Brocéliande, collection petits plis, sélection catalogue entr’acte sacd), « Ma Norvégienne, soluble dans l’eau » (1996, sélection catalogue entr’acte sacd), « Minus, sept fois le ciel » (1997, jeune public, bourse de Beaumarchais, bourse d’encouragement de la DTS), « Les fourmis d’Abondance » (1998, commande du conseil général du Pas-de-Calais), « Parabellum tombe à l’eau » (1999),

« Fric is money » (1999, commande du Ministère de la Culture - Cie Interlude), « Tribord sans rire » (1999, commande de la Cie Ramdam théâtre), « Train de vie » (2000, commande de la Cie l’atelier de la Maloterie),

« Minimum cosmos » (2000, jeune public), « Le miroir aux éléphants » (2001, texte écrit à la Chartreuse de Villeuneuve lez Avignon, aide à la création de la DMDTS), « Un indien dans le système » (2001, texte écrit à la Chartreuse de Villeuneuve lez Avignon), « Auteurs de garde » (2002, co-écriture, écrit en résidence à l’hôpital de Bligny, édition Brocéliande), « Les grandes bouches : petit mécano prophétique à l’usage des mal-vivants » (2003, texte écrit en résidence à la Chartreuse de Villeuneuve lez Avignon, édition Lansman), « Le chant des brise-si » (2003, texte écrit d’après les œuvres issues d’un atelier d’écriture sur le net à l’échelle de la francophonie, éditions Brocéliande), « Le cabaret de la dernière chance » (2004, commande textes et chansons de la cie Rollmops), « A six heures, avec six sexes dans six sacs » (2004, commande d’écriture du Ministère de la culture, cie du Désordre, lauréat des journées des auteurs de Lyon 2004), « Jamais deux sans toi » (2004, jeune public), « L’humanité sans la tête » (2005, commande de la cie Jeune plume et cie), « Crocodile O.P.A. » (2005, bourse Beaumarchais), « Jack » (2006, résidence d’écriture en hôpital psychiatrique, publié chez Le bruit des autres), « La première fois que la nuit est tombée » (2007, écrit en résidence à la Chartreuse de Villeneuve les Avignon, publié chez Le bruit des autres), « La gueule du loup » (2007, commande de Valérie Dassonville), « La mer à boire » (2008, commande de Claire Dancoisne, théâtre de La Licorne)…

RÉCOMPENSES, PRIX, BOURSES

Aide à la création de la DMDTS, Bourse d’encouragement de la DMDTS, Bourses Beaumarchais, Commande aux auteurs du Ministère, Résidence à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon, lauréat du concours d’écriture du conseil Général du Pas-de-Calais, lauréat des rencontres des auteurs de théâtre de Lyon, auteur sélectionné à la semaine de la dramaturgie de Quebec, diverses commandes de textes pour des compagnies… Chevalier de l’ordre des arts et des lettres (culture à l’hôpital).

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Je veux devenir le vent passer entre les hommes ne me fixer sur aucun aller en courant d’air sans adresse ni biper injoignable

jamais rejointe.

« Je » est un oiseau.

Il écoute le tumulte me gratter le dos…

Socio-psychopathe on m’appelle !

Je ne sais pas ce que ça veut dire exactement

mais je devine que ce n’est pas bon pour mon matricule.

« On » est un con.

(Abondance, A six heures, avec six sexes dans six sacs)

Photographie d’Ernesto Timor

Contact, etc.

François Chaffin Théâtre du Menteur 24 rue Alsace Lorraine 91100 Corbeil-Essonnes

06 07 49 74 43 / 01 64 96 91 52 f.chaffin@wanadoo.fr

www.theatre-du-menteur.com

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