Il y a 80 ans, au cours d’un été sombre, éclairci par la gloire de Bir Hakeim, la France Libre devenait France Combattante pour marquer l’unité des mouvements intérieur et extérieur de résistance. Elle regroupait ainsi
«l’ensemble des ressortissants français, où qu'ils soient, et des territoires français qui s'unissent pour collaborer avec les Nations unies dans la guerre contre les ennemis communs ». Ainsi se poursuivait l’embrasement du 18 juin 1940, ardeur qui allait conduire la France à la Libération et à la Victoire avec ses Alliés.
C’est cette flamme, attisée par l’engagement d’hommes et de femmes de bonne volonté, que nous voyons toujours rougeoyer ce 14 juillet 2022. Flamme de la Résistance. Flamme sous l’Arc de Triomphe, dont nous célébrerons les cent ans en janvier. Flamme de la Nation, unie dans la lutte contre l’adversité comme dans l’excellence. Flamme partagée avec nos Alliés, dans la lutte pour la préservation de nos valeurs et de nos libertés.
Ce 14 juillet, partout en France, comme chaque année, la Nation témoigne son attachement à ses armées. Des armées qui incarnent et portent notre détermination et notre solidarité stratégique, à l’est de l’Europe, mais aussi en Afrique, au Moyen-Orient ou dans le Pacifique.
Ouvertes sur le monde, comme en témoignent les Troupes de Marine quatre fois séculaires, elles garantissent la préservation des intérêts fondamentaux de la Nation, comme le font nos sous-marins nucléaires lanceurs d’engins depuis un demi-siècle. Centenaires, ou plus récentes comme la DGSE qui célèbre ses quarante ans, et la Direction du Renseignement Militaire qui a trente ans cette année, elles innovent dans leurs modes d’action, dans leurs équipements, mais conservent et transmettent avec ferveur les belles notions d’Honneur, de Patrie, de Valeur et de Discipline, notamment aux plus jeunes. Renouvellement vital, parce que la Nation investit en elle-même quand elle investit dans ses armées, dans la fidélité aux valeurs de la République, dans la constance de l’engagement.
Cette constance, c’est aussi celle de l’excellence.
Excellence artistique, portée avec talent par le fameux Bagad de Lann Bihoué qui nous fait voyager depuis 70 ans.
Excellence éducative, que les lycées militaires et les maisons d’éducation de la Légion d’Honneur cultivent au degré le plus élevé. Excellence sportive, aussi, au service de l’aguerrissement des militaires, de leur renforcement physique et moral et de la reconstruction des blessés. Une excellence qu’ils ont en partage avec les champions olympiques, paralympiques, et notre délégation aux Invictus Games que je suis heureux de voir mis à l’honneur cette année encore.
Le retour de la guerre en Europe valide en tous points notre réflexion collective et les efforts consentis depuis cinq ans, qui seront poursuivis. Il en va de notre capacité commune à prendre l’ascendant sur les évènements, pour préserver nos valeurs et répondre à notre vocation, qui est non seulement de préserver, mais dePartager la Flamme.
Excellent 14 juillet !
Vive la République ! Vive la France !
Emmanuel Macron
MESSAGE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
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MESSAGE DU MINISTRE DES ARMÉES
Le 14 juillet est une journée où chaque Française et chaque Français a l’occasion d’exprimer sa reconnaissance à nos armées. A l’heure où la guerre a fait son retour sur le continent européen, cette reconnaissance se double d’une confiance renouvelée pour nos militaires afin de nous protéger face aux menaces qui pèsent sur notre pays.
La reconnaissance que la Nation doit à ses soldats est au cœur de cette fête nationale où nos armées défilent et se rendent au contact des Français. Le 14 juillet est l’occasion de célébrer la mémoire de tous ceux qui sont tombés au champ d’honneur, pour qui l’engagement a eu le prix du sang versé, mais également de nos blessés à qui nous devons tant.
C’est aussi un moment d’unité aux côtés des combattants qui sont engagés pour protéger les frontières de l’Union européenne, mais également avec nos soldats déployés au Levant, au Sahel, dans l’hexagone, dans nos outre-mer et à travers le monde pour protéger la France et les Français, partout où ils sont menacés.
Les efforts que les Français consentent pour leurs militaires sont aussi la preuve de cette reconnaissance.
L’augmentation historique du budget de nos armées nous permet de faire face aux menaces qui existent partout dans le monde, et de mieux équiper nos forces.
Le défilé auquel vous allez assister témoigne de ces changements, vous y verrez le matériel qui équipe désormais nos militaires et qui n’existait pas il y a 5 ans : des troupes motorisées intégrant les technologies Scorpion et Griffon, ainsi que le Jaguar et le drone Reaper, qui arrivent progressivement dans nos régiments. Au-delà du matériel, nos écoles sont aussi mises à l’honneur car ce sont elles qui garantiront demain, le succès des armes de la France.
Le 14 juillet est enfin un temps d’union entre chaque Français. Les armées incarnent cette unité tant elles ressemblent à notre pays par leur diversité et leur jeunesse. Chaque Français peut se retrouver en elles, pour porter cette flamme qui fait notre fierté et notre gloire : celle de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.
Vive la République.
Vive la France.
Sébastien Lecornu
LE DÉROULEMENT DE LA CÉRÉMONIE
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LE DÉFILÉ 2022 EN CHIFFRES
DÉFILÉ DES AVIONS
65 appareils :
•
44 de l’armée de l’Air et de l’Espace
•
13 de la Marine nationale
•
3 de la Sécurité civile
•
4 de la formation internationale (AAE)
DÉFILÉ DES TROUPES À PIED4 925 femmes et hommes dont :
•
106 représentants des nations étrangères invitées d’Europe de l’Est
•
125 représentants des troupes mises à l’honneur des missions de réassurance sur le flanc est de l’Europe
DÉFILÉ DES TROUPES MOTORISÉES
181 véhicules
DÉFILÉ DES TROUPES MONTÉES
200 chevaux de la Garde républicaine
DÉFILÉ DES HÉLICOPTÈRES25 appareils :
•
14 de l’armée de Terre
•
2 de l’armée de l’Air et de l’Espace
•
5 de la Marine nationale
•
3 de la Gendarmerie nationale
•
1 de la Sécurité civile
PARTAGER LA FLAMME
Ce slogan est parallèlement un hommage marqué à la flamme de la Nation et à la Résistance. La transmission est au cœur de ce défilé qui rappelle au devoir de mémoire, la condition à une nation pour apprendre des précieuses leçons de son Histoire et le socle pour développer de grandes espérances pour l’avenir.
«Partager la flamme
»est à ce titre un écho à l’hommage rendu au dernier compagnon de la Libération Hubert GERMAIN en novembre 2021.
Le slogan symbolise aussi la France qui gagne et met à l’honneur l’excellence sportive française à l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques d’été de Paris en 2024. La cérémonie du 14 juillet 2022 célèbre par ailleurs l’accueil de la flamme olympique à travers son tableau de fermeture consacré à l’excellence éducative et sportive. Elle représente une opportunité de faire honneur aux talents sportifs et aux meilleurs esprits de la nation, mais surtout de transmettre au plus grand nombre le goût de la victoire et l’espoir de réussite. Cette célébration de l’excellence sportive est aussi un message d’optimisme en amont de la Coupe du Monde de Rugby dont la France sera l’hôte en 2023.
Dans un contexte international marqué par l’incertitude, la nation célèbre les valeurs qui la constituent à travers le slogan
«Partager la flamme
».Le partage de la flamme est enfin une référence à la résilience de la nation face aux défis contemporains. Il fait honneur aux troupes des missions de réassurance à l’Est de l’Europe, notamment de la mission AIGLE et de la mission LYNX, mises à l’honneur du défilé. Le slogan appelle à l’unité face aux crises et symbolise les valeurs républicaines que les Français et leurs armées font vivre au quotidien dans un contexte de bouleversements militaires et économiques.
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SCHÉMA DU DISPOSITIF
DISPOSITIONS PRÉVUES POUR LA PRESSE
Accréditations pour le défilé militaire du 14 juillet 2022
Le Président de la République présidera, le jeudi 14 juillet 2022 à partir de 10h00, les cérémonies de la Fête nationale et le défilé militaire sur l’avenue des Champs-Elysées à Paris, en présence des membres du Gouvernement et des autorités militaires.
Disposition pour la presse :
Le nombre de places réservé pour la presse est limité. Par conséquent :
- Les accréditations seront attribuées par ordre de demande. Un mail de confirmation vous sera envoyé avant le 11 juillet 2022 au soir.
- Les rédactions ne peuvent adresser une demande d’accréditation que pour une personne ou, s’agissant des TV et des radios, que pour une équipe (1 caméraman/technicien son et 1 rédacteur).
- Pour les positions de duplex (nombre de places limitées à 6) :
Merci de vous rapprocher de Marie DUPRIEZ, Directrice de production pour TF1 (mdupriez@tf1.fr).
Important : Aucun véhicule ne pourra stationner à proximité du site (hors réalisation). Il vous faudra donc prévoir un TVU ou une Aviwest.
Veuillez noter que chaque journaliste accrédité aura accès à une tribune et que les déplacements entre les tribunes ne seront pas possibles.
Pour vous accréditer :
Lors de votre demande d’accréditation, nous vous invitons à indiquer votre préférence entre la « Tribune Nantes », la «Tribune Brest»et la «Zone de duplex Clémenceau» (cf. plan ci-joint), dans la limite des 60 places disponibles dans chacune de ces tribunes/zones.
Les journalistes souhaitant uniquement faire des interviews des troupes entre 6h30 et 9h15 ont la possibilité de l’indiquer, lors de l’accréditation, en choisissant«Matinale – accès aux troupes uniquement».
Les journalistes souhaitant faire des interviews des troupes entre 6h30 et 9h15, puis intégrer l’une des trois tribunes / zones (Tribune Brest ou Tribune Nantes ou Zone de duplex Clémenceau) pour suivre la cérémonie, doivent choisir « Matinale – accès aux troupes + Nom de la zone souhaitée (Brest, Nantes ou Clémenceau).
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SOMMAIRE DE L'OUVERTURE DU DÉFILÉ MILITAIRE
REVUE DES TROUPES
HONNEURS RENDUS AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
ANIMATION INITIALE : 70
eANNIVERSAIRE DU BAGAD DE LANN-BIHOUÉ
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REVUE DES TROUPES
Les troupes sont passées en revue par le Président de la République, à bord d’un véhicule léger de reconnaissance et d’appui (VLRA). Dans le VLRA prennent place le Président de la République, le chef d’état-major des armées (CEMA) et l’aide de camp du Président de la République. Le Gouverneur militaire de Paris (GMP), son aide de camp et son porte-fanion se placent dans un second VLRA. Enfin, les deux VLRA s’insèrent au sein de la grande escorte montée et motorisée de la Garde républicaine, qui débute immédiatement son mouvement.
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HONNEURS RENDUS AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Le Président de la République descend du VLRA, suivi par le chef d’état-major des armées, avant d’être accueilli par le Premier ministre et les hautes autorités civiles. Le Gouverneur militaire de Paris descend ensuite du second VLRA et rejoint le Président de la République. Le Président salue les chefs d’état-major de chacune des trois armées ainsi que le directeur général de la gendarmerie nationale, puis se dirige vers le drapeau des 1er et 2e régiments d’infanterie de la Garde républicaine. Les musiciens accompagnent le déplacement du Président sur le thème
«Aux Champs
»puis jouent
«La Marseillaise
»une fois que les autorités ont rejoint leurs emplacements.
Le Président de la République passe en revue
le détachement d’honneur de la Garde
républicaine. La musique joue alors
«la
Marche de la garde consulaire à Marengo
». Enfin de revue, le Président de la République se
retourne pour recevoir le salut du colonel
commandant le 1er régiment d’infanterie de
la Garde républicaine, avant de gagner la
tribune officielle.
ANIMATION INITIALE
70 ANS DU BAGAD DE LANN-BIHOUÉ
La Marine nationale ouvre le défilé avec deux formations musicales, le Bagad de Lann-Bihoué et la musique des équipages de la flotte, pour célébrer les 70 ans d’existence du Bagad. Sous le format d’une aubade de 12 minutes, les deux musiques évolueront sur la place de la Concorde et interprèteront cinq morceaux issus du répertoire militaire et populaire. Dynamique et sobre, ce tableau initial donne le ton du défilé.
Active depuis 1952 sur la base aéronavale de Lann-Bihoué près de Lorient, la formation du Bagad sera représentée par 35 musiciens sous la direction du Penn-Sonneur Maëleg. La Musique des équipages de la Flotte, basée à Toulon, sera représentée par 60 de ses musiciens et placée sous la direction du chef de musique Marc SURY. Cette dernière s’articule sous la forme d’un orchestre d’harmonie, d’un Big Band et de plusieurs ensembles de musique de chambre. Les deux formations contribuent au rayonnement culturel de la Marine nationale par de nombreux concerts, tout en assurant leur mission dévolue au cérémonial militaire.
En tableau d’ouverture, une interprétation du titre
«Azerty
»marque l’arrivée des musiciens et assure l’introduction du premier tableau musical,
«Méditerranée
», au rythme duquel le Bagad semet en place au côté de la musique des équipages de la flotte. Au programme du second tableau, une interprétation successive du
«Titre traditionnel
»puis de la
«Marche Vannetaise
»précède la mise en place des musiciens pour leur départ, sur la
«Marche des mousses
».12
SOMMAIRE DU DÉFILÉ AÉRIEN (AVIONS)
LE DÉFILÉ AÉRIEN (AVIONS) MAQUETTE DU DÉFILÉ AÉRIEN PATROUILLE DE FRANCE
AGIR PARTOUT DANS LE MONDE
PROTECTION DES CITOYENS FRANÇAIS : PROJECTION DE PUISSANCE SOUTIEN DE NOS RESSORTISSANTS : APAGAN
OPÉRATIONS EXTÉRIEURES : BARKHANE, CHAMMAL
DÉFENSE DES INTÉRÊTS VITAUX ET STRATÉGIQUES - DISSUADER PROTECTION DU TERRITOIRE - PROTECTION DE L'ESPACE AÉRIEN
DÉFENSE DU TERRITOIRE EUROPÉEN - ENHANCED VIGILENCE ACTIVITIES EUROPE DE LA DÉFENSE - TRANSPORT MULTIMISSIONS
GROUPE AÉRIEN EMBARQUÉ
PATROUILLE, SURVEILLANCE ET INTERVENTION MARITIME
FORMATION INTERNATIONALE - ÉCOLES DE FORMATION DU PERSONNEL NAVIGUANT SÉCURITÉ CIVILE - LUTTER CONTRE LES INCENDIES
ISR : 25 ANS D'OPÉRATIONS
15 16 17 19 21 23 25 27 29 31
37 35 33
39 41
14
DÉFILÉ AÉRIEN (AVIONS)
Le défilé aérien se présente en deux phases distinctes. Ouvert par les aéronefs à voilures fixes, il laisse place au défilé des troupes à pied, avant de reprendre sous la forme d’un défilé de voilures tournantes (hélicoptères).
La première partie, ouverte par neuf ALPHAJET de la Patrouille de France (PAF) en formation
«Big Nine
», met en scène un total de 65 appareils survolant l’axe La Défense – place Charles-de-Gaulle –place de la Concorde. À travers 13 tableaux successifs, l’armée de l’Air et de l’Espace, la Marine nationale, la Gendarmerie nationale et la Sécurité civile font démonstration de leur excellence.
L’armée de l’Air et de l’Espace illustre d’abord toute la diversité de ses missions. De la protection des citoyens et du soutien aux ressortissants (APAGAN), aux opérations extérieures (BARKHANE, CHAMMAL) et la défense des intérêts vitaux du territoire français et européen, chaque tableau se voit associé à un thème et un domaine d’excellence. Le vol de la formation internationale fera ensuite honneur à l’Europe de la Défense, et aux équipements des alliés européens grecs, allemands italiens et belges. La Marine nationale présentera ensuite son Groupe aérien embarqué illustrant ses missions de patrouille maritime et de surveillance maritime, tandis que la Sécurité civile représentera son cœur de métier à travers la lutte contre les incendies.
Enfin, pour célébrer 25 ans d’opérations, des avions de surveillance et de reconnaissance de l’armée de l’Air et de l’Espace, un drone MQ-9 REAPER, nouveauté de l’édition 2022, clôture la première partie du défilé aérien. Cet appareil, piloté à distance depuis la base aérienne 709 de Cognac par l’escadron de drones 1/33
«Belfort
», est un concentré de haute technologie.QUELQUES CHIFFRES
Détail des aéronefs
65 appareils à voilure fixe dont 43 de l’armée de l’Air et de l’Espace, 13 de la Marine nationale, 4 de la Sécurité civile et 3 de la formation internationale.
Altitude
Environ 1 000 pieds, soit 305 mètres.
Vitesse
Avions à réaction :
300 nœuds, soit environ 555 km/h ; Avions à hélices :
Distances
Entre les aéronefs : de 5 à 10 mètres environ Entre deux blocs avions : environ 6,2 km
Distance du défilé : environ 7 km (de la Défense à la Concorde)
Drone MQ-9 REAPER
20 mètres d’envergure 5 tonnes au décollage
24 heures d’endurance en conditions opérationnelles
2 500 km de rayon d’action
MAQUETTE DU DÉFILÉ AÉRIEN (AVIONS)
16
La Patrouille de France (PAF), en tant qu’ambassadrice des ailes françaises, a pour mission d’incarner le savoir-faire de l’armée de l’Air et de l’Espace, et plus largement, du ministère des Armées. Composée de pilotes, mécaniciens et personnel administratif, elle vole sur Alphajet aéronef . Cette unité de l’armée de l’Air et de l'Espace reflète le savoir-faire, l’excellence et l’engagement des aviateurs.
Les démonstrations de la PAF sont l’occasion d’illustrer l’exigence nécessaire aux missions opérationnelles de l’armée de l’Air et de l’Espace.
Pour le 14 Juillet, les Alpajet ouvrent le défilé à Paris en passant au-dessus des Champs-Elysées en formation "Big Nine".
PATROUILLE DE FRANCE
CO N SE R V ER PO LIC E/ TA IL LE
Lieu d’implantation de l’unité : base aérienne 701 de Salon-de-Provence Date de création de l’unité : 1953
Cela fait 39 ans que la Patrouille de France vole à bord des mythiques Alpahjet. Elle effectue le défilé aérien au- dessus des champs-Elysées en Alphajet, le plus souvent en formation « Big Nine » c’est-à-dire avec les 8 avions de l'équipe plus le remplaçant.
Nine ». Elle dessinera sur son passage le drapeau tricolore grâce à un pod fumigène fixé sous les Alphajet.
Chaque année de nouveaux pilotes intègrent l'équipe. Le défilé du 14 juillet est donc à chaque édition une première pour au moins 2 à 3 des pilotes de la patrouille de France.
18
Du 20 juin au 9 juillet 2021, l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) a conduit, depuis la métropole et vers le Pacifique sud, la mission HEIFARA WAKEA en projetant un dispositif aérien composé de 3 Rafale, 2 A330 Phénix et 2 A400M Atlas ainsi qu’environ 170 aviateurs. Après un raid depuis la métropole, les différents aéronefs ont réalisé une quarantaine de missions pour près de 250 heures de vol.
Ils ont ainsi démontré leurs capacités à évoluer dans l’espace aérien polynésien, en réalisant de nombreux entrainements représentatifs des missions opérationnelles de l'AAE . Les équipages se sont notamment entraînés à la protection de l’espace aérien polynésien, à de l’attaque au sol, à l’accompagnement d’hélicoptères.
Après une première phase de projection de puissance, dénommée HEIFARA, conduite en Polynésie française, le dispositif a effectué une seconde phase de coopération bilatérale avec l’armée américaine nommée WAKEA. Les aéronefs français se sont rendus à Hawaï pour participer à des missions de préparation opérationnelle.
AGIR PARTOUT DANS LE MONDE -
Protection des citoyens français :
Projection de puissance
stratégique (ERVTS) 1/31 « Bretagne » de la base aérienne 125 d’Istres, 1 Rafale C de la 30e Escadre de chasse de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, et 1 Rafale B
biplace de la 4e Escadre de chasse de la base aérienne 113 de Saint-Dizier.
L'armée de l'Air et de l'Espace a démontré sa capacité à projeter un dispositif à plus de 17 000 km de la France et en moins de 48 heures. Dans le Pacifique, des Rafale ont mené pour la première fois des exercices dans le ciel polynésien, puis avec l'US Air Force à Hawaï.
HEIFARA : la mission se termine en Polynésie française
HEIFARA-WAKEA : De la Polynésie à Hawaï, l'aventure des Aviateurs du Pacifique
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AGIR PARTOUT DANS LE MONDE - Soutien de nos ressortissants :
Apagan
Déclenchée le 15 août 2021 à la demande du Président de la République, l’opération Apagan lancée par les armées dans un contexte de dégradation de la situation sécuritaire en Afghanistan a pris fin le 27 août 2021. Elle a permis d’évacuer par les airs plus de 3 000 personnes de Kaboul, distante de 7 000 km de Paris, en 13 jours. Deux avions de transport de l’armée de l’Air et de l’Espace, chargés de fret et de personnels ont été envoyés sur la base aérienne 104 d’Al Dhafra aux Émirats arabes unis (EAU). C’est un véritable pont aérien qui a été mis en place entre Kaboul et la France, via la base aérienne des Émirats arabes unis grâce aux A330 Phénix, A400M et leurs équipages.
L'opération Apagan est une opération d'évacuation de ressortissants organisée par les forces armées françaises, et notamment l‘armée de l‘Air et de l‘Espace, à l'été 2021 à la suite de la prise de Kaboul par les Talibans en août 2021.
Dès les premières 24 heures, la base aérienne 125 d’Istres-Le Tubé a mis en oeuvre deux A330 Phénix de l’escadron de ravitaillement en vol et transport stratégiques (ERVTS) 1/31 « Bretagne » pour appuyer les boucles arrières entre Abou Dabi et Paris
aérienne 125 d’Istres, et 1 A400M Atlas de l’ET 1/61 « Touraine » de la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy.
Opération APAGAN - 11 épisodes
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L’armée de l’Air et de l’Espace est engagée sur les théâtres d’opérations extérieures de Barkhane, au Sahel, à Chammal, au Levant, en passant par l’Europe de l’Est. Les aviateurs participent aux missions de lutte contre les positions de Daesh et des groupes armés terroristes (GAT) au Levant et en Afrique subsaharienne.
L'opération Barkhane est une opération militaire menée au Sahel par les armées françaises. Lancée en août 2014, elle remplace les opérations Serval et Épervier.
L'opération Chammal correspond à la participation des forces armées françaises au sein de la coalition contre l'État islamique, aux guerres d'Irak et de Syrie, à partir de septembre 2014.
AGIR PARTOUT DANS LE MONDE - Opérations extérieures :
Barkhane , Chammal
« Sologne » de la base aérienne 125 d’Istres, 3 Mirage 2000 D de la 3e Escadre de chasse de la base aérienne 133 de Nancy-Ochey, un Mirage 2000 C de l’Escadron de chasse « Ile-de-France » de la base aérienne 115 d’Orange-Caritat, un Rafale C de la 30e Escadre de chasse de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan et un Rafale B de la 4e Escadre de chasse de la base aérienne 113 de Saint-Dizier.
Indispensables au succès des opérations modernes, les avions de ravitaillement en vol sont des acteurs essentiels de la projection de forces. Ils confèrent à l’aviation de chasse ses capacités de projection essentielles aux missions tant stratégiques que tactiques, quels que soient le niveau de complexité et le type de mission (projection de puissance, logistique, intervention, etc).
Opération Barkhane : retour sur l'engagement de l'armée de l'Air et de l'Espace
Opération Chammal : Les avions de chasse français dans l'opération Chammal
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Les Forces aériennes stratégiques (FAS) assurent sans interruption depuis 1964 la permanence de la dissuasion nucléaire française. Elle est renforcée par la seconde composante permanente, la Force océanique stratégique (FOST), depuis 1972. Fondamentale, cette mission de l’armée de l’Air et de l’Espace confère au Président de la République la liberté d’appréciation, de décision et d’action dans l’exercice de ses responsabilités internationales. Elle vise à préserver les intérêts vitaux de la nation de toute agression d’une puissance adverse en lui faisant redouter des pertes bien plus importantes que les gains escomptés. Les FAS en tant que composante aéroportée participent pleinement à la crédibilité de la dissuasion nucléaire.
Les Forces aériennes stratégiques ont été créées en 1962, elles ont pris la 1ère alerte le 8 octobre 1964 avec le couple C135 – Mirage IV A et n'ont depuis jamais cessé.
DÉFENSE DES INTÉRÊTS VITAUX ET STRATÉGIQUES -
Dissuader
stratégique (ERVTS) 1/31 « Bretagne » de la base aérienne 125 d’Istres ainsi que d’un Rafale C de la 30e Escadre de chasse de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, et de trois Rafale B (biplaces) de la 4e Escadre de chasse de la base aérienne 113 de Saint-Dizier .
Grâce à la polyvalence de ses avions, Rafale, A330 Phénix et C-135, les FAS interviennent également sur l’ensemble du spectre des missions conventionnelles de l’arme aérienne. Cette dualité est un cercle vertueux, l’un entrainant l’autre, garantissant la crédibilité globale de l’armée de l’Air et de l’Espace.
Les Forces stratégiques aériennes (FAS)
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La Posture permanente de sûreté aérienne (PPS-A, aussi appelée«police du ciel») est une mission permanente et prioritaire de l’armée de l’Air et de l’Espace, indispensable à la défense du territoire national, elle dépend directement du Premier ministre, responsable de la sûreté de l’espace aérien français.
Son objectif consiste à faire respecter la souveraineté nationale dans l’espace aérien français, en assurant la défense du territoire et la sauvegarde des installations hautement sensibles. L’armée de l’Air et de l’Espace assure également à ce titre l’assistance en vol au profit des aéronefs en difficulté 24/24h, 7/7J.
Fondée en 1964 puis renforcée après les attentats du 11- septembre 2001 et la destruction des tours jumelles du World Trade Center de Manhattan par plusieurs avions de ligne détournés, la PPS-A est une mission permanente de l’AAE. Cette mission est placée directement sous l'autorité du Premier ministre.
PROTECTION DU TERRITOIRE -
Protection de l'espace aérien
36 « Berry » de la base aérienne 702 d’Avord, 1 Mirage 2000-5 de l’Escadron de chasse 1/2 « Cigognes » de la base aérienne 116 de Luxeuil, 2 Mirage 2000 C de l’Escadron de chasse 2/5 « Ile-de-France » de la base aérienne 115 d’Orange et 1 Rafale B (biplace) de la 4e escadre de chasse de la base aérienne 113 de Saint-Dizier, défileront ensemble au-dessus des Champs-Elysées.
Pour assurer cette mission, un vaste dispositif est mobilisé en permanence. Il est composé notamment de systèmes radars, de centres de détection et de contrôle armés par des contrôleurs aériens, mais aussi d’aéronefs (avions de chasse et hélicoptères) dont les équipages sont prêts à décoller à tout moment en quelques minutes. Un E-3F AWACS (avion-radar) et des avions ravitailleurs sont également d'alerte en mesure de renforcer le dispositif.
Permanence opérationnelle
L'AWACS au cœur des missions permanentes de l'armée de l'Air et de l'Espace
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Dans le cadre du dispositif enhanced Vigilance Activities (eVA), plusieurs missions quotidiennes sont assurées selon des tours d’alerte avec sept armées de l’air alliées, dans le but de renforcer la sécurité aux frontières de l’OTAN.
Depuis le 18 février 2022, l’AAE participe au dispositif eVA, sur contribution volontaire : 4 Rafale et 2 avions ravitailleurs sont intégrés dans les tours d’alerte de défense aérienne au-dessus de la Pologne. Ces aéronefs sont en mesure d’assurer, aux côtés des alliés, une permanence de CAP aux frontières est de l’OTAN.
Membre fondateur de l'OTAN, la France a réintégré son commandement intégré en 2011. L‘armée de l‘Air et de l’Espace participe régulièrement aux missions de police du ciel des pays membres ne disposant pas des capacités aériennes nécessaires.
DÉFENSE DU TERRITOIRE EUROPÉEN -
Enhanced Vigilence Activities
base aérienne 118 de Mont-de-Marsan et 1 Mirage 2000-5 de l'escadron de chasse 1/2 Cigogne de la base aérienne 116 de Luxeuil participeront au défilé aérien.
Les Mirage 2000 déployés en Estonie depuis mars et jusqu'au mois d'août pour la défense aérienne des pays Baltes participent également aux missions de réassurance menées par l'OTAN en Pologne. Des Rafale sont également engagés depuis les premiers jours de la guerre en Ukraine et opèrent depuis la France.
PPS-A : Mission de police du ciel des Rafale français en Pologne
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Dans le cadre de ses missions régaliennes, l’armée de l’Air et de l’Espace est totalement impliquée dans la défense européenne. Elle y est représentée par ses aviateurs détachés au sein d’institutions sur notre territoire et aux quatre coins de l’Europe.
Sur la base aérienne 105 d’Evreux, au sein de l’escadron de transport franco-allemand, les militaires français et allemands travaillent en équipes mixtes, sans distinction de nationalité, tout en conservant
la possibilité de mener des missions dans un cadre purement national. L’objectif principal consiste en une pleine intégration opérationnelle sur l’ensemble des vecteurs des deux pays.
EUROPE DE LA DÉFENSE - Transport multimissions
CO N SE R V ER PO LIC E/ TA IL LE
Entre 2013 et 2016, la Luftwaffe et l’armée de l’Air et de l’Espace entrevoient la nécessité de compléter leur capacité de transport en complément de l’Airbus A400M.
Entre 2017 et 2020, les deux nations signent plusieurs accords afin de créer un escadron binational stationné en France. Celui-ci est inauguré le 3 septembre 2021 avec un commandant d’unité français secondé par un allemand.
aérienne 123 d’Orléans-Bricy, 1 A400M Atlas allemand, 1 A400M Atlas belges, 1 A100M Atlas espagnol, 1 C130J de l’ET franco-allemand du binational air transport squadron (BATS) situé sur la base aérienne 105 d'Évreux et 1 C130 Hercules italien défileront dans ce bloc.
L'aviation de transport a été particulièrement engagée depuis l'été 2021 avec les missions APAGAN en Afghanistan, Aigle en Roumanie et également la réarticulation de l'opération Barkhane au Sahel qui a impliqué fortement les A400M.
Immersion en A400M avec Julien Gauger
Première mission opérationnelle du détachement C-130J à Niamey
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GROUPE AÉRIEN EMBARQUÉ (GAé)
Déployé depuis le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle, le Groupe aérien embarqué est le fer de lance du groupe aéronaval, étant à la fois l’outil majeur de projection de puissance et l’un des garants de la maîtrise des espaces aéromaritimes. Avec la force aéronavale nucléaire, il participe à la dissuasion nucléaire. Les Rafale Marine, au standard F4R, réalisent des missions de projection de puissance (vers la terre ou en mer), de défense aérienne et de renseignement. Ces avions de combat de pointe, polyvalents, disposent d’un long rayon d’action autour du porte-avions. Les E-2C Hawkeye, seuls avions de guet aérien pouvant être embarqués, assurent des missions de détection et de commandement de l’espace aérien.
La « 4F », plus ancienne flottille de l’aéronautique navale et héritière de l’aviation d’escadre née en 1918, a été embarquée à bord de tous les porte-avions français. La«11F»est la doyenne des unités de chasse de l’aéronautique navale, avec plus de 100 ans d’existence. La « 12F », héritière des escadrilles de chasse embarquée 7C3 et AC2, nées en 1938, en reprend traditions et décorations, dont la fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 39/45 avec olive. La « 17F », née en 1958, est d’abord dédiée à l’entraînement des pilotes avant de devenir opérationnelle en 1959. Elle porte la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de la valeur militaire, et est la dernière flottille de chasse embarquée à avoir été équipée du Rafale Marine, en
Lieu d’implantation des unités : bases d’aéronautique navale de Landivisiau (29) et Lann- Bihoué (56)
Date de création des unités : 1918 (Flottille 4F), 1919 (Flottille 11F), 1938 (Flottille 12F), 1958 (Flottille 17F). L’Aviation d’escadre, premier GAé, avait été créée en 1919.
Surnom : Les flottilles de chasse embarquée ont chacune un surnom : Les Furieux (Flottille 11F),
Les Lascars (Flottille 12F), La Glorieuse (Flottille 17F)
Flottille 4F, soit 13 marins du ciel
Déployé au cœur du Groupe aéronaval en Méditerranée orientale dans le cadre de la mission CLEMENCEAU 22 depuis le 1er février, le GAé a été l’une des premières unités concernées par la réarticulation de la mission suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Engagés en soutien du dispositif aérien eVA (enhanced Vigilance Activities) de l’OTAN, ses aéronefs ont notamment mené des missions de renseignement et de surveillance des espaces aériens au profit de nos partenaires de l’Alliance et de l’UE.
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La patrouille maritime (PATMAR) et la surveillance maritime (SURMAR) sont deux des missions de la Force de l’aéronautique navale, assurées entre autres par les Atlantique 2 et Falcon 50M. L’Atlantique 2 assure des missions de renseignement en haute mer et au-dessus de la terre et de lutte anti-sous-marine. Il peut participer à des missions de projection de puissance de feu sur des objectifs terrestres. Les Falcon 50M sont essentiels à la défense maritime du territoire, surveillant les approches maritimes, et employés pour la lutte contre les pollutions maritimes et contre les trafics illicites. Ils contribuent aux missions de sauvegarde de la vie en mer, qui voit la Marine nationale sauver plus de 300 personnes par an. Ces deux types d’aéronefs, basés à terre, ont vocation à être déployés en opération.
La flottille 23F est héritière de la flottille de bombardement « 2F » créée le 1er décembre 1940. À compter de 1952, elle confirme sa vocation à la lutte anti- sous-marine et devient flottille 23F en 1953. Elle est affectée depuis 1961 sur la base d’aéronautique navale de Lann-Bihoué. Équipée d’Atlantique 2 depuis 1991, la
« 23F » a opéré sur de nombreux théâtres depuis sa création.
Créée en 1952, la flottille 24F a opéré dans de nombreuses zones d’opérations extérieures, avant une mise en sommeil en 1998. La « 24F » a été réactivée en 2000 à
PATROUILLE, SURVEILLANCE ET INTERVENTION MARITIME
Lieu d’implantation de l’unité : Base d’aéronautique navale de Lann-Bihoué (56) Date de création de l’unité : 1940 (Flottille 21F et 23F) ; 1952 (Flottille 24F)
Devise : « Quand je trouve, je pique » (Flottille 23F)
Articulation : 3 Atlantique 2 des Flottilles 21F et 23F, 1 Falcon 50M de la Flottille 24F
Les Atlantique 2 et les Falcon 50M ont vocation à être déployés en opération afin de mettre leurs capacités au profit des missions des armées françaises et de nos partenaires. Les ATL2 sont par exemple amenés à être déployés en Méditerranée centrale et orientale depuis Chypre ou la Grèce, dans le golfe Arabo- Persique ou au Sahel. Les F50M opèrent pour leur part dans le golfe de Guinée, en zone Antilles-Guyane ou encore dans la zone sud de l’océan Indien.
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La formation et l’entraînement d’excellence dont bénéficient les aviateurs dès le début de leur carrière, leur assurent une intégration rapide en unités opérationnelles pour réaliser des missions exigeantes, nécessitant à la fois réactivité et endurance. De plus en plus fréquemment et de plus en plus tôt dans leur carrière, les aviateurs sont amenés à travailler avec des militaires étrangers, en exercice, en opération extérieure ou en poste au sein de structures multinationales, d’états-majors et de forces étrangères.
L'École de pilotage de l'Armée de l'air « Général Pierre Jarry » était une école de formation située sur la base aérienne 709 Cognac-Châteaubernard. Elle a fusionné le 16 septembre 2020 avec l'École de l'aviation de chasse (EAC) de la base aérienne 105 de Tours, pour former l'École de l'aviation de chasse "Christian Martell" de la base aérienne 709 de Cognac.
FORMATION INTERNATIONALE -
Écoles de formation du personnel
naviguant
Articulation : les deux Pilatus PC-21 de l’Ecole de l’aviation de chasse (EAC) de la BA 709 de Cognac et les deux Xingu de l’Ecole d’aviation de transport (EAT) de la BA 702 d’Avord défileront.
L’École de l'aviation de chasse a été transférée de Tours où elle était équipée d'Alphajet à Cognac où elle opère désormais sur PC 21. Ce nouvel avion permet d'optimiser la formation grâce à ses performances et également à son cockpit possédant de nombreuses similarités avec celui du Rafale.
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Convaincu que la lutte contre le feu doit passer par l’emploi de moyens aériens, le sous-préfet Francis Arrighi décide en 1963 d’acquérir deux avions amphibies bombardiers d'eau de type Canso Catalina, construits en 1937 et rachetés aux Canadiens. Entre 1969 et 1976, 12 Canadair CL215b sont livrés à la sécurité civile.
À partir de 1982, les moyens aériens s’enrichissent de neuf Tracker (qui cesseront d’être utilisés à partir de 2020), de trois Beechcraft en 1990 puis de six Dash à compter de 2004.
SÉCURITÉ CIVILE -
Lutter contre les incendies
Lieu d’implantation de l’unité : Base de Sécurité civile à Nîmes-Garons (Gard) Date de création de l’unité : 1964
Devise : « Servir pour secourir »
Trois aéronefs constituent le bloc aéroporté de la sécurité civile : le Canadair, le Dash et le Beechcraft. Ils sont utilisés pour combattre les feux de forêt mais également pour le transport du personnel et du fret lors des missions en France et à l’international.
Le Canadair CL415 est utilisé pour combattre les feux de forêt. Le Dash 8 Q400 se transforme en bombardier d’eau, assure le « guet aérien armé » et le transport de personnels et de matériels. Le Beechcraft 200 Super King Air transporte des passagers et du fret, et coordonne et commande les opérations aériennes lors des feux de forêt.
Articulation : le Canadair CL415, le Beechcraft Super King R et le Dash 8 Q400
Durant l'été, des avions sont détachés en Corse, ainsi que dans le sud et le sud- ouest de la France.
Les bombardiers d'eau participent également à la solidarité européenne dans le cadre du mécanisme de protection civile de l’UE.
En 2021, les 12 Canadair, les six Dash et les trois Beechcraft ont effectué 5 900 heures de vol.
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Renseigner, surveiller et reconnaître font partie des missions inhérentes au rôle de l’armée de l’Air et de l’Espace. L'armée de l'Air et de l'Espace française est devenue une experte des drones aériens au cours des dix dernières années. L'aspect incontournable de ces systèmes sont de plus en plus intégrés dans la chaîne de renseignement et de commandement des opérations.
L'AAE les emploie en continue en opérations, et ils sont notamment employés contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne afin de recueillir du renseignement, pour des missions de reconnaissance et de neutralisation des objectifs.
L'escadron de reconnaissance 1/33 Belfort, créé en 2010, est le premier escadron de drones militaires en France.
Il a hérité des traditions de l’Escadron de reconnaissance 1/33 Belfort, l'un des deux derniers escadrons de l'armée de l‘Air française équipés de chasseurs de reconnaissance Mirage F1, fondé en 1945.
ISR : 25 ANS D'OPÉRATIONS
C'est la toute 1ère fois qu'un drone défile pour le 14 juillet. Le MQ-9 Reaper est un drone MALE (moyenne altitude longue endurance) équipé de capteurs embarqués ultramodernes qui font sa plus-value : une boule optronique dotée de caméras électro-optiques (jour) et infrarouges (jour et nuit) ainsi que d’un radar. Élément décisif des opérations asymétriques actuelles, il est stationné sur la base aérienne 709 de Cognac et opéré par l’escadron de drones 1/33«Belfort».
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SOMMAIRE DES TROUPES À PIEDS
NATIONS ÉTRANGÈRES INVITÉES
NATION ÉTRANGÈRES DE L’EST INVITÉES
TROUPE À L’HONNEURMISSION RÉASSURANCE FLANC EST
PRÉSENTATION DU GÉNÉRAL COMMANDANT LES TROUPES À PIED ÉCOLES MILITAIRES
ÉCOLE POLYTECHNIQUE
ÉCOLE DES OFFICIERS DE LA GENDARMERIE NATIONALE ÉCOLE SPÉCIALE MILITAIRE DE SAINT-CYR
ÉCOLE MILITAIRE INTERARMES
ÉCOLE MILITAIRE DES ASPIRANTS DE COËTQUIDAN ÉCOLE NAVALE
ÉCOLE DE L’AIR ET DE L’ESPACE
ÉCOLE DES COMMISSAIRES DES ARMÉES ÉCOLE DU SERVICE DE SANTÉ DES ARMÉES
ÉCOLE DE SOUS-OFFICIERS DE LA GENDARMERIE NATIONALE ÉCOLE NATIONALE DES SOUS-OFFICIERS D’ACTIVE
ÉCOLE DE MAISTRANCE
ÉCOLE DE FORMATION DES SOUS-OFFICIERS DE L’ARMÉE DE L’AIR ÉCOLE DES MOUSSES
GENDARMERIE NATIONALE
1
ERRÉGIMENT D’INFANTERIE DE LA GARDE RÉPUBLICAINE 2
ERÉGIMENT D’INFANTERIE DE LA GARDE RÉPUBLICAINE COMMANDEMENT DU CYBERESPACE
ARMÉE DE TERRE
400 ANS DES TROUPES DE MARINE MUSIQUE DES TROUPES DE MARINE
RÉGIMENT DU SERVICE MILITAIRE ADAPTÉ 5
ERÉGIMENT INTERARMES D’OUTRE-MER 33
ERÉGIMENT D’INFANTERIE DE MARINE 3
ERÉGIMENT D’INFANTERIE DE MARINE
8
ERÉGIMENT PARACHUTISTE D’INFANTERIE DE MARINE RÉGIMENT D’INFANTERIE CHARS DE MARINE
1
ERRÉGIMENT D’INFANTERIE DE MARINE 3
ERÉGIMENT D’INFANTERIE DE MARINE 11
ERÉGIMENT D’INFANTERIE DE MARINE
EMBLÈMES DU COMMANDEMENT DES SYSTÈMES D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION 41
ERÉGIMENT DE TRANSMISSIONS
53
ERÉGIMENT DE TRANSMISSIONS 121
ERÉGIMENT DU TRAIN
BRIGADE DE SAPEURS-POMPIERS DE PARIS
46 47 48
49 53 51 55 57 59 63 61 65 67 69 73 71 75 77 79 81
83 85 87 89 91 93 95 97 101 99 103 105 107 109 111
113
44SOMMAIRE DES TROUPES À PIEDS
MARINE NATIONALE
FRÉGATE DE DÉFENSE AÉRIENNE FORBIN SOUS-MARIN NUCLÉAIRE LANCEUR D’ENGINS
BASE AÉRONAUTIQUE NAVALE DE LANVÉOC-POULMIC FUSILIERS MARINS ET COMMANDOS MARINE
PRÉPARATION MILITAIRE MARINE
ARMÉE DE L’AIR ET DE L’ESPACEBASE AÉRIENNE 106
BASE AÉRIENNE 942
SERVICE DU COMMISSARIAT DES ARMÉES
GROUPEMENT DE SOUTIEN
SERVICE DE SANTÉ DES ARMÉES
«
SSA DE L’EXTRÊME AVANT
»SECRÉTARIAT GÉNÉRAL POUR L’ADMINISTRATION
60
EANNIVERSAIRE DU SGA
DIRECTION DES AFFAIRES JURIDIQUES
SERVICE DE LA JUSTICE MILITAIRE
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEURDIRECTION GÉNÉRALE DE LA POLICE NATIONALE ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DE LA POLICE ÉCOLE NATIONALE DE POLICE
ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES OFFICIERS DE SAPEURS-POMPIERS BATAILLON DES SAPEURS-POMPIERS DE FRANCE
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE
MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIEDOUANE
LÉGION ÉTRANGÈRE
PIONNIERS DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE MUSIQUE DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE 2
ERÉGIMENT ÉTRANGER DE GÉNIE
115 117 119 123 121
125 127
129
131
133 134
136 138 140 142 144
146 148
150
152
154
NATIONS ÉTRANGÈRES DE L’EST INVITÉES
Le carré des
«Nations étrangères invitées- Europe de l’Est
»est composé de militaires issus de neuf pays : La Bulgarie, l’Estonie, la Lituanie, la Hongrie, la Lettonie, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie et la Slovaquie.
En permettant à ce carré d’ouvrir le défilé du 14 juillet 2022, la France démontre son soutien envers ces pays, membres de l’UE et de l’OTAN.
Elle confirme également son statut d’allié et de partenaire fiable, crédible et solidaire.
La composition de ce carré s’inscrit dans le format
«Bucharest 9» dit
«B9
»créé en 2015 par le président roumain Klaus Iohannis et le président polonais Andrzej Duda à la suite de l’annexion de la Crimée et de la guerre du Donbass.
Ce format matérialise la solidarité des pays du flanc oriental de l’OTAN dans le renforcement de la défense de la zone. Ainsi, le format B9 se réunit régulièrement à l’occasion de sommets réunissant les chefs d’État, le dernier s’étant tenu le 10 juin 2022.
Le renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’Alliance est particulièrement visible dans ces neuf pays, qui accueillent pour la plupart des missions de l’OTAN.
Au total, 8 missions de l’OTAN sont menées dans les pays d’Europe de l’Est elles réunissent près de 40 000 militaires des pays membres de l’Alliance qui sont mobilisés sur le flanc est, 130 aéronefs et 140 bâtiments en mer. Ces éléments concourent au renforcement de la posture de dissuasive et défensive de l’Alliance en réaction à l’invasion russe en Ukraine.
La France contribue également à la réassurance de ces pays en prenant part à l’enhanced Forward Presence (eFP) et enhanced Air Policing (eAP) en Estonie et en assurant le rôle de nation cadre du Battle group foward presence (BGFP) déployé en Roumanie. Au-delà des missions effectuées dans un cadre d’engagement OTAN, la France entretient des relations militaires bilatérales denses avec chacun de ces pays.
Le format
«Bucharest 9» réunit : La Bulgarie, l’Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie et la Slovaquie.
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TROUPES MISES À L'HONNEUR -
MISSION DE RÉASSURANCE DU FLANC EST DE L’EUROPE
Huit ans après le début du conflit en Ukraine, en Crimée et dans le Donbass, la Fédération de Russie a lancé une invasion de l’Ukraine le 24 février 2022. Cette agression militaire est l’une des plus graves violations de l’ordre de sécurité européen depuis des décennies. Par cette décision, la Russie bafoue le droit international et en particulier la Charte des Nations unies.
Si les armées françaises ne sont pas directement impliquées, elles sont pleinement concernées par cette guerre qui menace directement des pays membres de l’OTAN.
Elles sont donc parties prenantes des différents dispositifs de l’Alliance atlantique sur le flanc est de l’Europe.
•
En Pologne, les armées françaises contribuent aux missions de surveillance et de défense aérienne du flanc oriental de l’Europe. Engagés depuis le 24 février depuis la France et l’Estonie, les Mirage 2000-5, les Rafale et les ravitailleurs de l’armée de l’Air et de l’Espace conduisent des missions quotidiennes placées sous le contrôle opérationnel de l’OTAN.
•
La France participe également activement à l’effort de réassurance en contribuant à la police du ciel au-dessus de la Roumanie, avec les Rafale et avions ravitailleurs de l’armée de l’Air et de l’Espace.
•
Du 4 mars au 7 avril, le Groupe aéronaval a été redéployé en Méditerranée centrale pour contribuer à la posture dissuasive et défensive de l’OTAN sur le flanc oriental de l’Europe. Dans ce cadre, ses aéronefs – Hawkeye et Rafale Marine - ont mené des missions de défense aérienne et de surveillance au-dessus de la Roumanie et de la Bulgarie. Une mission de réassurance a également été conduite dans l’espace aérien croate.
•
Le 28 février le Spearhead Batallion ,
bataillon d’alerte de la force de réaction
rapide de l’OTAN, s’est déployé à proximité
de Constanta au bord de la mer Noire. Il est
composé d’environ 500 Français et de 300
Belges. Depuis le 1
ermai, il constitue le
Battle group forward presence , dont la
France est nation-cadre. À terme, il sera
basé à Cincu et intégrera en alternance une
compagnie belge ou néerlandaise. En outre,
depuis le 16 mai 2022, les armées françaises
déploient le système de défense sol-air de
dernière génération MAMBA, ainsi qu’un
centre de management de la défense dans
la 3
edimension en Roumanie. Le
déploiement de ce système d’arme s’inscrit
également dans le cadre du renforcement
de la posture dissuasive et défensive de
l’OTAN sur le flanc oriental de l’Europe.
PRÉSENTATION DU GÉNÉRAL COMMANDANT LES TROUPES À PIEDS
Le défilé à pied du 14 Juillet est commandé chaque année par le Général adjoint engagements (GAE) à l’officier général de la zone de défense et de sécurité (OGZDS) de Paris. Il est en outre chargé de conduire les opérations militaires à Paris et en Île- de-France toute l’année au nom du Gouverneur militaire de Paris, dont il est un adjoint. À ce titre, il coordonne les évolutions du dispositif Sentinelle en Île-de- France depuis son déploiement en 2015. Il pilote également le dialogue civilo- militaire, notamment avec la préfecture de police de Paris et les préfectures de Petite et Grande couronnes, et coordonne les travaux de planification pour la sécurité des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, à l’honneur dans le slogan de cette édition du défilé.
Le Général adjoint engagements du Gouverneur militaire de Paris est le général de brigade Laurent PROENÇA, en poste depuis le 1
eraoût 2021.
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ÉCOLE POLYTECHNIQUE
L’École polytechnique associe recherche, enseignement et innovation au meilleur niveau scientifique et technologique. Sa formation promeut une culture d’excellence à forte dominante en sciences, ouverte sur une grande tradition humaniste.
À travers ses formations – bachelor, cycle ingénieur polytechnicien, MsC&T, programme doctoral, formation continue – l’X forme des décideurs à forte culture scientifique pluridisciplinaire en les exposant au monde de la recherche et à celui de l’entreprise.
Avec ses 23 laboratoires, le centre de recherche de l’X travaille aux frontières de la connaissance sur les grands enjeux interdisciplinaires scientifiques, technologiques et sociétaux.
Issue de la Révolution et du siècle des Lumières, l’École polytechnique est porteuse d’une tradition d’excellence scientifique et d’engagement au service de l’intérêt général. Militarisée par Napoléon en 1804, l'École surnommée«l'X», lui doit sa devise et son drapeau.
Ce dernier reçoit les insignes de la croix de la Légion d’honneur en 1914 ainsi que les croix de guerre 1914-1918 puis 1939-1945 en reconnaissance de l’implication des polytechniciens dans les deux conflits mondiaux.
Lieu d’implantation de l’unité : Palaiseau (Essonne) Date de création de l’unité : 1794
Devise : « Pour la Patrie, les sciences et la gloire »
Durée de formation : 4 ans en France et à l’étranger, dont 18 mois de stage.
Articulation : le chef de corps, le drapeau et sa garde, le lieutenant-colonel Demassez Du Castel, les commandants des 6
eet 7
ecompagnies, 4 sous-officiers, 150 élèves, les commandants des 8
eet 9
ecompagnies, 4 sous-officiers, 150 élèves.
Autorité défilant en tête : le colonel Thibault Capdeville, chef de corps de l’X
L’année 2022 marque le cinquantième anniversaire de l’ouverture du concours du Cycle Ingénieur polytechnicien aux femmes. À cette occasion, l’École polytechnique souhaite célébrer et inspirer plus de jeunes filles à s’orienter vers les études scientifiques ou d’ingénieur.
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L’EOGN assure la formation des cadres dirigeants de la gendarmerie au commandement opérationnel et à l’exercice des responsabilités.
Elle prépare les jeunes officiers à l’exercice de leur premier commandement et les accompagne aux différents niveaux de responsabilité tout au long de leur carrière.
Inscrite dans la modernité, elle propose des enseignements professionnels fondés sur la pratique et les mises en situation.
La formation militaire, tactique et professionnelle dispensée est enrichie par la transmission de savoir-être dans le cadre d’un parcours amenant les officiers à réfléchir sur le sens de leur engagement.
1901 : création d’une école pour les sous-officiers aptes à devenir officiers – caserne Schomberg – Paris
1918 : installation à Versailles – devient une école d’application
1943 : déplacement à Courbevoie
1945 : installation à Melun, quartier Augereau
2019 : remise de la croix de chevalier de la Légion d’honneur au drapeau de l’école par le ministre des Armées
ÉCOLE DES OFFICIERS DE LA GENDARMERIE NATIONALE (EOGN)
Lieu d’implantation de l’unité : Melun (77)
Date de création de l’unité : 1901 (caserne Schomberg à Paris) – implantation à Melun en 1945
Devise : « Des chefs pour votre défense et votre sécurité »
Durée de formation : d’un mois pour les officiers de la réserve opérationnelle à 24 mois pour
les officiers de recrutement externe et interne
Articulation : le commandant des troupes (colonel Bardy), garde au drapeau (6), commandant du 2e groupement (colonel Casso), rang de cadres (8), carré d’élèves- officiers (100)
Autorité défilant en tête : le colonel Pierre-Yves Bardy, chef de la division de la formation initiale
Outre les enseignements qu’elle dispense, l’École veille à la transmission des valeurs forgeant le militaire, à développer un esprit de corps et une cohésion propre à l’état de militaire et à celui d’officier.
La 128e promotion porte le nom de
«Combat de Pontlieue».
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L’École spéciale militaire de Saint-Cyr est l’une des trois écoles de formation des officiers de l’armée de Terre. Sa mission est de former les officiers issus du concours Grandes Ecoles. Elle s’appuie sur un modèle éprouvé : un jeune élève-officier devient d’abord un soldat, puis un meneur d’hommes et enfin un officier capable de décider et d’agir dans l’adversité.
Les élèves y reçoivent une formation militaire dense et un enseignement académique pluridisciplinaire de haut niveau. Le diplôme de Saint-Cyr confère le grade de master.
Napoléon, Premier Consul, souhaite réorganiser l’instruction publique et créer une pépinière pour le recrutement d’un corps d’officiers jeunes et instruits.
C’est le sens de la loi du 1er mai 1802 créant l’École spéciale militaire (ESM), initialement implantée à Fontainebleau. En 1808, Napoléon la transfère dans la ville de Saint-Cyr-l'École, donnant son nom à l’école. Elle est réimplantée à Coëtquidan en juin 1945 suite à la destruction de l’école originale lors des bombardements.
ÉCOLE SPÉCIALE MILITAIRE DE SAINT-CYR
Lieu d’implantation de l’unité : Guer (Morbihan) Date de création de l’unité : 1802
Devise : « Ils s’instruisent pour vaincre »
Durée de formation : 3 ans
Articulation : les deux chefs de détachement ; le drapeau et sa garde ; le commandant de la 1re compagnie ; 6 cadres ; les sous-lieutenants de la 1
recompagnie ; le commandant de la 2e compagnie ; 6 cadres ; les sous-lieutenants de la 2e compagnie.
Autorité défilant en tête : colonel David Pawlowski, directeur des formations d’élèves de l’Académie militaire, suivi par le colonel Thomas Riou, commandant le 1er bataillon de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr.
Le casoar est le nom donné à la coiffe des officiers élèves de l’ESM. Le plumet est constitué de 150 plumes de coq dont 120 blanches et 30 rouges. Sa fabrication nécessite cinq heures de travail. Il est porté depuis le 24 août 1855, date à laquelle l’empereur Napoléon aurait imposé aux Saint-Cyriens le port d’un plumet aux couleurs de la maison royale d’Angleterre à l’occasion de la venue de la reine Victoria.
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L’École militaire interarmes assure la formation initiale des officiers recrutés par la voie interne dans le corps des sous-officiers et des engagés volontaires de l’armée de Terre.
Ils reçoivent une formation militaire et un enseignement académique de haut niveau. La formation militaire participe à la construction de chefs. Le cursus de deux ans est sanctionné par l’obtention du grade universitaire de licence.
Les officiers formés par l’EMIA sont destinés à encadrer les unités opérationnelles de l’armée de Terre, et à assumer des responsabilités croissantes de commandement.
Après la défaite de Sedan en 1871, le nouveau gouvernement décide d’institutionnaliser le recrutement interne des officiers en créant des cours destinés à compléter l’instruction des sous-officiers susceptibles d’être nommés sous-lieutenants.
La première école militaire interarmes voit le jour en 1942 à Cherchell en Algérie, aux côtés des Cadets de la France libre. En 1945, l’école rejoint l’École spéciale militaire sur le site de Coëtquidan. En 1961, le général de Gaulle redonne à chaque école son fonctionnement propre.
ÉCOLE MILITAIRE INTERARMES
Lieu d’implantation de l’unité : Guer (Morbihan) Date de création de l’unité : 1961
Devise : « Le travail pour loi, l’honneur comme guide »
Durée de formation : 2 ans
Articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; le commandant de la 1re brigade ; 6 cadres ; 100 sous-lieutenants.
Autorité défilant en tête : lieutenant-colonel Laurent Luisetti, commandant l’École militaire interarmes.
Fidèle à sa devise l’école a formé à ce jour plus de 35 000 officiers.
Chaque nouvelle promotion de l’EMIA reçoit la garde du drapeau de la promotion précédente lors des cérémonies dites du Triomphe, qui viennent clore deux années de formation. Ce drapeau a été remis à l’EMIA par le Premier ministre, Michel Debré, à l’occasion de la remise de sabre de la première promotion de l’école en 1961.
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L’EMAC assure la formation initiale des officiers contractuels et de réserve de l’armée de Terre. Chefs d’entreprise, ingénieurs, responsables commerciaux, juristes… L’EMAC est marquée par la diversité de son recrutement.
Outre une formation militaire dense, ils reçoivent aussi une formation académique, éclairant leur engagement et la singularité du métier des armes, qui est sanctionnée par l’attribution d’un mastère spécialisé«commandement et leadership».
L’EMAC assure également la formation initiale des futurs officiers spécialistes et pilotes de l’armée de Terre durant quatre mois.
Créée en 2021, l’EMAC s’inscrit dans un double héritage.
Celui du bataillon d’élèves-officiers de réserve, rattaché à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr à l’issue de la Grande Guerre, en hommage au sang versé par ses 27 000 officiers de réserve pendant le conflit.
La deuxième filiation relève de l’École des élèves aspirants de Cherchell (Algérie) qui assura la formation d’officiers durant la Seconde guerre mondiale.
ÉCOLE MILITAIRE DES ASPIRANTS DE COËTQUIDAN
Lieu d’implantation de l’unité : Guer (Morbihan) Date de création de l’unité : 2021
Devise : « L’audace de servir »
Durée de formation : 1 an
Articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; le commandant de compagnie ; 6 cadres, 70 sous-lieutenants ; le commandant de compagnie ; 6 cadres ; 60 sous-lieutenants.
Autorité défilant en tête : lieutenant-colonel Louis-Marie Levacher, commandant l’École militaire des aspirants de Coëtquidan.
Les officiers contractuels représentent un tiers des officiers recrutés par l’armée de Terre.
Créée en 2021, l’EMAC défile cette année pour la seconde fois au 14 juillet. Elle est dotée d’un drapeau et d’une tenue de parade spécifique, de couleur bleue horizon, inspirée de la tenue des officiers de réserve mobilisés lors de la Grande Guerre (tenue officiers 1921 – 1931).
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ÉCOLE NAVALE
L’École navale assure la formation initiale de tous les officiers de la Marine nationale et la formation continue des marins des spécialités nautiques. Elle participe à la formation des administrations de la mer et propose des formations aux étudiants civils dans les spécialités de l’ingénierie navale, de la culture maritime et du leadership.
Elle s’appuie sur des leviers de formation comme son institut de recherche (IRENav), sa chaire de cyberdéfense des systèmes navals ou sa chaire de résilience et leadership, pour faire de ses élèves des militaires de haut- niveau et des officiers polyvalents, aux perspectives de carrières opérationnelles riches et variées. Chaque année, près de 2000 élèves civils et militaires y sont formés, dont 900 officiers s’engageant pleinement pour la Marine nationale.
D’abord embarquée en rade de Brest sur l’Orion, puis sur trois navires successifs appelésBorda, dont le surnom des officiers élèves, les bordaches, est hérité, l’École navale a été inaugurée en 1965 par le général de Gaulle.
Aujourd’hui implantée à Lanvéoc-Poulmic, sur la presqu’île de Crozon, elle constitue le passage incontournable de la formation initiale de tous les officiers de la Marine nationale. Les officiers de carrière terminent leur formation par la mission JEANNE D’ARC, véritable opération militaire en promotion, au sein des équipages d’un porte-hélicoptères amphibie et d’une frégate de type La Fayette. Historiquement, les bordaches
Lieu d’implantation de l’unité : Lanvéoc-Poulmic (29) Date de création de l’unité : 1830
Devise : « Pour la France, par les mers, nous combattons. »
Durée de formation : De 3 semaines (officiers sous contrat) à 3 ans (officiers de carrière)
Articulation : 1 chef de détachement, 1 garde au drapeau (6 élèves français méritants de la promotion EN20), 2 cadres (dont 1 officier allemand en échange à l’École navale), 4 EN20 méritants, 1 bloc de 8x10 aspirants (en grande majorité de la promotion EN20).
Autorité défilant en tête : capitaine de frégate Sébastien, chef du département des écoles.
L’École navale a adopté une nouvelle devise en octobre 2021, fruit d’une réflexion des officiers élèves en lien direct avec l’amiral Vandier, chef d’état-major de la Marine. Elle incarne des enjeux pluriels, en adéquation avec la réalité de la carrière qui attend les officiers élèves : la combativité de tous les instants, l’attachement à la dynamique de défense du pays et à la mer, le tout imprégné en permanence de l’esprit d’équipage. Elle est un message d’allant et d’audace dans un contexte géopolitique complexe.
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Forte d’un effectif annuel de près de 700 étudiants, l’École de l’Air et de l’Espace est une grande école militaire et aéronautique qui forme tous les officiers aviateurs. Cette formation est tournée vers l’opérationnel et reste ouverte vers les entreprises, les grandes écoles et universités, l’international et la société civile. Elle permet l’acquisition des compétences propres aux milieux aéronautique et spatial militaire, dans le respect des valeurs éthiques et morales.
Connectée et innovante, l’École de l’air et de l’espace est riche de la variété de ses talents et développe les compétences des chefs militaires de demain qui feront face aux nouvelles menaces. Disposant de moyens opérationnels et de recherche, elle met en adéquation ses cursus de formation professionnelle avec l’évolution des technologies.
Créée en 1935, deux ans après l’armée de l’Air et de l’Espace, l’École de l’air s’installe initialement au château de Versailles, dans l’aile des petites écuries. Elle fait sienne la devise « faire face » du capitaine Guynemer, l’un des plus célèbres pilotes de la Première Guerre mondiale tombé au combat en 1917 et qui donne son nom à la première promotion de l’école. L’École de l’air rejoindra définitivement Salon de Provence en 1937. En 2019, l’École de l’air devient un Établissement Public à caractère Scientifique, Culturel et Professionnel de type Grand Établissement. En juillet 2021, l’École de l’air prend
ÉCOLE DE L‘AIR ET DE L‘ESPACE
Lieu d’implantation de l’unité : Base aérienne 701 Salon-de-Provence, Bouches-du-Rhône (13) Date de création de l’unité : 1935 à Versailles
Devise : « Faire Face » Devise du capitaine Georges Guynemer, prestigieux pilote de chasse tombé au combat le 11 septembre 1917 à Poelkapelle.
Durée de formation : de 3 mois à 3 ans
Articulation : 1 autorité, 6 élèves « garde au drapeau », 5 cadres, 140 élèves
Autorité défilant en tête : LCL Vincent Gauthier, commandant l’Escadron de formation au commandement
Une école militaire tournée vers l’Espace L’École de l’air et de l’espace s’inscrit dans les pas de l’armée de l’Air et de l’Espace et développe son offre de formation espace au profit de tous les officiers aviateurs et d’autres opérateurs du domaine spatial. Elle dispense déjà une formation socle aux élèves officiers français et étrangers et proposera prochainement un Mastère spécialisé«Defense & Security in Space».
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