UN ABONNEMENT COMPETITIF
Communiqué de presse, Septembre 2021
12 ème Journée Scientifique de l’Institut du Sein Henri Hartmann
CANCER DU SEIN DE LA FEMME ÂGÉE : POURQUOI S’EN OCCUPE-T-ON SI MAL ?
L’Institutdu Sein Henri Hartmann (ISHH) lance le débat sur cette question importante et consacrera sa prochaine journée scientifique au cancer du sein de la femme âgée.
Le 1eroctobre 2021 à Paris,L’ISHH (Institut du Sein Henri Hartmann) consacrera sa 12ème Journée Scientifique au cancer du sein de la femme âgée.
Elle s'adressera à tous ceux qui souhaitent s’informer,échanger, faire avancer la recherche et optimiser la prise en charge de ces patientes. Elle sera animée par les membres de l'ISHH et des praticiens réputés. Prendront part aux échanges également le Dr Brain del’InstitutCurie et Valérie Hélin de Prédilife.
Les spécialistes de l'ISHH forment une chaîne de compétences qui assume de manière globale et concertée la prise en charge des patientes atteintes de cancers du sein : médecins anatomo-pathologistes, chirurgiens cancérologues gynécologues, oncologues, radiologues, radiothérapeutes, médecins nucléaires, chirurgiens plasticiens. Face au cancer du sein, ils forment une équipe spécialisée, complète et militante de la concertation thérapeutique.
12èmeJournée Scientifique –ISHH
Pavillon Dauphine –Place du Maréchal de Lattre de Tassigny - Paris 16ème
Le cancer du sein tue 12.000 femmes par an en France. Or s’il est détecté à temps, on peut le guérir dans 90% des cas et sauver des milliers de vies. Dès l'âge de 50 ans et jusqu’à 74 ans, chaque Française est invitée tous les deux ans, à effectuer une mammographie de dépistage. Ce dépistage s’adresse aux femmes qui ne présentent ni symptôme apparent, ni facteur de risque particulier autre que leur âge. Mais qu’en est-il des femmes de plus de 74 ans qui sortent du cadre du dépistage de masse organisé ?
Elles ne sont pas toujours examinées par leur médecin traitant, elles ne consultent plus leur gynécologue.
- Un tiers des cancers du sein touche une femme de plus de 70 ans,
- Un décès sur 2 par cancer du sein concerne ces femmes,
- Ainsi 24% des cancers du sein et 48%
des décès touchent des femmes de 74 ans ou plus, précisément celles qui sont exclues du dépistage de masse organisé,
Alors que:
- Beaucoup de ces femmes pourraient sans risque être opérées, éventuellement après une évaluation oncogériatrique,
- une chimiothérapie et une radiothérapie adaptées pourraient souvent aussi être préconisées sans risque,
- l’hormonothérapiepourrait leur rendre un grand service.
- Moins de 5% de ces cancers sont suspectés par un examen clinique effectué par le médecin traitant,
- Près des 2/3 sont trouvés par la patiente elle- même et 80% font plus de 2cm, donc ils sont dépistés plus tardivement que dans le cadre du dépistage de masse organisé.
LE CANCER DU SEIN CHEZ LA FEMME ÂGEE : UN RISQUE BIEN REEL
Les Françaises fatalistes ou mal informées ? Depuis 2004, le dépistage organisé de 50 à 74 ans est entré dans la norme et pourtant il n’existe pas d’arguments scientifiques solides pourl’arrêterà partir de 75 ans.
Parole de femme–Annie, retraitée, 76 ans :
« À mon âge, je ne risque plus d’avoirle cancer, et de toute façon, ça n’évolue pas en vieillissant, et si je n’ai pas été convoquée pour faire ma mammographie c’est bien que je ne risque plus rien, et puis à quoi bon me soigner à mon âge ? ... »
FAUX ! Que de contre-vérités et d’idées reçues communément admises avec cette conséquence : ces femmes ne sont pas dépistées et risquent d’être diagnostiquées trop tardivement. Quelle perte de chance! La limite d'âge du dépistage organisé peut laisser supposer qu’au-delà de 75 ans, il n’y aurait plus de risque. Ainsi, se croyant à l’abri, les femmes âgées se détournent des consultations avec le gynécologue car elles ne se sentent plus concernées.
FACTEURS DE RISQUE
- L’âge : principal facteur de risque de cancer du sein avec une courbe d'incidence qui augmente régulièrement de 30 à 80 ans.
- Une ménopause tardive
- Un traitement hormonal substitutif très prolongé - Le surpoids
- La sédentarité - L’alcool
- Les gènes de prédisposition génétique (BRCA1 et BRCA2)
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LE CANCER DU SEIN CHEZ LA FEMME ÂGEE : DONNONS LUI LA CHANCE DE GUERIR
De plus beaucoup de femmes dites âgées ne le sont pas physiologiquement et restent très en forme. Avoir 75 ou 80 ans en 2021n’est pas synonyme de vieillesse oud’inactivité comme en témoignent de nombreuses personnalités du monde politique ou de la culture. N’oublions pas que l’espérance de vie continue à augmenter et, avec elle, l’incidencedu cancer en général, et le cancer du sein en particulier. Pourquoi priver ces femmes de ces années de vie en plus !
La littérature scientifique médicale internationale a largement démontré que des traitements adaptés étaient pertinents chez ces patientes, mais il reste encore beaucoup de travail à faire «considérer ces femmes comme les autres, ni plus ni moins» commel’expliquele Dr Marc Espié, cancérologue àl’HôpitalSaint Louis.
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LA PROFESSION S’ENGAGE
Le Dr Marc Espié (cancérologue Hôpital Saint Louis) : «il est grand temps d’adapter nos prises en charge en tenant compte du rapport bénéfice- risque, comme on le fait avec toutes nos patientes, ni plus ni moins !»
.
Le Pr Carole Mathelin (CNOGF) : «jusqu’à85 ans, la première cause de mortalité de la femme âgée atteinte de cancer du sein est ... le cancer du sein, pas ses autres pathologies (comorbidités)»
Dr Jean-Michel VANNETZEL, cancérologue et Président de l’Institut du Sein Henri Hartmann: « Passée 74 ans, la femme n’estpas du tout à l’abride déclarer un cancer du sein ! Iln’y a pas d’argument pour ne pas prolonger le dépistage. Nous avons les techniques et les accompagnements thérapeutiques adaptés à la personne âgée. On ne doit pas leur enlever la chance de diagnostiquer précocement, de traiter de manière adaptée, et ainsi de guérir leur cancer du sein. Le critère de l’âge n’aplus rien de légitime »
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UN ABONNEMENT COMPETITIF
L’Institut du Sein Henri Hartmann : une équipe spécialisée, complète et militante de la concertation thérapeutique. Les spécialistes de l’Institut du Sein Henri Hartmann ont en commun d’avoirrecentré leur activité sur le cancer du sein depuis de longues années. Chacun cultive une expérience à la fois ancienne et pluriquotidienne de la maladie, chacun diagnostique, opère ou traite entre 150 et 400 patientes par an. La recherche et la lutte contre le cancer impliquent des moyens, des connaissances et des technologies spécifiques. C’est leur complémentarité qui permet de soigner et de guérir toujours davantage. Casser les cloisons, organiser le dialogue régulier entre les différentes spécialités est la philosophie de l’équipe de soin de l’ISHH. Les personnels médicaux et paramédicaux de l’Institutsont recrutés et formés dans la perspective d’un accueil le plus personnalisé, le plus fluide et le plus professionnel possible. C’est l’un des principaux centres privés de recherche et de traitement du cancer en France et, tant sur plan techniquequ’humain,un lieu conçu pour les patientes et leur prise en charge optimale.
26, boulevard Victor Hugo 92100 Neuilly-sur-Seine
Octobre rose est une campagne annuelle mondiale de communication, destinée à sensibiliser au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche. Durant ce mois, des initiatives comme des courses à pied ou des ventes aux enchères ont lieu dans toute la France. Cette manifestation est organisée afin de rassembler des associations et des professionnels de santé pour promouvoir l'information sur le dépistage du cancer du sein.
Cet évènement offre aussi de l'information et du soutien aux patientes et à leurs aidants .
Contact Presse
Phoenix Coms&Co - Laurence Simon
laurence.simon@phoenix-coms.fr- 06 18 67 04 08
