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Academic year: 2021

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Texte intégral

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Programme spécial du 125e Mai Vendredi 23 Samedi 24 Dimanche 25 Vendredi 30 Juin Dimanche 1er Dimanche 8 Mercredi 18 Vendredi 20 Dimanche 22 Vendredi 27 Juillet Du 1er au 15 Jeudi 3 Ven. 4/sam. 5

Croisière Expo 2001, Neuchâtel, de 14 h à 16 h 30 Fr. 5. Fête du 125e au port de Neuchâtel, de 9 h à 18 h Fr. Croisière fribourgeoise au départ de Morat,

de 11 h 30 à 17 h Fr. 55. Maxicroisière au départ d'Yverdon-les-Bains,

de 20 h 30 à 23 h 30 Fr. 20.

Journée du souvenir au départ de tous les ports

et sur toutes nos courses à l'horaire Fr. 2. Journée vaudoise au départ d'Yverdon-les-Bains,

de 11 h 30 à 17 h Fr. 55. Journée à l'intention des chômeurs, au départ

de tous les ports et sur toutes nos courses à l'horaire Fr. 5. Journée à l'intention de l'âge d'Or, pour toutes

les personnes nées avant le 31 décembre 1937 Fr. 5. Journée jurassienne au départ de Neuchâtel,

de 11 h 30 à 17 h Fr. 55. Maxicroisière au départ de Neuchâtel,

de 20 h 30 à 23 h 30 Fr. 20.

Quinzaine Country au départ de Neuchâtel,

de 20 h à 22 h 40 Fr. 18. Croisière au profit de la Croix-Bleue,

au départ de Neuchâtel, de 20 h à 22 h 30 Fr. 15. 14e Fête du Port de Neuchâtel, orchestres, ambiance Fr. -.

SOCIETE DE NAVIGATION SUR LES LACS DE NEUCHATEL ET MORAT SA CP 1460 - 2001 NEUCHÂTEL - TÉL. 032/725 40 12 - EAX 032/724 79 61

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Le 31 mai.

Le billet

je fumerai ma dernière

cigarette

Aujourd'hui seul un tiers environ de la population adulte suis¬ se fume encore, alors qu'il y a quarante ans la proportion des fumeurs masculins était de septante pour cent. Au milieu des

années quatre-vingts, la moitié d'entre eux étaient devenus non-fumeurs. Leur nombre s'est ensuite stabilisé aux alen¬ tours de trente-cinq pour cent pour les hommes et à vingt- huit pour cent pour les femmes.

ILLUSTRE

Comme dans la plupart des autres pays, on observe donc en Suisse une tendance à l'abs¬ tinence du tabac. Il faut pour¬ tant relever que sa consomma¬ tion n'a guère diminué; cela signifie que les fumeurs d'au¬ jourd'hui fument plus que ceux d'hier. Ainsi la Suisse occupe-t-elle le cinquième rang dans le peloton des pays européens, avec une consom¬ mation annuelle de 2500 ciga¬ rettes par habitant. Par con¬ séquent, la part de grands fumeurs - à savoir plus de vingt cigarettes par jour - a sensible¬ ment augmenté.

Selon une étude de l'Institut de médecine sociale de Berne, plus de 10000 Suisses décè¬ dent chaque année des consé¬ quences du tabagisme. La fré¬ quence des cancers du poumon et du larynx est dix fois plus élevée chez les fumeurs que chez les non-fumeurs. Très nombreux aussi sont ceux qui meurent d'un infarctus du myocarde ou de maladies car- dio-vasculaires attribuées à la fumée de tabac. C'est ce que relève l'Association suisse des non-fumeurs (ASN) dans sa plaquette «Places de travail sans fumée».

Il est vrai que le tabagisme est considéré à l'heure actuelle comme l'un des grands enne¬ mis de la santé. Pratiquement un patient sur quatre qui han¬

tent les cabinets médicaux et les hôpitaux souffre directe¬ ment ou indirectement des sé¬ quelles du nicotisme, raisons pour lesquelles cinquante pour cent des fumeurs souhaitent arrêter de fumer. Si vous êtes de ceux qui ont la volonté de renoncer à la cigarette, alors ne laissez pas passer votre chance et participez au concours: «Le 31 mai, j'arrête de fumer», journée organisée pour la quatrième fois par l'Association suisse pour la prévention du tabagisme, en collaboration avec l'Organisa¬ tion mondiale de la santé (OMS).

Il faut savoir aussi qu'une im¬ portante majorité de la popula¬ tion suisse, soit près de soixante pour cent, réclame le droit à des places de travail sans fumée, du fait que l'usage du tabac sur le lieu de votre ac¬ tivité quotidienne représente un véritable fardeau au point de vue économique. En consé¬ quence, la lutte antitabac per¬ met non seulement d'amélio¬ rer la santé des travailleurs, mais également de réduire les coûts liés au tabagisme, tels que: les soins médicaux di¬ rects, l'absentéisme, les éven¬ tuels incendies, le temps consacré à fumer et l'entretien des locaux.

Chaque année, dans notre pays, quelque 700000 per¬

sonnes cherchent

à cesser de fumer, alors que près de 100000 d'entre elles y réussissent. Seront-elles enco¬ re plus nombreuses à fumer la dernière cigarette le 31 mai? Personnellement je n'ai pas besoin de prendre cet engage¬ ment, puisque j'ai eu le coura¬ ge d'arrêter il y a déjà plus de quinze ans. Ce qui est d'autre part très réjouissant, c'est qu'un tiers de ceux qui furent des clients de l'industrie du ta¬ bac sont à l'heure actuelle des non-fumeurs. Un exemple à imiter pour une vie plus saine de toute la population, surtout à une époque où nous prenons de plus en plus conscience de notre santé et de notre envi¬ ronnement. Comme l'a relevé le conseiller fédéral Flavio Cotti dans son message à l'ASN, les non-fumeurs ne peuvent plus accepter l'attein¬ te causée à leur bien-être par le tabagisme passif sans réagir. Il encourage vivement les em¬ ployeurs et l'Association suis¬ se des non-fumeurs à unir leurs efforts afin de trouver une solution utile à tous. Et comme mieux vaut ne ja¬ mais commencer plutôt que de s'arrêter, la prévention doit en premier lieu faire prendre conscience aux jeunes qu'il en va de leur santé.

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ILLUSTRE Sommaire 23 mai 1997 - N° 10 5 6 8 11 Votre destin

L'incroyable «voyage» de Caroline Au fil de l'eau

Le bateau favorise les contacts humains Croque-notes

Céciliennes à Pont-la-Ville Du blé au pain

Avec les artisans boulangers Production du blé par le paysan

Pour que chacun puis¬ se manger du bon pain, le paysan se doit de cultiver du blé de qualité et le mois¬ sonner au bon mo¬ ment, afin que ce der¬ nier devienne une excellente farine desti¬ née à la fabrication de ce produit indis¬ pensable à l'alimenta¬ tion de l'être humain.

16 Alimentation Vacherin fribourgeois 1 7 Folklore

Une grande coraule en Gruyère 20 Au féminin

Les femmes vivent plus longtemps 21 Le patê

Rochin è la bâtiche dou barâdzo 22 Un pays, une terre

Avec les gens de l'alpe

Des milliers de per¬ sonnes ont participé à la fête du fromage d'alpage organisée ré¬ cemment à Charmey à l'occasion du centenai¬ re de la Société fri- bourgeoise d'écono¬ mie alpestre. En plus, une vibrante allocution du conseiller d'Etat Pascal Corminbœuf.

24 Huitième district

Fribourgeois de Sion en fête et assemblée AJB 29 Beauté

Vive la forme 30 Nous les jeunes

Prévenir la violence Le 1er mai à Ecuvillens

De jeunes cuisiniers se distinguent

Dans notre canton et en Suisse comme ailleurs, nous constatons depuis quelques années une re¬ crudescence de la vio¬ lence et du racket dans les écoles supérieures et même dans les classes primaires et enfantines. Comment agir face à ce problème?

35 Les sports

Boxe-Club de Bulle 37 Jardins

Les plantes, les climats et les sols 39 Hommage à...

Ceux qui nous ont quittés 42 Contes et légendes

La Sainte Epine

NOTRE COUVERTURE

En bateau sur trois lacs

Le nouveau bateau M/S Fribourg, que nous voyons sur notre photo au port de Morat, a été inauguré il y a deux ans et peut accueillir 560 personnes, dont 250 pour la restauration. A partir du 1er juin pro¬ chain, cette nouvelle unité moderne de la LNM assurera un service quotidien sur les lacs de Neuchâtel, Morat et Bienne.

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L'incroyable «voyage»

de Caroline

Votre destin

Ü ILLUSTRE

Caroline n 'est plus tout à fait la même depuis le printemps 1980. Sa vie, ses raisons d'exister ont pris une toute autre di¬ mension, plus spirituelle. L'espace d'une minute, el¬ le a frôlé la mort et entrevu l'au-delà. Témoignage.

Grave opération

Belle, intelligente, volontaire, la vie lui sourit enfin. Elle se marie, s'établit, fonde une fa¬ mille. C'est le bonheur tant at¬ tendu. Mais, en 1980, sa santé se détériore. Elle est hospitali¬ sée et subit une grave opéra¬ tion. De retour chez elle, hélas pour quelques jours, elle doit à nouveau être opérée et affron¬ ter une autre narcose. Son

tentaient de me faire revenir à la vie. Ils hurlaient: reviens Caroline, reviens! J'étais si bien, je flottais, légère, aérien¬ ne, attirée par une force invi¬ sible. J'avançais délicatement au milieu des couleurs pastel, ressemblant à un arc-en-ciel. J'ai traversé un pont en bois, et quelle ne fut pas ma surprise d'apercevoir au bout mon père qui m'attendait en souriant. Il

Caroline est née en 1943 dans un petit village vau- dois. Enfant non désirée, sa jolie frimousse est ve¬ nue agrandir une famille déjà nom¬ breuse. Le père, âgé, n'affectionna jamais l'enfant. Aucune tendres¬ se, aucun sourire, ni baisers. «Il m'aimait certai¬ nement un peu, mais à sa maniè¬ re. J'étais peut-

être trop jeune pour déceler un semblant d'attachement», confie Caroline avec regret. Une éducation sévère, où le moindre faux pas était répri¬ mandé. L'infortunée aimait à se retrouver le dimanche dans l'église du village, où elle ré¬ glait ses comptes avec Dieu. En 1956, son père décède brusquement. Caroline ne res¬ sent aucun chagrin, bien au contraire, elle se sent délivrée de son bourreau, presque heu¬ reuse. Et puis, la vie suit son cours.

corps affaibli lutte pénible¬ ment et, un jour, son cœur fati¬ gué s'arrête. On la conduit dans une salle spéciale et les médecins tentent tout pour la réanimer. Caroline meurt, quitte cette terre et commence l'incroyable voyage vers l'au- delà.

«Je crois que c'était Jésus» Caroline raconte «son voya¬ ge» avec éblouissement. «J'étais allongée sur la table, immobile, sereine. Les méde¬ cins criaient, s'énervaient et

m'a dit: repars Caroline, tra¬ verse le pont, retourne là-bas. Je ne voulais pas. J'étais si bien, je pleurais. Tout à coup, à côté de mon papa, j'ai vu une personne, mais son visage était flou. Je crois que c'était un homme, je pense même que c'était Jésus. Il m'a dit d'une voix lointaine et douce: redes¬ cend, Caroline, ce n'est pas ton heure. Je ne pouvais plus avancer, une force m'attirait en arrière. En larmes, mélan¬ colique, j'ai réintégré mon corps. Puis j'ai ouvert les

yeux, j'ai vu les médecins qui me souriaient, soulagés. Puis, pendant de longues heures, ils m'ont empêché de dormir, me faisant parler, marcher. Je n'ai parlé de mon voyage qu'à très peu de gens, j'avais peur qu'on me prenne pour une fol¬ le. Mais depuis «ce voyage», tout a changé. Les autres ont pris de l'importance, je suis plus à l'écoute d'autrui et, sur¬ tout, je n'ai plus peur de mourir». Sur le lit de mort de sa maman, Ca¬ roline lui a confié son secret. Sa mè¬ re est partie heu¬ reuse, rejoindre son époux. Minute immor¬ telle Aujourd'hui, Ca¬ roline a 54 ans. Bien dans sa peau, en paix avec elle-même, elle a pardonné à son père et lui parle souvent dans ses prières. «J'ai réussi à ou¬ blier, à effacer toutes ces années tristes de mon enfance. Je sais mainte¬ nant que papa m'aimait, il me l'a dit, là-haut, lors de mon merveilleux voyage.» Cela, Caroline en est persuadée et Jésus, car elle croit que c'était lui, lui a accordé le privilège de rencontrer son père l'espa¬ ce d'une minute. Une minute qui a pour elle un goût d'éter¬ nité, une saveur de pardon, une lumière inaltérable, im¬ mortelle.

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ILLUSTRE Au fil de l'eau

Le bateau nous fait décou¬ vrir dans toute leur splen¬ deur des paysages que nous ne faisons qu 'apercevoir depuis la terre ferme. Tou¬ jours plus nombreux sont ceux qui apprécient les joies de la navigation et qui la privilégient pour leurs promenades, voire même, lorsque c'est possible, pour se rendre au travail.

Plus qu 'aucun autre moyen de transport, le ba¬ teau favorise les contacts humains. Les passagers peuvent en effet échanger leurs places, se promener et discuter entre eux, ce qui est chose pratiquement im¬ possible dans un train et encore moins dans une voi¬ ture. C'est ainsi que les grandes entreprises organi¬ sent avec bonheur leurs ex¬ cursions estivales sur l'eau. Pleines d'enthousiasme, les compagnies suisses de na¬ vigation ont ouvert la nou¬ velle saison avec une offre alléchante: des horaires étoffés, une restauration conviviale, des voyages diurnes et nocturnes riches en événements. Par ail¬ leurs, que ce soit sur les lacs ou sur les rivières, les horaires des bateaux coïn¬ cident avec ceux des autres transports publics; c'est là une possibilité vraiment in¬ téressante pour les familles, ainsi que pour les déten¬ teurs d'abonnements géné¬ raux et demi-tarif.

Et comme le précise le conseiller fédéral Moritz Leuenberger dans son mes¬ sage à la Journée de la na¬ vigation suisse, celle-ci est tributaire du temps. Il ex¬ prime donc le souhait que le soleil brille sur toute la saison 97, afin qu'elle ne tombe pas à l'eau!

Si la navigation

est tributaire du temps,

le bateau favorise

les contacts humains

Le paradis de vos croisières sur trois lacs

Neuchâtel - Morat - Bienne avec la LNM

La Société de navigation sur les lacs de Neuchâtel et Morat (LNM) est la seule compagnie de navigation en Suisse qui bénéficie d'une concession fé¬ dérale, puisqu'elle assure et maintient des lignes régulières de transport de passagers tout au long de l'année. Comme le précise Eric Augsburger, pré¬ sident de la compagnie en question, les bateaux de la LNM parcourent tous en¬ semble environ 130000 km par année, soit trois fois le tour de la terre. Il ajoute que les 125 ans d'existence de cette entreprise de navigation per¬

mettent également de célébrer l'amitié et l'excellente colla¬ boration qui animent ses par¬ tenaires vaudois, fribourgeois et neuchâtelois, lesquels vont certainement s'unir pour abor¬ der un autre défi, celui de l'Exposition nationale 2001 qui se déroulera sur les trois lacs et sur leurs rives. Cet an¬ niversaire sera marqué par de nombreuses manifestations, mais aussi par un programme alléchant de croisières sur les lacs de Neuchâtel, Morat et Bienne, des journées pour chaque canton romand, le troi¬ sième âge, les chômeurs, ainsi que des semaines mexicaines, brésiliennes et folkloriques. Avec des tarifs adaptés à chaque bourse, de l'ambiance

à la gastronomie, chacun sera comblé par le charme d'une promenade en bateau.

C'est en 1872, par la fusion des sociétés moratoise et sta- viacoise, qu'est née la compa¬ gnie actuelle LNM, laquelle n'a pas eu à déplorer d'acci¬ dent majeur, parce que proba¬ blement bénie des dieux, nous dit Claude-Alain Rochat, di¬ recteur de cette compagnie. Après être passé de la traction à vapeur à la traction à moteur en 1969, un nouveau bateau M/S Fribourg a été inauguré il y a deux ans, afin de rendre hommage aux précurseurs des temps modernes. Depuis 125 ans, soit du 1er janvier au 31 décembre, la LNM est au ser¬ vice du public par tous les

Le bateau «Fribourg» sur le lac de Morat.

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La salle à manger du nouveau bateau «Fribourg».

Au fil

de l'eau ILLUSTRE

temps et toute la semaine. Elle assure en effet la liaison Neu- châtel-Morat, tel un rappro¬ chement des hommes et des idées entre Fribourgeois, Vau- dois, Neuchâtelois, Confédé¬ rés et touristes de tous pays.

Texte et photos: G. Bourquenoud

Evasion vidéo

HOMMES, FEMMES MODE D'EMPLOI De Claude Lelouch, avec Fabrice Luchini, Bernard Tapie, Alessan- dra Martines, Pierre Arditi, Ophélie Winter.

Claude Lelouch n'a peur de rien. Faire une comédie mo¬ derne sur les hommes, le travail, l'amour, la santé, appeler à la rescousse sa famille d'acteurs, Fabrice Luchini qui avait déjà pris son César avec l'éblouissant «Tout ça pour ça!», Pierre Arditi, Alessandra Martines, Caroline Cellier, sans oublier Anouk Aimée et sa fille Salomé, nul ne doute qu'il sache le faire et qu'une fois encore il prouve sa capacité à faire cohabiter cinéma d'auteur et comédie populaire.

Un formidable jeu d'acteur dans une œuvre enthousiaste, drôle, émouvante et bourrée de tendresse.

Exercice incontestablement réussi avec «Hommes, Fem¬ mes, Mode d'emploi». Une formidable leçon de cho¬ ses sur les rapports amoureux, sur la vanité des hommes, sur l'ironie des femmes. Tapie, sa gouaille, ses gros mensonges, ses allures de bonimenteur? Oubliés. Evaporés. Car, ironie

des temps, Lelouch nous fait découvrir un sacré acteur qui joue quelque part entre Ventura et Gabin. Nanard superstar!

Tapie, bien sûr, n'est pas tout seul. Lelouch lui a donné un faire-valoir, un révélateur. C'est Fabrice Luchini, l'œil encore plus rond que d'habi¬ tude devant ce personnage «énorme» (c'est lui qui le dit) qui, c'est un comble, l'écra¬ serait presque. Luchini, ici, est un acteur sans rôle qui vient de s'engager dans la police où, c'est bien connu, on peut donner la mesure de son talent d'acteur (!). Quel rapport avec Tapie? L'estomac.

Les deux hommes, que tout oppose, se retrouvent en effet dans la salle d'attente du service de gastro-entérologie. Ils deviendront dès lors

inséparables. Ils iront ensem¬ ble à Londres, en hélicoptère. En reviendront-ils? Dieu, qui sait reconnaître les siens et accomplit ici des miracles, y veille. Car avec Dieu on ne triche pas. On croit. C'est Tapie qui le dit. Il n'aime pas Pascal et son pari. C'est bon en affaires ou au foot. Pas avec le ciel. Qu'on se le dise! L'histoire (éclatée) et le mes¬ sage, (le mental qui guérit du cancer) associés au jeu de ces formidables acteurs font de «Hommes, Femmes, Mode d'emploi» une œuvre enthou¬ siaste, drôle, émouvante et bourrée de tendresse.

Distribué par Disques Office - Fribourg (Vidéocassette disponible à la location'Vente)

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■ ILLUSTRE Les w ja Croque-notes / • I • cecmennes du décanat de la Valsainte a

Un moment central de la messe chantée.

Èf écemment les chorales du sec- M. m. teur vivaient leur XVIIIe Fête des céciliennes à Pont-la-Ville. Un événement et un honneur pour cette petite paroisse de 450 habitants, chargée d'organiser une manifesta¬ tion de plus de trois cents chanteurs et chanteuses des chœurs mixtes de Botterens, Broc, Cerniat, Charmey, Corbières, Hauteville, La Roche, Pont-la-Ville et Villarvolard.

Si le soleil avait malheureusement cédé sa place à la pluie, celle-ci eut au moins le bon goût de se faire discrète pour le cortè¬ ge. Quant au soleil, pas de traces; il était peut-être resté sur les magnifiques tapis¬ series du peintre Lurçat, actuellement ex¬ posées tout près de là, au château de Gruyères!... Tant pis pour lui, la fête fut belle quand même.

Plaisir de chanter ensemble, certes, mais aussi l'occasion pour les chorales de com-

Les neuf directeurs de chœurs du secteur décanal de la Valsainte.

Pont-la-Ville

Un concert

et une messe

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m

ILLUSTRE Croque-notes

Le repas en famille à la salle polyvalente magnifiquement bien décorée.

parer leurs qualités musicales avec celles des autres chœurs. Une chance à ne pas manquer quand on peut bénéficier des cri¬ tiques d'un expert de la valeur de Michel Roulin, un authentique Gruérien, profes¬ seur de musique à St-Maurice. Celui-ci, qui avait déjà fonctionné comme expert lors des Céciliennes de Broc en 1992, dit avoir remarqué une grande amélioration dans la qualité des prestations de cette année.

La Radio Suisse romande Espace 2 ne s'était pas trompée en choisissant Pont-la- Ville pour retransmettre sur ses ondes la

messe du cinquième dimanche de Pâques avec, en particulier, les Kyrie, Gloria et Agnus Dei du compositeur allemand Menschick. Le chanoine Jacques Banderet, qui avait concélébré avec les curés de La Roche et Pont-la-Ville, rappe¬ la aux chanteurs et chanteuses le joyau qui se trouve dans leur voix, les invitant à faire jaillir pour la plus grande gloire de Dieu toute cette possibilité d'émerveille¬ ment qu'ils portent en eux.

Texte et photos: J.S.B.

Les jeunes à l'affiche Dans le cadre de la commémoration des

25 ans de Jeunesse + Sport (J+S) et grâce notamment au soutien du «Pour-cent culturel MIGROS», l'Ecole fédérale de sport de Macolin (EFSM) organise un concours intitulé «Les jeunes à l'affiche» destiné aux jeunes artistes interprètes. Par cette action, l'EFSM souhaite promouvoir l'échange culturel. Les lauréats auront l'occasion de présenter leur prestation lors de la journée officielle des 25 ans de J+S - «HAPPENING J+S» - qui se déroulera le 23 août 1997 à Macolin, en présence de Madame la conseillère fédérale Ruth Dreifuss et de quelque 2000 jeunes et in¬ vités.

Le concours comprend les quatre formes d'expression artistique suivantes:

- musique: classique, pop, opéra, etc. - danse: classique, jazz, moderne, street-

dance, rock'n'roll, etc.

- théâtre: sketch, pantomime, etc. - variétés: cirque, illusionnisme, jongla¬

ge, etc.

Un règlement détaillé du concours est à disposition des intéressés. Il peut être obte¬ nu auprès de l'EFSM, 2532 Macolin, tél 032/327 62 22, ou des offices cantonaux J+S, en précisant dans l'adresse: Les 25 ans de J+S - concours «Les jeunes à l'affiche». Les inscriptions doivent parvenir à l'EFSM d'ici au 30 mai 1997, dernier délai.

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L'invité du FRILL Jean-Pierre Giroud, Semsales

Président des artisans

boulangers-pâtissiers fribourgeois

ILLUSTRE

Jean-Pierre Giroud dans son la¬ boratoire équipé d'un four mo¬ derne.

Le pain frais et crous¬ tillant est le plus ap¬ précié des consommateurs. Son transport du four à la table devrait donc s'effec¬ tuer en un clin d'œil. L'ar¬ tisan boulanger est en effet celui qui répond le mieux à cette demande, même si chaque client n'a pas un boulanger comme voisin! Alors que l'explosion dé¬ mographique des années 70 a donné naissance à la boulangerie industrielle, depuis quelques années bon nombre de citadins re¬ tournent vivre à la cam¬ pagne et la boulangerie ar¬ tisanale a, elle aussi, repris sa place dans la plupart de nos villages. Prenons com¬ me exemple Semsales, où la rédaction du FRILL a rencontré Jean-Pierre Gi¬ roud, élu récemment prési¬ dent de l'Association des artisans boulangers-pâtis- siers fribourgeois. Après un apprentissage de trois ans à Romont et avoir ac¬ compli des stages de per¬ fectionnement en Suisse alémanique, il est revenu à Romont et a également tra¬ vaillé à Bulle. Depuis 1988, il exploite à son compte une boulangerie artisanale dans ce village de la Veveyse fribourgeoi- se.

INTERVIEW

FRILL - Combien de mem¬ bres compte votre corpora¬ tion?

Jean-Pierre Giroud - L'Asso¬ ciation des patrons boulangers fribourgeois, qui changera sous peu son appellation et de¬ viendra Association des arti¬ sans boulangers-pâtissiers fri¬ bourgeois, a un effectif de 130 membres avec commerce, auxquels il faut ajouter 63 membres qui, pour la plupart, ont exploité un commerce dans cette branche d'alimenta¬ tion.

- Est-il exact que la boulan¬ gerie artisanale aura pro¬ chainement une nouvelle en¬ seigne?

- Je vous réponds par une autre question, pourquoi une nou¬ velle enseigne? La concurren¬ ce y est certes pour quelque chose, c'est vrai, mais le but principal est de permettre au client de faire la différence

entre la boulangerie industriel¬ le et la boulangerie artisanale. Secundo, elle est une certifica¬ tion du fait qu'elle porte la «Signature de l'artisan». Cette enseigne sera posée sur quelque 300 boulangeries de Suisse romande. Dans notre canton, 50% des artisans bou¬ langers-pâtissiers ont déjà commandé ce nouveau logo qui est réservé, précisons-le, uniquement aux membres des associations cantonales. - Est-ce que votre corpora¬ tion dispose d'un label de qualité?

- Pour dire vrai, il a été présen¬ té récemment à Genève, lors de l'assemblée de l'Associa¬ tion romande des artisans bou¬ langers-pâtissiers. Ce label ne sera attribué qu'au boulanger- pâtissier ou pâtissier-confiseur qui est en possession du certi¬ ficat fédéral de capacité. Pour qu'il soit conféré, le bénéfi¬ ciaire devra répondre à un cer¬ tain nombre de critères profes¬ sionnels, dont la liste serait

trop longue à énumérer dans cette interview. Il a en plus l'obligation de suivre des cours continus à l'Ecole pro¬ fessionnelle de Richemont, à Lucerne, ou à celle de Pully pour la Suisse romande, alors que des cours décentralisés sont également envisagés dans chaque canton. Les exigences dictées par ce label de qualité ne devraient poser aucun pro¬ blème majeur aux profession¬ nels de la branche, ceci pour autant qu'ils appliquent scru¬ puleusement les exigences de l'Ordonnance sur les denrées alimentaires et que leur pro¬ duction est basée sur une assu¬ rance-qualité.

- Pouvez-vous nous dire quand cette Ordonnance fé¬ dérale sera appliquée? - Bien qu'elle soit entrée en vi¬ gueur en 1995, elle ne sera ap¬ pliquée officiellement que le 1er juillet prochain. Les arti¬ sans boulangers ont donc eu deux ans pour s'y préparer et s'y adapter.

(12)

ILLUSTRE

L'invité du FRILL

La nouvelle enseigne de l'artisan boulanger-pâtissier.

Un commerce accueillant avec le sourire de Christine Giroud.

Boulangerie-Pâtisserie Jean-Pierre Qiroud

1623 Semsales Tél. 026/918 58 85

- Est-ce que les jeunes s'inté¬ ressent à votre profession? - Sur les trois ans d'apprentis¬ sage, ce sont quelque 150 jeunes gens qui apprennent le métier de boulanger, ceci est dû en partie à la récession que nous connaissons depuis trois ans. Mais auront-ils tous la possibilité de se mettre à leur compte, car les moyens finan¬ ciers représentent à l'heure ac¬ tuelle un problème crucial. Malgré cela, nous devons les encourager à embrasser la pro¬ fession, afin que la boulange¬ rie artisanale de notre canton puisse regarder l'avenir avec sérénité.

- Est-il exact qu'il y a une fu¬ sion dans l'air?

- Lors de la dernière assem¬ blée cantonale à Morat, les membres de notre corporation ont donné leur accord de prin¬ cipe à une fusion de l'Associa¬ tion des pâtissiers-confiseurs de notre canton avec l'Asso¬ ciation des artisans boulan- gers-pâtissiers fribourgeois. Il est fort probable que celle-ci deviendra effective avant la fin de l'année.

- Avez-vous d'autres projets à l'étude?

- Ce qui tient aussi très à cœur aux artisans boulangers fri¬ bourgeois, c'est la transforma¬ tion de la salle de classe à l'Ecole professionnelle de Fri- bourg et de l'adapter aux exi¬ gences actuelles, afin qu'elle devienne un laboratoire effica¬ ce pour la formation des ap¬ prentis.

- Que proposez-vous comme produits à votre clientèle? - En plus d'une dizaine de pains différents sur la semai¬ ne, nous fabriquons le pain de la désalpe et la baguette an¬ cienne, deux spécialités qui sont très prisées par la popula¬ tion de notre région. Celle-ci apprécie aussi notre pâtisserie quotidienne et nos pièces montées pour mariages et ban¬ quets de sociétés. Permettez- moi de préciser - et cela sans aucune prétention de ma part - que tous nos produits sont re¬ connus comme des spécialités, parce que fabriqués artisanale¬ ment.

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud

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Du blé au pain X

a

Echallens

La Maison du blé et du pain a trouvé sa vitesse de croisière, avec des expositions perma¬ nentes ou temporaires. 8000 ans d'histoire y sont racontés par le biais de tableaux explica¬ tifs, d'objets patiemment ras¬ semblés et un audio-visuel tou¬ jours très couru. Témoins du travail quotidien de générations de paysans, meuniers et boulan¬ gers, les objets présentés trans¬ portent le visiteur de la Méso¬ potamie à la Suisse. Roues, charrues, herses, fléaux et autres instruments aratoires, pa- tinés par l'histoire, illustrent les travaux agricoles de tous les temps.

Dans la salle des Moissons, les expositions temporaires per¬ mettent le renouvellement des collections surtout - comme les tracteurs ou les fers à brice- lets - et ont la faveur des visi¬ teurs. Les gosses en course d'école peuvent fabriquer eux-

mêmes leur tresse, avant de l'emporter pour la déguster en famille.

Au rez-de-chaussée, le Fournil de Cérès sert tout autant à dis¬

tiller dans la maison une bon¬ ne odeur de pain frais qu'à goûter aux délices de la ferme à l'occasion de quatre heures savoureux.

A voir tous les jours, de 9 h à 18 h, sauf le lundi. Ariette Roberti LÄ MAISC&1 DU <BLé 'ET (DU MUS'É'E JWtTISïWÛlL VlVßWff ECHALLENS Place de l'Hôtel-de-Ville Tél. 021/881 50 71

Exposition thématique et animation permanente actualisent 8000 ans d'histoire du blé au pain Devenez membre

de l'Association pour la Maison du blé et du pain Place de l'Hôtel-de-Ville - 1040 Echallens

Tél. 021/881 50 71 Fax 882 10 96

Ouverture début janvier à fin décembre de 9 à 18 heures tous les jours, sauf le lundi

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BU

ILLUSTRE Du blé au pain

Les bras ne suffisent plus,

e paysan doit travailler

aussi avec la tête

/ssw d'une famille paysanne d'Ecuvillens, André Gumy a fré¬ quenté l'Ecole d'agriculture de Grangeneuve et a acquis le certificat fédéral de capacité en qualité de maître agriculteur. Insufflé par son père, il a le métier de paysan dans le sang. Il a d'autre part toujours tra¬ vaillé sur le domaine de ses parents qu'il a repris en fermage en 1973, pour en devenir propriétaire en 1979. Sur les 54 poses de terre à sa disposi¬ tion, il n'en cultive que 18 ha, dont un tiers est en propriété, le solde étant loué à la commune et à des par¬ ticuliers. Son troupeau actuel de trente-cinq têtes comprend des vaches, des génisses et des veaux. L'élevage et la production du lait sont les principaux revenus de cet agriculteur âgé aujourd'hui de qua¬ rante-neuf ans.

Il cultive aussi du blé pour notre pain quotidien

En plus des prairies naturelles et artifi¬ cielles qui produisent le fourrage néces¬ saire à son bétail, son domaine comprend cinq poses de jachères vertes, quatre poses d'orge et une pose et demie de betteraves fourragères destinées à son exploitation, ainsi que huit poses de céréales pani- fiables et fourragères. Le blé «Arina» qu'il cultive est vendu à la Confédération et livré en vrac au Centre collecteur de cé¬

réales «Fenaco» à Fribourg, lequel à son tour le livre aux moulins qui en font de la farine pour notre pain quotidien.

11 y a une année - et malgré la bible à res¬ pecter - André Gumy s'est lancé dans la production intégrée qui, elle aussi, est li¬ mitée à 66% des terres assolées, alors que les céréales le sont à raison de 50%. Pour que le blé soit de qualité et sain à la consommation, il ne doit en aucun cas dé¬ passer la norme de 14,9 d'humidité et un poids spécifique de 77 à 79 à l'hcctolitre. Pour ce faire, il a l'obligation de moisson¬ ner son blé d'automne entre le 1er et le 15 août, du fait que cette région située à 700 m d'altitude est à la limite pour la culture des céréales. D'autre part, pour obtenir un produit qui soit accepté par la Confédé¬ ration, il a l'obligation de prévoir une ro-

André Gumy et sa compagne Suzanne au mi¬ lieu de leur troupeau.

tation des cultures par des jachères vertes qui permettent de raffermir et de régéné¬ rer le sol. Malheureusement André Gumy n'est autorisé à produire de la jachère que sur 30% de la surface agricole utile. L'an passé, la Confédération a payé le blé à raison de 74 francs les 100 kilos. Un tel prix n'encourage pas les agriculteurs à en¬ visager et à pratiquer de telles cultures, ceci pour la raison que lorsque vous avez compté votre temps et votre travail, les charges, les engrais et la moissonneuse, il ne reste pas grand-chose comme bénéfice. Si André Gumy ne bénéficiait pas de la production intégrée et des paiements di¬ rects, son domaine ne serait pas viable. Un couple avec trois enfants arriverait juste à nouer les deux bouts, donc pas question de faire des folies dans l'achat de machines, ni d'engager du personnel.

La maison d'habitation qui, autrefois, était une fruitière, avait été transformée en école des filles jusqu'en 1920, date à laquelle le grand-père d André Gumy l'a achetée pour s'y installer avec sa famille. C'est dans cette de¬ meure que vit aujourd'hui l'agriculteur préci¬ té.

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C'est la raison pour laquelle cet agricul¬ teur fribourgeois exploite son domaine en étroite collaboration avec Suzanne, sa compagne qui, elle aussi, est passionnée par la vie à la campagne, la terre, l'envi¬ ronnement et la joie de s'évader aux champs.

Pour André Gumy, être paysan de nos jours exige beaucoup de connaissances tant sur le plan administratif que dans la culture des céréales et l'élevage du bétail. C'est pourquoi il conseille aux jeunes d'acquérir une formation et de continuel¬ lement se perfectionner par des cours dans

Du blé

au pain ILLUSTRE

La ferme d'André Gumy a été démontée à Lentigny et reconstruite à Ecuvillens vers 1922.

une école d'agriculture. Car à l'heure ac¬ tuelle, dit-il, les bras ne suffisent plus, il faut travailler avec la tête, c'est-à-dire avec intelligence pour moins produire et garder le même revenu.

Et même s'il faut sans cesse lutter pour gagner son pain, ajoute André Gumy, le métier de paysan apporte aussi de mul¬ tiples satisfactions, comme celles de voir grandir le blé, d'observer la nature, de vivre au grand air, sans oublier l'indépen¬ dance qu'il offre aux gens de la terre. Lorsque tout se conjugue au pluriel, le paysan est aussi heureux que le citadin.

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ILLUSTRE Alimentation Vacherin

fribourgeois

Un authentique produit du terroir

Cette spécialité fromagère fa¬ briquée uniquement dans le canton de Fribourg va-t-elle bientôt bénéficier de l'appella¬ tion d'origine contrôlée (AOC), comme le souhaite P Interprofession qui en a fait la demande le 26 septembre 96, date de sa fondation. Cette nouvelle organisation profes¬ sionnelle réunit les produc¬ teurs de lait, les fabricants, les affïneurs, les commerces et la Direction de l'agriculture, alors que Vacherin fribour¬ geois SA (VAFSA) sera l'or¬ gane exécutif.

Selon Jean-Nicolas Philipona, président de l'Interprofession

- laquelle aura pour mission de veiller sur l'authenticité et la qualité du produit - il ne de¬ vrait plus y avoir d'obstacles pour obtenir l'AOC dans les mois à venir. Pour Anton Overney, directeur de VAFSA, il est absolument nécessaire de prévoir encore plus d'informa¬ tion sur la façon de préparer la fondue au vacherin fribour¬ geois, mais aussi la moitié- moitié, ce qui permettra d'augmenter la vente de cette spécialité en Suisse comme à l'étranger, comme en France et en Allemagne, où ce froma¬ ge est déjà très prisé par les consommateurs. L'an passé,

VAFSA a commercialisé quelque 1900 tonnes de vache¬ rin, dont 185 à l'exportation. Un résultat qui s'avère très po¬ sitif, mais qui pourrait devenir encore plus flatteur avec l'AOC. Un tel label permet¬ trait en effet d'augmenter la production de ce produit, d'autant plus que Vacherin fri¬ bourgeois SA envisage de construire une halle d'affinage et de stockage d'une capacité de 50000 meules pour un in¬ vestissement de quelque sept millions de francs.

G. Bourquenoud

Anton Overney (à gauche), directeur de Vacherin fribourgeois SA, et Jean-Nicolas Philipona, président de l'Interprofession. PHOTO VINCENT MURITH

HISTOIRES

Une jeune personne, peu fa¬ rouche, répond au téléphone. - Allô, dit un homme au bout du fil, le 999-27-08? - Non, c'est le 99-29-08. - Oh! s'écrie le monsieur, je suis désolé. J'ai fait un faux numéro. Veuillez m'excuser. - Si vous étiez vraiment ga¬ lant, dit sa correspondante, vous passeriez en personne chez moi pour vous excuser. Et je vous montrerais com¬ ment on peut faire d'une er¬ reur une réussite.

Une heureuse maman l'a no¬ té:

- Votre bébé devient un grand garçon le jour où il ap¬ prend à décrocher le télépho¬ ne pour appeler un camarade. Et il devient un adulte le jour où il apprend à raccrocher le téléphone.

Deux hommes d'affaires fri¬ bourgeois ont pris un jour l'avion pour se rendre à l'étranger. Durant le vol, il y a eu des turbulences et l'hô¬ tesse a apporté des cornets à tous les passagers au cas où ils devraient vomir. Lors¬ qu'elle est arrivée auprès des deux hommes d'affaires en question, ceux-ci lui ont ré¬ pondu:

- Nous n'avons pas besoin de vos cornets, mademoiselle, pour la raison que quand on vole, on ne rend jamais!

Depuis deux heures, le direc¬ teur d'une fabrique essaie d'obtenir le numéro de télé¬ phone d'un client. A la fin, fou furieux, il appelle les «Dérangements» et rugit: - Je voudrais savoir si l'on vous paie, aux PTT, pour vous moquer du monde? - Ne quittez pas, monsieur, fait l'employée, impertur¬ bable. Je vous passe les «Renseignements».

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Costume et coutumes

du Pays de Fribourq

Une grande coraule en guise

de prélude à la fête fédérale

Folklore ILLUSTRE La Fédération fri- bourgeoise du costu¬ me et des coutumes (FFCC), qui réunit près de 2000 membres provenant des groupes folkloriques (chant et danse) du canton et du huitième district, a te¬ nu son assemblée des délé¬ gués à Lugnorre, dans le Vully fribourgeois. Le pré¬ sident Cyrill Renz, de Cor- magens, a fourni une in¬ formation détaillée sur les activités futures de cette institution.

De Gruyères à Château-d'Œx

Sous la forme d'une grande coraule, une marche-danse entre le château de Gruyères et Château-d'Œx est prévue le dimanche 8 juin. «La coraule est une danse villageoise vieille d'un demi-millénaire, mais qui n'est plus dansée de¬ puis longtemps», a rappelé le

président de la FFCC. Pour cette coraule, tous les groupes costumés et de danse sont les bienvenus dans la cité comta- le. Cet événement servira semble-t-il de répétition pour la Fête fédérale des costumes qui aura lieu en juin 98 à Ber¬ ne. La FFCC se verra en effet attribuer 170 m de cortège, ainsi que la création d'un spectacle «made in Fribourg». Autre manifestation importan¬ te, le soixantième anniversaire de la FFCC en 1999, lequel se¬ ra marqué par un spectacle à Romont.

Au cours de cette même as¬ semblée la fédération a ac¬ cueilli dans ses rangs l'Asso¬ ciation des patoisants de la

L'authentique costume du G rué- rien. Peinture de Bohnenblust.

Le groupe de danse «Le Bluet» de Marly.

Une danse d'ensemble lors d'une fête à Tavel.

Gruyère, qui a édité un dic¬ tionnaire patois de 250000 mots. Celle-ci a également sa propre troupe de théâtre et en¬ courage le maintien du patois par des lectures dans les écoles. Une soirée au cours de laquelle les «Gais Vulliérains» ont fêté le soixantième anni¬ versaire de leur ensemble folk¬ lorique.

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i

Horoscope

STARSCOPE © Multi-Ad Services Europe BÉLIER

21 mars - 20 avril Cette semaine, quelques pro¬ blèmes financiers sont possibles, surtout si vous avez trop dépensé depuis le début du mois. Vous prendrez cependant les bonnes décisions pour rééquilibrer votre budget. Côté amour, des efforts sont nécessaires.

TAUREAU 21 avril - 21 mai Sur le plan professionnel, vous êtes submergé par le travail. Vous vous déplacerez très souvent. Grâce à tous ces déplacements vous parviendrez à faire le vide en vous. Gâtez-vous et accordez plus de temps à votre famille, en fai¬ sant de belles promenades en¬ semble...

GÉMEAUX 22 mai - 21 juin 1-n affaires, vous aurez un bon ju¬ gement et vous savez prendre les bonnes décisions. Si vous cher¬ che/ à l'aire fructifier votre ar¬ gent. vous réaliserez de solides investissements. Vous serez très séduisant et vous exercez beau¬ coup de pouvoir sur ceux qui vous entourent.

CANCER 22 juin - 22 juillet Vous serez moins en forme que la semaine dernière. Vous prendrez peut-être un certain retard dans votre travail. Vous avez l'impres¬ sion que des personnes de votre entourage ne vous aiment plus. Essayez de vous détacher un peu de vos émotions.

IJON 23 juillet - 23 août Côté travail, si vous rencontrez des problèmes, ils se résoudront très vite. Grâce à votre esprit de conciliation, vous pourrez obtenir l'appui de vos collègues. Votre vie sentimentale est à son meilleur. Profitez-en!

VIERGE 24 août - 23 septembre Votre logique est aussi vive que votre imagination. Vos affaires progressent surtout vers la fin de la semaine. Sur le plan sentimen¬ tal. faites attention à vos émo¬ tions. Trop intenses, elles pour¬ raient nuire à vos relations!

BALANCE 24 septembre - 23 octobre Vous êtes un battant et surtout un gagnant, donc à vous de le prouver une fois de plus! Vous aviez lourd sur les épaules au cours des der¬ niers jours? Vous arriverez à re¬ prendre le dessus cette semaine. Vous pourriez recevoir des propo¬ sitions totalement imprévues.

SCORPION 24 octobre - 22 novembre Cette semaine il serait bon de vous lancer dans de nouveaux dé¬ fis et surtout d'accepter de nou¬ velles responsabilités. Foncez! Ne vous posez pas trop de ques¬ tions inutiles. En amour, les choses risquent de se gâter, soyez sur vos gardes.

SAGITTAIRE 23 novembre - 21 décembre Vous êtes célibataire? Vous serez en demande pour de nombreuses sorties, votre popularité sera à son meilleur. Vous pourriez mê¬ me rencontrer une personne re¬ marquable qui vous touchera droit au cœur. Si vous vivez en couple, vous vivrez peut-être une remise en question.

CAPRICORNE 22 décembre - 20 janvier Sur le plan professionnel, les cir¬ constances vous seront favorables. Profitez-en! Soyez particulière¬ ment vigilant dans vos affaires per¬ sonnelles. Surveillez de près vos finances. Ne prêtez surtout pas d'argent. Sur le plan de la forme, faites un peu d'exercice.

VERSEAU 21 janvier - 18 février Cette semaine, vous devrez faire des efforts pour développer votre confiance en vous. Cela vous per¬ mettra de mieux analyser les si¬ tuations affectives où vous vous trouvez depuis quelque temps.

POISSONS 19 février - 20 mars Profitez au maximum des possi¬ bilités qui se présentent. A la fin de la semaine, vous serez peut- être tenté de vous engager dans un projet. Réfléchissez bien avant de prendre une décision et ne cé¬ dez pas à une envie passagère. Il faut savoir vivre avec des

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Si par hasard vous avez réussi une photo insolite de votre fille ou de votre fils de moins de sept ans, nous vous invitons à nous l'envoyer avec nom, pré¬ nom, date de naissance et domicile. Son portrait fera l'objet d'une publication dans une prochaine édition de notre revue bimensuelle. Chaque photo qui sera publiée bénéficiera d'un abonnement gra¬ tuit de trois mois à notre magazine. Elle sera ren¬ due après parution, ceci pour autant que l'adresse des parents soit mentionnée.

Envoyez donc vos photos à: Rédaction de Fribourg Illustré Rubrique «Sourire à la vie» Rte de la Glane 31, 1701 Fribourg.

Anniversaire de Lauriane

Comment ne pas sourire devant un si beau gâteau, surtout qu'après il y a les cadeaux? C'était le jour d'anniversaire de Lau¬ riane, qui est née le 16 mai 1994, alors que son frère David, né le 13 octobre 1992, se charge de souffler les bougies. Tous deux vivent avec leurs parents, Vital et Dominique Gavillet-Rey, che¬ min de la Maison Neuve 2, à Belfaux.

Dans le panier à la place du chat

C'est Adrien Sauteur, né le 10 décembre 1994, lequel vit chez ses parents à Granges-de-Vesin.

Fiers de porter le bredzon

Nés le 11 avril 1992 et le 5 avril 1993, Fabien et Frédéric sont déjà passionnés par la vie paysanne et le costume du Pays de Fri¬ bourg qu'ils portent avec un réel plaisir les jours de fête. Ils sont les fils de Philippe et Gabrielle Emonet, à Pensier.

La bouille du mois! Gilles Menoud, bambin de 4 ans, est un fidèle pensionnaire de la crèche de Billens. 11 aime les bandes dessinées de «Yakari», mais déteste manger des petits pois.

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ILLUSTRE Au féminin Pourquoi les femmes

vivent-elles

plus longtemps

que les hommes?

PHOTO MANOR

elon les dernières études, les femmes ont une espérance de vie de 79 ans, alors que pour les hommes elle n'est que de 71 ans. A quoi peut-on at¬ tribuer cette réalité? Dans l'état actuel de la re¬ cherche, on ne sait pas trop comment expliquer que les femmes ont une es¬ pérance de vie plus grande que celle des hommes. Ce¬ pendant, on peut observer certaines différences entre les sexes qui, si elles n 'ex¬ pliquent pas entièrement le phénomène, permettent de comprendre à quoi cet écart est dû.

Les hommes meurent prématurément

Les hommes meurent préma¬ turément par rapport aux femmes, et ce pour diverses raisons. Il n'y a pas si long¬ temps, les hommes étaient plus souvent soumis au stress, soit dans leur travail, soit à cause de leur rôle de soutien de famille. Ils remportaient également la palme au cha¬ pitre de la consommation de tabac. Ils étaient donc plus susceptibles d'être atteints de cancers et de maladies cardio- vasculaires.

La consommation d'alcool et de drogues est d'autre part as¬ sociée à deux phénomènes qui

frappent mortellement plus d'hommes que de femmes: la délinquance et les accidents de la route. Les décès liés à ces types de consommation se comptent en grand nombre chez les adolescents et les jeunes hommes. Enfin, les hommes sont plus présents dans les emplois qui présen¬ tent plus de dangers (policiers, pompiers...) ou encore dans ceux qui peuvent avoir une in¬ cidence négative sur la santé, comme les travailleurs d'usi¬ ne, les travailleurs de la construction, etc.

Plus soucieuses de leur santé En général, les femmes sont plus soucieuses que les hommes de l'état de leur santé. Elles consultent un médecin plus rapidement en cas de dou¬ te, ce qui peut favoriser le dé¬ pistage précoce des maladies, et par le fait même augmenter les possibilités de traitement et les chances de guérison. Les femmes se préoccupent également davantage de leur poids, ce qui les incite à adop¬ ter de meilleures habitudes alimentaires et les rend moins sujettes aux maladies dues à un excès de poids.

Quant aux facteurs hérédi¬ taires ou génétiques, ils jouent certainement un rôle dans la longévité, mais il est actuelle¬ ment impossible de dire le¬ quel.

Bientôt à égalité?

On a constaté que certaines habitudes de vie, plus répan¬ dues chez les hommes, ont eu pour conséquence de les faire mourir relativement plus tôt que leurs compagnes. Mais ces différences ont tendance à se réduire avec le temps. Sur le plan social, le mode de vie des femmes ressemble de plus en plus à celui des hommes. Elles se retrouvent en plus grand nombre sur le marché du tra¬ vail, elles ont des responsabili¬ tés familiales importantes et fument plus. Tout nous in¬ dique qu'elles ont adopté les comportements souvent res¬ ponsables de la mort prématu¬ rée des hommes.

L'avenir

Avec l'avancement de la mé¬ decine et de la recherche géné¬ tique, les changements de comportements et le désir d'une meilleure qualité de vie, on prévoit que, dans les an¬ nées à venir, l'espérance de vie augmentera pour tous, hommes et femmes. Reste à savoir si les femmes maintien¬ dront malgré tout leur avance, ou si l'écart entre les deux sexes aura tendance à se rédui¬ re.

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ROCHIN

è la bâtiche dou barâdzo

Le patê

d'intche-no ILLUSTRE

Rochin, galé velâdzo, yin di routé è de la chèta, bin trant- chilo tantyè ke l'an kemin- hyi a bâti le barâdzo ke no j'a amenâ le lé de la Grevire. 1 j'alintoua dè 1940 l'i avê a Rochin 350j'ârmè, ou dzoua d'ora n'in d'à trè kou dè pye. Ma, in 1944 kan l'an inmodâ ha bâtiche, le velâdzo l'è j'ou betâ chin déchu dèjo ke- min chi dè Pon-na-Vela, dè l'ôtra pâ, chu la ru va drête de la Charna.

Ma chin l'è j'ou on fèrmo boun'afére po to le velâdzo. L'a bayi bin dou travô i dzouno, a prà dè fe dè payi- jan ke l'an pu chobrâ ou ve¬ lâdzo in pyèthe d'alâ travayi

chè è lè boutekè dou velâdzo l'an achebin j'ou dou travô. La chèra ou bolondji dè chi tin no j'a de ke le devindro lou fayi levrâ 1500 tayon dè kunyu a la kantina po le goû¬ ta. Chi kunyu irè betâ chu di lan bi lârdzo è d'à pou pri dou mètre dè gran è lè tsêrd- jivan din on'otobus po lè mena avô a la kantina. Le dedzà, tantyè ou né, dutrè fè- malè pyumâvan di poinè po fére chi kunyu.

Dèvan dè keminhyi le barâd¬ zo l'a l'ayu fére na lorda kopa dè bou. L'an fyê bâ na trin- tanna dè poujè dè bou chu la kemouna dè Rochin. I teri- van amon hou pyantè avoui

na lorda putha. Lè prâ è le kurti di j'alintoua iran to le tsôtin bi byan.

Din le viyo tin, le pachâdzo de la Charna irè pâ on pitit'afére. Kan l'ivouè irè pâ tru hôta fayi payi na pithe a on'omo ke pachâvè lè dzin chu na bârka. In'apri l'an b⬠ti di piti pon (passerelle). N'in d'avi on ou fon dè Ro¬ chin ke menâvè a Trivô. Apri, l'an bâti le pon dè Tuji k'irè achebin on barâdzo chu la Charna è chi dè Hôtaruva. Intrèmi, l'i avê onko chi de la Tufyére. Pu chi dè Tuji l'è j'ou ennèyi pè le lé de la Grevire è on pou dre ke l'è j'ou rinpyathi pè la route de

Rèchponcliâbyo dè ha pâdze: Albert Bovigny

Rte de Schiffenen /5 1700 Fribourg

Le village de Rössens en 1980. PHOTO TIRÉE DE «ARMORIAL ILLUSTRÉ», DE KETTY & ALEXANDRE

fro, tantyè a Dzenèva, a Bâla è din di jôtrè kotsè. Kan le grô de la bâtiche irè bin in- nan, l'i avê lé, mé dè mile j'ôvrê ke travayi van chu pyèthe. Lè j'on, hou di j'alintoua, alâvan dremi, mi- mamin di j'on goutâ a la mé- jon. Lè j'ôtro iran lodji din di barakè è medjivan a la kanti¬ na k'irè to pri. Lè j'intrèprê-

di «treuil» è lè tsèrdjivan chu di tsê po lè mena lèvi. In mi- mo tin l'an fê na route du In Rio, yô ke pachâvè la route kantonale dè Bulo a Friboua, tantyè a la Charna, a la hôtyà dou barâdzo. Ha route irè bin chur pâ goudrnâye è tantyè a la fin de la Bâtiche dou ba- rôdzo, l'i pachâvè to le dzoua di kamion ke lèvâvan

la korna dou barâdzo, avoui ouna chayête chu Pon-na- Vela è oun'ôtra chu Trivô. Ou dzoua d'ora lè d/.in dè Rochin chon to pri di velâd¬ zo de la ruva drête de la Charna è dè l'ôtra pâ avoui «l'autoroute» chon rido a Bulo bin a Friboua. Din le velâdzo totè lè routé chon goudrenâyè è l'i a tyè lè viyo

ke chè chovinyon di routé byantsè ke lèvâvan la putha ti lè kou ke pachâvè oun'oto ou bin ke f'ajê on bokon dè chi. L'i a achebin tyè mé lè viyo ke chè chovinyon dè hou j'an du karantè katro a kanranté na ke l'an bâti chi barâdzo.

Du adon, la ya din le velâdzo l'a bin tsandji. Lè payijan l'an dèkrè, n'in chàbrè chate ke van kolâ a la fretchire. La grôcha partya di d/.in van travayi in dèfro, a Bulo, a Friboua, din lè velâdzo a l'intoua è din lè j'intrèprêchè dè Rochin. Lè j'infan van achebin din lè j'èkoulè fro dou velâdzo, a Farvagny po la chèkondêre è a Friboua po lè hôtè j'èkoulè.

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ILLUSTRE Terre de Fribourg

Ê~j orte de 1250 mem- M. bres et enracinée comme les gens qui cul¬ tivent la terre, la Société fribourgeoise d'économie alpestre fête cette année son centième anniversaire. Une journée radieuse dont le déclic a été donné le sa¬ medi matin 26 avril par Robert Guillet, président de la SFEA, lors de l'as¬ semblée qui s'est déroulée dans une cantine dressée à la Tzintre, près de Char- mey. Un débat quelque peu bruyant qui, soudain, s'est transformé en un silence d'église pour écouter le message du conseiller d'Etat Pascal Cormin- bœuf, chef du Départe¬ ment de l'agriculture et de l'intérieur, qui a ouvert tout grand son cœur pour exprimer ses sentiments de paysan aux gens de la montagne et aux fabri¬ cants de fromage d'alpage.

Toute une vallée

et la montagne ont vibré

pour

l'économie alpestre

et la fête du fromage d'alpage

à fromages de la TZINTRE

Pour cet authentique défen¬ seur de la terre dont il est issu, «notre civilisation a été forgée par des siècles de paysannerie et dire que certains veulent ignorer cette boussole qui don¬ ne un sens à la vie d'un peuple». Et Pascal Cor- minbœuf d'ajouter: «Malheur au pays qui confie aux autres le soin de produire son pain et son lait. Plus l'homme se goinfre, plus il critique les producteurs de nourriture. C'est la mauvaise graisse des technocrates, ceux-là même Robert Guillet, président de lo SFEA. va effectuer sa 50e saison sur I'alpage.

Un orchestre champêtre qui a créé une formidable ambiance à la fête du fromage.

qui veulent ignorer les ar- maillis ou encore les empêcher de produire pour en payer d'autres pour ne rien faire». Si les gens de la montagne sont les artisans du paysage al¬ pestre, c'est «parce qu'ils ai¬ ment ce qu'ils font». Une allo¬ cution qui a fait vibrer le Pays de Fribourg, tel un coup de tonnerre (d'applaudissements) qui a amené la pluie tant atten¬ due.

Pour marquer dignement ce 100e anniversaire, la Société fribourgeoise d'économie al¬ pestre a, par la voix de son dy¬ namique président Robert Guillet, tenu à explorer l'ave¬ nir avec trois questions bien

Teneurs de montagne et exploitants récompensés La Société fribourgeoise d'économie alpestre a profi¬ té de cette assemblée du 100e anniversaire pour faire connaître le palmarès du concours de bonne tenue d'alpage, des forêts et du concours de fabrication fro- magère. Les prix seront re¬ mis aux lauréats le 19 juillet prochain au Lac-Noir, lors du rassemblement des mem¬ bres de la SFEA sur l'alpage de la Riggisalp. D'autre part, vu le nombre de parti¬ cipants à ces concours, nous ne publierons que les trois premiers de chaque catégo¬ rie.

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Exploitants d'alpages William Genoud, Audèches Paul Pythoud, La Petite Sauge Joseph Thalmann, Neugantrist Propriétaires d'alpages Alois Schuwey, Oberberg/Dürry

Michel et François Remy, 2e Groins Jean et Philippe Dupasquier,; Le Lity Exploitants-propriétaires A loïs Schuwey, Oberberg/Dürry

Pascal Audrey, Commune, Les Cours Joseph Thalmann, Neugantrist Producteurs de gruyère Frères Frossard, Banderettes André et Pierre-André Barras, 3e Groins Germain et Michel Piller, Vounetz Producteurs de vacherin f ri bourgeois Pierre-André Barras, 3e Groins Bernard Caille, Gros Fonds-Pertenetz Michel Remy, 2e Groins Producteurs de tommes Rudolf Overney,

Grosshaus/Riggisalp Alexis Ecoffey,

Combes/Schiaz/Aurosa Maurice Audrey, La Leyte Producteurs de crème Rudolf Overney, Grosshaus/Riggisalp Jean-Pierre Offner, Fendershaus/Neuhaus Joseph Thalmann. Neugantrist Ingéniosité Jacques Ruffieux, Tissinévaz Forêts

Gabriel Genoud. Niggsarpaz Jean et Philippe

Dupasquier, Le Lity Roger et François Michel, La Papausaz

La montée à l'alpage, peinture de Félix Castella.

précises: «Les mesures poli¬ tiques vont-elles motiver les gens de la montagne ou au¬ ront-elles pour effet d'obliger les armaillis à demeurer sur une voie de garage? Notre pays est-il à même d'éviter une écologie à outrance dont le risque est, selon la SFEA, une désertification des pâtu¬ rages? La carte touristique à jouer sera-t-elle en mesure d'influencer les politiciens à donner ce «coup de pouce» nécessaire aux gens de la mon¬ tagne et leur permettre de continuer à exploiter leurs al¬ pages?»

Ce qui, en tout cas, a été très encourageant à Charmey, a re¬

levé Yvan Brodard, président de la Coopérative fribourgeoi- se pour les fromages d'alpage, c'est que le public s'est dépla¬ cé très nombreux dans la val¬ lée de la Jogne pour soutenir les armaillis et les fabricants de fromage d'alpage. Une fête qui a connu un grand succès tant sur le plan commercial que sur celui de la solidarité. En plus, elle était chaleureuse parce qu'arrosée par les vins

Le chalet de «Moille-Etalon», en Veveyse.

du Vully et animée par un or¬ chestre champêtre de Belle- garde.

(24)

i ILLUSTRE

Huitième district

Aller à la rencontre des vignes et des montagnes, c'est parcourir le Valais en long et en lar¬ ge, mais le plus agréable est d'y passer un week-end pour sentir la température d'accueil de sa population, comme l'ont fait bon nombre de Fribourgeois venus des quatre coins de la Suisse romande et même de Bâle. C'est donc en tou¬ te convivialité qu 'ils ont été accueillis dans la capitale de ce merveilleux canton dans le dessein de partager la joie de leurs compa¬ triotes de Sion qui fêtaient le quart de siècle d'existen¬ ce de leur amicale. Forte d'une centaine de mem¬ bres, celle-ci a pour objec¬ tif de réunir les Fribour¬ geois qui vivent et travaillent dans cette ré¬ gion valaisanne.

Les festivités ont commencé le samedi 3 mai par un apéritif dans les anciennes caves Bon- vin et une excursion musicale dans les plus grands com¬ merces de cette ville. Alors que le soleil faiblissait à l'ho¬ rizon, le chœur mixte «Lè Mayentset» d'Yverdon et la chorale «La Marjolaine» de Genève ont, par un riche ré¬ pertoire de chansons, charmé délégués et invités, membres et amis de l'Amicale des Fri¬ bourgeois de Sion et environs qui fêtait le 25e anniversaire de

Pascal Butty, de l'Amicale des Fribourgeois de Sion, s'est vu confier le drapeau de l'AJB pour une année. À l'arrière-plan, le comité de l'AJB.

Coup d'éclat de l'Amicale

des Fribourgeois de Sion

25e anniversaire et assemblée

des délégués de l'AJB

Un week-end baigné de soleil

et arrosé de bons vins

sa fondation. Une manifesta¬ tion très réussie qui a convié bon nombre de Fribourgeois et de Valaisans à nouer des liens d'amitié et à mieux se connaître. Ces échanges de propos ont procuré une im¬ mense joie dans le cœur de nos compatriotes qui étaient ravis de l'accueil spontané qui leur était réservé. Comme l'ont d'ailleurs relevé Bernard De- labays, président du CO, et Georges Pochon, président de l'amicale, dans leurs messages de bienvenue. La musique et le chant sont en effet des senti¬ ments indispensables pour développer les traditions cul¬ turelles, maintenir son attache¬ ment à la terre d'origine et donner à l'Association Joseph Bovet le fortifiant qui lui est nécessaire.

Georges Pochon, président de l'Amicale des Fribourgeois de Sion, adressant un message à ses compatriotes.

Assemblée des délégués de l'AJB

L'accent sur les anniversaires

Les vingt-cinq ans de l'Ami¬ cale des Fribourgeois de Sion était une opportunité pour ac¬ cueillir l'Association Joseph Bovet qui, le dimanche matin, a tenu son assemblée des délé¬ gués dans la salle du Grand Conseil, sous la présidence de Robert Kolly. Ce dernier a eu l'insigne honneur de saluer quelques personnalités, plu¬ sieurs anciens membres du co¬ mité AJB, la rédacteur du FRILL qui, depuis trente ans,

est l'organe officiel des Fri¬ bourgeois du dehors, ainsi que les délégués de trente cercles sur les trente-huit que compte l'AJB. Après un hommage

(25)

"ïïïïffli Josette Romanens, secrétaire AJB

durant neuf ans, est gratifiée d'un cadeau par le président de l'asso¬ ciation.

Des Fribourgeois du dehors qui ont fière allure dans leur costume lors du cortège en ville de Sion.

aux membres décédés l'an passé, le président a retracé les principales activités de l'asso¬ ciation, tout en mettant l'ac¬ cent sur les 40 ans de l'Asso¬ ciation Joseph Bovet, les 15 ans de la Fondation «Les Co- lombettes» et les 10 ans de la Colombe d'Or. Il a d'autre part rappelé que si l'AJB veut poursuivre sa mission et main¬ tenir son image dans notre pays et auprès des Suisses de l'étranger, il faut que les prési¬ dents et les membres des co¬ mités des cercles fassent preu¬ ve de conviction et de dynamisme. Présentée par Georges Seydoux, trésorier, la situation financière de l'asso¬ ciation est considérée comme saine, même si sa fortune ac¬ tuelle ne dépasse guère les 30 000 francs. Quant à celle de

la Fondation «Les Colom- bettes», commentée par René Galley, président et trésorier, elle n'a fait l'objet d'aucune remarque. Etant donné que ce complexe hôtelier et culturel a enregistré depuis deux ans une nette baisse des affaires, es¬ sentiellement due à la réces¬ sion économique que nous connaissons, la Fondation a été contrainte de revoir la lo¬ cation de cet établissement. Louis Fragnière, président de la Colombe d'Or, a informé les délégués sur les activités de ce club qui compte une quarantaine de membres qui versent chaque année une coti¬ sation de 250 francs, ce qui permet de verser annuellement un montant de 30000 francs à la Fondation «Les Colom- bettes. Il en a profité pour lan¬ cer un appel, afin que ses com¬ patriotes viennent grossir les rangs de ce club de soutien. Bernard Delabays, président du CO du 25e, tout ému d'accueillir autant de monde.

Une seule démission au comité

L'AJB n'a, cette année, enre¬ gistré qu'une seule démission, celle de sa secrétaire Josette Romanens, de Bâle, laquelle s'est dévouée durant neuf ans au sein du comité. En recon¬ naissance de son travail, elle a été gratifiée d'un cadeau et de fleurs, ainsi que de la distinc¬ tion de membre d'honneur de l'AJB, sous les applaudisse¬ ments de l'assemblée. N'ayant personne du Giron de Suisse

ILLUSTRE

Activités de l'AJB en 1997 31 mai:

Loto à Vuadens et décora¬ tion florale des Colom- bettes

8 juin:

Pique-nique aux Colom- bettes

19,20 et 21 septembre: 40e anniversaire de l'asso¬ ciation aux Colombettes 3 mai 1998:

Assemblée des délégués à Vevey

alémanique pour la remplacer, le comité restera pour l'instant à sept membres, alors que Jo¬ seph Brasey, d'Aigle, a accep¬ té d'assumer le secrétariat. L'association a d'autre part distribué 79 insignes de fidéli¬ té qui montrent bien l'attache¬ ment de nos compatriotes à leurs cercles respectifs. Trois jours de fête aux Colombettes

Nous ne citerons dans cette édition que les grandes lignes des festivités qui sont prévues cet automne aux Colombettes. Le vendredi 19 septembre il y aura un concert par le Chœur des Armaillis de la Gruyère, le samedi après-midi verra une cérémonie sur la place du mo¬ nument Bovet, à Bulle, ainsi qu'un loto en soirée, étant donné que la Préfecture de la Gruyère n'autorise pas l'orga¬ nisation d'un bal la veille du Jeûne fédéral. Le dimanche 21 septembre une messe sera cé¬ lébrée par Mgr Pierre Mamie dans le magnifique site des Colombettes, où sera servi le banquet d'anniversaire animé

François Mudry, président de la ville de Sion, qui fut très applaudi pour son allocution.

(26)

BU ILLUSTRE

Huitième district

La chorale «La Marjolaine» de Genève.

par des fanfares et chorales de la région. L'instant le plus émouvant de cette assemblée a été sans aucun doute le passa¬ ge du drapeau de l'AJB du Cercle fribourgeois de Bâle à Pascal Butty de l'Amicale des Fribourgeois de Sion, qui en aura la garde durant une an¬ née.

Une participation très flatteuse

A l'issue des débats, les délé¬ gués se sont rendus en cortège, avec le concours de l'Harmo¬ nie municipale de Sion, des chorales, des groupes costu¬ més, des bannières et des membres des cercles, jusque dans le jardin de la Matze, où a été servi le vin d'honneur of¬ fert par la ville de Sion et la maison Provins. Puis ce fut le repas dans la belle salle de la

Matze, où Bernard Delabays, poète-chanteur-président du comité du 25e anniversaire, s'est distingué par son messa¬ ge d'amitié, son poème et sa chanson qui allèrent droit au cœur de quelque 400 compa¬ triotes, lesquels ont écouté avec beaucoup d'attention l'allocution de François Mu- dry, président de la ville de Sion, et le message très convi¬ vial de Georges Pochon, prési¬ dent de l'amicale. Quant à la partie récréative, elle fut ani¬ mée par José Marka, par le chœur mixte «Lè Mayentset» d'Yverdon, sous la direction de François Chassot, et par la chorale «La Marjolaine» de Genève, dirigée par Jean- Claude Emonet, de Remau- fens. Les participants à cette fête sont rentrés enchantés des heures vécues à Sion et surtout

René Galley, président et tréso¬ rier de la Fondation «Les Colom- bettes».

Le chœur mixte «Lè Mayentset» d'Yverdon.

d'avoir pu emporter pour la plupart une bouteille de Fen¬ dant ou de Dôle du Valais qui leur a été gratifiée par une tombola dont les lots représen¬ taient un montant de 7800 francs. Il faut le faire... Pour la parfaite réussite de ce 25e anniversaire et de l'assem-

Les bannières des cercles fribour¬ geois du dehors qui flottent au vent valaisan.

blée AJB, nos plus vifs com¬ pliments vont à Bernard Dela¬ bays qui, avec son comité et Georges Pochon, président de l'amicale, a été la cheville ou¬ vrière de ce week-end de festi¬ vités et de retrouvailles au soleil de l'amitié entre Fri¬ bourgeois et Valaisans!

Texte et photos: Gérard Bourquenoud

(27)

INDEX DES SALLES - PAYS DE FRIBOURG Exclusivité A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès - Concerts - Théâtre FRIBOURG ILLUSTRÉ E = Expositions N = Repas de noces S = Séminaires

I LIEU

| RAISON SOCIALE TÉL. FAX FERMETURE JOUR DE NBREPLACES SALLE CODE SPÉCIALITÉS DU JOUR | MENU 1

GLANE ROMONT

Restaurant de la Poularde T. 026/652 27 21 F. 026/652 14 72 - 10 à 240 places A-B-C- N-S Spécialités de saison Oui ROMONT

Hôtel-de-Ville T. 026/652 26 98 F. - Lundi Jusqu'à 300 places A-B-C- N Fondue Fr. 11 .- Oui SIVIRIEZ

Auberge du Lion-d'Or F. 026/656 16 62 T. 026/656 13 31 Lundi 30 à 250 places A-B-C- E-N-S menu traditionnel et gastronomique Spécialités de saison, Oui

VEVEYSE Ilecrêt

| Hôtel de la Croix-Fédérale T. 026/918 51 42 F.- Lundi Jusqu'à 300 places A-B- N-S Jambon de campagne Oui |

GRUYÈRE BOTTERENS

Auberge du Chamois T. 026/921 16 19 F. - Mercredi 40 à 120 places A-B- N-S Spécialités de saison Oui CHARMEY

Hôtel Cailler T. 026/927 62 62 F. 026/927 62 63 - Jusqu'à 260 places A-B-C- E-N-S Suggestions gastronomiques Oui CRÉSUZ

Hôtel du Vieux-Chalet F. - T. 026/927 12 86 sauf juillet-août Mardi, Jusqu'à 250 places A-B- C-N Tournedos Vieux-Chalet Oui ÉCHARLENS

Auberge de la Croix-Verte T. 026/915 15 15 F. 026/915 17 70 Dimanche soir et lundi 120 places A-B- N-S Cuisses de grenouilles, spécialités de saison Oui MORLON

Café Gruyérien T. 026/912 71 58 F. 026/912 16 84 Mardi Accès chaise roulante 10 à 120 places A-B- N-S Filet de sandre du lac Oui NEIRIVUE

Auberge du Lion-d'Or T. 026/928 11 05 F. - Mercredi 10 à 100 places A-B- E-N Truites de Neirivue, spécialités de saison Oui SÂLES

Hôtel de la Couronne T. 026/917 81 12 F. - Lundi Jusqu'à 250 places A-B- N-S Petit menu gastronomique Oui VAULRUZ

Restaurant de la Croix-Verte F. - T. 026/912 74 33 Lundi ap.-midi et mardi 10 à 120 places A-B- E-N Fondue bressane, filet de perche, menu du dimanche Oui VUADENS

Chalet des Colombettes F. 026/912 12 96 T. 026/912 12 93 - 10 à 200 places A-B-C- E-N-S Spécialités gniériennes, cuisine sponta¬ née, buffet au fil des saisons dès 35 fr. Oui

SINGINE LAC-NOIR/SCHWARZSEE

Hôtel Primerose au Lac F. 026/412 12 66 T. 026/412 16 32 - 40,100,160 places A-B-C- E-N-S Spécialités de saison Oui TAVEL

Hôtel Taverna T. 026/494 53 13 F. 026/494 53 15 - 10 à 200 places A-B-C- E-N-S

Spécialités fribourgeoises,

buffet au fil des saisons dès 35 fr. Oui

SARINE LE PAFUET

Café-Restaurant T. 026/413 33 22 F. 026/413 41 74 Lundi 20 à 450 places A-B- E-N

Filet de perche, jambon

JE + DI thé dansant Oui LOSSY Café-Restaurant Le Sarrazin T. 026/475 12 44 F. 026/475 42 44 - 100 places A-B- N-S Fondue bourguignonne à volonté Non MARLY

Hôtel-Rest. Croix-Blanche T. 026/439 93 53 F. 026/439 93 50 - 10 à 140 places A-B-C- E-N-S

Buffet (campagnard) dès 35 fr.

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