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Etude de la biodiversité des aphides dans différentes cultures dans la région de Bouira

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Academic year: 2021

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(1)

DEPARTEMENT D’AGRONOMIE

Réf : ……./UAMOB/F.SNV.ST/DEP.AGRO/20

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES

EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME MASTER

Domaine : SNV

Filière : Sciences Agronomiques

Spécialité : Protection des végétaux

Présenté par :

M

me

KACI Dalila

Thème

Etude de la biodiversité des aphides dans différentes

cultures dans la région de

Bouira

Soutenu le :

24 / 09 / 2020

Devant le jury composé de :

Nom et Prénom Grade

Mme SAYAH Siham MAB Univ. de Bouira Présidente

Mme BOUBEKKA Nabila MCB. Univ. de Bouira Examinatrice

MmeMAHDI Khadidja MCA Univ. de Bouira Promotrice

(2)

Remerciements

Mes sincères remerciements vont à madame MAHDI Khadidja.

Maitre de conférence a l’université de Bouira, d’avoir accepter de

diriger mon travail, pour son sérieux et sa gentillesse.

Tout mes remerciements les plus profonds vont à madame

BOUBEKKA Nabila, maitre de conférence à l’université de Bouira

pour sa contribution à l’évaluation de ce travail.

Tout mes remerciements vont aussi à Madame SAYAH Siham

Maitre Assistant à l’université de Bouira, d’avoir accepté de

contribuer à évaluer mon travail.

Un grand merci pour toute les personnes qui m’ont aidé et

soutenu

(3)

Dédicaces

A la mémoire de mon père que dieu l’accueille dans son vaste paradis

A ma mère

A mon mari Amrane et mes filles Léa et Ania

A ma sœur Naima et mon frère Smail

A ma très chère amie et promotrice Mme Khadidja MAHDI

A tout les gens qui m’ont soutenu amis et collègues

Aux personnels de la DSA de Tizi Ouzou et DSA de Bouira

(4)

Sommaire

Remerciements Dédicace

Liste des tableaux Liste des figures

Introduction……… 1

Chapitre I : Concept de la Biodiversité 1.1. La biodiversité………... 3

1.1.1. Concept de la biodiversité………... 3

1.1.2. Niveau de la biodiversité………. 3

1.1.2.1. La diversité intra spécifique……….. 3

1.1.2.2.La diversité des espèces( diversité Spécifique………... 3

1.1.2.3. La diversité des écosystèmes………. 3

1.1.3. Biodiversité agricole……… 4

1.1.3.1. Biodiversité domestique……… 4

1.1.3.2. Biodiversité para agricole……….. 4

1.1.3.3. Biodiversité extra agricole………. 4

1.1.4. Bio indicateurs de la biodiversité……… 4

1.1.5. Importance de la biodiversité……….. 5

1.1.6. Biodiversité des arthropodes………... 5

1.1.6.1. Classification des arthropodes………... 5 1.1.6.2. Méthodes utilisés dans l’étude des arthropodes………

7

1.1.6.3. Importance et rôle des arthropodes dans les ecosystemes……….

(5)

2.2. Systématique des Aphides………. 8

2.3. Morphologie externe des pucerons……… 10

2.3.1. La tête……….. 12

2.3.2. Le thorax……….. 12

2.3.3. L’abdomen………... 12

2.4. Cycle de développement………... 13

2.5. Dégâts causés par les pucerons………. 13

2.5.1. Espèces de pucerons inféodés a la culture de pomme de terre……… 14

2.5.2. Espèces de pucerons inféodés à la culture du melon………... 14

2.5.3. Espèces de pucerons inféodés à aux agrumes……… 15

2.6. Lutte……… 16

2.6.1. Surveillance et évaluation des risques………. 16

2.6.2. Lutte chimique………. 17

2.6.3. Lutte biologique contre les pucerons………... 17

Chapitre III : Présentation de la région d’études 3.1. Situation géographique……….. 19

3.2. Facteurs abiotiques de la région d’étude………... 20

3.2.1. Facteurs édaphiques de la région de Bouira……… 20

3.2.2. Facteurs climatiques de la région de Bouira………... 20

3.2.2.1. Température………... 20

3.2.2.2. Pluviométrie de la région de Bouira……….. 20

3.2.2.3. Humidité de l’air de la région de Bouira………... 21

3.2.2.4. Vents et Siroco de la région de Bouira……….. 22

3.3. Facteurs biotiques de la région de Bouira………. 22

3.3.1. Données bibliographiques sur la végétation de la région d’étude ………. 22

(6)

Chapitre IV : Matériel et méthode

4.1. Choix et description des stations d’étude……….. 24

4.1.1. Station de la ferme pilote Boucharaine Med d’el Asnam………... 24

4.1.2. Station de Ain Bessem : Champ de blé dur……… 25

4.2. Méthodes d’échantillonnage des Aphides……… 25

4.2.1. La méthode de capture à la main………. 25

4.2.2. Avantage de la méthode……….. 26

4.2.3. Inconvénient de la méthode………. 26

4.3. Protocole expérimentale………... 26

Chapitre V- Résultats préliminaires………. 27

Conclusion générale………... 31

Références bibliographiques………. 32 résumé

(7)

Figure N° 02 : Schéma : Morphologie générale d’un puceron aptère Figure N° 03 : Cycle biologique des pucerons

Figure N° 04 : Carte de localisation de la région de Bouira Figure N° 05 : Parcelle de pomme de terre

Figure N° 06 : Champs de blé dur

Figure N° 07 : Pucerons sur la culture du melon Figure N° 08 : Puceron sur citronnier

Figure N° 09 : puceron sur mauvaises herbes avoisinantes du champ de blé Figure N° 10 : Puceron sur la vigne

Figure N° 11 : puceron sur pomme de terre Figure N° 12 : pucerons sur rosier

(8)

Liste des tableaux

Tableau N° 01 : Classification et caractères généraux des arthropodes

Tableau N° 02 : quelques espèces Ophidiennes endommageant les agrumes

Tableau N° 03: Quelques virus transmis par les pucerons sur la culture de pomme de terre

Tableau N° 04 : les insectes auxiliaires et les champignons entomopathogènes commercialisés et employés en lutte biologique contre les pucerons Tableau N° 05 : Températures moyennes mensuelles de la région de Bouira (2014-2016) Tableau N° 06 : Tableau Précipitations moyennes mensuelles (mm) de la station

météorologique de Bouira

Tableau N° 07 : Humidité relative moyennes mensuelles (%) de la région de Bouira Tableau N° 08 : Vitesse moyennes mensuelles du vent (Km/h) de la région de la region

de bouira

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1

Parmi les contraintes biotiques, les pucerons sont considérés comme l’un des principaux groupes de ravageurs au plan mondial, ces insectes causent des dégâts directs en se nourrissant de la sève phloèmienne et indirects en transmettant des virus, ils peuvent également développer des résistances vis-à-vis des insecticides (BONNEMAIN et CHOLLET, 2003). Leur impact sur les cultures est déterminé d’une part, par leur taux de multiplication rapide grâce à l’alternance de plusieurs générations parthénogénétiques avec une seule génération sexuée au cours de leur cycle évolutif et d’autre part, par leur mode de dispersion en produisant des ailés qui colonisent d’autres plantes hôtes (TAGU et al., 2004).

Les pucerons constituent un problème économique et agricole majeur dans de nombreuse cultures par la transmission de virus et par les dommage directs qu’ils infligent aux plante en se nourrissant du phloème (DEDRYVER et al., 2010). Ils jouent un rôle important dans la transmission des maladies virales.

Les viroses en culture de pomme de terre représentent une contrainte importante. Les pertes de rendement des pommes de terre dues aux maladies virales fluctuent entre 5% et 90% (GLADDERS et CAMPBELL-HILL, 1988 ; KUPPA et HASSI, 1989 ; HANE et HAMM, 1999 ; RYKBOST et al., 1999). Plusieurs facteurs sont à la base de cette grande variation :

Les conditions environnementales

Le type de virus et la sévérité des infections La diversité des espèces de pucerons

La qualité et la variété des semences

La transmission du PVY (Virus de pomme de terre) est occasionnée par les pucerons selon un mode non persistant. En quelques secondes, le virus s’attache au stylet du puceron lors de l’alimentation sur la plante, le puceron devient alors un vecteur et dissémine le PVY lors de son déplacement.

La lutte chimique est le moyen le plus utilisé pour le control des infestations des pucerons. Les pesticides non sélectifs peuvent détruire les auxiliaires (SULLIVAN, 2008). Ces molécules chimiques sont également impliquées chez l’homme dans des cas de cancers, de maladies tératogènes, mutagènes, destruction du système immunitaire et la perturbation des sécrétions endocriniennes. Ces risques sont liées à la consommation des résidus des pesticides avec les aliments et l’eau ou la respiration de l’air pollué (HORRIGAN et al., 2002). En outre,

(10)

Introduction

2

l’utilisation massive des insecticides a conduit à l’apparition des souches résistantes de pucerons ( HARMEL et al., 2008).

L’utilisation des variétés dotées d’une résistance naturelle contre les insectes et les maladies, semble être l’une des méthodes de lutte alternatives les plus intéressantes, en raison de ses avantage multiples sur le plan économique et ecologique (SMITH, 2005). Ainsi l’emploi de nouvelles variétés et de portes greffes, combinant la tolérance aux principaux stress biotiques et abiotiques et les bon paramètres de production, constituent un objectif majeur pour les chercheurs dans le domaine de la protection phytosanitaire (MASERTI et al., 2011).

Ce travail est dirigé pour étudier et inventorier les espèces de pucerons vivant sur différentes cultures et de mettre en évidence les facteurs influençant leur relations, alimentaire, avec leur plante attaquée.

Ce document est structuré en cinq chapitres

Le premier est dédié à donner quelques notions sur la biodiversité, dans le deuxième chapitre sont notées les généralités sur les aphides, dans le troisième chapitre une description de la région d’étude, pour ce qui est du quatrième chapitre, il est consacrée à présenter les différentes stations d’étude et Protocol expérimental, le dernier chapitre renferme les résultats préliminaires. Ce document est clôturé par une conclusion générale et des perspectives

(11)

3

Chapitre I : Concept de la biodiversité

Ce chapitre est consacré à la présentation de quelques concepts et définitions de la biodiversité.

1.1. La biodiversité

1.1.1. Concept de la biodiversité

La biodiversité englobe toutes espèces vivantes sur terre, leur relation entre elles ainsi que les différents gènes, écosystèmes et espèces. La biodiversité est l’une des plus grandes richesses de la planète, et pourtant la moins reconnu comme telle (WILLSON, 1992) cité par (DAJOZ, 2008).

Le concept de la biodiversité va plus loin que la simple description de la diversité du vivant (ARMSWORTH et al, 2004). La biodiversité est une affaire d’interactions au sein de chaque niveau fonctionnel entre les échelles fonctionnelles mais aussi avec les sociétés humaines (LEVREI, 2007).

1.1.2. Niveau de la biodiversité

Le rôle de la diversité biologique dans un écosystème s’apprécie à trois niveaux d’intégration (SAUSSOL ET PINEAU, 2007).

1.1.2.1. La diversité intra spécifique :

On l’appelle aussi la diversité génétique, elle concerne la variabilité génétique des populations. C’est l’héritage de l’histoire de l’espèce (CHOUIHET N, 2013).

1.1.2.2. La diversité des espèces « diversité spécifique »

La diversité spécifique caractérise la diversité des espèces. Il existe une grande variété de formes, de tailles et de caractéristiques biologiques parmi les espèces. Une espèce est un ensemble d’êtres vivants ayant des caractères semblables, féconds entre eux et engendrant, dans des conditions naturelles une descendance viable et féconde (JOYARD Jaques, (www.encyclopidie-environnement.org).

1.1.2.3. La diversité des écosystèmes

Elle caractérise la diversité globale des biocénoses et des biotopes. On considère que la richesse en espèces est fonction de la diversité des habitats et du nombre de niches écologiques potentiellement utilisables (CHOUIHET N, 2013).

(12)

Chapitre I Concept de la biodiversité

4

1.1.3. Biodiversité agricole

Selon PEETERS, 2004 ; il est possible de distinguer trois catégories de biodiversité en milieu agricole, en prenant compte de leur rôle vis-à-vis de l’agro-écosystème.

1.1.3.1. Biodiversité domestique

Elle est planifié par l’agriculteur, ce sont les races et les variétés domestiquées par l’homme ou bien l’agriculteur (animaux élevés et végétaux cultivés).

1.1.3.2. La biodiversité para-agricole

Elle est définie par la biodiversité sauvage fonctionnelle qui joue un rôle déterminant dans le fonctionnement de l’agro-écosystème. Il s’agit par exemple des espèces ravageurs et espèces auxiliaires.

1.1.3.3. Biodiversité extra-agricole

Toutes les espèces sauvages spontanées jouant un rôle moins important dans le fonctionnement de l’agro-écosystème (ANONYME, 2009) .

1.1.4. Bio indicateurs de la biodiversité

HEBERT(1999) : les problématique de la biodiversité ont presque été associées aux vertébrés ou aux plantes tandis que la majeure partie des espèces sont reconnues comme vulnérable et menacées. HILTY et MERENLENDER (2000), insiste que la majorité des invertébrés sont également plus sensibles aux perturbations environnementales que les angiospermes et les vertébrés. Les arthropodes en général et les insectes en particulier, constituent donc un outil précieux pour l’étude des écosystèmes et l’évaluation de leur état de santé (CHOUIHET, 2013)

(13)

5

1.3. Importance de la biodiversité :

Selon DAJOZ, 2008; la biodiversité joue un rôle important dans le maintien de la structure, de la stabilité et du fonctionnement des écosystèmes et en particulier de leur productivité. Le maintien d’une biodiversité élevée est indispensable au maintien de l’ensemble des services fournis par l’écosystème.

La biodiversité est considérée comme étant la base de l’agriculture. Son maintien est indispensable pour répondre aux besoins nutritionnels et de subsistance. La biodiversité des paysages agricoles fournit et maintient les services des écosystèmes indispensables à l’agriculture (ibd-2008-booklet-fr.pdf).

1.4. Biodiversité des Arthropodes :

L’embranchement des arthropodes est constitué d’environ 875000 espèces. Il est considéré comme étant le plus important du règne animal (moineaudeparis.com/dossiers/classification des arthropodes.html).

1.4.4. Classification des arthropodes :

Les arthropodes présentent un plan d’organisation constant. Ils sont classés selon la disposition et la structure des appendices (www.biorny.sitew.com/fs/Root/ 5jbuk-LES_ARTHROPODES.pdf).

Les arthropodes se repartissent en cinq classes :

 Les insectes

 Les myriapodes

 Les crustacés

 Les arachnides

(14)

Chapitre I Concept de la biodiversité

6

Tableau N° 1 : Classification et caractères généraux des arthropodes ( Users/Amrane/AppData/Local/Temp/EART.pdf) Sous embranchement / Caractéristiques Respiration/antennes / Appendices Classe Trilobitomorphes

Arthropodes primitifs, tous fossiles et représentants typiques de l’être primaire

- Trilobites

Chélicérates

Au niveau de la bouche, une paire d’appendices se terminant par une pince(chelicere) et une paire d’appendices tactiles, préhenseurs ou masticateurs(pédipalpes) - Sans appareil respiratoire individualisé, tous marins - Respiration branchiale - Respiration aerienne -Pycnogonides -Mérostomes -Arachnides Mandibulates ou Anténnates

Possèdent une paire de mandibules et au moins une paires d’antennes

-Respiration branchiale -deux paires d’antennes

Crustacés --une paire d’antennes Respiration trachéenne N paire d’appendices locomoteurs -Myriapodes Trois paires d’appendices locomoteurs -Insecta

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7

1.4.6. Méthodes utilisées dans l’étude des arthropodes :

Les pièges sont des appareils qu’on laisse en place pendant un intervalle de temps déterminé et qui prennent les insectes à leurs contact (BENKHLIL, 1992). Le matériel utilisé pour réaliser des échantillonnages quantitatifs permettant de connaitre l’abondance des diverses espèces (DAJOZ, 1998).

La plus part des études en arthropodologie demandent des résultats chiffrés, à savoir le nombre d’individus d’une espèce, le nombre d’espèce présents etc… elles nécessitent donc de récolter et conserver les échantillons (babel.cegep-ste-foy.qc.ca/profs/gbourbonnais/entomo/12_methodes.pdf).

Ils existent plusieurs méthodes de piégeage dites relatives et absolues. Les premières renseignent sur la présence ou l’absence d’une espèce, l’abondance par rapport à une autre. Tandis que les deuxièmes permettent de calculer la densité d’une espèce ((babel.cegep-ste-foy.qc.ca/profs/gbourbonnais/entomo/12_methodes.pdf).

1.4.7. Importance et rôles des arthropodes dans les écosystèmes :

Les arthropodes représentent au moins les trois quat de la faune. Leur importance est très apparente dans les processus écologiques des écosystèmes, dans les chaines alimentaires et le control des ravageurs des cultures (Ch. Gaspar : protection ou gestion des invertébrés, www.insectes.org).

Les arthropodes peuvent être classés en deux catégories : les ravageurs et les auxiliaires :  Les ravageurs : ils sont nuisibles pour les cultures agricoles, ils sont majoritairement

phytophages et peuvent en se nourrissant ou en transmettant des pathogènes, cause la mort de la plante.

 Les auxiliaires : ce sont des regulateurs naturels des populations de ravageurs, ils sont utilises en lutte biologique contre les ennemis des cultures (ensaia.univ.lorraine.fr)

(16)

Chapitre II Etude bibliographique sur les Aphides

8

Chapitre II – Etude bibliographique sur les Aphides

Le deuxième chapitre portera présentation bibliographique sur les aphides

2.1 – Généralités sur les Aphides

Les pucerons constituent un groupe d’insectes très répondu dans le monde (HULLE et al ; 1998). Selon (DELORME, 1997 ; HULLE et al., 1998) il existe plus de 4700 espèces, parmis elles 250 sont des ravageurs (FRAVAL, 2006). Ceux sont des ravageurs des plantes à fleurs mais aussi les résineux, quelques fougères et mousses (TURPEAU –AIT IGHIL et al ; 2011). La plupart sont inféodés à une seule espèce végétale mais certains sont polyphages (FRAVAL, 2006).

Les pucerons causent d’importantes pertes économiques. En effet, non seulement ils affaiblissent la plante en prélevant la sève élaborée, mais ils provoquent également des déformations du végétal et sont vecteurs de plusieurs maladies virales.

2.2. Systématique des Aphides

D’après ILUZ (2011), les aphides sont classés comme suit : Reigne animalia

Phyllum Arthropoda Classe Insecta Ordre Hemiptera Sous ordre Sternorrhyncha Super famille Aphidoidae Famille Aphididae Adelgidae Eriosomatidae Phylloxeridae

Selon le même auteur, le sous ordres des sternorrhyncha compte également d’autres insectes comme les psylles, les aleurodes et les cochenilles

D’après la classification de REMAUDIERE et REMAUDIERE (2006), la famille des Aphididae est subdivisée en 25 sous familles, 18 tribus et 2 sous tribus qui sont : 1. S/F des Aiceoninae

(17)

9

3. S/F des Aphidinae : Tribu des Aphidini Tribu des Macrosiphini Sous tribu des Aphidina Sous tribu des Rhopalosiphina 4. S/F des Chaitophorinae : Tribu des Atheroidini Tribu des Chaitophorini

5. S/F Drepanosiphinae

6. S/F des Greenideinae : Tribu des Cervaphidini Tribu des Greenideini Tribu des Schoutedeniini 7. S/F des Hormaphidinae : Tribu des Cerataphidini Tribu des Hormaphidini Tribu des Nipponaphidini 8. S/F des Israelaphidinae

9. S/F des Lachninae : Tribu des Cinarini Tribu des Lachnini Tribu des Tramini 10. S/F des Lizeriinae

11. S/F des Macropodaphidinae 12. S/F des Mindarinae

13. S/F des Myzocallidinae : Tribu des Calaphidini Tribu des Myzocallidini

14. S/F des Neophyllaphidinae 15. S/F des Neuquenaphidinae 16. S/F Parachaitophorinae

17. S/F des Pemphiginae : Tribu des Eriosomatini Tribu des Fordini Tribu des Pemphigini 18. S/F des Phloeomyzinae

19. S/F des Phyllaphidinae 20. S/F des Pterastheniinae 21. S/F des Pterocommatinae

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Chapitre II Etude bibliographique sur les Aphides 10 22. S/F des Saltusaphidinae 23. S/F des Taiwanaphidinae 24. S/F des Tamaliinae 25. S/F des Thelaxinae

La sous famille des aphidinae est la plus grande et contient une proportion élevée de pucerons se nourrissant de plantes herbacées (BLACKMAN et EASTOP, 2007). Les pucerons les plus nuisibles appartiennent au genre Aphis qui est considéré comme le plus grand genre d’Aphides dans le monde (CŒUR D’ACIER et al ; 2007).

2.3. Morphologie externe des Pucerons

Les pucerons sont des insectes dont la longueur du corps est comprise entre 2 et 5 millimètres. Ils possèdent des téguments mous avec un corps ovale et peu aplati (FRAVAL ,2006). La surface du corps peut être brillante, mate ou recouverte d’excrétions cireuses. Leur cuticule peut être pigmenté ou dépourvue de pigmentation selon les stades, les formes ou les espèces (LECLANT, 1999 cité par KHALOUL, 2014).

Le corps des pucerons est composé principalement de trois parties : tète, thorax et abdomen

(19)

11

Figure 01 : Morphologie générale d’un

puceron(http://ephytia.inra.fr/fr/C/19720/Biocontrol-Biologie)

Figure 02 : schéma : Morphologie générale d’un puceron (http://ephytia.inra.fr/fr/C/19720/Biocontrol-Biologie)

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Chapitre II Etude bibliographique sur les Aphides

12

2.3.1. La tête

La tête porte des critères importants pour l’identification : une paire d’antennes, des yeux composés et le rostre (organe nourricier). Elle est bien séparée du corps chez les aillés alors que chez les aptères elle est plus dans la continuité du corps.

Les antennes sont formées généralement de six articles sur lesquels apparaissent des organes olfactifs appelés rhinaries ou sensoria (sensoria primaires et secondaires) (HULLE et al ;1999).

D’après ILUZ (2011), les pucerons portent deux yeux composés et derrière chaque œil se trouve un tubercule oculaire porteur de trois ommatides (triommatidia).

Le système buccal est de type piqueur-suceur composé de stylets perforant, long et souple, coulissant dans un rostre segmenté à 4 articles. Le rostre est situé à la face inferieure de la tête (HULLE et al ; 1998).

2.3.2. Le thorax

Le thorax porte trois paires de pates et deux paires d’ailes pour les formes aillées (TURPEAU –AIT IGHIL ET al ; 2011). Les trois paires de pates se terminent par des tarses à deux articles, le dernier est pourvu d’une paire de griffes (HULLE et al ; 1998).

Les ailes chez les formes aillées sont membraneuses repliées verticalement au repos ; chez certaines espèces, la nervation est caractéristique (HULLE et al ; 1999).

2.2.3. L’abdomen

L’abdomen comporte neuf segments difficiles à différencier. Le cinquième porte les cornicules et le dernier segment porte la cauda (HULLE et al ; 1998).

D’après FRAVAL (2006), la cauda est une prolongation du dernier segment et sert à l’épandage du miellat quant aux cornicules, ce sont des tubes creux dressés de forme et de longueur très variées (MONDOR et ROITBERG, 2002). VANDERMOTEN et al (2011), site que les cornicules secrètent une substance de défense et une phéromone d’alarme qui incite les pucerons voisins à se détacher de la plante et à se laisser tomber.

2.4. Cycle de développement

D’après SULLIVAN (2005), les pucerons comportent quatre stades larvaires qui ressemblent à des adultes, mais d’une taille plus petite. Ils sont séparés par des mues qui permettent la croissance en longueur, ce sont donc des insectes à métamorphose

(21)

13

devenir des adultes aptères ou ailés.

Les œufs sont généralement déposés dans les fissures de l’écorce des arbres ou dans les bases des bourgeons à feuilles (HALES et al ; 1997).

Figure N° 03 : Cycle biologique des pucerons ( fun-mooc.fr)

2.4. Dégâts causés par les pucerons

Les pucerons sont des ravageurs potentiels des plantes (EASTOP, 1977). Ils agissent sur la qualité et la quantité de la production. Les pucerons ont un très grand potentiel de reproduction en raison de leur longue période de parthénogenèse combinée un temps de génération court.

Les pucerons causent des dégâts directs (alimentation à partir de la sève et déformation de leurs hôtes) et indirects (transmission des virus et dépôts de miellat sur les feuilles) (CŒUR D’acier et al., 2010). Les dégâts sont en fonction de la durée de présence et du nombre du pucerons sur la plante, et du degré de sensibilité des végétaux aux pucerons (DEDRYVER et al., 2010).

Ils ingèrent la sève de leur hôtes par l’intermédiaire des pièces buccales de type piqueur-suceur (GOGGIN, 2007). Sur les agrumes, l’action de leur alimentation se manifeste par une déformation, un gaufrage des jeunes feuilles. Les fleurs attaquées, avortent et tombent. Les fortes attaques entravent même le bon développement de la

(22)

Chapitre II Etude bibliographique sur les Aphides

14

plante (PRALORAN, 1971). Les pucerons rejettent à travers l’anus, le sucre qui se trouve en excès, sous forme de gouttelettes, appelées miellat (FRAVAL, 2006) ce miellat attire les fourmis et provoque la formation de fumagine qui à son rôle gêne la photosynthèse et diminue la qualité de la production (ROTH, 1980).

D’après (FRAVAL, 2006), les pucerons sont considérés comme des vecteurs potentiels des virus. Prés de la moitié des virus phytopathogenes est transmis par les pucerons (DEDRYVER, 2010).

Selon (PRALORAN, 1971) Les pucerons sont responsables de la transmission du virus de la Tristeza. Ce virus était responsable de la perte de sept millions d’arbres d’oranger dans les l’état de Sao Paulo au Brésil (EASTOP, 1977).

Plus de 35 virus infectent naturellement la pomme de terre. Six sont considérés majeurs car les dégâts ont un impact économique très important (MARCHOUX et al., 2008). Une fois introduit dans la plante, le virus perturbe l’activité cellulaire.

2.4.1. Espèces de pucerons inféodés à la culture de pomme de terre :

Quelques espèces de pucerons s’alimentent sur la pomme de terre ; il s’agit :

Myzus persicae

Macrosiphum euphorbiae

Ces deux espèces colonisent précocement les feuilles supérieures de la plante, suivie plus tard par de trois autre espèces, il s’agit de :

Aphis gossypii

Aphis nassturtii

Aulacorthum solani

Ces pucerons sont à l’origine de plusieurs maladies virales (virose) responsables de diminuer la qualité de la semence et production de la pomme de terre.

2.4.2. Espèces de pucerons inféodés à la culture du melon :

Plusieurs espèces de pucerons peuvent coloniser les plants du melon, ils forment des colonies sur les jeunes folioles. Ils sont redoutables par leurs capacités de transmettre plusieurs viroses. On site :

Myzus persicae

(23)

15

2.4.3. Espèces de pucerons inféodés au agrumes :

D’après Barbagallo et al (2007), Ils existent plusieurs espèces de pucerons qui attaquent les agrumes, les plus importants sont :

Aphis spiraecola

Aphis gossypii

Toxoptera aurantii

Toxoptera citricidus

Tableau N° 03: quelques espèces aphidiennes endommageant les agrumes (Barbagallo et al., 2007)

Puceron Dégâts Autres caractéristiques

Aphis spiraecola Forte déformation des jeunes pousses de l’oranger, le clémentinier et le pomelo et négligeable sur le citronnier

-Très nuisibles aux agrumes

-Anholocyclique en région chaudes -Cosmopolite

Aphis gossypii Infeste les jeunes pousses de l’oranger, le clémentinier et le pomelo

-absence de déformations -souvent anholocyclique -cosmopolite

Toxoptera aurantii Présent sur toutes les jeunes pousses des espèces

-anholocyclique -cosmopolite

Toxoptera citricida Présent sur toutes les jeunes pousses des espèces

Anholocyclique et rarement holocyclique

Sinomegoura citricola Infeste les jeunes pousses -Répartition localisée (sud est de l’asie jusqu’à l’australie)

- Anholocyclique Aulacorthum magnoliae Infeste les jeunes pousses Anholocyclique Toxoptera odinae Infeste les jeunes pousses -Anholocyclique

-Afrique sub-saharienne Macrosiphum euphorbiae Présence sporadique sur les

pousses tendres

-cosmopolite

-dégâts peu importantes Aphis fabae Présence sporadique sur les -cosmopolite

(24)

Chapitre II Etude bibliographique sur les Aphides

16

pousses tendres -dégâts peu importantes Aphis craccivora Présence sporadique sur les

pousses tendres

-cosmopolite

-dégâts peu importantes -anlocyclique

Tableau N° 04: Quelques virus transmis par les pucerons sur la culture de pomme de terre (Duvauchelle et al., 2004)

Nom du virus Principaux vecteurs

Symptômes des infections secondaires

PLRV

M. persica A. solani M.euphorbiae A.nasturtii

-Feuilles enroulées en cuillères, dures et craquantes

-tubercules fils de petites tailles -nécrose interne en forme de réseaux -perte de rendement

PVY

M.persica A.nasturtii

Nécrose, rabougrissement des plans et perte de rendement

PVA

M.persica M.euphorbiae

Marbrures et perte de rendement

2-5-Lutte

La lutte contre les pucerons consiste en premier lieu à protéger les stades sensible de la plante, en empêchant les populations d’atteindre des effectifs ou elles peuvent entrainer des dégâts quantifiables, aussi il faut limiter au maximum l’introduction de virus dans une parcelle indemne par les pucerons ailés.

2.5.1. Surveillance et évaluation des risques :

La surveillance des ravageurs présents dans les cultures est un point important du dispositif nécessaire en protection phytosanitaire des cultures. Elle permet le repérage précoce des premiers foyers, leur évolution conditionnera les interventions à mettre en œuvre.

(25)

17

Les traitements insecticides peuvent être effectués soit pendant l’hiver ou bien pendant la végétation des plantes destinés à combattre uniquement les virginipares aptères et ailés (BONNEMAISON, 1950). L’utilisation d’aphicides de synthèse est largement répandue à travers le monde. Les aphicides systémiques, possèdent l’avantage de tuer les pucerons indépendamment de leur abri et de leur alimentation. Actuellement, les pyréthrinoides sont les insecticides les plus employés grâce à leur rapport élevé « efficacité/toxicité » (www6.inrae.fr)

Toute fois ce type de molécules conduit a à leur persistance dans les parties de la plante et à un risque plus élevé de leur accumulation dans la chaine alimentaire (BHATIA

et al, 2007). De plus, la résistance aux insecticides a été démontrée chez plusieurs

espèces de pucerons, telle que A. gossypii (BARBAGALLO et al., 2007) et A. spiraecola (FOSTER et al., 2007).

2.5.3. Lutte biologique contre les pucerons

La difficulté à identifier avec précision les situations à risque encourage les producteurs à opter pour une stratégie préventive reposant sur l’emploi systémique de pesticides. L’adoption d’une démarche raisonnée a pour ambition d’affiner les stratégies de traitement dans le but de limiter les interventions inutiles (PLANTEGENEST et RALEC, 2007).

La lutte biologique repose sur l’utilisation de ces organisme, appelé ennemis naturels ou auxiliaires des cultures, pour lutter ou réduire les dégâts causées par les ravageurs aux productions végétales. Parmi les prédateurs de pucerons on trouve : les coléoptères(les coccinellides), les névroptères, les diptères, et les syrphidé (CHRISTINE

et al., 1999), dans le monde de parasitoïdes ,on cite : les aphidiides et aphilinides, sans

oublier les agents pathogenes qui peuvent réduire considérablement des populations des pucerons ravageurs (MOULOUD, 2001)

Les parasitoïdes des pucerons (hyménoptère : Braconidae et Aphelinidae) sont les plus utilisés dans les programmes de lutte biologique. Plusieurs d’entre eux sont produits d’une manière commerciale en grand nombre (POWELL et PELL, 2007). Dans le tableau suivant, sont résumées les principales espèces d’insectes prédateurs, de parasitoïdes et les agents pathogènes utilisées contre les pucerons en lutte biologique

(26)

Chapitre II Etude bibliographique sur les Aphides

18

Tableau N° 05: les insectes auxiliaires et les champignons entomopathogènes commercialisés et employés en lutte biologique contre les pucerons (COPPING, 2004 cité par POWELL et PELL, 2007)

Types Espèces Hyménoptères parasitoïdes Aphidius colemani Aphidius ervi Aphidius matricariae Lysiphlebus testaceipes Aphelinus abdominalis Aphelinus mali Champignons entomopathogenes Beauveria bassiana Paecilomyces fumosoroseus Lecanicillium sp. Insectes prédateurs Aphidoletes aphidimyza Adalia bipunctata Coleomegilla maculata Harmonia axyridis Hippodamia convergens Chrysoperla carnea Chrysoperla rufilabris Episyrphus balteatus Anthocoris nemoralis Deraeocoris brevis Geocoris punctipes Orius sp.

(27)

19

Chapitre III : Présentation de la région d’étude

Ce chapitre est consacré à la description de la région d’étude ou plusieurs points seront présenter : situation géographique, facteurs abiotiques et biotiques. Chaque facteur du milieu doit être mesuré et étudié en fonction de tous les autres facteurs car ils agissent tous d’une façon simultanée (DAJOZ, 1982).

3.1. Situation géographique

La région de Bouira se situe dans la région centre nord du pays. Elle s’étend sur une superficie de 4456,26 km carré représentant 0.19 % du territoire national. Elle est encadrée par la grande chaine du Djurdjura d’une part et les monts de Dirah par d’autre part.

La wilaya de Bouira est délimitée au nord par la wilaya de tizi ouzou, à l’est par la wilaya de bordj bouarreridj, au sud par la wilaya de M’sila et à l’ouest par la wilaya de Médea et Blida.

Figure N° 04 : Carte de localisation de la région de Bouira (DPAT, 2010)

(28)

Chapitre III Présentation de la région d’étude

20

3.2. Facteurs abiotiques de la région de Bouira

Il s’agit de facteurs édaphiques et les facteurs climatiques (Faurie et al, 1980).

3.2.1. Facteurs édaphiques de la région de Bouira

La région de Bouira est caractérisée par des sols iso-humiques, bruns, sur alluvions, profonds, à texture argileuse et à pédo-climat frais pendant la saison pluviale (Mouhouni et Moulti, 2001).

3.2.2. Facteurs climatiques de la région de Bouira 3.2.2.1. Température

La température est un facteur limitant de toute première importance, elle contrôle l’ensemble des phénomènes métaboliques et gouverne les répartitions potentielles des espèces dans l’écosystème (Ramade, 1984). Chown et Nicolson (2004), situe les températures létales pour les insectes entre -5 C° et 55C°. La vitesse de développement, le nombre annuel de générations et la fécondité chez les ectothermes comme les insectes sont fonction de la température (Dajoz, 1974). Les températures de la région d’étude durant les années 2014, 2015 et 2016 varient entre 20 et 40 C° de mai à septembre et de 2 à 12 C° de janvier à mars.

Tableau N° 06: Températures moyennes mensuelles de la région de Bouira (2020) Mois

J F M A M J J A S O N D

201

9 9.8 13.3 13.7 15.5 22.3 24.3 29.3 29.7 23.5 17.4 17.8 (Source : Infoclimat.fr, 2020)

3.2.2.2. Pluviométrie de la région de Bouira

Ramade (1984), site que la pluviométrie est facteur écologique d’importance fondamentale pour le fonctionnement et la répartition des écosystèmes terrestres. L’eau constitue 70% à 90% des tissus de beaucoup d’espèces en état de vie active. Les périodes de sécheresses prolongées ont un effet néfaste sur la faune (Dajoz, 1996). La pluviométrie moyenne est de 660 mm/an au nord et de 400 mm/an dans la partie sud.

(29)

21 de Bouira (2014, 2015, 2016) Mois Années J F M A M J J A S O N D 2020 10.2 00 12.8 7.0 00 2.0 2.0 00 4.0 3.0 (Source : infoclimat.fr, 2020)

Dans la région de Bouira , la pluviométrie moyenne est de 12.8 mm enregistré en mois de mars

3.2.2.3. Humidité de l’air dans la région de Bouira

L’humidité de l’air est la quantité de vapeur d’eau qui se trouve dans l’air. L’humidité relative de l’air est le rapport en pourcentage de la pression réelle de la vapeur d’eau à la pression de vapeur saturante à la même température (Dreux, 1980).

Tableau N° 08 : Humidité relative moyennes mensuelles (%) de la région de Bouira (201, 2015 et 2016)

Mois

Année J F M A M J J A S O N D

2016 70 68 72 64 61 54 50 55 64 64 72 85

(Source : station météorologique de Bouira, 2019)

L’humidité relative de l’air dans la région de Bouira est moyenne. Elle atteint son maximum en mois de Décembre avec 85%, et son minimum en mois de juillet avec une moyenne de 50 %.

3.2.2.4. Vent et Siroco de la région de Bouira

Le vent est un agent de dispersion des animaux et des végétaux (Faurie et al ; 1980). Il est facteurs déterminant dans l’orientation des vols d’acridiens migrateurs (DAJOZ, 1996).

Tableau N° 09 : Vitesse moyennes mensuelles du vent (Km/h) de la région de Bouira (2014, 2015 et 2016)

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Chapitre III Présentation de la région d’étude 22 Mois Année 2016 J F M A M J J A S O N D Vitesses des vents (Km/h) 14.4 18.4 15 12 13 13 10 11.5 12 12 9 6.84

(Source : station météorologique de ain bessem, 2016)

Les vents qui soufflent sur la région de Bouira sont moyens à faibles, la vitesse moyenne maximale est enregistrée en mois de mars avec 15 km/h. La vitesse minimale est notée en mois de décembre avec 6.84 km/h.

3.1.3. Facteurs biotique de la région de Bouira :

Les facteurs biotiques représentent l’ensemble des êtres vivants végétaux ou animaux, pouvant par leur présence ou leur action modifier ou entrainer des changements dans le milieu (Faurie et al, 1980).

3.3.1. Données bibliographiques sur la végétation de la région d’étude

Boettgenbach ( 1993), site que la végétation de la région de Bouira est steppique au sud du djbel Dirah, elle est forestière dans la partie allant du nord est vers le nord ouest, dominée soit par le pin d’Alep prés de Slim, soit par le chêne liège ou soit par le cèdre vers Tigounatine.

Les céréalières, maraichères et fruitières sont plus localisées à l’ouest au niveau de la plaine des Arribs, au centre dans la zone de Bouira et au sud-est, vers Sour el ghozlane et oued djenane. Les oliveraies occupent toutes les hauteurs du nord particulièrement celle de m’chedallah.

3.3.2. Données bibliographiques sur la faune de la région d’études

Setbel (2008) a noté 68 Arachnida, 20 Myriapoda, 1807 Insecta et 15 Reptila. Hammache (1986) mentionne parmi l’entomofaune de l’olivier, Mantis religiosa, Lissoblemmus sp, Vespa germanica etc….

(31)

23

Crustacea et 250 espèces d’insectes. Bendifallah(2011), signale la présence d’espèces endémiques protégées dans la région. Il s’agit du singe Magot, la sitelle kabyle, l’hyène rayée et des rapaces.

(32)

Chapitre 4 Matériel et méthodes

24

Chapitre IV – Matériels et Méthodes

Ce chapitre portera sur une description des stations d’études, les méthodes utilisées sur le terrain avec leurs avantage et inconvénients.

4.1. Choix et description des stations d’études

Le choix des stations d’étude est porté sur deux exploitations agricoles, la station de Ain Bessem représentant un champ de blé dur et la station de la ferme pilote Boucharaine mohame d’El asnam cultivée de pomme de terre.

4.1.1. Station de la ferme pilote Boucharaine Mohame d’El Asnam

C’est une parcelle de pomme de terre semence de la variété Spunta (classe E), d’une superficie de 15 hectares. Elle se situe au niveau de la ferme pilote Boucharaine mohamed dans la région d’el Asnam.

Figure N° 05: Parcelle de pomme de terre (el asnam, original, 2020)

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25

C’est un champs de céréale (Blé dur) situé a Ouled Zidane commune Ain bessem. Il est d’une superficie de 30 hectares

Figure N° 06 : Champs de blé dur ( Ain bessem, Original, 2020)

4.2. Méthodes d’échantillonnage des aphides 4.2.1. La méthode de capture à la main

Dans le but d’inventorier les espèces des aphides dans la région de Bouira, la méthode utilisée consiste à capturer les aphides pendant la période de pullulation. On a adopté la méthode de capture à la main, c’est une technique de chasse à vue par approche directe, elle consiste à capturer les pucerons directement à la main puis les conserver dans des capsules en plastique contenant une solution d’alcool à 70°C.

(34)

Chapitre 4 Matériel et méthodes

26

4.2.1. Avantage de la méthode

La méthode permet de récolter de nombreux insectes rares dans un délai court ( Sittonen et Martikainen ; 1994). Avec cette méthode on ne récolte que la faune à étudier. Les spécimens récoltés ne perdent pas leurs caractères comme la coloration, par exemple, parce qu’ils sont directement congelés. Cette méthode simple et efficace ne nécessite pas l’emploi de produits chimiques. D’après Franck (2008), il est possible de conserver les échantillons au congélateur pendant plusieurs mois et même plusieurs années sans aucun problème.

4.2.2. Inconvénients de la méthode

Selon Franck(2008), la méthode risque d’endommager les espèces collectées.

4.3. Protocole expérimentale

Les sorties sont effectuées une fois par semaine pendant une période de trois mois comme suit :

 Le mois de juin

 Le mois de juillet

 Le mois d’aout

La récolte des échantillons s’est fait sur les plantes cultivées et les mauvaises herbes avoisinantes. Les échantillons sont mets dans de l’alcool puis au congélateur. L’identification des espèces récoltées n a pas eu l’occasion de se faire.

(35)

27

Chapitre V – Résultats préliminaires

Dans ce chapitre, on se limetra juste à présenter quelques photos prises lors des sorties sur le terrain. L’identification des espèces de pucerons n’a pu être réalisée à cause de la situation sanitaire mondiale.

Figure : pucerons sur la culture du melon

Figure N°07: Pucerons sur la culture du melon (Original, juillet 2020)

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Chapitre V Résultats préliminaires

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Figure 7 : puceron sur un arbre du citronier

Figure : pucerons sur citonier (Original, juillet 2020)

Figure N° 08 : Puceron sur citronnier (Originale, Taghzout juillet 2020)

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Figure N° 09 : puceron sur mauvaises herbes avoisinantes du champs de blé (Original, el asnam juillet 2020)

Figure N° 10 : Puceron sur la vigne (Original, Ain bessem juillet 2020)

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Chapitre V Résultats préliminaires

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Figure N° 11 : puceron sur pomme de terre (Original, el asnam juin 2020)

Figure N° 12 : pucerons sur rosier (Original, DSA Bouira juillet 2020)

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Conclusion générale

L’objectif de notre étude est d’inventorier les espèces de pucerons présentes sur différentes cultures dans la région de Bouira. Les échantillonnages sont réalisés dans 2 stations, à savoir :

Une Parcelle de pomme de pomme de terre semence sise à la ferme pilote BOUCHARAINE Mohamed dans la région d’El asnam, Un champs de céréales (blé dur) sis à Ain bessem

Les investigations ont permis l’observation de symptômes et des dégâts des pucerons sur différentes cultures et adventices tel que la pomme de terre et le citronnier. Les spécimens de pucerons sont récoltés sur la pomme de terre, sur blé et différentes plantes adventices. Malheureusement la période du travail s’est coïncidée avec la situation du confinement ( Covid 19) ce qui nous à pas permis de déterminer et de poursuivre les sorties pour échantillonnage .

Dans l’avenir, il serait intéressant de relancer cette étude dans les stations d’étude choisies et sur d’autres cultures et différents biotopes de la région de Bouira.

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Résumé

En vue d’étudier la biodiversité des aphides dans la région de Bouira, deux stations ont été choisis, à savoir un champ de blé dur à Ain Bessem et une parcelle de pomme de terre à el Asnam. La méthode d’échantillonnage adoptée est la capture à la main. Les échantillonnages sont réalisés une fois par semaine sur différentes cultures et ou sur les plantes adventices qui existent dans les stations d’étude. Les échantillons récoltés sont mis dans des tubes contenant de l’alcool 70 °C. et conservés au congélateur. Les collectes ont permis d’observer des symptômes de dégâts de pucerons sur pomme de terre, citronnier, melon et de récolter plusieurs spécimens de pucerons ravageurs des cultures étudiées.

Mots clés : Aphides, Bouira, Pomme de terre, Blé dur.

Summary

In order to study the biodiversity of aphids in the region of Bouira, two stations were chosen, namely a durum wheat field in Ain Bessem and a potato plot in el Asnam. The sampling method adopted is hand capture. Sampling is carried out once a week on the crops chosen and or on the weeds that exist in the study stations. The

collected samples are placed in tubes containing 70 ° C alcohol. and kept in the freezer. The collections made it possible to observe symptoms of aphid damage on potatoes, lemon trees, melons and to collect several specimens of aphids pests of the crops studied.

Keywords: Aphides, Bouira, Potato, Durum wheat.

ةرصتخم ةذبن نيع يف يساقلا حمقلا لقح امهو ، نيتطحم رايتخا مت ، ةريوبلا ةقطنم يف نملا تارشحل يجولويبلا عونتلا ةسارد لجأ نم مانصلأا يف سطاطبلا ةعطقو مسيب . ديلا طاقتلا يه ةدمتعملا تانيعلا ذخأ ةقيرط . عوبسلأا يف ةدحاو ةرم تانيعلا ذخأ متي ئاشحلا ىلع وأ ةراتخملا ليصاحملا ىلع ةساردلا تاطحم يف ةدوجوملا ش . بيبانأ يف اهعمج مت يتلا تانيعلا عضوت لوحك ىلع يوتحت 07 ةيوئم ةجرد . رزيرفلا يف عضويو . ىلع نملا فلت ضارعأ ةظحلام نم تاعومجملا تنكم ةسوردملا ليصاحملا نم نملا تافآ نم تانيع ةدع عمجو خيطبلاو نوميللا راجشأو سطاطبلا . تاملكلا ةيحاتفملا : بلصلا حمقلا ، سطاطبلا ، ةريوبلا ، نملا

Figure

Tableau N° 1 : Classification et caractères généraux des arthropodes                            ( Users/Amrane/AppData/Local/Temp/EART.pdf)  Sous embranchement                                       /   Caractéristiques  Respiration/antennes / Appendices  C
Figure 01 : Morphologie générale d’un
Figure N° 03    : Cycle biologique des pucerons  ( fun-mooc.fr)
Tableau  N°  03:  quelques  espèces  aphidiennes  endommageant  les  agrumes  (Barbagallo et al., 2007)
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