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FACULTE DE::S LETTRES ET SCIENCES
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N T R 0 D U C T I 0 N
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-=-=-=-=-Si l'on interro 18. littér,'.""'.turc nfricoine écr.ite, ce qui r
souvent l ' attm1tion c 'e 1 'ü~port['nce Ge cordée aux phénomènes· soci ~UXo
Edaly Gassnna exp que (1) que les poètes, clurant l'époque c oniolc, exprimaient l;:'. révolte s intellectuels efricains contre toute
n5g~-tion de leur ic1.enti té culturelle .. Les romonci ers, intéressés nux m6fai ts de le si tuEltion coloniale o
a.ioute t-il, SG si,nt
'li?~
Cette tend8nce du rom.o...~ africain à révéler les phénomènes sociaw se poursuit dans la période cles "indépenclE:ncesu .. Et si l'on en croit Jacques Chevrier, le roman est le genre le plus adéquat pour "rendre compte11 e~ "analyseru la société. On sait, en effet, écrit-il, qu'à l '
l'e:içceptîpn du cinéma; l~ roman est peut-être de tous les 'arts celui qui participe le plus !étroitement des phônomènes sociaux qu 1 i l a pour
'
.
'objet ·à. lla fois cle traduire et de réveler 11
( 2) .. Le roman polir suit-il,
est un 11acte do sociabilité pn.r excellence 11 qui menifeste à un mo·1ent
donné 1112 prise cle conscience par un groupe déterminé cle son import E:nce:
(3)o
Le thétltre aussi rend compte des problèr.:es soci8UXo 'Baknry,
Traoré souligne que théfltre est nune formule de vie .. Il reflète Je,
vie de la communeuté et son éthiquen
(4).,
Phénomène social parexcel-lence, le thé§.tre sert
à
la 11cohésion du groupe 11 et aideà
la "prise de conscience ..Ces définitions du. roman et du théâtre traduisent assez éloque-mment l'importe.nce accordée aux phénomènes sociaux à travers la litt{-rature africaine. Mais i l ne s 1agira pas pour nous
à
travers' cetteétude de disserter sur les rapports entre rori2n
et
théâtre., La pli-'Ce...
·-·--
·---.-
--
... -·~·--( 1) GASSiU:iA (Eclc:i.ly) - "Etude sur le théâtre négro-a.fric Elin d' expre s
t:r-ançaise11
in Soleil .du
7
Sept.1973,
pp., 4 -5
(2) CHEVRI:E:R (Jacques) - "Roman et Soci6té en .i-'l.frique noire" in ration et Dév~_lom2ement n°
45,
Mars-Avril,1973,
P'I' 4(3) ibido PD 4
(4) TRAORE (BEtk2.ry) - Le théâtre n8gro-afric2in et ses fonctions sociales., P2.ris, Presenëë--afric~f95E, p. 90
- 2
DC11)3 CU t
ent l
soci e r;:u par s
i 1 s à 1 e ur s oeuvre ~' lJ.(; ef:lt le c? Autant d' in>. gations auxqt:.el s nou::: tenterons cl1 ter s réponses à tr2ve~s
une analyse de 12 uction th6âtr cle 1 1 que noire
francc;j ou plus précisément clit e francophone.:.
.,"'..
. La préci f •on s i OSCo Car, si s dr urges uti sent ~-(.
'expres on fr
cela ne suffit v~s pour nt buer omont le ter~w 2nc
C!u Sud du Sahara
recouvre 11 ensemble s territoires
t d l2 population i a.nç ais o D e.r..s un -~ l.-'
sur r'.1j1C stre françni s CJ
la Coop0r s
cr-üns co:11pren.:1cmt le f:::' p2rle, un pour l:e s
Nous avons isi de dirconscrire no~re &tude dans le ca~r~
l'
e ëJncophorw cç:;r l 1 usage c~<.1 franç s dr:ns 12pro-è~uction thé e. e 1 ccrite, ' . appere.ît comme un dsrrominateur com.I'lUn" No-c::::
avons
6galeecnt
choisi de nous liRiter ~ 11 que noire pour r6v~lnr en même temps lesont conr:.u
production
thé
Il
ale
oeu:vres clu thé:',tre i
depuis 1960" li tu des c:.2n.s 11 e l se, e un. r por colon s l::' plup ( 5) lution sociale
Era d.cnc e.ussi bie::i · u::.~
enne ou guinéenne, que sur ls ~-3
s, cameroun2is1 etco ci est ctuu 2ns un C-1..I'ticle culture ilë' à 4-07 doux 11longu(~ e ri ~~n
a..11s après la public i l'
théâtre n8r;:;r
· · - - · - - - · ... -.:.l .. ~. -~ ... vr qui est let
afric l' clè s le.:=.~ s l' st:o11ce e.ff,_~~~·
tive d'un thé quP-ment négro-2~ric
Ce théâtre c on~~lle dit l, ~è
une 11
transposi tiŒ: à 1 scène des caract es observés minutieusemenc clans la vie cou:;..~vnte rondus avec ber1.ucoup de vérité11 (7) o Il éte
int_égré aux cér&monics religieuses dont i l tendra à se détr:icher a'J c·:;i.cs de son évolution.
1 'hi st oir
e,
et (' _, urnes.coloni e, }.)()Ursuit Traoré, na.quit le t DG
Avec la l)
o-,afric d'expression franç se r1ui .i rayorma à l 'Ecole
Nor-~ ' ,• ('"- 1
J. epoque "ous es
repr·6s és)o Les f
t ai:_;i OlF thô5
thèmes sui vai :présentée la sGlcm critiques contenues ~oeurs africaines quenceso
() 1 c: creuset de l'élite afric«~ine
l 1Afriouc fr;:mç r3e y Stei
fir: d 1 ann on de
e ét ~1 n6 et jou~ psr les 6l~vo~.
:·ne: tr e.c ée par 11 en colonial .. L'
vues de l 1histoire colcmiale" Et los ces piècc.s port ent davantage sur cert sur le système politique colonial et ses cons
Traoré fe,i t roJnEœquer aus ~uc l'aspect esthétique
en bonne plaC\::O aus cr1 s
de Pontyo Dans ~ ..!...8 thb c traditionnc;l, le , , ., j_ncE:rner lGS quo par ,~ 8, ~., v
Ponty, l 'inf luoncc 0cc~.cl.cnt ale appél.r.
e. clé'.llS la VO[j"JC
(6) TRAORE (
socialeso ---r\.'7') Co ' Po "C l j aditionnel, que d2ns C81l 1 uti ion fréquente
:::\:-.:--cü vini tés ou les
CG, t e, int , CO
-)
i~bord~Y)_t le~ . 11reflète la vie le mythe f 4 -oblème sociolo e
'
la comi:mnauté et son 1 1 hor:imG con cnc aoré écrit 0 10 hique.A
travers lese plllce pour lui f'1··
accepter ses
oo
s fonctionsth(, re acliti cnne 1 ;:rv:· i:
t socieles dsns 18 mesure ou i l s' scri vri'.; dans un ensemble d'institutions pour but f cire pre::id.re :{ 1: société cert2j_nes eurs communeso Le théàtre Ponty s·11!',. 1attaqu t
surtout aux coutumes indigènes o I l 6t dG stinE:: à divertir le pu~lic
~uropéen, à satisfaire son .goût cl 1 exotisme
o
Puis Traoré fera un tour d'horizon du théâtre d'après guerr avec 1' introduction thème de 11 E\cculturationo Après un survol
théâtre en Haïti, à Cuba, au Brésil, i l que que la fonction soci~
varie avec les c ans socL.ües .. :.I:t s sa co::i~lusion, aor6 s:)u-gne son:ontion
' ~ un thé~tre ay2nt prise sur un milieu r&el et
su sec ib de susciter s nactions collectives11
0 Le th68tre clit
J_ '
cloi t 11
s' inscri:ce lutte d1 ip;:·.ti on de l'Afrique noi~811 (' 1
... _ ..L ' ~' / '
se lier â son t Sa
L1 ouvT e,or·6 appar2.ît cor;:,me un importGnt ôocu
qui révèle les originos du théâ.tre n a-africain ses fonctionl3 socié; . ..,'.
les et son évolutiono Traoré trace ôgaloJient. des perspectives pour 1
théâtre afric
Nous pPrtircns de~ analyses de Traoré sur le thé~.tre d' av2nt les nindépend.2nces11 , ma.is nous nous int essorons surtout aux piècos éditées depuis 'î960u Où Gn est lo thf;âtrc depuis 1960? Quôlle e
- sa situation cla.-ris ls. société des ni::idépenda.vices11? Son avenir? Les
écrits cri tiques sur lo théâtre, de que les analyses d' hi st '· de sociologues sur l~ société africaine seront pour nous dos instru-ments travail pou::.: mieux apprécier 10 production dramatique, ''
5
-aussi la réalité c e société da._ns lecmelle elle évolue., Notre e de con tri hue1-. 2.m:: · agrès du thé e, un éâtre pour tous r
da.nt aux pr8occupéc'.:i:;ion:3 prise de consciencoo I l
du peuple et suscep~ible de pnrticipcr ~ c~
s' t de C8j~ner .Les responsabilit8s des
.maturges, des critiques, des gouverna11cs, se ce genreo
Aussi, notrn ssayerons d'an
c !)10ur que s'
s une première p e 1 contexte social le contenu des pi&cesa Comment se pr&sente la s
afric2ine depuis 1 ? Quelles sont s principales périodes qui
me.rq_ué l'évolution l 1Afrique noire dite francophone depuis les 11:2~
dépendonc:e s V .. Com.2-.ent éte .1 1 euphorie des 11indépend0nce s n est-on arri
à la sit~ation actue le? Nous tenterons ~our ch8que p ode, de r6v61
:
les carac't stig,ues sse!.1tielles sur le· plan social et sur le J)L;n
ttére.irec Sur le plc::'.D téraire, i l va sans dire que c'est lrJ. duction théâtrale écrite: en français gui retiendra notre attention" Qu'expriment les dre.rnaturges? Quel est le r:::·pport entre le contenu
0ces et le tab au sociologues, etcu? SOCl deuxi s du thé: lé1 sociét6 tel e de notre ôtu oi sert le le présentent s histori
s 'int ssera aux fonction
"
re; ls sont les obecti: s dramaturges? ls sont les moyens ucilisès' pour atteincl.re ces objectifs? Une chose e de proclamer ses intentions, une autre chercher à s réaliser., Une autre enfin, de réfléchir sur leur r
,a-sation effectivea si l'on reco~~1aît au théâtre des fonctions soci s, i l s'agit cle voir si elles sont effectivement jouées, i:'o'Vi essayerons de voir les conditions da...Yls lesquelles 1 'essor clu thé8t:rc:
est possible~ Nou~ nous ponchero~s au::; sur' 12s obstRclos c::_ui o t~:':
--vent portée du théâtre et sur les c2usos ces obstacles., Qu: faire pour que spa.raissent les freins à 11 épanouissement du thS ~
6
L'import rüle du critique pour l' ssemrent du c '
sera l'objet
v21.:t-ils 1;:1
de notre oisiême partieo
oduct on di'ainatique? c
Cm;1qent les cri tiques
oposent-ils pour que lo t
e aille f ai s an t Œl 2 c las si fic R.t i on d ~~ s di f f c
r:r:.:;-·formes de criti :1ous essayerons d i~e ver la ,d'~orrne la ulus susc
t
ïble cle contribuer ef c ac ement au pro tb.Uitre" lfous indi uc;rons erncnt s o stccles sur s e ls s..c
1 c~ 8UC"I'"' ï t
_..c..-. V '--' ' c exte scci or~~t comme une c
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0L' La domination 8 -CEii..FITRE - I -;-..:; ==::::::::. e s
anç so prit f èi t-on @a,"'pn 1960 d:-ins
plu ours ét8.ts e.il1so Les pr ères o.rill6os dés 11indépencl;';1cos1:
furent marquées uno atmosph~re d'euphorie g&n6rele. Si 1Y60
est le début de c tto euphorie, 1962 s le on 6tre le tormo
l'on tient compte surtout d~ fait que 1
critiques acerbes sur la. réalité dos "inè.
durent laquelle 6 Dunant souli
partien ,(1). <:z -~I'JOH qui ven::·it d
annonce le début do
nceS11
o C'est
que noire ost ;·,
f'"
--· ( ' c
do la décol i s t:i oposait cort s ont i6ns pour
or-tor rumi~re 2UX 11d.amnés de torro ·11 ( 2) Q Une conte st :,,.,ti on ch;
théories coloni~ i es, la rocharcho d 1 u~o nouvo e oriontatio~
sc::1bl être l s ipelos curnct i cos promi
cnnées.
Il feut signaler d 1 abord quo cotte contestotion des théor:L
color..iali os ::10 e pas des 11indfrpenC:o.ncesn. Dès les années 3C
mouvement de;; 12, Ii6 tude s' élev2.i t contre ls négation de tcut
vs.leur cul turc?llo du gre ( 3)., C6s2.ire l'un des promoteurs de c
mouvement proclaf:'1ait on
19-:+7
l<. voleurà nu d?ns toute leur hideur cert nos th
s cultures nègros,
es de l'Europe CG
liste o Dans le Di ê_CO,l-lr'S sur le coloni ___ :h_§~G, Césaire note ce
affirmetion de JGlos Homo.in pour qui 11la r;~co noire n' o. encore
ste
Césn e souli~no ...,, 2ussi cotte
(1) Du~ont (
( z)
un avinsky, une Ger o de Ronfln Il s Seuil,
1962
s' tion, en 1961(3) (Lilynn) - Les
Ecriefr,~2lê....l~9..~~s.
doM:
langue:F':i;,:~?,:.'1.CE'i.:':'.:2
NnissRncc d'uno littérature. Bruxellus,
4éd, Univcr t8 do Bruxelleso Institue
de.soc logio, 1 1
(4)
-
Discours sur 10 coloniolisme. Paris1 Pr
'~---...-.~"--...---(
)
-
c9
-selon lRquelle la race noire est une rsce inf é~rieur'&', 11une rsce
travailleurs de 1 terre n et la rocc eur nne, une roce sup
:.:··.·.'2-ion d s r~c s inf o ure s ou c~ b ~it :::i rd i e s par s rRces s -p eures e d,ms l'ordre providentiel ] 'h · . ur:1nn1 "t'e 11 (5) C' .
o esnire: offre e.i quelques exemples de ces th~ories colonialisteso
A
tr2-vers le Di "~-...-se
·'· il ne m&nace pas ses criti 8
aux auteùrs de ces insanitéso
Le:plup s 'intollectue ls c~ins s'inscrivent délns 1
perspective de C~snire et d&noncent c e ~tion d~ns lanuelJe, entre le coloniscteur et le colonis6, le cont et
rioré en coloni 1;n.s S.?I1S 1 ' . "-;::.· O.l 11rapports stes sont
té
et battues en br~che~ retour écise éri le t ive t s t.m.-:~ s oci ét o~imi s si on 11 ( 6) o Les thécri tte contestation ne se f0i~ sources, 11affirm2tion oblème n'e p2sc e~t ~J_ on, s d'un
que nous voulons f~ir
'TI'•°" li ( 7·)
\ - '"' " 0 retour aux sou~ces~ 1
1
i 2-cn
t GC cr6stLon d'une nouvelle soci é a11cc l' ni,:
' t . " ' . "'1 r -t- .
ae ous les opprimnes. u esu a1n qu'2.. lo lle des "indépend~-::'~:..c ·· " .WOa Cruz résume cette tenda..11ce lo:·csqu' il invite
à
11 établir commeun devoir pour l' vain et 1 1 artiste noir de condamner irrémédi-·
.
blement le colonialisme sous toutes ses formes11o(8)o
L 1 on c or:1pr alors,
eu
égard à ces revendic2.tions de l<'gni té lonc;temps bafouée., 11 écho f2vorP:ble l'Afrique lorsque 1
28 Septembre 1 s l'enthousiasme g6n6ral la Guin6c choi s~
1 1Indépen~2nca. C'~ts , pour 11Afriquo noire dite ne
le prélude de te s nouveaux. La Guinée nouvelle qui fa neitro l'espoir, scher, mÉ;ri te Athie fraternelle de t
(5)
( f. • / ) .d.lme ( 6) i bid po '!9
(7)
C3SAL ( {:;) (8) ( i rceux qui, à traver
et du progrès
' .L
états afraines ace
- '10
-sont attnch6s ~ ln couse de ln ju i~
n 11(9)0 Gu in
uci en 1S60 qu
u 11ple a 1
s' 2.f f irrner o
que spo ée de
t ,"'ins:b""le haut miljorité des -L .'3 Ll12.'3SGS p oc lélmr:iti o.a do 1 1 1 • ~ l
J~ziki we sou e;no <' .,
olle-même, lo. di 11
pour pG1"mettre à 1' primitiv? des Afric
ter de restcûrer
eux-mômes doit ê_tro r <~blie, avnnt clo
t;r.r'--ion do l'homme d2-2:1.s le conseil des U'.'.tionso :;ŒcJ La proclar:.1 ion l r i11dépendr-nco l t ' c, c~ussi le bot1bou Z-J ditionnel qu'on or <l.VCC ort8 à c let occi(
La procla6etion de 11 nec c'e encore surtout la
f
du d6filô, les chnnsons en l'honneur dos s poli quos ou
l'homme ·po tique f t do 1'6v6noment son av6-nemont.
cle messe vit dans 110 oir d'un c:1::
0 t V d' ur1 proc;rè .s
0
dorsa Il fout dir~
SC r lo 2.U
quo coloniale ont
ces 1 . SOU."l qu q_ue l.' eu l ve ou s intellc;ct ls 111' ind o"n que omcsse s ses le ... "* de cette P" ,, pondent 11 str:êtion" Camcro11n, f'lonc:~o &ruptive des
tres directeurs et chefs.de cQbinet, ~ssadeurs, colonels,
; ~
--et sous-prefets, dirGctours d'Offices do toutes sortes, présidcntH-di:roct0urs générél.UX do réGics ou d'entreprises n2tioncües.oo qui conque n'est pos encore quelque chose e: cr ,, 2ppelé à le dovol::~
bientôt. C'est un f u d' ce
voncerrnnt s11 (11); J3oti résuma r
une: situ:;tion c<'rnct{risi{ique; do 1 '!~fri
(9)
FI
(Geor s) - 11 11indéncmd8nco
cfriceinci( nllc s
Janv. 1960, p. 6'1
Gu
(10) ) -· c.lu c ;li sme 11 in
____ Ç_·--··-·-<· n
°
LIO, '1( 11) Bcti
U>
· r '\ - J: n basse sur le Cur~-:.9._Ul'.lo~uto_ps~o,si'
~me..,.- 11
-noire 0froncophono
11: 11 l'euphorie, c'e l:::t
course aux pr 'e une gJ:- te pour svihsse
pl.:::ice 11
m1cien o
Si D coloni (:-. 1 tcllectuels s'
maient â travers la ature pou1~ de façon plus ou
moins vio
e le
es coloni stcs, qu'en e -il avec leure o -elle toujours un inc;trumcnt pour l'affirmation de l e , '? errogec:mt le.
tion li ér
ce que l;' on cor:.st est bcoucoup plus
c ttb ère p
la rareté
ode des nindépendances''~
s publicntionso Et cela nt encore dens le domaine du théâtre. C'
comme si ci 1 un cor~n1t1r1 c7lccord le th(~8.tru
t re mis entre prr
thèses. Car les ro·!11cc11.s nar p 8.r le d.:-:1 cheminots 13 li snti on d.c toUt un ~: rel (j smt au fond t:: l' rcf lètent cette to ' ne Oo gr sculi la nécess
pour un avenir meilleur. Cheikh dou
d'un jeune s il c n' r.:: c:-: nuoi l. s bout:~ CRin qui n' n pu ssc culturel!~ afri ~, n.i.. l' ob-i~-·-11 ..L u v'...; l..1. c:
- c Lmbi r;uG. f:i r c JO::J.s sirnplcmcnt qn 1 il~'
nec de l'hourc l i ion 1 di
Dons le théA.tro c '~ ., èr~e période a été
os-,
scmtiellement rr::::œqu eo par 1 'héri tq~e de Fonty et par quel es
pi es de Cés~irco Robert 8.rd révè cet h .1 t du thsE~trc
de Ponty d-?.ns une
en républi èh c\.., (12)
(13)
( 14) . HD (Hob
chronique qu'il fit Gl1 ·i 6~1 a ' propos du ·thé J~C
\
J
c lta(14)o s èces sur le el los .,..,_,,..., ,•i-·
..!... (_>.
---~---·---·
--- Les bouts _çl_g __ Q,9..LE? __ de __ Dieu - J?..f::.PJ..Y..J~l8m_t.:."~}
Paris, le li vr:e contemporain, 1S6C
ic;_ou)
-!! ,
8 gou n
} .,
- '12
f t son c Bré~i ssont co1.
avec los o:;.~n~1.tion 2.:.ir 10s us et coutumc;s dos soci és on p.r.
mos 12 cr énon0mc· soci o ;nomento Cés I' s' publie /1 !
des devoirs VRcanccs que l'on c
. ' t '
piecos -ournent autouî do l'aœour,
J. uno cour r .,:; dC~3 11i
2c ive tou~o utro lor 'il
or do le trsg_ ('.; du
n
st ophe ( '! .. çDès le pfolo o C6sa o nous appr qu s à, IIaïti vi vei t
ord esclnvo puis cuisÜÜ(To Une f s l'ir:dfrrondr:ncc conquise i l e:nt g ol et c1 écicie s'implanter eu nord de . l'île qu'il transforme en royaumGa L'ecte preminr nous introduit dans la cour du r
peuple travailleur. c 1 est d' evoir m..:.
Christophe qui veut f2
plus end bcsoi
de son pouplo, un le f F1i t l ont
8ce a quoi cc
du monde le;; p:u· s, les frui·cs de~-'' flor son; pourquoi ne' p.::.
le cho e q 3U
tro à so d
s par l~ force, l'obli
Jt(--i,:::::) \ f \_.I ()
'
2
i u'ast n s 11Afrique pourr t-o~
pGnscr. Cc ssr2it n
elle dôcoloni t
e 11
c 1
o cctt ion à
l' es si on la dignit6 de l'hom~e noir. st dira
eilleurs 8 l f que Haïti c 1e le. rn chose, pr1rtout leE"
À 1 l ' 1-, L TT .!.. l .!.. l 0111' û::i ;:'.)'Y". ô une "'Il,.,
me-:;ies prOD Cl!lGSc .lI:lC • .L\.GSi.,8 OOi., 0 S '--' l c .• :.10 · 0 o
la pièce lorsqu 1olle p2rl0 dos 11indép0nd.?.nces africaines eu
d'Huïtill('17) en dômontrant comment l'hi oire du roi i évoque ln tre.gédie de la d6colonisation en i'd'rique"
( '15)
r /)
\.. l 0 h) ,,-:ï·s· V...;....t -· ( '1 '?) ( ( \ ( \. ) "Ln tragédie du roi Il c2inc \ ) -) etmir o:.L or:·
c~ s
1 '7'.-· 1
13
-Co1mne l'Afrique ::1u moment des 11i
~irlt
de i:nireune pl?.ce lJubli
peuples sec~r s :1oiT'S m di i est 1 f; li 1 (J t~ 6 Q lJn roi
une cour, un ro , voilà, nous voulons ôtre r8spect~s, ce
~
qu nous devrions lE:ur rnontrern (18)o Il s' pour le secr sir
Cr..ri stophe i c;_ue le nnc., entourtJJ;e m10 c i.e nouvelle dre du jouro D<::u1s ces de pl:'ouver s cet mo le c'e G 1c +· v r peut f e ant e se voi~~
à
l 1 c · .. ~11Ccciclcnt, l'cmcien occ :,
L'on agit par r ort à luio Chri ophe se fn
s îles de la tortue, ·et 8utres îles
centeso nestru~teur ln tyrannie, régôn nteur et bienf teùJ'.' de le:. n::tion tienne, Preril.ior 1 couronn& du Nouveau l
(19) chantre de 1 ~
que l'on p
s ltind ,, c· Il
ude et 0::.1 i eutre s ti tT.
titre tr6s en vo
ic in.Oso i opho 3t: ocie S8. cour à cctt;
valse d'appelPtions nouvel So ~in on y voit. sn gr
ur
le duc our J_oet l'Ionsicur le ordo
D
dutrou, ne Ju l'oeil en c ucntont mi li uu"
le
se r jcuit du ~ icux nvsc l e ses courtis nspart à 11 .J.
v o
11 Jc:.dis t 1, on nous vol2 nos noms!
lfotrc {~ !
Notre nobl0sso, on, je s On nous les vola!
Pierre, fln'.ll, cque s, · 'I1ou ss2int ! ilà les e 2Mpilles
humi 21Ytc s dor::.t on obli t8ra nr s :.1oms de v6rit é o
1:
·-~---·---·---
-~---.··-··-( ' \
Ll2)
14
-Moi-m&mo votro Hoi
sentez-vous 1 douleur d'un de ne savêl!r po.s
:1om i 1 s' el ?
A
quoi son nom ~ lle? H6las aulo 1sait 0 c ' 1 J_ ~.. "f . ri qu e . · • • " t
c
J
allon~,poursuit Christ:10P1s cl:::: c:;loire je veux cnuvTir vos n s d'cscl2.vos,
dE) nons ècCJ nons C1c cl 1 '
:1
ya à' t;r"·;vGr t 2nc2 c<"rr:c1; firr::i2tion1er oil vos non d'ir
.Y' • i ··~ ( VOS Il0r:1S d' ales du l' té du Noir o Chri lins! s 11 iridépe:;nc12ncesn: l'
reste obs
6
porl'hu-ion. Il faut, dira-t-il, quo
le peuple réus ssc elque chose cl' ossible pour Qsseoir se dicnité: bâtir une citadelle sur une mont • 11P8s un
pr se Chri s un Chf~eri~ fort pour prot&
tcnrinto u 01--.·t; clc tout ti
pc.r le peuple to;.1 cmtior, honnes ot femr~os; s vi 11
bêtie pour la ncu~l tout
s! i lo contost ,• cc ·I-V Cette c
'on VOU [i ' i l fo.llPit eonumc
) o Iià cnc ore eraît très nett nt c
ories col
2 8tion so r rouvc encore
à 1 tot:.t2s
noir humili6 se ~ e dnns ce-t c; 'o
tuer so:-1 bl gu 8011 sto 1 llc evoue
DVPit chai d'ouvrir sur un autre so il les yeux do son fils"
Certes, cette publiée ècLU:' (20) CES (21) ( ( (22) CES~\ITIE (
,}ce de C6s2ire o. ét 6 onç·Je et même d 1 abord,
12 p6riode coloniale. s nous la retrouvons
·---~----··-·
---·-··---6)
.. Ô) se tnisniont
'15
-r'éédi t 60 drms s cr:1i es années des 11indApond:::mces 11
, comme
montrer toute son ~ctunlité. Dans cette p6riode d'euphorie g6n 1 ... ')
des théories du colon. plus il fn f>OU r que ns tou rc_, l''
pièce. les nor.1s s pcrsonn2ges sont t
C'est l ' ~a sons dout ~
façon de montrer ot enclir L':'. n en de 11 6v6ncmcnt : 11
G.2 .12 Cl~ _;_("J!:Y~ .a. "'~ -1- :.,
G ._. nè e à t~c V·.::rs 1
1
r1cte du
Cssc: e u i;r s ()
s'arr6te pos dons i~ tr2duction de l les probl s 1 i m1 :r_c;
C en C CS pr6occu
très cl~ e lorsqu 1il l~isse c
les le: s so~~~c cnc6re s c
titres ronfl s, duc de Limonade:~ duc ou Bonbon dit l'un des courtisans de
• 1
rune. Vous pensez! s nçrüs s'en tic
u lo c: ~· 1' é1C tu::ü g 210 d' s p ssés sous ouve~ux 6tcts h::u1gerw entr
d.e f aç:?dO o 11Avec
1 ~' . IIarr;ie 1 ado , comte stophe, :::ious <::~vans
les côtcs11(23) o
nos do
r>
Bien souvent le changement qui so fc:it sn :fonction dos
rc-1 c·
f.:)
gards de:; 1 2-..Lcic~: tre
'
est crfici.elo Ici 12 re c t.i ,_:. ·'réduit à un le chr,ngemcnt do n,,., ... ~~ ,-,
1.. ... Q 0 Les i s· du Christo
sont p ois nobles, s i l reste encore prisonnier
/'
s contr · tions qui ont f:it
Cette con S 1 " ( . SS2!1t ocqué:rir ô. 12 cc.ur dit : 11 je ::;.c; our
le
tr à le civi lui c acculture.ction du pers 1 e surtout quand
cér t" le rô.le con
Ho1,
lesi s rien tnnt que 1 1 irü t .tiOI'l servi o.o 0
, .
C CûlOnlGS1 CJ.~1 up
je cr s quo nul plus cc s n
que rrioi), i l f :-i ·"'.US laisser p<:Œ' génie nr:.tionr:.l., c' e:
pourquoi nous sm:--œi_es ici à la bonne anquette, je dir à Le. bonn,; haïtien..'1.e, non p,'.s d."'nS la sCJllc du 1\nt{ co1r:ne vous dites, r;;p,is SC';~:
lei. v6ro.nda, si j'ose: clirc, de notre cnse tropico.le et buvc:1nt non clu
champs , r::t2is B2rbéo~ncourt trois oilss~ le r:teil cl n
de Haïtin(2.!i-)o le: voit, le refus ophe, sa h;~
- 16 .;,..·
l'imitc.tion n'est quo pF1role.
Car
en féiit les pratiques nouve , qu'il veut f2 optor à sa cour ne s point di ér es d~nfond de celles de: l'rmcion occup;1nto
c;
e Jiffi;ionrl r ,cent ne se réduit 1 ~', ch2.nger l:' coulour ou
l'on vc la SQUcc loc c.
tout en. éscnt' 1' rttrno s ncuvoaux états, la p s ti es, lc d: r se mettre :":.. L~ JJ'CO do 1' en occ
Ce nous r cc: que son
nétropoloo :'Avez-velus rcnw ué i l'
r ,-, r:, orts EOU S é!
nvec
é
nous ~vons sollicit 'l'8i 11 .·.ssi ç•.nce t c
que intcrn-:t" 0:-1;:·
s t tG1"\ro st s' o.i s ::~11c e a s
un lo Pas un soldata un lrofesseur.
Un
naîtrec"!.e c GS! f'or:::c, c'est çe., 111on chor, 1:.1 ci lis ion! lri
mise en forme de , ' ! P~nsez-y;ponsez-y 12 _forme, la m~tricc
d'où mont
L'
l'ôtre 1':. substence, l'homJ;ie mêmeo· Enfin tout11
(25)o
onie c e, 12 ci lis2tion cc n'e pn.s 1:-i tc:c
!lb
cc n'a
c Il
v
structior:, c' •:::: sit 2lors tcu~ la
1'
s a.:~cicns
colc>-nisatours qui ne se .sont p2s encore 1:1is nu la r
té
s 11indép tts11
, ou qui s'y soi1t s trop
'forœe d1assist2nco ur objectif é'rc:ît clairement: prol 1 l
Oo L'hist rc s r l tions eurafric
c e P ode 2nn6as suiv~ntcs, r le que l; 8..
.
dêl6gu6 ~ilit~ir s t o~feSS8llrSo Ctcs l'envoi dos sol ntr opole oux contrô son 0Ill10
e 2lors c 1 s ofesseurs lui p
s tous los cas l' c.ux préoccup s du poys qui l~ d
e s t0ntntives
6t
s
africRins?En tout cas, ce
n' sde rder sa
si Rnce technique obcI L'Europe se scr~i -de l'essor -des jeunes souci du d6veloppo-ment culturel ou êconorique qui explique l'envoi d'un ~oître
cér es o.u :r
à une copie
Christ ol1pe Q C'
lo clc; s us et coutunc s
asseoir ses v~l0~rs culturelleso
(25) CES1 (
)
-t plutôt uno in-v-:it b.01!
l'
- 17
A c6t~ du ·~ ôtro de Césa d6ncnç~nt cet êtat de f~it, n~u~
signrlons durn_nt 1 nôme période ln pièce do Viderot "I'fons2h11 :
Po_ur toi nègre 2 -~.J:F_èrc (
26).,
Dans ~ctto pièce, 1r.Vidorot 11Lons 1'&voque en doux sc s le passé èol de l'Afrique. L2 se nous apprend qu'un Jeune no c in s sas 6tudos en ceci retourne d2ns sen Dnhooey nGtal. Dans boteau quivr
.. ee..
, i lévoque l'Afric1.uo color:.i2.le. C'est l'csclnvo dons un
cc.in obli ai.vit jaunes gens â tuer leur p~re (en mêmo t s ci
di_;_ \
pour
) j n à ce c om1orce èe personnes o
' ôlu ~~
e ser2 --Vee 12 scène 2 c'c t~ ' i lantntion dGs col
gui réus S c:<:;,n -l-..
... l. ... v c.;::._ ser les pnrri et à f oe::or en
des nè S'·'"" ~.L CG t Dcnsouo renonccrn èl
sa cu ure lor 1
lEl 2utre por sonne go ~Ic'.ou lui a.uro. f t c
dre quo f ire lo jeu Blrmc, c 'c trnhir l'Afrique. Viderct 11 · . _
s'lh11
cotte èco 112 lc:tîsse d·:nfo 11 c- ni 10 cupidité do
t2 chefs ic~ins ~endn~t l'escl la politique de
sension appliquée pnr los étrrmgors pour conquérir lo pe.ys cvcc 1
boisson, l'orgent et l~ r6ligion.
Cepo~dant~ err d6pit de c o volcnt6 de rbstor t
è.u passé, Vidorot 11 En effot la. rc:: on prés c t Cf'Y' • J~ / , ë;•ll v ,, c2. on de 1 8 piècoo D2nsou l -L c ... :.; 1 t anc 1 1 heure n des C'c1 uro:::-; r:_; s un tour d~ns le r li o~
d.os Bl2rics rovi à cello de ses p os. I l nvoue qu'il ne jotta~a
ses f l l. .~· ère comne l ' :; t
E3CJUO ,j l ,'.',vni s occ
, 0 dit -i 1 ; 11 j
e t r
jeter s l i: tous nes f ic s, tout ce quo nos pé\rc21t
m.' ont légué co:cmc ' los 11(27).
respect que je dois à tous ceux qui
1 , " . 1 .L d , 1
encore, ceux~ a nemes qui rn on~ onne o vie?
s 1 interr
r:oi et le SOEt
r.
0o]
je me f niso.chotor; où or;t 11." crté, puisque j s revenir esclave
en-traîner d 1 2Utro s .~·.voc E.oi? n ( 28). i1_ut ent cl' int rrogotions trndui s'": ,
---·--~-·---·-·----·
(26) VIDEROT
(27) ibid. (28) ibid. p. "'1 'LJ .c 0 (Toussr'.?int) frère.,,,_____
,__.,_- 113 .,.
une prise· conscience de la porsnnn2 té n~grc b ou&en
affirnc~a avec force s d&cision de r religion de ses
parc11.ts~ lf c ;:;z p~s sur 11oi, dit-·il e.ux autrcm~ valets du
dsns cette c mène ou gr2.nd eu s étr::mgors 11
( )o C1c
là un horr:mage cortr~in o.ux cu::.turcs cf:cic:- cso
Ainsi 11 afii__ -:it:~on
des th6ories col
i s ?; côté de CGS L1J{ .~l ; nouv2lle ori P.US c s ;:;nn s o cl 1 UllC l.101) ,:;_1c c s 1~ ·t:L cns sur rlOUVGllCSo t déjà
le ton lorsqu 1i1 dôc lc..:·2i t que
n 11 ind c c'est le moyen c ~"
d0
syst~mc colcni~losi
Lorsque nous disons d,, les heoitu nis2teur. Nous Gnt
s.forrriulos aux ccndi ons ~
(30). Il
yalà
J.' 1 " lut·e:~, 11 ' -'· -~ pouro
est cl· b;:;.sos nouvelh~s ] ' l - c So los r·uctuJ~:i ôcoloniso.tion11 &cisait 1, nous ent
s1 los concaptions, 12 fPqon d'
s formules ç_ui :::.:cH::r.:.
de Gui1180,
, aux :c· :i:rn. s du uplc c 1:
on d'un lo (- .,. :
ion du p 0 ll.O -.::onccmtion .L l
l ..
f 2irc repos :c -'- é peuple:; s;.n~
s s SS S
•. l 1 1 1. 0. rt
tourn<'-i<:mt ;:;utcur cl~; cotte: pons s s })
--~---~--- ______ .E..'~:. 1 invi t nit 1 ' po.R.u DC:'UV·2'
( 29) VIfo~RO'I1
1l 11 (Touss non frère
Opo cit.. po 145 ( 30) Ci c é par il: 11Ln pensée politi e de Sékou Tou1~ô11
nlle s
.. 19
-à tenter de c sur pi
La c2ract6ristiquc fond~mont2lc do cos nouvollos thfories
c'est 11 2.
n1 • étniettomont? lD. bnlknais0.tion~ l: 1.1u:.:;,
écs L~ surtcut 6 m?l ét b c ou tr pou sûrosn()1)o "..:ion restent Bé' S .!'J:C CDl1C· , bien ét?b o, tières arbitr C'est 1' 6p p c ~;;c r nf orçent tenant, pour roc tr sur pied
' J__
gr:·ndc; lElit6
i 1 on suh.bt ;::ne
I' ( /) \ T
CJUC' .,,,./ )r:-
-sion pom~ roc 1 f'. té ef.::cic ·
vont s'unir pour former le f6d ~tion du
tGtions d'unit6 africaino.
ic cros lcs r 0 sr:10 est u l ['ts, .L 1 . Cc·. s blc ouvc cc;ttc '.'t Le S 6gal et le Sou antre outres mrn:i_f,::'
--'des 2ts afric ns l'~ ion à l'unité t
à SC or d2ns cctto vol
d'avoir les s de vue,
été 8 11 is CJU Sn
s
quoro es
c à l'epoquc qu2
pour plus cl'ef c
6
d'6trc toujours d'aceobj ctif o C'c
ssc.it do s, qu'il n'y av:it
c
l'
:i. pour l rti unique o tu on, c l s cmr cludonnor le moyC:n ,~, l 1 ndvorsriirc, c' c ém col
s qt::.i r ' r u squ a pr er::3 ( 31) 11Lo l. a bos clc 11 iquo11 no 7..C, _,/ /
'
-p,"1.rolo l"' Pr6scnce africaine -;n>,-:;• 1 4 Tjo , p.( 32) .i::...ZIKik~ (Nnandi) Q 11L' Aveni~.: ·i,1 h,~.n..:.afric sm.e
- 20
-Il no f~ll it nss do~c a _,_ ' 1 T
rc,oyen do s 1
iltr2r et de f~iro n2itre des scis onso Pour
l''bdoira ita quo n'a nul be multipartisme, crr les
intérêts no s · pns ~ussi divergents
d'unifier les partisa
qu 1 en bur out i
lo. nécos
.Ainsi sur le pl2n intcrnr>.tion.-:1 lo c Si,10
la préoccupstion ori t Dire Q .:'rn VCD.U chequc nation c
, ..
J
~'-l' gc:;ncc d' confirme~ Durr: (; p ode l' friquc
devi lo champ c! 1
ôriment sti on do out o thé .a, 1 c o:it 1 .'
cob2ye. On lorg~or~ vars los th~orics m2rxi es du soci s~o.
on t,
à
travers cc v2sto mouvement pour 1c t '1 oblèrnc e d,:; cr ôcr ur1e .so11~ir~1i t
afric nol1vc;l .:p0 ' ee a , ' ln ClS vc gctuel
1ution hi ori r_; fi c···L·) , :J ,. • F ' ' _,\.l-L;Cr o '7 b qui :::.;ouli 1
dç; 1 1
nC:ccs
t6
cl' une nouv~;::..lo ·t:; ' t ion, .:Lj ou te 0 11 c ollec vi s1::0 61
e :;:-;ourro êtr:.:; rf s jusque d~ns
cor-t. '.' ' ' s d0 ses for~os sur la pl~n sup :.:~l"' d'un s oci s;.10 ori
fi (
35)
o Pe.rt 1' Afrique, rcgr or le monde pour créer que 1 chose de neuf d'original corQ.I.10 le t Ki-Ze::rbo, voi en quoise résume l.c ogr2I':.:",1e poli tique, socinl, économique de l'Afrique
aux prc;;mi es an118cs. 111
i indép
s cctta foul6e enthou asto vers 12 nouvo é, lé: li
oi
c
lorsqueln revue
6sencc cn.inc Ull0st
presque6ditcrial np icu èrcment bien inspir 11 trouve 11qu'il s
monde une belle place vDcan:be
à
occuper colle de professeur cl's-p.&rR.nce l s c de u~irrtGneur de; s -»T J ::=;cnt! C'e;st sse o S8t1 o le ~onde ot surtout qu
ambition que nous leur
souh2i tons ! 11
( 36) " u.odc c tion:p· osseur d'c 6rnnc0
--
...-~---(i~adoir.:::)" nLe psrti uniqur;;
africnine nlle , c Lfriqu2n in ~o u o-afric-'· n
( ) I<i -ZEltJ30 ( Jos ) - 11La pers
Pr{;scnce afric2.ine n
°
41 , 1 S6 2 , p o(35) Ki-ZZHBO (J·o.scph) 11La personnslit 6 négro-afri crüne
li
( 36) "Le Ifondo 2 soin do 11 Afr:i. J 11 o cit. p" 4
.?:rt 0 ci·:~
C'est là enc que les e
chose
- 2'1 -·
co c0ur:):1t 11d 1 exc epti
OLY10.li sne 11 qui tient au f ectuels c s veulent toujours que
reo fsence c~ cette pl~c
-.;_,..("":c~- l''!'~~:r:::'f.~:-..;;;·:~~· :._ ~:-'"':::;~:_:_-·~
'ello a 6 leme~t rejet or tous!
111'~
cente, p2rc
L 1 atr:10 à 11 irillèVDtion surtout aux
o-ue~ses c nuell(;0 d'une
du con no T'
so sent
t
f le r;cillcure cl'un meilleur
que se Sé'.v: i t ., 1 .L e clu jour et 1
e tenir s~ plnce dans le cane des nationsa Et des prouesses, encore dos onesses le peuple en reçut bea.uc
• A
croire qu'il eut n6me une gestion des-ses, tant s8s lesi.dors- se ent ::."'iches en scours. Le peupla
'
restait c ru1t car }:"Jour -il ~ y av81 · acJa . t ' , . ' un cJangeuerr avec 1
t
, i lo depo.rt quel es Blsncs ~~··· .. -~--~ str ·'tifs. els et de cor-t:üns po nant derri sur la banqu ' 81.'8
le bure a.u co1n.we le Blrmc, et nu f
G arri cor:1me Bl2nco
ou vai t :·1<'
de Sët voi
s la gra..'1de fête nationale n' plus ls '1 11 1 'i~~c'_ôpenc1 flllC
ls. clate s Sa
Cette .:1ce au c 1~c11:: se le aussi avoir ..:; c•
répercussions d2.ns l::::s oeuvres a.l o Fla
DIOP
cortst e que PB~ 0n 1 tuc~ion pcli~i e, do be2ucc s p aux i s ndo créer u:n
fonction du goût de 11 opinion leur peuple
o Dr.ns
~''"?I"'
. certe.ins~ ajout:;-t-il, sorw<Jis plus 811 plus
i
1 opinion e.fricoil:Lest plus pr ieuso à 11
&cri o l'opinion de l'Occident o La
ferveur du nation2.lisüe africain a atteint une tel ardeur qu 1
el]_.; suffit
à
or des thànes et s oeuvres aux istos quo saulel'autorité
c8
public nouveau justi e11(37)
I l faut soulicner au s l' ;:;et c do c c
affirrn.<'ti on
tôresse dnvant
choisis s' cc]_ 2 112 cieuso 11 o occident :p(37)
l ' ~-::.rti 0 ouli,. DIOP selon 1
au goût de son lie afTiccino Car les thôr:
ont clc 12 tr ion ou de 1'2ctu
té
;;:1fri c ~· il1e 1 nt sis1lifior e 1111 opinion o.fric ne C. c-·1-o ..__,,l"y,, .:
L~ ... ,~ l î " ' / , _ l:.;-J.... -.·1
'
.
'l" c: rrc éll ~G er è.u .pu:ilic
l~ cocs6cr ion ( e) et p:'r 1
) li 0
0Ul18 - 00 d8 é du cult;url=;l tique11
in 6s211ce africaine
- 22 la.."lgue mêT:1r::; q u 1i1 ]_
01 e.s , au co1lrs
tsble-ronde avoc d' .': .. utr s j_n-i..:cllect1--.:ls afric2 s (38)?
tcnrnG 1 ' .L e ! N souci-pe.rt l'atmosphère nouve CSo Cette; re:c o 1' c-.:i.rt~i '.: , , ·.C:-1 -~ l SC p c-._c c te r c her s .:s on la rc;trcuve
lorsque i ophe préconise vi
J
·;·l ~ V..._ .Ac11~ ~· ...._ \..• nour } "~)'J'1~·i-·-~, \ '...--. l1 _._ .1. ( , ·"' u·1·1 (';...,; 1.L 1~·11gernent t · - - ~~ - vf.o.,,...i V-1.. _... +-V
a
so fornne qui lui1 ' i' t rc111a:'que:c qu
1 il on donando · tro'p aux
use-ses~ Christouho d0 r
i • "" e :
11Jc dom~~.:1do trop aux hom21es ! s p:·
asse z aux in è gr e s 1 î me!" (39) Puis t préciser qu'"vec
un pr .. ss€: f do briu~ s, d!insultes, de di
on dca2nder aux nà us qu ·aux autrc.c,; p s ~o trsv~il nlus
cle foi, plus cl'cntho:J. asr,1e11(LrO),, Chez Ch.ri ophe il y 2~ cotto vo-·
lent& do fniro quel c c J s vue 11 " I l f<·u'.~ c tophc le f 0r2. s~) n'avons p<.:s le t s gui nou ~l 1 sa do neuf, do r qu ci·'.:: s licrs 1crs t t C' .:_ 1 Uil au s
1 ' a ' lo. :Le, ::·ux s2isons1
Chri ssir une ,-1 \.A 1il leur dit cc s br: ont le t s s'c:;n noti 'l
le
pes le 1 ssor s 11 oucianca, la mollesse. Ce tra 1 cor::.-tinuel que Chri ophc s-e à son
cli
t
son secret ~lire, pour que 11désnonde une jeune fille noire qui
peuple~ s i l
tG
C , f r ; '-'n'y
3,~ surtout èornno lr:J ait plus le peau 8t trouve____
, ___ ~.,···-..---
.. -·---~-.-·
··-· ... -·-··-·--·---... -... ., .. , .( )8) 11r_rablo ronc1.(; su::: i t c et Pouplc
in Prôso_nc_0.- .. .:.:i::-c_.~i_~ n
°
7
3, 1(3. q) C,., .. , I'J'"' ('. , ) / ..i~b .. _ n.::i .Li.l.r~:.c ·- _ _T_ragédie du
l'.()) i i~ ~ po
5S
) i P• ~' 1 1 ;\f ri c d 1 j 1 i - 108dans sa couleur un
La
réhabi t tionl'homme
noir c tente ici comr:1e ·..,-die ion s 1 et
!'1oyon pour att indro de nouveaux obj0ctif s appa:::- î~~~ plus nott
lorsque, recovan los rc•r6scnt s et .. : _cr ['f ' os cl;:;ss Christ leur f it s qu 1i l f u t lc::. lonté p léü.ro
2vaillor
los
terres at qu'il n'ya
p~s deplace
pour lo r s, qu'il fcut le r Bo Lo r doit rôussir SR nromontée11 iln'a p2.s le droit d'ôtro laso Christophe tra dehors tous los Gél és du conseil c~ 1 at vonus rocla:tJ.er le r s, oprès avoir
dispo ion s·instruoents ar oires pour que s& déci on se traduise: immédic.tc:.,;·.1t da.11s les fDits.
généraux dG
haine è.;.1 rc s c 1 est aussi cc· u Cha:~a 'Li ~: \ \ -/ ) ) s G Soyclou DUX du
N'
(' o.ux ' effot fJ J_gu6rroycr suns cossa, se pl nt
f zoulou, fnti 6s repos, L'un cl'ouz, le f t. s clairement à 3'Dl6b6 bras droit
SG bnt J. ' . 1 .... ses c t; du C: Z ~T' ',s~1' c-e (1 I ur .l'~· (., ... b !. ~l ni r os, ni 1 "..;->.:J.L ----· .L n
ou, lui r~pond N'
G vent les utrss g 6raux
choisir; la mol ssc, 1 s pl2i s ou l"" gr:''2.1c1eur a Les tri bus que
vous avez bnttues, l s ;;oup s que vous avc ~crc;i_sés, vi vai
. ' 1 -1
vio a _2que1 o tu e!) .• ves ... 011Ges e aien ('1 h ' t . t' vau res t ' s 1 a J . ~
0
-sr-mce, d;>ns 1 :r:iollessc, ot c'est pour cela
_u'ils .ont été
bcttusoIl f::mt cornprondre que vous devez savoir vous pri v12r afin que c;::uY
qui vi ont après vous puissent ofitcr cc e vcus avez f;0i'-'' ( )o
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pou;üo
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(Kany) - -Paris, ?rc::senco afric ' ne, /l 7.
1 ,,,
1"1 . (1
) • Da:;.s c èce Seydou BEJd.iéi.ZJ.
zoulouo D1
v sous un 6cl qu
lui : un chef soucieux ~u devenir de son
chof sacb.ant p2.rt 2 les souffrances
6 cc e ima qui agr2ndit le chef zou
sci"c. victime de ousio ses
(L~L~) ibidQ' P• 215 - 216
,' -~~.;.i"'~ ""~ f~
··1 'j
''•
Cornn1e l'indique. F1 Dl 6, c'est en adopt une p tique
c11aust
e:;::;. pers ant 1 qu'on pourra assurer la u;r du
" I l
là
un0 cri tique i1:1plicite c e atmo2fin que son s .A.fric a:..ns do
Pour atte
op un
trsvail const
CU le pouple d'nujou~d'hui
isse ôtre uno ~~ cl'
0 les nobles ;jccti±'s
ffectif ~ i : f~ut copte et do 1 ori. s' e c,rès fixé ~ p
Christophe acclan6 par le peuple le pr squ' i l dit que 11 -, ; ·"'nn•"rr.1i· -- v •- v d" ce v p""unle ./ v l. . ) ,... ~ 'es+ V son indo G, Son
ef front e, sa de 18. disci no, l'esprit de jouisa2nce de torpeur0
o
(45).-L~s s pr&o~ctipations sont ~6es par Badian comne p~r
Césaire le ossité lutter contre-la moILesse est le souci majeur de leurs ,.cipaux personn tto i~dolence, cet esprit de jouissance, sG:iblo trouver son s une co ~inc ccnc tion la e. Si lu erriers do 6prouvent le soin r
reposer, de jouir leurs vict q_u ri ls li nit leur
prô ls t a 1 situc~tion .J.. Oo .sccl son Roi ::1 l ace 0r c ::: s, 1 est l l -CG lJé:lS [:;scr:t; é'.~C ~c :pour la J:lG r s 8.UCUilC pe:c pC1ssive clc c cr1? rôle so limit0nt t Cl 1lC:)r1i:.: o
01~s quo cc n'o s le j_ Gil ce l8isser-aller avoc
s pro:nesses 11pro2ottouses11 que s prob s du sous-dével ern
ser résoluso Il f peup coraprcnnc toujours, c e Chaka au soir sori.. ence, quo 11la o la plus sûre est c
que l'on se crée à l'ombre de la sag2ie., 11
(46)
Le problème central pos6 ici est celui d'une lutte conse-quente pour une liberté véritablco Il Gst cl' UD.lité CET se ref
rant aux "
( )
( ( L!·6) :c1cG s 11 afric 2 So s r:10t s Chaka é) La Trng6di_e_~~_i~qj:.._C:'.}~~i stonhe Opo cit., po 29) - La Mort de Chaka opo cit. p ..
crEle
c e i 6 ne pout ôtro obtonuo co".'.1me C".dcau ou ;:;.:;,
C So Chaka f
, mille pal
plus ad at pour o..sseoir 1' .:-:1vcr1ir
lu on au moyen d2
puuple. sur des bosos rGC?
lome~1t sûrc'.R_~? Si :"J;. s 1 appuie sur
oe du c~,11· zoulou, les. paro s de
UrlG s s
·'Ill'~
stoiro très lointr tJ:-ice s de son ssc 8J.."1Cl1Gr lecteur
à
réfl~chirc~uc, amouer le lectouE '
la mani~re dont l'ind e ,
s 1 interroger, à int erra so soci 6, son te s pour mieux s ~,
la n6ces ~ d'une nouvelle orient2tiono
I.JG souci d. 1 eces. e 1' ':f lui fai ionale lorsqu'il montre r• ÙO 13 11 occasion
ous
à
travers les Hoi Chri ophe rc::no;i ...al de son C!Ui
lle pour en finir av~c
12
chGf èes nul és dans l nr ie Sud de l'fle1 Chris~ /li
S C·3la, VOUS j . Il n'y aur p2s d'~s
et le CC:
lle o J 1 cl ch ".1ll SS à :Pétion a J'' espère qu'il
conprcm·-dra que marnent e venu d'en finir avec nos querel s pour fier ce pays et unir cc peuple contre un danger plus proche ·qu•on ne suppose qui menacerait jusqu 1 à son exi ence 'même! 11
( 47) o
era
à
c6tê de la n&cossit6 de cotte 02, 10 vision oph ioudu Roi
st a Contr retient à c princes6t2.ts noirs 11ind ~,-,, ~.~üv...t..:. .r1sints11 ' '"'bri; V .J.
et
0 S8 o pasà
1on ésent e o I 1 s::::nt quo di vision e" principçi,ttt és est
reuse, 1i l fa er l'ile c le n6o-coloni sme nena~
ç o hais Christ ne pourra que c et s rn.ulfltrc s o:v-crn lés par leur r:0 :;
quette11
., La proposition de Chri
insultes, les nul es n'y voyant qu''c.lïle subordon ... 11er, 'c: cl1eux s suj
er lo refus
conserver leur ilr accueillie par d
do
onhe .L
\,;
vJ::e _,'J.'ri e ! veux d:.re é-1uvre H&ïtil C'est la r,
chose d 1 2.illeurs t 1. La-bas la tribu, ;, '
s cc: es, la for0t, village contre 11
)
s.langues, les , . hameau contre
"Ici,
cL:ml 1 CO ' ner~:r s, '~ 26-es, r;arabouts, que s,is-j
1 ur , m6f i r·nc c t co2currence 5 c
coqs chiens pour l'os, combats do noux11
t
(48).~
,,..,.
s probl s 6r6ts pürs ls, de déf enso dr:; te llc
c-mani
~reen Hatti c
telle autre cor:ll1tE1autô se posent do en Afriq_uG ~ t
si l'histoire
CS ux, terres exploit6es. C'e~t dire encore a
Christophe s'o d6roul â Haiti, sa
r[so-na~ce reste
bien
africaine.Il s'
cl :::ssor l' smicros ats DOUI' s en8eobles beouc plus _importants.
DE_~Ja , . ' 10s Chiens so l'union des p de tout~s los s s {1 1.lfrique ou dans le C:l qui
ae
Ill~ s ;3 sont bCé'UCCUp pl· s v2.gues do cert ple r t GXploit So te ants durnnt .,J]_CQS s l lorsqu'il d6cl~rc , e, u::1 pauvre suvre type 1 . '. l \; !1 ( \ ) 0 s parolGs clu ises que l s e. ls ~ lrunit6 souvont as ors afric i:1s o s'cigit plus cl'unt icn ab rai lé'.
sse cepend2nt do2euro encore ficlèlo
à
ses ères a,_J.n ée s s Il• incepon.anceso 1 ' d , JIc
er t ins •dranaturcc s, Cés;•,irG; rmNSAH et Bacli an entre autres, ont e ssay8 c: aduire s oeuvres l'ati:10 olc de 116poquoo
Lours couvres pourt , ne nl tes copies de 12 r6 On y trouve cet 0 volont6 d'abor or Rvcc un esprit criti o frits présents~
l'allu
on à une:: csntraux const ·:- -~, v· SDU e: l'e sur lD pr ar:itio:::1 nc~lso Christcpho c10 s con 1 ) pour en pF·:"18r e antérieur00 i1éce ssi t l G la mol les dreu-1aturgc sscuve:::nt les pers s C:l1 ' du trn 1 sse:ncu c '---J. G nécess so, la. j ls ttcnt alors l' cc 11
avenir~ le: s int S C::J::' \·~
:"Ut à Pét i()::_1 r c ion
s-dG 11 ::into
lt'
LElO son,
la
porte cutc souv2rLa Tragéc14-e -clll._~r:i:.ç_i.__9_:1:-ri st on~e
Opo.Citopo49
27
-C:est CG que Africrd.nc clèr:.; 1S62 souligne cl:'n:::; u::.
6
t Gntion surjur io~ qui 1 sous brut
.L 'J CJ.L1 Sû1.lS lo joug l'Occi ( 50). calcul c
é':
tr est Ô.1:; c à l · CJcci vGaux Etots S01ll:1G is ants autochtones service
C'est dire que e doi·;; se·
et ne pRs s'endornir
ns
l'euphorie(51)o
Ces appels à 12.
,;i
lé1nce sont e.t'.ceux de
'Dl6b6
puur qui c'est l'c 1 "'· s' o encore
foi or: l' ùfriquo, 01~ J.:'. CLl
cos~ c'est
s in:t; s occi
plus que· j.:tr:i.éÜS vigil:.~~Gè
11 indôpc:nd2nce conc ;:Oe n
ceux du. Roi Christ
' i l f;-:ut s {,--Y"'I
' · - ' · ÇI
les néa.J.dre s l ' ::·ction quotid:Lcœ1e 1 s 1 il:rpose 1 1 füJ.bi
OJ.l
sor st:LL. I l ost plus e:nJ.x quo jo.mDis
-. ..,;sc;e: t::Lcllo cl'\..1 t r..l at;t
r ~- c s ~Î
:_ 0118 S!J:C' le c i1dar1cc s o
sera-t-o lJ. s vont ls l'expri~Gr
leurs oeuvres? o.
n°
41, 1962, P• 3
(51)
ibid. p. 4- 28 -I '11'.1 r
t6
léi s0uvor ::::.:::::::::: ::::::=.::J":":!.':I'::;.;;;::= Dur?nt c tt s c se Ga.ulle donnait au t;ion du Halio 11]~1:r
s o so - 1.LG 1 f{ 1' occasic!l l' nec de L"1 fe, disait-il est un terme qui
fie un d6sir, qui fie une attitude, & gnifie une into~ti Mais le monde 6t2nt c qu'il esti si petit, si étroit, si int
r avec lui-môoe quo l'ind 2ncc r&alle, l'indépen(ance t :t ~~
n'appartient en verivu·a .. ~ ~- ": ' porscnne 11 (1)o Ac
te:rrie i nclenc c; ,
le président franç
s
préférait un autrç 2ucoup plus snuplo,~e G cependant, dicoup pltls conforme ,=( ' SC S onticns o ii J
il, la scuvor.?inot 6 intorn2ticr:.;::ile, pélrcc: 1 c llo me p2.raît ccrr ponder mieux a1.1x cc .s és de tr:ujcurs eut aux n es t\c;
d'2.ujc·urd1hui
c;
0
oJ
sc .. uvc;:caineté i11ternc\'[;j:cn:::i}.e gnifio Jl-·::;o, o llc s lo d6pchdance caler !! fie bor~uc
Ce
n'est penc12.nc c-s cuver Frantz Fanon 0 auccn.1p.le
qu'un 1 s r1 0 or1s 11 ( 2) o Cett;r.,; s pniquencnt en 1aux 8assas. Ren& Dumont et 2.c tor: f2.isant des diagnostic.c
Sél:.Y}S conplaiss.ncc cle la r6alit6 des ét ts clits dôcolonis8so L1 m'x.~
1963
indiquo cepo:.1da11t l ' où los rn..1B.ges de l'euphorie ccnn~; ·cent vôri t ablei:1Emt & so cli ssipcr o
12 production dranatiqué se f
qui m0t à nu 1 r c s
C'est à partir de 1 moins rc.re" tto soc
ond jusqu'
aus
de la pr èro stngnoticn ;;:~c-ci
11 Disccurs du 11 (2) o ibido ctso ~-~---~---·.-. .--~·----clcv~·nt 11 ~~r.rnembl t i 12 s e, n°
29
D0c.1 po 'Î 24- 29 ~·
il..0 Starçnatic'n scr::i2lG et attituclo de 11 élite ..
• ,..._ . . . - • • - -, - · · - -J u ( . -•"\~ .. ~----. . ~---,,_ · -_ ... - · •• ·•-·J·-- ,.,. _ _..____ .. ____ ,,. -- .,,_ ... _ .. , C•' ul L; but ,1 1 c de .1. ' plG do l,~ tutclL u c· n ot; ~1<Ürc par l·o clc 111: i_ ·-·--·--1 -·: :i :_;:le~ ,--,llC C-C
(3)
~ettant l'~cc~~ 1:1' n.-1turu r -1 o / L' i1 1 c 11 1 n p:1 s l, , ~ 1 _ .cJ c h ' n ( _:: i ~ , ; 11 !; s Dr cr l. ; . o ~ 1 " · .,,,.,,.. . . _...,, •••• , ••• : ~.-.•· ... _ ... .,,.,,,. . . ~ . . . - . , , . : " -... tii-n de serviCCo C1c;:3t CO qu'on a 2_ppolé le ~1é·O··-COlC•DioliST1Co
J~1.2ncien présicJ.cr:t
clc: L~ r6publiquu clu L•Ji, 1'ioclibo Keita pr(;cisG
q_uc "le 11Ôo-colo;Ücüisqc_::, C 1 Ost qur"ricl Ull pays ind(pondr:nt Of:)t c·J;:r'r~
i11c'.irccterrient p,:ir s -j1, él~1cicnne r:1étrc•polc
1 p,"r le trucl1011cnt cî_c t:c
tros qu'elle a hiss:~s cc11 p ·uvnir'' (Lf-)o
plus scuvcnt l'élite eu pc:uvc•ir c\,''1:; J. -.. _.
;::;_:U'!Cr<inet{; i11t.:Tn,1tir·.nalo et clc;;:; :;7.- ,,,;0
l p.:.:·· le:, lui, ne ~iCL.1Jlc: , ·
,,
le peuple. Mongo u i le r
--11
.
les I)rofit:s au.x f:LT ~.:::é~ et n.ux c:1trcnrJ.s:;;3 01·1chc:s, mrüs tou-l::;e::;;:; lr:;,
lrœ111cs, toutes les pJ.;·ics de l~ mis6ro aux Cctto sit11
•
--( 3 ) Li -- Z e '=' b o ( J c, s 2 )
Cit6 p.::u: Ki-Zcrb,,
(5)
DICP (-~li cœ1c) _L ,nCente". PéTf··icè
sculi 'l 11
~Ii st oire de 1 ',.'.'Lfriquc ac ire d' Hi cr ,\
JY:-. ~-·-···- ---Fii.~i:i· ri,· ·: CT:Ccï~-~-·-,,1157-2~-·-p-.
-
6f:S ..
-Hi stcirc de l '_.frinuc nr:1irc c1.' Hier ·, Do,: -•
··-·· ··
---··-01:i·:~,.c~I"-l~-.·~---p-~---5~?r---~----··
-11_L1Gblc; rondo sur j~J,i te et Peup:i.e d:"ns 11
.J::'.i
que cl12Uj 1hUi11 .'l:c'to Cito pa
les services do 11n.1ont cessé nurer:icnt 1:::t p
- YJ
un r.:1oclc t:c;1' clcpui s 11 i i l y a quo ls sc1Js 18. colc (.'Il (.7) ._., . \ 0 ·t0ndr qu'il f t p .v;:mt tll s01.~blc ccuplutôt pour la c ou.J .. "
Et ce:tto -/ / ' ( ' c nsnr:._s c. 1; r1- .n. '~-t; o Il Il t <Jés a ' (8) lorsque L6opcldvill p~rl Un cit
C'est
quoi nu
JU ~, votreDip
Douxi
citoyen ot, c' st; Tu vois bic;.1: c' ·. qui c Ob SSO~lt ! Pre c:r cJ_ Eh bien: Vi vc Tl • lJOU:Eil Ur10 (7) BE'J:l ( )-.
o, notre fCJto: g_u C1G l,;s blancs quivo,
' -~-re'-P,es, v _ U:.1 cc=crrn::vo l
c
s) c;_;:;s~·JIŒ (1UI'Œ) - Une 82-ison au Congo - Paris,Seuil,'1973(-1orc)- - - . - - - · · - · + . . p~ éd 0 1966
Cette
du le
' • 1 / 1
ece gui so Garou o do 11
1 '
ce pour anenor pcup c a uno
Mais le peuple lia 11ind&ponde.nco au
act s, retrace
la
trag i~trico Lur:m~~1bac 11'-~ctc _:
:-.::J-:i.c n11c o , 11
s luttos que
conscience c cctivc.
O0 c ' a' 1;::. CGU',cO -- ....,•. ..L.. ... ' éJl.)Y .• "...(~ ;·i..
n0urs., Il ost oncour en cela par lo co bolgG qui
r6us
ser 12 scis on do la
on toc alo" Lunumba voit l: -~
à l'opinion intornotion~lc 1 .;; ::;t; ]_ i t ot 1 J_0 clc 12 inc ( ) ibido pa k:s:.t; , et ù G du restent e. 1or
Les réactior:s ;:; es c G id6e c 1: e ne sait en f d conscient do l D -e du lour f.c1i c 2,J1CC ci _._ i s' llas, 'on c s c;?vc: R(;sult t: leu::· c ct.n: s'
Votis vcvez -'v c~ ~ u otl le
ro lem:' ' l1
Césaire révèle • ' • I"\ t ,
llSl qu·a CO 0 1'21ite
r
olc ' a c<:; gr l ' 2.boutis iol1 S C..~O. ::nsso s conti l .s Le c;rro tic11s 0, clG S t 'est l j , )ofite s ch2roos do sa souvsr~inet6.
nouv0aux ats n'est p2s n6e avec los
quc~l c ]_ · - n ci on c o 1 r n i;;c1 ,J~~"li.'::.: ses c o ck c te ur :::> porto cctt course aux "'" oco pour ri il encc, 11 c élite c..mclc:11cos rappo i scci maho 11 A l'époque co
~os conseils 10gisl
~la, ~crit-il, aux 0ui
s ot s servie s ?tifs, ou s profos ons 1i m6ctic S ~ :::_•.:.ti VCS, C•U i
av::üont he_utos foncti,:ns dcns 1 t l~ ce, cons ai 11 ôli te., Leur pc t i - o 1 0ot ronforcôe
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