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« Si mon cœur est français… »

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Arletty

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Du même auteur

Sur Louis- FerDinanD Céline

Céline, la légende du siècle, Infolio, 2006.

Céline à Meudon. Images intimes, 1951‑1961, Ramsay, 2006.

L’Affaire Louis‑ Ferdinand Céline. Les archives de l’ambassade de France à Copenhague, 1945‑1951, Horay, 2007.

Céline à Bezons, 1940‑1944, Éditions du Rocher, 2008 (avec Daniel Renard).

Céline au Danemark, 1945‑1951, Éditions du Rocher, 2008 (avec François Marchetti).

Céline, idées reçues sur un auteur sulfureux, Le Cavalier bleu, 2011.

Louis‑ Ferdinand Céline en verve, Horay, 2011.

D’un Céline l’autre, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011.

Madame Céline, Éditions Pierre- Guillaume de Roux, 2012 (dir.).

Sur Aimé Césaire

Aimé Césaire le nègre universel, Infolio, 2008.

Le Tapuscrit du Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire, Assemblée nationale, 2008.

« Le communisme est à l’ordre du jour », Aimé Césaire et le PCF, de l’engagement à la rupture, 1935‑1957, Éditions Pierre- Guillaume de Roux.

Surla SeconDe GuerremonDialeet la collaboration

Le Festin des loups. Collabos, profiteurs et opportunistes sous l’Occupation, La Librairie Vuibert, 2014.

(suite en p. 251)

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David Alliot

Arletty

« Si mon cœur est français… »

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ALLANDIER

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©

 Éditions Tallandier, 2016 2, rue Rotrou – 75006 Paris

www.tallandier.com

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ISBN : 979-10-210-1966-9

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Les débuts d’Arletty dans le music-hall, en 1928.

Déjà un regard et un visage particulièrement expressifs.

Pour la coupe de cheveux, c’était pas gagné…

© Suddeutsche Zeitung/Rue des Archives.

La scène mythique d’Hôtel du Nord où Arletty, qui vient de recevoir une correction, donne la réplique à Louis Jouvet. Un petit rôle qui va lui apporter la gloire…

© Rue des Archives/DILTZ.

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Les dernières années d’Arletty, dans son quartier du XVIe arrondissement de Paris.

Les rééditions en VHS de ses principaux films permettent à une nouvelle génération de cinéphiles

de la (re)découvrir dans ses plus beaux rôles.

Arletty décède le 23 juillet 1992.

© Bruno de Monès/Roger-Viollet.

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La scène du Jour se lève où Arletty apparaît (presque) nue, censurée

par Vichy en 1940.

Il faudra attendre sa restauration et sa réédition

en Blu-ray en 2014 pour retrouver le fi lm de Marcel Carné dans son intégralité.

© Rue des Archives/DILTZ.

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Josée Laval et son père Pierre Laval, l’homme politique le plus influent de l’entre-deux-guerres et de l’Occupation.

Deux indéfectibles soutiens d’Arletty.

© Bettman/Corbis.

Arletty de retour au cinéma dans L’Île des Enfants perdus (également connu sous son autre titre La Fleur de l’âge) de Marcel Carné, hélas inachevé, son premier rôle après avoir été « épurée ».

© Photo Émile Savitry courtesy Sophie Malexis.

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« Inaccessible elle est, impénétrable elle demeure. » Arletty dans le rôle de Dominique dans Les Visiteurs du soir.

Son air altier et son côté androgyne ont fait chavirer le cœur de nombreux hommes… ainsi que celui de nombreuses femmes.

Collection Christophel. © Productions André Paulvé.

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Baptiste (Jean-Louis Barrault) dans les bras de Garance (Arletty) dans l’une des scènes mythiques des Enfants du paradis.

Pour l’anecdote, cette scène a nécessité un tabouret pour permettre à Jean-Louis Barrault, plus petit que sa partenaire, de l’embrasser…

© Rue des Archives/DILTZ.

Le trio amoureux,

Pierre Brasseur (Frédérick Lemaître), Jean-Louis Barrault et Arletty dans Les Enfants du paradis.

© Rue des Archives/RDA.

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Arletty chez son ami Louis-Ferdinand Céline, dans sa villa de Meudon, en 1954.

À gauche, l’attraction de la maison, « Toto », le perroquet que Céline faisait parler et chanter.

© Luc Fournol/Photo 12.

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Le voyage à Biarritz, film de Gilles Grangier (1963), le dernier rôle d’Arletty au cinéma (ici avec Fernandel)

avant qu’elle ne devienne quasiment aveugle.

© Rue des Archives/AGIP.

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Aux poteaux de « la bande de la rue Alain », Patrick Rainsard, Philippe Charlier et Joël Poupon, que ces pages consacrées à la « Kollaboration »

ne rebuteront pas.

Et, bien sûr, au très cinéphile Philippe Druillet, amoureux de Garance pour l’éternité.

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Les maris se choisissent toujours les yeux ouverts et les amants, les yeux fermés.

Henri Jeanson.

Faune, on s’en souviendra de cette planète.

Arletty.

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Introduction

Arletty, une passion française

Arletty ! Il suffit de lancer ce nom dans une conver- sation et les langues se délient, les souvenirs reviennent.

Immanquablement, « Atmosphère ! Atmosphère ! » rem- porte tous les suffrages. Mais très vite, d’autres bons mots et reparties de l’actrice font mouche  : « Pas très résistante ! » ; « Si mon cœur est français, mon cul, lui, est international1 ». Inévitablement, vos interlocuteurs changent de voix et empruntent temporairement celle des faubourgs de Paris, celle de la gouaille populaire et du Titi parisien. Les cinéphiles évoqueront avec des trémolos dans la voix leur émotion en découvrant pour la première fois Les Enfants du paradis, son plus grand rôle, où elle rayonne rien que par sa présence. Les férus d’histoire, beaucoup plus sentencieux, évoqueront, eux, la « collaboration horizontale » et une période qui, plus que jamais, ne passe pas.

Arletty, c’est tout cela à la fois. Une fille de Courbevoie, une fille du peuple, qui a laissé une empreinte durable et profonde dans l’imaginaire national. Une actrice venue du théâtre. Non pas des planches du Français, mais de celles du music- hall. Des rôles légers, des partitions

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faciles, mais des prestations qui permettent d’oublier, le temps d’une soirée, les soucis du quotidien. Arletty, c’est aussi l’égérie des plus prestigieux metteurs en scène, Marcel Carné en tête, et la partenaire des plus grands monstres sacrés du cinéma français, comme Jules Berry et Jean Gabin – L’Gabinos, son ami de toujours, comme elle aimait l’appeler avec son inimitable accent…

Mais Arletty, c’est aussi une époque. Celle, trouble, de l’entre- deux- guerres. De ces comédies, de ces pièces de théâtre, de ces revues, il ne nous reste plus rien. Seuls les films ont survécu – et encore : tous ne sont pas passés à la postérité. Mais pour beaucoup de Français aujourd’hui, Arletty, c’est l’Occupation, quand les films en noir et blanc triomphaient dans les salles obscures où l’on se réfugiait pour oublier les malheurs du temps et les diffi- cultés du quotidien.

*

De 1940 à 1944, Arletty a été l’actrice française la plus populaire, la plus courtisée, la plus emblématique et, de loin, la mieux payée de son temps. À sa façon, Arletty incarnait une certaine idée de la France. Une certaine forme de beauté. Une certaine classe dans le maintien, et un génie d’adaptation dans ses rôles. Quelle évolution entre celui de Madame Raymonde dans Hôtel du Nord et celui de Garance dans Les Enfants du paradis… Pour- tant, six années seulement séparent les deux films. Mais Arletty, c’est aussi une ambiguïté française. Que penser d’une fille de prolétaires qui a clamé son appartenance au peuple, et qui ne cessera de fréquenter les cénacles les plus huppés de la Collaboration artistique et politique,

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Remerciements

Rien n’est jamais simple avec Arletty, car avant d’arri- ver entre vos mains, ce livre a connu maintes péripé- ties éditoriales qui seraient trop longues et fastidieuses à expliquer. À croire que le fantôme d’Arletty s’acharne à compliquer l’existence de ceux qui s’intéressent d’un peu trop près à son existence terrestre.

Au moment de terminer cet ouvrage, et de le livrer au verdict des lecteurs, je souhaite remercier les per- sonnes qui m’ont accompagné et soutenu dans ce projet un peu fou.

En premier lieu, et comme il se doit, mes remercie- ments vont à Xavier de Bartillat qui supporte avec flegme et patience mes élucubrations.

À Mme Dominique Missika, qui a accepté le manuscrit avec un enthousiasme communicatif.

À toute l’équipe des éditions Tallandier, qui a accueilli le projet avec un enthousiasme à peine moins fervent…

Une mention spéciale à Isabelle Bouche, l’attachée de presse des éditions Tallandier (on méconnaît trop sou- vent l’importance des attaché[e]s de presse dans le succès d’un livre) qui, depuis qu’elle est en charge de le défendre

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auprès des journalistes, ne cesse de déclamer des passages entiers des Enfants du paradis ; une autre à Maëva Duclos qui en a assuré le suivi avec compétence et gentillesse ; ainsi qu’à Baptiste (le bien nommé…) Renault, à qui revient la lourde tâche de défendre ce livre auprès des libraires…

À M.  Guy Stavridès, mon très préccccieux… Malgré tout.

Merci aux Archives nationales, plus particulièrement à Marion Veyssière et Pascal Raimbault pour leur aide, elle aussi très précieuse, et leur disponibilité.

Merci également au personnel des archives de la Préfec- ture de police de Paris, gardiens d’une mémoire extraor- dinaire, dans tous les sens du terme.

Merci à Magaly Lhotel, pour ses judicieux conseils.

À Vivien Chabrol, bougnat de Clermont- Ferrand, qui saura pourquoi.

À Marc Laudelout, qui a eu le privilège de converser avec Garance.

À Denis Demonpion, auteur d’une biographie d’Arletty aussi volumineuse que précieuse.

À MM.  Jérôme Dupuis et Jean- yves Bochet, qui dépannent parfois ma bibliothèque défaillante.

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