NP Étude de l’Observatoire de l’Insertion professionnelle et des parcours (OIPP) - Mars 2021 Étude de l’Observatoire de l’Insertion professionnelle et des parcours (OIPP) - Mars 2021 1
Le devenir des diplômés de master 2014-2015
à l’Université Paris-Sorbonne
N° 18 | Mars 2021 | Par Tahar HIMMI
Direction orientation stage et insertion professionnelle (Dosip)
Étude de l’Observatoire de l’insertion professionnelle et des parcours
OBSERVATOIRE DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE ET DES PARCOURS (OIPP) Tél : 01 40 46 32 07
lettres.sorbonne-universite.fr/formation/orientation-stages-entrepreunariat-et-insertion-professionnelle/insertion-0/les-enquetes Maquette et mise en page : Nida Neddam, service communication
Photographie de couverture : Léo Andres
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Cette étude présente les étudiants ayant obtenu leur master à l’université Paris Sorbonne – Paris 4 au titre de l’année 2014-2015. Ils ont été interrogés sur leur devenir après l’obtention du diplôme, en termes de poursuite d’études et d’insertion professionnelle.
Un diplômé sur trois a poursuivi ses études l’année suivant l’obtention du master, principalement pour préparer un doctorat ou se tourner vers un concours de l’enseignement, le plus souvent l’agrégation.
Trente mois après l’obtention du diplôme, 83 % des répondants occupent un emploi. La qualité de cette insertion professionnelle se mesure par le niveau de l’emploi et sa stabilité. Pour la grande majorité, les diplômés occupent un emploi de niveau cadre. Deux répondants sur trois ont un emploi à durée indéterminée. Enfin, 75% des diplômés déclarent être satisfaits de leur activité professionnelle.
Encadré méthodologique
2 261 étudiants ont obtenu leur master au titre de l’année universitaire 2014-2015 à l’université Paris-Sorbonne (devenue au 1
erjanvier 2018 la Faculté de Lettres de Sorbonne Université suite à sa fusion avec l’université Pierre et Marie Curie).
L’Observatoire de l’insertion professionnelle et des parcours de Paris-Sorbonne les a interrogés sur le déroulement de leur année de master 2 et leur parcours après l’obtention du master : poursuites éventuelles d’études et situation professionnelle au 1
erdécembre 2017 (30 mois après l’obtention de ce diplôme) et rétrospectivement au 1
erdécembre 2016 (18 mois après).
L’interrogation s’est faite entre début décembre 2017 et fin mars 2018. Un premier contact a été pris par un courriel proposant aux interrogés de répondre en ligne sur le site web de l’université. Ce courriel a été suivi de relances, puis de contacts ou passations téléphoniques.
1 315 personnes ont répondu à l’enquête, ce qui représente un taux de réponse brut (proportion de répondants parmi les personnes enquêtées) de 58 %.
L’ESPE de Paris était rattaché à l’université Paris-Sorbonne, mais seulement une partie de ses
diplômés ont été interrogés par Paris-Sorbonne : les diplômés des universités partenaires
de l’ESPE ont été interrogés par leur université de rattachement. Les diplômés de Sorbonne
Abu Dhabi, quant à eux, n’ont pas pu être joints.
Les diplômés et les répondants : caractéristiques
Les diplômés de master 2014 – 2015 de Paris-Sorbonne sont majoritairement des femmes. Leur âge moyen au 31 décembre 2014 est de 26 ans. Les diplômés sont le plus souvent issus d’un milieu social relativement « favorisé ».En effet, 43% des responsables légaux des diplômés exercent un emploi de niveau cadre ou une profession intellectuelle supérieure. Près de 40% des diplômés sont titulaires d’un baccalauréat littéraire contre 24% pour les détenteurs d’un baccalauréat économique et social et 19% proviennent de la filière scientifique. Ils ont obtenu leur diplôme, pour la grande majorité d’entre eux, dans le cadre d’une formation initiale.
Enfin, près de la moitié des diplômés ont effectué un master à finalité recherche. La population des répondants à l’enquête est très proche de l’ensemble des diplômés. Seul les diplômés de nationalité étrangère sont un peu moins représentés et ceci s’explique par la difficulté à les contacter (Tableau 1).
La poursuite d’étude
Les enquêtes de l’OIPP s’intéressent non seulement à l’insertion professionnelle des diplômés de master mais également à leurs poursuites d’étude. Ainsi, parmi les diplômés de l’année 2014-2015, 65% des étudiants ne poursuivent pas leurs études. Celle-ci concerne 35% des diplômés de l’année 2014-2015, 7% s’inscrivant en doctorat et 28% se dirigeant vers une autre formation.
Ceci représente 460 étudiants sur un total de 1 315 répondants, soit environ un tiers de l’ensemble des diplômés (Graphique 1).
Si on s’intéresse de plus près à ces derniers, le vivier le plus important provient des étudiants de master recherche.
En effet, ils sont plus de la moitié à continuer leurs études après l’obtention de leur diplôme. Seul un étudiant en master professionnel sur dix se tourne vers une autre formation une fois son master obtenu (Graphique 2).
Les étudiants poursuivant leurs études sont issus principalement des filières d’histoire, de philosophie et de littérature. A cela, rien d’étonnant puisque ces disciplines sont composées dans leur grande majorité de master recherche.
Ainsi, près de 70% des diplômés d’histoire poursuivent leurs études : plus d’un cinquième s’orientent vers la préparation du concours de l’agrégation et du CAPES. Les étudiants de littérature sont également assez nombreux puisqu’on en compte environ 52%. On notera que près de 12% des diplômés de littérature préparent un doctorat. Enfin, les détenteurs d’un diplôme en philosophie sont environ 53% à poursuivre leurs études. Les données des filières de Sociologie et de Musicologie reposent sur des effectifs trop faibles pour pouvoir être commentés (Graphique 3).
Tableau 1 : Caractéristiques des diplômés de master 2014 - 2015 de Paris-Sorbonne
Population et caractéristiques Diplômés de master 2014 - 2015 Répondants à l’enquête
Effectifs 2261 1315
Sexe
% femmes 73,4 74,0
26,6 26,0
% hommes Nationalité
% d’étudiants de nationalité étrangère 20,1 17,4
Age moyen au 31/12/2014 26,0 25,9
PCS du responsable de l’étudiant
Agriculteur, artisan, commerçant, chef d’entreprise 7,9 7,6
Cadre et profession intellectuelle supérieure 43,0 41,7
Chômeur n’ayant jamais travaillé – inactif 3,4 3,4
Employé 8,5 8,6
Ouvrier 3,7 3,8
Profession intermédiaire 9,2 9,1
Régime d’inscription
Formation initiale 86,3 85,9
Contrat d’apprentissage 6,0 6,3
Formation continue 4,6 4,9
Contrat de professionnalisation 0,8 0,9
Reprise d’études non financées 2,3 2,0
Série du baccalauréat
Economique et social 22,2 23,8
Scientifique 18,4 18,6
Littéraire 38,4 39,4
Professionnel 0,3 0,4
Technologique 2,3 2,6
Equivalence - Dispense 18,4 15,2
Finalité
Indifférencié 16,4 15,1
Professionnelle 35,6 36,1
Recherche 48,1 48,8
Source : Enquête de devenir des diplômés de master de Paris-Sorbonne
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L’année suivant l’obtention du diplôme, 9% des étudiants déclarent poursuivre leurs études en intégrant un autre master (hors master MEEF). La plupart d’entre eux rentrent directement en 2ème année de master. Un nombre conséquent d’étudiants se destinent à l’enseignement en préparant un concours ou une autre formation. Ils représentent près de 12%
des étudiants ayant obtenu leur diplôme de master. La très grande majorité se concentre sur l’obtention de l’agrégation.
Les diplômés de master se tournent rarement vers les autres concours de la fonction publique comme celui des IRA, du CAPES ou encore les concours du Patrimoine. On remarque enfin une nette progression des étudiants s’inscrivant en doctorat pendant les trois années qui suivent l’obtention du master : de 7% en 2015-2016, il représente près de 12% des étudiants poursuivant leurs études en 2017-2018 (Tableau 2).
Tableau 2 : Etudiants de master diplômés en 2014-2015 à l’université Paris-Sorbonne Poursuites d’études en 2015-2016, 2016-2017 et 2017-2018
Année 2015-2016 2016-2017 2017-2018
Poursuite d’études Effectifs % Effectifs % Effectifs %
Tous diplômés répondants 1 315 100 1 315 100 1 315 100
Aucune poursuite d’études 855 65,0 959 72,9 1 019 77,5
Doctorat 91 6,9 120 9,1 153 11,6
Autre formation 369 28,1 236 17,9 143 10,9
Licence - LP 23 1,7 9 0,7 6 0,5
Master (hors MEEF) 119 9,0 61 4,6 41 3,1
M1 (hors M1 MEEF) 25 1,9 7 0,5 11 0,8
M2 (hors M2 MEEF) 83 6,3 49 3,7 27 2,1
Master hors MEEF (niveau non précisé) 11 0,8 5 0,4 3 0,2
Préparation à l’enseignement 151 11,5 114 8,7 51 3,9
M1 MEEF 9 0,7 0 0,0 2 0,2
M2 MEEF 5 0,4 15 1,1 6 0,5
Master MEEF (niveau non précisé) 5 0,4 3 0,2 5 0,4
CAPES 4 0,3 6 0,5 4 0,3
Agrégation 117 8,9 78 5,9 30 2,3
CAPES et Agrégation 4 0,3 7 0,5 3 0,2
Autre préparation à l’enseignement 7 0,5 5 0,4 1 0,1
Mastère spécialisé - MBA - Master of - Post-master (1) 18 1,4 4 0,3 3 0,2
Préparation au concours (hors enseignement) 18 1,4 18 1,4 9 0,7
Concours du patrimoine 5 0,4 5 0,4 4 0,3
Concours administratif (2) 5 0,4 3 0,2 0 0,0
Concours non précisé 8 0,6 4 0,3 5 0,4
Formation après concours 0 0,0 6 0,5 0 0,0
ENS 3 0,2 6 0,5 1 0,1
DU 9 0,7 4 0,3 5 0,4
Autres formations (3) 23 1,7 17 1,3 24 1,8
Non renseigné 5 0,4 3 0,2 3 0,2
Source : OIPP - Enquête de devenir des étudiants ayant obtenu leur master à Paris-Sorbonne en 2014-2015 (1) : Post-master, opération Phénix, post-graduate …
(2) : IRA, IPAG, Attaché territorial …
(3) : Formations complémentaires très diversifiées (théâtre, musique, architecture, préparation à la thèse, année de césure …) Note :
- Il est possible à un diplômé de master de suivre des modules non diplômants de préparation au CAPES sans s’inscrire à l’ESPE.
- Les diplômés des masters MEEF poursuivent plus rarement leur études (16 % pour l’année 2015-2016)
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La situation professionnelle des diplômés de master
Dix-huit mois après l’obtention du master, deux tiers des diplômés sont en emploi. 13% d’entre eux déclarent rechercher activement un travail, tandis que 17% sont sans emploi. Trente mois après, on constate une nette progression puisque plus de huit étudiants sur dix sont en emploi. Un peu moins de 10% d’entre eux recherchent un travail. Enfin, moins d’un étudiant sur dix déclare ne pas être en recherche active (Tableau 3).La part des diplômés de master MEEF en emploi (1er et second degré), préparant à l’enseignement, demeure élevée : plus de neuf étudiants sur dix sont en emploi.
Les mentions LEA et Information et Communication (proposée par l’école interne du CELSA) qui sont des filières sélectives connaissent également une insertion professionnelle relativement élevée : respectivement 92% et 89%.
Les diplômés de Musicologie sont moins souvent en situation d’emploi puisqu’on constate que 67% d’entre eux parviennent à trouver un emploi. Ceci peut s’expliquer par des statuts d’emploi particulier, comme les intermittents du spectacle.
Les étudiants d’Archéologie et Histoire de l’art sont un peu moins de sept diplômés sur dix à être sur le marché du travail (Graphique 4).
Source : Enquête de devenir des diplômés de master de Paris-Sorbonne
Tableau 3 : Situation professionnelle des diplômés de master 2014-2015 au 1er décembre 2016 et 1er décembre 2017
Situation professionnelle au 01/12/2016 01/12/2017
En emploi 865 65,8% 1091 83,0%
En recherche d’emploi 177 13,5% 130 9,9%
Sans emploi et n’en cherchant pas 224 17,0% 94 7 ,1%
Non réponse 49 3,7% 0 0,0%
Caractéristiques de l’emploi
Le principal moyen utilisé par les diplômés de masters pour accéder à l’emploi reste la voie des concours. La réussite à un concours représente à elle seule un tiers de l’ensemble des moyens d’accès à l’emploi. Cela peut s’expliquer par le secteur d’activité des emplois recherchés par les diplômés de master mais également par le fait que l’ESPE soit rattaché à Paris-Sorbonne. En effet, les masters MEEF qu’il délivre orientent presque exclusivement vers l’enseignement. Les candidatures à des offres d’emploi constituent un moyen également important pour décrocher un emploi. Un peu moins de 20% des diplômés y ont recours. Enfin, le réseau personnel des diplômés a été assez fréquemment mobilisé (près de 15% des diplômés) (Graphique 5).
La grande majorité des diplômés de Paris-Sorbonne occupe un emploi de niveau cadre. Sept diplômés sur dix déclarent occuper un emploi de niveau cadre ou profession intellectuelle supérieure. Un peu moins d’un étudiant sur dix occupe un emploi intermédiaire. (Graphique 6).
Parmi les emplois de niveau cadre, on constate que le personnel de catégorie A de la fonction publique est représenté à part égale avec les ingénieurs, cadres, professions libérales, et professions intellectuelles supérieures.
A l’inverse, Le personnel de catégorie B et C est moins représenté, respectivement, 3% et 2%. Par ailleurs, 10%
des diplômés sont employés de bureau, de commerce, ou personnel de service (Tableau 4).
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Tableau 4 : Profession et catégorie socioprofessionnelle des diplômés de master 2014- 2015 de Paris-Sorbonne
Profession et catégorie socioprofessionnelle Effectifs %
Cadre 763 69,9
Personnel de catégorie A de la fonction publique 391 35,8
Ingénieur, cadre, professions libérales, professions intellectuelles supérieures 372 34,1
Profession intermédiaire 98 9,0
Personnel de catégorie B de la fonction publique 32 2,9
Emploi de niveau intermédiaire : technicien, agent de maîtrise,
maîtrise administrative et commerciale, VRP 66 6,0
Employé et Ouvrier 139 12,7
Personnel de catégorie C de la fonction publique 22 2,0
Employé de bureau, de commerce, personnel de service 111 10,2
Manœuvre, ouvrier 6 0,5
Non réponse 91 8,3
Total 1091 100,0
Source : Enquête de devenir des diplômés de master de Paris-Sorbonne
Secteur d’activité des diplômés de master au 1
erdécembre 2017
Une part importante, soit 40%, des diplômés de master de Paris-Sorbonne ont un employeur dont le secteur d’activité est l’enseignement. Cette proportion est de 29% si on exclut les diplômés de master MEEF. L’information et la communication constituent des secteurs d’activité attractifs puisque 13%
des diplômés ont fait le choix d’intégrer ce secteur. Ce sont principalement les diplômés de la mention Information et communication.
Enfin, 8% des diplômés ont un emploi dans le domaine de l’Art, spectacles et activités récréatives et ce sont principalement les filières d’Archéologie et histoire de l’art et de Musique qui intègrent ce secteur (Graphique 7).
Nous avons choisi ici d’isoler l’enseignement comme secteur d’activité de l’employeur (parmi huit autres secteurs) afin de mettre en lumière l’importance de ce débouché dans les différentes filières. Les diplômés des masters Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF) des premiers et second degrés intègrent largement ce domaine d’activité. Néanmoins les autres filières ne sont pas en reste. Les diplômés de Littérature, philologie et linguistique se tournent vers l’enseignement pour plus de 50% d’entre eux, tandis que ceux ayant obtenu un master de Langues, littératures et civilisations étrangères sont presque 50% à exercer un métier dans l’enseignement. Par ailleurs, 37% des diplômés de philosophie ont eux aussi choisi un métier dans le domaine de l’enseignement tandis que les diplômés de sociologie sont 38% à avoir fait ce choix (Graphique 8).
Le statut d’emploi des diplômés de master au 1
erdécembre 2017
Une importante majorité des diplômés est en situation d’emploi stable. Un diplômé sur trois est en CDI et un peu de 30% sont fonctionnaires, stagiaires-fonctionnaires ou élève- fonctionnaires. 15% des diplômés sont dans une situation plus précaire puisqu’ils sont en CDD (Graphique 9).
Les emplois à durée indéterminée (fonctionnaires non compris) représentent 37% de l’ensemble des statuts d’emplois. 31% sont des contrats à durée indéterminée et 6% exercent une profession libérale, sont indépendants, chefs d’entreprise ou auto-entrepreneurs. Les emplois à durée déterminée représentent 27% des statuts d’emplois.
La plupart, soit 16%, sont des contrats à durée déterminée.
Enfin, un peu plus de 4% des diplômés signent un contrat spécifique au doctorat (Tableau 5). Pour rappel, 12% des diplômés de master sont inscrits en doctorat en 2017-2018.
Tableau 5 : Statut d’emploi des diplômés de master 2014 - 2015 de Paris -Sorbonne
Statut d’emploi Effectifs %
Fonctionnaire (y compris fonctionnaire stagiaire ou élève fonctionnaire) 325 29,8
Emploi à durée indéterminé hors fonctionnaire 405 37,1
CDI 336 30,8
Profession libérale, indépendant, chef d’entreprise, auto-entrepreneur 69 6,3
Emploi à durée déterminé 293 26,9
CDD (hors contrat spécifique aux doctorats et y compris saisonnier,
contractuel de la fonction publique, ATER, assistant(e) d’éducation) 173 15,9 Contrat spécifique au doctorat (contrat doctoral, allocation de recherche, CIFRE ...) 48 4,4
Contrat d’apprentissage 3 0,3
Contrat de professionnalisation 5 0,5
Emplois aidés (Contrat Initiative Emploi, Contrat d’Accompagnement dans l’emploi...) 4 0,4
Vacataire 21 1,9
Intérimaire 5 0,5
Intermittent du spectacle, pigiste 23 2,1
Service civique 3 0,3
Volontariat international 8 0,7
Autre 8 0,7
Non réponse 60 5,5
Total 1091 100,0
Source : Enquête de devenir des diplômés de master de Paris-Sorbonne
10 Étude de l’Observatoire de l’Insertion professionnelle et des parcours (OIPP) - Mars 2021 Étude de l’Observatoire de l’Insertion professionnelle et des parcours (OIPP) - Mars 2021 11
Salaire des diplômés de master 2014 - 2015
Pour rappel, la médiane d’un ensemble de valeurs est la valeur permettant de couper l’ensemble des valeurs en deux parties égales. Ici, la moitié des diplômés de Paris-Sorbonne gagne moins de 1 867€ net par mois, et l’autre moitié gagne plus.La satisfaction des diplômés de master
La majorité des diplômés déclarent, de manière générale, être satisfaits de leurs années universitaires au sein de l’université Paris-Sorbonne. Plus de 75% des diplômés sont satisfaits, voire très satisfaits. Concernant l’intérêt porté à l’activité professionnelle et la localisation de l’emploi, la plupart des diplômés estime également être satisfaits (Graphique 10).
En revanche, l’utilisation des compétences acquises lors de l’année universitaire, les perspectives de carrière ainsi que la rémunération semblent moins satisfaire les diplômés de master. Plus d’un tiers des répondants considèrent qu’ils n’utilisent pas ou peu les compétences acquises lors de leurs années universitaires. Une bonne partie des diplômés en emploi, soit 40%, sont « plutôt insatisfaits » voire « pas du tout satisfaits » des perspectives de carrière. Enfin, le point qui suscite le plus d’insatisfaction concerne la rémunération.
Un peu de moins de la moitié des répondants estiment que leur rémunération n’est pas assez importante (Graphique 10).
Les méthodes de recherche d’emploi des diplômés de master 2014 - 2015
Compte tenu du nombre important de diplômés intégrant la fonction publique, la réussite à un concours est privilégiée pour accéder à l’emploi.
Un peu moins de 20%, soit un quart des diplômés, répondent à une annonce d’offre d’emploi. Par ailleurs, près de 15%
d’entre eux ont recourt à leurs relations personnelles. Pour les étudiants ayant effectués un stage, un peu plus de 10% sont recrutés à la fin de celui-ci. Enfin, un peu plus d’un diplômé sur dix a recours à l’envoi de candidatures spontanées pour trouver un emploi (Graphique 11).
Conclusion
Dans l’ensemble, les diplômés de master de l’année universitaire 2014-2015 de Paris-Sorbonne se sont insérés dans le marché de l’emploi avec succès puisqu’on comptabilise 83% d’anciens étudiants en emploi. Toutefois, on remarque que cette insertion est légèrement plus difficile pour les filières d’Histoire de l’art et Archéologie et de Musique et Musicologie.
Si on s’intéresse de plus près à cette insertion, on constate que les métiers liés à l’enseignement constituent le secteur d’activité privilégié par les diplômés de Paris-Sorbonne. Pour y parvenir, beaucoup ont recours à la voie des concours.
Par ailleurs, près de 80% des diplômés obtiennent un emploi de niveau cadre. Enfin, deux tiers des diplômés occupent un emploi stable.
Tahar HIMMI
Observatoire de l’insertion professionnelle et des parcours
12 Étude de l’Observatoire de l’Insertion professionnelle et des parcours (OIPP) - Mars 2021 Étude de l’Observatoire de l’Insertion professionnelle et des parcours (OIPP) - Mars 2021 13
Le salaire / revenu net mensuel à 30 mois (répondants en emploi en France à temps plein)
Valeur moyenne Valeur médiane
Paris-Sorbonne 2 020 € 1 867 €
Sources : Enquêtes de devenir des diplômés de master 2014-2015 de Paris-Sorbonne
ANNEXE Les indicateurs de la DGESIP
L’enquête menée par l’OIPP s’inscrit dans le cadre d’une demande ministérielle annuelle. Au sein du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle (DGESIP) s’intéresse aux diplômés de DUT, de licence STAPS, de licence professionnelle et de master sur une population restreinte ainsi définie :
• Être de nationalité française,
• Ne pas avoir interrompu ses études pendant au moins deux années consécutives avant l’obtention du diplôme,
• Ne pas avoir poursuivi ses études pendant les deux années suivant l’obtention du diplôme,
• Avoir au plus 30 ans au 31 décembre de l’année d’obtention du diplôme.
La DGESIP ne publie pas d’indicateurs au niveau de l’établissement, pour éviter que ne soient établis des palmarès
« sauvages » comme cela s’est produit par le passé. Elle diffuse uniquement des indicateurs par établissement et domaine disciplinaire, ou au niveau national par domaine disciplinaire et tous domaines confondus. Paris-Sorbonne rassemble trois grands domaines disciplinaires : Lettres, langues, arts ; Sciences humaines et sociales ; Masters Enseignement.
Le taux d’insertion présenté par la DGESIP est la part de personnes en emploi parmi la population active (composée des personnes en emploi et des personnes au chômage, c’est-à-dire sans emploi mais en cherchant un).
Il n’est pas comparable au pourcentage de personnes en emploi présenté dans cette étude, qui est calculé par rapport à l’ensemble de la population enquêtée (y compris les inactifs) et sans restriction de champ.
Taux d’insertion DGESIP des diplômés de master en 2014-2015 à Paris-Sorbonne (avec références nationales)
Établissement
Taux d’insertion DGESIP À 18 mois À 30 mois
Lettres, langues, arts
Paris-Sorbonne 82 % 90 %
Référence nationale 82 % 87 %
Sciences humaines et sociales
Paris-Sorbonne 86 % 91 %
Référence nationale 83 % 87 %
Masters Enseignement
Paris-Sorbonne (ESPE de Paris) (*) 99 % 99 %
Référence nationale 98 % 98 %
Source : Enquête DGESIP auprès des diplômés de master en 2014-2015 (calculs faits sur le champ réduit de la DGESIP)
(*) : Les diplômés de master enseignement sont interrogés par leur université de rattachement. Ces résultats ne concernent donc pas l’ensemble des diplômés de l’ESPE de Paris.
À titre de comparaison, dans tous les domaines disciplinaires concernés), le taux d’insertion à 30 mois est, à Paris-Sorbonne, supérieur au taux national d’après l’enquête de la DGESIP.
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POUR EN SAVOIR PLUS
« Répertoire des métiers des diplômées et diplômés de master de l’université Paris-Sorbonne en 2014-2015 – Situation au 1er décembre 2017 », OIPP (Septembre 2019)
« Le taux d'insertion des diplômés de master est stable, les conditions d'emploi s'améliorent », MESRI-DGESIP, Note Flash n°25 (Décembre 2018)
SITE DE L’OIPP
lettres.sorbonne-universite.fr/formation/orientation-stages-entrepreunariat-et-insertion-professionnelle/
insertion-0/les-enquetes
SITE DU MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
Résultats synthétiques ou détaillés par discipline de formation et par université : data.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pages/insertion_professionnelle
GLOSSAIRE
CDD Contrat à durée déterminée CDI Contrat à durée indéterminée
CELSA École des hautes études en sciences de l’information et de la communication (Ecole interne à Paris-Sorbonne)
DGESIP Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et l’Insertion professionnelle DUT Diplôme universitaire de technologie
EDD Emploi à durée déterminée EDI Emploi à durée indéterminée
ESPE Ecole supérieure du professorat et de l’éducation (Ecole inter à Paris-Sorbonne) GAELE Géographie, Aménagement, Environnement, et Logistique des Echanges LEA Langues étrangères appliquées
LLCE Langues, Littératures, et Civilisations étrangères
MEEF Master de l’enseignement, de l’éducation et de la formation
MESRI Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation
