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Etude préliminaire des besoins et des moyens de l'Afrique en matière d'information technologique

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(1)

Distr.

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E!CN.,14!ACTT!5 2 octobre 1977 FRANCAIS

Original : ANGLAIS

~~~t ~ ~ ~

"7<;;.

. ill ~ ~ ~

NATIONS UNIES

CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL

... _ - - - -

COMMISSION ECONOMIQ.UE POUR L'AFRIQUE Reunion intergouvernementale d'experts

africains sur divers aspects de La mise au point des techniques en Afrique Arusba (Republ1que-Unie de Tanzanie),

3 - 8 octobre 1911

ETUDE PRELIMINAIRE DES BESOINS Er DES MOYENS DE L'AFRIQUE EN MATIERE DIINFORMATION TECHNOLOGlQUE

Introduction

~ 1

I. Moyens et services d'information existants 1

II. Les deux premieres missions consacrees au transfert des teohniques 3

III. Brefs exposes re1atifs aUX pays 8

Zambie 9

Ethiopie 11

Liberia 16

Sierra Leone 18

Rwanda 20

IV. SYBt~me afrioain d'information propose par 1a Commission economique

pour l'Afrique - 23

V. Conclusions et recommandations preliminaires - 24

VI. Bibliographie 26

A

I1-ACTl'-5

(2)

E/CN.14/ACT'f

/5

llITRODUCTI<:IN

Dans ·le present rapport prelimin9.ir.l'l 'sont utilises c!"rtains des .resultats des trois missions d 'etude.s africaines conaacr-ees au transfert et it 1IUfformation techno- logique qui sesontderouleesen 1977 ainsi que des renseignements provenant de

~oc~ents de 1a bibliothoque de la COmmission economique pour 1 'Afrique•. Latroisi~me

mission n'est pas achevee , Les pays visites 014 IN! le'seront sont les suivants :

Algerie,' Egypte,. Kenya, lJIadagascar, Soudan, RWandli\.' Somalie, Republique..Unie de Tanzanie, Sierra Leone , LiMria, Ethiopie, ReptlbliqUe..unie du Uameroun, Nigeria, Ghana, Niger,

M<tH,Senega.l,.Zaire et Zambie.

"

L" plupart des elements sont des resumes de paragr~phesrediges par les membres de la lIlission d' etude visant A souligner ce,rtains aspects concernant les ,m07ens de dii:fusion de renseignements:technologiques existants ainsi que 1es besoins des utilisa- teur,a,de: technolo.;ie eventuels.

La.: version definitive durapport devrait €t.re, etabUe it'lltle date u1te.rieure de 1977, une fois achevee 1a ,tI'oisi~me mission.

I. ' ~M;)YENS ET SERVICES D'IN1''ORlJIATION EXISTANrS

~,','ro, .'

Les divers moyens et services de diffueion de 1 'in,formationexistant en Afrique (radio, jeurr-:'.ux, publications, etabUssements scolaires, reseauxroutiers, eto.) sont insuffisants 'pour une popuLatLonrd'environ 300millionfl d 'habitants. Ce sont les

l;crvioes et moyens de diffusion de 1 'information techno1ogique qui font partiouli~rement

defaut. Etant donne que dans toutes societes les innova;1;eurs. eventuelfil el(erc;antdans des 6tablissements techniques et des entreprises indus;l;rie.ll.es ne constituent qu 'une infime. proportion de l'Bnsemblede Ie population,onpe~tsupposerd'unefS9on'generale qu'une personne dotee de cetteaptitude n'aura pratiquement pas1a'possibi1ite de

recourir

A

ce type de sources d'Ufformation technologique.

Compte tenu de cette rea1ite i1 n'est pas surprenant qu'au cours de le derni3re decennia peu d'entreprises techniques africaines aient

Vu

Ie jour.

Les statistiques ].) relatives aux moyens et services de diffusion de renseignements existnnt en Afrique en 1973-1975 :igurent au tableau ci-dessous.

o=< ~"-.<"~-"'._ _~....,.,..-~-;..._ _ "---'." - - - ...----·~EtiseigneDien:r-

....

~. ,oc...,"'Vo{eB~d-;--->"'---

---...

, PoPulation ._...(E,:ij.lierl'_i1'.e.t~~t&,~. communication . (millions EtUdes Etudes u:ni- i~ersde

,}!;!nl

Maisons

l'.a"yE.~_ _l1.'hal1.tt~t.~.L...1.-.l.?.t.ei.2.11p.i~,~xe.r,sj..t~il:e.!!..B,outL_~~.iJ.

J

:"e..d;.ti~n

,Ethiopie .' 30 lOCO 3 7 ' 18 0,8 1

Botswana 0,7 15 1 0,2 -, -,

Liberia 1 , 8 2 0 0 ? 3 5

o,l

1

Nigeria 6'0 5 000 20 50 70 3 . 29

Ghana 10 1 500 16 8 20 0,6 11

Niger 5 150 1 0,4 7 0

Z;_'¥"EJ.~~.,~~__~,~.,. __,~J,.QQ__..

,1,_.,•• , , __.•

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_2§. _ •• _ _1.L~....-.7

__

(3)

E/CN.l4/ACT'r/5 Page 2

II est clair que certains pays, notamment Ie Nigeria, la Zambie et Ie Ghana ont fait de serie~ progr~s puisque pr~s de 20 p. 100 des effectifs d'~ge scolaire obligatoire

sont scolarises. Cependant, les effectifs des etablissements techniques et univer- sitaires sont bien inferieurs aux besciins. En outre,la fraction de 1 'emploi du temps consacz-ee aux disciplines tels que trava~ manuels, techniques d 'execution, gesti?fl et concElPtionindustrielles, est fort reduite y compris en Zambie et au Nigeria. De toute evdience on evalue pas A sa juste valeur Le rille joue par les etablissements d'enseignement en mati~re'de transfert technologique et de developpement indu~triel.

II ressort du tableau 1 que la densite des reseaux routier et ferroviaire el!lt en mOYenne de l'ordre de 1,6 km par million d'habitants et qu'en consequence Ie nombre de vehicules est peu important. II est clair que seul un nombre restreint de personnes a acc~s ! l'~~ormation teohnique ecrite ou peut voir la technologie concretisee sous forme de machines, d'appareils et de biens manufactures. Dans la plupart des regions il n'est pas possible d'acheminer les produits vers les marches, y compris des produits, non eIabores provenant de 1 'agriculture et des ateliers. II s'ensuit que la grande majorlte de ce~ qui dans'd'autres sooletes auraient pu devenir des industriels, des auteurs, des notables ou des agents d' evolution sociale eminents, n 'ont pratiquement pas la possibilite d'exploiter leurs talents particuliers. II n'est donc pas surprenant que Ie nombre de createurs so it si limite sur Ie plan national.

Au tableau 2 sont indiques les moyens de diffusion de 1 'information dont dispose 1 'Afrique.' Les chiffres correspondent aux pourcentages de la population utilisant le&,l.its moyens entant que proprietaires ou abonnes.

Tableau1. Moyens ,)ie c.E..~~t.i.o.n. (pourcentage de la population utilisant ces moyens)

---

Quotidiens Radios

Telephones

Pays Population

_ _ _~_ _...:.:(m.:ulJ.2.ns d~~t.s.L

30 0,07 1 0,14

0,7 "1

1,2 0,20 25 2,5

60 0,81 10 3,0

10 0,2 12 3,0

5 4 0,2

5 0,61 6 ' 2 4

_.. " . . " .....~ "_c~~

__·-

,~-~.~-_

...

Ethiopie Botswana Liberia Nigeria Ghana Niger

~_B,!!l.2iL

.

Le fait que Ie pourcentage de la population ayant acc~s aux journa~ so it par exemple inferieur A celui disposant d 'un poste de ,:radio est probablement lie au taux d 'alphabet i aat ion en Afriqv.e,qui serait d',apr~s certains auteurs de l'ordre de 10 p. 100 en moyenne. II est bien evident que la faiblesse desrevenus explique egalement dans une large mesure ce phenom~ne. '

Un effort a egalement ete fait pour rassembler des statistiques concernant les bibliotMques et les ouvrages, particuli~rementles ouvrages techniques, mis ~. la dispo- sition du grand public. Les donnees Bent peu fiables et incompl~tes; cependant i l

est possible de proceder

a

des estimations preliminaires. Dans les pays les mains avances tels que 1 'Ethiopie et Ie Niger i l y a environ 1 ouvrage pour 100 personnes

(4)

alors que dans les pays au developpementplus rapide tels d<.sposent· de 20 livres" Cependant un livre seulement sur

E/(,'Nc14/ACTT/5 Page 3

que Ie ~igeria, 100 personnes 20 traite de technologieo La pIupar-t des ouvrages son', detenu s par les bibliotheques 1L'liversHaires, l'are-·

ment ouverteo au grend, publico D'ordinaire, les universites ne s'interessent qu'aux publications conSacrees aux sciences fondarnentales et

a

la recherche theorique. En consequence, les publicatio!lS techniques et la document~tionrecente consacreeaux methodes Lndu st r-Ie ILo s e-~ ag~"'icoles sont raremont di.sponibleso

Les libra:~.:_-ics p[;-~'vei1'~ constituor un veritable movende diffusi.on de 1"Lnforraab Lon ',eclmologique o En Asie cc phenomsne a ete exploi.te gr§;ce

a

la reimpression et 8, la

cOL~eroialisatioll_delivras de poohe bon marc

he

renommes, consacres

a

la technologie et deja publies auxEta.ts-lh1is ou au Royaume-·Unio II ne semble pas que Ie m€me phenomene

Be Gait deja p!'oc!.uiJc e:..i. Africrueo A~ corrtraf.re , .nombre de gouvernements pcrgoivcnt sur les livres les msmes droits d'entree·eleves frappant d'autres biens·consideres ccmmo Luxueux et destines aux r-i.ches , En·Ethiopie pal' example 1'·3 manuels olassiques d.'ingenierie et de g6£tion industo'ielle, entre autre", sorrt vendus deux

a

trois fois plus chers CIt,e dans lespays

a

economie de maroheo Ces prix e1eves re~uj.sent la demand.e , ce qui a pour- consequence ~e ne rendre rentable.que Le sto,.,~cage d tun petit nombre de +,Hres.

16s P?tits~ppareilselectriqtleS. (perceuses, scies, tours~ etc.) constituent un moyen pa'Cticulierement .ef'f'Lcace de diffusion de l ' informatbn teohnolo::;ique, mais· il semble ,qutil";:'Ji.-l: res'9x've aces ar-t:Lclc::s Le merne sort quiauz livres traitant de'tectno~

logic.· n£en qu' il pa~ais3e J' avot.r demaad.e de ces produits, maLgr-e 1<1 forte major'~',on de leurs prix resultant des droits ~es frappant, il est dJ.ff'icile d'en trouver Sur 1e marc:..

a. '.

L"unevdes r:aioons de cet etat de fait pourr-af.t 1!tre La meconna.iaeance des

possibilites de transformation des petits ~teliers·engrdndes entrepris~s industrielles, meco'1TIaissance qui affiGne

a

pruter peu d'attention aux besoins de ces ateliers en matiere

<i'imp.ortatior" Cert"in~ P1\Ys asiatiquqs au deve Loppemerrt rapide, tels que Singapour, ont, reco~n~ qtlC les equipemqnts representaient une Sormne de cor.u1aiss2-~ces import~1te

et de .ce ·fait ne :'..-apperrt d "aucun droH Le~ machtlne s d "occa.sc.on ou essentielles, cette politique n' a ccpsndant pe.s encor-e ete adoptee pal' les p,.ys ar'r-Lca.ins ,

II. LES DED}: PKEMiERSS IHSSIQlIJS CONSACREFlS AU TRANS;'F,RT DES TECHNIQUES

L2. p:r:'e:nieI''3 mission ~,nterins·titutionsconsacr-cc fi la cr-eas Lon d 'un centre regional africain pour Le "tra.11sfer-t! 1Ia,daptatio:na'~ la mi.se au point des tec!L"liques a

ete

orgc.nisee :JOllS les auspices de La COflTlnission economique des Na"~ions Unies pour l 1Af'rique et de 110r ganisa.lGioTl de ll Wl

it e

africaineo L'orgunisation "de La mission a

ete

l'aboutis....

somerrt d 'uY''l seri,e de resolutions adoptees par Les gouvernements des Etc,ts membres de la l'egion dan" 'Tesquelles l'at·Gention est appe Lee sur la necessite de prendre d 'urgence des mesures envu'l de renfor~er l'ls moyens technologiques des pays de la region dans Le cadr-e de 1 'ins+'aura·Gion du nouve I ordr-e eoonomique Inte rna't i.one.L,

Au COltrS des visitas d'un eohantillon ~epresentatifde pays africains effectuees en .rvr-Ll, et en jui.n 1977, la mission s' est effor:"ee d' e'Jaluer la situation de la region en oe qui concern8 la technologie, la ptace que oelle-ci occupe dans Ie developpement economique na.t Lone.I c.insi que les probl~mes et les di.fficul tes qui 'e po sent lors de la forW'.llation et cJ.e l'executio" de politiques en matiere de technologieo La mission a.

'eC0TIlDm'lcI6 certai2~es mesure s

a.

prendre aux echelons na.HonaL, regi.onal et internationg,l, opres

a

sen avis 8, aide~

a

renforcer les moycns technologiques df3 1 'ensemble de l'Afriquf3,

(5)

E/CN.14/ACTT/5 Page 4

En vue de permettre

a

la mission de s'acquitter de cette tache, deux equipes ont ete constituees qui se sent reunies separ-ement au siilge de 11 CEA

a

Addis-Abeba au

cours de seances d'information. L'equipe A s'est rendue au Kenya, en Algerie, en Egypte, au Soudan,

a

Madagascar,

a

Maurice, en Republique-Unie de Tanzanie, au Rwanda, en

Somali et en Ethiopie, l'equipe B en Republique-Unie du Cameroun, au Nigeria, au Ghana, au Niger, au Mali, au Senegal et au Zaire. Les deux equipes se sont reunies

a

Addis- Abeba aux fins d'etablissement du rapport definitif de la mission qui a ete achevee Ie

15 juillet 1977.

Les membres de la mission ont fait observer que peu de pays avaient expose leur politique en matiilre de technologiec La majorite d'entre eux n'y voyaient qu'un instru- ment accessoire de developpement. Rares etaient les pays parvenus au stade de

transformation de leur politique en plan d'action visant

a

renforcer leurs moyens

technologiqueso L'absence de ce type de politique s'explique dans une large me sure par la meconnaissance du fait que la technologie envahit tous les domaines du developpement national. Lorsque cette conscience existe, elle est diluee au sein du systilme de prise de decisions et a peu d'incidence sur la formulation des politiques.

Quelques pays se sont avises de l'importance du developpement de la technologie.

lIs ont institue un mecanisme regulateur permettant d'etudier et de controler l'acqui- sition de la technologie. Cependant, dans la plupart des pays africains il y a loin des politiques au plan d'action visant

a

renforcer les moyens techniques nationaux.

Dans ces pays certaines personnes et institutions ont manifestement conscience de la possibilite de developper la technologie. Cependant, ces personnes sont souvent disseminees au sein du systilme de prise de decisions et n'occupent que des positions intermediaiI'E's dans la hierarchie gouvernementale o lIs ne peuvent de ce fait agir comme catalyseur lors de la definition des politiques et des objectifs nationaux en la matiilre. II faut donc que les gouvernements identifient, choisissent et mobilisent parmi leurs personnels ceux qui doivent constituer des equipes de decideurs dotees de cohesion et qu'ils encouragent les efforts des etablissements cherchant

a

innover en matiilre de politique technologique.

Alors que les pays ayant des politiques bien definies dans Ie domaine de la technologie sont rares, pratiquement tous ont une certaine conception de la science et de la recherche - d.eveLoppemerrt, Des conseils nationaux pour la science et La recherche ont ete crees pratiquement dans tous les pays dans lesquels se sont rendus les membres de la mission et les etablissements de recherche, notamment agricoles, etaient assez nombreux. En revanche, dans Ie domaine industriel, les activites et les etablissements de recherche - developpement etaient extr~mement rares et lorsque ces etablissements existaient Hs s'occupaient plus du controle de la qualite que de La recherche indus·trielle en tant que telle.

La grande majorite des entreprises ont encore recours aux moyens de recherche - d.eveLoppemerrt de" maisons-milres ayant leur siilge hors d 'Afrique. Lorsqu 'existaient des etablissements de recherche - developpement industriels, on avait tendance

a

aller

(6)

E/CN.14/ACTT/ 5

Page 5

chercher

a

l'etranger Ie personnel et les connaissances specialisees, privant ainsi les africains de J~ possibilite d'acquerir de l'experience grace

a

*'apprentissage en cours d'emploi. En outre, les quelques rares etablisscments de recherche - develop- pement industriels existants adoptaient souvent une conception de la recherche propre

a

l'universite aya~t pour objet la publication plut6t que la ccmmercialisation sur place des resultatsauxqucls elle aboutiscait.

Dans. certair-s domaines telE que par exemple la recherche en matii\re d!energie solaire et eolip.nne, l'importance des besoins de l'Afrique suffit pour justifier la coordInaHon etiLa repartition des ef'f'or-t s de rechorche entrepris dans la region.

En ce qui conoerne l'agrioulture la r80herche entreprise interesse prinoipalement les cultures d'exportation. Ii est cependant neoessaire de preter une plus grande attention a I ' amelioration des teolmique s aut ochtone e , Lor-sque la recherohe est cou'c'onnee de

SUOOE;S, 0 'est-a-dire Lorsquc vecs resultats about ssen~G

a

des solutions applicables (semenees au nouv~lles races animales)1 les mecanism8s per~10ttant de transformer ces resultats en techniques utilisables par les agriculte~rs sont souvent peu satisfaisants.

La chamon entre Le chercheur et 1 'utilisat8v_r demeure fragile.

Dens 1 'ensemble en co qui conce rne la r-eche r-che -. d evo Loppemerrt tant industrielle qu'agricole on a plus iusiste sur La reclLar::::he que sur ee s applications. Saule une faible partie dBS ac~ivite3 Q8 l~ pl~fart des etablis$emcnts a consiste en,une app'l fczvt i.on delibel'ee o.er; so Iirti onc i;3chnique8~, L':;8 activites de 'recherche" ont eu

"tendance

a

faire double~elliploi e~&G les efforts d'~utres i~lGtitutions~ On pourrait proposer que Len che r chour-s af'r-icains moi!ifient i-". devise "p '.lier ou per-Ir-" qui se lirf:.it, comne suit:: u:i.lmo-1,7 8 r Q1.::" perirl10 Dane 1e cas de certains ei:ablissements on pourrait considdr-er- la r-cche rche - d.eveloppement COL';l1e U1: effort pour "reinventer la r-oue"] d"une f'acon ge:'lel~a:e C:;:1 heBite it imiter et

a.

ada.pter, estin:ant que ces activites n'exigent aucune compe-l. ::nce s;_dentifique de hauf ni··'·3au·.r

. La p Iupars des pays v~.f,i·:~e8 dispo sen c clfi'~~:;r~j:tu~~~o!'_'; 'j" compris d.tun conseil na.t i.ona.I poor La cci ence 8t La t8c]'.:'~;,olog.;e Gt 14-:e acadf;m:i.G au un minis'~~!'e de. La recherche coie1J.tjf~,qu". Les que Ique c iar-e s po.ys qui, nco disposaient pas de telles

insti".:utions projetaicnt d'Gil orr 1'0 Ccs institations ont Les mumes fonctions

a

savoir,

prc~c,voir, appliquer, coordmlner ct fina~cer la recherche s~ientifique et teclL~iquea

Certains laboratoires et aut.r-s c moyeris d.e r-ccher-cho SC::TIj admirdstres directement au j,r.clirectement pax lesdits corise i.Ls, La pr€d.c:ninance de l'agrico-.lture en Afrique est attestee par Lo fait que Lo s moyens de r-eohe r-che agricole sent de loin plus nombreux que ceux concermarrt l'inQc.strie. Certajns pays d Lapo serrb d 'offices de la propriete inclustrielle et d' orgahisativns s' cccupant de normalisation et de contrele de la qualite, d'e-cudos ini!ustrielles et de pro",otion des investissements. Hares sont ceux ayant crees des organismes de consultants s'oocupant du developpement national.

[3pendant, les institutions specialement chargee5 du transfert de la technologie font totalement defauto Les offioes de J.a propl'iete industrielle partioipent

activement

a.

l' en::,egistrement des brG··ets dejil. acccrde s en ~,'u.rope qu'ils n' examinent pas en tant que telso En consequence i13 influont peu sur Le developpeIJ'.ent b·lustr;_el.

(7)

B!CN.14!AC'l'T!5 Page 6

Bien que l'on ait constate dans de nombreux pays africains l'existence de ce type de reseaux d'institutions scientifiques et techniques, leur efficacite demeure negligeable. Trop d'institutions se partagent la responsabilite et les ressources ne

sont pas allouees

a

des fins precises. '_

On a constate dans les pays dans lesquels s'etait rendue la mission que ce chevauchement des politic~es scientifiques et techniques des institutions tendait

a

la creation

a

l'echelon national d'etablissements faisant double-emploi (certaines institutions ayant des fonctions, objectifs et programmes analogues tandis que

d'autres allaient parfois

a

contre-courant des objectifs declares). Le resultat

est qu'en depit des apports considerables dont a beneficie la mise en place d'institu- tions scientifiques et techniques l'ensemble du systeJIie a donne peu de resultats

concrets.

II est necessaire que les institutions adoptent des politiques techniques et scientifiques bien definies. La politi~~e technique devrait ~tre incorporee au systeme actuel de planification economique et sociale et d'execution des, plans. Les institutions responsables doivent encourager l'etablissement de liens entre les objectifs dans les domaines du developpement de la technique et socio-economiques d'une part et les ressources disponibles d'autre part.

Dans pratiquement tous les pays africains la penurie de main-d'oeuvre qualifiee impose des contraintes en matiere de developpement. Penurie de techniciens et

d'experts agricoles, de gestionnaires, de specialistes des plans industriels, de specialistes de 1 'organisation de la production et de la transformation, de dessina- teurs industriels, de specialistes de la technologie alimentaire et du contr81e de la qualite, de ccntr8leurs de gestion, pour ne citer que quelques exemples. En ce qui concerne la main-d'oeuvre disponible on constate l'insuffisance des effectifs de

techniciens de niveau intermediaire par rapport aux specialistes, et d'une fayon generale l'absence de correlation entre leJ qualifications requises et la formation

dispenseeo Les pays n'ont pas e+e a memes, ni sur Ie plan des politiques ni sur Ie

plan concret, d'adopter des mesures permettant de trouver une solution judicieuse.

Pour que de telles mesures voient Ie jour il convient de prooeder

a

un reexamen serieux des objectifs que les pays assignent

a

la formation, afin de pouvoir determiner avec realisme les diverses qualifications requises ainsi que les effectifs pour

chacune des specialites necessaires pour appuyer les activites de developpement. A notre avis 1 'acquisition de techniques devrait debuter tres t8t, au niveau du primaire et du secondaire, et la formation pratique devrait devenir une caraoteristique de l'ensemble du systeme d'enseignement. II faut s'efforcer de detourner deliberement l'enseignement de la theorie pour l'orienter vers la pratique.

II semble que nombre de pays ne disposent pas de moyens suffisants pour former des techniciens. Cela se traduit par Ulle penurie de techniciens qui sont en consequence fort recherches dans la plupart des pays africains.

S'agissant des specialistes, les programmes de formation technique ont tradition- nellement eu pour objet la formation d'ingenieurs du genie civilet d'ingenieurs

specialises dans la construction mecanique et electrique. Les universites n'ont pas

(8)

S/CN.14/ACTT/5 Page 7

pris de mesure3 pour diversifier leurs enseignements de fagon ~ les adapter aux

besoins reels de l'economie, Un certain nombre d'universites ont essaye de favoriser l'echange de speci~listes entre l'universite et l'industrie ~fin que chaque partie soH en mesure d'apprecier les besoins et les programmes de l'autre, et de ce fait,

~ meme de mieux apprecier Ie type de dip16mes necessaires

a

l'economie. La plupart du temps les universitJ.ires d,§-baches n' ont pas une experience industrielle suffisante.

Inversement il conviendrait que des specialistes de l'industrie donnent des cours

a

l'universite dans leur specialite.

Il est indispensable aue les programmes d'enseignement et de formation prevoient

~ to~s les niveaux des disciplines techni~ues permettant de repondre aux problemes nationaux et aux b8S0ll1S en main-d'ocuvreo

Information

-~:-" . -. "''-'0

Les lacunes constateus en ce qui concerne la formulation des politiques techniques et les institu~ionstechnologiques, refletent dans une large mesure les insuffisances du systeme d'information, des moyens techniques et des services de consultants du ccrrtinent. Dans la majorite des pays visites on ignorait l'existence d'autres sources de technolog~e ainsi que celIe de techniques de remplacement dans divers domaines.<

Bien souvent on ignorait quelles etaient les modalit€s ot les conditions du transfert, sur lesqvelles on ne disposait d'aucun renseignement, et l'on ne savait pas quelles etaient les c~n8eT1e~cesde l'importation de techniques. Les renseignements concernant les moyens techniques du pays (main-d'oeuvre et institutions) etaient fort souvent peu

~cmbreux. A l'echelon regiOl1al, les moyens de diffusion des resultats de la recherche fcnt def~ut; cepen~ant en ce qui concerne la recherche - developpement certaines

institutions se sont efforcees d'entrer en contact avec d'autres institutions similaires.

II est probable crue les lacunes en mati~re de renseignements sur les programmes des diver-ses ins~itvtionsafricaines de recherche - developpement expliquent les doubles- c!Ilplois en la rnati~rB"

Au fait que les systemes de diffUsion des renseignements ne sont pas en mesure de d.ecouvr-ar , de rassembler, db traiter et de diffuser rapidernent les donnees d"ordz-e technique viennerrt s~outer des lacunas de nature structurelle. Mentionnons tout

d'abord la tendance

a

rechercher systematiquement les renseignements hors du continent.

La qu6te de renseignement en Afrique merne et leur evaluation demeurent peu importantes.

En deuxieme lieu se pose Ie probl~me du car~ctere inapproprie des renseignements

p~ovenant des sources exterieures. Les renseignements sont souvent presentes sous une fJrme que les lltilisatellrs africains ne peuvent apprehender, ce qui contraint ~ recourir aux services d 'un organisme de "decodage"; Et Lor-sque la comprehension des renseignements est aisee, i l se peut qu' ils aient trait

a

La production d 'articles trop 6labores pour Ie marche africain, ou faisant appel ~ des procedes techniques hors de portee des

invest~.sseursnat icnaux , En troisieme lieu Le moyen d' echange de renseignements peut souvent se reveler inadapte, en ce sens qu'il peut imposer

a

l'utilisatenr l'apprentis- sage de nouvelles techniques ou Ie contraindre

a

des depenses accrues en vue d'avoir aeces au systeme comme cela se produit parfois avec les syst~mes de traitement electroni- que de l'Dlforwation, A cet egard il conviendrait de considerer d'un oeil plus

critique les efforts entrepris

a

I' echelon international pour cr eer des systemes de

traitement de l'information afin de veiller

a

ce qulil soit tenu compte das besoins reels des utilisateurs.

(9)

E!CN .14!AC'J!r!5 Page 8

Enfin, Ie personnel dote des qualifications requises en mati~re d'information et de documentation pour assurer Ie fonct'onnement des insti~utions, fait grandement defaut. Si d'une fagon generale l'Afrique manque de bibliothecaires elle mAnque encore plus de documentalistes specialistes de la technologie.

L'une des missions a avance les recommandations suivantes : a)

syst1!me

Accro!tre les possibilites de formation tecmlique

a

tous les niveaux du

d'ensei~lement de type classiquei

b) Demander au secteur prive de lancer et de diriger des programmes de forma- tion afin de perfectionner les competences du personnel de ce secteur qui devrait egale-, ment contribuer sous une forme ou une autre aux programmes de formation technique

nationauxi

c) Demander aux gouvernements de mettre en place un mecanisme pour controler 1 'execution des programmes de formation des entreprises prevus dans les contrats n'investissement;

d) Etendre la formation des ingenieurs de fagon qu'ils ma!trisent les aspects concrets de la technique et ses aspects connexes;

e) Assurer aux Lngeni.eur-s et techniciens une formation ell matiE!re de gestion grace

a

des stages de courte duree et

a

des programmes de formation ell cours d'emploi;

f) Orienter Les programmes de formation de f'a90n qu'ils repondent awe besoins de l'economie en mati1!re de production;

g) Assurer des stages speciaux aux ingen~eurs et techniciens consacres aux divers aspects du transfert de la technologie (negociation, aepar-e't Lon des di.f'f'er-ences techniques et evaluation des projets);

h) Donner la possibilite ~lX ingenieurs africains d'ameliorer leurs competenc~c

de consultants en participant

a

la conception,

a

l'elaboration et

a

l'execution de grand3 pro jets de developpement. Pour que les donnees techniques et les connaissenoes specialisees resultant de ces projets restent en Afrique, il importe d'assurer cette participation;

i) Concevoir des programmes nationaux de formation dans des domaines tels que la production, I' ingenierie, I' etude des plans industriels et techniques, Le genie chimicp18, la metallurgie, la normalisation et les syst1!mes d' information technicple.

III. BREFS EXPOSES RELATIFS AUX PAYS

Sur la base des resultats des deux premi1!res missions d'enquete et d'entrevues avec des r-eascr-ti s sant s de divers pays africains

a

Addis-Abf'::., i l aete possible d'etablir de brefs exposes consacres aux diyers moyens dont disposent plusieurs pays africains representatifs en mati1!re d'information.

(10)

E

ICN .141

ACT]'

15

Page 9

J3.;'·~lj:.o1.h~.e.s..,E1.b.U~.e.s.

Le Zambia Library Services (ZLS) est un organisme fir~ce par l'Etat oharge de contr81er toutes les biblioth~quesdu pays. Cet organisme est notamment en etroit rapport avec Ie programme .national de developpement rural. II a ete conga il y a six ans lorsque les strategies de deve Loppemerrb nati.ona.L mettaient 1 'accent sur Le develop- pement rural et qu'il etait apparu clairement que Ill. majorite des zambiens n'avaient pas acc~s aux donnees sur lesquelles etaient fondees les stra~egiesde developpement.

La Lusaka City Library (Bibliotheque municipale de Lusaka) est d i.r-Lgee par La municipalite. Elle dispose d'un grand choix d'ouvrages divers mis

a

la.disposition des etudiants et dugrand public. Elle ne recourt qu'a des fins precises aux services de la ZLS : obtenir de nouveaux volumes et mieux repondre aux besoins du public.

La gestion est aSsuree par la municipalite. Les particuliers peuvent emprunter des livres pour des periodes determinees,

Initialement i l existait un service mobile de p:,&'os reserve aux collectivites suburbaines situees dans un rayon de 45 km aut our- de Lusaka.• Cependant, la notion approfondie de d.eveLoppemerrt rural a vamsne les services mobiles de pr~ts

a

desservir 'les campagnes et tout partictili~rementles agriculteurs.

II reste ceper..c~c.:·"';

a

determiner dans quelle mesure ce systil:ne a permls i 'ameliorer les connaisBances agricoles des masses rurales. En effet cette forme de diffusion d'ouvrages suppose, entre autres,qu'il ya eu lancement de campagnes d'alphabetise.tion, de fa90n que les masses puisscnt lire Jes ouvrages mis

a

leur disposition, et que Ie langage utilise soit

a

leur portee, II importe, dans Ie contexte qui prevaut, de constaterqu'un effort est fait.

L'Universite zambienne compte detlX c~~pus dont Ie priDcipal, sur la Great Eas~

Road, est dote de la principale bibliothi\que universitaire qui dispose d'ouvrages scientifiques et techniques. Sur le ca~pus se trouve des ecoles techniques, scien-

tifiques et une ecole des mines. Gelle ci est nouvelle et orr'lri~a sous pau. II

existait autrefois au sein des facultes des svi.encos et des techniques, un departemen-t des mines. Chacune de ces f'acuLt es dispose de sa propre biblioth~que d 'ouvrages

specialises.

Le second campus est oonstitue~'l'ecole de mcdecine.

en etroit rapport avec celIe de l'hopital

aU

sont formes les l'autre font partie du m~me ensemble.

Sa bibliothilque fonction.~e

medecins, car 1'une et

Les locaux de l'ecole d'agriculture et de medecine veterinaire sont ceux du College de mise en valeur des ressources naturelles qui S8 trouve ege,lement Le long de Great East Road. Ce co11ilge dispose de sa propre bibliotheque. II est enti~rement

equipe d'insta11ations d'experimentation agricole. Fondamentalement les ouvrages de la bibliothi\que sont

a

la disposition des enseignants et etudiants du ColleC3 neme si aucun rilglement n'en interdit l'acci\s au grand public.

(11)

E/CN .14/ACTT/5 Page 10

L'universite 7,ambie:"':'i8 dispo ;e d "un de~)[l,rtement S'OCCU)E'.nt de recherche agricole specialisee que dirigent conjointement Ie College de mise en valeur des ressources naturelles et Ie Ministere du developpemeL" rural. Du fait que l'universite est

reliee aux ministeres, les resultats de la recherche parviennent directement aux deci- deurs nationaux.

On envisage actuellement d'ouvrir dans les zones rurales des etablissements rattaches ~ la plupart des ecoles, afin que leurs programmes d'enseignement superieur et de recherche soient integres aux programmes fondamentaux de developpement et de reconstruction, de sorte que ce qui ne serait autrement qu'un simple exercice theo- rique soit etroitement associe a1L~ veritables programmes de developpement et permette aux etudiants et aux chercheurs de proceder ~ des experiences sur Ie terrain.

En application de ce principe vient d'etre ouvert un etablissement relevant de l'ecole d'agriculture ~ Mwinilunga, ~,environ 400 Ian ~ l'ouest de Lusaka. On ne peut encore determiner dans quelle mesure ce nouvel etablissement renforce Ie r61e de l'8oole en tant que moyen de diffusion de renseignenents relatifs ~ la technologie agricole au benefice des petits agricul~eurs.

L'ecole des tlines se compose de p'Iuui.eur-s depar-tement e dissemines sur la zone cuprifere, de sorte que la f'or-mati on di sperrsee est integree aux activites minH!res.

Gette formule a ete adoptee principalemeuc pour repondre ~ la demande de l'industrie miniere, soucieuse de disposer d'un personnel plus qualifie pour diriger les operations et amel i.orez- La productivHe. Cela a amene Le gouvernement ~ interesser les deux

principales compagnies minieres ~ la gestion de l'ecole des mines. Ces deux societes, au sein desquelles Ie gouvernement detient une participation majoritaire de 51 p. 100 des actions, sorrt La Roan Consolidated Mining and la Nchanga Consolidated Copper Mines.

Tous les etudiants zambiens de l'ecole des mines per90ivent des bourses des societes minieres qui benefici.el1t ainsi directementde leur formation. L'ensemble des principales ecoles tccrilliques compte environ 300 etudiants.

L' organime de recherche Le plus important eS'G Le National Council on Soientific Research (Conseil nat Lonal de 12. recherche scientifique) dont Ie siege estsitue ~ Lusaka

(Grec=:..t B2..st R02."l)C' Outre les ··.:l--;·~,.-..,l]'J,tic_~lSde Lus,~kz., Le Conseil dispose dtun certain nombr-e cltj.nstituts de :i....e char-cu: :-~I·..>:';C·l~:,-o·~t cl'o,gricnltu:'8 et d'elevage, d Lasemine e dans Le pays (Li'ringGtotl, ~OY1" cup::..li"""\:'0 >:-'c Ch"',li'1b.:--'''.,,)(I Lo s dew: premiers' ant principale- ment pour f'onctioa de ·:.-:;.s:-~c.::."blQr dc;;-: C":':'11::188~ c...1" los p::t'c~)l~mes et lee projetsde

develop~)encn~ rura: c~ui "',>(.-,n"t ;""_~o~~:e8~ j, V_'.:ak:Lr;. La p.l upc.rt; de ces donnees sont directe- ment utilise] p par Lc gO·~i."i.T8r:.:'GmOY.l.t ct 11::":}_:l::::;trie, ce qui facili te la planification.

II existe Ull centre de recherche tledicale depend~~t de l'universite zambienne situe pres de l'aeroport sur l~ Great East Road. L'enseignement qu'il dispense est integre au programme de f'ormatLon de l'h6pital. Cependant, Le ministere de la sante publique peut egalement Iu:. demander- de pr-oceder- ~ des etudes specialisees.

;!l..ro.'.'J:U.~~d.e d.oP.ree..~

Le seul etablissement pouvant Gtre assi.mile

a

une banque de donnees en Zambie est Ie Central Statistical Eureau (Bureau de central statistique) qui depend du

(12)

, 'j

E/CN .14/ACT!r/5 Page 11

minist~re de 10. planification. Cet etablissement situe ~ Lusaka stocke des donnees presentant un inte~et pour 10. planificationdu developpement, on insiste aujourd'hui sur les donnees relatives au developpement rural et ! 10. reconstruction.

Etant donne qu'il n 'a pas ete cong

ll

'~ 1 'intention du public comae une bibliotMque, seuls les planificateurs y ont a6c~B, Cepemant les universitai:t'es chaJ:'ges de,

recherche peuvent A l'occasion avoir acc~s ame donnees dans Ie cadre d'arrangements.

Des rapports .st..tistiques par'aLeeerrb reguli~rement d 1 'intention du public dans les librairies

at

sOn1;'d,etenuspar lesbibliotMques et les etablissements universitaires.

r .l',

~thiopie

liibliqth~ffil!S ~bl.i~.es

II

y

a'A Addis-Abeba'~e biblioth~quenationale disposant d'unecollection , d'ouvrages tr~s varies. La caract~remultidisciplina:ire de 10. biblioth~que est dans unecertaine me sure facili te par 10. legislation nationale qui impose A toutes personnes

publiint en Ethiopie 1 'obligation de deposer un exemplaire de l'ouvrage ~ 10. biblio- th6que, quel quesoit Ie domaine traits.

En raison'dJ'hombre limited'editeutsla: portee de cettereglementation est

malheureusement, Hmftee. Aetuellement·' sEiule fonctionne laUniversity Press. La Oxford University Press a cesse toute'a.ctivite en·Ethiopie; autrefois T'universite d'Oxford

etait interessee au fonctionnement de cettemaison d'ed1t:1.on~' II convient cependant de mentionner que 10. plupart de seS publications n'avaient rien de technique.

Certains responsables publics ant exprime des reserves en ce qui concerne

1 'opinion generalement admise aujourd 'hui selon laquelle il faudrait encourager sans tarder l'OOoption, en mati~re d 'agriculture et d 'elevage, de techniques modernes afin d'accrottre 10. productivite. lIs ont estime qu'avant d'introduire ces techniques il fallait proceder ~ l'etude des caracteristiques des techniques trOOitionne11es utilisees par les agriculteurs, de f'acon ~ determiner les domaines ou leur utilisation

serait possible compte tenu deabeso ine de 10. paysannerie. Les politi~"s viBeraient alors

a

10. formulation de strategies permettant d'ameliorer les techniques presentant des lacunes et d 'adapter. 'de nouvelles te.ohniques aux besoins Locaux,

, .

D'apr~~

ces

responsa~l~s'~et ~nsembiede

donnees de basen'exista pas. La plus grave ~ leur avis est 10. penurie de chercheurs competents capaoles,de mener

a

~ien ce genre de recherche dans Ie pays. II s'agit l~ du principal obstacle 1dentifie auquel

se heurte tout pro jet visant

a

accro~tre Ie nombre de donnees tec~iques utiles aux masses"

§.;zsteme universit~

L'universite d 'Addis-AbBba se compose de plusieurs"facultes 011 sont enseignees ,10.

technique,. lamedec,ine, 1 'agriculturE> at lessci.ences(physique, chimie, biologie etgeologie'J'

Elle compte egalement ! Gondar-, ! environ 600 km au nord d 'Addis-Abeba, un College

of Public Healtli"{eiiablissement e'intera,ssan1; dlasantepublique). 1'eco1e d 'agronomie est situee ~ Alema:jia pres de. Dire-DEl,Wa,a envirron 500 km A '1 'est d ' Addis-Abeba. Toutes les autr-e s faeultes ,,,,trouvent

a

Addis-A'9,eba,;

(13)

...

E/GN.14/ACTT/5 Page 12

Les biblioth~queJ3de ces facultesont pour finalit,e 1'enseignement. Les lecteurs, appartiennent principalement il. la cOlllllltlliaute universita:ire. Il arrive parfois que des personnes exer9=t dans l'industrie sly rendent aux fins d'information mais cela est pElu,fr'equ.entbien que les biblioth~quessoient ouvertes au public. D'apr~s certains observateurs bien informes, cette situation s'explique par Ie simple fait que la,

majoritedes ethiopiens s ' int ere s sent peu il. la lecture. Ceci s' ajoute il. l ' obstacle mentionne precedemment.

La recherche universitaire est negligeable. Elle est principalement congue il.

1Iintention des iitudiants 11. des fins pedagogdque s , Il n'existe pratiquement aucune donnee susceiltible d'~tre commundquee il.des utilisateurs eventuels. En fin de compte' ,

se sont les dip18mes a,yant beneficie d 'une formation technique qui constituent la principale source d'information a,yant pcur origine le syst~me universitaire.

Commission ethiopie.!!!te.J!e,.lll scien2-e-.-e1._dLla te.!?hnigu~

C'est en decembre 1975 qu'! ete cree cet organisme qui rel~ve du bureau du President du Conseil des ministres et est dirigii par un commissaire. Cet oz-gandsme est situe il.Addis-Abeba.

La creation de la commission de la science et de la technique intervient

il. une periode oa la nation doit faireface A,de s€rieuses difficultes ce qui explique qu'elle ne soit pas encore enti~rement operationnelle. Juaqu.'ici elle s'est principale- ment interessee il. des activites il. caract~re institutionnel ainsi qu'! la necessite de definir ses fonctions, esquissees 11. grands traits dans 1 'instrument constitutif

(proclamation numero 62 de fin decembre 1975).

On prevoit que le Conseil sera un mecanisme ayant principalement pour fonction : i) d'entreprendre des recherches scientifiquEls et techniques dans les domaines rev~tant une importance particuli~re pour le developpement national, (deve-

Loppemerrt agricole et industriel). Il lui incombera de Ohoisir les domaines

de recherche ainsiqUe Le personnel qui s'en chargera;

ii) d' identifier tous les documents conaacr-ea il. La recherche presentant un

inter~t pour Ie developpement scientifique et technique de l'Ethiopie et de 'consd.gner- au Bureau central La teneur des documents ainsi que la sour-ce dont ils emanent;

iii) de faire office de centre d'echange de renseignements pour' les per-scnne s il.

la recherche de donnees ou en disposant afin de faciliter les travaux de recherche et de planification de la nation;

iV) d'informer le public dent elles emanent.

sur les donnees'qu'il a recensees et d'indiquer la A cet egard le conseil jouera un r81e formateur.

source

Pour stocker les donnees, le conseil pourrait utiliseI' lesbiblioth~quespubliques

et universitaires. Ainsi les donnees relatives 11. 1 'hydrologie pourraient litre stockees dans les locaux de la Water Authority tandis que celles ayant trait auxmines et il. la geologie le seraient par l'Institut de geologie.

(14)

E/CN.14/ACTT/5 Page 13

Dans Le cadre des relations de travail qu'i l entretiendra avec 1 'universite Le conseil prevoit de demander

a

celle-ci :

i) de lui communiquer

a

l'avenir toutes les donnees relatives

a

ses recherohes;

ii) d 'entreprendre resolument des recherches dans des domaines presentant un

inter~t pour Ie developpement national;

iii) de fournir des renseignements aux specialistes exeryant dans des domaines oa Ie besoin s'en fait particuliarement sentiI' a 1 'echelon national, et notamment aux specialistes de la medecine, de l'agriculture et de la gestion des ressources nationales.

A cet effet Ie conseil demandera

a

l'.universite d'enregister tous les dip16mes des diverses disciplines (scientifiques, techniques

OU

autres). En fait Ie conseil a deja etabli des. questionnaires qui permettront de determiner Ie nombre de dip16mes de l'illliversite existent dans Le pays. 11 se peut qu 'ulterieurement l' on cherche

a

recenser ceux qui se trouvent actuellement hors d'Ethiopie.

Le Conseil envisage egalement de creer un National Science Popularization Offioe (bureau national de vulgarisation scientifique) qui sera charge de diffuser au sein des masses des donnees scientifiques exprimees en langage acoessible. On estime qu'il

s'agit lA d'un moyen efficace de diffusion de donnees techniques interessant Ie developpement aupr~s des utilisateurs du niveau Le plus bas (ouvriers, agriculteurs et pa;ysans). Trouver Le personnel competent dont sera dote Le bureau demeure Le

probl~me fondamental.

Le C.Qnseil a egalement envisage de cooperer avec des organismes internationaux tels que Ie ClPEA (voir ci-dessous) mais eela est impossible

a

l'heure actuelle princi- paIement en raison du fait que les plans de recherche nationaux doivent tenir compte des donneeS techniques de base ccmme nous l'avons mentionne ci-dessus.

; Institut de recherche agricol!,

Le financement de 1 'Institut (creation et fonctionnement) est assure pour moitie

par la FAO et pour moitie ~ar Ie Gouvernement ethiopien. Dix etablissements en dependent en.Ethiopie qui s'interessent principalement aux moyens d'ameliorer Is

productivite~gricole. L'Institut qui ne dispose pas de biblioth~que dirige des projets pilotes. ces activitespourraient lltre etroitement associees a celles aYant pour

objet Le rassemblement et Le stockage de donnees. Aetuellement ces eteblissements permettent de diffuser des dotlllees relatives a l'agriculture (emanent principalement de la FAO, duC1PEA et. de l'Universite) aupr~s des veritables utilisateurs.

Centre international pour I' elevage enJ.frique

La Centre international pour. l'elevage en Afrique (ClPEA) est situe

a

Addis-

Abeba. 11 a ete cree en 1974 par Ie Groupe consultatif pour la recherche agricol'3

internationale~qui est un consortium compose de Ie Banque mondiale, du PNUD, de La FAO, du Centre de recherche pour Le developpement international, les fondations Ford, Rockefeller et Kellogz, Ie PNUE, la Banque interamericaine pour Ie developpe- ment et 30 pays.

(15)

E!CN.14!ACT'r!5 Page 14

.Le Centre a pour objet d'aider

a

aocroftrelaproduction animalegr€oe A l'etude des sols, de l'envirorJlement,des plantes utilisees pour 1'alimentation animals, de l'environnement social des eleveurs et de la production animale du point de vue

economiquej i l s'occupe eealement de la consommation humaine des produits de l'elevage et de leur commercialisation,

LEi

Centre s'interesse aux dormees techniques concernant tous les domaines susmentionnes. S'agissant du rassemblement des donnees et de leur utilisation il a deux fonctions,

a

.sc.voir :

i) l'organisation de travaux de recherche entrepris par des equipes inter- disciplinaires cornpre~lt des specialistes des domaines susmentionnes.

Ceux-ci rassemblent des dcnnees sur les rnoyens d'ameliorer la production animale dans.le cadre d'une conception globale des projets. Les donnees recueillies sont stockees au si~ge

a

Addis-Abeba.

ii) la mise en place d'un service de documentation et d'information : la biblic-

th~que du CIPEA d'Addis-Ab€ba dispose d'un syst~me de recherche doaumentaire complet constitne de bandes magnetiques,de microfiches, de cartes et de documents.

Les donnees sont diffusees de diversesfa90ns. II faut tout d"abord se rappeler que Ie Centre a principalemcnt pour objet d'aider les pays africains trepicaux A ameliorer leur produdion animale0 C'es'~ pourquoi i l lui incombe de transmet-tre ll.

tous Les Pays africains qui en font La demande les renseignements dont i l disp.ose.

Les donnees peuvent ~tre diffusees sous forme de documents eu de microf1ches.

Cependant les renseignements doivent egalement ernaner des pays oa ont ete

entreprisdes recherches et Ie rassemblement de donnees. En consequence Ie rassemble- ment et la.diffusion de dm!n.eeseomportent trois phases.

Premi~rement Ie C!PEA demande par eeIlt

a

tous les gouvernements africains de lui indiquer queLl e s acrrt leurs instj.tutions susceptibles d'~tre· interessees Par un echange de renseignements sur la prodQction animale. Les gouvernements communiquent

au, CIPmA. de a ricms et des ad.r-e e ee e.,

Au cours de la deuxieme phase Ie CIPEA prend contact avec les institutions indiquees par les gcuvernerrents et leur adresse une equipe. Celle~ci comporte un scientifique qui examine et choisit les donnees susceptibles d'interesser Ie Centre.

11 .est accompagne d 'un documerrta.Ids'be qui catalogue lee donnees choisies ainsi .que . d'un cameraman qui filme Le texte du document qui. sera mis sur microfiches.

En detenus

iroisi~me lieu un jeu complet de microfiches et de films par Ie Centre est adreese aux institutions qu'interesse

d'autres'documents 180 cooperation.

Dans 1e cadre de ce programme Le Centre a principalement eu des contacts avec les universites et la direction des services veterinaires des pays interesses, mais il est egalement pr~t

a

fournir desr-enseignements

a

tous scientifiques, oa

qUe

ce soit,

a~t entreprisdes.recherches visant

a

ameliorer.les techniques d'elevage en Afrique.

(16)

E/CN.14/ACTT/5 P",ge 15

Le ClPEA diffuse egalement de's renseignements aupre;s des utilisateurs de niveau intermediaire gr~ce

a

l'organisation de oonferences, de seminaires, et de stages de formation en couz-:' d 'emploi, destines aux administrateurs et planificateurs employes par les gouvernements africainso lIs ont prinoipalement pour objet de faciliter

l'echange de renseignements entre les ohercheurs, les agriculteurs et les planificateurs afrioains et leurs homo.logue s etrangers. Les par-bic Lpant s sont designes soit par leur gouvernement soit par les '.miversites 01,1. institutes de recherche.

Lesprogrammes de pays constituent un lnOyen particulier de diffusion des resultats de la recherche; ils sont· con9us de fa90n

a

permettre de s'aoquitter directement

d 'activites opera'tj.onnelles. Ils sont entrepris dans Le oadre d 'accords officiels entre Ie ClPEA et les gouvernemE'nts interesses•. Les programmes en cours d'execution lorsqu'a ete realisee la prese~te etude etaient ~es suivants :

Kenya Mali Botswana

Nigeria , . Ethiopie

Zones semi-arides et operations de contrale - Zones arides

Operations de contr61e. (evaluation des modifications bio- tecJ;mique s iI. long terme)

-Zones' ar-tdes et sema-var-i.de's et zones 'huaade s et semi-humides Zones arideset semi-arides et hauts plateaux (pour ce qui est des zones semi-arides les travaux ont ete entrepris

a

Jijiga).

Le Centre foumi t des ':'enseignements techniques sur ce s domaines

a

des fins

precises mais seulement en accord avec les planificateurs nationaux, Les agrioulteurs peuvellt dema.nder des renSeigllements au Centre auquel ils n'ont pas acces en raison de l'emplaoement deso11 siege. Aussi, scucaeux d'stre operCttionnel oelui-ci a-t,-il etabli des contaots aveo les eouvernemeats et les organismes intilrgouvernementaux.

En ce qui ooncerne les relations avec des organismes non afrioains de diffusion de renseignements, Le Centre a ei:ab]j des corrtacts direots ["ec un organisme ayant les memes aotivites latino-amerioain situe

a

Turi Alba (Costa Rioa) avec lequel il a passe des accoz-ds ,' C'est deJiberelnent qu'a eM ohoisie l'Amerique latine en raison de la similitude des probl<\mes poses par Ie developpement de l'elevage et l'agrioulture en generalc En fagI una quant i.vo important.e de donnees relatives

a

l'agriculture latino-americ8,ine est st ockee au Cerrbr-e ,

Le Centre a ega,lement pris des disposHions afin que lui soient commuruquee les d)ssiers de la ~'AO sur la ges{ion de l'elevageu II a en outre passe des acoords oirconstancies avec le International Labora:tory for Research in Animal Deseases

(ILRAD) du Kenya aUX fi,lS de cooperation dans Ie domaine de la reoherohe et d'eohange de renseignementso Alors que ]'I~\D s'oooupe de l'etude des maladies animales, Le Centre s ' interesse aux moyens d ' amel Lorer- la produotion animaIe ,

Le ClPEA qui ne fonotionne que .depuis deux ans

a

peine, compte qu 'i l lui sera possible d'acoroitre ses effectifs et d'etend,re ses activiteso Les differents experts dont sera compose Le personnel du Centre seront'specialises dans les domaines su ivant s : production animale, anviroru1ement, production vegetale, problemes sociaux, formation, eoonomie, docume"\tation et administration, En 1980 les effeotifs oomplets s'eleveront

a

un peu plus d"un mUlier ds per-aonne s ,

(17)

E/CN.14!ACTT!S Page 16

Le Centre envisage d'etendre ses activites dans le domaine des publications ~

caractilre general en vue dIaccroJ:tre 1Iensemble de documents et de films existant actuellemerlto Les publica~ions que ,Ie Centre prevo it de diffuser auprils des biblio- theques, universi"'3set gouvernements africains sont Les sufvarrte s :

i) Index semestriels;

ii) Documents techniques et bibliographies annoteesi

iii) Journal du CIPEA. A l'heure actuelle les scientifiques travaillant en association avec le Centre publient des journaux ail leurs;

iv) Compilation des questions et r eponse s adr-e asee s au Centre ou en .emanant, au cours d'une periode donnee.

En outre l'on prevo it de creer une Banque de donnees permettant une recherche documentaire rap ide qui serait en rapport avec des organismes cooperateurs.

Cependant comme la plupart des organismes internationaux le Centre n'a de contact qu'avec les gouvernements et les organismes specialises des pays cooperateurs. II n'a pas, en mati~re de cooperation de rapport direct avec les agriculteurs. C'est pour~~oi

SeS pr-ogz-ammee de pays semblent con.stituer un important element du projet visant 1l. lui permettre d'entrer en contact avec les utilisateurs directs des donnees qu'il diffuse.

Bien qu'il ex~ste une bibliothilque publique 1l. Monrovia celle-ci est principalement destinee aux jeunes lecteurs. Rares sont les ouvrages dont elle dispose contenant des

dorll~e8s de nature

a

satisfaire les besoins des adultes. En outre elle n'est ouverte que dans la journee lorsque la plupart des adultes travail lent et est fermee le soir.

Elle ne d8ssert officiellement aucun des neufs comtes situes hors de Monrovia.

repend~~t lorsqu'un lecteur s'interesse

a

un ouvrage de la bibliothilque centrale il peut se le faire adresser par la poste.

L'universite dispose d 'une bibliothilque centrale dotee d 'ouvrages divers, situee

a

Monrovia et financee par le gouvernement. Des bibliotheques specialisees sont egalement

a

la disposition des facultes de medecine ·et des sciences et de l'ecole

d"agr-onorai,e(J

L' ecole polytechnique a ete fermee en 1969 car elle n' etait pas rentable. Le Gouvernemcnt libe~ien en assurait La direction avec 1 'appui financier de 1 'agence

i~ternaticnalepourle d8veloppement des Etats-Unis.

L'universite de Cuttington (familiilrement d.enommee Le "Ccllege") est une institution privceappartenant

a

une organisation de missionnaires protestants qui la dirige, Elle est situee

a

Swakoko

a

environ 90 km de Monrovia. Elle dispose de se s propres bibliotheques dont 1 'une est reservee

a

1 'usage dela faculte des.

(18)

E/CN .14/ACTT/:;

Page 11

sciences et de 1 'ecole d'infirmi~res,Lesquelles dispensent un enseignement scientifique qui a fait La renommee du College. Celui-ci ne dispense aucun enseignement agricole ni technique.

Lesdeux universites sont d'une locaux que les effectifs etudiantso chaque annee est Le suivant :

importance limitee tant en ce qui concerne les Le nombre approximatif d'etudiants dip18mes

Faculte de medecine : 6 Ecole d'agronomie: 40

Faculte des sciences (biologie, physique et chimie) : 30

La Booker Washington Institute (BWI) est situe ~ Kakata 1\ environ 10 k:m de Monrovia.

II a ate cree par Ie gouvernement en 1940 afin de former' des techniciens destines ~

chacun ~es secteurs de l'economie et notamment aux secteurs des mines et de l'agriculture.

Les ministeres absorbent la plupart des dip18mes. Les effectifs etudiants sont de l'ordre de 500

a

600.

Les etudiants de l'Institut sont affectes a des minist~resdans Ie cadre de programmes de formation correspondant

a

leur specialisation. C'est l~ pour eux Ie moyen de faire beneficier les utilisateurs des donnees d'experience qu'ils ant acquises en cours de formation. Etant donne que l'universite ne dispose d'aucune ecole technique,

l'Institut est d'une utilite publique reelle. La plupart des ingenieurs du pays sont formes aux Etats-Unis.

Les grandes compagnies liberiennes disposent pour la plupart de leur propre

institut de formation exclusivement reserve a leur personnel. Parmi ces Bocietes citons a) La Liberia American Swedish Mineral Company (LA.."lJO), situee dans Ie comM de Nimba ~ environ 300 k:m de Monrovia. Les locaux de La societe abritent un institut de formation dorrt Ie programme de formation prevoit l'enseignement des techniques minieres et de la technologie. L'institut dispose d'une petite bibliotheque et d'un laboratoire, Neus n'avons pas de chiffres concerna~t ses effectifs mais ,ilssemblent ~tre inferieurs

1\ ceux des facultes. Lorsque la formation des etudiants satisfait aux conditions requises ceux-ci travail lent pour la societe qui est une co-entreprise ~ laquelle participent Ie Liberia et la Suede.

b) La Compagnie de pneumatiques Firestone, qui dispose de ees propres moyene de formation en matiere de pneumatiqueso La societe dirige l'Institut of Tropical Dd sea.se s (Inetitut de medecine tropicale) dont lee locaux sont eitues

a

environ 10 k:m

de Monrovia. II s"agit d'un institut pr-Lve 'finance principalement par la societe.

On pense que des organismes internationaux Ie financent egalement en partie.

Les rapports concernant les recherches sur les maladies tropicales sont communiques au Minist~re de la sante' liberien ainsi qu'a tous les etudiants et chercheurs en

medecine de l'universite qui en font la demande. L'institut entretient d'etroites relatione de travail avec la faculte de medecine. II fournit egalement les resultats de ses recherches a plusieurs autres pays d' Afrique de 1 'OUest et serait desireux de cooperer de la m€me fagon avec tout gouvernement ou universite qui souhaiterait tirer parti de ses recherches.

(19)

E/CN.14/ACTT/5 Page 18

Le Ministere Ie la planification disp~se d'un centre de statistiques dirige par l'Assistant Minister for Statistics. Le Centre est dote d'un ordinateur qui est mis

a

la dispo~"t.iondos divers ministeres. Les donnees qu'il fournitsont globales et sont de caractere technique et general.

Les societes privees ont leur propre banque de donnees dont on sait peu de choses.

Seules les societes ec leurs filiales y ont acces.

11 exa st.e une bibliotheque corrtz-aLe

a

Freetown ouverte

a

toute personne ayant fait une demande de cartes aux fins d'identification et l'ayant obtenue. Les ouvrages sont forts varies, seul un petit nombra d'entre eux est destine aux adultes et

a

trait

a

la tecJU1ique. II n'a pas ete possible de determiner Ie degre d'utilisation de ces publica'Gions mats e-tant donne que La bibliotJ1eque n 'est ouverte que dans la journee et

quel~,as heures ~ peine Ie soir on pense que les travailleurs les consultent peu.

Des services mobile~ de pret aesservent les provinces. 11 semblerait plus approprie d.o decent:;:-aliscr La bibliotheque afin qu 'elle se trouve

a.

proximite de ceux qu'interesse Ie, J.ec-ture des Cftl'VT&.ces ou qui pcurraient s'y interesser.

L'universite de la Sierra, Leone compte deux colleges dignes d 'etre mentionnes dane La p"r'ese.nt8 StudE; :

a) Le H~2.1a univ0r3ity College qui a et,j cree aux fins d 'enseignement de.

1 "agr-onomi e , Si';U8

a

Njala,

a

1 'exterieur de Freetown, il est frequente par des etudiants, des enso i.gnant s et du personnel de recherche ainsi que par quelques per-sonne s pr-ovenarrt du11,1illiste:r'8 de I'agriculture et des ressources naturelles.

L'eloignement du c~llbge d ecour-age aiSemelo-l; Le public qui souhaiterait utiliser la 'bi11:i.;/cheque

a

laqUGll'3 s'su Le s recourent les persormes qui se sentent

a.

l'aise

'~1J:::,'-le canpu s , Ls s ouvragss do~t 'el1e est dotee ant trait aux cultures, au sol

et

a

I2. medecin3 veterinaire; .

b) Lc b'c·ur-ah Bay College de Freeto''ffi qui dispense .un enseignement artistique et S()iC::ltificr.::e. Les d.epar·~o!llents des sciences de l'ingenieur, de chimie, de zoologie

',-(, de bo'tarri.quc C::1t. l,nr propre bibliothilque. La collilge dispose d 'une bibliothilque c0ntrale. Cen bibliothilcr~es sont dotees d'ouvrages techniques, de periodiques ~t

de publicaticns de l'universite consacres

a.

la recherche. Elles sontprincipalement o"vertGs au~ etudiants et au perscnnel enseignant bienqu'occasionnellement des

par-tLouLi.er-s etrang 'J

a

1 'universite les frequentent. Ceux-ci sorrt libres de consulter les cuvrages sur place mais nG peuvellt les emprunter que si des dispositions speciales sent prises

a

cet effet~

Grace

a

ses prograrr@es d'enseignement et de recherche l'universite diffuse des d.onnee s techniques.

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