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NATIONS UNIES INSTITUT AFRICAIN
DEVELOI FEl~iENT ECOIJQ, ... IQUE ET DE PLANIFICATION
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IDEP/REIRODUCTION/ 305
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(Distribution Interne Seulement) _:/
18 SEP. 197!t
DOCUN.ŒNT N° IV
MODELE DE CROISSANCE UTILISE POUR LES PERSPECTIVES DECENNALES DE LA TUNISIE
Par
lvi. CAROLL
HiAI 1972
IDEP/REPRODUCTION/ 305 Page 1
:OOCUMENT N° IV
MODELE DE CROISSJUITCE UTILISE POUR LES PERSPECTIVES DECEI\'1J11.LES .DE LK TUl'HJIE
I. Etude des tendances
Il a été procédé dans le cadre des tr&v&ux de Comptabilité
Nationale en 1957~ à l'évaluation d'un certain nombre de grandeurs ~conomi
ques globales, notamment le Produit Intérieur Brut et la Consommation
(Tableau I en annexe). Afin d'éliminer les variations dûes aux fluctuations de prix, toutes les valeurs ont été exprimées aux prix de 1957.
Les chiffres relatifs au Produit Intérieur Brut (P.I.B) et à la Consommation sont les suivants
Tableau I
.... p.I .B. ET .. CONSOMMATI.ON.
(PRIX DE 1957, EN JHLLI01<'S DE DINARS)
/
.... ··· .
... ~ ... . ... . ~ . .. .
ANHEE
P.I.B. CONSO!vJMATION
1
1950 204,2 168,5
1951 206,3 184,4
1952 231,8 212,3
1953 240,5 220,2
1954 245,7 220,7
1955 233,2 225,0
1956 248,7 253,4
1957 238,5 2-30, 6
1958 269,5 250,7
1959 258,2 237,4
:: cornptës ··Ecàrïomiqû.ës- -· ... -~· .
Sou.rce
-
1957IDEP/REPRODUCTION/3
.r Page 2
En portant sur un graphiQue semi-logarithmique le temps en abscisse et en ordonnée le P.I.B. d'une part et la consommation d'autre part, on ·constate que chacun des deux "nuages de points"
s 'ajuste sur une droite, ce qui vsut dire qu' en logarithmes, aussi bien le P.I.B. que la Consommation·varie:nt·~~-moyerme linaairement en fonction du temps.
En d'autres termes, cela veut dire que le P.I.B. et la consommation sont en fonction exponentielle du temps et que 18ill'S
taux-d'accroissement annuels sont constants. Ces taux d'accruissement s'obtiennent en calculant les pentes des deux droites du graphique ci-joint (1).
Tout calculs faits, on obtient les résul tats très importants suivants :
1)
Le taux d'accroissement annuel du PIB est de2,5% .
2) Le __ ~~l~ d'0-()c:r~iE.JêJl[]]e:nt.~nnuel .de .la .. Co.nsornmati-on est de
3 % .
Avec de telles tendances, la Consommation dépasserait le P.I.B. vers le milieu de 1962, et le déficit extarieur servirait .non plus seulement à financer une partie des investissements comme
c' est le cas actuellement, mais à financer la tot~lit~ des investisse- ments et en outre à satisfaire une proportion de plus en plus grande
· de la consommation.
En termes plus concrets si on Lü ssait l 'ê'-voluit.lion actuelle se poursuiv.re, -la consommation s'élèverait en 1964 à envircn .310 millionsde dinars alors que le P.I.B. ne serc.üt que ,de l'ord.re .de 300 millions de Dina:vs, et en . 1970 ces chiffres seraient respecti-
(1) Les équations des deûx droites sont elles-mêmes obtenues par un _calcul .. de..x.ég.r.ession-·s·U'r··le-quel· il .. est ·i-n-utile de ·s'étendre ici.
•
IDEP/REPRODUCTION/ 305 Page 3
vernant de 387 et 351. Rien que pour lQ consommation il faudr~it
alors UDa aide extérieure de l'ordre de 36 millions de dinars. Il est évident qu'une telle évolution est anormale et que9 même sans plan, elle sera infléchie, ne serait-ce que par la nature des choses.
Mais comment sera-t-elle infléchie, voilà le problème. Si on n'agis- sait pas, de deux choses l'une : ou le rythme d'accroissement de la consomi·llation se maintient et on sera obligé de "manger" peu à peu le Capital (1 ), ou ce rythme ne se maintient pas et les consé- quences psychologiques pourraient en être désastreuses.
La solution consisterait donc a maintenir un rythme d'augmentation de la consomn1ation au moins égal à celui qui a été
observé dans le passé. Mais alors il faudrait que la production réponde, c'est-à-dire que le P.I.B. augmente à un rythme supérieur ou au
moins égal à 3% peu an et non plus seulement à 2, 5%.
Or, pour accroître le P.I.B. il faut investir davantage et pour investir davantage il faut une aide extérieure accrue, tout au moins pendant les premières années (puisque, psychologiquement, il serait maladroit de vouloir réduire la consommation).
Quel rythme d'augmentation du P.I.B. choisir, compte tenu du niveau de la consommation et d'un déficit extérieur qui doive rester "acceptable", voilà ce qu'il convient maintenant de préciser à l'aide d'un petit modèle global.
II. Modèle global de développement
I) Le modèle dont il va être parlé ici renferme 5 varia- bles : le P.I.B., le Déficit extérieur, la Consommation, l'inves-
tîssement net et l'amortissement.
(1) Il ne faut pas en effet espérer trouver une aide extérieure de l'ordre de 30 à 40 millions de Dinars pour la Consommation.
IDEP/REPRODUCTION/305 Page 4
Le P.I.B. et la Consommation varieront de façon exogène, c'est-à-dire que leurs rythmes d'accroissement seront des données que l'on se fixera à priori.
Il reste donc à. mettre en oeuvre 3 équations pour faire fonctionner l e modèle.
La Ière é~uation est évidente at traduit l'équilibre comptable entre ressources et emplois de biens et services
Produit+ Déficit extérieur= Consommation+ Investisse- ment net + Amortissement.
-La 2ème équation traduit la relation qui existe entre l'investissement net et l'augmentation du P.I.B. par l'intermédiaire du coefficient de capital
t Int-1 = Pt:\ p
In t-l investissement net réalisé au cours de l'année t - l.
~p
Variation du P.I.B. entre l'année t-l et l'année t.t-l
Le coefficient de capital
e
est donc, d'après cetterelation, l'investissement net nécessaire pour augmenter le P.I.B. d'une unité.
Il a été calculé dans une étude récente (1) deux coefficients de Capital pour la Tunisie : l'un, tenant compte des investissements réalisés dans la Vallée de la Medjerdah, est égal à
.hl2 '
~. 3,1 86.
1
l'autre, ne tenant p~s compte de ces investissements, est égal
On peut ici prendre le chiffre arrondi de
t .
(1) Voir Bulletin de Statistique et d'Etudes Economiques N°TI juillet - Septembre 1960 -
•
IDEP/REPRODUCTION/305 Page 5- La 3ème équation traduit la liaison qui existe entre l'investissement net réalisé au cours d'une année et l'amortissement de l'année suivante :
A =amortissement de l'année t.
t
At-I = amortissement de l'année t-l.
D'après cette relation, l'amortissement d'une année t est égal à celui de l'année t-l augmenté d'un ar:10rtissement nouveau ég:~l
à 3% de l'investissement net réalisé au cours de l'année t-l.
2) Les équations du modèle ainsi posées, il ne reste plus qu'à expliquer sommairement le déroulement des calculs qui permettront au modèle de répondre à nos questions.
On a vu que 11on avdit la relation :
P.I.B. + Déficit commercial = Consommation + Investisse- ment net + Amortissement.
Pour l'année
1959
que l'on appellera dorénavant annéeo,
il vient (en millions de Dinars) :
258,2
+10,8 = 237,4
+16,9
+14,7
Connaissant la valeur des différents termes pour une année quelconque, on déduit leur valeur pour l'année suivante comme suit :
On donne cor:ime objectifs des taux d'accroissement de la consommation et du P.I.B.
\ •''t
\ ;,, ·- .TDEP/REPRODUCTION/ 305
Page
6
.Connaissant la variation de celui-ci entre l'année t et t+l, on détermine par l'intermédiaire du coeffJ.cient de capital
l'investissement net de l'année-t qui serait necessaire pour permettre cette variation du P.I.B. (+)
A partir de l'investissement net et de l'amortissement de l'année t on détermine l'amortissement de l'année t + l.
Ayant alors pour une année donnée le P.I.B., la con- sommation, l'investissement net et l'amortissement, l e daficit commer- cial s 'obtient à partir de 1& relation traduisant l'égalité entre emplois et ressources de biens et services •.
On voit ainsi qu'une fois admis un taux de rendement des investissements, un taux d'amortissement, un taux d'accroissement de la consommation et un taux; d' accroissem;:mt du P.I.B.? ce rwd8le permet de calculer d'une part, le volume du d0fici t commerci.;;.J et d'autre pe.rt l e volume des investissements nécessaires pour la r0.t- lisation des objectifs de production et de consommation.
3) Les calculs ont été menés avec 5 groupes d' hy:pothèser:3.
(Accroissement de la consommation 3% pG-r an Hypothèses A (
(Accroissement du P.I.B. 3% pe.r an (Accrois<>ement de la consommation 3% par an Hypothèses B (
(Accroissement du P.I.B. == 5% par an (Accroissement de la consommation
3 %
pt:Lr anHypothèses
c
((Accroissement du P.I.B.
7 %
par an(+) Il est cependant à remarquer qne po-œ l'année 1960 la variation
du P.I.B. est déterminée p..:.r lo volume de l ' invc:stissemcmt net -~n 195S Par conséquent là, la variation du P.I.B. est une donnée et ne peut être considarée comme un objectif.
(Accroissement de Hypothèses D (
(Accroissement du (Accroissement de Hypothèses E (
(Accroissement du (Accroissement de Hypothèses F
~ A ccr o i ss e ment
duLes tableaux de calcul L'étude des r,:isultats obtenus montre
IDEP/REPRODUCTION/305 Page 7
la consommation 5% par an P.I.B. 5% par an la consommation 5% par an P.I.B. 7% par an la consommation
4%
par anP.I.B. 7% par an
sont joints à la présente note. que l'hypothèse A ést-à rejeter car elle est trop modeste et elle sacrifie l'avenir pour le présent puisque le taux d'accroissement de la consommation est égal à celui du P.I.B. (cette hypothèse ne fait d' ailleurs que traduire les tendances actuelles).
L'hypothèse D est à rejeter pour la même raison et l'hypothèse E ne peut également être retenue car 'elle nécessite des apports extérieurs difficilement supportables. Restent alors les hypothèses B, C et F.
Avec ces trois hypothèses le Déficit extérieur décroît régulièrement et le volume total qu'il atteint entre 1959 et 1970 est respectivement de 409,434 et 682 millions de dinars environ pour l es hypothèses B, C at F.
Ce volume serait vraisemblablement supportable pour les hypothèses B et C, mais il semble très difficile économiquement et psychologiquement de prétendre augmenter le P.I.B. dans les propor- tions envisagées dans ces hypothèses tout en maintenant l'accroissement
IDEP/REPRODUCTION/305 Pé:.ge 8
ae la consommation à son taux actuel. Il est difficilement concevable que toute l'augmentation du P.I.B. soit consacrée à l'investissement et qu'aucune part de celle-ci ne soit affectoe à la consommation.
Quant à l'hypothèse F, elle est également critiquable à deux points de vue :
- d'une part le volume de
682
millions de Dinarsde déficit extérieur est trop élevé d~ns l'état actuel de l'économie tunisienne.;
d'autre part la proportion des disponibilites qui est .consacrée à l ' investissement semble trop importante'puisqu'elle atteint
34%
en 1970. Seuls quelques pays comme les démocratiespopulaires ont pu atteindre ces pourcentages. En outre, les hypothèses F sont t elles que les investissements marquent un saut très brusque
en 1960 (cette variation brusque des investissements est d'ailleurs caractéristique de toutes les hypothèses, et cela est compréhensible dès lors que toutes les hypothèses envisagent d'infléchir vers le haut de manière assez brusque la droite caractérisant l'évolution, en coordonnées semi-logarithmiques, du P.I.B.)
De toutes façons, comme l'année 1960 est une année déjà passée, il s'agit de voir dans quelle mesure cette variation d'investissement envis~gée par le calcul correspond à la réalité.
Malheureusement, on ne dispose pas encore' des chiffres relatifs à .l'année 1960, mais si on examine les chiffres d'importation de biens d'équipement et de consommation de matériaux de construction, on constate que les premiers se sont accrus d'environ
68%
par rapport à l'année 19591 et les deuxièmes d'environ 50%.•
IDEP/REPRODUCTION/305 Pas·e 9Los investissements bruts réalisés en 1960 peuvent donc ~tre estimés à environ 50 millions .de dinars. D'autre part pour la m~me année ', on peut assimiler~ Gn première approximation~
l e déficit eitérieur au déficit du commerce extérieur, soit 30 millions de dinars.
Or, les chiffres correspondant au modèl e F relatifs à l 'année 1960 diffèrent très sensiblement de ces chiffres de
50
et de 30 millions de dinars dont on peut dire q_u'ils serrent l a réalité d'assez près.
Par conséquent, il convient de mettre en oeuvrG un autre modèl e plus réalist0~ et q_ui tienne compte de toutes les critiq_ues faites au modèle F,
IV. Modèle réaliste,
Tout d'abord, afin ~lue l a part dos disponibilités consacrée aux investissements reste raisonnable, il faudrait, sem- ble-t-il , envisager un taux d'accroissement du P.I.B. inférieur à 7
% .
Le taux retenu dans le modèle F' est 6% .
Ensuite il y aurait lieu, afi~ ~ue l 'augmentation des investissements ne soit pas brusq_ue les premières années, de
"jouer" au maximum sur l 'appareil productif inemployé. Les résultats du recensement industriel de 1957 montrent q_ue pour ceTt-üns secteurs
des industries manufacturièrJs, L?.. CJ.pacitC: de production inornployGe peut att:lindrG Gt D2r.H:J dépass;:;r 5o% d~, 1:3. cap:-1ci t0 de production
totale. Or la val eur ajoutée des industries manufacturières a été pour
.,., ~ ·.
IDEP/REPRODUCTION/305 Page 10
1959
de l'ordre de24
millions de dinars. En faisant un effort de réorganisation et de coordination, il devrait être possible dJaccroitre entre1962
et1964
le P.I.B. de 10 millions de dinars environ simplement par l'utilisation de la capacité de production inemployée.Cette hypothèse a été retenue dans le modèle F' et a permis notamment "d'arrondir" les variations des investissements
au cours des premières années de la Perspective Décennale.
Enfin les chiffres relatifs à l'année 1960 ont été considérés dans le modèle F' comme des données.
V. Résultats.
Les résultats les plus importants sont ceux qui donnent les investissements bruts nécessaires à la réalisation de l'objectif- d'accroissement du P.I.B. retenu :
•
Pré .Jllan de 3 ans
Plan de
5
ansAnnées
Total
1965 1966 1967 1968 1969 Total
1970
IDEP/REPRODUCTION/305 Page 11
Investissement brut (millions de dinars)
7 5, 5
87' 2 97,2
107,5 114, 0 120, 6 131 '4 138,4
~Ih2
149,5 60,2
Ces investissements bruts représentent 22% des dispo- nibilités en 1962 et augmentent jusQu'à atteindre 29% en 1970.
Il est hors de doute que cet effort d'investissement est très ambitieux, mais, pour reprendre une phrase déjà.citée, la précarité de l'économie tunisienne ne rend-elle pas l'ambition n6cessaire ?
Ces investissements doivent être financés en partie par l'extérieur et en partie par l'épargne nationale telle QU'elle
sera dégagée compte tenu de l'objectif d'augmentation de la consommation retenu
(4% ) :
Années
1962 1963 1964 Total 1965 1966 1967 1968 1969 Total 1970 1961 Total
IDEP/REPRODUCTION/305 Page 12
Investissements bruts Financement extérieur EpaT;§s"118 national e
(:Millions de Dinars) (lhllions de Dinars) (Millions de Dinars)
75,5 50, 5 25
87' 2 56,2 31,0
27 2 2 52,2 38,0
259,9 165, 9 94,0
107' 5 61' 5 46,0
1 Î 4, 0 59,0 55,0
120,6 55,6 65,0
131 '4 56,4 75,0
13824 51' 4 87,0
611,9 283,9 328,0
149,5 50,5 99,0
60,2 41 ' 1 1 9, 1
général 1 • 081' 5 541,4 540, 1
Le problème qui reste à résoudre est évidemment de déterminer d'une part comrüen t et dans quel les con di t~_ons sera assuré ce financement extérieur, d'autre part les mesures à prendre en vue de développer l'Epargne Nationale. Cette question doit faire l'objet d'une étude très poussée et dont les résultats pourraient éventuellement nous amener à modifier les hypothèses de travail du modèle F'.
Cette remarque est d'~illeurs gén8rale et au fur et à mesure que les travaux de planification avanceront des modifica- tions pourraient être apportées à ce modèle global. En outre celui-ci sera détaillé petit à petit, à la lumière des études sectorielles qui seront entreprises.
IDEP/REPRODUCTION/305 Page 13
C'est ainsi par exemple qu'une fois retenu, pour une année donnée ou pour l'ensemble des années du Plan, le chiffre global d'investisseme~t, la question se posera de répartir ce chiffre entre l es différents secteurs de telle manière que les objectifs
de production puissent être atteints compte tenu de taux de rentabilité différents suivant les secteurs.
Cette méthode qui consiste à partir du glo.bal au détaillé' semble d'ailleurs avoir fsi t sos ~reuves })Uisqu' elle a 0t6 employée par des pays aussi différents que l'Inde, les Pays-Bas· et les pays de l'Amérique La~ine.
HE_,30URCES Agricultnre
2 Industries extractives 3 Industries marüfacturières
4
Construction5 El ectricité1 Gaz et Eau (, Transports et Communi ca -';ion { Commerce et ]anq_ues
8
Autres Services9 Total val eur ajoutée au coû.t des factures (lignes 1 à
f)
10 Impôts indirects moins Subventions 11 Production intérieure brute (19 + 10) 12 Salaires do~ Fonctionnaire3 de l'Ad-
miniGtration Tunisienne 13 Produit intérieur brut 14 Import~tion b)
15 Total deG re::::;:::ources
- - - - - - - - - - -
--------------
-----. - ------ -Eli~PLOIS
16 Con,_,ommation,J 11rlvee, publiy_ue et achatG de bien .. et Service~ par 1 'adminL tra ti on :B'rançai e. l{ Invecti::::;sement brut
18 Exporta t i ons
2../
19 Total de · Emploi~
20 Indice nu prJdui t intérieur br:lt 21 Rapport de~ invectiooementc au
ur<.;dui -:; intérieur brut (pourcentage)
1 1
1
1 1
l95J
60?2 6,8 1?,2 12,3
2,
3 13,8 41 ,6 18 9 {20
i 92
63,3 268 ,lj1œ ,5
1 42,0
1
1 ! 57,6 1268 ,l
1
lOO 20
TtJ1USIE
1951
51,7 7,9 18 7
9
13,9 2,6 16,0 41 ,4 2151 173,614,9 206 9 3 65,9 272,2
lt~4,4
44,3 43,5 272,2
101
2l
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-
IDEP/REPRODUCTION/305
?age LL
C OH? TES :GCONOlr~L.)JES R.S~)OURC:S.':i '' T "Ji~FLOI S 19 50 - 19 )9 en millions de dinars c..x prix de 1957 -
1952 1953 1954 1955
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1956 1957i
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1
1
68 ,9
957
19,3 1294 2;7 14,6 4.3,
6
17,8 231 ;8 62,7 294,5
212,3 39,9 42,3 294,5
11.3
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73,0
8 54
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26,4 202,6
19ï9 222,-5
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118 1{
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21,2 12,0
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53,6 310,3
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2
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%
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)effort1 960 262,4 4,2 27,8 290,2 245 45, 2 15,2 30 16
)à faire1 96 1 270 7,6 30' 2 300,2 252 48 '2 1 6,2 32 1 6
1962 278 8 31,2 309 , 2 260 49 , 2 17' 2 32 1 6
1963 286 8 36 9 3 322,3 268 54? 3 1 8 9 3 36 17
19 64 295 9 36' 3 331,3 276 55,3 19' 3 36
17Tota.L
= 36 ,8 172,6 2 8 3,8 100,9 1 8 2' 9
1965 30 4 9 36 ' 3 .340,3 284 56,3 2093 36
17196 6 313 9 37' 3 350, 3 293 57 , 3 20' 3 36 17 (1 6)
1967 322 9 42 , 5 364 , 302 629 5 22,5 40
171 968 332 1 0 42,5 37 4, 5 31 1 63 , 5 23,5 40
171969 342 10 42,5 394 ,5 320 64,5 24,5 40 17
19 70 352 10 47 ,8 399 ,8 330 69 ,8 25, 3 44 1 8
197 . 1 .
Total général
= 93 ,8 421,5 657 ' 7 238.8 41 8 , 9
- •
-IDEP/REPRODUCTION/305 Page
16
H y p
0
T HEs
Es B
M0
DEL E DEc R
0I s
SANc E
========::=.:::=:::
::..:=- -:..:=====
= =========~============~=~-===============DONNE:GS
Co effici
ent de
Capital1
'+ ôA!ïlorti
ssement 3
%Ac croi s
ser.1ent
del a
consomma tion
3 %par
anA ccroi sseme
nt du P.I.B. 5
%par
anEl as tici t é
del' appa r
eilproductif null e -
A nn
éesP
.I.B. bPIB
Def. ext. Disp.Cons. Inv .bru t
l~mort.Inv .n
et
1959 2_53 ,2 10 ,8
269,0 237,4 31,6 1!~,7 16 , 9 12
19 60
262,4 .:;., 2
52,2 314, 6
21-l-569 , 6 15,2
5·~ '.:~ 221961 276
13 , 6 _ ;s ,8
32-~~8 252 72,816 ,8 56 22
19 62 290
1-"r ~8' 5 338 '5
260 78 75 1
8 '5 60
2319
63 30515
-U, 3 J.W, 3 26 8 80
,3 20,360 23
1964 320 15
38' 1 353' 1276 8 2, 1
22' 160 23
Tot al
61,8
241 '7
.:1-Lf,9 107, 6 307'
319 65 336 16 36 , o 372 ,0
28488,0
24,0 6--t 211
196 6 353
1731,0 387' 0
2939-
t,
0 26,068
2-~ '19 67 371
18 31,2 402,2 302 100, 2 28 '2 72 25
19 68 390 19 27 ' 5
~t17' 5
3111 06 ,5 30 ,5
7626
1969
410
20 22,9 .:J-32 , 9 320
112,9 32,9 80 261970 430 20
15,3
---t-45,3 330 115,3 35,3 80
261971
/~51Tot al gé nér al
= 171 28
~0826
1.03 12 8
28.:;. 2.2
7 47 2 3•
Années
1959 1960 1961 1962 1963 1964
Total
1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971
H Y P 0 T H E S E S C
==~====================
P.I. B
250,2 262,4 201 301 322 345
369 395 423 453
485
519 555/SriB
4,2 18 j 6 20 21 23 86,8
24 26 28 30 32 34
Total général = 260,8
• •
Def.axt.
10,8 72,2 68 ,4 62,8 60,3
274,5 47,0
41 ' 1
33,5
24' 112,9 1 '0
434, 1
DONNEES
Disp.
269,0 334,6 349,4 363,8
38
2' 3 397' 1416,0 436' 1 456,5 477' 1 497,9 520,0
I DllP /Hl~:2lX.ilJUC 'l'ION/ 30 5
Page 17 M 0 D E 1 ~ D E C R 0 I S S A N C E
- -
=====~==============================Coefficient de Capi tal Amorti ssement
Accroissement de l a consomm3tion Accroissement du P.I.B.
4 3
%
3 %
par an7 %
par anElasticité de l 'appareil productif nulle -
Cons.
237,4 245 252 260 268 276
284 293 302 311 320 330
Inv.brut
31,6 89,6 97,4 103,8 114,3 121 ' 1 557,8 132
,o
143' 1154,5 166' 1 177,9 190,0
1. 521 , 4
Amort.
14,7 15,2 17,4 19,8 22,3 25, 1
28
,o
31 ' 1 Y~, 5
38 '
141
'9
46,0319, 1
Inv.net
16,9 74,4 80 84 92 96 443,3 104 112 120 128
136 144
1. 18 7' 3
%
I:cv.brut/Disp 12 27 28 29 30 31
32 33 34
35
36 37IDEP/REPRODU
CTION/305 Page
18
H y p
0
TH E s
3s
D~=~================
=
i\1 0DEL
EDE C R 0
Is S A N C
E=======~=~==========================-===~
DONNB.CS Coeffi
cientde Ca
pital 4Amor
tisser.1ent 3 'fo
Accroissement de la consomma tion
5% par an
Accro
is:semen
tdu
P.I.B. 5 % par an
E
lastici t é de
l ' e.ppa,reil productif nulle
-Ann ées P. I.B
~PIBDef
.ext.D
isp. Cons
. Inv.brut
Amort. Imr .net%
Inv
.1959
258
,2 10
,8
269,0 237
,431 '
614
,7
16,9 1219
60 262,
4 4,2 56,2 318
'6249 69
,615,2 54
,422
1961
276 13,6 58
,8334
,8262
72,8 16
,856 22
1962 290 14 63, 5 353,5 275 7
8 '5 1
8 '560 22
19
63305 15
64,3 369
' 5289
80
,3 20
,3 60 22
1964 320 15
66' 1386
' 1304 82
' 122
' 160 22 (23'
T
ot
al ~319
,7 414
,9 107,6 307 ' 3
1965
336
16 71 '0
~07,0 31588 , o 24
,0 64 22
1966 353
1176
,04
29,0335 94
,0 26
,0 68 22
1967 37
11
881
'2
452,2 352
100,2 28 '2 72 22
1968
390 19 86
'5 ').16
,5 370 106,5 30
,5 76 22
1969 41
0 20 91 '9
501,9389
112,9 32,9 80 22
1970 4
30 20 94
,3
524,3 409115,3 35,3 80 22
1971
451Total génér
al :::;171 ,8
820,61.031,3 284,5 7
47' 3.,
•
_,
-
IDf';P
/
HEPRODU
CTIO:N/305 Page19
H y p
0 TH
E S Es
E 111 0 DEL
EDE c
R 0 Is
S 11.. Nc
n JêJ=== = === ========= ===
= =========~=================~=============DO
NNEES Co effi cient
deCapital
4Amortisse
ment3 %
Accro
isse
ment de
la consommation 5 % par an Accroisse
ment du
p • I. B.7 %
par anEl as tici t
éde l
1a.p
pareilpro ductif nul
le -
Anné es
P.I.B. .~PIEDef
.ex
t.D
isp
.Cons
. Inv
.Brut
Amort
. Inv.net
1959
258 '2 10
,8269
,0 237
,4
31,6
14,7 16
,9 12
19
60262
,44
,2 76
,2 338
,6 249 89,6
15,274
,427
1961 28
1 18 ' 6
78,4359,
4262 97 , 4 17
,4 80 27
1962 301 20 77
,8378,8 275 103
,8 19,88
427
1963
322
.21 81
'3
403,3 289
1 '14 , 3 22,3 92 28
1964
345 23 8 o,
1 425, 1304 12
1'
125' 1 96 29
Tot
al86
,8 404,6 557
.8 114,5
443, 3
1965 369 24 82
,0
451,o 319 132
,0 28 ,o 104 29
19 66 395 26 8 3, 1
478 '1 335 14 3' 1 31 ' 1 112 30
1
96
7 42328 8 3, 5 506 ,5 352 154 ,5 34
,5
12031
1968
45330 8 3
' 1536
' 1370 166 ,1 38
' 1 12831
1969 .'].8 5
32 8 1 '9 566
,9 139 177,9
41
'9 136 31
1970 51
934 80
,0 599,0
4091
90,0 46,0 14.4 32
197 1 555
To
tal gé nér
al260
,8898 ' 2 1
•221
2 4334
21 1. 187
23• •
f
IDEP/REPRODUCTION/305 Page
20
II Y P OTHE SES F
=~===~=============
li.nnées P.I.B
t1
PIB Dof.ext.1 959 253,2 1 o ,8
1 96 0 262 , 4 4 , 2 74,2
1 96 1 281 18 ' 6 7 3, 4
1 962 301 20 69 ,8
1963 322 21 70,3
'1 96 4 345 23
65' 1
Total
8 6 ,8 363 , 6
1965 369 24 64 , 0
196 6 395 26 61 ' 1
'19 6 7 423 2 8 57' 5
1 96 8 453 30 52' 1
1969 48 5 32 45,9
1 970 51 9 34
38,o
1 97 1 55 5
Total général =
260 ,8 582 ,:!
• ;o
••
'
_,
.
DO:t-JrJEES
Disp.
269 ,o 336, 6 354 , 4 370 ,8 392 , 3 41 o, 1
433,0 456 ' 1 C f 80' 5 505,1 530,9 557, 0
MO,P E LE D E C R 0 I S S 1 N C E
=~======== ====~===========~=====~~~=~=
Coeficient de Capital 4
A:nortissement 3
%
Accroissement de 13. consommation 4
%
parAccroissement du p • I. B. 7
%
parElasticité do l 'appareil productif nulle -
Cons. Inv.brut Amort. Inv.net
237
9 431 ,6 1 4,7 16,9
247 89 , 6 15, 2 7··1 '-j- '
i'
257 97, 4 17, 4 80
267 103,8 1 9,8 8 4
278 11 4,3 22 ,3 92
2 89 121 ' 1 25 , 1 96
557,8 11 4 ' 5 44 3,3
301 132,0 28 ,8 104
313 143,1
31,1112
32 6 15.+ ,5 3 4 ,5 120
339 166' 1
)3'1 125
353 177, 9 41? 9 136
367 190,0 46,0 1 44
1.
221
24 334, 1 1.18 72 3
an an
%
Ipv./Dis;p12 27 27 2 8 29 30
31
31
32
33
3 4
, ...
-~ -· 0
-7 -· 6
<:: :""4
0 +' ro c-3
Ë E 0 <n
g..,
(...)
+'
IDEP /REPRODUCTION/305 Page 21
GRAPHIQUE
===-=-==== -=
TEND.iNCES ACTUELL~S ET OBJECTIFS FUTURS DU P.I.B. ET DE LA CONSOMl'iiATION
-~ -
~ ..- - C,o(IS01) he
'? ·'· -
_.r
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. - . - - -- -- - - _::.. ? .\.13.
-
1,---: --..--- --- -- -
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c,on"'
. - -
1 - --f-.--
= ___ f-.--
a...
.
l -9
Q
v .
'
- ~ Légende :
- -
Tendances actuelles - -- --
- .f
---- --
t1odèle F1-
u.
-
....Jo_ Echelle Semi-logarith•ique1 1
r
1
?
' 1
l 1 1 i
1950 61 52 53 54 55 56 57 53 59 60 61 62 63 64 65 66 67 60 69 70 Années.
~-.
IDEP/REPRODUCTION/305 Page 22
H Y P 0 T H E S E S Ft
==~========~============
Années P.I.B. PIB Déf.ext. Di sp.
1959 253 '2 10,8 269,0
1960 262,4 -~' 2 30 292,4
1961 271' 1 8 ,7 41 ' 1 312,2
1962 287 15,9 50,5 337' 5
1963 30~. 17 56,2 360,2
1964 322 18 59,2 381 '2
'l·o tal 63,8 237,8
1965 34 Î 19 61 '5 -i-02,5
1966 362 21 59,0 421
, o
.1967 .384 22 55,6 439,6
1968 --i-07 23 56,4 463,4
1969 432 25 51 ,4 ~ 3,4
1970 458
26
50,5sos '
51971 486
Total général 199,8 572,2
Résul tats de l a Eériode 1262-64 Déficit extérieur = (1er Pl an) Investissement brut Résul tats de l a périodë 1965-62 Déficit extérieur
=
(2ème pl an) Investissement brut
M 0 D E 1 E DE CR 0 I .S S rl N CE
==~=~======~===================~===-===
DONNEES Coefficient dG ce.pi ts.l 4
Amortissement 3
%
Accroissement de la consommation 4
%
Accroissement du p.I.B. 6
%
Cons. Inv.brut Amort. Inv.net C.P.(1)
237,4 31,6 14,7 16,9
242,-î- 50,0 15,2 3-+,8
252 60,2 16,2 44
262 7 5, 5 17' 5
58
~' 927 3 87,2 19,2 68 2,5
284 97 '2 21,2 76 1
1.163,1 104,0 297,7 8,4
295 107,5 23,5 84
307 114,0 26
, o
88319 120,6 28 '6 92
332 131,-+ 31 '4 100
3-'~5 138,4 34,'-f. 104
359 149,5 37' 5 112
1.163,1 28 5,4 8 77? 7 165,9 soit en moyenne 55 M.D par an environ.
=
259,9 soit en moyenne 87 M.D par an environ. 28 3,9 soit en moyenne 57 M.D par an environ.= 611,9 soit en moyenne 122 M.D par an environ.
Résul tats de l a Eériode décennal e 1961-70 = Déficit extérieur= 541,4 soit en moyenne 54 M.D par an environ.
(REAL!:
pe.r an par 9.n
o Inv. b. DisE
12
17
19 22 24 2527
28 29 28 29 29
(perspective Decennal) Investissement brut= 1.031,5 soi t en moyenne 1C8 M.D par an environ. ( 1)
=
1 ' appareil productif inemployé a été supposé capable de produire pour une val eur annuell e de 10 millions dedinars. Mai s pour des raisons de rigidité on a estimé Qu'on ne pouvai t pas atteindre ce chiffre, et on s'est _ , ,.ç;ontenté de 8 ,:,. millions de din3.rs.
\