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THESE POUR LE DOCTORAT EN MÉDECINE

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Academic year: 2022

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(1)Cè^ cJl. 9 .. FACULTÉ DE MÉDECINE DE PARIS (TRAVAIL DO LABORATOIRE MUNICIPAL DE L HOPITAL SAINT-LO Année 1909. THESE POUR LE. DOCTORAT EN MÉDECINE Présentée. et. soutenue. le. jeudi. 2 Décembre 1909 à. 1. heure. CONTRIBUTION A L’ÉTUDE DE LA PATHOGÉNIE DE. L HÉMOPHILIE ET DE. DOELQUES ETAIS HEMORRAGIPARES (HÉMOPHILIE EXPÉRIMENTALE ET COMPARÉE) PAR. Georges. BOYÉ. Ancien Interne des Hôpitaux de Paris. Président. t. Juges.. M. THOINOT.. :. MM. HUT1NEL.. .. <. BAR.. NOBÉCOURT.. Liitorairi©. Agrégé.. PARIS MécLioale <Se Soi©n.tifiqui© Jules. 1,. j. Professeurs.. ROUSSET. rue Casimir-Delavigne et 12, rue. 1909. Monsieur-le-Prince.

(2)

(3) CONTRIBUTION. fl. L’ÉTUDE DE LA PATHOGÉNIE. DE. v. L. HÉMOPHILIE ET DE. QUELQUES ETATS HÉMORRAGIPARES (Hémophilie expérimentale et comparée).

(4) DU MEME AUTEUR Kyste, hydatique du qüadriceps crural.. Fièvre aphteuse.. —. Revue générale. — Société Anatomique,. 26 juillet 1907 ;. (en collaboration avec M.Panisset). Gazette. des hôpitaux 25 juillet 1908. Quelques affections spasmodiques des voies respiratoires chez l’enfant de leur traitement adjuvant par la morphine. (En collaboration avec le D r Triboulet). La Clinique, 11 septembre 1908. De l’emploi des injections de morphine dans le traitement de la coqueluche ,. ;. (en collaboration avec le 1908.. D. r. Triboulet). Société de. Pédiatrie,. 20 octobre. Histoire d’une famille d hémophiles. La petite hémophilie familiale (en collaboration avec le D' P. Em. Weil). Société Médicale des hôpitaux, 23 octobre 1908.. A propos. d’une observation de polyarthrites tuberculeuses, (en collaboration avec les D rs Triboulet et Ribadeau-Dumas). Société de Pédiatrie. Novembre 1908.. Deux cas d’hypertrophie du thymus (en collaboration avec M.’ Debré). Société Anatomique, 13 novembre 1908. Botryomycome du pouce (en collaboration avec le D Balzer) Société de Dermatologie 3 Décembre 1908. r. Chancre syphilitique de la paupière. supérieure (en collaboration avec. Balzer) Société de Dermatologie. 3. le. Dr. Décembre 1908.. Tuberculome primitif de la matrice. de l’ongle (en collaboration Balzer). Société de Dermatologie. 7 Janvier 1909.. avec. le. D. r. Dermatite polymorphe chronique circonscrite,. avec formation de placards 'symétriques de vitiligo et de sclérodermie (en collaboration avec le D r Balzer) Société de Dermatologie. 4 Février 1909. Kératodermie palmaire avec porokératose (en collaboration avec le D r Balzer) Société de Dermatologie. 7 Janvier 1909. Note sur les extraits désséchés de têtes de sangsues (en collaboration avec le D' P. Km. Weil) Société de Biologie. 27 Février 1909. Action physiologique et hémorragie are chez le lapin des extraits desséchés de têtes de sangsues (en collaûoratioo avec le D r P. Em. Weil). Société de Biologie. 27 Mars 1909. Troubles delà coagulation du sang chez une femme ayant eu des hémorragies de la délivrance à des accouchements successifs (en collaboration avec le D'Demelin). Société d’obstétrique de Paris, 22 avril 1909. r Hémorrhagie méningée rapidement guérie (en collaboration avec le D Galliard) Société médicale des hôpitaux, 18 juin 1909. Essais de prévention et de correction de l’incoagulabilité hirudinique chez le r lapin, (en collaboration avec le D Em.Weil) Société de Biologie, 17 juillet 1909.. Recherches physiologiques sur (en collaboration avec le. les applications. D. r. P.. Em.. de sangsues en clinique humaine, Semaine médicale, 8 septem-. Weil).. bre 1909. Action différente des lobes hypophysaires sur la coagulation du sang chez l’homme et chez le lapin. Société de Biologie, 23 octobre 1909..

(5) FACULTÉ DE MÉDECINE DE PARIS (TRAVAIL DD LABORATOIRE MUNICIPAL DE L HOPITAL SAINT-LOUIS) Année 1909. N“. »•».. H tôt. I. POUR LE. DOCTORAT EN MÉDECINE Présentée. soutenue. et. le. jeudi 2 Décembre. i909 à. 1. heure. CONTRIBUTION A L’ÉTUDE DE LA PATHOGENIE DE. L’HÉMOPHILIE ET DE. IUEL0UES ETATS HÉMORRAGIPARES (HÉMOPHILIE EXPÉRIMENTALE ET COMPARÉE) PAR. Georges. BOYÉ. Ancien Interne des Hôpitaux de Paris. Président. I. Juges.. .. M. THOINOT.. :. .. MM. IIUTINEL.. ] !. Professeurs.. BAR.. |. NOBÉCOURT.. î. Agrégé.. PARIS. I_iifc>ra,irie. Médicale & Scientifique Jules. 1,. ROUSSET. rue Casimir-Delavigne et 12, rue. 1909. Monsieur-le-Prince.

(6) FACULTÉ DE MÉDECINE DE PARIS Doyen. M. LANDOUZY.. Professeurs. MM.. Anatomie. NICOLAS. RICHET. GARIEL. GAUTIER.. Physiologie. Ch.. Physique médicale Chimie organique et chimie générale.’. ... Parasitologie et Histoire naturelle médicaié .. .. PLANCHA RD. ROUCUARD.. Pathologie et thérapeutique générales. Pathologie médicale. BRI SSA UD. DEJERINE.. (. \. Pathologie chirurgicale Anatomie pathologique. LANNELONGUE. Pierre. Histologie. MARIE.. PRENANT.. Opérations et appareils. HARTMANN.. Pharmacologie et matière médicale! ...... F! Thérapeutique H ygiène !..!..!...... Médecine légale !!....! Histoire de la médecine et de la chirurgie*.. Pathologie expérimentale et comparée !. !. POUCHET. GILBERT. C11ANTEMESSE THOINOT.. .. !. CHAUFFARD. ROGER. !. Clinique médicale. }. ) [. Maladies des enfants Clinique des maladies mentales et des maladies dé. HAYEM. DIEULAFOY.. DEBOVE LANDOUZY, HUTINEL.. l'encéphale Clinique des maladies cutanées et syphilitiques Clinique des maladies du système nerveux. Gilbert. /. Clinique chirurgicale ) I. Clinique ophtalmologique Clinique des maladies des voies urinaires. BALLET.. GAUCHER. RAYMOND. DELBET. QUENU. RECLUS. SEGOND. de. LAPEBSONNE.. ALBARRAN. (. Clinique d'accouchements. PINARD. BAR.. ] f. Clinique gynécologique Clinique chirurgicale infantile Clinique thérapeutique. Kl RMISSON. Albert ROBIN.. Agrégés eD exercice. MM. AUVRAY. BALTllAZARD.. BRANCA. BEZANCON. (Fernaifd). :. M M. MM.. COUVELAIRE. CUNEO. DEMELIN. DESGREZ.. LANGLOIS. LAUNOIS. LECENE. LEGRY.. DU VAL. LENORMANT.. POTOCKI. PROUST.. LOEPER. M ACA1GNE.. RENON. RICHAUD.. MAILLARD. MARION. MORESTIN. MULON.. RIEFFEL. SICARD.. (Pierre).. BRINDEAU.. G OS S ET.. BROCA (André). BRUMPT. CARNOT.. GOUGET. JEANNIN. JEANSELME. JOUSSET (André). LABBE (Marcel).. CASTAIGNE. CLAUDE.. Itibeinont-Dcssaignes.. POZZI.. MM NICLOUX.. NOBECOURT.. OMBREDANNE. ZIMMERN.. Par délibération en date du 9 décembre 1798, l’Ecole a arrêté que les opinions émises dans les dissertations qui lui seront présentées doivent être considérées comme propres à leurs auteurs et qu’elle n'entend leur donner aucune approbation ni improbation..

(7) A. MA CHÈRE MÈRE. mv. H3 En témoignage de ma très affection, de ma haute estime. ma. profonde reconnaissance A :. i. a!:. >•'. ••. •. MEIS ET AMICIS. .. vive et de.

(8) A. -MON CHER MAITRE ET PRÉSIDENT DE THÈSE M. lè Professeur Membre. THOINOT. de l’Académie de Méceclne. Chevalier de. la. Légion d’Honneur. \.

(9) A MES MAITRES DANS LES HOPITAUX MM.. les. Professeurs agrégés. MONOD. DEMELIN,. MM.. les. Docteurs. et. BALZER,. GUILLEMOT,. RENAULT. TRIBOULET.. Médecins des. MM.. NETTER.. GALLIARD, et. AUVRAY, CASTAIGNE,. BRAULT,. FOURNIER,. MATHIEU,. MILIAN,. Hôpitaux. ARROU, CHEVASSU, GUIBÉ, GUILLEMAIN, LABEY, LAUNAY, MICHON VEAU et les Docteurs. WIART. Chirurgiens des Hôpitaux. MM.. AUSCHÉ (in-memoriam) WEIL, RIBADEAU-DUMAS et RIBIERRE. les. Docteurs. P. Emile.

(10) •v. IOJ. '. .. :M '. 1. MT! •ai T. .. M h. >:on. V. *.

(11) INTRODUCTION. C’est sur le conseil. D. du. r. Em. P.. Weil que nous avons consa-. .. cré notre thèse inaugurale à la question. si. intéressante. plus. et,. particulièrement, à l’étude expérimentale de l’hémophilie.. Nous sommes heureux de l’année de collaboration que nous avons vécu avec à lui. exprimer. ici. au laboratoire. lui. et à l’hôpital, et. nous tenons. toute notre gratitude.. Voici dans l’ensemble. le. plan du travail. :. Après avoir rappelé les théories pathogéniques anciennes qu'on édifia sur l’hémophilie,. cents de Sahli, de P.. nous exposons. Em. Weil,. l’. ensemble des travaux. ré-. de Morawitz, de Nolf, qui con-. cordent tous pour adopter une théorie sanguine. une anomalie de coagulation, à l’incoagulabilité plus ou moins forte du sang, qu’on doit attribuer la tendance hémorraC’est à. gipare des hémophiles. L’explication. suivant les auteurs et suivant se font de la coagulation. même. compréhension différente. la. la. varie qu'ils. normale du sang.. Aussi avons-nous cru devoir, pour éclairer logique de l’hémophilie,. de cette lésion. commencer notre. la. physiologie patho-. travail par l’èxposé. de. physiologie normale de la coagulation du sang.. Aux deux données. fournies par P.. théorie sanguine de l’hémophilie. :. la. Em. Weil en. faveur de la. constance des lésions du sang. pris à la veine chez les hémophiles, et la cessation des. hémorragipares Boyé. à la suite. de. la. disparition. symptômes. thérapeutique. de. 1. /.

(12) l’incoagulabilité sanguine, nous avons ajouté 0. les:! l’existence de l’hémophilie chez les. présente sous un aspect analogue à celui qu’elle prend chez. se. l’homme la. deux preuves nouvelanimaux, dont l’affection. s’accompagne de lésions sanguines de même ordre. 2° reproduction expérimentale de tout le syndrome hémophilique, et. chez les animaux et chez l'homme, par. la. création d’anomalies san-. guines de coagulation. Si. nous nous rallions à une théorie. nous voulons qu’on comprenne. l’hémophilie,. sanguine dans accusaient. du. épithète de. cette. sens le plus large. Déjà, Sahli, Morawitz, Nolf,. le. vice d’incoagulabilité,. les cellules endothéliales la. sanguine pour expliquer. non seulement. le. sang, mais. des vaisseaux qui jouent un rôle dans. coagulation normale. A l’heure On foie. sait. présente, nous allons encore plus loin.. que. les. en particulier. les variations. de. faire participer. glandes vasculaires sanguines en général, et et. au premier. la crase. sanguine... également à. lumière. la pai't. rôle capital dans. Nous croyons qu’on. fait. soupçonner. à l’expérimentation. qui revient. un. doit les. genèse de l’incoagulabilité hémo-. la. philique. Déjà la clinique avait. Nous avons eu recours. chef, jouent. le. le. rôle. du. foie.. pour mettre mieux en. aux glandes. vasculaires sangui-. nes. C'est là. un chapitre qui. ment encore au n'avons. amorcer. En. est considérable, qui n’est. point, dont. nous poursuivons. pas actuelle-. l’étude,. mais nous. pas voulu publier l’ensemble de nos recherches sans cette question.. terminant, nous nous excusons. nous a coûté beaucoup de temps. et. de ce que ce travail, qui. de recherches, peut avoir. de.

(13) pénible à. lire,. quoique nous nous soyons toujours efforcé de ren-. dre aussi claires que possible, en les. les. résumant. etjles. schématisant,. opinions des auteurs, ce qui n’a pas toujours été facile.. Nous. croyons cependant avoir réussi à donner une bonne vue d’ensemble de la question et avoir apporté notre contribution la. pathogénie de l’hémophilie.. à.. l’étude. de.

(14) DEFINITION. Sous. nom. le. d’hémophilie, on comprend un état diathésique. héréditaire ou isolé, caractérisé par. une prédisposition aux hépar une tendance aux hémorragies spontanées en tout point du corps (1). Il semble qu'il l’hémophilie héy ait deux types d’hémophilie. morragies provoquées,. et. :. réditaire et l’hémophilie isolée se,. sporadique spontanée ou acquiauprès desquels viennent se ranger les [étais hémophilïques qui ,. ,. peuvent survenir dans nombre de maladies. L’hémophilie, véi'itable entité morbide, doit donc se différencier de ces états hémophiliques, qui appartiennent à l’évolution d’une maladie causale, et ne sont pas de l'hémophilie vraie. L’hémophilie doit avoir encore une place à part à côté du purpura. Maintes fois un purpura a été pris pour de l’hémophilie et vice versa.. Cependant, tandis que, dans. ragies spontanées prédominent sur les c’est l’inverse. hémorhémorragies provoquées purpura,. le. les. qui se produit pour l’hémophilie, où l’une des carac-. téristiques est précisément l’hémorragie provoquée, tandis. que. l’hémorragie spontanée est relativement rare. Dans l’hémophilie, la lésion le. sanguine est surtout. purpura,. le. retard de. c’est surtout l’irrétractibilité. du. la. coagulation. caillot.. ;. dans. L’hématologie. semblent donc différencier ces deux maladies. difficile aussi de faire rentrer dans le cadre de l’hémophi-. et la clinique Il. est. lievraie,. (1). l'hémophilie avec. télangiectasies. Marcel Lahbé. L’hémophilie. Pathogénie. grès de Médecine. Paris, 1907.. ,. dont. et traitement.. le. Professeur. Rapport au. Con-.

(15) —5— d une lemrne de cinquante ans, qui avait présenté, à 20 ans, une hémorragie en nappe du cuir chevelu. Cette hémorragie se reproduisit dix ans après, puis d’autres écoulements sanguins nombreux se montrèChauffard. (1). un cas en. a relaté. rent, à la voûte palatine, à la. langue, à la pulpe. du second. gauche, au pouce droit, à. 1896.. 11. s’agissait. nez, à la pointe de la. muqueuse du. gauche, au médius de la main gauche, etc. En tous ces points,. orteil. l'oreille. par de simples telangiectasies qui étaient la cause des hémorragies Le professeur Chauffard pensa à de l’hémophilie, mais il fit, à ce sujet de multi-. on constatait des. stries rougeâtres constituées. .. ples réserves, car. il. s’agissait d’un cas sporadique, d’une. femme. qui n’avait jamais eu d’enfants (les hémophiles présentent au con!. une extraordinaire fécondité). traire. thies, ni. cette. concluait que l’histoire pathologique de. Il. malade présentait. «. des particularités. anormales. bien. et. nouvelles ». D’autres cas avaient été publiés auparavant. même. I. hématuries.. eu ni arthropa-. et qui n’avait. et d’autres. furent. Rendu. §Osler. (4),. rapportés depuis par Legg (5),. Hawthorne. (6),. Kelly. (2), (7),. Chiari. (3),. Weber. (8),. Chauffard. Hémophilie avec stigmates télangiectasiquos. Bull. et Mém. de la Soc. médicale des hôpit. de Paris, séance du 10 avril 1896. et Semaine médicale 1908, N° 1. multiple nœvi. f Royal (2) W. Legg. A case of hémophilia complicated with Méd. and Çhir. Soc. 12 déc. 1876, in Lancet 16 déc. 1876. (3; O. Chiari. Erfahrungen auf dem Gebiete der Hais und Nasen-Krankheiten. Vienne " 1887. cuta(4) Rendu. Epistaxis répétées chez un sujet porteur de, petits angiomes nés et muqueux. Bull, et mém. Soc. médic. des hôpit. 23 octobre 1896. (o) W. Osler. On a family form of recurring épistaxis, associated with multiple telangiectases of the skin and mucous membranes John Hopkins Hosp. (1). ,. Bull. nov. 1901. (6) •. v. C. 0.. Hawthorne. Recurring. skin. Lancet. ,. épistaxis with multiple telangiectases of the. 13 janv. 1906.. (7). A. B. Kelly.. (8). F. P.. Multiple telangiectases of the skin and nes of the nose and mouth. Glasgow méd. Journ. Juin. 1906.. mucous membra-. Weber. Multiple hereditary dévelopmental angiomata. (telangiectases.

(16) Bligh. G. à nouveau par Osler. (1), et. un. servations on note. certain. -. (2).. Lorsqu’on parcourt ces ob-. nombre de. points intéressants. :. le. caractère familial et héréditaire dans certains cas, la prédominance. des épistaxis sur. les. autres symptômes, leur début dans l'enfance,. puis leur atténuation. et leur. réapparition avec une violence mar-. quée vers quarante ans, date à laquelle surviennent aussi les angiomes séniles, la non périodicité de ces hémorragies qui ne sont pas influencées par. de télangiectasies,. les saisons, leur caractère. le fait. spontané, la présence. Weber. qu’Osler, Hawthorne, Kelly et. n’ont pu, malgré des enquêtes minutieuses, découvrir aucune trace. d’hémophilie, ni chez les malades, ni dans leur famille, enfin l'étude. du sang qui a montré à Weber une coagulation normale peut conclure de ces. faits qu’il. ne. s’agit. et l’on. ;. pas d’hémophilie,. comme. d'ailleurs la plupart des auteurs^qui se sont occupés de la. ques-. tion, l’ont montré.. En résumé. hémorragies provoquées survenant à l’occasion des plus minimes traumatismes et se manifestant sous la forme d’ecchymoses, de suintement ou d’hémorragie incoercible hémor:. ;. ragies. spontanées, beaucoup moins impoi'tantes et se montrant. au niveau de cles. la. peau, des muqueuses, des viscères ou des mus-. arthropathies pouvant toucher toutes les articulations, tels. ;. sont les caractères cliniques de gulation,. sédimentation. tels sont les caractères. spontanée,. and mucous membranes. Lancet 20. juillet 1907.. ,. (2). coagulation. plasmatique,. hématologiques de l’hémophilie.. of the skin. (1). l’hémophilie. Retard de la coa-. associated. with. recurring hemorrhages. Bligh. Note on a case of bleeding telangiectasis. Lancet, 23fév. 1907. W. Osler. On multiple hereditary telangiectases with recurring hœmor-. rhages. Quarterly Journ. of. Medicine, Oct. 1907..

(17) CHAPITRE. I.. EXPOSÉ DES THÉORIES PATHOGÉNIQUES DE L HÉMOPHILIE. Une maladie rement. aussi. curieuse que l’hémophilie devait nécessai-. entreprendre de multiples recherches, et de nom-. faire. breuses théories furent proposées quant à sa pathogénie. Ces théories ont. groupées en quatre catégories par. été. M. Labbé. (1). dans son rapport remarquable au congrès de médecine de Paris. nous ferons pour. PJ07), et. emprunts à 1°. 2°. 3. S. 4° 1*. 1. exposé de ces théories, de nombreux. ce travail. Théories vasculaires. ;. Théories circulatoires. Théories nerveuses. ;. ;. Théories sanguines.. Théories vasculaires.. ton, ont noté,. comme. — Fischer,. lésions artérielles. que Hooper et Lischez les hémophiles, des. ainsi. parois minces et en état de dégénérescence graisseuse. (2). a trouvé, chez un hémophile de vingt-quatre ans, une aorte. étroite, i. Virchow. mince, élastique, d’aspect infantile, avec une légère sclé-. rose et une dégénérescence graisseuse de la tunique interne. Ï.. On. en a conclu qu'un défaut de résistance des parois vasculaires était la cause des hémorragies chez les hémophiles Mais Vir.. (1). M. Labbe.. de Médecine (2j. ,. — L’hémophilie,. pathogénie. 1907.. Virchow Deutsche Klinik. .. 1996.. et. traitement. Rapport. au Congrès.

(18) chow. a trouvé les. mêmes. gnaient pas et n’a pu. En. les. 8. —. lésions chez des individus qui ne sai-. retrouver chez des hémophiles.. outre, ceux-ci ne saignent pas au niveau de l’aorte, mais sur-. tout au niveau des petites artères et des capillaires qui ne présentaient aucune lésion dans. le. cas de Virchow.. D’ailleurs, la rupture d’un petit vaisseau chez. un individu. sain,. donne une hémorragie rapidement arrêtée par la formation d’un caillot, tandis que chez l'hémophile, l’hémorragie ne s’arrête pas.. Les lésions des capillaires relatées par. Bulil, Birch-Hirschfeld,. même. Forster, Percy. Kidd. par place.de. tunique moyenne qui, dans d’autres cas, a été trou-. la. :. transparence, minceur, et. disparition. vée opaque, l’oblitération des vaisseaux par des masses. cellulai-. res provenant de la prolifération de l’endothélium, peuvent. quer. la fragilité. des vaisseaux, mais pas. la. expli-. persistance des hémor-. ragies.. II.. Théories circulatoires.. — Sahli a trouvé,. chez trois. mala-. une hypertrophie du ventricule gauche. Cette hypertrophie avait déjà été notée par Schœnlein, Schneider, Gavoy. On a pu des.. penser que. l'. hypertension favorisait l’hémorragie.W n’en est rien,. car Sahli n’a pas trouvé. d'hypertension chez les hémophiles,. d’autre part; cette hypertension n’expliquerait pas la. et,. persistance. des hémorragies qui ne se rencontre pas chez les brightiques, par. exemple.. La même réfutation peut être formulée pour les maira (1) qui admet un désaccord congénital entre guine et. la. capacité vasculaire insuffisante,. idées d’Immerla. masse san-. d’ou pléthore vascu-. laire et hypertension.. (1). Immermann. Ziemssen’s Bandb. d.spez. Pallio.und Thérap. Bd. xm. 1879.. >. iM.

(19) Théories nerveuses.. III.. que. si. on. — Vulpian. et Ollivier. chez l’animal, une lésion de. faisait,. avaient montré. l’isthme de l’en-. y avait une congestion des vaisseaux abdominaux, et des apoplexies pulmonaires et rénales. Chez l’homme, on note,. céphale,. il. danscertains cas d’apoplexie cérébrale, des hémorragies sous-cutanées, séreuses et musculaires.. De. ces laits Lancereaux,. Lapeyre ont conclu qu’une altération du système nerveux, et Recklinghausen, qu’une névrose des vasomoteurs devaient expliquer les symptômes de l’hémophilie. 11 est possible en effet qu’un élément vaso-moteur intervienne dans les hémorragies des hémophiles, mais il ne suffirait pas pour expliquer la diathèse et la persistance. des hémorragies.. —. Théorie sanguine. Grandidier, Lossen, Hayem (I), Wright, Sailli, P. Em. VVeil, ont montré que, chez les hémophiles, il y avait une diminution de la coagulabilité, que la coaguIV.. lation avait le type crite le. P. r. delà coagulation plasmatique qu’avaient dé-. Gilbert et P.. Em. Weil. (2), et. que. l'on pouvait. résumer. du sang des hémophiles de la façon suivante retard de la coagulation sédimentation spontanée, coagulation plasma. les troubles. :. ,. tique à. du caillot, et l’on peut admettre, d’une façon (3) peu près certaine aujourd’hui, que l’hémophilie est liée à un trourétractilité. ble de la coagulation, produit. fection des ferments ser, tout. d abord,. par une insuffisance ou une imperdu sang. C’est pourquoi, nous allons expo-. recherches qui ont permis d’arriver à cette théorie pathogénique de 1 hémophilie, et nous en profiterons che-. (1) (2|. Içs. Hayem.. Du sang et de ses altérations anatomiques. Paris, 1889. Gilbert et P Em. Weil. Note sur un cas de purpura hémorragica. C. —. .. R. de la soc. de. Biologie 29 octobre 1898. ,. (3j0.. 1908.. Claude.. Coagulation plasmatique et sédimentation spontanée. Th. Paris.

(20) 10. min. faisant,. pour indiquer. —. travaux qui ont mis en valeur. les. des notions étiologiques et cliniques permettant d’élucider la pa-. thogénie de cette affection. Cette théorie sanguine est aujourd’hui la plus généralement ad-. mise. La lésion sanguine de l’hémophilie consistant surtout dans. un retard de. la. coagulation dû. tion des ferments du sang,. il. aune. insuffisance. ou une imperfec-. est nécessaire, tout d’abord, de. trer ce qu’est la coagulation physiologique et. comment. elle. expliquée par les auteurs.. v. /. *. I. \. I. mona été.

(21) CHAPITRE. II ,. LA COAGULATION DU SANG .. •. i. .. .. Le phénomène de. la. coagulation du sang à. la sortie des vaisseaux constitue, quant à sa nature et sa cause, un des problèmes les plus passionnants, mais aussi les plus difficiles à résoudre de la chimie physiologique.. De nombreuses. théories ont. ne donnaient pas semble que les dernières en. été émises, qui. complète satisfaction al esprit, mais. il. date, sur lesquelles. d’ailleurs,. nous insisterons. plication logique des. phénomènes de. la. permettent une ex-. coagulation normale ou. pathologique.. Le sang liquide. est essentiellement. par un liquide. constitué. nommé plasma. qui contient en suspension trois sortes d’éléments globules rouges, les globales blancs et les hématoblastes. Quand il est hors des vaisseaux, le sang se coagule en un. solides l. :. les. temps variable, puis. le caillot laisse. 1°. Hewson. exsuder. HISTORIQUE. (1770)’ montra, le premier,. le. sérum.. (1).. que. la. trame du. caillot. est. constituée par la fibrine et provient. du plasma. Il recevait du sang dans une solution concentrée de sulfate de soude la coagulation ne se produisait pas; les globules se déposaient. ;. Il. (1). Nous ne mentionnons pas dans. ries qui etc.,. sur. admettaient le. comme. cet. cause de. sang issu des vaisseaux.. la. exposé historique. les. décantait le. anciennes. coagulation, l’action du froid, de. théol’air.

(22) —. 12. plasma surnageant,. Donc. prenait eu caillot. lent. Si l’on. comprime légèrement. quide qui est. le. sérum, et. il. et blancs. :. ments élastiques. Donc. ce ne sont. pas. les. obtenu se globules qui coagu-. plasma.. c'est le. ,. l'étendait d’eau, et le liquide ainsi. le caillot est. ce caillot, on en fait sourdre. reste. une partie. solide. un. formée de. li-. fila-. la fibrine.. constitué par une trame filamenteuse, blan-. châtre de fibrine. comprenant dans ses mailles, les éléments figurés du sang (Malpighi, Guglielmini).. En. 1845,. Buchanan. (1) se servit. d'hydrocèle, qui n’est en. pour. ses expériences. somme, comme tous. du liquide. les liquides. des ca-. plasma transsudé, plus pauvre cependant en albumine que le plasma lui-même, et pouvant de ce fait, être considéré comme une dilution plus ou moins forte de plasma. Ce liquide est spontanément incoagulable. Buchanan ajoute à ce liquide d’hydrocèle un peu de sérum ou. vités séreuses, qu’un. un. extrait de leucocytes obtenu en faisant macérer dans l’eau des. ganglions lymphatiques. Dès lors. la. coagulation est obtenue.. le liquide d’hydrocèle contenait une fibriD’où la conclusion ne soluble qui est devenue insoluble sous l’action d’une substance existant dans le sérum et les extraits leucocytaires, et qui, pendant la vie, est contenue dans les leucocytes. Donc les lehcocytes contiennent une substance qui transforme la fibrine soluble du :. plasma en. En. 1856,. fibrine insoluble.. Denis. du plasma qui. (2). chercha. coagulait.. Il. saturée de sulfate de soude Il. (1). Glasgow, (2). recevait :. décantait le plasma et le Buchanan. II,. Dknis.. —. On. à savoir quelle était. la. substance. du sang dans une solution. globules tombaient au fond. traitait par du chlorure de sodium. les. lhe coagulation qf the blood. 1845.. P. .. a.. o. C.. PMI.. soc.. 1844-48.. —. Nouvelles éludes chimiques,. substances albuminoides,. 1856.. physiologiques. et. médicales sur les.

(23) Il. un. obtenait alors. -. précipité blanc, grumeleux, qui, dissous dans. donnait une. l’eau,. 13. claire. solution. coagulant dans un temps. variable. Cette substance coagulable était. le. fibrinogène.. montra l’importance de l’intégrité des parois vasculaires pour l’état liquide du sang dans les vaisseaux.. En. Brüclce. (1). 1861, Alex.. Schmidt. et obtient les. mêmes. En nan. 1857,. liquides. et les. luble. :. le. (2). reprend. résultats.. les. Il. expériences de Bucha-. en conclut que. contiennent une. des séreuses. fibrinogène, et que. les leucocytes. le. plasma. substance so-. contiennent une au-. tre substance soluble, la substance fibrinoplastique.. Que le sang soit extravasé et les globules blancs mourront, abandonnant au plasma leur substance fibrinoplastique, qui, s'unissant au fibrinogène du plasma, donnera la fibrine com,. ,. posé insoluble.. aux deux subsPlus tard, Alex. Schmidt (3) modifia sa théoi’ie tances proteïques précédentes, fibrinogène et substance fibrinoplas:. un agent se rapprochant des ferments solubles le fibrinferment ou thrombine qui agissait par sa seule présence, et facilitait l’union du fibrinogène et des matières fibrinoplastiques. C’était aussi un produit des leucocytes après leur mort.. tique,. il. adjoignit. :. Alex. Schmidt affirmait encore que la présence de sels neutres, et. notamment de chlorure de sodium, dans. nées était une condition nécessaire de la. (t|. Brücke. Ueber. die. Ursachen. der. Gerinnung. les liqueurs fibrinogé-. coagulation.. des. Blutes.. Hammars-. Virch. Arch.. 1857. (2). Alexander Schmidt. Ueber den. nung. Arch. Anat. u. Physiol. 1861. (3). Faserstofl. —. und. die. Ursacbe seiner Gerin-. Weiteres über den Faserstofl etc. 1862. Lehre' von den fermentativen Gerinnungserscheinun-. Alex. Schmidt. Die. gen. Dorpal, 1876. 1,.

(24) ten. (1). Il. 14. —. de son côté reprend et complète. les. recherches de Denis.. obtient des liquides qui ne se coagulent qu’après addition de. sérum.. 11. pense donc que ces. fibrinogène, et. il. démontre que. liquides ne les. contiennent. que du. substances fibrinoplastiques de. Schmidt ne sont pas nécessaires, la présence de thrombine et de fibrinogène suffisant. Le fibrinferment ou thrombine agit alors simplement sur le fibrinogène et la fibrine est formée Ce fibrinferment provient vraisemblablement des éléments figurés du sang. Il faut, admettre désormais que la coagulation se fait en deux temps la i re phase correspond à la formation du fibrin.. :. ferment, la seconde, à l'action du ferment sur d'où la production de fibrine. Et à cette époque, ainsi. :. les. idées sur la coagulation. Hors des paisseaux,. les. fibrinogène ,. le. se. résumaient. leucocytes laissent échapper. le. fibrinferment ou thrombine, qui, par ses propriétés, se rapproche des ferments solubles. Ce ferment agit sur le fibrinogène du plas-. ma. dont. la. transformation ou. le. dédoublement donne. la fibrine.. en 1887, rend un sang incoagulable par un procédé quelconque, puis ajoute à ce sang une solution de sulfate de chaux D’après lui, ce sel n’a et obtient ainsi une coagulation normale.. Green. pas agi. (2). comme. fibrinferment, mais a simplement favorisé la trans-. formation du fibrinogène en fibrine.. Ringer etSainsbury (3) montrent que. cette propriété appartient à. Upsala Hammarsten. Untersuchungen über die sogen. Fibringeneratoren, Paraglobulin. das Ueber Lækfœrhandl, tl) ig76. D après les annales de Maly (1). .. das Fibrinogen. I .u. Pflüg. Arch. xvii', 413, xvui, 35. Ueber Entstehung aus seine und FaserstofI den XIX, (1880). Ueber Pflüg 1. 2). (3). Arch. XXX, 437. Green. Journal of Physiology vm. p. 354. Rincer et Sainsbüry. Journal of Physiology. ,. xi.. II.. dem. Pflüg.. Arcli.. FibrinogeD..

(25) tous les sels solubles de chaux, et moins nettement aux sels solubles de strontiane et. En. Freund. 1888,. circulant, les sels. de baryte.. propose. (1). de chaux sont contenus dans. phosphates d'alcalis dans globules. suivante. la théorie. laissent. les. globules.. le. :. dans. le. sang. plasma, et les. Hors des vaisseaux,. les. transsuder ces phosphates, lesquels, agissant. sur les sels de chaux du plasma, déterminent un précipité de phos-. phate de chaux qui entraîne mécaniquement la fibrine.. on pouvait faire coaguler des transsudats séreux non spontanément coagulables en leur ajoutant du sérum du sang, il était impossible d’arriver à ce réStrauch. en. sultat. (2). les. montra, qu'en. réalité, si. additionnant de chlorure de calcium et de phospha-. monosodique.. te. Dès. lors, la théorie. En. 1890,. Arthus. de Freund ne pouvait être acceptée.. (3),. puis Arthus et Pagès. quables travaux, élucident enfin. chaux. :. ils. montrent que. on empêche. dans de remar-. question de l’action des sels de. précipite les sels de chaux par savons alcalins ou tout autre procé-. si l’on. les oxalates, les fluorures, les. dé,. la. (4),. la coagulation. Ils. montrent aussi que l’addition. de chaux dissous au sang décalcifié non spontanément coagulable, lui rend sa coagulabilité Donc les sels de chaux sont néde. sels. .. cessaires à la coagulation. Ils était. pensèrent aussi que. la fibrine. une combinaison calcique.. Aux. conclusions de ces auteurs. arguments suivants. :. le. sang avait. Schmidt (5) opposa les rendu incoagulable, non. Alex. été. pas parce que les sels de chaux avaient été précipités, mais par-. (2). Freund. Médic. Jarhb. 1888. Strauch. Inang. Dissert. Dorpat.. (3). Arthus.— Recherches sur. ti). la. \. 1889.. coagulation du sang. Thèse. de,. sciences natu-. relles. Paris 1890. \. /. <. 4. ). Arthus. et. Pages.. —. Nouvelle théorie chimique de. la. Arch.de Physiologie 1890. (5). Alex. -Schmidt.. Weitere Bcitrâge zur Blutlehre 189o.. coagulation du sang..

(26) !. —. 16. -. ce qu’il y avait un excès d’oxalate et qu’en somme les auteurs avaient obtenu un sang oxalaté, donc incoagulable.. Arthus. (1). a réfuté ainsi cette objection. :. il. montre d’abord que. ce sont les sels qui précipitent les sels de chaux, qui déterminent'. précisément aussi l’incoagulabilité, chaux, la coagulation. se lait. même. et. qu’en ajoutant un sel de. en présence d’un excès d’oxa-. late.. Hammarsten (2). s’est élevé aussi contre les assertions. d’Arthus et. Pagès, en faisant remarquer que la fibrine contient autant de calcium fibrinogène et que, par conséquent,. que. le. tre. que. «. est difficile d’admet-. sous l’action du fibrinferment, ferment soluble, dérivant. des éléments de le. il. la. couche des globules blancs hors des vaisseaux,. fibrinogène du plasma sanguin en présence des sels calciques. solubles. du plasma, subisse un dédoublement en deux substances. dont. l’une, globuline coagulable à 64°, se retrouve. dont. l’autre se précipite sous. dans. le. sérum,. forme de substance organo-calcique:. la fibrine. » (Arthus).. Lilienfeld. (3)'. avait aussi émis les idées. suivantes. tion du sang est analogue à la caséification du. lait.. :. On. la. coagula-. peut extrai-. re des éléments cellulaires, etnotamment des leucocytes, une subs-. tance. :. la nucléohistone. capable d’agir sur. le. fibrinogène et de le. transformer en thrombosine (car, pour lui, le fibrinferment n’est pas un agent, mais un produit de coagulation). La thrombosine. chaux sous forme de combinaison calcique insoluble. Hammarsten a montré que la throruserait précipitée alors par les sels de. —. Arch. de Physiologie 1890.. (1). Arthus.. (2). Hammarsten.. stoffgerinnung. Z. (3). Lilienfeld.. — Ueber f.. die. Bedeutung der lûslichen Kalksalze fur die Baser-. physiol. Ch. XXII.. — Ueber. Reber Blutgerinumg. Z.. f.. physiol. Ch.. XX..

(27) -. 17. —. bosine de Lilienfeld n’est pas autre chose que du fibrinogène. non. modifié.. Enfin en 1892, Pekelbaring. (1) fit paraître un mémoire important dont les conclusions furent: « Les plasmas sanguins non coa-. gulables contiennent une substance qui, avec les sels de chaux, provoque la coagulation du fibrinogène. Cette substance a les propriétés. dune nucléoalbumine,. chaux,. elle. Wright. et. par. le. traitement avec les sels de. donne une substance identique au fibrinferment. » (2).. Lilienfeld (4),. Halliburton et Brodie (5) nièrent l’identification du fibrinferment et de la nucléoalbumine Pekelharing (6) réfuta leurs critiques et établit définitivement que les leucocytes sécrètent une prothrombine, qui sous l'action des sels calciques, se transforme en thrombine active. Cette thrombine agit directement sur le fibrinogène par une véritable action en(3),. .. ,. zymatique. Enfin Hammarsten démontra que l’oxalate de soude n’empêche pas la coagulation d’une solution de fibrinogène par la thrombine et conclut, de ce fait, avec Pekelharing, que les sels de chaux sont nécessaires à la transformation de la prothrombine en thrombine, mais n agissent plus dès que la. thrombine est formée. La thrombine agit alors en leur absence. Ces conclusions ressortaient du fait que l'oxalate empêche la coagulation du sang complet qui contient la prothrombine et n’empêche pas la coa-. ti). ek ELHAR iNG.. —. Ueber die Bedeutung der Kalksalze fur Untersuchungen uber das Fibrinfermenl. 1892. Arthus. — La coagulation du sang .Coll.scientia. Wright. — Journal of Palhology and Bacïenology.. die. Blutes. 1891. 12) 13) (4). Lilienfeld.. —. Gerinnung des. 1893. Zeit,. f.physiol. chemie. XX.. Halliburton et Brodie.— Journal of physiology, XVII. Ueber die Beziehung des Fibrinfermentes aus dem Blutserum zum Nucléoproteid welches aus dem Blutplasma zu erhaften ist. Centralbl (o). (6). J.. Pekelharing.. -. Pnysiol. IX. Boyé. 2.

(28) f. —. 18. du fibrinogène auquel on a ajouté de la thrombine La théorie classique est alors édifiée. La voici Les cellules blanches du sang (et aussi les cellules des tissus d'après Pekelharing) contiennent la prothrombine le plasma contient le fibrinogène Après extravasation du sang, les cellules blanches meurent en grand nombre et déversent de grandes quantités de prothrombine dans le plasma. Au contact des sels de chaux, la prothrombine devient thrombine, et cette thrombine gulation. :. ,. ,. .. '. *. transforme. le. A l’heure. fibrinogène en fibrine.. actuelle, cette théorie. règne dans tous. les. traités. de. physiologie.. Malheureusement pour l’étude de la. pour. A. elle,. presque tous ceux qui ont repris. coagulation daus ces dernières années sont d’accord. la rejeter. (Nolf) (1).. cette théorie classique, s’oppose. en. effet. la. théorie de Wool-. ridge 2-. En. 1874,. Naunyn. THÉORIES MODERNES. (2) avait fait. des injections intra-veineuses de. sang laqué, de solution de thrombine. désirant connaître 'l’origine. Ludwig. des. albumines du sang,. pensa qu’ elles pouvaient provenir de la digestion des matières azotées et injecta les premiers produits de cette digestion. Il obtint de l'incoagulabilité du sang. Dès lors, Ludwig et ses élèves cherchèrent à élucider le lité.. Et ce. fut. Woolridge (1). 1909 (?). Nolf.. La coagulation du. incoagulabi-. le. sang.. Revue générale. des sciences.. K. juillet. Thiere und ihre Naunyn. Untersuchungen über Blutgerinnung im lebenden. Folgen. Arch. (3). cette. plasma incoagulable de peptone que sa théorie. Il constata que si, à ce plasma, on. en étudiant. (3) édifia. mécanisme de. f.. exper. pathol. u.. Pharm.. 1873.. Woolridge. Die gerinnung des Blutes, Leipzig, 1891.. I.

(29) sérum exprimé d’un caillot, il ne coagule pas, tandis on lui ajoute un extrait obtenu par le lavage de leucocytes,. ajoute du. que il. si. coagule rapidement. Précipitant. fibrinogène, selon la métho-. le. de d’Hammarsten, par du chlorure de sodium à demi-saturation, et. que ces divers précipités s’éloignent de plus en plus, par leurs propriétés, du répétant cette précipitation plusieurs. plasma. C’est ainsi que dans. les. il. vit. solutions, la. coagula-. et les leucocytes sont. sans ac-. dernières. du sérum. tion se fait par l’addition. fois,. y a renversement des faits. Donc une solution de fibrinogène contenant des sels de chaux reste fluide quand on lui ajoute. tion.. un. Il. extrait de leucocytes, et. il. tout ce qui est nécessaire à S’il. ne coagule pas, c'est. ve dans. le. conclutque, puisque ce milieu contient coagulation,. la. qu’il lui. il. coaguler.. devrait. manque une substance. qui se trou-. sang complet. Le plasma contiendrait deux combinai-. sons de lécithine et d’albumine qui seraient le fibrinogène A et. fibrinogène B. Le fibrinogène. brinogène B. et. le. agit par sa lécithine sur le. transforme en un troisième corps. ne C. C'est ce fibrinogène est. A. C. qui devient. donc un produit de coagulation. tion.. et. la fibrine.. (1). en. 1892,. revenant. sur. le. fi-. fibrinogè-. La. fibrine. non un agent de coagula-. Les théories suivantes furent inspirées de. Schmidt. :. le. celles-ci.. sa précédente. théorie,. abandonne l’hypothèse de l’origine leucocytaire de la prothrombine. Cette prothrombine se trouve dans le plasma et les leucocytes, au lieu de déverser de la prothrombine, sécrètent des. substances. zymoplastiques. qui transforment en thrombine. la. prothrombine du plasma. Ils sont donc excitateurs et non producteurs de coagulation, mais la thrombine disparaît l'apidement dusé-. rum après siste, si. !1). coagulation. La prothrombine plus résistante y perelle n’a pas été tout entière convertie en thrombine. Si la. Schmidt. Ueber den flüssigen Zustand des Blutes. für Physiol. 1892.. im organismus, Centrant.

(30) —. 20. donc à du sérum vieilli qui n’a plus d’action sur la solution de fibrinogène, on ajoute un peu de substance zymoplastique, il redevient actif et détermine la coagulation.. transformée en thrombine,. et la. La prothrombine. coagulation s’est. s’est. faite.. FuldetSpiro (1), Morawitz (2) ont repris les expériences de Schmidt et sont arrivés au même résultat. Pour Morawitz, la thrombine est le produit de coopération de trois substances les sels de chaux, le thrombogène qui se trouvent dans le plasma cir:. culant, et la. thrombokinase qui. est issue des plaquettes sanguines. probablement aussi des leucocytes à. et. ou des. la sortie. des vaisseaux. tissus.. En présence. des sels de chaux,. thrombokinase transforme le thrombogène en thrombine. Cette thrombine agit sur le fibrinogène et la coagulation se fait.. On. la. voit l’analogie de cette théorie avec celle de Schmidt. Celle. de Fuld et Spiro se rapproche beaucoup aussi de. celle de Morawitz. prothrombine de Schmidt est devenue le thrombogène de MoLa rawitz et le plasmozyme de Fuld et Spiro Les substances zymoplastiques de Schmidt sont la thrombokinase de Morawitz et la cytozyme de Fuld et Spiro. La thrombine de Schmidt et Mora.. witz est l’ancien fibrinferment. Morawitz indique cependant quel-. ques différences. Pour lui, par exemple, la substance active de tous les tissus (car. r. la il. thrombokinase,qui. s’est servi. est. dans ses ex-. périences d’extraitsd’organes),estchimiquement différente des subs^ tances zymoplastiques de Schmidt v qui avait employé les extraits. (1). Fuld et. Spiro.. Ueber die Vorbedingungen. der. Blutgerinnung.. Physiol. (1903). Der Einflusz einiger gerinnungshemmender. Agenlien.. Centr.. Hofm.. Beitr. 1904. (2). Morawitz. Zut Kenntniss der Vostufen des Fibrinferments. mie der. Blutgerinnung. Ergebnisse der Physiologie 1903.. Blutes. Handbuch der. Biochemie. 1903. Die cho-. Die gerinnung des. 1908.. 1.

(31) de leucocytes).. Cette thrombine est l'équivalent de de Fuld et Spiro.. En somme on peut. écrire. :. — Thrombogène — Plasrnozyme = Thrombokina.se = Gytozyme — Thrombine = Holozyme. Prothrombine Snbst.. l’holozyme. zymoplashqu.es. Thrombine de Schmidt.. de Morawitz.. de Fuld et Spiro (La thrombine est l’ancien fibrinferment des auteurs i^Buld. et Spii o. admettent. Morawitz semble partager leur opinion) que la thrombine reste dans le sérum: une petite partie reste active, tandis que la plus grande se transforme en métathrombine. Si l’on ajoute au sérum un alcali, immédiatement le pouvoir coagulant du sérum devient dix à vingt fois plus actif, probablement parce que la métathrombine de Fuld et Spiro s’est transformée en thrombine. (et. Enfin Morawitz. (1), essayant de concilier les idées d’ Al. Schmidt avec celles d’Hammarsten et Arthus, avait pensé qu’il existe dans. sérum deux proferments l’un a- prothrombine de l’auteur, prothrombine d’Hammarsten et Arthus, est transformé en thrombine sous l’action des sels de chaux l'autre [3prothrombine de l’auteur, prothrombine de Schmidt, est transformé en thrombine par. le. :. ;. les acides, les alcalis,. alcool et les substances zymoplastiques de. 1. Schmidt.. Pekelharing. (2) s’est. compliquer sans profit peut être activé par. élevé contre cette hypothèse qui viendrait la théorie de la coagulation Si un. sérum. un alcali,. c’est. que. l’alcali. supprime. P Mühaw ‘tz- Zur Kenntniss der Vorslufen des Fibrinferments. chenuschen Physiologie und Pathologie. les. subs-. '. J!' zur. Beilræae '. 1903.. £iD Paar. Bemerk ™gen übtr Fibrinferment. Bioch. ZeÜschr..

(32) — tances empêchantes, et. si cette. 22i. —. activation ne peut être répétée sou-. vent, c’est que l’alcali exerce une action nuisible. de. la fibrine. Il n’est. d’admettre qu’il y. forme côte. pas nécessaire non plus,. dans. sur le. pour. ferment auteur,. cet. une thrombokinase qui transthrombogène en thrombine. Chaque tissu contient, à. le. ait. les tissus. de substances empêchantes,. des substances qui seraient. des nucluéoprotéïdes et que les sels de calcium transforment en. lerment. actif.. De son. côté aussi,. Loeb. a critiqué les nouvelles théories. sur la. formation du fibrinferment ou thrombine. Après Griesbach Bottazzi. Ducceschi. (2),. (3). avait montré que. si l’on. (1) et. ajoute une so-. de cocaïne dans de l’eau de mer, on détermine un retard de la coagulation du sang des invertébrés, probable-. lution de 2 à 3. °/ 0. ment parce que. la. éléments figurés, mocliise.. dans. la. mouvements amœbiens des ou empêche peut-être les phénomènes de plas-. cocaïne paralyse les. La chaux ne. parait pas jouer le rôle qui lui incombe. coagulation chez les vertébrés, bien que, chez les inverté-. brés, il s’agisse aussi de la coagulation diastasique d’une sorte. de. fibrinogène,. Loeb. (4). reprend toute cette étude, et dans une. cations, donne la preuve que, chez les. série. de publi-. invertébrés, la fibrine se. comparable au fibrinogène et que, chez eux aussi, la coagulation est due à l’action de deux substances, dont et dont 1 autre est l une correspond au fibrinogène des vertébrés. forme d’un corps. fournie par les cellules du sang: les amœbocytes. Pour la forma-. (1) (2). Griesbach. Beitræge zur Kennlniss des Blutes. P/lüg. Arch.50. Arch. Bottazzi. Contribution à l'étude de la coagulation du sang.. itaL.. de. Biologie. 1902.. wirbellosen IhieDucceschi. Untersuchungen über die Blutgerinnung bei ren. Beitræge zur chemischen Physiol. u. Pathol. 1902. 1903. spécifie coagulins. Med. News. Août (4) Loeb. On lhe presence of (3).

(33) de chaux ne sont pas l’on peut rapprocher cette substance de la throm-. tion de cette dernière substance, les. nécessaires, et. sels. bine des vertébrés.. Loeb. (i) a. tissus, les. montré aussi que. substances. les. brés et moins, spécifiques chez les invertébrés.. poissons.. Au. contraire. limitent d’habitude. coaguler. fait. vertébrés, qu’il provienne. verté-. spécifiques dans la série des. coagulines, sont. bine des mammifères. coagulantes des. le. Ainsi. throm-. la. fibrinogène de tous les. des mammifères, des oiseaux ou des coagulines les extraits d’organes, les. leur action aux liquides coagulables d origi-. ne identique ou voisine. Les extraits de tissus des oiseaux peuvent, par exemple, être inactifs sur les plasmas des autres mammifères.. Ces résultats ont été confirmés par Murascliew.. (2).. il y a donc une différence réelle entre la substance coagulante des tissus et la thrombine, puisqu’elles peuvent. Pour ces auteurs,. provoquer indépendamment des tissus n’a pas. la. la. coagulation du sang. La coaguline. valeur d’une simple kinase,. comme. le. pense. Morawitz.. Mellanby (3), rappelant quela théorie de Moraxvitz est analogue dans sa terminologie à celle de Pawlow pour le suc pancréatique, reprend les expériences faites sur la. coagulation du sang. Blutes einiger Arthropodcn. Beitrœge (1) Loeb. Ueber die coagulation des zur chem physiol. u. pathol. 1909. Weilere Untersuchungen über Elutgerinnung. Beitrœge zur chem. physiol. u. pathol. 1904. Ueber die koagulalion des Blutes einiger Arthropoden. Beitrœge zur chem. physiol. u. palhol. 1904. Einige neuere Arbeilen über die Blutgerinnung bei Wirbellosen und bei Wirbcllhieren. Biochem. Centralbl. 1907. Untersuchungen über Blutgerinnung. Hofnuister s Beitrœge 1907. (2) Muraschew. Ueber die specifizilæt des fîbrinferments. Arch. f.Klin. Med. 1904. (3). 1903.. Mellanby. The coagulation. of blood.. The Journal of physiol.. ,. décembre.

(34) /. — en. se servant. 24. —. du plasma d’oiseau qui. a été prélevé aseptiquement,. Le plasma d’oiseau. reste incoagulable lorsqu. comme. l’avait. montré Delezenne. saires à la coagulation, sauf la kinase, puisque fait. sus,. (1).. contient, dit Mellanby, tous les facteurs néces-. dès qu’on ajoute cette kinase sous. la. coagulation se. forme d’extraits de. la. tis-. a donc suffi de cette. addition pour que le fibrinferment prenne naissance. L’auteur conclue en conséquence que si le rôle prépondérant, dans la production du fibrinferment, revient à l’ion Il. calcium, cet élémentdoit cependant être en combinaison avec la ki-. nase pour pouvoir remplir cette fonction Les solutions de fibrinogène peuvent, d’autre part, être coagulées par la kinase et le chlorure de calcium. C’est que le fibrinogène est toujours associé au profer.. ment. que la kinase et le calcium commencent par transformer proferment en fibrinferment. Le fibrinferment agit ensuite sur et. fibrinogène qui coagule. teurs doubles. :. le. En somme,. fibrinogène. y a en présence deux facprothrombine d’une part, le. Ce dernier. thrombine qui devient fibrinferment dé la solution de fibrinogène. Tout récemment, ’Nolf. (2). le. il. et la. facteur kinase-calcium d’autre part.. le. et. agit sur. détermine. la. pro-. la coagulation. a tiré, de ses nombreuses et remarqua-. du sang chez différents vertéinvertébrés, une théorie extrêmement intéressante à plu-. bles recherches sur la coagulation. brés et. A. y compris celde Morawitz, n’expliquent qu’une partie des faits, et font abs-. sieurs points de vue. le. (1). son avis, toutes. les théories,. Delezenne. Préparation d'un plasma puvet stable par simple centrifugation. du sang. d’oiseau. C. R. de la Soc. de Biologie. —. ,. 1896.. propeplonique l’étude de l’immunité Contribution à Des modifications Arch. internat, de Physiol. II, 1904-1905. du chien. de la coagulation du sang chez le chien après extirpation du foie. Bull. 1905. internat, de Physiol. Arch. 1905. royale de Belgique Acad, teneur du la sur propeptone de intra-veineuses injections l’influence des De (2). P.. Nolf.. ,. i.

(35) — traction de certaines. ment de. la. —. 25. données de. plus haute importance, notam-. la. qualité fondamentale, que possède tout. plasma normal,. de pouvoir se coaguler spontanément. Cette qualité avait été proclamée par. Woolridge,. preuve que tout plasma naturel contient en nécessaii’es à la formation de la fibrine.. férence entre. le. plasma d'un vertébré. Il. lui. c’est. une. tous les éléments. n’y a. et celui. et. donc aucune. dif-. d’un autre vertébré,. de ces plasmas coagule plus difficilement que l’autre, ce n’est pas qu’il ne contienne pas une substance que contient l’autre, mais c’est que les conditions de coade quelque espèce que ce. soit. Si l’un. gulation sont moins favorables. :. en un mot que ce plasma est. c’est. une solution colloïdale plus stable que plasma de poisson par exemple, ou. poudre de verre porphyrisée, on minutes, parce qu’on. Terre et Si. le liquide,. a. on. le jfait se. augmenté. jla. lui. l’on dilue. un. ajoute un peu d’une. coaguler en quelques. surface de contact entre le. ce qui a déterminé l’instabilité.. nous mélangeons une goutte d’une solution de chlorure cal-. cique à 10. %. et. une goutte d’oxalale sodique à 3. sang en hémoglobine, globuline. et. albumine.. %. (le. mélange. Arch. internat, de Physiol.. III.. coagulation du sang. Arch. internat, de PhyIV. 1806. La coagulation du sang des poissons. Arch. internat, de Physiol.. 1906. Contribution à l'étude de siol.. si. l’autre. Si. IV. 1906.. la. Quelques observations concernant. internat, de Physiol. 1906. Contribution. à. le. sang des animaux marins, Arch.. l’étude de la coagulation du sang. (3. m". mémoire). Les facteurs primordiaux, leur origine. Arch. internat, de Physiol. 10 février 1908. Contribution à l'étude de la coagulation du sang. La formation de. la. fibrine.. Arch.. (4. me. mémoire).. internat, de Physiol. 14 avril 1908.. Contri-. bution à l’étude de la coagulation du sang (5“" mémoire). La fibrinolyse. Arch. internat, de Physiol. 30 mai 1908. Contribution à l’éiude de la coagulation du sang (6“' mémoire). Le sang des invertébrés contient-il de la thrombine ? Arch. internat, de Physiol ., 1908. Contribution à l’étude de la coagulation du sang. (7. e. mémoire). La coagulation du sang des poissons. Arch. internat, de Physiol. 190809. Contribution à l’étude de la coagulation du sang (8“° mémoire). La coagulation chez les crustacés. Arch. internat, de Physiol. 1908-09. La coagulation du sang. Revue générale des sciences. 15 juillet 1909..

(36) -. ae contient. un excès dissout de chlorure. calcique),. il. dans. se forme,. le. fond du tube à réaction, un précipité d’oxalate calcique qui se dépose en cristaux Ajoutons maintenant deux centimètres cubes de plasma de peptone. La coagulation ne se fait pas le plasma de propeptone est donc plus stable que le plasma de poisson. ;. nous faisons linverse de l’expérience précédente, c’est-k-dire nous ajoutons à deux centimètres cubes de sang, une goutte de. Si si. chlorure calcique. et. une goutte d'oxalate sodique,. il. ne se. fait. pas. d’oxalate calcique et le milieu devient opalescent, laissant passer. une lumière rougeâtre l’oxalate calcique est maintenu en solution par les colloïdes du milieu, et il est lui-même à l’état colloïdal, comme le prouve le changement des qualités optiques du liquide. Cet équilibre de solution est très instable et ne persiste que :. quelques minutes, puis. il. apparaît dans. visqueux, qui ont un centre rie est faite. fait. de fibrine. Bientôt. de. la. le. liquide de petits grains. sel calcique, et. dont. la. périphé-. coagulation s’étend à tout. le. li-. En somme, l’action coagulante de de surface comme celle de la poudre. quide qui se prend en masse.. une pure action de verre, puisqu’il a suffi d’augmenter considérablement, dans la seconde expérience, la surface de contact entre les éléments de la fibrine et l’oxalate calcique pour que l’expérience donne un résul-. l’oxalate est. tat tout. nouveau.. en résulte que des milliers de substances peuvent avoir une les miaction décisive sur la coagulation des plasmas naturels crobes, les levures, les protozoaires, les cellules (et d une façon Il. :. générale tout protoplasme) contiennent des colloïdes instables qui agissent. comme. le. verre ou l’oxalate calcique.. Les extraits de protoplasme ne contiennent donc pas de thrombokinase, comme l’affirme Morawitz, et la preuve en est quilsne déterminent pas la coagulation du fibrinogène pur ou de la solution de fibrinogène additionnée de. thrombogène. (Pour obtenir.

(37) — 27 — une solution de fibrinogène contenant du thrombogène, il suffit d’ajouter un peu d’un plasma naturel de mammifère, chauffé à 56°, à une solution de fibrinogène pur). Ce mélange ne coagule ni par la poudre de verre, ni par l’oxalate calcique, ni par les extraits de trait. rapidement par l’action d’un exde leucocytes de mammifère. Le plasma chauffé lui a ap-. porté. le. protoplasme, mais. il. se solidifie. thrombogène. et les leucocytes lui ont fourni le. élément essentiel de toute fibrine,. la. le. fibrinogène qui se trouvent dans. me. qui se trouve dans. ces entreprises sur. En somme. thrombozyme.. faut trois éléments pour constituer la fibrine le. :. plasma,. il. thrombogène,. le. thrombozy-. et la. les leucocytes, et ce fait résulte. trois. troisième. d’expérien-. sortes de liquides coagulables. 1° ;. plasmas naturels qui se coagulent, ou spontanément, ou par. les l'in-. fluence des causes les plus diverses et les plus banales, 2° les solutions de thrombogène-fibrinogèue qui se coagulent. par. les. leuco-. de fibrinogène qui ne se coagulent pas par leucocytes seuls, mais seulement par la thrombine, ou par le. cytes, 3° les solutions les. mélange de thrombozyme (leucocytes). et. de thrombogène (plasma. chauffé à 56°). Mais. il. ne. suffit. pas qu'un liquide contienne les trois éléments. de la fibrine pour qu’il se coagule spontanément,. pour rompre. il. faut encore,. une influence excitante, telle que celle d’une paroi ou d’une poudre de verre ou de l’oxalate calcique. ces influences b anale s. n'agissant que sur les plasmas complets, sont dites thrombo plastiques, par Nolf. l'équilibre colloïdal très instable. ,. XolÇ,. après avoir étudié comment se fait la coagulation a recherché quels étaient les produits de cette coagulation. Liiez les poissons, le produit unique est la fibrine.. zyme,. le. La thrombo-. fibrinogène ont complètement disparu, et le thrombogène. presque totalement. C’est donc l’union de ces trois colloïdes qui crée la fibrine.il reste dans le sérum un excédent de thrombogène..

(38) La coagulation. -. 28. donc que l'union de. n'est. trois colloïdes solu|. un colloïde insoluble la fibrine La présence des sels de chaux est nécessaire, mais la coagulation n'est pas un phénomène où intervient un agent catalytique. bles en. :. Chez les mammifères, la coagulation n’est pas aussi schématique. Chez eux, la thrombozyme et le thrombogène sont beaucoup plus abondants dans. qu’au. moment de. sang que. le. :. gène qui sont insolubles celle. que. l'on. voit. ;. et. :. c’est. insoluble,. pourvus de. Jibrine soluble. Intro-. la. de fibrinogène,. cette. fibrine soluble. donne de la fibrine insoluble. Ce dernier phénoun peu diffèrent de l’union des trois colloïdes qui. habituellement. cette fibrine soluble l’ion. fibrine. la. lui et. est. se fait. se. il. des complexes moins bien. et. duite dans une solution. mène. colloïdes,. qui deviennent. fibrinogène et qui sont solubles. s’unit à. en résulte. Il. forme deux des complexes mieux pourvus de fibrino-. l’union des trois. ordres de complexes. fibrinogène.. le. ;. il. suit. d’autres lois. au fibrinogène peut. :. ainsi l’union. de. se faire en l’absence de. calcium.. thrombine de la théorie classique, mais dans la théorie classique, la thrombine est la cause de la coagulation pour Nolf elle est au contraire un produit de la coagulation, pendant laquelle elle apparaît, ce que Woolridge avait déjà indiqué et prouvé. La thrombine se produit donc en Cette fibrine soluble est la. ;. l’absence de toute cellule blanche, à l’encontre de la théorie clas-. sique ou de celle de Morawitz.. La thrombine apparaît au moment où. le. milieu. commence. à se. au plasma de propeptone, elle ne le fait pas coaguler (Woolridge) Il faut donc admettre que la thrombine ne préexiste pas à la fibrine, mais qu elle se forme en meme solidifier; si. on. l’ajoute. .. temps..

(39) 29. Donc en. thrombine (fibrine soluble)se forment cette thrombine n’existe pas chez les pois-. fibrine insoluble et. même. temps. Gomme. un produit et un produit accesni utilité. soire de la coagulation sans aucune signification, Toifs les auteurs disent que la thrombine joue le rôle d’un agent catalytique, puisque, lorsqu’on provoque la coagulation d’un milieu en l'ajoutant à ce milieu, on retrouve la thrombine dans le que. sons, Nolf en conclue. c'est. ,. sérum. Nolf pense que. si l’on. dosait exactement la thrombine,. en trouverait plus après qu’avant coagulation qui. la coagulation.. C’est. on. donc. la. apparaître la thrombine.. fait. Le plasma comprend donc tout ce qui est nécessaire à la formation de la fibrine, et pourtant le sang reste liquide dans les vaisseaux.. On. a pensé que la paroi des vaisseaux jouait. gulant.. A cela on peut. objecter que. la. lymphe. un. rôle. anticoa-. est fluide, et n’est. cependant en rapport avec la paroi des vaisseaux sanguins a. même. composition que. le. plasma. et. :. pas elle. cependant ne coagule pas.. Nolf reprend l’étude du plasmapropeptoné et rappelle que, dans. due à une substance anticoagulante. ce cas, l’incoagulabilité est -. sécrétée par le foie. Cette substance est sécrétée aussi à l’état nor-. mal. le loie est. :. un régulateur qui. tante,. dans de certaines limites,. cette. coagulabilité. cette substance, lutte. augmente, les. coagulabilité du. la. plasma. Si. abondamment antithrombine. Il y a donc une. le foie. que Nolf appelle. constante entre. a pour ellet de maintenir cons-. sécrète plus. substances thromboplastiques, qui sont l' antithrombine, qui est, au contraire,. des agents de coagulation, et. un agent d'incoagulabilité .C’ est la prédominance de l'antithrombine qui fait que le sang ne se coagule pas dans les vaisseaux Si le sang est extravasé, les tissus en contact avec lui livrent leurs substances thromboplastiques. thrombine, sécrétée par. le. ;. foie, et la. sang ne reçoit plus l'anticoagulation a lieu, l’agent. le.

(40) —. 30. *. •. .. —. coagulant ayant un rôle prépondérant. Le foie ne sécréterait pas seulement l’antithrombine, mais encore le thrombogène et le fi-. brinogène. Nolf. fit. .. encore l’expérience suivante. :. dans un premier tube,. il. du fibrinogène pris à un mammifère, à un mélange de thrombogène et de thrombozyme pris à un poisson;dans un second, il mélange de la thrombozyme de poisson à du thrombogène et du fibrinogène de mammifère. Le premier liquide se coagule, le ajoute. second reste fluide indéfiniment. C’est dire que le fibrinogène de tous les vertébrés peut s'unir au couple thrombozyme-thrombû-. thrombozyme d’un verthrombogène du même vertébré. gène de chacun d’entre eux, mais que tébré n’a d’aflinité que pour. le. la. ou des vertébrés voisins (la’thrombozyme des Sélaciens ne s’unit pas au thrombogène des Téléostéens). 11 y a donc, pour la soudure thrombozyme-thrombogène, un caractère de spécificité qui manque complètement à la soudure thrombogène-fibrinogène. La fibrine une. fois. formée, peut subir encore d’autres modifica-. tions qui entraînent sa disparition dans. long.. Le. caillot n’est. un temps plus ou moins. en quelque sorte que. transitoire.. La. fi-. un milieu salin pourvu d’antiseptiques, c’est quand le contact est prolongé dissout lentement,. brine, lavée, mise dans s’y la. :. fibrinolyse. On. avait donc pensé que la fibrine disparaissait. par dissolution simple la dissolution. ;. à cette théorie, Dastre a. par digestion. Dastre avait en. solutions salines de fibrine, des protéoses et 11 s’agissait. à. (1). celle. de. trouvé, dans les. même. des peptones.. d’un véritable phénomène d’autolyse.’dû probablement. un ferment soluble que contient Rulot. effet. opposé. la fibrine. a démontré que ce ou ces enzymes étaient d’origine. Rulot. Intervention des leucocytes dans l’autolyse de nolyse de Dastre) Arcd. internat, de Physïol., fasc. Il et III. la. (1). ,. fibrine (Fibri-. juillet 1904..

(41) leucocjdaire.. Pendant. battage. le. sang, les leucocytes adhèrent. du. en grand nombre aux filaments de ainsi recueillie est,. réalité,. leucocytaire. fibrine. la. en. de. fibrine,. de sorte que. la fibrine et. la fibrine. des leucocytes. c’est. ;. Rulot. Les leucocytes donneraient. de. un ferment protéolytique qui déterminerait la dissolution de cette fibrine leucocytaire. L’auteur trouve une preuve de cette opinion dans ce fait que la fibrine pure, exempte de leucocytes, est très peu soluble dans les solutions salines. ensuite. Nolf. (1) a repris l’étude. de. ajoute à une solution. la fibrinolyse.il. de thrombine une quantité de fibrinogène strictement suffisante. pour qu’un caillot se produise. Ce caillot est bientôt redissous. Il ajoute à nouveau du fibrinogène nouveau caillot, nouvelle fibro:. nolyse. Et l’on peut encore provoquer plusieurs fois la formation. d’un caillot et. la fibrinolyse.. la protéolyse, la. thrombine. quent, admettre que et. le. Donc,. c’est le. restant. fibrinogène. intacte.. Il. faut,. qui subit. par consé-. fibrinogène est coagulé par la thrombine. digéré par elle. Si. au. zyme. et. lieu. de thrombine, on emploie un mélange. de thrombogène,. nogène, en présence de. et si l’on ajoute à. sels. dé chaux,. la. ce. de thrombo-. mélange du. fibri-. coagulation et la fibrino-. y a de thrombozyme, plus la fibrinolyse est rapide. Si l’on altère légèrement la thrombozyme par la lyse se produisent. Plus. il. chaleur, l’activité fibrinolytique faiblit. Et Nolf conclut. bozyme possède donc thrombine, mais. :. la propriété fibrinolytique , tout. elle l'exerce. la. throm-. comme. dans des conditions différentes. la. .. thrombozyme seule au fibrinogène, en présence ajoute la thrombozyme et le thrombogène au. Si l’on ajoute la. de chaux,. 1). si l’on. Nolf. Contribution à l’étude de la coagulation du sang Physiot. 1908, p. 306-359^. fibrinolyse, Arch. Internat, de. (5’. mémoire).. La.

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