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WEEKLY EPIDEMIOLOGICAL RECORD RELEVÉ ÉPIDÉMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE

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WkiyEpuUm Rec - Relevé épidém hebd 1982,57, 137*144

No. 18

W ORLD HEALTH O RGANIZATION GENEVA

ORG ANISATIO N M ONDIALE D E LA SANTÉ GENÈVE

WEEKLY EPIDEMIOLOGICAL RECORD

RELEVÉ ÉPIDÉMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE

Epidemiological Surveillance o f Communicable Diseases Service de la Sunelüance épidémiologique des Maladies transmissibles Telegraphic Address: E P ID N A T IO N S G E N E V A Telex 27S21 Adresse télégraphique: E P ID N A T IO N S G E N È V E Télex 27821

A utom atic Telex R eply Service Service au tom atique de réponse

Telex 28150 Geneva w ith ZC Z C a n d E N G L fo r a reply in PngH*h Telex 28150 Genève suivi d e ZC Z C e t F R A N p o u r u n e réponse e n français

7 MAY 1982

57* YEAR - 57eANNÉE

7 MAI 1982

EXPANDED PROGRAMME ON IM M UNIZATIO N Prevention of N eonatal T etanus1

Questionnaires were used in sample surveys o f households to esti­

mate the number o f live births, the number o f neonatal deaths and the number of neonatal deaths from tetanus m 14 countries of two WHO Regions.

These surveys confirmed that neonatal tetanus (TNN) remains a serious health problem but also revealed substantial differences both within and between countries. Overall estimates o f TNN mortality rates varied from a low of 3 deaths per 1 000 five births m Yemen Arab Republic to a high o f 67 deaths per 1 000 live births in Uttar Pradesh in India (Tables 1 and 2, Fig. 1). The proportion o f neonatal deaths due to tetanus varied between 8% in Yemen Arab Republic and 72% in Uttar Pradesh.

Based on the mortality rates found in the surveys, it is estimated that some 500 000 deaths from TNN occur annually in the two Regions. Assuming a case fatality rate of 85%, some 600 000 cases of TNN can be expected to occur annually in these Regions.

Epidemiology of Neonatal Tetanus

Although most deliveries in the areas surveyed were conducted at home by untrained persons, TNN was not restricted to such deliveries but also being observed when mothers were attended by trained per­

sonnel, whether at home or in an institution. The application o f unclean dressings during the healing of the cord may be a risk factor as great, or greater than, the cutting o f the cord with an unclean instru­

ment. The risk o f TNN from the circumcision o f males (performed at seven days in some areas) remains yet to be determined.

The majority o f TNN deaths occur in the first week o f life, with the highest number o f deaths recorded at 6-8 days o f life (Fig. 2). How­

ever, a significant number o f deaths occurred very late in the neonatal period: in Sudan, for example, 18% occurred during the third and fourth weeks o f hfe.

The ratio of male to female tetanus deaths was recorded in several surveys. This ratio always showed a predominance o f males, and

1 This report ffnnm fnw c a m a tin g on th e Prevention o f Neonatal Tetanus, convened jointly by the Eastern M ediimanean an d South East Asia Regional Offices o f the World Health Organization, in Lahore, Pakistan, from 22-25 February 1982.

PROGRAMME ÉLARGI DE VACCINATION Prévention du tétanos du nouvean-né1

Des questionnaires ont été utilisés pour mener des enquêtes par sondage dans les foyers afin d’estimer le nombre des naissances vivantes, le nombre de décès néonatals et le nombre des décès néo- natals imputables au tétanos dans 14 pays de deux Régions OMS.

Ces enquêtes ont confirmé que le tétanos du nouveau-né (TNN) continue de poser un grave problème de santé mais ont fait également apparaître des differences considérables aussi bien à l’intérieur des pays que d’un pays à l’autre. Les estimations globales des taux de mortalité imputables au TNN vont d’un minimum de 3 morts pour 1 000 naissances vivantes en République arabe du Yémen à un maxi­

mum de 67 morts par 1 000 naissances vivantes dans l’U ttar Pradesh, en Inde (Tableaux 1 et 2, Fig. 1). La proportion des décès néonatals imputables au tétanos varie entre 8% en République arabe du Yémen et 72% dans l’Uttar Pradesh.

Sur la base des taux de mortalité établis par les enquêtes, on estime que quelque 500 000 décès dus au tétanos du nouveau-né surviennent chaque année dans les deux Régions. En prenant pour hypothèse un taux de létalité de 85%, on peut estimer que quelque 600 000 cas de TNN se produisent chaque année dans ces Régions.

Epidém iologie du tétanos du nouveau-né

Bien que dans les régions étudiées la plupart des accouchements soient pratiqués à domicile par des personnes sans formation, le TNN n’est pas l’apanage de ce type d ’accouchement, puisque aussi bien on l’observe dims les accouchements pratiqués par un personnel qualifié, que ce soit à domicile ou en institution. L’application de pansements souillés sur le cordon ombilical durant la cicatrisation peut être un facteur de risque aussi grand, ou plus important même, que le fait de couper le cordon avec un instrument non stérile. Le risque de TNN inhérent à la circoncision des garçons (pratiquée sept jours après la naissance dans certaines légions) reste à déterminer.

La majorité des décès imputables au TN N se produisent durant la première semaine de vie, le plus grand nombre étant enregistrés au bout de 6-8 jouis de vie (Fig. 2). Toutefois, un nombre considérable de décès se produisait très tard durant la période néonatale: c’est ainsi qu’au Soudan, par exemple, 18% des décès sont survenus durant la troisième et la quatrième semaine de vie.

Le rapport entre sujets de sexe masculin et de sexe féminin dans les décès imputables au tétanos a été relevé dans plusieurs enquêtes. Ce

1 Le présent rapport draine un résumé d’une réunion sur la prévention d u tétanos du nouveau-né organisée conjointement par 1 » Bureaux régionaux OMS de la Méditerranée orientate e t de l’Asie d u Sud-Est, à Lahore (Pakistan) du 22 au 25 février 1981

Pp u t o n i ( >|np r a 1 DOtCS COOtaiDed Ut n u m h e r f

Expanded Programme on Immunization, Influenza Surveil­

lance, R abies Surveillance, R ift V alley Fever, Surveillance of Acute Respiratory D iseases, Yaws and Yellow Fever Surveil­

lance.

L ist o f N ewly Infected Areas, p. 144. ______ _________

tn frn m » tiq n « npiH É m in ln p q n a t Han* CC n tim é m :

La fièvre de la vallée du R ift, programme élargi de vaccination, surveillance de la grippe, surveillance de In rage, surveillance des m aladies respiratoires aiguës, surveillance du pian et de la fièvre jaune.

L iste des zones nouvellement infectées, p. 144.

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WktyEpulem. Rec,:Ho. 1 8 -7 May 1982 - 138 - Relevé eptdétn. hebtL N« 18 - 7 mai 1982

Table 1. Number of Neonatal and Neonatal Tetanus Deaths and Mortality Rates per 1000 Live Births in the Eastern Mediterranean Region, 1981

Tableau 1. Nombre de décès survenus durant la période néonatale, nombre de décès dus au tétanos du nouveau-né et taux de mortalité pour 1000 naissances vivantes dans la région de la Méditerranée orientale, 1981

COUNTRY (Area) PAYS (Région)

No. o f Live Births Surveyed

Nombre de w »t«m nrftK

vivantes consi­

dérées

f la n c

l'enquête

NEONATAL DEATHS DÉCÈS SURVENUS DANS LA PÉRIODE NÉONATALE

NEONATAL TETANUS DEATHS DÉCÈS DUS AU TÉTANOS

DU NOUVEAU-NÉ

Proportion o f Néonatal Deaths due to Tetanus Proportion de décès

dus au tétanos sur­

venus durant la

période neonatale

(%) No. o f

Deaths Nombre de décès

Mortality Rate per 1 000 Live

Births Taux de

n u v t a l i t é

pour 1 000

M u aain w » g

vivantes

No. of Deaths Nombre de defés

Mortality Rate per 1 000 Live

Births Taux de mortalité pour 1000

M i w n p n c

vivantes

Pakistan (Punjab) — Pakistan (Pendjab) . . . . 13 838 724 52 432 31 60

Sudan — Soudan ... 9632* 206 29 66 9 32

S o m a l i a — S o m a l i e ... 5 781 525 91 120 21 23 Syrian Arab Republic — République arabe sy­

rienne ...... . 6762 33 5 Yemen Arab Republic — République arabe du

Yémen ... 5191 160 31 13 3 8

Democratic Yemen — Yémen démocratique . . 6224 118 19 24 4 20

Egypt (Alexandria) — Egypte (Alexandrie) . . . ... ... ... 228 3 ...

* Represents two surveys: subsequent rates are a weighted average.

Table 2. Number of Neonatal and Neonatal Tetanus Deaths and Mortality Rates per 1000 Live Births in South East Asia Region Tableau 2. Nombre de décès survenus durant la période néonatale, nombre de décès dus au tétanos du nouveau-né et taux de mortalité

pour 1000 naissances vivantes dans la région de l’Asie du Sud-Est

No. o f Lave

Binhs

NEONATAL DEATHS DÉCÈS SURVENUS DANS LA PÉRIODE NÉONATALE

NEONATAL TETANUS DEATHS DÉCÈS DUS A U TÉTANOS

DU NOUVEAU-NÉ

Proportion o f Neonatal Deaths due

COUNTRY PAYS

Surveyed Nombre naiRsanftHB

vivantes consi­

dérées

dans

l'enquête

No. of Deaths Nombre de décès

Mortality Rate per 1 000 Live

Births Taux de

nyymlitff

pour 1 000

nai«anft»s

vivantes

No of Deaths Nombre de décès

Mortality Rate per 1000 Lave

Binhs Taux de

mortalité

pour 1000

naisanryç

vivantes

Proportion de deces

dus au tétanos sur­

venus

A tram la

période neonatale

« BANGLADESH

Natality/Mortality Survey 1975-1977 — Enquête sur la

natalité/mortahté 1975-1977 ... 3 219 72 22

EPI Neonatal Tetanus Survey 1978 — Enquête PEV sur le

tétanos du nouveau-né 1978 ... 2 432 117 48 65 27 56

ICDDR, B, 1975-1977 — Centre international de Recher­

che sur les Maladies diarrhéiques (Bangladesh), 1975-

1977 ... 1 174® 37 27®

BHUTAN - BHOUTAN... 283 10 35 5 18 50

INDIAb - INDEb

Surveys m rural areas of 11 States/U.T., 1980-1981 - Enquêtes dans les zones rurales de 11 Etats/temtoires de

l’Union 1980-1981 ... 23 482 36-212 16-93 10-152 5-67 16-72 Surveys in urban areas of 12 States/U.T., 1980-1981 —

Enquêtes dans les zones urbaines de 12 Etats/temtoires de

l’Union, 1980-1981 ... 25 843 10-54 5-26 0-32 0-15 0-59 INDONESIA - INDONÉSIE

Village Death Record Survey, 1972 — Enquêtes sur les

statistiques de décès, dans les villages, 1972 ... 1000 11 11

Perinatal Mortality and Morbidity Survey, 1979 — En­

quête sur la mortalité et la morbidité périnatales, 1979 1 552 36 23

Household Survey, 1980 — Enquête dans les foyers,

1980 ... 3 933 4.. 46 12 ...

NEPAL - NÉPAL

Epidemiological Study, 1980 — Etude épidémiologique,

1980 ... ... 3 346 125 37 49 15 39 THAILAND - THAÏLANDE

National Childhood Mortality Survey, 1980 - Enquête

nationale sur la mortalité infantile, 1980 , ... 13 659 283 21 66 5 23

a Infant mortality. — Mortalité in&ntile.

b For details see Fig. 1, — V oir détails dans la Fig. 1.

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Wkiy Epidem Rec* No, 1 8 -7 May 1982 - 139 - Relevé epidem. habit * N° 1 8 -7 mai 1982

ranged from 1.4: 1 in Sudan to 2.6: 1 in Alexandria, Egypt. In Sri Lanka the impact o f immunization o f pregnant women on the reduc­

tion of TNN is already clearly visible (Fig. 3).

The following recommendations were made concerning the strategy for the control of neonatal tetanus.

rapport frit toujours apparaître une prédominance des sujets de sexe masculin, et vane de 1,4:1 au Soudan à 2,6:1 à Alexandrie (Egypte).

A Sri Lanka, l’influence de la vaccination des femmes enceintes sur la régression du TNN apparaît déjà clairement (Fig. 3).

S’agissant de la stratégie de lutte contre le tétanos du nouveau-né, les recommandations suivantes ont été formulées.

Fig. 1

N eonatal Tetanus M ortality S ates per 10 0 0 Live Births and Percentage o f Neonatal D eaths Due to N eonatal Tetanus R esults of Special Surveys Conducted in 12 States in India 1981

Taux de mortalité imputables au tétanos du nouveau-né pour 1 000 naissances vivantes et pourcentage de décès durant la période néonatale dus au tétanos du nouveau-né

Résultats d’enquêtes spéciales menées dans 12 Etats de l’Inde en 1981

General Strategy

o Ministries o f Health should now give a high priority to the control o f neonatal tetanus. Neonatal tetanus should become a notifiable disease and should be reported separately from non-neonatal teta­

nus.

o The control o f neonatal tetanus and o f other diseases included within the Expanded Programme on Immunization (EPI) can and should be used as a spearhead in the development of Primary Health Care.

• Disease-reduction targets should be adopted by each country. Each significant administrative sub-division should aim for a neonatal tetanus mortality rate o f less than one per 1000 live births by 1990 and zero deaths by the year 2000.

• Neonatal tetanus levels should serve as an index o f the quality and utilization of maternal health services, o f the impact of the immuni­

zation programme and o f progress being made in achieving “ Health for All by the year 2000”.

Immunization Strategy Target Groups

Immunization of pregnant women is an effective measure in con­

trolling neonatal tetanus m areas where most pregnant women seek prenatal care early enough to be given two doses o f tetanus toxoid.

However, in many countries the routine coverage of pregnant women with prenatal care is still very low. In such countries, there-

Stratégie générale

• Les ministres de la santé devraient désormais accorder un haut degré de priorité à la lutte contre le tétanos du nouveau-né. Le tétanos du nouveau-né devrait devenir une maladie à déclaration obligatoire et être notifié séparément des autres formes de tétanos.

• La lutte contre le tétanos du nouveau-né et d’autres maladies rele­

vant du programme élargi de vaccination (PEV) peut et doit être un élément moteur dans le développement des soins de santé primai- res.

• Chaque pays devrait se fixer des objectifs pour fiiire régresser la maladie. Chaque subdivision administrative de quelque importance devrait s’efforcer de ramener le taux de mortalité imputable au tétanos du nouveau-né à moins de 1 pour 1000 naissances vivantes d’ici 1990 et à zéro décès en l’an 2000.

• La morbidité tétanique néonatale devrait être un indice de la qualité et de l’utUisation des services de santé maternelle, de l’impact du programme de vaccination et des progrès réalisés vers l’instauration de «la santé pour tous en l’an 2000».

Stratégie vaccinale Groupes cibles

La vaccination des femmes enceintes est une mesure efficace de lutte contre le tétanos du nouveau-né dans les régions où la plupart des femmes enceintes consultent suffisamment tôt pour recevoir deux doses d ’anatoxine tétanique.

Toutefois, dans de nombreux pays, la couverture systématique des femmes enceintes par les soins prénatals est encore très faible. Dans

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Widy Epidenu Rec. : N a 1 8 - 7 May 1982 - 140 - Relevé ëpidem hetxL N° 18 - 7 mai 1982

fore, all females o f child-bearing age visiting any health facility for any reason should be immunized with tetanus toxoid, consistait with their previous tetanus immunization history.

Depending on circumstances, immunization a t school entry and school leaving should be offered to all children. As a result, women will require fewer doses o f tetanus toxoid for protection during the childbearing years. Immunization o f children in the first year o f life with DPT already exists as a priority within the EP1.

ces pays, toutes les femmes an âge de procréer qui se rendent dans un service de santé pour une raison quelconque devraient donc être vac­

cinées avec l’anatoxine tétanique, compte tenu de leurs antécédents en matière de vaccination contre le tétanos.

Dans la mesure du possible, tous les entants devraient être vaccinés au début et à la fin de leur scolarité. Ainsi les femmes auront-elles besoin d’un plus petit nombre de doses d’anatoxine tétanique pour être protégées durant les années où elles sont en âge de procréer. La vaccination des enfants par le vaccin DTcoq durant la première année de vie est déjà une priorité dans le cadre du programme PEV.

Fig. 2

Age at Death in Neonatal Tetanus Cases. Neonatal Tetanus Surveys in Pakistan, Sudan, Egypt and Somalia, 1981 Age au moment du décès dans les cas de tétanos du nouveau-né. Enquêtes sur le tétanos du nouveau-né au Pakistan, au Soudan,

en Egypte et en Somalie, 1981

Age in days - Age en jours Schedule of Immunization

For previously unimmunized women, two doses of an adsorbed tetanus toxoid meeting WHO Requirements should be administered.

They should be spaced at least four weeks apart, with the second dose, in the case o f pregnant women, at least two weeks before delivery.

Intervals shorter than these will lead to lower protection but should be used if necessary. In the case o f previously unimmunized pregnant women, the first dose should be given at the first contact

Additional doses should be given with each pregnancy. If women have received a third dose, children bom within five years will be protected. If women have received a fourth dose, children bom within ten years will be protected. A fifth dose is likely to provide life-long protection.

Delivery of Immunization

Although services might be easiest to deliver in urban areas, rural areas contain most o f the population and generally have the highest incidence rates o f neonatal tetanus. Whenever feasible, tetanus immu­

nization could be offered through outreach clinics to groups o f women attending markets or festivals. Every point of contact with a health institution should be used to increase coverage. Although some rural population can be covered using outreach services from hospital and health centres, many rural areas cannot at this time be covered m this way. Mobile teams may have to be considered for reaching such remote areas. If used, mobile teams should ideally be multi-purpose, providing a core o f primary health care services ofhighest relevance to the communities in question.

Calendrier des vaccinations

Pour les femmes non vaccinées auparavant, il faudrait administrer deux doses d’une anatoxine tétanique adsorbée répondant aux normes de l’OMS. Ces doses devraient être espacées de quatre semaines au moins, la seconde dose étant administrée aux femmes enceintes au moins deux semaines avant l'accouchement. Des intervalles plus courts conféreront une moindre protection mais doivent être utilisés en cas de besoin. Pour les femmes enceintes antérieurement vacci­

nées, la première dose devrait être donnée lors de la première visi­

te.

Des doses supplémentaires devraient être administrées lors de cha­

que grossesse. Si les femmes reçoivent une troisième dose, les enfants nés pendant les cinq années suivantes seront protégés et une qua­

trième dose protégera les enfants nés durant les dix aimées suivantes.

Une cinquième dose devrait assurer une protection à vie.

Services de vaccination

S’il est sans doute plus facile de mettre en place des services de vaccination dans les zones urbaines, c’est dans les zones rurales que vit la plus grande partie de la population et, en règle générale, les taux d’incidence de tétanos du nouveau-né y sont plus élevés. Dans toute la mesure du possible, les dispensaires périphériques pourraient vacci­

ner contre le tétanos les femmes venues en groupes à l’occasion de marchés ou de festivals. Toute occasion de contact avec une institu­

tion sanitaire devrait être utilisée pour augmenter la couverture vac­

cinale. Bien que certaines populations rurales puissent être couvertes grâce aux services périphériques des hôpitaux et des centres de santé, bon nombre de zones rurales ne peuvent à l’heure actuelle être des­

servies de cette façon. Il est possible qu'il faille avoir recours à des équipes mobiles pour atteindre ces zones éloignées. Dans ce cas, l'idéal serait que ces équipes mobiles soient polyvalentes, et assurent l’essentiel des services de soins de santé primaires dont les collectivi­

tés en question ont particulièrement besoin.

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Wkly Epidem Rec No. 1 8 -7 May 1982 - 141 - Relevé èpidênL hebd. N° 1 8 -7 mai 1982

Improved Maternity Caro

Improved maternity care has a vital role to play in the reduction o f neonatal tetanus as well as in the general reduction o f neonatal and maternal morbidity and mortality.

All countries with high neonatal tetanus rates are also countries where a large proportion o f babies are delivered by untrained and unsupervised traditional birth attendants. The policy o f governments should be to increase the percentage o f deliveries attended by trained persons, with the ultimate goal being 100% coverage.

All Governments should consider registering all traditional birth attendants so that training can begin with emphasis on the referral o f high-risk cases, safe delivery and adequate hygiene, including care o f the cord. Supervision o f all birth attendants should be strength­

ened.

Amélioration des soins de maternité

L’amélioration des soins de maternité est un facteur d’une impor­

tance capitale pour la régression du tétanos du nouveau-né ainsi que pour la réduction générale de la morbidité et de la mortalité du nou­

veau-né et de la mère.

Tous les pays ayant des taux élevés de tétanos du nouveau-né sont également des pays où une grande proportion de bébés sont mis au monde par des accoucheuses traditionnelles sans formation ni enca­

drem ent Les gouvernements devraient avoir pour politique d’accroî­

tre le pourcentage des accouchements pratiqués par dès personnes qualifiées, l’objectif ultime à atteindre étant une couverture à 100% .

Les gouvernements devraient envisager la possibilité de donner à toutes les accoucheuses traditionnelles une formation mettant d’abord l’accent sur la nécessité de renvoyer à plus haut niveau les cas à haut risque, sur les conditions de sécurité des accouchements et les règles d’hygiène à respecter y compris les soins à apporter au cordon ombilical L’encadrement de toutes les accoucheuses devrait être ren­

forcé.

Fig. 3

Incidence of Tetanus and Neonatal Tetanus and Immunization Coverage of Pregnant Women, Sri Lanka, 1967-1981 Incidence du tétanos et du tétanos du nouveau-né et couverture vaccinale des femmes enceintes, Sri Lanka, 1967-1981

Public Participation

Public information and health education in support o f the national strategy for neonatal tetanus prevention should be promoted, the principal target o f the education being the mother.

The participation o f the community in controlling this disease should be secured. Specific information concerning neonatal tetanus should be given to community leaders (including religious leaders).

Their help should be sought in teaching birth attendants and mothers to recognize cases o f neonatal tetanus. The entire community should be aware that tetanus is a major killer o f newborns and that it can be prevented by (1) immunizing the mother prior to delivery, (2) assuring that the delivery is carried out and the cord cut under clean conditions, and (3) by ensuring that no unclean dressings are placed on the cord while it is healing.

Participation du public

H faudrait encourager l’information et l’éducation sanitaires du public à l’appui de la stratégie nationale de prévention du tétanos du nouveau-né, en prenant les mères pour cible principale.

D faudrait s’assurer de la participation des collectivités à la lutte contre cette maladie. Des informations spécifiques concernant le téta­

nos du nouveau-né devraient être fournies aux chefs des collectivités (notamment aux chefs religieux). On devrait s’efforcer d'obtenir leur aide pour enseigner aux accoucheuses et aux mères à dépister les cas de tétanos du nouveau-né. La communauté toute entière devrait être informée de ce que le tétanos est une maladie meurtrière pour les nouveau-nés et qu’elle peut être évitée en 1) vaccinant la mère avant l’accouchement, 2) veillant au respect des conditions d'hygiène néces­

saires pour pratiquer les accouchements et couper le cordon, et 3) veillant à la propreté des pansements appliqués sur le cordon ombi­

lical durant sa cicatrisation.

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Wldy Eptdem Rec: No. 1 8 -7 May 1982 - 142 - Relevé epulem hebd. N° 18 - 7 mai 1982

Ed i t o r i a l No t e — The meeting was a valuable and successful ini­

tiative o f EMRO and SEARO; the survey results and discussions considerably enlarge existing knowledge o f the magnitude and epi­

demiology o f neonatal tetanus in the Regions.

On the basis o f the data thus generated. Ministries o f Health will be in a better position to assess the relative priority o f the neonatal tetanus problem and to plan and evaluate the neonatal tetanus control programmes. The meeting's recommendations will be pursued by WHO at country, regional and global levels.

No t ed el a Ré d a c t i o n. — Cette réunion est une initiative utile et réussie du Bureau régional de la Méditerranée orientale et du Bureau régional de l'Asie du Sud-Est; les résultats de l’enquête et les discus­

sions enrichissent considérablement notre fonds de connaissances sur l'ampleur et l’épidémiologie du tétanos du nouveau-né dans ces régions.

Sur la base des données ainsi recueillies, les ministères de la santé seront mieux en mesure d’évaluer la priorité relative du problème du tétanos du nouveau-né et de planifier et d’évaluer le programme de lutte contre cette maladie. Les recommandations de la réunion seront prises en considération par le FEV aux niveaux national, régional et mondial.

YAW S A N D YELLOW FEVER SURVEILLANCE

Gh a n a — In January 1981, the government o f Ghana and four

major donors (USAID, WHO, UNICEF, EEC*) began a project to interrupt the precipitous increase in the prevalence o f yaws and to contain the spread o f yellow fever. The project is intended to support the Ghanaian government's overall goal of providing the most effec­

tive health care at the most reasonable cost to the greatest number of people.

By the end o f 1981, participants in the project had examined 803 437 people (total population about 11 million) for yaws and had treated 544 469 (yaws patients and their contacts), each with a single injection of long-acting penicillin. In the project, 292 037 children were vaccinated against yellow fever, 55 791 against measles, 120 793 against tuberculosis, and 125 715 women of childbearing age were vaccinated against tetanus. In the areas surveyed, coverage of the target population with penicillin treatment and yellow fever vaccine slightly exceeded the project objective of 80%. The anti-yaws strategy included the use of mobile teams and the assurance that fixed health facilities received regular supplies o f penicillin for treating patients and their contacts. However, mainly because o f shortfalls in gasoline supplies, the mobile teams were only able to carry out their field activities on about 43% o f the intended days o f operation.

In the surveyed villages o f heavily affected Ashanti, Eastern and Central Regions, the prevalence of persons with active yaws was reduced by the end o f 1981 to 53/100 000 population from the 1980 level of 703/100 000.

Ed i t o r i a l No t e- This project demonstrates the feasibility of halt­

ing the resurgence of yaws in Ghana, where the numbers of cases o f that disease reported each year increased almost ten-fold between 1969 and 1979. Moreover, this was accomplished while persons in the same villages were being vaccinated against other important infec­

tious agents. In recent years several other countries, particularly in West Africa, reported large numbers of cases o f yaws and/or endemic, non-venereal syphilis. It is hoped that the impact o f this project and the methods used in it will stimulate other countries with similar public health problems to reconsider what might be accomplished in their own epidemiological situations.

* USAID (United States Agency for International Development), WHO (World Health Organization), UNICEF (United Nations Children’s Emergency Fund), EEC (European Frannmic Community).

SURVEILLANCE D U PIA N ET DE LA FIEVRE JAU NE

Gh a n a— En janvier 1981, le Gouvernement du Ghana et quatre

donateurs (USAID, OMS, FISE, CEE*) ont entrepris un projet visant à arrêter l’augmentation rapide de la prévalence du pian et à contenir la propagation de la fièvre jaune. Ce projet appuie les efforts du Gouvernement pour assurer au coût le plus raisonnable les soins de santé les plus efficaces au plus grand nombre d’habitants.

A lafinde 1981, les participants au projet avaient procédé à 803 437 examens de dépistage du pian (population totale de l’ordre de 11

m i l l i o n s ) et avaient assuré 544469 traitements (cas et contacts) par une injection unique de pénicilline à effet prolongé. Dans le cadre du projet, 292 037 enfants ont été vaccinés contre la fièvre jaune, 55 791 contre 1 rougeole, 120 793 contre la tuberculose et 12 5 715 femmes en âge de procréer ont été vaccinées contre le tétanos. Dans les régions soumises à l’enquête, l’objectif du projet a été légèrement dépassé, puisque le traitement à la pénicilline et la vaccination antiamarile ont couvert un peu plus de 80% de la population cible. La stratégie de lutte contre le pian reposait sur l’utilisation d’équipes mobiles et sur l’ap­

provisionnement régulier des établissements de santé fixes en péni­

cilline pour le traitement des cas et des contacts. Or, en raison des pénuries répétés de carburant, les équipes mobiles n’ont pu exécuter leurs activités de terrain que durant 43% environ des jours de travail prévus.

Dans les villages étudiés des régions fortement touchées — Achanu, régions orientale et centrale — la prevalence des cas de pian évolutif, qui était en 1980 de 703 pour 100 000 a été ramenée à la fin de 1981 à 53 pour 100 000.

No t ed el a Ré d a c t i o n: Ce projet montre qu’il est possible d’arrêter la réapparition du pian au Ghana, où le nombre des cas rapportés chaque année a pratiquement décuplé entre 1969 et 1979. En outre ce résultat a été atteint tandis que les habitants des mêmes villages étaient vaccinés contre d’autres agents infectieux importants. Ces dernières années, plusieurs autres pays, en Afrique occidentale sur­

tout, ont signalé de nombreux cas de pian et de syphilis endémique non vénérienne. On espère que l’impact de ce projet et les méthodes employées inciteront d’autres pays où se posent des problèmes de santé publique semblables à reconsidérer ce qui peut être frit dans leur situation épidémiologique particulière.

* USAID (United S ates Agency for International Development), OMS (Organisation m/indiaU A * Jg SaBtéX (Fonds ^ Matrone ITnîne pOUT l’F.nfanr*) f*FF {("‘nm m nnaulf»

économique européenne).

(Based on/D’après: A report from the Ministry o f Health, Ghana.) RIFT VALLEY FEVER

Following its dramatic appearance in Egypt in 1977, Rift Valley fever (RVF) has come into prominence as a potential international virus disease problem. The disease has been known in East and South Africa for some 50 years, affecting mainly cattle and sheep and occa­

sionally causing mild illness in man. The epizootic in Egypt alerted countries in the Middle East to the possibility of an extension o f the disease outside its known foci Furthermore, for the first time, a high number of human cases, often severe and sometimes fatal, occurred.

The emergency also clearly demonstrated the need for efficient mechanisms to deal with the introduction in a country of a hitherto unknown disease. To get a consensus on how to free the RVF emerg­

ing problem ; how to prevent the introduction o f the disease in recep­

tive areas and bow to contain the disease in case o f outbreaks, WHO called a consultation on Rift Valley lever in Geneva in June, 1981. The report o f the meeting has now been issued in die WHO Offset Pub­

lication Series (No. 63) : Rift. Valley Fever: A n Emerging H um an and Anim al Problem. 1

The report concentrates on two main issues, i.e. bow to prevent the extension o f the disease to RVF-free areas and how to contain out­

breaks before they take undue foil o f animal and human life and

> This publication priced at Sw Fr. 6 is available in English through any WHO sales agent The French edition is in preparation, A special quotation for bulk orders is obtainable from the Distribution and Sales Service, WHO, 1211 Geneva 27, Switzerland.

LA FIÈVRE DE LA VALLÉE DU RIFT

Depuis son apparition spectaculaire en 1977 en Egypte, la fièvre de la vallée du Rift (FVR) a conquis une place en vue parmi les maladies virales susceptibles de devenir un problème d’importance internatio­

nale. La FVR est connue en Afrique orientale et australe depuis une cinquantaine d’années et frappe principalement les bovins et ovins, provoquant occasionnellement une maladie légère chez l’homme.

L’épizootie égyptienne a alerté les pays du Moyen-Orient à la possi­

bilité d'une extension de la maladie au-delà de ses foyers connus. De plus, on a enregistré pour la première fois chez l’homme un grand nombre de cas graves et parfois mortels. L’épizootie a aussi clairement démontré la nécessité de mécanismes efficaces pour faire face à l’in­

troduction dans un pays d’une maladie jusque-là inconnue. Afin de dégager un consensus pour déterminer comment réagir au problème FVR naissant, comment éviter l’introduction de la maladie dans des zones réceptives et comment l’endiguer en cas de poussée, l’OMS a convoqué à Genève, en juin 1981, une consultation sur la fièvre de la vallée du Rift. Le rapport de la réunion a maintenant été publié dans la Série des Publications offset de l’OMS (N° 63) : Lafièvre de la vallée du R ift: un problème naissant pour l'hom m e e t l'anim al.1

Le rapport se concentre sur deux grandes questions, à savoir com­

ment éviter l’extension de la maladie aux zones indemnes de FVR et comment endiguer les poussées de la maladie avant que la morbidité

1 Cette publication dont le pnx est de 6 Fr.s. est disponible en auprès de tous les dépositaires OMS. L'édition française est en préparation. Des conditions spéciales pour des achats en quantité peuvent être obtenues auprès du Service de Distribution et de Vente, OMS, 1211 Genève 27, Suisse.

(7)

WklyEpukm Rec No 18 - 7 May 1982 - 143 - Relevé épidérn. hebd. : N° 1 8 -7 mai 1982

health. In both instances surveillance is fundamental.

Although it is not clear what vectors are involved in the transmis­

sion ofthe virus in the different RVF-endemic areas the density o f the local mosquito population should be monitored. In order to M o w the periodic fluctuations in RVF prevalence over several years, sentinel herds o f cattle or flocks o f sheep can be tested serologically for RVF antibodies. Careful monitoring of clinical disease and pathological changes in animals and man can provide an early warning. To this should be coupled seroepidemiological studies and etiological inves- ngations in the laboratory. The report outlines several laboratory techniques for the investigation of the virus, the virus antigen and for serological studies. Periodic serological testing o f human and domes­

tic animal populations in areas where RVF is not indigenous will establish the presence or absence o f RVF antibody. Special precau­

tions must be taken in handling RVF-infected material. Laboratory workers should have been immunized. Specimens investigated in RVF-free areas should be handled according to the procedure required for risk group III agents.1 2 Material obtained from human cases with haemorrhagic fever should be handled with extreme cau­

tion until all other haemorrhagic diseases have been ruled o u t

Several RVF vaccines have been developed and are available. A live attenuated veterinary vaccme may be used in areas where RVF is endemic. The vaccine is inexpensive, can be made available m large quantities and is highly effective. One disadvantage is the risk o f abortions or foetal abnormalities when given in early pregnancy.

There is also a risk o f reversion of the attenuated virus to the virulent form. It should therefore never be used in RVF-free areas. In such areas an inactivated vaccine can be used. This vaccme is safe, but less effective than the live one in that it may not produce long-lasting immunity unless inoculated at least twice. An inactivated vaccine is also available for the immunization of humans. It is costly and diffi­

cult to produce in large quantities and should be reserved for persons in occupations that involve a high risk of exposure to the virus.

Other approaches to control RVF transmission are directed to­

wards the virus vector. Plans for vector control in emergencies and in interepizootic periods are outlined in the report. Attention should also be payed to the international trade of animals and slaughtering prac­

tices. The report proposes a contingency plan to meet the extension of RVF into hitherto ‘clean’ countries, and finally outlines areas for further studies on RVF.

! See No. 20, 1979, pp. 154-156.

et la mortalité animates et humaines n’atteignent un niveau excessif.

Dans tes deux cas, la surveillance joue un rôle fondamental Bien que la nature des vecteurs responsables de la transmission du virus dans tes differentes zones d’endémidlé soit mal connue, il con­

vient de surveiller la densité de la population locale de moustiques.

Afin de suivre les fluctuations périodiques de la prevalence FVR sur plusieurs années, des troupeaux sentinelles de bovins et d’ovins peu­

vent être soumis à des examens sérologiques pour déceler la présence d’anticorps FVR. Une surveillance attentive des aspects cliniques de la maladie et des modifications pathologiques chez l'animal et chez l’homme peut donner l’alarme. Ces mesures doivent être accompa­

gnées d’études sêro-épidémiologiques et de recherches étiologiques en laboratoire. Le rapport donne un aperçu de plusieurs techniques de laboratoire pour les recherches sur le virus et l’antigène du virus et pour tes études sérologiques. Des examens sérologiques périodiques de la population humaine et des animaux domestiques dans tes zones où la FVR n’est pas indigène permettra d’établir la présence ou l’ab­

sence d’anticorps FVR. Des précautions particulières s’imposent lors de la manipulation de matériel infecté de FVR. Les travailleurs de laboratoire doivent être préalablement vaccinés. Les échantillons étu­

diés dans les zones indemnes de FVR doivent être manipulés confor­

mément à la procédure prévue pour les agents du groupe de risque ILL2 Le matériel obtenu de cas humains atteints de fièvre hémorragique doit être manipulé avec le plus grand soin tant que toutes les autres maladies hémorragiques n’ont pas été exclues.

Plusieurs vaccins FVR ont été mis au point et sont disponibles. Un vaccin vivant atténué à usage vétérinaire peut être utilisé dans les zones d’endémicité. Le vaccin est peu coûteux, très efficace et livrable en grandes quantités. Un de ses désavantages est d’accroître le risque d'avortement ou d’anomalie foetale lorsqu’il est administré en début de gravidité. Il existe également un risque de réversion du virus atté­

nue à sa forme virulente. Le vaccin ne doit donc jamais être utilisé dans les zones indemnes de FVR. Il peut alors être remplacé par un vaccin inactivé. Celui-ci est sans danger mais moins efficace que te vaccin vivant en ce sens qu’il risque de ne pas assurer une immunité durable s’il n’est pas inoculé au moins deux fois. Un vaccin inactivé est également disponible pour la vaccination humaine. U est coûteux, difficile à produire en grandes quantités et doit être réservé aux per­

sonnes qui professionnellement courent un grand risque d’exposition au virus.

On peut aussi aborder la lutte contre la transmission de la FVR du point de vue du vecteur du virus. Des plans de lutte antivectorielle en cas d’urgence et en période interépizootique sont esquissés dans le rapport II convient également de se préoccuper attentivement du commerce international d’animaux et des pratiques d’abattage. Le rapport propose un plan d’intervention pour répondre à l’extension de la FVR dans les pays jusque-là «épargnés» et dorme enfin un aperçu des domaines dans lesquels d’autres études sur la FVR pourraient être effectuées.

1 Voir N ° 20, 1979, pp. 154-156

RABIES SURVEILLANCE

France — In 1981, the vulpine rabies enzootic in France followed the expected course. The total number o f domestic animals o f all species with rabies, which was 306 in 1980, rose to 608 in 1981, ie . doubled, whereas the number o f wild animals o f all species found to have rabies rose during the same time only from 1 293 to 1 741.

Thus, the real fluctuations in the vulpine rabies enzootic should be determined on the basis o f the incidence o f the disease in domestic animals, and no longer on the basis of the recorded incidence in wild animals, so great have been the variations in the number o f positive diagnoses o f rabies in these species since 1976.

The upsurge in cases is not due to a spectacular spread o f the disease geographically (24 Departments affected in 1977, as against 25 in 1981), but very specifically to the reactivation o f old foci.

The long-term cycle o f rabies in France is considered to be a five- year one. This concurs with what has been observed in other coun­

tries, namely that it reflects the cycles imposed upon it by the biology of the fox and the positive or negative effects o f human activity.

(Based on/D ’après : Bulletin épidémiologique

SURVEILLANCE DE LA RAGE

France — En 1981 l’évolution de l’enzootie de rage vulpine en France s’est déroulée tel qu’il était attendu. Le nombre total des ani­

maux domestiques enragés, toutes espèces réunies, qui était de 306 en 1980 est passé à 608 en 1981, c’est-à-dire qu’il a doublé, alors que le nombre des animaux sauvages déclarés enragés toutes espèces réu­

nies, n’est passé dans le même temps, que de 1293 à 1 741.

C est donc au niveau de l’incidence die la maladie sur les animaux domestiques qu’il faut rechercher tes fluctuations effectives de l’en- zootie de rage vulpine et non plus au niveau de l’incidence enregistrée au niveau des animaux sauvages, tant est biaisé depuis 1976le nombre des diagnostics positifs de rage portés sur ces espèces.

Cette flambée n’est pas consécutive à une avance spectaculaire du front de la maladie (24 départements atteints en 1977 contre 25 en 1981) mais, très précisément, à une reviviscence de foyers anciens.

Le cycle pluriannuel, de la rage en France s’est établi avec une périodicité de cinq ans, ce qui est tout à fait conforme à ce que l’on a observé dans d’autres pays où la rage suit également tes cycles qui lui sont imposés par la biologie du renard et les actions empêchantes ou favorisantes qui découlent de l’activité humaine.

mensuel, No. 12, décembre 1981, Centre national d’études sur la rage.) INFLUENZA SURVEILLANCE

Au s t r a l i a(23 April 1982). — A strain o f an influenza B virus was isolated from a sporadic case in an elderly person in the Melbourne area in April 1982. The virus was preliminary characterized as B/Sin- gapore/222/79-like.

Be l g i u m(27 April 1982). — Three strains o f influenza B viruses preliminarily characterized as B/Singapore/222/79-like were isolated from cases occurring in small outbreaks in March 1982.

SURVEILLANCE DE LA GRIPPE

Au s t r a l i e(23 avril 1982). — Une souche de virus B a été isolée sur un cas sporadique — il s’agissait d’une personne âgée de la région de Melbourne — en avril 1982. Le virus a été provisoirement classé comme analogue à B/Singapore/222/79.

Be l g i q u e(27 avril 1982). — Trois souches de virus B provisoire­

ment classées comme analogues à B/Singapore/222/79 ont été isolées sur des patients frappés par de petites flambées de grippe en mars

1982.

(8)

Wkty Epidem. Rec> : Ko. 18 — 7 May 1982 - 144 - Relevé epidem. hebd . N° 18 - 7 mai 1982

Finland(24 A pril 1982). — Sm all outbreaks and sporadic cases o f influenza-like illness occurred in m ilitary cam ps in A pril 1982. Two strains o f influenza A fH lN l) viruses were isolated and are being further investigated. Some cases o f influenza A (H1N1 and H3N2 subtypes) and influenza B were also diagnosed serologically in cases among m ilitary recruits.

Fin l a n d e(24 avril 1982). — De petites flambées et des cas spora­

diques d’affections d’allure grippale se sont déclarés dans des camps m ilitaires en avril 1982. On a isolé deux souches de virus grippaux A (H1N1) qui font actuellem ent l’objet d’examens plus approfondis.

Des examens sérologiques ont d’autre part révélé chez des recrues la présence de quelques cas de grippe A (sous-types H 1 N I et H3N2) et de grippe B.

SURVEILLANCE O F ACUTE RESPIRATORY DISEASES Respiratory Syncytial Virus

Brazii. (23 A pril 1982). — Since the beginning o f March 1982, the laboratory surveillance o f acute respiratory diseases carried out in Rio de Janeiro by the Instituto Oswaldo C ruz has shown an increasing num ber o f respiratory syncytial virus (RSV) infections associated with lower respiratory tract diseases in infants and young children.

The virus has been dem onstrated by direct immunofluorescence, and in some cases by virus isolation from nasopharyngeal specimens. In all, 89 o f the 233 specimens collected between 9 M arch and 20 April from outpatient departm ents o f eight hospitals in Rio were RSV positive.

SURVEILLANCE D ES M ALADIES RESPIRATOIRES AIGUËS Virus respiratoire syncytial

Br é s il(23 avril 1982). — Depuis le début de m ars 1982, la surveil­

lance en laboratoire des maladies respiratoires aiguës assurée à Rio de Janeiro par l’Instituto Oswaldo Cniz a révélé un nom bre croissant d’infections par virus respiratoire syncytial (VRS) associées à des m aladies des voies respiratoires inférieures chez le nourrisson et le jeune en fan t Le virus a été mis en évidence par immunofluorescence directe e t dans certains cas, par isolem ent du virus à partir de prélè­

vem ents nasopharyngiens. Au total, 89 des 233 échantillons recueillis entre le 9 m ars et le 20 avril dans les services am bulatoires de huit hôpitaux de Rio se sont révélés positifs.

DISEASES SUBJECT TO THE REGULATIONS - MALADIES SOUMISES AU RÈGLEMENT Notifications Received from 30 April to 6 May 1081

- Notifications reçues du

30 avril au 6 mai 1982

C C ases-C as D D eaths-D écès F P on

A A irport - A éroport

. . . Figures n o t yet received - Chiffres non encore disponibles i Im ported cases - Cas im portés

r Revised figures - Chiffres révisés s Suspected cases - Cas suspectés

PLA G U E-P E S T E America - Amérique

C D

BRAZIL - BRÉSIL 29.IV •

Cearâ State

Ipu M u n ic ip io ... 2s 0 Jardim M u n icip io ... ls 0

1 D ate o f telegram /D ale du télégram me.

CHOLERA + - CHO LÉRA t Africa - Afrique

C D

BURUNDI 1-31.XH

... 114 0

C D

SOUTH AFRICA 23-29.1V

AFRIQUE DU SUD

... 506 8

Z A ÏR E -Z A ÏR E 6-12X11

... 24 0 Asia - Asie

C D

TH A ILA ND -TH A ÏLA N D E 11-17.IV

... 17 0

t The to tal Dumber o f cases and deaths repotted for each country occuned in infected areas already published, o r in newly infected areas, see below / Tous les cas et décès noti­

fiés pour chaque pays se sont produits dans des zones infec­

tées déjà signalées ou dans des zones nouvellem ent infectées, voir cw tesscus.

YELLOW FEVER - FIÈVRE JAUNE America - Amérique

C D

BOLIV IA -B O L IV IE 4V>

Beni Department

ItenezProvince ... l r ...

28.1 V

Santa Cruz Department

Andrés Ibanez Province . . . 1j ...

1 n«tp o f tdegram /D ate du télégram me.

Newly Infected Areas as on 6 May 1982 - Zones nouvellement infectées au 6 mai 1982

F or criteria used in com piling th is Est, see N o. 38,1981, page 304 - Les critères appliqués pour la com pilation de cette liste s o u publiés dans le N ° 38,1981, â la page 304 T he com plete ü st o f infected areas was last published m W EE N o. IS,page 120. It should

be brought up to date by consulting the additional inform ation published subsequently in the WER regarding areas to be added o r rem oved. The com plete list is usually published once a

U liste com plète des zones infectées a paru dans le REH N ° 1 S, page 120. P our sa mise a jo u r, ü y a lieu de consulter les Relevés publiés depuis lors où figurent les listes de zones à ajouter et à supprim er. La hste com plète est généralem ent publiée une fois p ar m ois.

PLAGUE - PESTE CHOLERA - CHOLÉRA A s ia - A sie YELLOW FEVER - FIÈVRE JAU N E

Am erica - Amérique A frica - Afrique THAILAND - THAÏLANDE Am erica - Amérique

B R A ZIL-B R É S IL BURUNDI Bangkok Metropolis BOLIVIA - BOLIVIE

Cearâ State Bururi Province Pathum W an D istrict

Jardim M tw idipo Rumongé A rrondissem ent Songkkla Province

Songkhla D istrict Itenez Province

Areas Removed from the Infected Area List between 30 April and 6 May 1982 Zones supprimées de la liste des zones infectées entre les 30 avril et 6 mai 1982

F or criteria used m com piling this list, see N o. 38, 1981, page 3 0 4 -L e s critères appliqué» pour la com pilation de cette liste sont publiés dan» le N ° 38,1981, à la page 304.

PLAGUE - PESTE A in e . - Afrique MADAGASCAR

Antananarivo Promue Antsirabe S. Préf.

Antsahakely D istrict Fianarantsoa Province

Ambositra S. Préf.

K ato D tstnct

CHOLERA - CHOLÉRA Africa - Afrique CAMEROON, U NTIED R EP. O F CAMEROUN, REP.-UNŒ DU

Cameroun Oriental Bénoué Département G aroua A rrondissem ent

A sia - Asie TH A ILA ND -TH A ÏLA N D E

Bangkok Metropolis K hlong San D istrict Lat Krahang D istrict R ai B urani D istrict Yan Nawa D istrict

Price o f the Weekly Epidemiological Record Prix du Relevé épidémiologique hebdomadaire

A nimal subscription - Abonnem ent annuel ... ... Fr. s. 100.-

7.800 V.82 PRINTED IN SWITZERLAND

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