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Agrégation des sciences mathématiques (1896). Solution du problème de mécanique rationnelle

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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

E. F OUYÉ

Agrégation des sciences mathématiques (1896). Solution du problème de

mécanique rationnelle

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 17 (1898), p. 237-244

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1898_3_17__237_0>

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(2)

AGRÉGATION DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ( 1 8 9 6 ) . SOLUTION DU PROBLÈME DE MÉCANIQUE RATIONNELLE;

PAU M. E. FOUYÉ, Agrégé de Mathématiques.

Dans un plan vertical est fixé un disque circu- laire A dont la circonférence est dépolie.

I. Un point pesant P est placé sans vitesse initiale sur la circonférence du disque A, dans le voisinage du point le plus haut du disque A :

i° On demande de déterminer l'angle minimum CL que doit faire le rayon qui passe par le point P avec la verticale dirigée vers le haut pour que le point P cesse d^être en équilibre ;

2° Si le point P est placé sur le disque sans vitesse initiale, de manière que le rayon qui passe par le point P fasse avec la verticale un angle un peu plus grand

que a, le point P glisse d'abord sur le disque, puis quitte le disque. On demande de former Véquation qui donne Vangle de la verticale avec le rayon qui passe par P, lorsque ce point P 5e détache du disque pour tomber librement.

II. Sur le disque circulaire A, dans le plan de ce disque, on place un deuxième disque circulaire pesant B qui est homogène et dont le rayon est égal à la moitié du rayon\du disque A. La circonférence de B est dé- polie, en sorte que les deux disques frottent Vun sur Vautre; on néglige la résistance au roulement. A Vorigine, le disque B est sans vitesse et le rayon du disque A aboutissant au point de contact des deux

(3)

disques fait avec la verticale ascendante un angle aigu p.

Entre quelles limites doit être compris (3 pour que le disque B roule d'abord sans glisser sur le disque A ?

En admettant que le disque 13 commence par rouler, étudier son mouvement et former les équations qui donnent : i° l'angle que fait avec la verticale ascen- dante le rayon de A qui passe par le centre de B à l'instant ou cesse le roulement simple sans glissement, 2° l'angle analogue à Vinstant ou le disque B se dé- tache de A. Dans les deux questions, on désignera par f le coefficient du frottement de glissement.

1. i° Prenons pour unité de masse la masse du point P ; en ce point sont appliquées trois forces : le poids g, une force F tangente au cercle et une force

normale N. Cherchons à quelles conditions le point P sera en équilibre. En projetant sur la tangente et sur la normale en P les trois forces énoncées précédemment, nous devons avoir •

F —

la somme des moments des forces par rapport au point P est évidemment nulle; il ne reste plus qu'à écrire l'iné- galité

F l / N ou tanga< ƒ = tangcp.

(4)

c'est-à-dire

a % ©•

Donc, dès que Ton aura a><p, le point cessera d'être en équilibre.

a° Les équations du mouvement du point sont

dv r«

-y- = # sin a — F. — = g cos a — N.

" ' ? O n a de plus

F = / N , <> = pa' (p, rayon du disque A).

O n peut d o n c é c r i r e les équations du m o u v e m e n t a." = — sin a — - - » a'2 — 's cos a •

P ? P P On en déduit par l'élimination de N l'équation

a" — / a '2= ^ ( s i n a — / c o s a )

OU

/ a - — -- ( sin a — / c o s a ),

'x (h J p ^

et, en i n t é g r a n t ,

a '2= C eJ/ a - ° ' ^ [ ( ^ /2— i)cosa — 3 / s i n a ] . Pour déterminer la constante C, remarquons qu'au dé- but du mouvement, on a

a = a0, aj) = o.

donc

^ ^ [(2/2 - Ï) cosao— 3 / s i n a0] . On a donc

2— i) cosa0— 3 / s i n a0] e2

(5)

Lorsque le point P se détachera du disque pour tomber librement, on aura

N = o,

c'est-à-dire, en vertu des équations du mouvement,

a - — —cosa.. g P

L'équation demandée est donc

[( 2ƒ2 — \ ) cos a0 — 3 ƒ sin a0 ] e2/ ^ - a0) ! = Cos a OU

3 cosa -v 6 ƒ sin a -f~ 2.[(vf-— i) cosa0— 3 / s i n a0] gî-Aa-a,,' — o.

II. Soit p le rayon du disque B, celui du disque À sera ap; prenons pour unité de masse la masse du

Fig. 2.

disque B ; les é q u a t i o n s d u m o u v e m e n t du centre (£, T,) du disque B s e r o n t

$"r= — F cosa -+- N sin a, r" = Fsina -+- N cosa — g.

O n a

£ = 3 p s i n a , d'où £ " = 3 p ( c o s a a " — s i n a a '2) , rj — 3 p cosa, d'où' r/' = — 3 p(sin aa'-f- cosaa'2 ) .

(6)

Les équations du mouvement pourront alors s'écrire

— F cosa -+- N sin a = 3p(cosaa"— sin aa'2), F sina -h N cosa — g = — 3p(sinaa"-f- cosaa'2).

Multiplions-les par sin a, cosa et ajoutons, puis par

— cosa, sina et ajoutons, nous aurons

(i) N— £ - c o s a = — 3pa'*, ('i) F — £-sina — — 3pa".

Le théorème des moments, appliqué à l'axe perpen- diculaire au plan du disque B et passant par son centre donne

0 étant l'angle d'un rayon üxe Bl du disque B avec une direction fixe, la verticale descendante. Si le disque B roule sur le disque A, en choisissant convenablement le rayon (ixe Bl, on aura

0 = 3a, d'où 0"=3a";

par suite, on a

(3) 3pa" = 2F.

Éliminons F entre (2) et (3), on a

a, = -£• s i n a ,

d'où, en intégrant, 9P

a'2 = ( --J- ) = — (cosp — cosa) ({3 valeur initiale de a),

\dt J 90 et, par suite,

(4) - i / g ' f '

De ( 2 ) et ( 3 ) o n tire (5)

(7)

( 24 a ) Au début du mouvement, on a

a == p, a' = o : réquatioii (i) donne

N = # c o s p , et l'équation (5)

_ g sin ft

" ~ 3 ~ ~ '

et, puisqu'il y a roulement, on a nécessairement c'est-à-dire

tang 3 < 3/.

Donc f> doit être compris entre s et co, OJ étant tel que tango) - - 3 / , et s aussi petit que l'on veut, mais ^é o ; pour £ = o, il y a équilibre.

Supposons p ainsi choisi; le mouvement du centre du disque B est alors donné par l'équation ( 1): on doit avoir

cos^>cosa ou a > fi,

a va donc en augmentant, le radical doit être pris avec le signe -\-.

On a

N = # cos a — 3pa'2 = ^- (7 cos a — 4 cos jB), _ ^' sina

a allant en augmentant, F augmente et N diminue; il arrivera un moment où l'on aura

c est-à-dire

(6) sina—/(j cosa — 4 cos P) = o.

Pour a = p, on a

sinp — 3/cosP < o , car tangP < 3 / ;

(8)

( 243 ) .pour a = go°, on a

l -+- \f COS j3> O.

Donc l'équation (6) admet une racine fi{ comprise entre [3 et 900.

Le roulement simple sans glissement cessera donc, dès que a atteindra la valeur [3|. A partir de ce mo- ment, les équations du mouvement changent ; ce sont

\ — g cos a = — 3pa'2, F — g sin a = — 3 pa", pG"=2F et F = ƒ N.

Eliminons N entre les deux premières, où l'on a rem- placé F par ƒ N, nous aurons

(7) a"-/a'«= 3^(sina-/cosa),

d'où

a'2 = Ge2/a-i- -—-— TT- [i^/2— 1) cos a — 3 ƒ sin a ] . Pour déterminer la constante C, écrivons que pour a = j3j

9?

Nous aurons

avec

sinpt = ƒ(7 cos pt — 4 cos p ).

L'équation (7) montre que le centre du disque B se meut comme un point pesant placé sur un disque con- centrique à A, de rayon 3p, la pesanteur et le coefficient de frottement restant les mêmes.

(9)

On a

0"r=6y ——* f (cosa -+- if sina) —

Le disque B quittera Je disque A lorsque N s'annulera, c'est-à-dire lorsque 0" s'annulera; l'angle a correspon- dant sera donné par l'équation

£ - c e *- fx=o -

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