• Aucun résultat trouvé

Sur le théorème de Lagrange en hydrodynamique

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Sur le théorème de Lagrange en hydrodynamique"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

H. V ILLAT

Sur le théorème de Lagrange en hydrodynamique

Nouvelles annales de mathématiques 4

e

série, tome 10

(1910), p. 282-284

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1910_4_10__282_0>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1910, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

( 282 )

[S2a]

SIK LE THÉORÈME DE LAGRANGE EN HYDRODYNAMIQUE;

PAR M. H. VILLAT.

On sait que le théorème de Lagrange relatif au mouvement des fluides parfaits est ainsi conçu :

Supposons que dans le fluide en mouvement il existe un potentiel uniforme Q(#, y, z, t) pour les accélérations. Dans ces conditions, si les tourbillons sont nuls à un instant déterminé t = o, ils seront nuls à tout instant t.

La démonstration suivante, presque intuitive, et que je crois nouvelle, présente peut-être quelque intérêt.

Prenons les variables de Lagrange. Soient a, 6, c, les coordonnés initiales d'un élément fluide à l'instant t = o; soient

x = f ( a , b , c , t ) , y = g ( a , b , c, t ) , z = h ( a , b , c , t )

les coordonnées du même élément à l'instant t.

Désignons enfin par u, y, w les projections de la vitesse de cet élément au même instant t. On sait qu'on a pendant toute la durée du mouvement

du ôQ dv dQ dw àQ (*' ~dt=7x3' ~dt=~dyy ~dt = ~àz

(cf. APPELL, Mécanique rationnelle, t. III, n° 729).

Ceci posé, dire que les tourbillons sont nuls à l'ins- tant t est équivalent à la condition suivante : à cet instant, pour toute ligne L fermée prise dans le fluide,

(3)

l'intégrale

J = I u dx -+- v dy -4- w dz

est nulle.

Soit Lo la position de la ligne fluide L, dont on suivra la déformation avec le temps, à l'instant t = o. Par hypothèse, l'intégrale précédente est nulle pour t = o quelle que soit la ligne Lo fermée considérée à cet instant dans le fluide.

Appelons s un paramètre propre à fixer la position du point (abc) sur la ligne Lo, et variant de zéro à S lorsque ce point décrit cette ligne en entier. Par exemples sera l'arc de la courbe Lo compté à partir d'une origine arbitraire, et S sera la longueur de la courbe tout entière. Quand s variera de zéro à S le point (xyz) décrira la ligne fluide fermée L. Nous désignerons par x\, y's 1 z\ les dérivées de x, y, z, par rapport au paramètre s, dont ils sont fonctions par l'intermédiaire de a, 6, c.

On peut alors écrire

= / (ux'g -h vys-+- wz's) ds.

*JQ

Nous allons faire voir que la dérivée -r- de J, par rap- port au temps, est toujours nulle. 11 en résultera que l'intégrale J géra constante, et par suite qu'elle sera toujours nulle, puisqu'elle est nulle pour t = o. Le théorème de Lagrange sera alors démontré.

On a

, , dw

(4)

( 284 ) Mai< il vient, d'après ( i ) ,

'S (du , dv , dw , f (du , dv . dw

Puis on peut écrire

et de même

dxs

~dt ds\d i

~df

dz's

~dt (dx\

\dt)

= Tsy

uw

= ~ds

Par suite, il vient

rS ( dx dy' dz\ _ Jo \ dt dt dt)

X \ dt ^V 'dt ^W dt ) S

- f - ç>2 _{_ ( ^ 2 I = o

J ft

En revenant à (2), on voit bien qu'on a -7- = o, et le théorème est démontré.

Références

Documents relatifs

C'est dans l'Ouvrage de Thomson et Tait : Natural Philosophy qu'il a été fait, pour la première fois, application des équations de Lagrange à la détermination des actions exercées

5/ Sur le document 4, calcule les vitesses du lièvre sur les différents trajets (en m/s) Ecris une phrase pour justifier que lièvre accélère par rapport à la route. Si la

L’idée est de montrer que cette fonction satisfait le théorème

[r]

Le pgcd de u n et u n+1 doit diviser (−1) n d’après la relation que nous venons de démontrer. Dans ce cas, le pgcd vaut 1 dans chacun des cas et la conclusion est

1) Pas la peine d’aller chercher tr`es loin on se rappelle qu’une famille form´ee d’un vecteur est libre si et seulement si ce vecteur est non nul. La base canonique de R 4 est

II.2 Mouvement d'une particule chargée dans un champ électrique uniforme On étudie une particule chargée de charge électrique q positive et de masse m,.. modélisée par un point

On étudie une pierre de masse m lancée à partir d’un point O pris comme origine du repère carté- sien?. La pierre est lancée avec une