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Temps, rythmes et temporalités en géographie

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Academic year: 2022

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Rencontres scientifiques de l'Institut de Géogranphie

(Forum des doctorants de Géographie de Paris)

8 Avril 2011

Appel à communications

Temps, rythmes et temporalités en géographie

Histoire et géographie sont en France deux disciplines particulièrement liées. Enseignées ensembles dans le primaire et le secondaire, la Géographie a pourtant longtemps eu du mal à s'affirmer comme l'égale de l'Histoire. S'en est parfois suivie la volonté de minorer la dimension temporelle dans certains courants épistémologiques de la géographie. Si cette année, le Temps, est au coeur des rencontres que nous organisons à l'Institut de Géographie, il faut le comprendre comme une volonté de montrer que tout géographe, face à son sujet, face à son terrain, est également pris dans ses rouages. Constitutif des cultures, mais aussi de la nature, il est sans aucun doute l'autre critère avec lequel le géographe doit compter. Ce sujet, extrêmement vaste, nous a paru pertinent dans la mesure où il permet à chacune des disciplines s'épanouissant au sein de l'école doctorale de géographie de Paris d'y participer et d'apporter des éclairages différents. Doctorants de Paris mais aussi de l'Île-de- France en géographie, géomorphologie, sociologie, démographie, économie, urbanisme, archéologie, aménagement... sont tous invités à nous soumettre des propositions de communication.

S'interroger sur la question du temps en géographie mène bien sûr à la volonté de comprendre les relations historiques liant une société à un territoire donné. Les notions d'héritages, de patrimoine y sont incontournables. Celles d'interactions, de processus et d'échanges inter- culturels font également partie du sujet. Comment expliquer une situation complexe d'un point de vue géopolitique et culturel sans avoir recours à l'histoire du lieu pour comprendre un contexte particulier ?

La géographie des mobilités est aussi une entrée intéressante dans ce thème. On pourrait envisager de parler des rythmes de la quotidienneté, de la saisonnalité, en terme de flux par exemple. La démographie s'inscrit elle aussi dans l'étude de faits sous l'éclairage d'une évolution temporelle.

Cependant la géographie physique n'est pas en reste puisqu'elle s'intéresse notamment à l'évolution des sols à travers des échelles de temps, cette temporalité prenant tout à coup un autre sens. Elle est omniprésente dans les recherches des géomorphologues. La climatologie, la topographie, les gestion des ressources naturelles et des risques environnementaux s'appuient sur des cycles temporels et évolutifs.

Enfin, la question épistémologique et réflexive du géographe sur son domaine d'étude serait encore appréciée. La géographie depuis ses débuts se structure, change périodiquement de paradigme dominant. En quoi le temps, et par là, les contextes locaux et mondiaux produisent-ils des géographies divergentes, souvent complémentaires, mais témoignant toujours d'une différence de conception ou d'interprétation culturelle, produit de l'histoire ?

Cet exposé des réflexions des organisateurs sur le sujet est non exhaustive et ouverte à l'ingéniosité et l'inventivité des propositions et des chercheurs qui les porteront. Nous attendons de vous des communications originales qui feront de cette journée un apport scientifique intéressant à la géographie et aux autres sciences humaines et sociales, quant à la question du Temps qui fascine l'homme autant qu'elle le terrifie.

Huit à dix communications seront retenues et présentées par leur(s) auteur(e/s) le 8 avril 2011 lors de cette rencontre scientifique de l'Institut de Géographie, dans l'Amphithéâtre Demartonne, au 191

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rue Saint-Jacques. La sélection sera effectuée par l'équipe organisatrice des représentants des doctorants élus de l'Ecole doctorale de Géographie de Paris.

Equipe organisatrice : Marie Gibert

Cécile Falies Clara Schmitt

Jean Baptiste Frétigny Antoine Chabrol Edouard de Belizal Charlotte Prieur Judicaëlle Dietrich Marion Le Texier Hadrien Commenges

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