LES PROPOSITIONS DE LA FEHAP
Régionales et départementales 2021
Pour une santé solidaire et inclusive
PROMOUVOIR UNE SANTÉ TERRITORIALISÉE,
PLUS ADAPTÉE AUX PARTICULARITÉS LOCALES ET À-MÊME DE RÉPONDRE AUX ASPIRATIONS DES POPULATIONS
Le modèle de santé du futur doit favoriser une approche territoriale et décloisonner les secteurs et les acteurs
Propositions :
Favoriser le dialogue entre les acteurs déconcentrés de la santé pour proposer une offre ajustée
et évolutive en fonction des besoins.
Créer et amplifier les liens de tous les professionnels au service d’une population sur un territoire,
à l’instar des CPTS (communauté professionnelle territoriale de santé).
Décloisonner la médecine de ville et hospitalière en développant les plateaux techniques locaux.
Mettre en place des groupes de travail transversaux afin de réfléchir sur les besoins prospectifs.
Passer d’une approche descendante de la santé
à une logique territorialisée et mieux adaptée aux besoins de la population
Depuis le début de la crise sanitaire, les solutions sont d’abord venues du terrain. Le secteur privé solidaire a été pleinement engagé durant les vagues successives.
Le système de santé repose de manière trop systématique sur une approche descendante de l’État vers les régions sur la base d’une contractualisation par objectifs et moyens souvent déconnectés des besoins réels des territoires. La crise a pourtant démontré qu’en donnant sa confiance
aux acteurs, cela accroît considérablement l’efficience de notre système de santé.
Propositions :
Construire les logiques de santé à travers une approche populationnelle et territorialisée, c’est-à-dire prendre en considération les évolutions des populations, ainsi que leurs besoins et aspirations.
Généraliser la contractualisation sur un principe de confiance fondée davantage
sur une évaluation a posteriori des objectifs et des moyens fixés en fonction d’une population sur un territoire donné pour des besoins précis.
Tracer une politique ambitieuse de prévention.
Population donnée
Contrat d’objectifs
et de moyens Territoires donnés
4 thèmes 7 axes 24 propositions
Le privé solidaire, au cœur de l’économie sociale et solidaire,
se distingue par son ancrage territorial, par le caractère non délocalisable de ses activités et de ses emplois
Les métiers du soin et de l’accompagnement sont particulièrement en tension et peinent à attirer car considérés comme étant difficiles, pas assez rémunérateurs et avec des carrières peu valorisées.
Pourtant, ces métiers prennent de plus en plus d’importance face aux besoins croissants liés au vieillissement de la population et l’augmentation des maladies chroniques.
Au sortir de la crise sanitaire et face à une distorsion entre des professionnels ayant obtenu une revalorisation salariale et d’autres non, les établissements peinent à recruter à hauteur de leurs besoins.
Propositions :
Services et acteurs de l’insertion professionnelle
Sensibiliser les personnes les plus éloignées de l’emploi aux carrières du soin
et de l’accompagnement en favorisant l’apprentissage des plus jeunes et la VAE (validation des acquis de l’expérience).
Faciliter l’emploi pour les personnes en situation de handicap et de fragilité.
Transmettre des vocations dans une logique de parrainage.
Promouvoir les métiers du soin et de l’accompagnement
passe également par une politique ambitieuse en matière de formations
La formation continue, professionnelle ou technique doit être remise au cœur d’une politique de l’emploi volontariste.
Or, pour certains publics il est difficile voire impossible d'accéder à des infomations sur l'offre disponible en la matière.
Propositions :
Mieux informer les citoyens sur les possibilités qui leur sont offertes via tous les opérateurs tels que pôle emploi, les centres de formation/écoles, les plateformes numériques
et les fédérations professionnelles.
Favoriser la mobilité des professionnels en créant des passerelles entre établissements et domicile, structures sanitaires et médico-social.
Coordonner les acteurs pour anticiper les métiers de demain (groupes de travail, Think tank).
FAVORISER L’EMPLOI EN RENDANT LES MÉTIERS PLUS ATTRACTIFS
Développer les outils numériques dans toutes les structures, grandes ou petites
La FEHAP plaide depuis longtemps pour un virage numérique ambitieux.
Depuis le début de la pandémie, les outils numériques ont accéléré certaines transitions : télémédecine, téléconsultation, applications numériques, etc.
Ce virage doit être accompagné et se déployer dans toutes les structures, quelle que soit leur taille.
Propositions :
Soutenir les grandes structures dans des investissements d’avenir tout en accompagnant les plus petites dans leur transition.
Participer au financement des innovations qu’elles soient technologiques ou opérationnelles des grandes et petites structures du secteur.
Cofinancer le tournant numérique à travers des solutions publique-privée.
Il faut protéger les personnes en sécurisant leurs données.
Soutenir l’innovation et l’investissement
Les établissements de la FEHAP sont à la pointe de l’innovation technologique grâce à leur modèle dont l’ensemble des bénéfices sont réinvestis et ne vont donc pas vers des actionnaires.
Les hôpitaux de la FEHAP sont des fleurons européens et mondiaux dans la recherche clinique et les prouesses médicales.
Durant la crise, le système de santé est apparu en carence en termes de structures et de matériels.
Propositions :
Créer un fonds de dotation dédié au cofinancement des matériels lourds et onéreux qui peuvent être mis en commun entre plusieurs établissements.
Bâtir une stratégie R&D axée autour d’investissements d’avenir.
FAVORISER L’INNOVATION POUR FAIRE DE NOS STRUCTURES UN PATRIMOINE D’EXCELLENCE
14%
des capacités d’accueil des établissements sanitaires16%
des capacités d’accueildes établissements médico-sociaux
4%
des capacités d’accueil desétablissements d’aide sociale à l’enfance et centres pour adultes en diffi culté
21%
de l’activité en soins de suite et réadaptation et rééducation fonctionnelle16%
des structures pour personnes âgéesQuelques chiffres-clés
La FEHAP, présente depuis 1936 dans l’ensemble des champs de la protection sociale, rassemble plus de 5 000 adhérents, œuvrant au sein de plus de 1 500 organismes gestionnaires. Ces associations, fondations, congrégations, mutuelles, organismes de retraite complémentaire, de prévoyance... Elle représente près de 270 000 salariés, soit près de 12% des emplois salariés de l’ESS. Sa souplesse alliant gestion privée et service public, place ses établissements et services à la pointe de l’innovation et de la recherche.
Sa gouvernance, issue de la société civile, est désintéressée. Ainsi, tous les résultats sont réinvestis au sein des structures au profi t des personnes accueillies et soignées.
16%
de l’offre nationale pourpersonnes en situation de handicap
La pandémie a démontré qu’il devient vital de se préparer à des crises futures
Malgré certaines carences, la pandémie a permis de voir se créer de nouvelles logiques collectives.
Elle a démontré que l’ensemble des soignants se sont largement dévoués au service de la population.
Propositions :
Mettre en place des mécanismes de crise à l’échelle des territoires, avec une répartition des rôles entre acteurs et des modalités de communication.
Décentraliser les modes de fonctionnements afin d’améliorer la réactivité des territoires en situation de crise.
Créer un fonds de dotation dédié à l’achat de matériels médicaux ou de vaccins et favoriser la relocalisation des outils de production.
Investir dans du matériel de santé et prévoir des stocks d'équipement de protection individuelle (EPI).
Valoriser le dévouement des personnels des structures de santé à travers des primes.
SORTIR DE LA CRISE COVID ET ANTICIPER LES FUTURES
14%
des capacités d’accueil des établissements sanitaires16%
des capacités d’accueildes établissements médico-sociaux
4%
des capacités d’accueil desétablissements d’aide sociale à l’enfance et centres pour adultes en diffi culté
21%
de l’activité en soins de suite et réadaptation et rééducation fonctionnelle16%
des structures pour personnes âgéesQuelques chiffres-clés
La FEHAP, présente depuis 1936 dans l’ensemble des champs de la protection sociale, rassemble plus de 5 000 adhérents, œuvrant au sein de plus de 1 500 organismes gestionnaires. Ces associations, fondations, congrégations, mutuelles, organismes de retraite complémentaire, de prévoyance... Elle représente près de 270 000 salariés, soit près de 12% des emplois salariés de l’ESS. Sa souplesse alliant gestion privée et service public, place ses établissements et services à la pointe de l’innovation et de la recherche.
Sa gouvernance, issue de la société civile, est désintéressée. Ainsi, tous les résultats sont réinvestis au sein des structures au profi t des personnes accueillies et soignées.
16%
de l’offre nationale pourpersonnes en situation de handicap