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Offrandes et donations des souverains aux sanctuaires grecs

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Offrandes et donations des souverains aux sanctuaires grecs

GIOVANNINI, Adalberto

GIOVANNINI, Adalberto. Offrandes et donations des souverains aux sanctuaires grecs. In:

Christol, M. & Masson, O. Actes du Xe Congrès international d'épigraphie grecque et latine de Nîmes. Paris : Publications de la Sorbonne, 1997.

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:90862

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OFFRANDES ET DONATIONS DES SOUVERAINS AUX SANCTUAIRES GRECS

L'évergétisme des souverains envers les cités et les peuples grecs est un phénomène bien défini, qui crée des liens et des obligations parfaitement clairs pour les uns et pour les autres. Les offrandes et donations faites par ces mêmes souverains aux sanctuaires, et plus particulièrement aux grands sanctuaires panhelléniques, relèvent principalement sinon exclusivement des relations entre les hommes et les dieux et sont, de ce fait, d'interprétation beaucoup plus incertaine.

Les liens qui s'établissent entre les souverains évergètes et les cités béné- ficiaires sont comparables à ceux qui unissent un patron romain à ses clients :le client dépend moralement et souvent matériellement de son pro- tecteur. Les relations des souverains avec les dieux sont exactement in- verses : comme les cités et comme les particuliers, les souverains ont besoin de la protection et de la bienveillance des dieux ; comme eux, ils leur font des sacrifices, des offrandes et des donations pour leur demander une faveur, pour les remercier d'un bienfait reçu ou tout simplement pour les assurer de leur piété. Bien entendu, ces actes de piété affichés publiquement dans des sanctuaires peuvent être en même temps des actes de propagande.Mais en ceci ils ne se conduisent pas autrement que les cités et les particuliers depuis les temps les plus anciens.

Les sanctuaires grecs étaient encombrés d'offrandes en métaux précieux, coupes, bijoux, couronnes etc., accumulées au cours des siècles. Dans ce bric-à-brac, les donations des souverains prenaient une bonne place. Les in- ventaires de Délos du

me

et du

ne

siècle nous font connaître des dizaines,

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voire des centaines d'objets précieux offerts par les souverains hellénis- tiques, plus particulièrement les Ptolémées et les Antigonides I. Tout le monde connaît les offrandes légendaires des Mermnades, et surtout celles que fit Crésus au temple d'Apollon delphien, ainsi qu'à Ephèse et à Milet à l'aube de l'affrontement décisif qui devait l'opposer à Cyrus 2. On signalera encore les offrandes de Séleucos 1er à Didymes (Welles 5) et le trône offert par le roi tyrrhénien Arimnestos, inconnu par ailleurs, à Olympie 3. Mais ces offrandes n'ont rien à voir avec l'évergétisme et sont donc d'une importance secondaire pour notre propos.

On en dira autant des statues, monuments ou portiques érigés autour des sanctuaires par les souverains pour leur propre gloire et celle de leur famil- le 4. Tels sont les monuments dédiés à Olympie par les tyrans de Syracuse pour commémorer des victoires olympiques (Paus. VI,9,4 et 12,1). A Olympie encore, Philippe II fit construire après Chéronée un édifice avec sa statue et celles d'Olympias et d'Alexandre (Paus. v ,20,9-10). A Dodone, Ptolémée II fit édifier un portique avec les statues de son père Ptolémée 1er et de sa mère Bérénice (Kallixeinos Rh. FGrHist 627 F 2,35

=

Athen. v, 203 a).

A Délos, Antigonos rendait de la même façon hommage à ses ancêtres 5.

Il en va tout autrement, du moins en apparence, des dépenses effectuées par les souverains pour les sanctuaires eux-mêmes ou pour des édifices an- nexes destinés à l'embellissement du site ou à l'agrément des visiteurs. Avant Alexandre, de telles donations sont tout à fait exceptionnelles : la participa- tian du roi égyptien Amasis à la reconstruction du temple de Delphes détruit en 548 (Hdt. 11,180) semble même avoir été un acte unique avant l'époque hellénistique. Alexandre le Grand a été en fait le premier souverain à mani- tester une générosité systématique et spectaculaire envers des sanctuaires grecs. Dès 334, après sa victoire au Granique, il orna de statues le temple d'Athéna à Ilion (Strab. XIII,l,26, c 593), ordonna la construction à Sardes d'un temple à Zeus Olympien (Arr.Anab. 1,17,5-6) et offrit aux Ephésiens, qui refusèrent poliment, de reconstruire à ses frais - et à son nom - leur fameux sanctuaire d'Artémis (Strab. XIV,l,22, c 641). Après la bataille d'Arbèles, il décida de consacrer à Athéna d'Ilion un temple beaucoup plus grand que le précédent, oeuvre qui fut réalisée après sa mort par Lysimaque (Strab. XIII,l,26, c 593). Il dédia également- toujours à Athéna- un

1. Cf. par exemple les listes dans /nscr.Délos, 287 B.; 297 B; 298 A.

2. Cf.Hdt. !,14 (offrandes de Gygès); !,25 (Alyatte); !,50 et 92, Syll3. 6 (Crésus).

3. Paus. V,12,5. Ce serait, selon Pausanias, la plus ancienne offrande d'un roi barbare à Olympie.

4. Il n'est bien sür pas question ici des monuments et statues édifiés en hommage aux sou- verains par des collectivités ou des particuliers.

5. Cf. F.COURBY, Expl.arch.Délos V, p. 74-83; W.W. TARN, Antigonos Gonatas (Oxford, 1913), p. 390.

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sanctuaire à Priène (lnschr.Priene 156). Ses successeurs se sont contentés de réalisations plus modestes. En 299, Antiochos, fils aîné de Séleucos 1er, donna à Milet les fonds pour la construction d'une stoa dont les revenus lo- catifs seraient destinés à l'embellissement du sanctuaire de Didymes (Inschr.Didyma 479). On a mis au jour à Samothrace un petit sanctuaire cir- culaire dédié par Arsinoé, épouse de Lysimaque 6, et un propylée érigé par Ptolémée II (IG XII,8,228

=

Samothrace, n° 11). A Délos, les Antigonides ont construit plusieurs monuments : on en connaît deux de Gonatas en sus de celui dont j'ai déjà parlé 7; un autre de Doson (SylJ3. 518) et un portique de Philippe V (SylJ3. 574; cf.R.M. Errington, JHS 94, 1974, p. 28 sq.). Les Attalides, quant à eux, se sont montrés généreux à l'égard des Delphiens et de leur temple d'Apollon: portique d'Attale Jer v. 220 8 et donation d'Eumène II pour l'approvisionnement de la population de Delphes et pour l'entretien du sanctuaire 9. Antiochos IV est loué par Polybe pour sa munificence, no- tamment à l'égard du temple de Zeus à Olympie et du temple de Zeus Olympien à Athènes 10. Hérode le Grand, enfin, joua au philhellène en grati- fiant de ses dons différents sanctuaires grecs dont celui d'Olympie (Jos. B.J.

1, 424-427).

On peut également classer dans cette catégorie quelques cas d'achat ou de rachat de terres sacrées en faveur d'un sanctuaire. Ce sont encore les Attalides qui se distinguent par ce genre de dépense: Attale Jer qui rachète pour les Sicyoniens le domaine sacré de leur temple d'Apollon (Pol.

XVIII,16,1); Attale II qui achète à Ilion un terrain pour le consacrer à Athéna 11 ; Philétairos qui fait de même à Thespies en faveur des Muses

(OG/ 310,311 et 749).

Peut-on qualifier d'évergétisme ces donations et constructions diverses ? Cela dépend des circonstances, de l'intention et surtout de l'origine des fonds qui y ont été consacrés. On sait en effet que depuis les temps les plus anciens les Grecs ont eu pour règle de consacrer aux dieux le dixième (ôexân1) du butin pris à l'ennemi ou de la rançon perçue pour la libération des prisonniers

6. IG XII,8,227 = P.M. FRASER, Samothrace II,1 : The Inscriptions on Stone (London, 1960), 10.

7. Cf. Ph. BRUNEAU, J. DUCAT, Guide de Délos3 (1983), p. 139 sq. et 141 sq.

8. Syll3.523; cf. E.V. HANSEN, The Attalids of Pergamon2 (lthaca-London ,1971), p. 292 sq.

9. Syll3.671. Le décret de la cité précise (B, 1.3-4) que la donation a été faite Ù[n]Ép "t"E crt"t"W"\ILUÇ "t"Üt n6ÀEL XUl ÙnÈp "t"ÜÇ EÙXOcr(.L[laç LOÜ tE]poÜ.

10. Paus. V,12,4 et Pol. XXVI,l,11 ; cf. J.G. B UNGE, Historia 23, 1974, p. 76-83.

11. WELLES 62 avec le commentaire deL. ROBERT, BCH54, 1930, p. 348-351 = Op.min.sel. I, p. 167-170.

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de guerre 12. D'habitude, cette consécration se faisait sous la forme de statues, monuments, voire temples entiers financés par la dîme: temple construit par les Platéens après Marathon (Paus. IX,4,1) ; différents monu- ments et statues érigés par les Grecs après Platées (Hdt. IX,81) ; sanctuaires construits par les Grecs de Sicile après Himéra (Diod. XI,25). C'est avec le butin pris aux Pisates que les Eléens ont construit le sanctuaire de Zeus Olympien 13 et c'est très probablement avec le butin pris aux Perses que les Athéniens ont reconstruit le temple d'Athéna détruit par les Perses en 480 14.

Xénophon consacra, au nom des Dix-Mille, la dîme du butin de l'expédition à l'achat d'un terrain et à la construction d'un temple à Artémis (Anab. v ,3,7- 13). En fait, il semble que l'essentiel des monuments religieux du monde grec ait pour origine le butin de guerre 15.

Il est attesté que plusieurs des monuments que j'ai évoqués, en particulier ceux qui ont été érigés à Délos par les Antigonides, commémoraient des victoires militaires et doivent par conséquent avoir été financés avec le butin de guerre. Le grand voile offert au Zeus d'Olympie par Antiochos IV semble être celui qu'il enleva au temple de Jérusalem 16, ce qui permet de supposer que les autres donations de ce souverain avaient la même origine. Il est pra- tiquement certain aussi que les temples érigés par Alexandre le Grand en Asie Mineure après ses victoires contre Darius ont été financés de la même manière 17. Ces consécrations ne sont rien d'autre que l'accomplissement d'un devoir religieux traditionnel en Grèce et ne relèvent, pas plus que les offrandes dans les temples, de l'évergétisme.

A mon sens, on ne peut qualifier de telles dépenses d'évergétisme que lorsque le souverain les assume à la demande de la cité et pour lui venir en aide. Or de tels cas sont rarissimes. Le don d'Amasis en est un, puisque le souverain égyptien fut sollicité par les Delphiens, que l'Amphictyonie avait chargés de financer pour un quart la reconstruction du temple. La donation

12. Cf. W.K. PRITCHETI, The Greek State at War I (Berkeley etc., 1971), p. 93-100 et R.

LONIS, Guerre et religion en Grèce à l'époque classique (Paris, 1979), p. 147-178, avec le ta- bleau aux p. 166-167. Les Romains faisaient de même: cf. la thèse de M. ABERSON, Temples votifs et butin de guerre dans la Rome républicaine (Rome, 1994).

13. Paus. V,10,2 avec le commentaire de J.G. FRAZER.

14. Cf. A.GIOVANNINI, «Le Parthénon, le trésor d'Athéna et le tribut des alliés», Historia 39 (1990), p. 129-148.

15. Cf. W.K. PRITCHETI, op. cit ., p. 100: « Without wars, few of the temples and other sacred buildings of Greece would have been built. The custom of giving to the gods a war tithe resulted in sorne of civilization's most treasured fruits. War not only demolishes states but also builds them. It was the good fortune of civilization that in Greece at least one tenth was set aside for religious use for architectural monuments and their adomments >>.

16. Paus. V,12,4 avec le commentaire de J.G. FRAZER; Jos.Ant. XII,25o et I Macch.1,22.

17. On peut d'ailleurs penser que les circonstances de ces constructions étaient connues grâce aux dédicaces du donateur.

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d'Eumène II aux mêmes Delphiens était également la réponse à une demande de la cité en difficulté. Il paraît également assuré que c'est à la demande des Sicyoniens qu'Attale Ier a racheté la tEpÙ xwpa. de leur sanctuaire d'Apollon 18. C'est à peu près tout, et c'est bien peu.

D'une toute autre importance sont, dans la perspective qui nous intéresse, les mesures prises par les souverains pour assurer la prospérité et la sécurité d'un sanctuaire, voire de toute la cité qui abrite ce sanctuaire, en lui accor- dant ou en lui reconnaissant l'inviolabilité (asylie) 19. Il s'agit là de décisions politiques prises par les souverains en leur qualité de chefs d'Etat, qui sont donc de tout autre nature que les offrandes et donations dont j'ai parlé pré- cédemment. C'est encore Alexandre qui donna l'exemple en concédant l'asy- lie au sanctuaire qu'il fit construire à Sardes (Tac.Ann. m,63,3). Le conqué- rant fit aussi agrandir le domaine sacré du sanctuaire d'Artémis à Ephèse et consacra à la déesse le tribut que les Ephésiens versaient précédemment aux Perses (Strab. XIV ,1,23, c 641 ; Arr.Anab. 1,17,10). Au milieu du me s., Séleucos II déclara sainte et inviolable la cité de Smyrne et intervint auprès des autres Etats grecs pour qu'ils fassent de même (OGI 228 et 229, 11 sq.).

A la même époque, Cos sollicita avec succès de Ptolémée II, dont elle dé- pendait, puis de différents souverains et cités, la reconnaissance de l'asylie de son sanctuaire d'Asclépios 2o. A la fin du me s., Antiochos III déclara sainte et inviolable la cité de Téos, siège des fameux technites de Dionysos 21.

Nous sommes, cette fois, en présence de véritables actes d'évergétisme.

Car, Ephèse exceptée, c'est à la demande de la cité et dans son intérêt que le souverain accorde une garantie qui est perçue par la cité bénéficiaire comme un véritable bienfait. Cette garantie est essentiellement une protection contre les exactions et pillages dont pourraient se rendre coupables les troupes ou les sujets du souverain 22. C'est ainsi qu'Antiochos III donne à son armée des instructions pour qu'elle respecte l'asylie des sanctuaires d'Amyzon (Welles 39 ; cf.Welles 40). Nous avons une mise en application de cette garantie avec le décret de Samothrace pour Lysimaque, remerciant le souverain

18. En revanche je ne crois pas, à la différence de M. Bringmann, que la donation d'Antiochos, fils de Séleucos Jer, à Milet appartienne à cette catégorie. En tout cas, le décret des Milésiens ne laisse rien deviner de tel.

19. Je ne parle pas ici de l'asylie accordée par les souverains à des sanctuaires indigènes situés dans la xwpu BucrtÀtXJÎ' qui n'est qu'une mesure administrative interne.

20. WEllES 21 (Ptolémée Il) ; 25 (Zîaelas de Bithynie) ; 26 (Séleucos Il?) ; 27 (Ptolémée ill); cf. en outreR. HERZOG, G. KLAFFENBACH, A.rylieurkunden aus Kos (Berlin, 1952).

21. P. HERRMANN, «Antiochos der Grosse und Teos >>, Anadolu 9 (1965 [1967]), p. 29- 159.

22. Cf. P. HERRMANN, op. cit., p. 118-138; P. GAUTHIER, Symbola. Les étrangers et la justice dans les cités grecques (Nancy, 1972), p. 266-284.

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d'avoir livré à la cité des hommes- probablement des mercenaires à sa solde- qui avaient tenté de piller et de détruire leur sanctuaire (SylJ3. 372).

La cité sera d'autant plus obligée à l'égard du souverain qui entreprendra, en plus, de faire reconnaître cette asylie par les autres peuples, cités et monar- ques du monde grec. Cependant, même ces actes de reconnaissance d'asylie ne sont qu'incidemment et indirectement des bienfaits accordés aux hommes : ils sont avant tout des actes de piété envers les dieux. En déclarant la cité de Téos sainte et inviolable, Antiochos III accorde à celle-ci et aux technites qui y résident des avantages certains, mais son intention déclarée est de manifester par là sa piété envers le dieu protecteur de la cité, Dionysos. De même, la cité de Samothrace considère l'intervention de Lysimaque comme un acte de piété d'abord, et ensuite seulement comme un bienfait pour la cité.

Globalement, on doit bien constater que les souverains n'ont pas fait preuve d'une très grande générosité envers les sanctuaires grecs et qu'ils sont remarquablement peu présents dans les grands sanctuaires panhelléniques.

Les offrandes des Mermnades à Delphes et à Didymes, les constructions d'Alexandre le Grand en Asie Mineure, les dépenses d'Antiochos IV à Athènes et à Olympie restent des cas assez isolés. Même les monuments commémorant des victoires militaires y sont relativement peu nombreux. On peut penser que les souverains se sont davantage préoccupés d'embellir et d'enrichir de beaux monuments leurs capitales et les temples qui s'y trou- vaient 23. Les Attalides, par exemple, ont beaucoup plus investi pour les sanctuaires et monuments de Pergame que pour les autres sanctuaires du monde grec ; et c'est à Pergame aussi qu'ils ont édifié leurs trophées de guerre 24. Les rois de Macédoine avaient enrichi de nombreux édifices et sta- tues leur sanctuaire de Dion : on y trouvait notamment 25 statues de bronze, oeuvres de Lysippe, à la mémoire qes compagnons d'Alexandre tombés au Granique 25. On remarquera aussi qu'en Grèce même les souverains ont montré une vénération toute spéciale à tel sanctuaire particulier. Les rois de Macédoine, Lysimaque et les premiers Ptolémées ont une relation privilégiée avec les Cabires de Samothrace 26. Les Séleucides affectionnaient tout spécialement le temple d'Apollon de Didymes, dont l'oracle avait prédit à Séleucos Jer sa fortune future 27. Les Antigonides, les Ptolémées et dans une moindre mesure les Séleucides sont très présents à

23. S. HORNBLOWER, Mausolus (Oxford, 1983), p. 274-293 fait la même constatation à propos des Hécatomnides.

24. Cf. OG/ 271-279 ; 283-285 ; 298.

25. Pol. IV,62,2; Liv. XLIV ,7,3 ; ArrAnab. 1,16,4.

26. Philippe II et Olympias s'y firent initier (Plut. Alex. 2,2) ; Alexandre aurait fait une dédicace aux Cabires sur les rives de l'Hyphasis (Philostr. VitaApoll. 2,43).

27. Cf. Diod. XIX,90,4 et OG/221 =WEllES 22.

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Délos. Ces attentions particulières sont elles aussi des actes de piété qu'il ne paraît pas nécessaire d'interpréter politiquement 28.

Cet inventaire, qui n'a pas l'ambition d'être exhaustif, m'amène en défini- tive à un résultat négatif, dans le sens que les dépenses faites et les décisions prises par les souverains en faveur des sanctuaires ne me semblent pas rele- ver de l'évergétisme, exception faite des cas très peu nombreux où le souve- rain intervient à la demande de la cité gardienne du sanctuaire et pour lui venir en aide.

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28. Cf. dans ce sens P.M. FRASER, Samothrace II,l, p.4.

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