L'habitat et l'habitation au Paléolithique et au Mésolithique

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L'habitat et l'habitation au Paléolithique et au Mésolithique

SAUTER, Marc-Rodolphe

SAUTER, Marc-Rodolphe. L'habitat et l'habitation au Paléolithique et au Mésolithique. In:

Société suisse de préhistoire et d'archéologie. Habitat et habitation : 2ème cours d'initiation à la préhistoire et archéologie de la Suisse . Genève : Société suisse de préhistoire et d'archéologie, 1982.

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http://archive-ouverte.unige.ch/unige:96144

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Préhistoire et d'Archéologie Résumé des cours

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HABITAT ET HABITATION

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L'HABITAT ET L'HABITATION AU PALEOLITHIQUE ET AU MESOLITHIQUE par Marc-R. SAUTER (Genève)

2.1.

Le Paléolithique n'est représenté en Suisse que par les vestiges des périodes où les glaces de l'inlandsis alpin n'ont pas oblitéré la plus grande partie du ter- ritoire. Il en résulte que (à part le biface de Pratteln BL seul témoignage du Paléolithique inférieur) nous ne connaissons que le Paléolithique moyen (Mousté- rien) et, du Paléolithique supérieur, le seul Magdalénien récent (V-VI). Quant à l'Epipaléolithique et au Mésolithique i l est assez bien représenté, la Suisse ro- mande, terre presque vide i l y a 15 ans encore, ayant depuis livré plusieurs si-

tes importants.

On dénombre actuellement:

pour le Moustérien une douzaine de stations;

pour le Magdalénien une trentaine;

pour l'Epipaléo-Mésolithique une vingtaine de stations et un grand nombre de sites de récolte en surface.

Le problème de l'habitation des chasseurs-pêcheurs-cueilleurs des millénaires an- térieurs au Néolithique est théoriquement en relation avec celui des degrés de nomadisme et de sédentarité que ceux-ci connaissaient. Après qu'on ait imaginé des groupes très mobiles, en fonction d'un gibier soumis à l'instinct de trans- humance (au Paléolithique supérieur essentiellement le renne), on en est arrivé actuellement à l'idée qu'il pouvait y avoir une semi-sédentarité. Il faut toute- fois éviter toute prise de position absolue pour la Suisse, où trop de variations ont dû exister en fonction des microclimats, des gibiers préférentiels, etc.

Malheureusement, pour notre pays, les vestiges d'habitation bien observés sont rares et ne permettent guère de se faire une i~ée assez précise du type et du rythme d'occupation. Trop de stations ont été mal fouillées, sans souci de mettre en évidence d'éventuelles structures, à part d'éventuels foyers. A l'étranger i l en a été longtemps de même, mais actuellement les choses ont changé et l'on a toute une série de sites très démonstratifs à cet égard (p. ex. Pincevent en Fran- ce et Gonnersdorf en Allemagne). Il y a des régions d'Europe où l'absence de grottes et d'abris et le terrain loessique facile à creuser (le sud de la Russie et la Moravie par exemple) ont eu pour conséquence des habitations semi-souter- raines dont les vestiges ont pu être étudiés aisément dans la perspective qui est la nôtre ici.

En Suisse le terrain le plus souvent morainique et l'abondance de parois rocheu- ses calcaires font que les restes d'habitation se concentrent dans les creux de ces parois et sont plus rares en plein air, ou difficiles à repérer. On trouvera un tableau (voir p, suivante) des divers types d'habitat et d'habitation dans notre. pays.

I. LA SITUATION GEOGRAPHIQUE

Les chasseurs se sont établis aussi bien - mais dans des proportions différentes sur le Plateau que dans le Jura et dans les Alpes. C'est au Moustérien que le Plateau est le moins occupé (mais le rabotage par le glacier würmien subséquent a pu détruire des sites de plein air).

Soulignons l'intérêt des cinq stations moustériennes de haute altitude dans nos Alpes (auxquelles répondent celles de France et d'Autriche). La présence évidem- ment saisonnière de chasseurs néanderthaloides en ces lieux alors que commençaient à se former les premiers glaciers würmiens ne s'explique pas aisément, puisqu'il semble bien (faute en plusieurs cas d'observations stratigraphiques fines évitant des mélanges) que ce n'est pas l'ours des cavernes qui a attiré les chasseurs, mais un gibier qu'il devait être possible de trouver plus bas.

Etant donné le climat du Tardiglaciaire on comprend que les Magdaléniens aient peu fréquenté le domaine alpin. Par contre la relative rareté des sites mésoli- thiques dans cette même zone doit s'expliquer partiellement par le manque de prospection, à voir la multiplication des découvertes de traces du passage des chasseurs de cette époque dans les Alpes françaises et italiennes (Haut-Adige et Dolomites, autour de 2006 m.).

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2.2.

STATIONS SUISSES CLASSEES PAR TYPE ET PAR LOCALISATION Type

Sous grotte

Sous abri

En plein air

Localisation

Plateau

Jura

Paléolithique

moyen.Moustérien sup. Magdalénien

Schalberg BL Kesslerloch;

Vord.Eichen;

Freudental SH

Epipaléolithique et Mésolithique

...

Cotencher;

Les Plaints NE St-Brais JU

St-Brais JU Liesberg BE Thierstein SO

Bichon NE Liesberg VI BE

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Alpes·:

basses

(<

^{1000 m)}

hautes

(>

^{1000 m)}

Plateau

Jura

Alpes : basses

hautes

Plateau

Jura

Alpes:

basses hautes

...

Wildkirchli 1477 IR.

Wildenmannlisloch 1628; Drachenloch 2445 SG.

Schnurenloch 1230 ;₁ Chilchli 1810 BE

Kastelhëihle SO

Allschwil BL

Neumühlefeld III BE

Schnurenloch 1230;

Ranggiloch 1845 BE

Schweizersbild;

Gsang; Unt.

Bsetzi SH.

MÜhleloch; Winznau- Këipfli &-Kasloch SO Kastelhëihle;

Kohlerhëihle; Ettin- gen; Risliberghëihle SO. Heidenküche;

Brügglihëihle BE.

Birseck; Hollenberg BL

Scé du Châtelard 410 VD

·Moosbühl BE.

Sahlihëihle Oben;

Hard; Trimbach;

Winznau-Wilmatt

so.

Eremitage AG.

Lausen BL.

Ogens VD. Vionnaz VS*

*niveau de la plaine du Rhône, mais domaine alpin!

Mollendruz 1000; Baulmes VD. Col des Roches NE.

Tschapperfels; Birsmat- ten; Liesberg; Zwingen;

Neumühle BE. Wachtfel- sen; Birseck BL. Balm/

Günzberg SO.

Riedlibalm 950 BE

Mamilchloch 1140;

Oeyensriedschopf 1180 BE

Greng; Joressant FR. Le Seeland. Vallée de l'Aar

(Lengnau,Aarwangen,etc.) Région du lac de Burg- aschi BE-SO (Fürsteiner, Seeberg,Rüteliacker,etc.

Ancien lac de Wauwil LU (Schëitz 7,etc.). Lac de Zoug (Steinhausen).

Entre Rhin et Limmat (Tagerhard,Furttal, Unterehrendingen, etc.) Greifensee; Pfaffiker- see ZH (Furtacker,etc.).

Lëiwenburg-Ziegela- Kallhëihle BL cker BE.

Bruderholz BS

Wartau 920 SG Mesocco 720 GR

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2.3.

II. LE TYPE D'HABITAT

Au Moustérien - avec la réserve faite ci-dessus - c'est la grotte qui constitue le refuge préféré, tant à basse qu'à haute altitude. Au Magdalénien l'abri sous roche domine; mais i l est évident que la distinction entre grotte et abri est un peu théorique, car d'une façon générale, dans la première, les hommes n'oc- cupaient que le partie proche de la lumière. Le fait que les fouilles de stations sous grotte et sous abri ne se soient que très rarement étendues plus en avant a certainement empêché de retrouver les traces de huttes ou de tentes dressées au-dessous du talus, plus près du cours d'eau (ruisseau ou rivière).

Une preuve en a été fournie sur le site magdalénien allemand du Petersfels (à quelque 15 km au NE du Kesslerloch, Thayngen SH); là plusieurs sondages ont mis au jour des structures d'habitation et d'activité technologique à 15 men avant et en contrebas de l'abri.

Les établissements en plein air sont représentés surtout par les aires où l'on a récolté en surface des silex plus ou moins nombreux. C'est le cas pour les gise- ments moustériens, pour la plupart de ceux du Magdalénien (Moosbühl faisant ex-

ception v. infra.) et pour la majorité de ceux du Mésolithique.

A propos de ceux-ci, i l est un fait significatif: de nombreux sites occupent les berges de rivières (Aar, Limmat, Rhin) et la rive de petits lacs (parfois assé- chés depuis ou transformés en tourbières),lacs de Morat: Greng FR; lac de Burgaschi BE-SO: Fürsteiner, Seeberg, etc.;. le Seeland BE-SO (Grosses Moor), le Greifensee ZH, le Pfaffikersee ZH, le lac de Zoug (Steinhausen) et, mieux connus, les campements du pourtour du lac de Wauwil LU. Il s'agit en effet certainement de camps de chasse (au cerf surtout, à Wauwil-Schotz 7) corrélés à une activité d'atelier (travail du bois de cerf); curieusement i l n'y a, comme indice d'une pratique de la pêche, qu'un harpon).

III. LES STRUCTURES D'HABITATION

C'est là que l'insuffisance d'observations et de relevés precis au cours des fouilles anciennes nous prive de b~aucoup de renseignements sur le mode de cons- truction et l'organisation interne et périphérique des habitations.

1. Traces de superstructures

Des fouilles toujours plus minutieuses effectuées à l'étranger ont montré que les Paléolithiques supérieurs ont construit des huttes et des tentes.

A Arcy-sur-Cure (Yonne F), dans le niveau châtelperronien(le plus ancien Paléo- lithique supérieur), on a plusieurs fonds de huttes circulaires dallées, avec des trous dans lesquels avaient été fixés, comme superstructure, des défenses de mammouth, pratique qui s'observe plus tard dans le Paléolithique supérieur de l'Europe centrale et orientale.

En Suisse ce n'est qu'à Moosbühl qu'on a observé un ensemble de trous signalant l'existence de perches formant la superstructure de tentes probablement, dont la forme semble avoir été subquadrangulaire.

2. Les fosses

A partir du Magdalénien on connaît l'existence de fosses creusées à l'emplacement de la hutte. Leur signification n'est pas évidente. A Moosbühl deux formes allon- gées encadraient la tente; avait-on prélevé là du sable pour fixer le bas de la tente en peaux? Dans le site mésolithique de Schotz 7 i l semble que les fosses en entonnoir mises au jour, malgré les ossements animaux qu'elles contiennent, sont d'origine naturelle (probablement trous des racines d'arbres abattus par le vent). Mais dans la station contemporaine de Furtacker à Robenhausen sur le lac de Pfaffikon i l s'agirait bien de fosses creusées dans le gravier, très probablement en relation avec des fonds de huttes détruites plus tard par l'érosion;

l'une de ces fosses. contenait plusieurs nucléus de silex, une autre était rem- plie de charbons de bois (four de type polynésien?).

3. L'aménagement du sol

3.1. Moustérien. Il y aurait eu des pavages frustes en plaquettes en tout cas au Wildkirchli et au Wildenmannlisloch; au Drachenloch le débitage en plaquettes de

la roche encaissante oblige à être plus réservé.

3.2. Magdalénien. On a des indications relatives à un pavage au Kesslerloch, à plusieurs endroits de l'abri de Birseck-Errnitage, peut-être à la Kohlerhohle, et à Hard I. On sait que ce genre d'aménagement du sol était assez courant au Paléo- lithique supérieur hors de Suisse. A la station de plein air de Moosbühl, sise sur une faible ride morainique émergeant alors d'un lac ou d'un marais, on a observé une pratique qui sera largement utilisée au Néolithique dans les stations palustres : l'isolation par un placage d'écorces, ici, de bouleau mêlé de restes de branches de conifère.

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3.3. Mésolithique. Il a été observé à Sch5tz 7 (Wauwil) une sorte de pavement, très localisé, de gros cailloux.

4. Le foyer

On a assez souvent signalé dans le Moustérien la présence de foyers, ce terme ayant un sens assez général, donc imprécis: ce peuvent être de simples lentil- les charbonneuses observées en coupe ou en plan; mais on a relevé aussi des foyers plus ou moins aménagés : au Schweizersbild, au Mühleloch (foyer circulaire sur un l i t de gravier roulé), à Winznau-Kâsloch (foyer appuyé contre une bosse rocheuse), dans les niveaux supérieurs du Ranggiloch, à Moosbühl (foyers bordés au Nord par de petits tas de pierres disposés en arc), etc.

Dans la station mésolithique de la Baume d'Ogens se trouvaient plusieurs foyers plus ou moins aménagés en pierres; deux d'entre eux auraient servi à boucaner la viande.

IV. L'UTILISATION DE LA SURFACE HABITEE

Idéalement i l est possible, s ' i l n'y a pas eu de perturbations postérieures et si les fouilles ont été bien conduites, de distinguer l'emplacement de la cuisine, de l'atelier, du lieu de repos, etc. C'est ce qui a été mis en évidence de façon exemplaire dans la station magdalénienne saisonnière de plein air de Pincevent près de Montereau, Seine-et-Marne F. Malheureusement rien de tel n'a été fait ni établi en Suisse, et l'on ne peut trouver que quelques données éparses dans la littérature archéologique ancienne.

L'atelier

Moustérien. Bâchler a fait état, au Wildkirchli, d'une sorte d'établi fait d'une grosse dalle, sur laquelle se seraient trouvés plusieurs nucléus de quartzite et des outils; i l signale d'autres pierres plates auxquelles i l attribue la même signification.

Magdalénien. Si la présence, dans chaque station, de nucléus démontre qu'on y traitait le silex, on a rarement situé l'emplacement d'un atelier. Citons le Kesslerloch, où, au pied d'un bloc de rocher, en a été observé un signalé par la concentration de percuteurs, de plus de cent nucléus, d'éclats de débitage et d'outils.

Au Schweizersbild, Nüesch décrit, près de deux foyers aménagés, une place de travail en bordure de laquelle se dressait un petit bloc de granite subconique portant des traces de coups; tout autour étaient accumulés des silex et des percuteurs.

Mésolithique. A SchOtz 7 c'est la présence des déchets de débitage du silex et du bois de cerf qui montre que l'e travail d'obtention des outils se faisait sur place, au bord du lac.

V. CONCLUSION

La rareté des observations précises lors des fouilles anciennes dans les stations de la Suisse ne permet de tirer que des informations sporadiques. Pour les com- pléter i l faut avoir recours aux constatations faites sur des sites étrangers.

On peut alors reconstituer un tableau où les Moustériens ne présentent qu'une organisation assez sommaire de l'habitation (surtout la grotte), où les Magda- léniens combinent l'occupation des grottes et abris avec des campements en plein air (tentes ou huttes?), et où les Mésolithiques, souvent localisés en plein air près des plans d'eau,n'offrent guère de perfectionnement architectural significatif.

Il reste beaucoup à_ faire, au cas où l'on découvrirait de nouveaux sites d'habitation, pour réunir un nombre assez grand de données relatives aux aspects que nous avons évoqués dans le-cadre de l'habitat et de l'habitation des chasseurs, pêcheurs et cueilleurs du Quaternaire récent et des débuts de l'Holocène.

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BIBLIOGRAPHIE Abréviation

I. Suisse

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(Ethnographisch-archaologische Forschungen, 5). Berlin.

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2.6.

LEGENDE DES ILLUSTRATIONS Sites suisses

1. Moustérien alpin. Wildkirchli (Schwende IR). Reconstitution schématique de l'évolution de la grotte. (E. Schmid, 1977, fig. 16, p. 12).

2. Magdalénien. Le Kesslerloch (Thayngen SH).

a. Plan.

b. Stratigraphie devant l'entrée orientale, montrant les foyers (Herd) et, devant un gros bloc, un atelier. (d'après Heierli, das Kesslerloch, 1907, pl. III et fig. 3, p. 34).

3. Magdalénien. Station en plein air de Moosbühl (Moosseedorf BE). Plan partiel.

(d'après H. Schwab, 1969-70, plans 4 et 5).

4. Mésolithique. La couronne des stations autour du lac de Wauwil LU. (d'après R. Wyss, 1968, fig. 1, p. 124).

Sites étrangers

5. Début du Paléolithique superieur (Châtelperronien). Station du Renne, Arcy- sur-Cure (Yonne F). Plan de cabanes construites sous l'abri, en utilisant pour la superstructure des défenses de mammouth (A. Leroi-Gourhan. Le geste et la parole, II, 1965, fig. 113, p. 143).

6. Magdalénien. Le Cerisier (St-Front-de-Pradoux, Dordogne F). Fond de cabane au sol pavé de pierres. (Gassen, 1980, fig. 47, p. 117).

7. Magdalénien. Gënnersdorf (Feldkirchen, Kr. Neuwied, D). Essai de reconstitution d'une cabane avec foyer (vu en coupe). (d'après Bosinski, 1979, frontis- pice).

8. Magdalénien. Pincevent (La Grande Paroisse, Seine-et-Marne F). vue oblique du modèle complet d'une unité d'habitation (tente).

a.

bl.

c.

d à f.

g.

Foyer (à l'entrée).

Espace interne et b2, espace externe d'activité domestique.

Espace réservé (couchage).

Espaces d'évacuation des déchets de cuisine et de taille des silex de moins en moins dense.

Espace des découvertes isolées. (A. ·Leroi-Gourhan et M. Brézillon, 1972, fig. 174lZ, p.254).

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