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Sion, Petit-Chasseur, Valais, Suisse, dolmen M.XI: problèmes d'élaboration: stage d'étude 1974

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Book

Reference

Sion, Petit-Chasseur, Valais, Suisse, dolmen M.XI: problèmes d'élaboration: stage d'étude 1974

GALLAY, Alain, CHAIX, Louis, MENK, Roland

Abstract

Le présent document tient à la fois de l'exposé méthodologique et de l'article scientifique.

Edité à l'occasion d'un stage d'été pour des étudiants en préhistoire et d'anciens fouilleurs de Sion, il est surtout destiné aux personnes qui participent de près ou de loin à l'étude des matériaux récoltés au Petit-Chasseur. Nous avons profité de cette occasion pour mettre en forme une série de notes méthodologiques réunies au cours de nos travaux sur ce site.

Certaines, nous pensons particulièrement aux divers codes descriptifs, sont en étroite relation avec les aspects les plus spécifiques des problèmes soulevés par l'étude du Petit-Chasseur, d'autres sont par contre plus générales et tentent de faire le point sur certaines procédures de recherche que nous utilisons. Ces quelques lignes ne prétendent nullement donner une vue complète des problèmes méthodologiques posés par la publication d'un site préhistorique. En diffusant ce document au-delà du cercle restreint de nos collaborateurs, nous espérons pourtant être utiles en mettant à disposition des chercheurs extérieurs 1e résultat [...]

GALLAY, Alain, CHAIX, Louis, MENK, Roland. Sion, Petit-Chasseur, Valais, Suisse, dolmen M.XI: problèmes d'élaboration: stage d'étude 1974. Genève : Université de Genève, 1974, 125 f., ill.

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:101483

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1 / 1

(2)

PROBLEMES

D'ELABORATION, STAGE

D'ETU DE 1974

A.GALLAY L.CHAIX R. MENK

5: ,

7,È

1o,,

IE

{

UNTvERSITS oB cBNÈvn 1974

(3)

SION, IDI]TI'] I CIIASSBTIIT

V/I[AIS, SUISSI]

DOIilIIIN ilI.XI

PROBLEMES D'ETABORATION

STAGE D'ETUDE 1974

A. GAL LAY L.CHAIX

R. MENI(

LINIVERSITT, nn cgNÈvr.

197 4

(4)

INTRODUCTION

Le présent document tient à la fois de

I'exposé méthodologique et de I'article scientifique. Edité à L'occasion dtun stage d'été pour des étudiants en préhistoire et d'anciens fouilLeurs de Sion, il est surtout destiné aux personnes qui participent de près ou de loin à 1réÈude des ma- tériaux récoltés au Petit-Chasseur.

Nous avons prof i té de cette occas ion pour mettre en forme une série de notes méthodo logiques réu- nies au cours de nos travaux sur ce Site. Certaines, nous pen- sons particulièrement aux divers codes descriOtifs, sonl en ê- tïoite relation avec les aspecEs les plus spécif iques des pro- bLèmes souLevés par lrétude du Petit-Chasseur, drautres sont par contre plus générales et tenEent de faire le point sur certaines procédures de recherche que nous utiLisons.

Ces quelques I ignes ne prétendent nul- Lement donner une vue compLère des problèmes méthodo Iogiques posés par la publication d'un site préhistorique, En diffusant ce document au-delà du cercLe rest.reint de nos collaborateurs t

nous espérons pourLanL être utiLes en mettant à disposition des chercheurs ex!érieurs 1e résultat d'une téttexion qui trouve rarement sa place dans les monographies de baSe des sites archéologiques.

Les

auteurs

(5)

INFORMAT ION S G ENERALES SUR LE DOLMEN M

XI

Les informations réunies ici présen- tent l'état de nos connaissances sur le dolmen i'l XI à La f in des foui L les de ce monument. EL Les sont donc suceptibles d'être remises en question par ltétude des matériaux. Le tabLeau chro- nologique présenté montre par exemple que la synchronisation des niveaux entre I I extérieur et L'intérieur du dolmen doit être revue pour le Bronze ancien afin de pouvoir parvenir à une numérotation homogène des couches.

L. HISTORI UE DES RECHERCHES

L'étude du dolmen I'{ XI s'est déroulée en trois étapes:

1,2

l. L. CAMPAGNE L972 (Z mars au Ler septembr:e)

Dégagement de la part i e supérieure du do lmen i usqu'au niveau du cairn entoulant 1e monument et fouilLe des ni- veaux supérieurs . (Couches 3 à 4D: Romain, Bronze f inal et deuxième moitié du Bronze ancien).

CAMPAGI'lE L973 (2 juillet au 24 novembre)

Fouille des couches de vioLation extérieures (couches 4E

et 5: première moitié du Bronze ancien et NéoLithique final). Fouille et étude des dispositifs extérieurs (sé- puLture adventice ouest et ciste adventice sud). Sondage profond pour raccord strarigraphique avec 1e reste du si- te. FouiLle de I'intérieur du doLmen jusqu'au niveau des

sépultures Ies pLus anciennes. Démontage du dolrnen et

coffrage de la partie centrale de la sépuLture doLménique.

En fin de campagne, le chantier a êté entièrement rembLayê et remi s en éEaL. Les dal les gravées ont é té transportées au musée de la Maj orie et Les éLéments de construction mineurs (dal les de caLage etc. ) ont trouvé leur place dans les sous-sols de lrécole de Saint-Guérin. Les deux grandes Latérales du dolmen (égaLement gravées) ont été entreposées dans un abri provisoire construi t sur Le par- king de La rue de Lausanne en attendant quton sLatue sur

Leur sort, aucun local dtenfrepôt ntétant disponibLe à

S ion.

I.3. FOUlLLE DE LA PART IE CENTRALE DE LA SEPULTURE DOLJ',T[NIQUE

EN LAB0RAT0IRE (26 novembre L97 3 au

zone centrale de la sépulture du dolmen a été coffrée Le terrain et transportée à Genève pour une fouille détail qui a permis d'étudier la partie Ia pLus anci- enne de La sépulture.

ORGANISATION DU TRAVAIL METI{ODN DE FOUILLE

La fouille du dolmen a été organisée de façon à obtenir:

- Des plans généraux complets de la surface de chaque couche avec situation de tous Ies obj ets et fragments '

- Des coupes verticales, tranversales et longitudinales, de Ltensemble de 1a zône se prolongeant à I t intérieur du dolmen et permett.ant de saisir les relations stra- tigraphiques entïe I'inLérieur et I'extérieur de La tom- be.

B junvier

L974).

La

sur

de

2

2 I

(6)

2.2. RENDEMENT GENERAL1973

En résumé, les surfaces fouillées ont été les suivantes.

Nous donnons pour comparaison les surfaces fouillées en 1972 (M XI seulement).

Fouille 1972 Fouille 1973

2 Couche 4e: 57

Couche 3 : 21 m

37 2 Couche 5: 57

Couche 4a: m

Couches 4c et 4d: 57 m 2 Ciste adventice sud :

4 dPcapages de 2 m 2 8 Intérieur du dolmen :

m m m 17 décapages de 2,5 2 42,5

115 2 164,5

Le tableau ci-dessous résume la situation par rapport à 1971 2

2 2

m m

2 Nombre de Rendement:

semaines Nombre moyen Journées de journées m fouillés de de fouille p�mr 1 m2,

fouille fouilleurs

1971 248 34 11 2.213 9

1972 630 24 22 2.614 4

1973 164,5 26 13 1. 639 10

2

1) u point de vue du r e r1 de ment on retrouve donc un ch if fr e sens i - blement égal à celui de 1971 qui paraît significatif d'une fouil­

le fine présentant toutes les garanties scientifiques, fouille accompagnée du démontage des monuments découverts (avec numéro­

tation des pierres en vue d'une reconstitution).

Le chiffre sensiblement plus élevé obtenu en 1973 (10 jours pour une personne pour étudier un niveau moyennement complexe d'l m2) provient de la très grande richesse archéologique de l'intérieur du dolmen (3.874 objets et fragments numérotés et situés sur plan à l'intérieur de la tombe).

3. STRUCTURE DE LA ZONE ARCHEOLOGIQUE 3.1. DESCRIPTION DU DOLMEN M XI

Construction : le dolmen, entièrement construit avec des stèles anthropomorphes réutilisées, était recouvert d'un cairn de pierres. Orienté approximativement Nord-Sud, il est constitué de deux grandes dalles latérales d'env. 3.50 à 3.60 m de long appuyé­

es contre les deux dalles d'extrémité. Au Sud, deux dalles verti­

cales appuyées sur la face extérieure des deux dalles latérales et plantées en terre prolongent les parois latérales et assurent la stabilité de la construction, La dalle de couverture, partiellement

(7)

un caisson ad

effondrée, présente à son angle Nord-Est une ouverture secondaire due à une violation du début du Bronze ancien.

Au fond du coffre, deux dalles verLicales transverses de faibLe hauteur (0,3 m. ) divisent La sépuLture en trois compartiments inégaux. Egalement au Nord-Est, La dalle la- térale orientale est régulièrement échancrée par une ou- ver ture en arc de cer cle correspondant à la porte prinii- tive du monument. Cette porte, située au fond dtune dé- pression extérieure, était encore obturée au moment de

1a découverte par deux dalLes verticaLes bloquées par une

série de gros blocs rempLissant I'entonnoir d t accès. Les dalLes de construction sont calées à L'extérieur Par de nombreuses pierres de calage.

Aména

ventrce

Les deux antennes. Une stèLe entière, posée verticaLement sur son bord droit, déIimite, entre les deux antennes la- térales, une aire rectangulaire dallée (auteI ?) sur la- quelle on avait déposé olus ieurs grandes i arres de type Bronze ancien'

A I'Ouest, un petit caisson, construit dans Ie fossé de fondation et collé contre La daIIe LatéraIe, contenait Les restes dtune sépuLture à squelette replié Bronze ancien (épingLe en os, dentale, etc).

Tout autour du dolmen, de nom- breux trous de poteau montrent que Le doLmen étaiL primi- tivement entouré(et couvert ?)dtune construction de bois.

Enfin, plusieurs dalles de pierre, dont les fragmenLs de deux stèLes, gisaient autour du dolmen à la surface du soL, de mâme que Les restes de plusieurs vases campaniformes.

emenLS extérieurs. Au Sud du monument, on a découvert (ciste adventice sud) construit entre

Rem Iissa e du dolmen. Le dolmen 1'4 XI est

0n a de bas en haut sans conteste

les unités

des

couches 1e plus r1c he u site

strat igraphiques suivantes (La dénomination est provisoire):

Couche 4A}4AJ. Limon compact j aune sans pierre. Pas de

ma té r i e L archéo Logi que.

Couche 4CLMAJ. Limon gravi LLoneux grisâtre stériIe.

sans pierre. Pas de

Couche 4CZMAJ. Limon compact .j aune

matérieL archéologique.

Couche 4C3I'1AJ. Remplissage de grosses pierres jetées à

partir

du

de matérieL archéologique dans Ie cairn proprement di t Au Sud, un peti t cairn provenant vraisemblablement des

interstices visibles au sud de la daLLe de couverture, recouvrait une j arre de type Bronze ancien entière, écra- sée sur le sol.

Couche 4DLMAJ. Remplissage de grosses pierres et

trou pratiqué dans la dalle de couverture. Pas

nombreux tes sons de .j arre de type Bronze ancten t un cône à partir du trou de violation. Ce cairn té à la part ie septenErionale du coffre. I)ans le la matrice fine brunâlre passe progressivement à matrice limoneuse j aune moins riche en tessons.

trèsformant est limi- cairn,

une

(8)

3,2

Couche 4D2MAJ. Remplissage de pierres avec matrice limo- neuse jaune ayant la même extens ion que le cairn 4D lr'lAJ . Au sud du coffre Le cairn se prolonge par un niveau lr- moneux gris-jaune épais de 8 cm. environ. Tessons Btonze ancien limités à la zorLe du cairn. Contre la dalle sud, le Iimon enveloppait un crâne isolé reposant sur 1a surfa- ce de 1a couche 4FMAJ.

Couche 4EMAJ Remplissage

de pierres

comporLanr

un fort plaquettes

avec

matrice

limoneuse

violette

pourcentage de

ayant la

même

extension que le cairn

4DlMAJ.

Au

sud du

coffre, le cairn se prolonge par un niveau mince

limoneux

violacé de 2

cm.

d'épaisseur.

Tessons Bronze

ancien limi- tés à 1a

zone

du cairn.

Couche

4FMAJ.

Remplissage

de pierres

pLus ou moins homo-

gène

sur

L ensemble de La surface du coffre.14atrice brune.

Dans la partie sud, 1a couche est obturée par un Erès mince niveau arglleux gris de 2 cm. drépaisseur.

La couche, relativement épaisse (plus de 20 cn. ) peut âtre divisée en deux à part ir de son matériel archéologique.

La partie supérieure contient encore des tessons de type Bronze ancien. Dans la partie inférieure au contraire,

les ossements animaux .i etés en vrac dans le f ond de La

tombe dominent nettement.

Couche 4GMAJ. A partir de ce niveau la surface interne du coffre est divisée en trois compartiments par d eux cloisons transversales. Limon et petites dallettes avec nombreux ossements humains correspondant soit à des sépul- tures du début du Bronze ancien, soit au remaniement des sépultures campaniformes de 1a couche 5.

Couche 4HMAJ. Elle n'existe pas dans le compartiment central. Compartiment nord: plaquettes de calcaire prove- nant de La perforation de la dalLe de couverture et datant de 1'époque de 1a vio laËion du début du Bronze ancien.

Compartiment sud: plaquett.es de calcaire provenant êga' Iement de 1a dal le de couverture '

Couchc 5MAJ. Limon et pierres isolées. 0ssements hu-

ma].ns des sépultures campaniformes avec ornements

de coquil-

les marines (Pectunculus, dentales, colombelles) . Les

ossements sont remarquablement bien conservés mais I t ordre prirnitif est maLheureusement perËurbé par La violation du début du Bronze ancien (pourtant nombreux os en connexion).

STRATIGRAPHIE DES COUCHES ENTOURANT LE DOLMEN M XI.

Les terrains enLourant le dolmen et le recouvrant cotale- ment comprennent deux parties essentielLes: un cairn de

pierres entourant le monument d I une par! r divers niveaux de limons et dt éboulis de pente df autre part. Les divers niveaux du cairn sont. étroitement imbricués dans les sédi- menÈs des couches extérieures. (la dénomination des cou- ches est provisoire. )

On a de haut en bas les unités stratigraphiques suivantes:

Couche 2. Petite fosse remplie de Lerre noire avec !essons rotnâTns.

Couche

3. Terre gris-noir hétérométrique.

couche tes de

est formée d pierre, qui

t un mince niveau, t.rè s a Livré des tes sons du

La base de la riche en plaquet- Bronze final.

(9)

Une petite fosse de 20 de diamèLre contenait de

(f oyer ?).

Couche 4Af. Loess compact j aune vif, presque dépourvu de

pierres. Pas de matériel arc héologique.

cairn supérieur I. A la base de la couche 4Ar quelques æe raccordent avec la partie supérieure

du cairn entourant 1e dolmen. Ce dernier est oarticuliè- remenf. bien marqué au sud du dolmen (au dessus de La cisle adventice) où une couche de pierres arrondies sépare net- tement les deux couches de loess 4AL et 4A2. Pas de maté- riel archéologique.

Couche 442. Loess comPact I aune fégèrement

plus

hét.éro- pLus

grossière

au

voisi-

Pas

de matérieL

archéoLo- nage du cairn qut à I'extérieur

gique.

Cairn supérieuE

2 A La base de la couche 4A2 niveau bien e raccordant avec 1a partie médiane 1e doLmen. Apparition de la céramique grossière Br ol1ze ancien (?) . Au dessus de la ciste adven- iice, le cairn forme un niveau de plaquettes pLus ou moins horizongaLes.

Couche 4C. Terre as sez fortement hétérornétrique, brun cm. de profondeur

nombreux charbons et

de

de

50 bo i s .

cm.

me

rnarq"a

de pierres

s

du cairn

entourant

-j aune. Céramique Bronze Couche 4D. Limon argileux

tr rque

que 4Af. Granulométrie

anc I en.

gris, compactr nt existant que du chantier. Céramique Bronze dans la partie méridionale

ancien.

Cairn inférieur et couche 48. Accumulation de pierres

entourant Le dolmen avec céramique Bronze ancien abond an- te notamment dans Ia région de la ciste adventice. (plusi- eurs j arres pratiquement complètes ) . Dans la zone de La porte le cairn contient des fragments provenant de La perforation de la dalle de couverture lors de la violation de La sépuLtrrre. Ces vestiges permettent de synchroniser les couches extérieures et jntérieures (48 = 4HMAJ).

A La périphérie, le cairn se prolonge par un niveau hété- rométrique reLativement peu épais (4r\ ' Ce dernier englo- be la grande dalle (décorée d'un trait obLique) posée hori zont alement sur 1e sol devant la zone de la porte.

Bloca

porte grosses pl-erres sorgneusement assemblées remplis- sant I'entonnoir d'entrée) est situé sous la couche 4E et probabLement au-dessus de La couche 5A. Les deux fragments de stèles trouvés sur ce disposifif peuvent lui être rat- tachés. Le blocage de La riorte contenait en effet un fragment de la base d'une de ces stèles. ces dernières ont donc été abandonnées en bordure du doLmen peu après la fermeture de la Dorte.

Couche 5A. Le niveau est formé drun mince niveau de limon compact surmontant un nrveau de plaquettes rocheuses hori- zor.Lales d'une vingtaine de centimètres dtépaisseur. Le

Limon contenait une série de dallettes horizontales en- tourant Ie monumenL et formant une sorte de dallage devant

e de la orte. Le dispositif de fermeture de La

(10)

la porte, ains i q,re des tes sons campaniformes . La couehe 5A, fégèïement violacée, correspond égaLement au remplis- sagè des trous de poteau et des fossés de fondation de 1a dalte néridionale (stè1e anthropomorphe complète) de

la ciste adventice ainsi qu'au sédiment englobant les daL- Les du pavage observé à I'intérieur de cette dernière

construction. La présence de fragmenËs de pierres prove- nant de La rectif ication de I'antenne SI,J (lors de La

construction de la ciste adventice) et trouvés au fond de certains trous de poteau montre que la construction de bois entourant le dolmen a du être défaite au moment de

la construction de la couche 5A (arrachage des poteaux).

La petite tombe en ciste s'appuyant contre la dal le ouest de M XI doit égaLement dater de cette période.

Couche 5C et sol d'érection. Le sol drérection du do lmen couche peut

tre

s tué au somme! e Ia couche 5C (appelée

6 lors des fouilles).

4. DONNEES HISTORIQUES

Lr analyse des données précédentes Dermet de situer Le dan.s la séquence du niveau supérieur du Petit-Chasseur.

le tableau pr:ovi soire f igurant en page 8

dolmen M XI 0n obtient

Les fouilLes L973 ont notamment permi s de préciser les po-ints suivants:

- Il est désormais certain que les constructeurs des dolmens M I, M \1r

et M XI sont les Campaniformes. La phase Neolithique récent qui a

précédé est donc limitée au dolmen tul VI. En effet, le rnatériel ca- racLéristique des premières sepultures de ce dolmen n'a été trouvé dans aucun des dolmens et cistes périphériques.

- Contrairement à ce que nous pensions précèdemment, la ciste adven- tice du dolmen \'1 VI doit probablemenE être rattachée au Bronze an- cien et non au Campaniforme. Les observations faites sur La ci ste adventice sud du !4 XT , dont la construction est idcntiquc sont formelLes sur ce point.

- Les transformations observées sur plusieurs monuments du sj te et rattachables au Bronze ancien (incinérations secondaires des ancien- nes sépultures, dépôt de céramiques, sépulture adventice en cistes) correspondent vraisemblablement à un cuLte funéraire et ne peuvent être simpLement attribuéesà une occupation "domestique" du site

(nécropole remplacée par un niveau d'habitation) comme nous le pensions un certain temps.

5. 1'{ATERIEL ARCHEOLOGIQUE

Le dolmen M XI est certainement La sépulture La nlus riche du site notamment en céramique Bronze ancien. ALors que la céramique de cette période n'était connue que par trois'vases reconstituables et quel- ques tessons, le dolmen lt XI et la ciste adventice sud ont livré plusieurs dizaines de récipientt de cette période. Les poteries campaniformes sont par contre peu nombreuses (: à 4 vases).

Les ossements humains se distinguent également par leur exceLlent état de conservationr cê qui est exceptionnel pour 1e niveau supérieur.

(11)

Bronze f-na1

2

Bronze ancren

Néolithique final

Néolithique récent 4A^{AJ à 4C2MAJ

4C3]'{AJ à 4GMAJ

4HMAJ 2ème violation

trou dans la dalle de couv-

1ère violation

poterie câmDaniforme à l t extérieur.

5MA.I Sépultures camP Iioyer (?)

Cairn (entre 4-Al ec 4'\:l)

Ca i rn ( sur 4C) Cairn

Di spos i t if de fermeture Constructlon

Ciste adventice sud

Ciste adventice (ruest

Construction du dolmen

3

t+t\L-L

4C 4D 4E

<^

5C

6 9 Formation des cairns entou-

rant les monuments

+

Sépultures aILongées Bronze ancien tardif

+

Cabane de la couche 4B

8 Violation des sépultures campani formes. Couche 5A Ciste adventi ce de M VI.

Construction des petites cistes sans entrée (M JI, M 111, M IX, l{ X),

o Couche 5B. Violation de

I't VI par les campani f ormes

5. Couche 5CI

4 Construction

à entrée. (M des dolmens I, 11 V)

3. Couche 5C2. Abandon du s i te 2. Construction du dolmen M VI

l. Couche 6

æ

(12)

Stèles anthropomorphes et dalles gravéeq. Même richesse en ce qur f0 dalLes site. Ces

concerne ouvragées dernières

les dalles gravées, et gravées sur Les

puisoue .-e dolmen r{ XI a Livré 28 que comote actuellement le se répartissent comme suit

Fouilles

L962-L97I

MIàX

Fouilles

I972-L973 MXT

Stè1es anthropomorphes

avec tête

non conservée I5 4

StèIes

anthropomorphes

doubles

avec

tête

non

conservée

I

Stè1es anthropomorphes

simples

avec

tête

conservée

2

Fragments

de tête

1

Dalles

non anthropo- morphes

avec figura-

tions de

poignards 1 1

Dal1es non anthropo- morphes

avec figures

géométrigues simples

I

1

TOTAL 18 10

(13)

Les découvertes du dolmen M XI sont les suivantes:

DalIe Ouest de M XI. Très grande stèle de 3 m. La tête manque' mals la courbe des épauLes est paxfaitement visible. Gravure maL conservée, très simpLe, dérrart du bras gauche et Lrgne

incurvée figurant un collier.

Da11e Est de M XI. La pLus grande stèLe du Petit-Chasseur (3,60m.).

ffiement engagée dans le fossé de fondation du dolmen a conserv é La total,ité des gravures primitives (collier, bras, ceinture et riche décoration géométrique). La tête manque mais la courbe des épauLes est parfaitement visible.

Dalle Nord de M XI. L'une des plus belles stèles du Petit- -Chasseur et Itune des mieux conservées rnaLgré lrabsence de tête. Face extérieure avec collier, bras, ceinture et riche décoration géométrique. Face intérieure avec. autre figuration anthropomorphe (coLLier, bras, ceinture, â.rc et f lèche et riche décoration géométrique).

Dalle Sud de M XI. Fragment de très grande stèle avec clécor malheureusement maL conservé, bras, ceinture et pagne seml -circulaire, riche décoration géométrique. Une partie des gravures, décollée de la surface de la stèle, a été trouvée au pied de la dalle et pourra être restaurée'

Antenne Sud-Est de M XI. Dalle non anthropomorphe avec 4 Por- r izor.tale transversale.

Stèle complète dans un re- Tête avec îez schémalique, f lèche, pagne' riche décora-

gnatdFtriangulaires et

bande ho

Dalle Sud de La ciste adventice.

marquabLe état de conservatron.

collier, bras, ceinture' arc et tion géométrique. (Couche 5A).

StèLe com lète non corée conservée et paules b en

sol au

dessus

des Pierres

b

L I absence

de toute

gravure

(uispositif de fermeture).

Base de stè1e décorée. Base de stèle trouvée dans la même position que la précédent e, mains, ceinture, décoration géo-

gravure. (Dispositif de fermeture) . métrique, deux phases de

Dalle ravée dtun uni ue trait obli ue Trouvée posée à plat e primitive du dolmen

sur le

sol m. en avant e

StèLe brisée en deux avec tôte essinées, trouvée en surface du loquant lrentrée du do lmen.

ntest peut-être pas originelLe.

ouver Eur (Couche 4E).

Fragment de tête. Fragment de dalle régutièrement atrondi, mais ffilenant vraisemblablement à une tête, trouvé

à f intérieur du dolmen. (Couche 4GMAJ)

t

(14)

Petit-Chasseur, à

Sion

suisse de préh.

et

Bocksber er O. -J. Nouvel 1es recherches au Vai a1s, Suisse) . Ann. de 1a Soc.

drarch,, 56, 1971, P.

77-99,

Ga11ay, A Recherches

préhistoriques au

PetiË-Chasseur

à

Sion.

Helvetia Archaeologica, 10/11,

3

' 1972, p,

35-61.

Sion, Petit-Chasseur (Valais, rat ion.

Univer s

ité de

Genève

L97 2.

Suisse) . Programme d'é1abo- (Dépar tement d'Anthropo loB ie) ,

chro- Swit-

Formalisation des

données

archéologiques sur un chantier de fouilles : 1e site du PeLit-Chasseur à Sion

(Va1ais,

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AcEes

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The position of the Be11-Beaker Civil:.zation in the nological sequence of Petit*Chasseur (Sion, Valais,

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A paraître in: Paleohistoria'

Ga1la G. et S ind 1 er K. Le Petit-Chas seur, chronologische Archaeo 1o gLca, 10/ I 1,

und

?Jt

turelle

Prob1eme. Helvetia

U

Sauter M. _R.

L97

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t-Chasseur à Sion, Valais.

Soc. suisse de préh. et d'arch., 56,

L97L,

du niveau Ann. de 1a p. I7-76,

(15)

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M XI. Fouilles L972-73

limite des fouilles stratigraphies

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SION PETIT-CHASSEUR I Do lnen

(16)

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Mvr

4b

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4b

M.XI

M.Vil Myllr

5a 5ct 5cz

3

M.t

5a 5c2

5a 5c2

F S ION pETIT-CHASSEUR I Stratigraphie schématique de 1'horizon supérieur

(17)

INDEXAT ION

D

U JOURNAL DE FOU ILLE

L. PROBLEMES THEORIQ

Le -j ournaL de fouilLe portant sur l'1 XI est un j ournal classique. Les observaLions y sont ordonnées dans le temps en fonction du déroulement de la recherche; i1 y a géné- ralement confus ion entre Les observations de base et les hypothè- ses explicatives. Sur un chantier importanL, le i ournal de fouil- Le devient vite un outiL peu maniable où Les observations de base sont difficiles à trouver, voirequasi-introuvabLes. Cette situation a même amené certains chercheurs à abandonner ce type dtenregi.strement. Lt analyse de cetÈe situation Dermet pourtant dt upporter une solution au orobLème.

Analyse du contenu: on doit distinguer dans un j ournal de

fouilte les é1éments suivants:

L. Chroniq ue de I t avancement des recherches

2

Compte-rendu de la procédure de foui I le, étapes. parcou- rues, responsabilités individuelLes, réflexions néthodo- logiques généra1es, procédures techniques, programmes de

travail partiels.

Hypothèses interprétatives.

Hypothèses formuLées à p,nrti:: des observations et rendant compte du cheminement des idées. Dans ce cas r chaque nou- velLe hypothèse présente un gain par rapport à L'hypothèse

précédente (qre cette dernière soit contredite ou sim- plement enrichie). En ce sens, seules les hypothèses Les plus récentes sont en principe valabLes.

3. 0bservations ro rement dites.

es observat].ons devraient former

du contenu du i.ournaL de fouille. ElIes devraient être totalement séparées des hypothèses inLerprétatives. Iin

fait eLLes ne sont jamais totaLement exemptes dtune part interprétative souvent inconsciente (l'observation de La réalité est touiours inf léchie par les schémas d'inter- pré tat ion du moment ) .

On remarquera en outre que les deux premiers secteurs s t ins- crivent nettement dans le proces sus ternoorel de La recherche aLors que Le troisième secteur est en principe atemporel. Le problème essentiel est donc 1e suivant: Comment conciLier:

- Une description de Itavancement de la recherche indi snen- sable à la compréhension du processus d'acquisi.tion des connaissances.

- Des observations de base qui doivent se regrouper selon des unités signifiantes non temporelles mais plutôt spa- tiaLes (découpage topographique etl ou stratigraphique) pour des questi.ons de facilité d'accès à I'information.

- La nécessité d'une li aison Vi s i h l e enlre I es hypothèse.s et les observations quj en sont à l?origine.

Solutions possibles: On peut rechercher une solution à

questions dans les directions suivantes:

- Enregistrement linéaire temporel conservé.

- Distinction absolue enLre les trois composantes du

de fouilLe: chronique, observations et hypothèses.

- Place réservée à une indexalion des matières après fouille.

la Dart 1a plus grande

ces

journa 1

La

(18)

Duplication des observations et création d paral-lèle des observations avec classement et t opographique .

Dépfacement des observations portant sur un graphique timité (n2) du iournal de fouille

d t enre g i s tr ement tts tru ct ur e s t' .

tun fichier stratigraphique

secleur topo- sur les fiches 2. INDEXATION PROPRE

Dans Ie cas du journal de fouille de M XI on se bornera à indexer les matières pour faci li ter la création, dans une étape ultérieure, d'un fichier ordonné des observaLions. On basera I'in- dexation sur une liste formée de concepts répartis dans les catégo- ries suivantes:

I . Type de notat ion.

2. Locatisation topographique du fait enregistré,

Structures évidentes Stratigraphie, géologie, vestiges f ugaces.

Architecture et construction du

do lmen .

' 5. ParticuLarités intrinsèques des obiets

t 6. Structures latentes (dispo- sition des ob jets).

(

L 3

4

I"iatér ieI archéo Iogi que

7 . Obi et des hypothèses formulées.

B. Schémas et croqui s complétant Ie Lt indexat ion comportera deux phases :

texte.

3

Découpage du texte en segments signif icatifs et numéro- tation des segments de L à n. Chaque segment doit en principe traiter d'un seuL sujet. TL peut donc être défi- ni pour un nombre rnini mum de concept s de chaque catégo-

rie,

Indexation proprement-dite sur fiche annexe (L fiche Dar page)présentant La disposition suivante: voir nodèLe

page 20.

VOCABULAIRE

TYPE DE NOTATION (L)

C HRON Chronique de Lravancement des recherches (cf supra) Dans le cas de CHR0N Ies autres colonnes ne sonL

pas remplies.

0BSERV : Observation proprement-dite.

HYPOTH : Hypothèses.

L? analyse du journal montre quton trouve fréquemment une hypothèse développée à parLir d'une observation DarticuLière.

Dans ce cas, if y a intdrêt à trai cer la nartie 0BSERV et La partie HYP0TH comme deux segments distincts. Pour maintenir I'information donnée par La liaison on indiquera entre o après IIYPOTH le Iio du segrilent concerné par I'observation.

Par exempLe HYP0TH (L24)

(19)

LOCALISATION TOPOGRAPHIQUE GEN

INT

EXT

Chantier dans son ensemble

Intérieur du doLmen. Pour la Dartie inférieure du remplissage (espace divisé en trois com- parLiments) , on pourra distinguer:

INT/N, INT/C, INT/S.

Extérieur du do lmen.

(2)

carrés

R'

-s'

I 8t- B2-83.

carrés

Rt -S' I g4-85-86.

carrés

R'

-s'

I 87-88-89-90.

Ies localisations à I'aide au carroyage:

Dans 1e cas EXT, on peut Préclser des termes suivants se raPPortant

SECTI SECT2 SECT3 SECT4 SECT5 SECT6

carres carres carres

T | -U' I Bt- 82- (83) .

T'-U'{aal-85-86.

T'-U'187-BB-89-90

SECTT SECTS SECT9

ou par des

CA IRN PORTE

CIST/AD

: carrés V'-\nl'-X'/8f -82-83, : carrés V'-1.,i' -x' lB4-85-86.

: carrés v?-h/' -x' /87-88-89-90.

indications générales :

: Cairn de pierres entourant 1e dolmen.

z Zone de Itentonnoir de 1a porte.

: Zone sud du dolmen (=SECT I + SECT 2) STRATIGRAP}]IE ET GEOLOCI[ (3)

STRATI

3, 4A1,

: Descrinti on stratigraphique, succession de

couches.

4l\2, 4C, 4D, 48,5, 6.:

: Notati on des couches extérieures selon les hypothèses de terrain. Ces notations pourront être corrigées au cours de ltéIaboration.

Par exemp le: 6 Z 5C)

4crMAJ, 4C2MAJ, 4C3MAJ, 4Dlr'{AJ. 4D2MA.l , 4[MAJ,

4GMA.I , 5MAJ.:

: Notation des couches de .l 'intérieur du dolmen.

L' indi cation MAJ (majuscule) permet de di s- tirrguer ces notations de celLes de Ltextérieur : Cairn enlourant le'{ XL Les caiLLoux du cairn

stinsèrent entre les couches extérieures. (Y compris rempLissage caillouteux de L'intérieur de M XI).

: Cairn supérieur.

: Ca i rn moyen .

: Cairn inférieur.

: Structure geoLogique des couches, sédirnentatLon, soI de piétinement, etc.

: Vestiges fugaces: charbons de bois, colorati.ons diverses, etc.Couches charbonneuses.

4AMAJ,

4 FMAJ ,

CA IRN

CA TRN S

CA I RN}'{

CATRIiI

G]] OL FI]GACE

ARCIlTTECTURE ET CONSTRUCTlON (4 )

Construction de 14 XI et structures évidentes extérieures d'origine intentionneLLe (foyers, trous de poteaux, dalles extérieures).

DAL/C0N : DaLLe de construction. On peut préciser en

indiquant de quelle dalle i I s'agit: DAL/CON [,

l,^]/s/N.

(20)

DAL/COU

PORTE FOSSE CLOISOi'I

CIST/ADS

DAL LAGE CIST/ADI^I POTEAU DAL/EXT FOYER

DaIle de couverLure, y compris Ies notatrons concernant le trou de violation Dratiqué dans

La dalle et les f ragments de la dalLe de cou- verture trouvés dans les couehes externes et

internes.

Construction du disnositi f de fermeEure.

Fossé d'impLantation des dalles verticales et dalles de calage.

Compartinentage intérieur du dolmen.

Ci ste advent i ce sud

Dallage de Ia ciste adventice sud.

Ciste adventice ouest.

Trou de poteau.

Dalles extérieures qisant sur Le soL, Iloyer:s construits

Hypothèses site.

Hypothèse observés.

PARTICULARITES INTR]NSEQUES DES O]].]f,TS (5 )

Concerne Loute i nd é p end emmen t

DAI, / CON :

notation se rapporrant à ia nature des objets de Leur nosition cians le so1.

Parti.cuLarités des daLIes de construction

(Stètes r:éemployées notamment). On spécif ier:a dans Ia col,onne architecIure (4) de oueLLe daILe il s'a14it (DALICoNN tar ex.)

DaLte extérieure.

Céramique Bronze anc.i en.

Céramique campanif orme.

Industrie Lithique.

Faune.

0ssements humains.

DAL / EXT CNIT/BA

C 11R / CA].1 1,ITt]

FAT]NE

A1.I T I{R

Dortant sur L r occupati on humaine du

portant sllr Les ohrjnomènes naturels

STRUCTURES I,ATENTIiS ET DTSPOSITIO).] DIS CTB.]]iTS (6) Nature des obi et s rni s en cause:

On retrouve ici Ies mêmes éléments cl u'en 5 soi t:

UAL/tix'f , cliR/BA, CER/CAll, LrTt{, FAIJ}trIi, Al'lTIlR.

Les notations seront complétées par :

CF/STRAT : DisposiEion des objets par rapport à la strati.

CF/C0NST : Disposition des obj ets par rapport aux é1éments architectur:rux (dolmen, trous de poleau,

daLLes extérieures. )

Cf/OBJ : Relations srratiales entre ob]ets d'une môme catégorie, ou de catégories différentes.

OB.IET DES IiYPOTHESES FOR}4U1fl1]S (])

HUM },IAT

SCHEMA ET CRO

UIS

(B)

Prés ence dtun schéma i L Lus tr ant Le text e

S C HEMA

(21)

0n ges

donnera ici à titre dtexemple, Lrindexation de queLques passa- significaEifs du iournal de fouille:

Exem

le l:

9.8.L972 Se menLs 239

et

240

P

erre

CORB UD, Frédérrque D LVERN

(23e ) Poursuite de la fouille de la 4C caillouteuse (décapage de surface) .0n voit. apparaître une structure assez exËraordinai re par sa forme.

Nous avons déi à noté à pfusieurs reprises I'anneau de petites dalLetËes plus ou moins redressées qui ceint le cairn inférieur. Cet anneau passe au nord et à l t ouest à une vingt aine de cm. du monument. 0r, dans 1e caisson Vt-X'lB4-86 cet anneau' qui forme une vérita- bIe ceinture de cailloux, s'écarte en directi on du nord de la dal le V'86.

(240) . Le fait est peuL-être dû à la nature de l'"p port dépôt de pente venu du nord, ma i s les pierres paraissent avoir rencontré un obsta- cLe assez t,nportant à L'est de t\{ XI.

Exemp Le 2z l-6. IL.L973 (Segments 45 L , 452)

Caisson

Vr-X'lB4-86

la couche 6 pour l'étude des

OBSERV EXT SECTT SECT 8 CA IRN

4C

CAIRN

G EOL

S C HEMA

omme

dessus,

mais

.

HYPoTH (239)

.

NAT

C HRON

OBSERV

INT/C STRATI 5MAJ FUGACE

ANT HR CF / STRAT

S C HEMA

OBSERV EXT SFCT2

6

DAL/ CONE FOSSE

J

7

(451). Une fois la dalLe est enlevée et 1a dalle ouesL (tout à I'ouest du

(4s21

Ex em Se ment

s

4 30 43r)

Secteur R _S B -86 R. CARAZ ZI.TTI A.EVI] UOZ Descente dans

f ossés.

Le fossé de 1a daLle S-E est absoLu- ment énorme. Il a au moins 50 cm. de large à

Itest de La dalle. IL sembLe bien que les pierres verticaLes qui se trouvent au sud

(à 50 cm. de la dalle) en fassent partie.

Nous remarquons, ici comme aiLleurs dans la tombe (à 1'ouest et au i'lE P.ex.), que Le

fossé esE beaucoup plus large à Itextérieur qu'à I'intérieur du monument

posée contre nous nettoyons Ltempreinte Lai ssée

Le à Ltest de la zone centrale.

chantier), par 1a daL

Sur cette face de La tombe, nous pouvons as*

sez bien di stinguer le fond de' La couche 5.

Ce fond semble marqué par un petit niveau de

loess j aune-orange qui remonte au sud et au- dessus duquel on observe des fragments dtos carbonisés et non carbonisés (voir croquis)

1 2 3

4 5 6 8

le 3: 3f.8.L973

(430)

I

2 3 4 5 6 7 B

(22)

(43r). Il y a peut-être là une indication sur

la

technique de

cons

truct ion du

monument

'

Le

fossa était

presque

vertical à lrintérieur,

beaueoup

plus large et oblique vers

I I ex-

térieur ce qui a dû

grandement

faetliter le

baseulement

des

dal

les

(Croquis ) '

.

HYPOTH (430)

,3 ,4

,

rden.

IiUM

S C HEMA

I

2 5 6 7 B

(23)

8 Schéma

rûE/7h

J

(ttfn+

tftEnA

EGME NO

1

N otat ion

2

raphie ratigPaphie 4

A rc h itecture

5 Objets

ructures6 7

Hypothèses

I atentes

HUH AilTNR

e Ff ! rRÀT

ûAt

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Foss e

Ûnf caw

fossE

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(âtt<N TEAL

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233

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(24)

dt ér

1e

TEMOINS ET STRUCTURES ARCHEOLOG IQUES

Ce chapitre tente de faire 1e point au suj et de quelques concepts qui fondent et organisenË 1a logique de 1té- tude de nos matériaux. Nous avons tenté ici dtadapter 1a démarche

A. Leroi-Gourhan aux conditions particulières du site

que nous

udions.

En

fait, 1'"ssentiel des lignes qui suivent ne sont

pas

fruit de noLre propre réf1exion. Tout au plus trouvera-t-on ici une ÈenLative d'organisation systématique des informations

que nous avons

compilées dans 1es travaux dont on trouvera 1a liste

dans

1a bibliographie ci-jointe.

l.

!EMO"L\g

Nous

reprendrons ici 1e terme de témoins pour

désigner

les divers vestiges mis en évidence par

1es

fouil1es.

Ce !erme

désigne à 1a fois un objer présentant des caractéristiques intrin-

sèques

et des particularités (q,r'on pourrait qualifier de fonc- tionnelles)

conf ér-ees

par 1a situation de ltobjet

dans

le

contex-

te du gisement (caractéristiques extrinsèques).

Un témo in sera déf ini par quatre paramètres distincts Lridentité : le témoin est brut , mod if ié ou façonné . La conservation

Lrétat dépend à 1a bir I'homme (voir gisement.

état du témoin lors fois du traitement témoins modifiés) et

1a découverte.

lui a fait su- conditions de de

que

Les conditions de gisement: e1les comprennent entre au- couche déterminée (attribution stratigraphique) et les hypothèses formulées sur 1e mode de dépôt.

Ltattribution Lypologique : signification (essentielle- ment culturelle et chronologique) donnée au témoin dans

1e cadre de 1'état présent de 1a recherche.

1.1. Identité des témoins

des

dtapp eler témoins bruts séleetionnés les ves- Témoins bruts. Les témoins bruts sont 1es vestiges ne portant pas de traces de lf action de 1 thomme. Au sens strict où ltemploie A. Leroi-Gourhanr ûê font pas partie des témoins bruts 1es vesti- ges ayant fait lfobjet d'une sélection par I'homme, même si ces derniers ne portent aucune trace de travail. Au niveau des vesLi- ges zooLogiques seule la microfaune (rongeurs, mollusques, etc.) ferait alors partie des témoins bruts.

Nou s

tiges

qui proposons

ntont

pas êté modifiés dans leur nature pat lrhomme

(25)

mais qui ont

-eté

sélectionnés par 1ui pour certaines de leurs

pro-

priétés naturelles (galets de rivière

ramassés

pour leurs

formes

régu1ières,

espèce

animale

chassée

pour sa viande ou sa frrurrure' etc.

)

. Cette caËégorie assure donc 1a transition entre

1es témoins

bruts et les

témoins

rnodifiés.

Témoins modifiés. Les témoins modifiés sont 1es vestiges qui ont subi des modif ications secon

daires affecLant leurs propriétés

physiques, nrodifications d'origine humaine. La fragmentaËion af- fectant les os humains des sépultures du fait des violations suc- cessives est un exemple de ces modifications (voir étude des os humains). La carbonisation de ces mêmes os en est un autre. Pour 1es os humains, nous avons distingué pfusie'.rrs états de earbonisa- tion selon 1a couleur : blanc (réduit à 1rétat de cendre), gris- bleu (très brû1é), brun foncé (brû1é), noir (pe. brû1é). En at- tendant une expérimentation plus complète: ot peut admeLtre' sur 1a base des tests faits sur 1e maËériel osseux de 1a grotte du Lazaret (Périnet, 1969) , 1es équivalences suivant.es au point de vue lempérature:

blanc ) 7000

gris-b1eu 700 - 650o

brun fonc ê. 650 - 600o no

ir <

6000

Dans les tests de carbonisation, un fragment qui présente p1u- sieurs colorations est attribué au degré de carbonisation 1e plus é1evé. 0n trouvera au chapitre concernant 1a faune Itensemble des

facteurs pouvant entraîner une "modification" du témoin osseux.

Témoins façon-nés. Les témoins façonnés sont 1es "vestiges traitffians1ebutdeleurdonneruneformeappropri-

ée à un usage" (Leroi-Gourhan, 1972, p, 322). Les déchets de fa- brication seront -egalement traités comme des témoins f açonnés.

Cette classe regroupe donc à 1a fois les outils façonnés et les da11es de pierre entrant dans la construction des dolmens, puisque ces dernières portent toutes des traces de travail.

L.2, Conservation

Le problème essentiel posé par l'étude de 1a conservation des vestiges est celui de 1a distinction des modifications dues

I'homme et des modif ications dues aux conditions naturelles de

sement. Ceci est particulièrement net pour les vestiges osseux (voir étude de 1a faune).

1,3. Conditions de gisement

gr--

L'attribution

existant entre ce stratigraphique d'un témoin définit 1a liaison témoin et la couche géologique dans laquelle i1

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