• Aucun résultat trouvé

Les candidats appelés à prôner un discours réaliste loin des fausses promesses

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Les candidats appelés à prôner un discours réaliste loin des fausses promesses"

Copied!
25
0
0

Texte intégral

(1)

Photo :FatehGuidoum ©

I N F O R M E R E T P E N S E R L I B R E M E N T

L’Echo SportifL’Echo Sportif

Commerce - ONS

Baisse

de l’activité

au 2

e

trimestre 2017

L’activité commerciale au 2etrimestre 2017 a connu une baisse alors que les prix d’acquisition des produits sont jugés plus élevés, indique une enquête- sondage d’opinion menée par l’ONS auprès d’entreprises commerciales.

Page 7

Page 14

Page 21 Page 7

Quotidien National d’Information - 6

e

Année - Mercredi 8 Novembre 2017 - 18 Safar 1439 - N° 1631 - Algérie : 10 DA / 1 €

Métro et Tramway

Mobilisation d’un fonds

supplémentaire pour le parachèvement des projets

Azeddine Mihoubi, à Jil FM :

«Il est temps d’opter pour l’exportation du livre algérien»

MJS

El Hadi Ould Ali procède à l’ouverture de la rentrée universitaire du secteur de la jeunesse et des sports

Tennis

Lancement en 2018 à Alger du premier centre fédéral des jeunes talents

CAMPAGNE ÉLECTORALE

Les candidats appelés à prôner un discours réaliste loin

des fausses promesses

Multipliant meetings populaires et sorties de proximité, les leaders et chefs des partis politiques poursuivent leur campagne pour les élections locales du 23 novembre avec pour objectif de stimuler les électeurs et tenter de les convaincre du bien-fondé

de leur démarche, mais aussi de leur programme...

Lutte antiterroriste

Deux terroristes abattus à Djebahia - Bouira

Dans le cadre de la lutte antiterroriste et suite à une opération de fouille et de recherche menée à El Djebahia,

wilaya de Bouira, un détachement de l’Armée nationale populaire a abattu... Page 24

Page 4

>> Lire page 5>> Lire page 3

4 e session du COMEFA

Jean-Yves Le Drian dimanche prochain à Alger

Souscripteurs AADL 2

«Ils auront tous leurs

logements», assure Temmar

Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid

Temmar, a démenti, ce mardi, l’existence de quelque dysfonctionnement

dans le programme AADL 2, assurant même que tous les souscripteurs

à cette formule obtiendront bien leurs logements.

(2)

Echos u our

2 d j

WWW.lechodalgerie-dz.com

Edité par la Sarl Echo Medias Algérie

www.lechodalgerie-dz.com E-mail : echodalgerie@gmail.com Directeur Général

Fondateur Tewfiq Meraou

Siège Social : 32, Avenue de Maubeuge - Alger

Rédaction : 5F, rue des 3 Frères - Bouadou Bir Mourad Raïs - Alger

Direction de la publicité :

Anep Tél : 021 73 76 78

021 73 71 28 Fax : 021 73 95 59

Diffusion Ouest-Centre-Est

Impession SIA Directeur Technique

Walid Boumaaraf Rédacteur en Chef Mouloud Hamdi

Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas restitués

et ne peuvent faire l’objet d’aucune réclamation.

Directeur de la Publication Ahsene Saaid

Tél-Fax: 023 54 23 23 / 023 54 23 02 Tél-Fax : 023 54 23 04

Quotidien National d’Information

Zigzag

Expresse

L’Echo d’Algérie Quotidien National d’Information @echodalgerie_dz

005001114002013631013

Compte N° :

I

ndiquant «un terroriste en possession d’un fusil semi- automatique et d’une quantité de munitions a été arrêté à Alger en coordination avec les services de la Sûreté nationale», a-t-on précisé. Par ailleurs, «dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l’exploitation efficiente de renseignements, un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP) a appréhendé le 6 novembre, 4 éléments de soutien aux groupes terroristes à Batna.

Des éléments de la gendarmerie

«ont saisi à Tébessa, une quantité de munitions s’élevant à 3100

cartouches de différents calibres, alors que 2 contrebandiers, un camion, un véhicule touristique, 2048 unités d’articles

pyrotechniques et 6576 unités de différentes boissons, à El Oued et Biskra». D’autre part, des détachements de l’ANP «ont intercepté, à Tamanrasset et Aïn Guezzam, 31 orpailleurs et saisi 10 groupes électrogènes, 10 marteaux-piqueurs, un détecteur de métaux, 1300 litres d’huile de table, tandis que 1000 sachets de tabac ont été saisis à Béchar - 3eRM», rapporte également le communiqué.

Les services de police de Sidi Bel- Abbès ont démantelé un réseau composé de 4 passeurs dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, a-t-on appris, ce lundi, auprès de la sûreté de wilaya.

Les membres du réseau, dont l’âge oscille entre 21 et 30 ans,

s’apprêtaient à embarquer 15 candidats à l’émigration clandestine, a-t-on indiqué à la cellule de communication de la sûreté de wilaya, précisant que

l’embarcation et son moteur, achetés par les candidats à l’émigration clandestine eux- mêmes, ont été saisis.

Selon la même source, cette opération, la première du genre à l’échelle locale traitée par les services de police de Sidi Bel- Abbès, a été effectuée sur la base d’informations faisant état de mouvements suspects d’un groupe d’individus qui œuvrait à attirer un plus grand nombre de harraga.

La brigade criminelle de la Police

judiciaire a réussi à identifier les personnes impliquées dans cette affaire, avant de procéder à leur arrestation avec la saisie de l’embarcation qui était cachée dans le domicile d’un des membres du réseau incriminé, a-t-on ajouté.

Lors de l’enquête, 17 personnes interpellées, en majorité des jeunes, ont avoué avoir versé de l’argent aux membres du réseau pour l’achat de l’embarcation et du moteur, a-t-on fait savoir.

La Brigade de recherche et d’investigation (BRI) de la sûreté de wilaya de Mila a saisi 54 pièces archéologiques dans la commune d’Aïn El Beïda Hrich (Mila), a-t-on appris, ce lundi, auprès de la cellule de

communication et des relations publiques de ce corps constitué. Cette opération s’est également soldée par l’arrestation de deux individus, âgés respectivement de 28 et 31 ans, originaires de Mila, a précisé la même

source, soulignant que l’opération de saisie a été effectuée à l’issue d’une enquête déclenchée sur la base de renseignements parvenus au service de la police dénonçant une activité suspecte des deux mis en cause. Les pièces saisies (46 pièces de monnaies et 8 diverses pièces) provenaient des opérations de fouilles et faisant l’objet de commercialisation illicite, selon les informations

communiquées de même source.

Les pièces saisies sont «d’une valeur archéologique inestimable», selon l’expertise technique réalisée par les services de la Direction de wilaya de la culture. Présentées devant le parquet, le premier mis en cause dans cette affaire de trafic a été incarcéré, alors que son acolyte a bénéficié de la liberté provisoire, a-t-on indiqué.

Les unités du groupement territorial de la gendarmerie ont arrêté 11 trafiquants de drogue et saisi 1123 comprimés psychotropes lors d’opérations distinctes menées dans la wilaya d’Alger.

Dans un communiqué publié, ce mardi, les unités de la gendarmerie de Bir Mourad Raïs, Birtouta, Douera, Dar El Beïda et Cheraga ont arrêté 11 trafiquants de drogue et saisi 1123 comprimés psychotropes, outre la saisie de 725 g

de kif traité. Après l’ouverture d’enquêtes approfondies pour démasquer le principal fournisseur de ces stupéfiants,

«les individus arrêtés ont été présentés devant les autorités judiciaires et ont été mis en détention au sein d’établissements pénitentiaires». Dans le cadre de la mise en œuvre du plan tracé par le

groupement territorial de la gendarmerie pour «lutter contre ce fléau, une série de mesures préventives ont été prises visant

à sensibiliser aux dangers de ce phénomène sur l’individu et la société».

«Un plan spécial a été mis en place qui souligne la nécessité de lutter contre les trafiquants de drogue et de comprimés psychotropes, afin de mettre un terme à leurs activités criminelles.

Le travail effectué cet effet a permis le démantèlement de plusieurs réseaux spécialisés.

Malia S.

Alger

Arrestation d’un terroriste armé ...

Sidi Bel-Abbès

Démantèlement d’un réseau de passeurs

Mila

Arrestation de 2 individus en possession de 54 pièces archéologique

... Et de 11 narcotrafiquants

Un terroriste en possession d’une arme et d’un lot de munitions a été arrêté, ce lundi, à Alger, par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP), en coordination avec les services de la Sûreté nationale, a indiqué, ce mardi, le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.

Constantine

8 tonnes de marchandises non conformes saisies en octobre

Au total 7,94 tonnes de marchandises non conformes aux normes requises, dont des produits périmés, ont été saisies durant le mois d’octobre dernier par la brigade de contrôle de qualité et de répression de la fraude de la Direction du commerce de Constantine, a-t-on appris, ce lundi, d’un responsable de cette structure.

La valeur globale des saisies a été estimée à 4,5 millions de dinars, a indiqué Azzedine Ghoumazi, précisant que la brigade de contrôle de la qualité et de répression de la fraude ont retiré du marché 3,8 tonnes de produits non conformes à l’étiquetage et des réducteurs de pression pour gaz non conforme aux normes de sécurité.

Pas moins de 340 infractions ont été établies au cours des 2350 interventions effectuées par la même brigade pendant la même période à travers la wilaya de Constantine, a indiqué la même source, soulignant que plusieurs quantités de denrées alimentaires ont été saisies durant ces opérations, notamment 6511 quintaux de viandes et ses dérivés, 5835 quintaux de produits d’alimentation générale, 1377 quintaux de fruits et légumes. La plupart des infractions enregistrées porte sur la commercialisation de produits impropres à la consommation, le manque d’hygiène et le défaut d’étiquetage notamment, induisant un total de 338 procès-verbaux (PV) de poursuites judiciaires, a-t-il souligné. 6 échantillons ont été prélevés pour être soumis aux analyses physico-chimiques et

microbiologiques, a ajouté la même source, assurant que 60 commerces ont été proposés à la fermeture administrative.

Chine

54 kg de méthamphétamine saisis dans la province du Yunnan

La police chinoise a démantelé un réseau de trafic de drogue transfrontalier et arrêté cinq suspects dans la province du Yunnan (sud- ouest). Environ 54 kg de méthamphétamine ont été saisis, a annoncé, ce lundi, la police de Kunming, capitale de la province du Yunnan.

Début septembre, la police a reçu une information selon laquelle un gang de trafiquants de drogue envisageait de transporter de la drogue vers la Chine en provenance du la Birmanie, a expliqué la même source.

Selon une enquête, les suspects envisageaient de traverser la frontière en voiture et de revenir en Chine avec la drogue. La police a arrêté une voiture dans une station-service d’autoroute près de Xiantao et a trouvé 92 paquets de drogue. Cinq suspects ont été arrêtés et une enquête approfondie est en cours.

Tunisie

Deux soldats blessés

dans l’explosion d’une mine dans la zone militaire tampon au mont Chaâmbi

Une mine a explosé, lundi après-midi, dans la zone militaire tampon au mont Chaâmbi (gouvernorat de Kasserine) faisant deux blessés parmi les soldats, rapporte l’agence tunisienne TAP. Les deux militaires ont été rapidement transportés à l’hôpital régional de Kasserine, a indiqué une source médicale citée par l’agence, précisant que l’état de santé des deux soldats est «critique».

4 explosions de mines ont été enregistrées en moins d’une semaine à Chaâmbi.

(3)

3

Actualité

www.lechodalgerie-dz.com

Campagne électorale

Les candidats appelés à prôner un discours réaliste loin des fausses promesses

Multipliant meetings populaires et sorties de proximité, les leaders et chefs des partis politiques poursuivent leur campagne pour les élections locales du 23 novembre avec pour objectif de stimuler les électeurs et tenter de les convaincre du bien-fondé de leur démarche, mais aussi de leur programme. A cet effet, les candidats ont été exhortés par leurs partis respectifs à prôner un discours réaliste de manière à éviter les fausses promesses aux citoyens, appelant en même temps ces derniers à faire montre

de responsabilité dans le choix de leurs futurs représentants aux APC et APW.

D

ans ce sens, le secrétaire général du parti du Front de libération nationa- le (FLN), Djamel Ould Abbes, a appelé les candidats de son parti à déve- lopper un «discours réaliste loin des fausses promesses», au 9ejour de la campagne élec- torale pour les élections locales du 23 novembre. Ould Abbes a assuré que le FLN demeurera «fidèle aux principes de la Déclaration du 1er Novembre 1954, rappe- lant que le programme du parti est celui du président de la République, Abdelaziz Bouteflika». Le président du parti El Fadjr El Jadid, Tahar Benbaïbeche, a abondé dans le même sens et a appelé les militants de son parti et les Algériens à participer en masse aux prochaines élections, les mettant en garde contre toutes formes de boycott ou d’abstention qui pourraient être exploités par des parties prônant l’immobilisme.

Dans le même sillage, le président du parti El Karama, Mohamed Benhamou, a mis l’accent sur la cohésion sociale et la paix qui sont, a-t-il dit «des éléments fondamen- taux pour la concrétisation d’un développe- ment local durable».

Benhamou a précisé que ce développement ne peut se faire qu’avec des Assemblées locales fortes et cohérentes». Idem pour le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaïd qui a affirmé que son parti accordait une importance «particu- lière» à la Commune, laquelle représente le

«noyau essentiel» de l’Etat et œuvre en même temps à la transformer d’«une simple institution administrative en un espace démocratique». Belaïd a ainsi plaidé pour l’élargissement, en matière de gestion, des prérogatives des APC afin de les mettre «à l’abri de l’hégémonie de l’Administration».

Le même discours a été développé par le président du Mouvement populaire algé- rien (MPA), Amara Benyounes, qui a appelé à la consolidation des prérogatives des élus locaux à travers l’amendement du Code électoral. Pour Benyounes il est

«impératif» pour les élus locaux de recou- vrer leurs prérogatives afin qu’ils rede- viennent les premiers magistrats au niveau de leurs communes ou wilayas res- pectives de manière à rétablir l’équilibre entre les attributions des élus et de l’Administration. De son côté, la secrétai- re générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a axé son discours sur le volet social, plaidant en faveur du retour

des aides et subventions aux Communes, ainsi que l’institution d’une taxe à 100%

sur l’activité professionnelle.

Le secrétaire général du Mouvement Ennahda, Mohamed Douibi, qui représente l’Alliance Enahda-Adala-Bina, a effectué une visite aux permanences de cette Alliance au niveau de trois communes de la wilaya de Guelma où il a appelé ses mili- tants à aller voter en masse le jour du scru- tin en faveur des candidats intègres. Dans ce contexte, le président du parti Tajamoue Amel El Jazaïr (TAJ), Amar Ghoul, a plai- dé en faveur d’une levée du gel sur les pro- jets de portée stratégique, estimant que l’ef- fort de développement consenti par les pou- voirs publics «doit être consolidé et orienté vers des secteurs clefs de l’économie natio- nale». Il a, en outre, déclaré qu’un appui à l’essor socioéconomique des régions de l’Algérie profonde «est le meilleur garant à la sécurité et la stabilité de la Nation», appe- lant, dans ce contexte, «à doter ces régions de projets et de dotations financières en mesure d’améliorer les conditions de vie des populations, mais également encoura- ger l’investissement productif».

Par ailleurs, Ghoul a exprimé son refus de voir les assemblées locales élues dépour- vues de leurs prérogatives essentielles, annonçant qu’une proposition de réforme du rôle de ces assemblées a été déposée auprès du Parlement et que les détails de cette proposition seront communiqués après les résultats des locales du 23 novembre. De son côté, le premier secrétai- re national du Front des forces socialistes (FFS), Mohamed El Hadj Djilani, a opté pour des rencontres de proximité avec les citoyens en appelant à une forte mobilisa- tion pour réussir le rendez-vous électoral prochain. «Nous avons opté pour ces sorties sur le terrain à Bouira pour rencontrer le citoyen et être près de lui et l’écouter ainsi que pour le sensibiliser sur l’importance de voter et de choisir le programme du FFS qui porte sur la solidarité locale et qui vise à concrétiser à long terme un consensus national», a-t-il souligné.

Il a ajouté que ses sorties «visent à se rap- procher des citoyens et des militants du FFS afin de leur expliquer les attentes et aspira- tions du parti par rapport aux prochaines élections locales». Dans ce cadre, le même responsable a qualifié le scrutin du 23 novembre «de l’une des étapes de notre

combat pour la liberté et la démocratie ainsi que pour le développement du pays, et il n’est pas un objectif en soi».

Par ailleurs, le président de la Haute instan- ce indépendante de surveillance des élec- tions (HIISE), Abdelwahab Derbal, a expri- mé sa satisfaction quant au déroulement de la campagne en prévision des élections locales du 23 novembre, qualifiant l’activi- té des candidats de «timide» comme à chaque début de campagne. Derbal a estimé que le discours électoral des différents chefs de partis et candidats était à ce jour respon- sable, notant une «évolution du discours électoral» chez les animateurs de cette cam- pagne aussi bien les représentants des for- mations politiques que les candidats indé- pendants.

«Aucun dépassement ni provocation n’ont été signalés comme ce fut le cas lors des précédentes échéances», a-t-il argué.

La campagne a été marquée par un discours empreint de «respect et d’une conscience prometteuse», axée sur les moyens de déve- lopper les collectivités locales, à savoir les communes, daïras et wilayas, a affirmé le premier responsable de la HIISE, avant d’ajouter que les candidats «se sont expri- més en tant que concurrents et non adver- saires». Cependant, Derbal a déploré l’atti- tude de certains candidats et partis qui n’ont pas respecté les lieux réservés à l’affichage, en apposant leurs affiches électorales

devant les mosquées et les écoles, voire sur les autobus». Il a indiqué que les services relevant de son instance ont adressé près de 300 notifications aux formations politiques et aux autorités en charge de l’organisation des élections, représentée par les walis notamment, pour remédier à la situation et appliquer les lois régissant la campagne électorale, estimant que ces notifications préavis relatives au déroulement de la cam- pagne «restent minimes». Dans le même contexte, l’Autorité de régulation de l’au- diovisuel (ARAV) n’a pas relevé d’irrégula- rités ou de transgressions dans la couvertu- re de la campagne électorale des élections locales par les médias publics et privés, a assuré son président, Zouaoui Benhamadi.

Pour le président de l’ARAV, il s’agit par- fois «d’une poignée de secondes, dont a bénéficié tel ou tel parti, dans une table ronde ou dans une couverture», relevant que «ce n’est pas significatif, ni indicatif d’un penchant politique voulu par la chaî- ne». Benhamadi a affirmé que l’ARAV n’avait reçu «aucune plainte», ni à travers son site Internet, les partis politiques ou la Haute instance indépendante de surveillan- ce des élections (HIISE), assurant qu’un travail de suivi est assuré par l’ARAV, tous les matins, en visualisant l’ensemble des données diffusées la veille.

T. Benslimane

E

D I T

O

«L’Algérie a réussi à défaire le terrorisme et est passée au stade de prévention de l’extrémisme et de la radicalisation», c’est le ministre des Affaires religieuses qui s’exprime ainsi. Que voilà une résolution à la fois ambitieuse et difficile. Parce que la société, qui a payé un lourd tribut durant la décennie sanglante, a étrangement été contaminée par des pratiques totalement étrangères à ses us et ses coutumes séculaires.

Peu à peu, l’islam de nos ancêtres

empreint de tolérance et de sérénité, s’est vu «concurrencé»

par une nouvelle conception de la foi soutenue par des prêches prônant la radicalisation auprès de parterres malléables à l’envi parce qu’ignorant les fondements de la religion. Ainsi, nous assistons à des comportements nouveaux où la religiosité ostentatoire a pris le pas sur la foi sincère vécue par les Algériens. Sur les vitrines des magasins, sur les pare-brises des véhicules, on placarde des mots

d’ordre pour signifier clairement sa croyance: «N’oubliez pas Bismillah», «Macha Allah»...

Comme si on éprouvait le besoin de démontrer aux autres qu’on est musulman. Alors que l’islam recommande la discrétion et la retenue puisque tout est dans le cœur. A l’école de plus en plus d’enseignants se croient investis de la mission d’islamiser leurs élèves, s’ingèrent dans leur façon de s’habiller et il y en a même qui organisent la prière en classe !

Nous aurons remarqué que les discussions tournent toujours autour de ce qui est licite et ce qui ne l’est pas. Dans les chaînes télé des prédicateurs passent le temps à émettre des fatwas et à répondre aux questions de téléspectateurs (trices) visiblement en manque de repères et ignorant les préceptes élémentaires de l’islam.

C’est cette ignorance qui fait la literie de l’extrémisme et de la radicalisation. C’est dire le long combat qui s’annonce.

Un long combat

Par Ali-Bouacida Hamid

Ph :L’Echo d’Algérie ©

(4)

4 Actualité

www.lechodalgerie-dz.com

4 e session du COMEFA

Jean-Yves Le Drian dimanche prochain à Alger

Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, est attendu, dimanche prochain, à Alger, où il coprésidera avec le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, la 4

e

session

du Comité économique mixte algéro-français (COMEFA) avec la participation du ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, et du ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire.

C

ette session offrira l’opportunité aux deux parties de faire une évaluation exhaustive de l’état de la coopération économique et d’examiner les perspectives de renforcement des partenariats en cours et de lancement d’autres par les opérateurs écono- miques des deux pays. Par ailleurs, dans le cadre des consultations bilatérales régulières entre l’Algérie et la France, Messahel et Le Drian coprésideront la 4esession du dialogue bilatéral sur les questions politiques et sécuri- taires. Les deux ministres passeront, à cette occasion, en revue les différentes questions inhérentes aussi bien au volet bilatéral que celles ayant trait à la situation régionale et internationale, en particulier la situation en Libye, au Mali et dans le Sahel. Ils procéde- ront, également, à un échange de vues sur les expériences dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et ses connexions, l’extrémisme violent et la déradicalisation. Au cours de son séjour, la délégation française rencontrera de hauts responsables algériens ainsi que des membres du gouvernement. Il faut rappeler à ce titre que les deux pays n’ont eu de cesse, cesse dernières années, de renouveler leur confiance et réitérer leur engagement pour un partenariat diversifié qui s’annonce promet- teur et mutuellement bénéfique à tous points de vue. La multiplication de visites de part et d’autre a été sanctionnée par la signature de plusieurs accords et mémorandums d’entente

dans différents domaines, notamment les sec- teurs de l’énergie et des énergies renouvelables, l’agroalimentaire, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur. De ce fait, la coopération et le partenariat économiques entre les deux pays devraient connaître un nouvel élan avec le règlement récent de la majorité des contentieux existant entre certaines entreprises des deux pays. Les deux parties ont évoqué le renforcement de la coopération dans différents domaines et notamment les hydrocarbures, la pétrochimie et les énergies renouvelables.

A ce titre, l’Algérie compte énormément sur

la participation des entreprises françaises dans le développement de ce genre de projets, au moment où la coopération économique entre les deux pays a connu un peu de recul pendant de nombreuses années, même si les IDE fran- çais restent importants en Algérie. Pour les responsables français, les différents méca- nismes de coopération instaurés entre les deux pays avaient permis d’accroître la coopération bilatérale dans tous les domaines, considérant que ces échanges sont «fondamentaux et constituent le ciment de la relation entre les deux pays». A ce propos, les grands projets

qui sont sur le point d’aboutir et vont per- mettre à la France de montrer toute sa confiance pour l’Algérie et de l’accompagner mieux encore dans son effort de diversifica- tion économique. Ainsi, plus de 400 entre- prises françaises sont actuellement présentes en Algérie assurant 140 000 emplois. Les IDE français hors hydrocarbures dans le pays avoi- sinent deux milliards d’euros, faisant de la France le premier investisseur étranger hors hydrocarbures dans le pays. Les échanges com- merciaux algéro-français tournent autour de 10 milliards d’euros/an. La stratégie de l’Algérie de limiter ses importations constitue, de l’avis de nombreux experts en économie, une préoc- cupation normale de la part d’un pays qui se trouve dans une situation financière difficile.

Mais, en contrepartie, les opérateurs écono- miques doivent disposer des éléments de prévi- sibilité et de transparence par rapport aux règles qui sont susceptibles d’être définies souveraine- ment par le côté algérien dans le respect de l’Accord d’association avec l’UE. Et pour l’en- semble des projets de montage et d’assemblage de véhicules, lancés ou envisagés dans le pays, les autorités concernées étaient en train d’analy- ser la situation de l’industrie automobile et que le respect d’un taux d’intégration conforme au cahier des charges régissant cette activité reste- ra une priorité pour le gouvernement.

T. Benslimane

L’Algérie peut être un pays «phare» dans le monde arabo- musulman en matière des droits de la femme, notamment à la lumière des amendements introduits dans la Constitution de février 2016 consacrant ces droits, a affirmé, hier, à Alger, l’ambassadeur et chef de la Délégation de l’Union euro- péenne (UE) en Algérie, Jhon O’Rourke. «L’Algérie est un pays pouvant être phare dans le monde arabo-musulman par sa Constitution consacrant les droits de la femme dans une large mesure et nous sommes persuadés que c’est un élément essentiel dans l’essor de la société et de l’économie, non seu- lement pour l’Algérie mais également pour d’autres pays», a indiqué le représentant de l’UE à l’ouverture de la conféren- ce internationale sur «la femme et le marché de l’emploi», co-organisée par le Conseil constitutionnel, la Direction

générale de la Fonction publique et de la Réforme adminis- trative et la Commission européenne pour la démocratie par le droit, appelée «Commission de Venise». L’intervenant a, en outre, estimé que «l’un des grands défis, aussi bien en Algérie qu’ailleurs, consiste à faire entériner les dispositions constitutionnelles dans les lois et la pratique», considérant que cela «exige des changements dans la façon de voir et de vivre par nos sociétés». Le représentant de l’UE a relevé, par la même occasion, que l’ensemble des actions de coopéra- tion entreprises avec l’Algérie «tiennent compte de la dimen- sion du genre», citant les programmes inhérents à l’adéqua- tion de la formation aux besoins du marché de l’emploi et au développement des filières économiques. Après avoir souli- gné que la concrétisation de l’égalité des genres dans le tra- vail implique les institutions, les politiques et la société civile, O’Rourke a qualifié d’«essentiel» l’accès des femmes au pou- voir et aux postes d’influence, aussi bien dans les entreprises et les administrations qu’au niveau politique. «L’égalité en matière de proportion des femmes parmi les élus nous inter- pelle tous», a-t-il soutenu, déplorant l’«inégalité encore exis- tante» dans des pays de l’espace européen en matière de rémunération des femmes par rapport aux hommes», esti- mant qu’il s’agit d’un «combat de tous les jours». Pour sa part, Herdis K. Thorgeirsdottir, en sa qualité de vice-prési- dente de la «Commission de Venise», a expliqué le rôle de celle-ci, notamment en ce qui concerne la promotion des droits de la femme et la lutte contre la corruption dans l’es- pace européen et ailleurs, dans la mesure où il s’agit, a-t-elle précisé, du seul organe consultatif relevant de l’UE à être ouvert aux membres non européens. Elle a relevé, dans ce sens, que la Commission œuvre au «renforcement du pou- voir démocratique à travers la prise de décision, la transpa- rence et le dialogue», estimant, par ailleurs, «important» de parvenir à asseoir «une égalité de genres aussi bien à travers les législations que par la pratique».

Droit de la femme

«L’Algérie peut être un pays phare dans le monde arabo-musulman»,

souligne Jhon O’Rourke

Sonatrach

Le gisement géant

de Hassi R’Mel nécessite un investissement

de 2 milliards $

Le sujet est dans l’air depuis déjà plusieurs années.

Le gisement géant de Hassi R’Mel, qui produit les 2/3 du gaz algérien, aurait subi des dégâts à la suite de l’intensification de la production au cours des années écoulées et nécessite des investissements de réhabilitation. Le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, ne rate aucune occasion de réitérer l’engagement de la compagnie nationale à honorer ses engagements envers ses clients quant à la disponibilité et la livraison des volumes de gaz commandés. Lors d’une visite effectuée sur le champ gazier de Hassi R’Mel, Ould Kaddour a annoncé le lancement, sur ce site, de projets d’investissement d’une valeur de 2 milliards $.

Selon l’agence Reuters, qui rapporte l’information, le PDG de Sonatrach a expliqué que ces

investissements ont pour objectif de «maintenir la production de 190 millions de m3pour les 10 prochaines années» sur ce site qui produit entre 190 et 210 millions de m3/jour, soit 60 % de la production gazière en Algérie.

Le projet, confié à l’entreprise japonaise JGC, revêt ainsi une importance capitale. «Il s’agit d’un projet stratégique pour nous. Nous devons nous assurer qu’il sera mis en exploitation en 2020. Les retards sont inacceptables», a affirmé Ould Kaddour.

(5)

5

Actualité

www.lechodalgerie-dz.com

Souscripteurs AADL 2

«Ils auront tous leurs logements», assure Temmar

Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, a démenti, ce mardi, l’existence de quelque dysfonctionnement dans le programme AADL 2, assurant même

que tous les souscripteurs à cette formule obtiendront bien leurs logements.

L

e ministre qui s’est exprimé en marge d’une visite sur le terrain à Alger, a indiqué que «les programmes à l’arrêt seront totalement relancés à partir du début de l’année prochaine». Dans un bilan partiel, Abdelwahid Temmar a fait savoir que 24 000 logements sont déjà

réceptionnés à fin septembre 2017, en attendant 40 000 autres unités d’ici la fin de l’année. Concernant la capitale, un programme additif de 20 000 logements AADL va démarrer, début 2018, le problème d’assiettes de terrain étant réglé avec les poches octroyées par la wilaya d’Alger.

Les travaux de réalisation de 12 400 unités dans la capitale pour le programme AADL 2 lancés

Les travaux de réalisation de 12 400 logements dans la capitale ont été lancés, hier, dans le cadre du

programme de logements de la formule de location vente supervisé par

l’Agence d’amélioration et de

développement du logement (AADL).

Ces logements sont répartis sur quatre sites situés à Baba Hassen (projet de 2400 unités et projet de 3000 unités) et à Douera (projet de 3746 unités et projet de 3254 unités). Le premier projet sera réalisé par la société turque

«Atlas» alors que la réalisation des trois autres a été confiée à l’entreprise chinoise «CSCEC» avec un délai de 30 mois pour chaque chantier. Ces projets destinés aux souscripteurs AADL inscrits par voie électronique en 2013 prévoient des infrastructures publiques, dont des écoles primaires, des CEM et des lycées. Lors de la cérémonie de lancement des travaux

de ces quatre projets, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, a mis en avant la nécessité de la réalisation parallèle des logements et des infrastructures publiques afin de livrer des cités intégrées, soulignant l’impératif de respecter la qualité et les délais de réalisation. Le programme AADL pour la wilaya d’Alger comprend la

réalisation de 150 350 logements auxquels s’ajouteront 20 000 unités en 2018 pour atteindre in fine un total de 170 350 logements de location vente.

Le bilan de ce programme dans la capitale fait ressortir l’achèvement des travaux de réalisation de 22 923 unités alors que ceux de 78 087 autres unités sont toujours en cours. Au niveau national, 42 755 logements ont été réalisés et 231 369 autres sont en cours de réalisation au titre du programme AADL qui prévoit la réalisation de 350 000 unités à travers toutes les wilayas du pays. L’achèvement des travaux de réalisation de 32 783 unités, dont 13 599 dans la capitale, devrait intervenir durant le dernier trimestre de 2017. Selon les données de l’AADL, un recul est enregistré dans le nombre des logements qui n’ont pas encore été lancés de 87 050 à 55 484 unités à fin octobre, ce qui prouve que le

programme connaît, ces derniers mois, une nouvelle dynamique, a fait savoir le ministre qui était accompagné lors de sa visite du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui et du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh. Temmar a rassuré les

souscripteurs que le programme AADL sera poursuivi et qu’il sera réalisé dans son intégralité et de manière effective, faisant remarquer que les travaux feront l’objet d’un «suivi rigoureux», notamment à Alger qui bénéficie d’un

«intérêt particulier» eu égard au volume des projets prévus.

Le ministre a précisé dans ce contexte que le financement ne posait pas de problème, ajoutant que 120 000 unités de la formule location-vente ont été enregistrées dans le cadre du projet de loi de finances 2018, tandis que le reste sera enregistré au titre du projet de loi de finances 2019, marquant ainsi la fin de l’enregistrement financier de tous les projets AADL.

Temmar a insisté, dans ce sens, sur l’importance de l’amélioration de la cadence de réalisation en vue de rattraper le retard enregistré et réaliser les objectifs du programme.

Pour sa part, Bedoui a estimé que la

«dynamique que le secteur enregistre

est un message fort qui confirme que l’amélioration des conditions de vie des citoyens demeure une priorité majeure en dépit des difficultés financières que traverse le pays.»

S’agissant du projet de numérisation du permis de construire, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a estimé qu’il s’agit là de

«la concrétisation du défi mené par le gouvernement pour lutter contre la bureaucratie à travers l’utilisation des technologies modernes».

Les ministères de l’Habitat et de l’Intérieur s’attellent actuellement à la mise en place d’un nouveau système informatique pour la gestion électronique du permis de construire. Le système devrait entrer en vigueur en 2018.

Les prix du pétrole reculaient, hier, en cours d’échanges européens, après avoir atteint leur plus haut niveau en plus de deux ans alors que le risque géopolitique s’est accru en Arabie saoudite, premier exportateur mon- dial. En début d’après-midi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livrai- son en janvier valait 64,06 $ sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 21 cents par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour le contrat de décembre cédait un cent à 57,34 dollars. Le prix du baril de Brent a atteint 64,65 $, son plus haut depuis juin 2015, et celui du WTI 57,69 $, son plus haut depuis juillet 2015, tôt dans la matinée.

«Les prix ont grimpé après que le prince saoudien Mohammed Ben Salmane a consolidé son pouvoir»

en organisant une purge lors de laquelle des dizaines de personnalités du monde politique et des affaires ont été arrêtées ce week-end», a com- menté un analyste. «Les marchés ont dû intégrer un risque plus important, et le prince soutient également l’ex- tension de l’accord des baisses de production de l’Opep au-delà de mars 2018», a-t-il détaillé. L’accord de baisse de la production, qui lie l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et d’autres producteurs, dont la Russie, vise à limiter l’offre mondiale pour rééquilibrer le marché et faire remonter les prix. Une exten- sion de l’accord devrait être discutée lors de la prochaine réunion de l’Opep et de celle avec ses parte- naires, qui se tiendront toutes deux le 30 novembre à Vienne. «Outre les tensions internes en Arabie saoudite, les affrontements dans la région ont dû jouer un rôle au moins aussi impor-

tant sur les prix», a commenté un expert.

Le prince héritier d’Arabie saoudite a déclaré que l’implication présumée de l’Iran dans la fourniture de missiles aux rebelles houthis du Yémen était «une agression militaire directe par le régi- me iranien», a rapporté, hier, l’agence officielle SPA. Samedi soir, un missi- le tiré par des rebelles depuis le Yémen a été intercepté et détruit dans le secteur de l’aéroport international de Riyad.

A plus long terme, ces tensions inter- nationales pourraient faire grimper les prix. «La demande de pétrole continue de grimper, la production de l’Opep reste limitée et il y a peu de croissan- ce ailleurs. Cela augmente la dépen- dance du monde au pétrole de schiste, au moment même où les limites de ce dernier se font sentir», ont jugé des analystes. Ils notent en effet, que la hausse de la production de pétrole non conventionnel a ralenti en 2018.

Pétrole

Le Brent à plus de 64 dollars hier à Londres

(6)

6 Actualité

www.lechodalgerie-dz.com

Collectivités locales

La révision des codes, communal et de wilaya pour prendre en charge les défis économiques

Unesco

La liberté des médias soumise à «des tensions nouvelles»

Le plan d’action du gouvernement prévoit la révision des codes communal et de wilaya qui devrait identifier de nouvelles pistes de financements des collectivités locales dans le sens de booster

le développement économique local et réduire leur dépendance du budget de l’Etat.

E

n dépit d’une «mosaïque» de 25 impôts et taxes, le rendement de la majorité des impôts profitant aux communes reste insignifiant alors que la structure fiscale favorise fréquemment les régions industrielles ou commerciales.

En fait, 58% des ressources fiscales commu- nales proviennent de la seule TAP (Taxe sur l’activité professionnelle) et 35% de la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée), alors que les autres impôts ne représentent que 4% de la fiscalité locale. Le directeur des finances locales à la Direction générale des collectivi- tés locales du ministère de l’Intérieur précise qu’en 2017, les aides de l’Etat aux communes sont estimées à 53 milliards de dinars, en baisse de 30% par rapport à 2015. Selon ce responsable, les aides de l’Etat s’amenuisent ainsi d’année en année. A l’effet de régler les difficultés financières de certaines com- munes, un dispositif de solidarité intercom- munale a été mis en place au titre de la loi de finances complémentaires de 2015 (LFC 2015). Ce texte règlementaire a introduit la solidarité financière entre les communes d’une même wilaya, donnant ainsi naissance à une solidarité décentralisée. L’article 68 de la LFC 2015 stipule que «les communes dis- posant de ressources financières importantes peuvent, dans le cadre de la solidarité finan- cière locale, après délibération de l’Assemblée populaire communale, accorder des subventions au profit de communes rele- vant de la même wilaya à travers le budget de la wilaya dont elles relèvent». Auparavant, les collectivités locales bénéficiaient d’une

solidarité financière centralisée, assurée par la Caisse de garantie des collectivités locales, qui vient remplacer le Fonds commun des collectivités locales (FCCL), à travers des subventions octroyées annuellement aux communes. En plus, la LFC 2015 a décidé d’aligner les prix des loyers des biens com- munaux aux prix du marché. La taxe d’enlè- vement des ordures ménagères, imposée jusque-là aux propriétaires des biens immobi- liers en contrepartie du ramassage des ordures, a été de son côté étendu aux loca- taires. A son tour, la taxe d’habitation, recou- vrée par Sonelgaz et destinée à la réhabilita- tion du parc immobilier des communes, a été étendue à l’ensemble des communes du pays.

Des réformes fiscales pour une meilleure optimisation des ressources financières

Pour améliorer la situation financière des col- lectivités locales et contribuer au développe- ment national, une révision de la fiscalité et des finances locales s’avère nécessaire.

C’est ainsi que des réformes fiscales et finan- cières sont prévues dans le sillage de la pro- chaine révision des codes communal et de wilaya. Selon Kerri, ces réformes s’articulent autour de 3 phases : la 1econsiste à regrouper l’ensemble des impositions en un code unique cohérent. Actuellement, la fiscalité locale est régie par la loi de finances et de dif- férents codes (code des impôts directs, code des impôts indirects...). D’où, l’impératif de

simplifier le dispositif actuel de la gestion fis- cale. Ce code unique prévu regroupera ainsi, en un seul document, tous les taxes et impôts profitant aux collectivités locales contenus actuellement dans les différentes lois de finances et d’autres textes. Il permettra une meilleure clarification des assiettes et procé- dures de recouvrement inhérentes aux impôts locaux. Le code fiscal permettra également de donner plus de pouvoirs fiscaux aux élus locaux, selon le même responsable.

Pour ce qui est de la 2ephase, des réformes fiscales et financières consistent en la décen- tralisation, au niveau des communes elles-

mêmes, du recouvrement de l’impôt foncier actuellement recouvré par l’administration fiscale. «C’est l’impôt par excellence», esti- me le directeur des finances locales à la Direction générale des collectivités locales de ce ministère. Quant à la 3ephase, elle consis- te à moderniser l’administration fiscale, et ce, en introduisant, entre autres, la télé-déclara- tion et le télépaiement. Toutefois, selon Kerri, il ne suffit pas uniquement d’optimiser le recouvrement des recettes fiscales, mais il est, aujourd’hui, impératif aussi de rationali- ser drastiquement les dépenses.

Moussa O. / Ag.

Une nouvelle étude présentée, ce lundi, par l’Organisation des Nations unies pour l’édu- cation, la science et la culture (Unesco), fait état de restriction de la liberté d’expression à travers le monde et de la baisse de la confian- ce du public à l’égard des médias. Cette étude intitulée «Tendances mondiales en matière de liberté d’expression et de développement des médias», dresse non seulement la cartogra- phie des principales transformations qui ont affecté la liberté d’expression et le dévelop- pement des médias dans le monde entre 2012 et 2017, une période traversée par de pro- fonds bouleversements sociaux, politiques et technologiques, mais lance un appel à agir pour relever les défis nouveaux et persistants.

Le rapport montre que les mutations poli-

tiques, technologiques et économiques rapides intervenues durant cette période «ont soumis la liberté des médias à des tensions nouvelles». «L’apparition de formes inédites de populisme politique ainsi que de ce qui a été considéré comme des politiques autori- taires ont constitué d’autres évolutions majeures». Le document ajoute : «Usant de différents prétextes, notamment la sécurité nationale, des gouvernements exercent une surveillance de plus en plus étroite et exigent le retrait d’informations publiées en ligne, lesquelles dans de nombreux cas ne concer- nent pas seulement des propos haineux et des contenus prônant l’extrémisme violent, mais également ce qui est jugé comment relevant de positions politiques légitimes». Selon cette étude, la place centrale qu’occupe de plus en plus Internet dans les communications, de même que le rôle et l’influence des puissantes platesformes transnationales du Web «ont retenu l’attention des tribunaux et des gou- vernements cherchant à réglementer ces intermédiaires, ce qui présente des risques pour l’expression en ligne». Alors que les gens sont plus nombreux que jamais à avoir accès à des contenus d’information, note ce rapport, «la polarisation politique associée aux évolutions technologiques a favorisé la propagation rapide des propos haineux, de la misogynie et des «fausses nouvelles» non vérifiées, menant souvent à des restrictions disproportionnées de la liberté d’expression.

Pluralisme des médias : une tendance à la polarisation

L’accès à une diversité de platesformes médiatiques a continué à se développer durant la période couverte par l’étude.

Près de la moitié de la population mondiale a désormais accès à Internet, ce qui tient en partie à la montée en puissance rapide de la connectivité mobile à Internet en Afrique, en Asie et dans le Pacifique ainsi qu’en Amérique latine et dans les Caraïbes. La télé- vision par satellite et le passage au numérique ont multiplié le nombre de chaînes aux- quelles les gens ont accès. La disponibilité des contenus, surtout des contenus partagés et produits par les utilisateurs, a également connu une forte hausse depuis 2012. En jan- vier 2017, Wikipédia comptait presque deux fois plus d’articles qu’en janvier 2012, une tendance qui s’est doublée d’une diversifica- tion progressive des contenus et d’une aug- mentation des contributions dans d’autres langues que l’anglais.

Toutefois, ces tendances se sont accompa- gnées de l’affirmation d’une nouvelle forme de «pluralisme polarisé», terme qui signifie que bien que différentes sources d’informa- tions et de programmes soient disponibles, chaque groupe segmenté n’accède qu’à un nombre limité d’entre eux.

Baisse de la confiance du public à l’égard des médias d’information

La polarisation de la vie publique que l’on observe dans toutes les régions concernées par l’étude de l’Unesco fait apparaître le besoin d’un journalisme indépendant et pro- fessionnel, capable de fournir des informa- tions vérifiables formant un contenu commun de nature à alimenter un débat public efficace et ouvert. Pourtant, comme le relevait déjà la première édition du rapport publiée en 2014, l’indépendance des médias est soumise à des

pressions de plus en plus fortes à cause des relations complexes entre le pouvoir poli- tique et les organismes de régulation, des ten- tatives de décrédibiliser ou d’influencer les médias et les journalistes, et des budgets en réduction.

530 journalistes tués entre 2012 et 2016, les reporters locaux

en grand pourcentage

Dans un nombre de pays toujours plus grand, les journalistes sont exposés à des agressions physiques et verbales qui menacent leur capa- cité de diffuser des nouvelles et d’informer le public. Entre 2012 et 2016, 530 journalistes ont été tués, en moyenne deux décès par semaine.

En raison de la poursuite des combats et d’un climat d’instabilité persistant, les meurtres de journalistes dans certaines parties de la région arabe restent nombreux. «Après un pic en 2012, la région Afrique a connu un recul important des meurtres de journalistes», a ajou- té le rapport. Les meurtres de femmes journa- listes ont augmenté pendant la période considé- rée, passant de 5 femmes tuées en 2012 à 10 en 2016. Bien que le meurtre de correspondants étrangers tende à susciter l’attention internatio- nale, 92% des journalistes tués pendant la période considérée étaient des reporters locaux.

«L’impunité des crimes contre les journalistes reste la norme, la justice n’intervenant que dans un cas sur dix. Toutefois, les États membres ont montré une grande réactivité aux demandes d’informations de l’Unesco sur l’état d’avance- ment des enquêtes judiciaires concernant les meurtres de journalistes, 70% ayant répondu de façon plus ou moins détaillée en 2017», précise le rapport de l’Unesco.

Selma Dey

(7)

7

Economie

www.lechodalgerie-dz.com

Commerce - ONS

Baisse de l’activité au 2 e trimestre 2017

L’activité commerciale au 2

e

trimestre 2017 a connu une baisse alors que les prix d’acquisition des produits sont jugés plus élevés, indique une enquête-sondage d’opinion menée par l’ONS auprès d’entreprises commerciales.

C

ette baisse d’activité a été plus pro- noncée chez les détaillants, notam- ment dans le commerce des combus- tibles et lubrifiants et des machines et maté- riaux d’équipements. L’éloignement et la dispersion des centres d’approvisionne- ments, la lenteur des formalités d’acquisi- tion de marchandises et l’indisponibilité des produits restent les principales contraintes qui pèsent sur l’activité. Plus de 61% des grossistes et près de 15% des détaillants interrogés se sont approvisionnés auprès du secteur privé uniquement, essentiellement ceux des textiles et des produits de la caté- gorie droguerie, quincaillerie, appareil élec- troménager et parfumerie (DQAEMP) et des machines et du matériel d’équipement.

Mais près de 38% des grossistes et plus de

63% des détaillants se sont particulièrement ceux de l’agro-alimentaire et de la matière première et demi-produits. Quant aux prix d’acquisition des produits, ils ont été jugés

«plus élevés» durant le 2e trimestre, selon les commerçants de l’agro-alimentaire, des combustibles et lubrifiants et ceux des machines et du matériel d’équipement, tan- dis que le reste des commerçants les juge plus stables. Par ailleurs, près de 72% des grossistes et près de 80% des détaillants enquêtés ont acheté leurs marchandises en première main, alors que le reste, notam- ment ceux des textiles et du commerce mul- tiples, les ont achetés en deuxième ou en troisième main. Le taux de satisfaction des commandes en produits est jugé supérieur à 50% par rapport aux besoins exprimés selon l’opinion de plus 68% des grossistes et de plus de 71% des détaillants enquêtés.

D’autre part, la plupart des commerçants grossistes et détaillants enquêtés s’est dite satisfaite de la qualité et du conditionnement du produit.

Selon l’opinion des grossistes et détaillants enquêtés, la demandes en produits a connu une baisse au deuxième trimestre 2017, ayant touché, notamment les combustibles et les machines et matériel d’équipement.

Quant à l’état de la trésorerie, il a été jugé

«bon» selon près de 41% des grossistes et selon près de 14% des détaillants, essentiel- lement ceux de la matière première et demi- produits et de la DQAEMP. Par ailleurs, il est jugé «moyen» selon plus de 50% des premiers et plus de 73% des seconds, parti- culièrement ceux de l’agro-alimentaire et

des machines et matériel d’équipement.

Toutefois, plus de 78% des grossistes et plus de 20% des détaillants ont recouru à des cré- dits bancaires et la plupart des concernés n’a pas eu des difficultés à les contracter.

Noureddine I.

Depuis sa mise en service, il y a six ans, le métro d’Alger a transporté plus de «120 millions de voyageurs».

Le nombre est appelé à augmenter après l’achèvement des pro- jets d’extension vers la place des Martyrs, l’aéroport de Dar El Beïda et Baraki, devant être mis en service début 2018.

Pour accélérer la cadence de réalisation de ces projets, et ceux du tramway, l’on annonce que l’Etat vient de dégager une enveloppe financière de «4 milliards de dinars».

S’exprimant, ce mardi, à l’émission radio L’Invité de la rédaction de la Chaîne III, le PDG de l’entreprise du Métro d’Alger, Omar Hadbi, explique que cette enveloppe est la 2e tranche libérée par l’Etat. 6 milliards de dinars ont été alloués précédemment dans le même cadre.

La somme totale donc de 10 milliards de dinars aura servi parallèlement à l’achèvement des projets de «réhabilitation des téléphériques d’Annaba et Blida», d’ailleurs mis en ser- vice l’an dernier, la réalisation des lignes de «tramways de Ouargla, de Sétif» ainsi qu’à finaliser les travaux d’exten- sions des lignes dans les wilayas de «Constantine et de Mostaganem». Parallèlement à ces fonds, l’Invité de la Chaîne 3 rappelle que les pouvoirs publics ont précédem- ment opté pour «le partenariat public-privé», mais reste tou- tefois la contrainte du contexte juridique, qui freine les investisseurs, ou partenaires, dans leur démarche.

Notons que plusieurs textes sont en cours de préparation et attendent d’être libérés. Outre cela intervient les retards dans les réalisations. Les projets tant du métro que du tramway ont rencontré depuis leur début plusieurs difficultés ayant par moment engendré du retard dans la réalisation. Lors de sa visite qui s’inscrit dans le cadre du suivi périodique sur le terrain des projets relevant de son secteur, le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane, a insisté sur «l’importance» d’accélérer la cadence et de «travailler selon le régime de permanence 24/24» afin de livrer les projets dans les délais fixés.

Outre les réalisations attendues pour la fin de l’année en cours ou pour le début de 2018, l’invité de la Radio rappel- le que le secteur des Transports a été touché par le gel d’un nombre de projets. Cet arrêt concerne entre autres projets les tramways de Annaba, Batna et les projets d’extension au niveau d’Oran et d’Alger. D’entre les projets qui ne verront peut-être jamais le jour, le métro aérien.

Qu’en est-il du métro aérien ?

Rappelons que pour désengorger la circulation routière et amé- liorer les conditions de transport au niveau de la capitale, l’on avait annoncé le lancement d’un nouveau projet.

Il s’agit en fait de la réalisation d’un métro aérien, un projet présenté en 2014, par l’ancien ministre des Transports, Amar Ghoul. L’on avait même désigné la société nationale, Cosider, pour se charger de la réalisation du projet, et ce, en partenariat avec des groupes français spécialistes des «systèmes de pré- contrainte et haubanage». Le projet futuriste devrait avoir une capacité de transport de «500 000 voyageurs par jour de 6 heures à 23 heures», et réalisé avec une facture «réduite de 30% par rapport à un métro classique». Après trois années nous pouvons constater que le projet n’était en cette période, qu’une simple proposition devant être étudiée et qu’au final l’idée n’a pu être à ce jour, concrétisée et les perturbations de trafic sont toujours au rendez-vous.

Amel Driss

Plusieurs experts et exposants nationaux et étrangers partici- peront à la 1eédition du Salon international des technologies de l’information et de communication «Algeria IT Expo», qui se tiendra du 13 au 15 novembre 2017 au Centre international de conférences (CIC) Abdellatif-Rahal à Alger. Selon le com- muniqué des organisateurs, à savoir la société Wokalaa Business, ce rendez-vous sera un «espace» dédié aux «défis de la numérisation et la transformation digitale».

Les participants pourront donc profiter de cette chance qui s’offre à eux pour «exposer et mettre en avant des solutions et des services innovants dans le domaine des TIC». Aussi, ils pourront saisir l’occasion pour «promouvoir les grands progrès réalisés par de nombreux secteurs en Algérie et d’encourager d’autres, en particulier celui économique, à s’orienter vers la numérisation et la digitalisation en tant qu’option stratégique pour éliminer la bureaucratie, réduire les coûts et accroître l’ef- ficacité des performances», expliquent les organisateurs. Aussi, les 5000 visiteurs attendus pourront donc profiter de cette manifestation pour accroître leurs connaissances dans le domaine. Notons que le Salon se déclinera sous forme d’une

exposition de «2400 m² dans laquelle des opérateurs nationaux et étrangers présenteront les dernières technologies en matière de télécommunications, objets connectés, applications et logi- ciels, solutions e-banking, e-commerce et e-paiement, équipe- ments et composants, ainsi que des conseils et de la formation spécialisée», ajoute-t-on de même source.

Parallèlement, l’on informe que des conférences, des tables rondes et des ateliers, seront organisés et traiteront les thèmes liés à «L’impact économique de la transformation digitale»,

«La transformation digitale au cœur des banques modernes»,

«Le e-commerce, moment de décollage», «Marketing digital et e-réputation, enjeux et défis», «Le digital au cœur de la société économique», etc. Les organisateurs informent aussi que des rendez-vous B2B seront, par ailleurs, pré-organisés via une plateforme sur Internet. Les visiteurs étrangers dési- reux de prendre part peuvent aussi s’orienter vers le site (www.algeriaitexpo.com). Des stands subventionnés ont été attribués pour les startups et les porteurs de projets innovants, conclut le communiqué.

A.D. /Ag.

Métro et Tramway

Mobilisation d’un fonds supplémentaire pour le parachèvement des projets

«Algeria IT Expo»

La 1 e édition prévue du 13 au 15 novembre à Alger

(8)

8 L’Echo du Centre

www.lechodalgerie-dz.com

Entreprise «Mitidja Nadhafa» de Blida

80 conventions signées

avec des entreprises publiques et privées

L’Entreprise publique de collecte et traitement des déchets ménagers et solides

«Mitidja Nadhafa» de Blida a signé, depuis début 2017, près de 80 conventions avec des entreprises publiques et privées, dans un objectif de diversification de ses sources de revenus, a-t-on appris, ce lundi, auprès de son directeur.

D

epuis le début de l’année, l’Entreprise

«Mitidja Nadhafa» a signé 80 conventions avec des organismes et entreprises privés et publics, dont Algérie Télécom, des casernes militaires et des rési- dences universitaires, a indiqué Abdelhalim Belhaniche, signalant la signature attendue d’autres accords similaires, à l’avenir.

A ce titre, le responsable a fait part de prépa- ratifs en cours en vue de la signature prochai- ne d’une convention avec la société Tonic emballage (spécialisée dans l’industrie de

papier, de l’emballage et des arts gra- phiques), en vue de la fournir en déchets en papier et carton. Au delà de l’objectif écono- mique de ces accords, l’Entreprise «Mitidja Nadhafa» s’intéresse, également, à la forma- tion et à la recherche scientifique, en ayant signé une convention avec l’Université Saâd- Dahleb de Blida, l’engageant a assurer un stage théorique en son sein, au profit d’étu- diants en Master suivant une formation dans la gestion des déchets, une spécialité nouvel- lement ouverte au niveau de cette université, en partenariat avec l’ université de Rostock (Allemagne) et avec l’appui de l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement. Dans un autre sillage, Abdelhalim Belhaniche a fait part de l’éradi- cation, ces trois derniers mois, de 285 points noirs et 158 décharges anarchiques de déchets, dont 43 au niveau du Grand Blida.

Appelant à l’application de mesures répres- sives à l’encontre de toute personne impli- quée dans l’agression du milieu environne- mental, il a plaidé pour la création d’une poli- ce de l’environnement chargée de mettre un terme à ces pratiques. Il est impossible pour

«Mitidja Nadhafa» d’arriver à éradiquer les

décharges anarchiques, sans l’application de mesures répressives à l’encontre des contre- venants a-t-il, assuré, à ce propos. Le respon- sable a, également, déploré, le non-respect par les citoyens des horaires de collecte des ordures, en dépit des multiples campagnes de sensibilisation initiées au profit des femmes au foyer, des commerçants et des établisse-

ments éducatifs. L’Entreprise «Mitidja Nadhafa» de Blida emploi près de 2100 agents, répartis sur cinq unités, sises à Blida, Bouguerra, Larbâa, Boufarik et Mouzaïa.

Sachant qu’elle s’apprête actuellement à la création d’une section pour le tri sélectif des déchets ménagers.

Arab M.

Cinquante-trois cas d’intoxication alimentaire ont été enregistrés durant le 3e semestre 2017, a-t-on appris auprès du représentant de la Direction du commerce de la wilaya d’Alger, El Ayachi Dehar. Dans une déclaration, Dehar a indiqué que, selon le rapport des services de la

Direction de la santé de la wilaya d’Alger, 53 personnes ont été victimes, durant le 3esemestre 2017, d’intoxica- tions alimentaires au niveau de nombreux restaurants et fast-food à Alger. Ces intoxications alimentaires sont liées à la consommation de glaces périmées, ainsi qu’à la consommation de viandes blanches, de poissons et de mayonnaise et d’autres préparations dans les restaurants et les fast-foods et qui ne répondent pas aux normes d’hy- giène. Certains commerçants ne respectent pas la chaine de froid pour les produits périssables et les normes d’hy- giène dans les cuisines et de conservation des viandes rouges et blanches, a ajouté la même source, appelant les consommateurs à faire preuve de vigilance lors de l’achat des produits de consommation, en particulier ceux propo- sés sur le marché parallèle et ne répondant pas aux règles de conservation, de stockage et d’hygiène et échappant au contrôle. Il a souligné dans ce sens que les campagnes de sensibilisation organisées par le ministère du Commerce et ses services ont été fructueuses.

Houda H.

Intoxications alimentaires dans la wilaya d’Alger

Plus de 50 personnes touchées durant le 3 e trimestre 2017

Plus de 176 millions de dinars valeur des marchandises non facturées en octobre dernier

Par ailleurs, Dahar a affirmé que la valeur des marchandises non facturées exposées à la vente dans les commerces et marchés d’Alger durant le mois d’octobre dernier, s’élevait à plus de 176 millions de dinars, contre plus de 135.000 DA de profits illi- cites, tandis que la valeur des marchandises saisies dépassait 3,7 millions de dinars. Le nombre des interventions effectuées par les agents de contrôle et de répression de la fraude de la wilaya durant la période indiquée est estimé à 16 000, à l’issue des- quelles 1800 contraventions et plus de 1 640 000 procès ont été dressés. 78 commerces ont été proposés à la fermeture pour pra- tiques commerciales illégales (souvent pour manque de registre du commerce). La Direction du commerce de la wilaya d’Alger a tracé un programme précis pour le contrôle des activités des commerçants de la wilaya d’Alger en 2017 en vue d’atteindre 200 000 commerçants contrôlés d’ici la fin de l’année en cours, avec une moyenne de 17 000 commerçants/mois. Ces opéra- tions seront assurées par les inspecteurs et les agents de contrô- le relevant de la direction, répartis sur 347 équipes.

La wilaya d’Alger compte 78 marchés de détail, 46 marchés de proximité, ainsi que quatre zones d’activités : El Djorf, Bab Ezzouar, El Hamiz, Gué-de-Constantine et Jolie Vue.

La capitale compte plus de 460 commerces, outre six abattoirs, 53 abattoirs de volailles et un seul marché de gros des fruits et

légumes. H.H.

Les infrastructures pédagogiques et d’hé- bergements de l’université Mouloud- Mammeri de Tizi-Ouzou (UMMTO) sont dans un état de dégradation des plus indes- criptibles, faisant d’elles des espaces très loin des normes d’un lieu censé former et accueillir de futurs cadres supérieurs.

Ce constat de dégradation avancée de la majorité de ces infrastructures universitaires a été établi par les responsables de l’UMMTO qui, profitant de la tenue de la dernière session de l’APW de Tizi-Ouzou consacrée à l’adoption du budget primitif de l’année 2018, ont tiré, pour la énième fois, la sonnette d’alarme pour interpeller les pre- miers responsables du secteur sur cette situation. La dégradation des infrastruc- tures, des retards dans les opérations en réa- lisation, des projets inscrits, mais non lan- cés, l’insalubrité et autres insuffisances et anomalies maintes fois signalées reviennent encore une fois dans le rapport présenté par le responsable de la pédagogie au rectorat

de l’UMMTO. Au niveau du campus central de Hasnaoua, des blocs vieux de près de 40 ans se trouvant dans un état de délabrement avancé, accueillent toujours des étudiants, alors que la faculté de médecine, connu sous le nom «biomédical», est en partie réfor- mée, signale le même rapport, dans lequel il est aussi relevé que le campus «Bastos»

abritant quatre facultés et autant de rési- dences «traîne déjà des blocs aux malfaçons (mur de soutènement menaçant, des infiltra- tions d’eau et autres), alors que la date de sa réalisation n’est que de 19 ans. Un même constat a été établi au campus dit

«l’Habitat» abritant le département d’archi- tecture, sortie Est de la ville de Tizi-Ouzou, où les blocs pédagogiques et de l’héberge- ment sont en délabrement avancé. Selon ce rapport, ce campus sera transformé en cité de recherche une fois réhabilité et le trans- fert des étudiants vers le nouveau pôle uni- versitaire Tamda dans la commune d’Ouaguenoune. La situation n’est guerre

reluisante au campus de Boukhalfa, ban- lieue ouest de la ville des Genêts, qui abrite la faculté des sciences juridiques et des sciences politiques, a ajouté le rapport.

Au niveau du pôle universitaire de Tamda, la situation de chantier persiste depuis des années en raison des retards dans la réalisa- tion de blocs pédagogiques et de résidences U, déplore-t-on encore. Au niveau du pôle 1, les infrastructures abritant le département de l’architecture, la faculté des sciences humaines et sociales ne disposent pas enco- re de chauffage ni encore moins d’Internet, alors que le pôle 2 composé de 7000 places pédagogiques, 4300 réceptionnées en 2016 sans VRD, connaît déjà des dégradations (gaz, électricité, eau, boiserie, affaissement et autres). Les étudiants des futures facultés de médecine et sciences financières et comptabilité suivent leurs cours au milieu de ce chantier avec de nombreux désagré- ments et dangers, notamment le bruit des grues avec un rayon d’action qui traverse la

partie fonctionnelle du pôle, selon toujours le même rapport. Les responsables de l’UMMTO déplorent également l’arrêt des travaux de réalisation de 10 000 places pédagogiques, devant abriter des blocs, un auditorium, une ferme expérimentale et une bibliothèque au niveau du pôle 3 de ce nou- veau centre universitaire appelé à se trans- former en une deuxième université à Tizi- Ouzou. L’université Mouloud-Mammeri où sont inscrits pas moins de 59 500 étudiants, l’encadrement pédagogique n’est assuré que par 2200 enseignants, un nombre loin de répondre à la norme de l’enseignement uni- versitaire. La situation, telle que présentée dans ce rapport, doit inciter les premiers res- ponsables du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique à agir dans les meilleurs délais pour remettre de l’ordre et atténuer un tant soit peu de la souffrance des étudiants et les personnels au niveau de ces campus et résidences.

Naïma G.K. / Ag.

Tizi-Ouzou - Université Mouloud-Mammeri

Comment stopper la dégradation ?

Références

Documents relatifs

Mais comme il faut faire flèche de tout bois, selon les ordres de «Dada» (Papa : surnom de Ravalomanana), c’est le même Fidèle Razara Pierre, devenu Député TIM minoritaire, élu

3 est le chiffre des.. 8 est le

Décide de l’attribution des Accompagnants d’Élèves en Situation de Handicap (AESH) - Protection Maternelle et Infantile (PMI - Conseil Départemental) Visite médicale en PS ( 3

(Klimas et Patarca, 2001: p 75) A partir de ces définitions, nous pouvons confirmer que le sens donné à la fatigue nerveuse rejoint l’idée de "Colez" ce dernier affirme que

L’inscription dans l’une ou l’autre des deux filières est également liée à la catégo- rie de la spécialité étudiée : un étudiant dans un domaine de la production

Pour 18h au plus tard, et pour autant qu’on puisse les joindre directement par téléphone, les parents ou l’élève (pour les aînés) dont le résultat peut faire l’objet

« nous autres+vous autres = tout ». On ne sait pas si, dans l’opinion de Rosier, l’ensemble supérieur contenant nous autres Espagnols peut être réellement ceux qui ne sont

Ce carré avec une bordure unicolore permet de réaliser des pavages à l’aide de deux translations ou de symétries centrales ou des quarts de tour. On peut aussi utiliser des