C OMPOSITIO M ATHEMATICA
T OKUI S ATO
Sur l’équation aux dérivées partielles
∆z = f (x, y, z, p, q) II
Compositio Mathematica, tome 14 (1959-1960), p. 152-171
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partielles
0394z
= f(x, y, z, p, q)
IIpar
Tokui Satô 1. Introduction.
Dans un article antérieur
1) j’ai
étudié leproblème
de Dirichletpour
l’équation
dz =f(x,
y, z, p,q).
Dans cet articleje
rechercheraice
problème plus profondément.
D’abord nous donnons
quelques
remarquesqui
seront utiles dans la suite.Nous dirons que
z(x, y )
est une fonctionrégulière
dans undomaine
D,
siz(x, y)
ainsi que ses dérivéespartielles ~xz(x, y),
~vz(x, y)
dupremier
ordre sont continues dans D.Soit
z(x, y)
une fonction continue dans unvoisinage
d’unpoint (x, y).
Posons0394z(x, y), 3z(x, y )
et0394z(x, y ) respectivement
Soit
f(x, y)
une fonction définie dans un ensemble E. Posonsf(x0, yo), f(xo, yo) respectivement
où
(xo, y0)
est unpoint
de E( =
E ~E’).
Soient
Dl
etD2
un ensemble del’espace
à 7n dimensions et celui à n dimensionsrespectivement,
et soitf(x; y )
une fonctiondéfinie dans
Di
XD2,
où x =(Xi
x2, ...,xm) ~ Dl,
y =(YI’
y2, ...,yn )
ED2 .
SoitDo
un ensemble borné et ferméquelconque
contenudans
D28
Sif(x; y)
est bornée dansD1 X Do,
nous dirons quef(x; y )
est bornée au sensgénéralisé
parrapport
à y dansDl
XD2-
Soit C une courbe de Jordan
fermée, désignons
par(C)
l’intérieur de la courbe C et par[C]
le domaine fermé(C) u
C.2. La
plus grande
solution.D’abord nous donnons une des
propriétés
fondamentalles del’opérateur
A.THÉORÈME 1.
Supposons qu’une
suite{zn(x, y)}
dejonctions
continues converge
uniformément
dans(C03C1)
vers unefonction
continue
z(x, y),
oùC p
est un cercle de centre(xo, yo)
et de rayon p.Si les suites
{0394zn(x, y)}
et{0394zn(x, y)}
convergentuniformément
dans
(Cp)
vers unefonction
continuez(x, y),
on aSoit
p’
un nombre tel que 0p’
p. Onpeut prendre
une suite{fn(x, y)}
depolynomes convergant
uniformément dans[C p/J
versla fonction
z(x, y).
Il existe donc
N1
tel que pour8(> 0)
donné à l’avance.Par
hypothèse
onpeut prendre N2
tel que Posons N = max{N1, N2},
lesinégalités
subsistent dans
[C03C1’].
D’après (1)
la suite{fn(x, y)}
est bornée dans[CP,].
L’équation
admet donc une et une seule solution
régulière
dans(C pl)
etprenant
les valeurszn(x, y)
surC p" qui
seradésignée
par z =03B6n(x, y).
On a doncoù
G(x,
y; 03BE,~)
est la fonction deGreen,
ethn(x, y )
la fonctionharmonique
dans(C p’)
etprenant
les valeurszn(x, y )
surC p’.
D’après
le théorème deHarnack,
la suite{hn(x, y)}
converge unifoFmément dans(C pl)
versh(x, y).
On a doncLes
inégalités (2)
entraînentdans
(C03C1’).
D’après
le théorème decomparaison,
on adans
[C03C1’],
où03C8(x, y)
est la solution del’équation
4z = -1régulière
dans(C03C1’)
et s’annulant surCp,.
De même on adans
[C03C1].
On a donc8(> 0)
étantarbitraire,
on obtientLa relation
(3)
entraîneDonnons un lemme
qui
est un corollaire des théorèmes 1 et 11 de l’article susmentionné2 ).
Dans ce
numéro,
nousdésignons
par D un domaineappartenant
à la classe
A h
et par C la frontière de D.Soient
03C9(x, y )
et(x, y )
des fonctionsrégulières
dans D etcontinues dans
D. Supposons
deplus
lesinégalités
D’après
le théorème decomparaison,
on a lesinégalités
LEMME 1. Soit
F(x,
y, z, p,q)
unef onction
continue et bornéedans
(x, y)
ED, 03C9(x, y)
~ z ~(x, y),
- 00 p, q + oo.Si l’on a les
inégalités
l’équation
admet une solution z =
z(x, y) régulière
dans D s’annulant sur C etsatisfaisant
auxinégalités
dans D.
THÉORÈME 2. Soit
f(x,
y, z, p,q)
unefonction continue,
bornéeau sens
généralisé
et non décroissante parrapport
à z dans(x, y)
ED,
- oo z, p, q + oo.
L’équation
admet la
plus grande
et laplus petite
solutionsrégulières
dans Det s’annulant sur C.
Si
l’équation (5)
admet une solution z =z(x, y) régulière
dansD et s’annulant sur
C,
on aoù R est le diamètre de D
et |(x, y,
0, p,q)l
M.Posons
g(x,
y, z, p,q)
est bornée dans(x, y)
ED, -
oo z, p, q + oo.Soit
{03B5n}
la suite de nombres telsque 03B5n ~ 0(el 1).
Posons
où y(x, y )
est la solution de 0394z = -1régulière
dans D et s’annu-lant sur
C,
etque 1 g (x,
y, z, p,q)|+1 ~
G.D’après
le lemme 1,l’équation
admet au moins une solution
régulière
dans D et s’annulant surC, qui
seradésignée
par z =zn(x, y).
On aD’après
le théorème decomparaison,
on aLes familles des dérivées
partielles {~xzn(x,y)}, {~vzn(x,y)}
sontnormales dans D. On
peut
donc supposer queuniformément dans
D,
enprenant,
s’il estnécessaire,
une suitepartielle 4).
Par
définition,
on aD’après
le théorème 1, on obtient Lesinégalités (6)
entraînentDe même on
peut
démontrer l’existence de laplus petite
solutionrégulière.
D’une manière
analogue
nous obtenans le corollaire suivant.COROLLAIRE. Soient
F(x,
y, z, p,q)
unefonction définie
dans(x, y )
ED, -
oo z, p, q -I- oo etf (x,
y, z, p,q )
unefonction satisfaisant à l’hypothèse
dit théorème 2.Supposons
que l’on aitl’inégalite’
pour
(x, y)
eD,
zo z, et quel’équation (4)
admette une solutionz =
z(x, y) qui
estrégulière
dans D et continue dansD.
.Si l’on a
l’inégalité
sur
C, l’inégalité (7)
subsiste aussi dansD,
où z =(x, y) (z
=z(x, y))
est la
plus grande (petite)
solution de(5) régulière
dans D etprenant
les valeurs continues
z(x, y)
sur C.THÉORÈME 3. Dans les mêmes
hypothèses qu’au
théorème 2,l’équation (5)
admet laplus petite
et laplus grande
solutionsrégulières
dans D et s’annulant sur
C, qui
serontdésignées
par z =z(x, y)
et z =
z(x, y) respectivement.
Soit(xo, y0)
unpoint
dansD,
et soitzo une valeur telle que
z(xo, y0) ~
zo(x0, y0).
Alors il existe unesolution z =
z(x, y) régulière
dans D telle quePosons, en effet,
L’équation
en u devientoù
Il suffit donc de montrer que
l’équation (8)
admet une solutionIl, =
uo(x, y) régulière
dans,D
et s’annulant sur C telle quePosons
où
h(x, y,
u, p,q )
est bornée et continue dans(x, y )
ED, - ~ u,
p, q + ~. Considérons
l’équation
Puisqu’une
solutionquelconque u
=u(x, y ) régulière
dans D ets’annulant sur C de
l’équation (8)
satisfait auxinégalités
u =
u(x, y)
est une solution del’équation (9).
Laréciproque
estd’ailleurs exacte.
Soit
{03B5n}
une suite de nombres telsque 03B5n ~ 0, el
1.Considérons
l’équation
où tan-10 = 0.
D’après
le théorème d’existence et celuid’unicité, l’équation (10)
admet une et une seule solution u =n(x, y) régulière
dans D et s’annulant sur C.D’après
le théorème decomparaison,
on aoù u =
u(x, y )
est une solutionrégulière
dans D et s’annulant surC de
l’équation (9).
Considérons
l’équation
Cette
équation
admet une et une seule solution u =u(x,
y,A)
régulière
dans D et s’annulant sur C.D’après
le théorème de continuité5), u(x, y, 03BB)
est une fonction continue parrapport
auxvariables x,
y, 03BB. Par définition on obtientIl existe donc un
nombre A.
tel queDésignons
par u =un(x, y)
la solutionrégulière
et s’annulant surC de
l’équation
Par suite
un(x, y ) s’exprime
comme suit:Les familles
{un(x, y)}, {~xun(x, y)}
et{~yun(x, y)j
sont doncnormales. On
peut
supposer queuniformément dans
D,
cnprenant,
s’il estnécessaire,
une suitepartielle.
Par définition on a
d’où
3. Théorème de Harnack
généralisé.
Nous étendrons le théorème 15 dans l’artile susmentionné.
THÉORÈME 4. Soient D un domaine
appartenant
à la classeAh
etf(x,
y, z, p,q)
unejonction continue,
bornée au sensgénéralisé
etnon décroissante par
rapport
à z dans(x, y) ~ D, -
oo z, p, q + oo.Supposons
quel’équation (5)
admette auplus
une solutionrégulière
dans D et prenant des valeurs données et continues sur C.Soit
{zn(x, y)l
une suite de solu.tions del’équation (5) régulière
dans D et continues dans D.
Si la suite
{zn(x, y)}
convergeuniformément
surC,
elle convergeuniformément (au
sensstrict)
dans D.Désignons
parz(x, y)
sajonction
limite.z(x, y)
est une solution del’équation (5) régulière
dans D et continue dans
D,
et on alim
~xzn(x, y)
=~xz(x, y),
lim~yzn(x, y)
=~yz(x, y),
la convergence étant
uniforme
dans D.Soit
hn(x, y)
une fonctionharmonique
dans D etprenant
lesvaleurs
zn(x, y)
sur C.Posons
un(x, y )
est une solutionrégulière
dans D et s’annulant sur C del’équation
en u(11 )
du =f(x, y, u+hn(x, y), ozu+ ~xhn(x, y), ~yu+~yhn(x, y)).
Puisque |zn(x, y)l
~K(n
= 1, 2,... )
surC,
on a|hn(x, y)1
sK(n
= 1, 2,... )
dansÏJ.
On a doncet
Par suite on obtient
dans
D,
où R est le diamètre de D.Par la méthode utilisée dans la démonstration du théorème 2
on
peut
supposer sansperdre
lagénéralité
quef(x, y, u+hn(x, y),
~xu+~xhn(x, y), ~yu+~yhn(x, y)) (n
= 1, 2,... )
soient bornées dans(x, y ) E D, - ~ u, q + ~.
Parhypothèse un (x, y) s’exprime
comme suit:Les familles
{un(x, y)}, {~xun(x, y)}, {~yun(x, y)}
sont doncnormales. On
peut prendre
une suitepartielle {unj(x, y)} qui
tendvers
u(x, y)
uniformément(au
sensstrict)
dans D. On a donclim ~xunj(x, y)
=~x(x, y), lim ~yunj(x, y)
=~yu(x, Y),
la convergence étant uniforme dans D.
Par suite
u(x, y)
est une solution del’équation (11) régulière
dans D et s’annulant sur C.
Soit
{unk(x, y)}
une suitepartielle quelconque
de{un(x, y)}.
Si
{unk(x, y)}
tend versu0(x, y )
uniformément dansD, u0(x, y )
estde même une solution de
l’équation (11) régulière
dans D ets’annulant sur C. Par
hypothèse
on ad’où
la convergence étant uniforme dans D. Donc si l’on pose
z(x, y)
est une solution del’équation (5) régulière
dans D etcontinue dans
D, C.Q.F.D.
Soient D un domaine et
Do
un domainequelconque appartenant
à
A h
dont la fermetureDo
est contenue dans D. Sil’équation (5)
admet au
plus
une solutionrégulière
dansDo
etprenant
desvaleurs données et continues sur la frontière de
Do,
nous dironsque
l’équation (5)
satisfait à la condition(U)
dans D.THÉORÈME 5. ,Soient D un domaine dans le
plan
des variables e, y etf(x,
y, z, p,q)
unejonction
bornée et continue dans(x, y)
E D,- ~ z, p, q + ~.
Supposons
quel’équation (5) satisfasse
à la condition
(U)
dans D.S.i une siiite
{zn(x, y)j
de solutions del’équation (5) régulières
dans D est non décroissante et que la suite des nombres
{zn(x0, y0)}
((x0, Yo) E D)
estbornée,
la suite{zn(x, Y)l
convergeuniformément
dans D vers it,,ne solution z =
z(x, y) régulière
dans D del’équation (5),
et on ala convergence étant
’uniforme
dan-9 D.On
peut prendre
un domaineDo appartenant
àAh
tel queD0
C D.Désignons
parhn(ae, y)
la fonctionharmonique
prenantzn(x, y)
sur la frontièreCo
deDo,
et posonsAlors
un(x, y)
est une solution del’équation (11) régulière
dansDo
et s’annulant surCo.
Soit
11(x,
y, z, p,q)1 |
~ M dans(x, y)
ED, - ~
z, p, q + oo;on obtient les
inégalités
dans
D0,
où R est le diamètre deDo.
La suite{hn(x, y)}
estdonc non décroissante. Pour démontrer
qu’elle
soitbornée,
ilsuffit de montrer que la suite de nombres
{hn(x0, y0)}
est bornée.Si l’on avait
lim hn(x0, y0)
= + ~, on auraitce
qui
est absurde.D’après
le second théorème deHarnack,
on ala convergence étant uniformé dans
Do.
Par la méthode utilisée dans la démonstration du théorème
précédent,
onpeut
conclure que les suites{un(x, y)}, {~xun(x, y)}
et
{~yun(x, y)} convergent respectivement
versu(x, y ), ~xu(x, y )
et
~yu(x, y )
uniformément dansDo.
Par suiteu(x, y )
est unesolution de
l’équation (11) régulière
dansDo
et s’annulant surCo.
On a donc
Do
étant un domainequelconque appartenant
àA h
tel queD0
CD,
z(x, y )
est une solutionrégulière
dans D del’équation (5),
et on ala convergence étant uniforme dans
D, C.Q.F.D.
4. Théorème de Perron
généralisé.
Dans la suite nous considérons le cas où le domaine D est borné dans le
plan
des variables x, y et quef(x, y, z )
est unefonction définie et
non décroissante parrapport
à z dans -9 :(x, y)
ED,
- oo z +00.
(C désigne
la frontière deD).
Nous étendrons d’abord les notions "fonctions
majorantes,
fonctions
quasi-supérieures
etc." dans la théorie deséquations
différentielles ordinaires
6)
au cas del’équation
Une fonction
co(x, y )
continue dans un domaine D sera ditejonction majorante
dansD( = D ~ C )
del’équation (12),
si l’on al’inégalité
pour toute solution z =
z(x, y )
del’équation (12) régulière
dansD et satisfaisant à
l’inégalité
Si l’on a
03C9(x, y ) z(x, y ) (x, y)
E D pour toute solution z =z (x, y )
de
l’équation (12) régulière
dans D et satisfaisant àl’inégalité lim(z,
y)~(x0, y0)(03C9(x, y)-z(x, y))
~ 0(x, y) E D, (x0, y.) E C, (03C9(x, y)
sera dite
f onction
minorante dans D del’équation (12).
Une fonction
03C9(x, y )
continue dans unvoisinage
d’unpoint (x, y )
seraappelée f onction supérieure
aupoint (x, y)
del’équation (12),
si l’on al’inégalité
au
point (x, y).
Si03C9(x, y )
satisfait àl’inégalité
au lieu de
(13),
elle sera ditefonction inférieure
aupoint (x, y),
de
l’équation (12).
Si
co(x, y)
est une fonctionsupérieure (inférieure)
à tous lespoints
de D,03C9(x, y)
sera ditefonction supérieure (inférieure)
dans D.
Une fonction
03C9(x, y)
continue dans unvoisinage
d’unpoint (x, y)
satisfait àl’inégalité
au lieu de
(13),
elle sera dite fonctionquasi-supérieure
aupoint (x, y).
On définira de mêmef onction quasi-inférieure.
Si03C9(x, y)
est une fonction
quasi-supérieure (inférieure)
à tous lespoints
deD,
elle sera ditef onction quasi-supérieure (inférieure)
dans D.REMARQUE. Par définition on voit aisément que une fonction
sur-(sous-) harmonique
est une fonctionquasi-supérieure (in- férieure)
de 4z = 0.On aura immédiatement le théorème suivant.
TIIÉORÈME 6. Une solution continue de
l’équation (12)
est unefonction quasi-supérieure
etqttasi-inférieure
dans D del’équation (12).
D’après
le théorème decomparaison,
on aTHÉORÈME 7. Une
fonction
continue etsupérieure
dans D estmajorante
dans D.THÉORÈME 8. Une
fonction
continue etquasi-supérieure
dans Dest
majorante
dans D.En
effet,
soitco(x, y)
une fonction continue etquasi-supérieure
dans D. Posons
où oc est une constante
positive
telle queet e un nombre
positif
arbitraire. On a alorsSi l’on a
on obtient
D’après
le théorème 7,l’inégalité
subsiste.
s(> 0)
étantarbitraire,
on obtientTHÉORÈME 9. Soient
03C9(x, y)
unef onction quasi-supérieure
del’équation (12)
et(x, y)
unef onction
continue dans D.Si l’on
a (x, y) 03C9(x, y)
dans Det (x0, y0)
=03C9(x0, y0) ((x0, yo)
ED), w(x, y)
est unef onction quasi-supérieure
aupoint
(xo,
y0)
del’équation (12).
Par
hypothèse,
on aOn a aisément le corollaire suivant.
COROLLAIRE. Si
03C91(x, y), 03C92(x, y),..., 03C9n(x, y)
sont desfonctions quasi-supérieures (inférieures)
dans D del’équation (12),
lafonction
est aussi une
fonction quasi-supérieure (inférieure)
dans D del’équation (12).
Soit
~(x, y)
une fonction définie et bornée sur la frontière C de D.Une fonction
03C9(x, y)
sera dite03A9~-(03A9~-) fonction
dans D del’équation (12),
si elle satisfait aux conditions suivantes:i) 03C9(x, y)
est une fonction continuedans D
etquasi-supérieure (inférieure)
dans D del’équation (12),
ii) 03C9(x, y) k ~(x, y) (03C9(x, y) ~ ~(x, y))
sur C.LEMME 2. Soient
03C91(x, y), 03C92(x, y), ..., 03C9n(x, y)
des03A9~-/03A9~-fonc-
tions dans
D.
Alors03C9(x, y)
=min{03C91(x, y), 03C92(x, y),
...,03C9n(x, y)}
est aussi une
D,,-fonction
dansD.
D’après
le corollaire du théorème 9, la fonction03C9(x, y)
estquasi-supérieure
dans D.03C91(x, y), 03C92(x, y),..., 03C9n(x, y)
étantcontinues dans
D, 03C9(x, y)
est aussi continuedans D.
On a aisément LEMME 3. Soient(x, y)
uneDtp-fonction
etw(x, y)
unegtp- fonction
dans D del’équation (12).
Alors on al’inégalité
Posons
où oc est une constante
positive
telle que et e un nombrepositif
arbitraire. On a alorset
Si
l’inégalité 03C9(x, y) ~ (x, y)
ne subsistait pas dansD,
onaurait un
point (xo, y0)
dans D tel queOn a donc
ce
qui
est absurde.On a donc
s(
>0)
étantarbitraire,
ona
Nous dirons que
l’équation (12)
satisfait à la condition(S)
par
rapport
à99(x, y),
s’il existe au moins une03A9~-fonction
et une9,,-fonction
del’équation (12).
Si
f(x, y, z,)
est bornée dansD, l’équation (12)
satisfait à la condition(S)
parrapport
àq(x, y).
En
effet, soient f (x,
y,z,)1 | S M, y ~(x, y )
0393. Posonsoù R est une constante telle que
Alors
03C9(x, y)
est uneQep-fonction
et(x, y)
une9,-fonction.
Dans
la suite nous supposons deplus
quef(x,
y,z)
est continueet bornée au sens
généralisé
etl’équation (12) satisfait
à la condition(S)
parrapport
à~(x, y).
Désignons
parz(x, y)
la fonction inférieure de la famille des03A9~-fonctions u(x, y) dans D
del’équation (12). D’après
le lemme 3,z(x, y)
est bornée dansD.
Soient
u (x, y )
une fonction continuedans D et K un
cercle tel que[K]
C D.D’après
les théorèmes d’existence etd’unicité,
on obtientune et une seule solution z =
z(x, y)
del’équation (12) qui
estrégulière
dans(K)
etprend u(x, y)
sur K.Poson
LEMME 4. Si
03C9(x, y)
est une91-fonction
dansD, 03C9K(x, y)
estaussi une
03A9~-fonction
dansD.
D’après
le théorème 9,uK(x, y)
est une fonctionquasi-supérieure
dans D de
l’équation (12).
Pardéfinition, 03C9K(x, y)
est continuedans
D,
et on al’inégalité
LEMME 5. Soit
{(xi, yi)}
2coae su-ite depoints
intérieurs de D.Il eae.iste ’une suite
{un(x, y)) de Qcp-jonct-ions
telle queoù (x, y)
est une03A9~-fonction
donnée à l’avance.Par définition on
peut prendre
une suite{u(i)n(x, y)}
de03A9~-
fonctions telle que
Posons
un(x, y)
= min{(x, y), u(i)k(x, y)} (i, k
= 1. 2, ...,n).
D’après
le temme 2,un(x, y )
est une03A9~-fonction,
et on alim
u(i)n(xi, yi)
=z(xi, Yi) ayant Heu,
on obtientLEMME 6. Soit
{(xi, yi)}
une suite depoints
de(K).
Alors ilexiste une
jonction zo(x, y) qui
est une solutionrégulière
dans(K)
del’équation (12)
et telle quezo(xi, yi )
=z(xi, yi) (i
= 1, 2,... ).
L’équation (12)
satisfaisant à la condition(S),
il existe aumoins une
03A9~-fonction
et unc03A9~-fonction. Désignons
ces fonctionspar
(x, y)
et03C9(x, y) respectivement.
D’après l.e, lemrnc
5, on obtient une suite{un(x, y)}
deQ,,-
fonctions telle que
D’après
le lemme 4,un K (x, ,y ) (n
=1, 2,... )
sont03A9~-fonctions
dans D et on a les
inégalités
D’après
le lemme 3, on a lesinégalités
Posons
on a alors
dans
(x, y ) 03B5 D, - ~
v + oo.Si
l’équation
admet une solution v =
v(x, y ) régulière
dans(K)
telle quev =
v(x, y )
est une solutionrégulière
dans D del’équation (12) qui
satisfait auxinégalités (16)
dans[K].
Laréciproque
estd’ailleurs exacte.
D’après
le théorème 5, on aoù
zo(x, y)
est une solution del’équation (15) qui
estrégulière
dans
(K)
et satisfait auxinégalité (16).
On en conclut quezo(x, y)
est une solution de
l’équation (12) régulière
dans(K) qui
satisfait à Soient{(x, yi)}
une suite dense depoints
de(K),
et(E, iî)
un
point quelconque
dans(K). D’après
le lemme 6 il existe unesolution z =
u(x, y) régulière
dans(K)
telle queDe même on a une solution z =
uo(x, y) régulière
dans(K)
telleque
{(xi, yi)}
étant dense dans(K),
et(03BE, ~)
unpoint arbitraire,
on aNous arrivons donc au théorème suivant.
THÉORÈME
10 7).
Soientf(x, y, z)
unef onction continue,
bornéeau sens
généralisé
et non décroissante parrapport
à z dans le domaineD et
~(x, y)
unef onction
bornéedéfinie
sur C.Si
l’équation (12) satisfait
à la condition(S)
parrapport
à~(x, y ), z
=z(x, y )
est une solution del’équation (12) régulière
dansD,
oùz(x, y )
est laf onction inférieure de la famille de 03A9~-fonetions.
Une fonction
03C9(x, y )
seraappelée
barrière à unpoint (xo, y0) (~ C)
parrapport à ~ (x, y)
del’équation (12),
s’il satisfait auxconditions suivantes:
1) 03C9(x, y)
est continue et nonnégative
dansD
n[K~],
2) zv(xo, y0)
= 0,w (x, Y)
~ 03B1 > 0(x, y) ~ D ~ K~,
3) 039403C9(x, y) ~ -M (x, y )
E D n(K~),
cù K est une cercle de centre
(xo, yo ) E C
et de rayon p et a est uneconstante, et que
THÉORÈME 11. Les conditions
1), 2), 3)
sontéquivalentes
auxconditions
1°) 03C9(x, y)
est continue et nonnégative
dansD,
Soit
03C9(x, y )
une barrière à unpoint (xo, yo) e
C parrapport
à~(x, y)
del’équation (12).
D étant un domaine
borné,
il existe une courbe de Jordan r telleque D
C(.P). L’équation
dz = - M admet une solutionrégulière
dans( r)
etprenant
la valeur oc sur T.Désignons
cettesolution par
elle est continue dans
[h]
etOn
peut prendre
une constante A telle que Posonsalors
03C9(x, y)
est une fonction nonnégative
et continue.Il est clair que
Par définition on a
et
On a donc
La
réciproque
est évidente.THÉORÈME 12. Avec la même
hypothèse
du théorème 10 concernant lesjonctions f(x,
y,z)
et~(x, y),
s’il existe une barrièrezv(x, y)
à un
point (x0, yo)(e C)
parrapport
à~(x, y), l’équation (12) satisfait
à la condition(S)
parrapport
à~(x, y),
et on lesinégalité8
où z =
z(x, y)
la solutionrégulière
del’équation (12)
donnée par le théorème 10.Soit e un nombre
positif quelconque
mais détérminé. Posons Si l’onprend
p assezpetit,
on a lesinégalités
et
pour
03931
assezgrand.
On a donc
Soit
(xl, y1)
unpoint
arbitraire surC,
on obtient(xl, yi)
étantarbitraire,
on aPar définition on a
D’après (17)
on a(x y j
est donc une03A9~-fonction.
De même posons
où
Fa
est un nombrepositif
assezgrand.
Alors03C9(x, y )
est une4?,,-fonction.
Par suite
l’équation (12)
satisfait à la condition( S )
parrapport
à
-P (x, y).
D’après
le lemme 3 on al’inégalité
où
03C9(x, y )
est une03A9~-fonction quelconque. z(x, y )
étant la fonction inférieure de la famille de03A9~-fonctions,
on al’inégalité
où
p’
est une constante assezpetite
pour que 0p’
p.8(> 0)
étantarbitraire,
on obtientDe même on a
THÉORÈME 13. Soit D un domaine
régulier
au sens duproblème
de Dirichlet. Si
f(x, y, z)
est unefonction continue,
bornée ausens
généralisé
et non décroissante parrapport
à z dans-9, l’éqitation.
(12)
admet une solutionrégulière
dans D et prenant~(x, y)
surC,
où
~(x, y)
est unef onction
continue sur C.Soit
(xo, y0)
unpoint
arbitraire sur C. Posonson a alors 0 M + oo.
D étant un domaine
régulier
au sens duproblème
deDirichlet, l’équation
admet une solution
régulière
dans D et s’annulant sur C.Désignons
cette solution par
et posons
Alors
03C9(x, y )
est une barrière à unpoint (xo, Yo)
parrapport
à~(x, y). D’après
le théorème 12,l’équation (12)
satisfait à la condi- tion(5)
parrapport à ~(x, y).
Soit
la solution
régulière
dans D del’équation (12)
donnée par la théorème 10.D’après
le théorème 12, on a(xo, y0)
étant unpoint
arbitraire surC,
on aRÉFÉRENCES
T. SATÔ
1 ) Sur l’équation aux dérivées partielles 0394z = f(x, y, z, p, q), Comp. Math. 12 (1954), 157-177.
2) loc. cit.
3) loc. cit.
4) Pri la limo de
funkcisekva0135o,
Mem. Fac. Sc. Kyûsyû Imp. Univ., Ser. A, 4 (1949), 23-27.5) Le théorème 7 dans l’article précédent (loc. lit.) subsiste aussi au cas suivant:
la fonction est définie dans (x, y) ~
D, |z| ~
0393,2014 oo p, q + ~, 03BB ~ ~ aulieu
(x, y)D, -
oo z, p, q + ~, 03BB ~ ~.M. HUKUHARA
6) Théorèmes fondamentaux de la théorie des équations différentielles ordinaires.
I, Mem. Fac. Sc. Ky016Bsy016B Imp. Univ. Ser. A, 1 (1941), 111-127.
O. PERRON
7) Eine neuere Bemerkung der ersten Randwertaufgaben für 0394u = 0, Math.
Zeits. 18 (1923).
(Oblatum 24-12-’57).