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TP n°6 : Diodes

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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IUFM Aix Marseille 1/6 Sujets abordés : diodes, fonction logiques de base, signaux sinusoïdaux, régimes transitoires, alimentation (partie redressement et transformateur)

Logiciel utilisé : Orcad Spice

1 Caractéristique statique

Proposer une simulation permettant de tracer la caractéristique statique Id=f(Vd) d’une diode de redressement de type 1N4001 (50 V, 1 A), référencée sous Spice comme D1N4001 dans la bibliothèque « Diode ».

2 Redressement monoalternace

On considère le circuit suivant :

0

GENE CHARGE

D1 D1N4001 V1

FREQ = 50 VAMPL = 15

VOFF = 0 R1

1k

Prédéterminer l’évolution des tensions aux bornes du générateur, de la charge et de la diode.

Vérifier par la simulation.

Comme on peut le voir, la sinusoïde du générateur est redressée sur une alternance. On pourra trouver des applications à ce circuit, lorsqu’on souhaite alimenter, avec un schéma simple et des performances médiocres, une charge par un courant unidirectionnel.

On peut améliorer l’aspect continu de l’alimentation, en ajoutant un condensateur en parallèle sur la charge :

D1 D1N4001

0

C1 20u

GENE CHARGE

V1 FREQ = 50 VAMPL = 15 VOFF = 0

R1 1k

Refaire la simulation et justifier la forme des courbes.

Réaliser une simulation paramétrique avec des valeurs du condensateur de 2, puis 20 et 200µF.

Justifier le courbes

2.1 Application à la détection d’enveloppe et à la démodulation d’amplitude

Rappel : le son est une variation de pression du milieu ambiant (généralement l’air) ; l’oreille humaine est sensible à ces variations dans une gamme de fréquence allant de 20 Hz à 20 kHz. Le son n’est pas une onde électromagnétique, mais certains capteur comme le microphone, permettent de

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transformer la variation de pression qu’est le son, en tension électrique, donc en onde électromagnétique.

La transmission d’information sonore par voie hertzienne, ou radio-diffusion, nécessite une transposition de fréquence : en effet les ondes électromagnétiques correspondants aux fréquences sonores (20 Hz à 20 kHz) se propagent très mal dans l’air.

Les émetteurs de radio-diffusion utilisent donc une gamme de fréquence plus élevée, par exemple 150 kHz – 285 kHz pour la radio-diffusion grandes ondes en modulation d’amplitude (France Inter, BBC etc…).

Le principe de la modulation d’amplitude consiste comme son nom l’indique, à moduler l’amplitude d’un signal sinusoïdal porteur de fréquence élevée –200 kHz par exemple- par le signal sonore basse fréquence à transmettre.

Nous simulerons ce fonctionnement sous Spice à l’aide d’un multiplieur (composant « Mult » de la bibliothèque « ABM ») qui multipliera la porteuse, par le signal correspondant au son, signal dit

« informatif ». , auquel une composante continue est ajoutée afin que l’enveloppe du signal

« RADIO » puisse toujours être positive (voir les chronogrammes lors de la simulation).

V2 FREQ = 10K VAMPL = .2 VOFF = 1

DEMODULE

0 INFO

D1 D1N4148

V1 FREQ = 200K VAMPL = 1 VOFF = 0

RECEPTEUR

R1 1k C1

20n PORTEUSE

EMETTEUR

RADIO

Lors de la mise au point de ce type de radio-diffusion, il y a plus d’un demi-siècle, les concepteurs ont cherché un système permettant de réaliser des récepteurs bon marché (les composants électroniques de l’époque étaient coûteux et peu performants). Le principe de restauration du signal informatif, aussi appelé « démodulateur »’peut en effet être réaliser avec un simple circuit diode, résistance condensateur comme celui que nous venons d’étudier.

Noter que la diode précédente, 1N4001, diode de redressement (bonne tenue en tension et courant, mais peu rapide), à été remplacée par une diode de signal 1N4148 (rapide).

Réaliser la simulation sur 300 µs (par pas de 1 µs) et observer dans un premier temps les signaux de la partie « émetteur ». Repérer dans le signal RADIO où se trouve l’information.

Observer ensuite les signaux de la partie « récepteur » et vérifier, qu’à une ondulation près à 200 kHz et une composante continue (auxquelles l’oreille humaine n’est pas sensible), on retrouve bien sur le signal « DEMODULE », la partie alternative du signal « INFO ».

Remarque : nous n’avons étudié ici que la partie démodulation du récepteur, en omettant volontairement la partie sélection du signal.

2.1.1 Influence de la constante de temps R1.C1

Faire varier la valeur du condensateur, puis de la résistance (par une analyse paramétrique) et observer les effets. Conclure sur la gamme de valeur possible pour la constante R1.C1 en fonctions des fréquences de la porteuse et des signaux informatifs.

2.1.2 Influence du choix de la diode

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IUFM Aix Marseille 3/6

3 Fonctions logiques

Les schémas que nous allons voir maintenant étaient utilisés au début de l’électronique numérique pour réaliser des fonctions booléennes de base, puis sont tombées en désuétude, avant d’être implantées de nouveau au sein de circuits numériques programmables.

L’étude de ces schémas permet de comprendre le principe de fonctionnement de schémas plus complexes.

3.1 Fonction OU

Considérons le montage suivant, où les deux générateurs fournissent des signaux numériques 0 à 5 V (niveau logique « 0 » et niveau logique « 1 ») :

0 GENE1

0

R1 1k V2

TD = 0 TF = 0 PW = 2m PER = 4m V1 = 0

TR = 0 V2 = 5

SORTIE D2

D1N4148 V1

TD = 0 TF = 0 PW = 1m PER = 2m V1 = 0

TR = 0 V2 = 5

D1 D1N4148

0 GENE2

Prédéterminer les chronogrammes et vérifier que l’on obtient bien une fonction OU entre les entrées et la sortie.

Vérifier par la simulation.

Conclure, que lorsque plusieurs diodes on leurs cathodes communes, c’est celle qui a son potentiel d’anode le plus élevé qui l’impose sur les cathodes (à la chute de tension près)/

3.2 Fonction ET

On modifie le schéma de la manière suivante (le symbole Vcc peut être pris à partir des icônes à droite de l’écran, ou être constitué d’une simple étiquette –alias net-) :

GENE1

V2 TD = 0

TF = 0 PW = 2m PER = 4m V1 = 0

TR = 0 V2 = 5 VCC

VCC

V3 5Vdc

D2 D1N4148

R1 1k

GENE2

V1 TD = 0

TF = 0 PW = 1m PER = 2m V1 = 0

TR = 0 V2 = 5

0 D1 D1N4148 0

0

SORTIE

Prédéterminer les chronogrammes et vérifier que l’on obtient bien une fonction OU entre les entrées et la sortie.

Vérifier par la simulation.

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Conclure, que lorsque plusieurs diodes on leurs anodes communes, c’est celle qui a son potentiel de cathode le plus faible qui l’impose sur les anodes (à la chute de tension près)/

4 Redressement bi-alternance et pont de Graetz

Pour réaliser une alimentation continue à partir du réseau de distribution d’énergie EDF, on utilise généralement un transformateur qui isole et abaisse la tension secteur. Si ce transformateur possède un point milieu (voir cours), deux diodes suffisent pour réaliser le redressement.

Le montage suivant permet une simulation sous Spice d’un tel schéma.

PLUS

MOINS 0 V2 FREQ = 50 VAMPL = 15

VOFF = 0

V1 FREQ = 50 VAMPL = 15

VOFF = 0

0 CHARGE D1

D1N4001

D2 D1N4001

R1 1k

Prédéterminer les chronogrammes des différentes tensions. Pour le point « CHARGE » en particulier, on se rappellera la conclusion tiré du chapitre sur la fonction OU.

Vérifier par la simulation.

On complète maintenant le schéma de la manière suivante.

D2 D1N4001

0 V1

FREQ = 50 VAMPL = 15

VOFF = 0 0

CHARGE2 MOINS

D1 D1N4001 V2

FREQ = 50 VAMPL = 15

VOFF = 0

D4

D1N4001 PLUS

CHARGE

D3

D1N4001

R1 1k 0

R2 1k

Prédéterminer le chronogramme au point « CHARGE2 » en particulier, on se rappellera la conclusion tiré du chapitre sur la fonction ET.

Vérifier par la simulation. Afficher le chronogramme « CHARGE – CHARGE2 »

On arrange maintenant le schéma de la manière suivante. Vérifier, qu’au placement de la masse près, ce schéma et le précédent sont identiques.

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IUFM Aix Marseille 5/6 D4

D1N4001 D2

D1N4001

0 PLUS

D1 D1N4001

D3 D1N4001

R3 2k SORTIE

MOINS V3 FREQ = 50

VAMPL = 30 VOFF = 0

Montrer que les tensions « CHARGE – CHARGE2 » et SORTIE sont identiques.

Vérifier par la simulation.

Ce dernier montage, nommé pont de Graëtz, est très classiquement utilisé, en monophasé, mais aussi en triphasé (par exemple pour redresser la tension issue de l’alternateur d’une automobile).

L’étude comme nous venons de la mener permet de retrouver la forme des courbes très facilement, quel que soit le nombre de phases.

5 Diode zener

5.1 Tracé de caractéristique

Tracer la caractéristique statique de la diode zener BZX84C3 (bibliothèque « Diode ») à l’aide du schéma suivant :

0 I1

0Adc

GENE

D1

BZX84C3V0L

13

On placera le courant en abscisse par le menu « Plot » de la fenêtre d’affichage, puis « Axis settings» puis « Axis Variable… » de l’onglet « X axis ».

Avec quel courant minimal faut-il polariser la zener pour entrer dans la zone linéaire de la caractéristique, là où une variation de courant aura la plus faible influence sur la tension ?

5.2 Utilisation

Considérons le schéma suivant :

GENE R1

D1

BZX84C3V0L

13

SORTIE

0 V1

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La tension V1 est susceptible de varier entre 5 et 7 V. La diode zener va permettre d’obtenir en SORTIE, une tension à peu près constante On souhaite, dans un premier temps, un courant dans la zener d’au moins 10 mA afin qu’elle soit correctement polarisée.

Calculer alors la valeur de la résistance R1 et déterminer le courant maximal dans la zener (on supposera la tension zener constante à 3 V)

Vérifier par la simulation en traçant le courant en fonction de la tension V1. Justifier les différences.

La tension en SORTIE est utilisée pour alimenter un circuit qui sera modélisé par une résistance comme indiqué ci-après :

On estime que la tension zener garde une valeur acceptable si le courant descend jusqu’à 5 mA.

Calculer, dans le cas le plus défavorable de la tension V1, le courant maximal admissible dans la résistance R2 ainsi que la valeur de celle-ci.

Vérifier par la simulation et justifier les différences avec vos calculs.

5.3 Calcul des éléments

Le problème que nous venons d’étudier se pose habituellement dans l’autre sens : un cahier des charges nous impose :

- une tension de sortie de 3 V.

- une tension d’entrée évoluant entre 5 et 7 V ; - une charge absorbant un courant maximal de 5 mA.

-

Il reste alors à choisir la diode zener et à calculer la résistance R1.

Dans notre cas, la zener est imposée, le courant la traversant devant être au moins de 5 mA afin de polariser correctement le composant, et au plus de 10 mA (pour limiter la consommation de l’ensemble et la puissance dissipée dans la diode).

A partir de ces données, déterminer les valeurs maximale et minimale de R1.

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