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Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme dans le Sahel (PRAPS) : une initiative multifonctionnelle pour renforcer la résilience des populations pastorales du Sahel

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Academic year: 2021

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MULTIFUNCTIONALITY WORKSHOP | 2016 INTERNATIONAL R A N G E L A N D CONGRESS Saskatoon

July 16 & 17, 2016

Multifunctionality of

pastoralism: linking global

and local strategies

through shared visions and

methods

(2)

MULTIFUNCTIONALITY WORKSHOP | INTERNATIONAL R A N G E L A N D CONGRESS Saskatoon – July, 16-17 2016 Maty Ba-Diao1 , Edwige Yaro Botoni1 , Ibra Touré2 , Regina Bandé1

Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme dans le Sahel

(PRAPS) : une initiative multifonctionnelle pour renforcer la

résilience des populations pastorales du Sahel

1 CILSS-Projet Régional d’Appui au au Pastoralisme dans le Sahel (PRAPS), 2 CIRAD, Assistant Technique PRAPS

maty-ba.diao@cilss.bf, edwige.botoni@cilss.bf, ibra.toure@cirad.fr, regina.bande@cilss.bf

Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS) fait partie de l’Initiative Sahel lancée par la Banque mondiale (BM). D’un montant de 248 millions de Dollars US, le projet regroupe 6 pays (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad) et est coordonné au niveau régional par le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) sous le leadership politique de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). Le PRAPS, qui entame sa première année de mise en œuvre, investira dans les infrastructures d’élevage et fournira des services afin d'améliorer la santé animale, la gestion des ressources naturelles, l’accès aux marchés et les mécanismes de gestion et de prévention des crises pastorales. Le Projet va soutenir l’amélioration de la productivité, la durabilité, la résilience des moyens de subsistance d’au moins deux millions de pasteurs, en ligne avec les priorités définies par la « Déclaration de Nouakchott sur le Pastoralisme ». Le projet prévoit des investissements stratégiques dans les zones marginales, transfrontalières et le long des axes de transhumances historiquement défavorisées, peuplées en grande partie de ménages pauvres et vulnérables aux chocs externes tels que les catastrophes naturelles et les conflits. A ce titre, le PRAPS à travers ces quatre composantes techniques prend en compte plusieurs dimensions de la multifonctionnalité du pastoralisme à savoir : (i) les préoccupations environnementales en lien avec l’atténuation des effets du changement climatique et l’amélioration de la biodiversité , (ii) la mise en valeur et perpétuation du savoir-faire des pasteurs et agropasteurs tout en intégrant les progrès techniques disponibles dans la conduite de l’élevage, la gestion et la gouvernance des parcours ; (iii) l’amélioration des revenus des pasteurs et le renforcement de leur résilience par la diversification et la promotion d’activités génératrices de revenus ; (iv) le renforcement de l’intégration régionale pour faciliter une transhumance apaisée.

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